F000-MAT - [Storyline] Alliance

Directeur du Centre Nombre de messages : 52 Date d'inscription : 02/01/2008

¤~Theme [found by Fraust]~¤

Malgré l'image idéale que cela aurait pu donner, les couloirs gris et morts des cellules n'étaient pas baignés de silence. Toutefois, rien ne venait changer à la prestance et à la force naturelle que dégageait l'homme dont chacun des pas était accompagné du tintement de ses chaînes. Tout ce qu'il était possible de faire avec celles-ci... toute la symbolique qu'elles étaient capable de créer et tout ce qu'il pouvait en faire, le rendant quasiment invincible. C'était donc le son de sa source de puissance de base même qui venait donc raisonner aux oreilles de ces cobayes pour la plupart inutiles. Enfin, ils seraient utiles d'un point de vue médical pour certains humains peut-être, ou bien alors pour de nouvelles greffes de pouvoir pour ses membres, rien de plus. Ils devaient donc se considérer chanceux de pouvoir entre sa puissance dans ce lieu comparable aux enfers.

Mais que pouvait bien faire cette figure de puissance ici bas, marchant la tête bien haute et le corps droit entre les corridors comparables à un labyrinthe? Il pouvait simplement faire appeler le cobaye à lui. Mais toutefois, ce jours-ci, il avait un invité de marque à rencontrer pour une raison de la plus haute importance. La suite de son plan en serait grandement affecté selon la réussite ou l'échec de cette phase; il pouvait donc bien se permettre de se déplacer en personne! Ainsi donc, toujours aussi fier, droit et imposant qu'à l'habitude, il marchait, semblant se dresser au-dessus de la souffrance et du monde, tel un Dieu venu délivrer de sa souffrance un heureux élu qui pourrait participer à son nouveau monde.

Ainsi donc, il fini par trouver la porte qu'il cherchait, celle du traitre ayant un jour décidé de se liguer contre le véritable avenir et seul chance de salut des mutants. Mais ce n'était pas grave, à cette époque, la Genetics Corporation n'était encore qu'une entreprise au service de l'humain... mais avec son arrivé, les choses allaient rapidement changer. Pourquoi d'ailleurs se serait-il donné la peine d'attaquer la Faculté? Certainement pas pour plaire à Fishburn. Simplement pour lui démontrer son pouvoir et ainsi mieux le lui prendre sans qu'il ne se rende compte que malgré l'illusion commune, il ne soit plus en réalité qu'un jouait entre ses mains. Toutefois, cette action avait considérablement augmenter le niveau de difficulté de la phase de son plan qu'il s'apprêtait à accomplir. Mais l'enjeu en valait la chandelle et la Faculté avait toujours été sacrifiable après tout.

C'est ainsi qu'au milieu de l'après-midi suivant l'attaque, soit le 28 mars 2051, Thomson pénétra dans la cellule misérable de celui que l'une de ses plus forts agents avait vaincu. Cette date serait à noter dans l'histoire... c'était le jour où Thomson allait rencontrer Fraust et lui proposer ce qui allait changer le cours de l'histoire de la mutanité.

Combien de jours? Toujours cette imperceptibilité du sable qui coule dans le sablier invisible... Toutefois, le temps avait permis à Fraust de récupérer un peu. Ce qu'il restait de son œil gauche ne le faisait plus aussi souffrir qu'au début, il s'était comme habitué à la torture restante; non pas que c'était devenu indolore, mais il composait avec. De toute façon, il n'y avait pas grand chose à faire de plus, attendre que ça passe. C'était comme le reste, cet endroit, cette bouffe, il fallait faire avec, en attendant qu'il se passe un truc.

Le truc, en question, il se passa donc, un peu plus tôt que ne l'avait prévu le locataire de la cellule F000... Au début, il ne fit pas attention aux bruits, ce cliquetis de métal si particulier lui mit finalement la puce à l'oreille: ce n'était pas le garde habituel, probablement pas. C'était autre chose.

Son estomac se noua un peu, à mesure que ce bruit ce rapprochait. Et si c'était ici le début? Et si tout ce que Fraust avait déjà vécu jusque là n'était que le commencement, une douce introduction avant la vraie mise à mort? Oui, il redoutait d'être emmené, dans une salle quelconque où l'attendraient un lit médical pourvu de sangles, et un savant fou avec son attirail de boucher. Celui qui a connu la torture une fois ne l'oublie jamais, et pire, il craint plus que tout de devoir un jour y repasser.

Alors c'était maintenant... Fraust leva son unique œil en direction de son visiteur. L'homme aux chaînes, bien sûr. Dans l'hélicoptère, juste avant de sombrer dans le mutisme, le recteur avait cru comprendre que cet homme était le leader des soldats Mutants de la Genetics Corporation. Alors, c'était lui, son Erinye, celui qui l'accompagnerait jusqu'aux portes des Enfers... Au moins, Fraust pouvait mettre un visage sur celui qui lui tiendrait la porte. Ça ne changeait pas grand chose, de toute manière.

L'homme électrique avait beau être las, épuisé physiquement et mentalement par le calvaire des derniers jours, il avait encore un peu de fierté. Il se leva, seul, et se tint droit face à cet homme; une façon de suggérer "je peux encore marcher tout seul, merci". Et il attendit là, qu'on lui dise d'avancer. La peur s'emparait déjà un peu de lui, mais de toute façon, il n'y pouvait rien. Autant essayer de garder l'air calme, se disait-il tandis qu'il fixait le Mutant aux chaînes, avec le peu d'insoumission, d'orgueil, de fierté qu'il lui restait.
Puis il finit par tendre les poignets, qu'on lui mette les menottes et qu'on n'en parle plus. Ça aussi, il était encore assez lucide pour savoir quel sort l'attendait, de toute façon...

Plus vite ça serait fait, et plus vite il saurait la réponse à la question: est ce que ça sera comme il y a 6 ans, ou bien est ce que ça sera encore pire?...

Invité

Quittant le sas qui donnait accès au Laboratoires situés au même niveau, il se rendit en direction des cellules. Jérôme avait-il trouvé la source du pouvoir de Fraust ? Le Scientifique avançait à grands pas vers les cellules, ayant dans une main et seringue à allure douloureuse, vide, qui servirait à contenir la moelle osseuse de Fraust, sans doute l'origine du pouvoir de celui-ci ! Dans l'autre main, Jérôme avait une seringue un peu plus petite, remplie d'un liquide transparent. C'était l'anti-douleur que Duncan avait l'intention de donner au rival Numéro 1 de la Génétic Corporation avant de lui retirer de la moelle osseuse. C'était une opération très douloureuse et Jérôme ne voulait pas que Fraust puisse se réfugier dans la douleur, voila pourquoi il en serait dispensé. Par contre, le Scientifique ralentit l'allure éffrénée qu'il avait adoptée depuis qu'il était entré dans les cellules.

Que se passerait-il s'il se trompait ? Si ce n'était pas de la moelle que Fraust tirait son pouvoir ? Si c'était plutôt les reins de Fraust, par exemple, qui filtraient le sang et qui chargeaient le plasma de ses particularités ? Si c'était l'oxygénation que les poumons faisaient au sang pour que celui-ci devienne ainsi réactif à l'électricité ? Si c'était le coeur qui distribuait son énergie à-travers les molécules plasmiques ? Trop d'hypothèses pouvaient encore être formulées et voila déjà Jérôme, de sa manière toute empirique, de se diriger comme un lion sur sa proie en courant et en hurlant, sans finesse et inspection qu'un scientifique devrait faire preuve. S'il continuait ainsi, son poste à la Black Division lui serait retiré, il était trop impulsif !

S'arrêtant près d'un chariot qui contenait d'autres seringues et instuments pratiques, Jérôme déposa calmement les éléments qu'il tenait dans ses mains tout en songeant aux multiples possibilités que renfermait le sang de Fraust. Il fallait agir méthodiquement et non empiriquement. Jérôme pouvait insérer dans les veines de Fraust l'équivalent d'une batterie et il pourait, avec un ordinateur, suivre le parcours de celle-ci et découvrir à quel moment elle se chargerait de courant ? Il en faidrait une de taille moléculaire, sinon elle se coincerait quelque part et causerait une hémmoragie interne, crétin ! S'appuyant sur le chariot de ses deux mains avec les épaules voûtés, Duncan réfléchissait jusqu'à ce que...

L'ascenseur sonna un coup, annonçant un arrivant, de l'autre côté du couloir, par-dela le coin de mur. Duncan releva la tête. Qui était-ce ? Un pas sonore résonna un coup. C'était quelqu'un avec une carrure imposante, à coup sûr ! Un autre pas sonna dans le vide des couloirs. Jérôme tourna sa tête en direction de la cellule devant lui, celle où se trouvait tout-feu-tout-flamme, à en juger par l'inscription sur la porte. Un autre pas, dans sa direction. Duncan se demanda qui serait touché par ce nouvel arrivant, sans doute une des prises de la Faculté. Un autre pas. Que se passerait-il, si c'était eux, les mauvais et non pas les mutants de Fraust ? Se demanda Jérôme. Les pas s'arrêtèrent avec un cliquetis de chaînes. La G.C. représentait le bien des mutamnts, no matter what, se convainquit Jérôme. Il avança en silence dans la direction du coin du couloir et tourna à temps pour voir des chaînes entrer dans la cellule. Duncan entendit le prisonnier remuer et se lever.

De son poste d'observation, Jérôme écoutait, ignorant encore avoir affaire à Fraust et à Thomson...

Directeur du Centre Nombre de messages : 52 Date d'inscription : 02/01/2008

"Pathétique..." Laissa échapper le général en voyant Fraust agir de la sorte.

C'était le genre de geste qui lui faisait presque changer d'avis sur le but de sa visite. Après tout, ce genre de comportement laissait croire à une faiblesse moral des plus faibles et donnait l'impression d'avoir qu'au final, ce Fraust était aussi inutile que ceux qui avaient trouvé le moyen de se cacher pendant leur petite visite à la Faculté. Comment pouvait-il baisser les bras devant son rêve aussi rapidement et simplement? Heureusement, ce n'était pas tout le monde qui baissaient aussi facilement les bras, si non, la GC aurait un bien triste avenir. Continuer de vivre de la sorte serait bien pathétique. Ce que les humains avaient fait de la race mutante par le biais de l'entreprise était pitoyable et Thomson comptait bien les faire regretter ça... après les avoir utilisés bien sûr. Chacun son tour, aussi simple que ça.

Enfin, qu'importe, il n'était pas là pour parler de l'entreprise pharmaceutique et du problème humain. Son seul but pour le moment était de pouvoir mettre au point quelque chose à laquelle peu de gens auraient pensés auparavant et qui pourtant, était des plus logique. Seulement, la plus part du monde, mutant inclus, avaient un esprit fermé et ne voyaient pas plus loin que les alliances déjà existante ou bien les conflits passés. Toutefois, pour créer un future, il fallait voir bien plus loin et ça, Thomson l'avait très bien compris et comptait l'appliquer aujourd'hui même. Mais avant, il allait s'assurer de remettre les pendules de ce fameux Fraust à l'heure.

"C'est décevant, dire que tu as été si longtemps réputé invincible... te voilà dans un état bien misérable pour agir de la sorte. Tes 'élèves' seraient sans doute déçu de te voir de la sorte."

Oui bon... il n'y allait pas de main molle pour lui faire réaliser à quel point il était rendu bas. Mais n'oubliez pas, Thomson restait Thomson et ce n'était certainement pas le genre de personne à tendre la main en cas de besoin pour aider quelqu'un à remonter la pente. Il préférait réveiller l'orgueil et la fierté des gens pour qu'ils avancent d'eux-même. Pas besoin de tendre des fleurs ou quoique ce soit pour que quelqu'un avance ou ouvre les yeux. Enfin, à moins d'être faible d'esprit bien sûr.

"Oublie l'idée de te faire amener, tu restes ici."

Quoi, vous pensiez qu'il allait s'introduire dans des circonstances aussi misérables? Pas avant cent ans et Fraust devrait prouver qu'il n'était pas si faible psychologiquement avant d'entendre la superbe proposition en or que lui faisait le général de la division noire....

... Pathétique?

"Pff..."

Fraust laissa retomber sa tête en avant, ne cherchant même pas à cacher un fin sourire ironique qui était venu, sans qu'il ne le contrôle. Cet homme croyait quoi, lui apprendre une sinistre vérité que Fraust ignorait? Rien du tout, Fraust n'ignorait rien de ce qu'il pouvait inspirer à ce mec ou à n'importe quel autre mec de cet endroit. Et surtout, il s'en foutait pas mal; qu'on l'insulte par devant ou derrière, qu'on lui crache au visage, que les quelques sbires mutants de ces maudits humains l'écrasent de tout le peu de pouvoir dont ils disposaient illégitimement, il n'en avait cure. Au contraire, cela pourrait même, peut-être, servir Fraust qu'on le voit comme ça. Alors vas-y, mon bonhomme, pensa-t'il, crache ton venin autant que tu veux si ça t'amuse...

D'ailleurs, il ne tarda pas à en rajouter une couche. Quel discours, cet homme était un poète... Le leader de la rébellion aurait été dans le camp de ce mec, il aurait ri, sans doute, peut-être même applaudi cette prose géniale. Au fond, n'importe qui d'un peu individualiste aurait réagi ainsi. Le recteur de la Faculté ne se souciait pas de ce genre de détails, il savait pour quoi et pour qui il avait lutté jusqu'ici, il savait pourquoi il s'était rendu, ou du moins, dans quelle finalité... Il savait que c'était au nom de quelque chose qui représente bien plus que la satisfaction d'un ego, un seul, aussi gros soit-il. Quelque chose qu'une bonne partie des Mutants sous la coupe de la G.C., pensait-il sincèrement, n'auraient jamais l'occasion de découvrir, surtout pas en ces murs. Quoique, on devient de plus en plus fou, en réunions organisées, de nos jours. Toujours aussi pragmatique, Fraust...

Alors, quoi? Si ce n'était pour l'emmener à l'abattoir, que venait-il faire ici? Boire le thé, peut-être? Impossible, Fraust ne trouva pas du regard les petits gâteaux qui vont avec... Trève de plaisanterie, lassé de ces discours surenchéris et théâtralisés, Fraust retourna vers son lit, pardon, ce qui ressemblait à un lit, et s'étala tranquillement dessus. Joignant ses poignets derrière sa tête, il regarda le plafond de son unique œil, et après quelques instants d'un pur silence, il daigna enfin lâcher un mot...

"... J'attend... "

Qu'attendait-il, aussi impassiblement? Des réponses, bien sûr. Un général suprême d'escadrille, ça ne se déplace pas, à l'avis de Fraust, dans le seul but (fort altruiste, soit-dit en passant) de faire la conversation à un prisonnier de guerre. Si il état venu, et pas pour le conduire chez les bouchers, c'était soi pour obtenir des informations, hypothèse numéro 1, soit pour lui faire miroiter un sort plus clément en échange de quelque bon service, hypothèse numéro 2, soit pour simplement se foutre de sa gueule, hypothèse numéro 3, soit pour l'inviter à son mariage, hypothèse numéro 4.
La numéro 4 était forcément erronée, puisqu'il s'agissait là d'une note d'esprit, très ridicule j'en conviens, de l'homme électrique; la 3 l'était aussi, encore que, les plus cinglés sont ici, se rappela-t'il... Bien que la 1 n'était pas mal, il manquait la partie violente, et le gars n'était pas armé pour une séance de torture, mis à part ses chaînes. L'hypothèse la plus probable était donc la 2.

Fraust s'avouait curieux, bien qu'il cacha bien soigneusement cette curiosité dans un coin de sa tête. Curieux de savoir ce qu'il allait entendre dans quelques secondes. Surtout après le 'pathétique' de tout à l'heure; ce gradé devrait lui expliquer en quoi un être manifestement si pathétique valait mieux qu'une séance de tir au fusil sur cible réelle. Ça, il devait reconnaitre qu'il attendait de l'entendre.
De toute manière, Fraust n'avait rien décidé, à l'heure actuelle. Mais ce dont il était sûr, c'est qu'il y avait des tas de choses qu'il ne donnerait jamais à des mecs comme lui; si sa liberté ou la suite de sa vie avaient un prix, ce prix ne dépasserait jamais un certain quota que le jeune homme s'était fixé, naturellement. Autrement, ce chef d'escadrille pourrait aller se faire voir, pour rester poli, et bien comme il faut. On dit qu'il y a des choses qui ne s'achètent pas, et dans le cas présent, on pouvait aussi dire le contraire: il est des choses qu'un homme d'honneur ne vendra jamais, quelque soit la récompense en échange...

Invité

L'échange de quelques mots ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd. Jérôme Duncan se redressa, se rendant compte qu'il entendrait en exclusivité les plans que Thomson avait pour Fraust. C'est pas croyable comment que la journée s'annonce bien, mes amis ! ( Rapide coup d'oeil sur la montre de Duncan, il est 15h37, donc la journée tire à sa fin, mais c'est pas grave ) Alors même que le Scientifique pestait contre ses recherches qui tournaient en rond et au même moment où il se rendait voir le leader de l'opposition première, son Général entrait dans la cellule de celui-ci et parlerait avec l'autre, quoi de mieux, je le demande ? Certes, il aurait sans doute été permis à Duncan de signaler sa présence, mais il n'en fit rien, l'échange serait entre ces deux forces de la nature de la mutanité, sans doute pour le pire dam des êtres humains qui se croyaient tant supérieurs à eux. Le Scientifique s'accroupit au niveau du sol et tendit l'oreille...

Le faible échange, jusqu'à présent, attisa la curiosité du Scientifique et glaça légèrement le sang de celui-ci. Pourquoi donc ? Lorsque vous n'avez que le son d'une conversation aussi froide et dénudée de toute expression amicale, votre sang ne peut QUE se glacer, animal à sang chaud ! Jérôme tenta de tendre l'oreille, mais le "J'attends" de Fraust parvint difficilement jusqu'à lui. Déjà que le leader opposant était tout cabossé, n'allez pas penser que les traitements de la G.C. vont faire de lui Mr. Opéra. Maugréant déjà dans sa barbe, Jérôme se dit qu'il allait tout manquer, si ça tournait comme ça, à moins que...

Qui est Mister Time, ici, déjà ?

Figeant le temps et l'espace, Jérôme fit quelques pas résonnant dans le vide inter-sidéral l'entourant et alla s'adosser au mur, juste aux côtés de la porte. Le Temps reprit ensuite ses droits, sans que rien ne paraisse... sauf que Duncan était maintenant aux premières loges ! Dire qu'il songeait à modifier son pouvoir, ha ! Jamais il n'aurait pu faire ça sans cette magnifique capacité que lui conférait le HeFe dans son sang ! Là encore, le problème, c'est qu'il serait censé être mort par la présence de cette substance...

...Mais...

S'il est écrit "Storyline" dans le titre du sujet, Jérôme, tu ferais mieux d'écouter et te la fermer... conseil que le Scientifique suivit attentivement.

Directeur du Centre Nombre de messages : 52 Date d'inscription : 02/01/2008

"Voilà qui est mieux."

Cette capture avait très vite repris ses esprits, ce qui était tant mieux vue ce que Thomson lui réservait. Comment aurait-il pu simplement faire une proposition aussi importante que celle qu'il allait formuler à quelqu'un de brisé? Lui qui ne supportait pas la faiblesse, il n'allait tout de même pas faire équipe avec les plus faibles! Enfin qu'importe puisque l'attitude présente de Fraust était exactement celle qu'il attendait de voir: une attitude plus fière et plus combative démontrant que ce statu d'invincible qu'il venait de perdre était mérité. Car après tout, ce n'était pas à un simple captif capturé par un membre de l'élite qu'il voulait voir, mais bien le recteur de la Faculté.

"Maintenant que tu as retrouvé tes esprits, on va pouvoir passer aux choses sérieuses."

Maintenant que l'introduction était passé, il était temps de passer aux révélations. Si il n'avait pas encore la capacité de créer son monde, il pouvait au moins le préparer. Enfin, il n'allait pas tarder à pouvoir le créer ce monde... il ne fallait encore que quelques instants avant qu'il ne quitte les sous-sols pour le bureau de Fishburn et pouvoir véritablement commencer la partie. Mais pour le moment, il était encore temps de finir les derniers préparatifs, bien que facultatif, avant que l'aventure ne commence véritablement. Et comme de raison, Fraust était une part des éléments nécessaire à la construction de son monde. Après tout, ces deux-là n'avaient-ils pas une idée commune à la base? Certes l'exécution et le niveau d'ambition n'était pas le même, mais quand même.

"Je suis venu te proposer une alliance."

Et oui, malgré les années et les multiples attaques de l'entreprise pharmaceutique envers cette école pour mutants débutants, Thomson était venu lui proposé de s'allier. À quoi pouvait bien servir de s'entre-tuer deux groupes mutants ayant pour but de prendre la place qu'il leur revient de droit alors qu'ils pouvaient simplement faire équipe et consacrer leur énergie à se débarrasser de la vermine humaine? De par cette alliance, il serait possible d'augmenter ses effectifs et d'avoir une plus grande armée à l'action. Pendant que les faibles n'ayant aucune possibilité de dépasser le stade de cobaye serait envoyé dans cette pseudo école. Et oui, car même si ce général trouvait l'utilisation de cobaye humain utile, il favorisait ce traitement à la seule condition que ceux-ci se sortent de cette situation par la suite. Il ne fallait pas exagérer tout de même.

Enfin, pour le moment, il ne fallait pas trop s'étirer sur les plans futures sur ce qui pourrait se passer si cette alliance portait fruit. Il ne fallait pas exclure la possibilité que Fraust soit trop fermé (ou simplement traumatisé par ses années à la GC...) pour voir tout ce que pourrait rapporter ce partenariat à la mutanité. Bien sûr, sur le coup, l'idée semblait excentrique, normal puisqu'on avait toujours connu la Faculté et la Genetics Corporation comme étant des forces (bon d'accord... force n'était peut-être pas très approprié pour la Faculté, mais on comprend le principe) ennemi. Mais si on dépassait ça on pouvait se rendre compte que l'idée n'était peut-être pas si bête. Attendons toutefois la réaction de Fraust pour passer aux arguments. Pas la peine de s'énerver trop vite.

"Voilà qui est mieux."
"..."
"Maintenant que tu as retrouvé tes esprits, on va pouvoir passer aux choses sérieuses."
"..."

L'œil de Fraust était resté bloqué sur le vieux plafond à moitié bouffé par le temps... Enfin, pour être exact, il ne le regardait plus vraiment, il essayait plutôt de vider son esprit et de ne penser à rien, mais ça, cet homme ne pouvait le deviner.

Fraust donnait l'impression d'être un sourd et muet, mais en réalité, son cerveau turbinait, voire même un peu trop à son goût. L'hypothèse 2, ou l'hypothèse 1? Pourquoi un mec aussi gradé se déplace? Pourquoi ce 'passer aux choses sérieuses'? A quoi diable rimait cette comédie? Voila ce qui passait en boucle dans l'esprit de l'homme électrique, alors que le général ennemi s'apprêtait à sortir une phrase à effet électrochoc, non, à effet bombe:

"Je suis venu te proposer une alliance."

Sentant sa pupille se dilater, Fraust ferma l'œil. Il lui semblait que sa tension et son rythme cardiaque étaient remontés d'un seul coup, juste avec cette phrase. De toutes légères étincelles remontèrent même des coudes aux épaules du jeune homme, c'est dire...

Une alliance, hein? Et bien, il ne s'était pas attendu à ça, bien que cela rentre dans l'hypothèse numéro 2... Une alliance... S'allier à la Genetics Corporation; et tout ça pour quoi? Pour espérer être relâchés vivant dans quelques temps, pour migrer vers une cellule toutes options et avec la tv, ou avoir droit à des tickets restaurants? Non, rien ne valait cette alliance, pas après tout ce que cette entreprise de malheur avait foutu en l'air autour de lui et dans sa vie.

D'autre part, pourquoi lui, ce général, désirait s'allier? Ça aussi c'était une question qui se posait à haute dose dans la tête du recteur de la Faculté. Qu'avait-il à y gagner? Et parlait-il d'une alliance avec Fraust seulement, ou avec la Faculté toute entière? Quel intérêt cherchait-il avec cette proposition, si tant est qu'elle soit sérieuse?

Pour tout dire, Fraust était assez troublé de cette annonce, non-pas qu'elle lui faisait tourner la tête, mais qu'il ne s'était pas attendu à ça de la part de son ennemi, vu tout ce que ça engageait. Quant à accepter, à l'heure actuelle, c'était une hérésie aux yeux du Mutant électrique, de la folie pure; c'était renier le passé aussi bien qu'il avait renié sa famille, c'était arracher cette vieille page de souffrance, et renier tous ceux qui étaient morts à cause d'eux; cracher sur leurs tombes seraient un plus bel acte que ça; cette alliance était une trahison envers tous ses frères et sœurs Mutants, ceux de son passé et ceux d'aujourd'hui, et également ceux de demain. C'était purement et simplement tout le contraire de la raison de vivre de Fraust...

"Tu n'es donc pas mon Erinye... Tu es Mephisto..."

Ouais, tout ça revenait à faire un pacte avec le diable en personne... S'il s'y était attendu, à celle là, Fraust aurait peut-être ri...

En tout cas, sa réponse première était très claire. Cependant... Cet homme n'avait pas tout dit, et probablement allait-il maintenant expliquer son offre. Au moins, le recteur saurait les tenants et aboutissants officiels de cette proposition, car de toute évidence, l'ennemi ne montre jamais la plus belle partie de son jeu, au poker. Il garde bien précieusement cachées les cartes qui l'avantagent le plus, pour ne pas dévoiler aux autres joueurs qu'il va les battre à plates coutures. Une partie de poker, voila à quoi tournait ce dialogue...

Fraust continuât à regarder le plafond d'un air absent, cette fois-ci plus facile à percevoir...

Invité

[i]Jérôme était là, écoutant silencieusement les paroles qui étaient échangées entre Thomson et Fraust. Il avait bel et bien reconnu son Général, maintenant, et il avait clairement entendu ce qu'il disait. Il osait parler d'une alliance avec leurs ennemis, il laissait planer l'idée d'une coalition de mutants, mais pourquoi faire ? Pourquoi David avait-il besoin de ce minable de perdant de Fraust pour écarter Fishburn ? Duncan y parviendrait seul, et sans difficultés, pourquoi donc nécéssiter de l'aide de ce Kushter, lui qui représentait l'épine dans le pied de la G.C. depuis des lustres ? Thomson était un maître stratège, aussi Duncan nécéssitait d'en savoir plus sur la stratégie de celui-ci. La réponse de Fraust démontra l'étendue des connaissances de celui-ci. Il faut avouer que Jérôme ignore qui est Erinye, mais Méphisto, ça il connaît. Vaguement. La mythologie reste des mythes et des légendes, des trucs irréels et non-concrets inutile à prendre en compte en laboratoire ou dans les test, donc vous comprendrez avec moi que Duncan n'a jamais été très fort dans ses cours de Littérature. En ssciences physiques et en chimie, par contre, là il avait le truc et le tour pour que ça fonctionne. On se trouve par un Doctorat n'importe où, hein !

Le Professeur Duncan s'appuya confortablement sur le mur pour écouter le reste de la discussion entre son collègue et son adversaire. Il ne craignait pas la proposition que Thomson ferait à Fraust : elle avantagerait Thomson et sa cause, dans tous les cas. Donc il avantagerait Duncan qui supportait la cause de Thomson. Donc, de donc, inutile de se révéler et de traiter Thomson en traître, ils savent tout deux que ce n'est pas le cas : c'est un génie de stratégie et un maître manipulateur. Jérôme aurait écarté John Fishburn de manière beaucoup plus radicale, directe et efficace : un assassinat en règle. N'allez pas penser trop vite : Duncan aurait engagé quelqu'un pour le tuer dans la rue et lui aurait demandé de rappliquer immédiatement dans sa propre maison pour reporter le tout à Jérôme qui l'attendrait là. À ce moment, Duncan aurait tué lui-même cet assassin et auerait résolu les problèmes et faisant remonter le temps à l'endroit pour effacer tout passage de Duncan dans la maison. Les flics ne seraient jamais remontés à Jérôme pour le meurtre de Fishburn.

Mais puisque Thomson trouvait cette technique "trop peu pratique, Jérôme" comme il le lui avait si bien dit, laissons donc Thomson faire comme il l'entend.

Pardon, comme Jérôme l'entend, en ce moment...

[Remontage de topic, allez, on se bouge ^^]

Directeur du Centre Nombre de messages : 52 Date d'inscription : 02/01/2008

Ah... et il était sensé le prendre mal peut-être? Pas spécifiquement, seulement, cette simple spécification venait confirmer ce que tous savaient sans doute déjà: le recteur voyait l'entreprise comme étant le mal absolue. Qu'il pense bien ce qu'il veuille, de toute manière, bientôt, Thomson ferait prendre un tout nouveau tournant à cet endroit dirigé par cet faible vermine humaine depuis trop longtemps. Une fois Fishburn mis au placard, présent simplement dans l'illusion d'avoir encore un pouvoir véritable et ne s'occupant que de la face publique et physique de l'entreprise pharmaceutique, le général ne se gênerait pas pour passer à l'action et rendre aux mutants cette place qui leur revenait de droit. Dans cette manœuvre, un humain se rendrait utile... en ne perdant pas la face de laboratoire pharmaceutique, la Genetics Corporation continuait de garder l'appuie et la confiance de la population, malgré son changement interne radical. Les populations humaines resteraient confiantes le temps nécessaire à Thomson de se glisser au sommet de sa gloire avant de lancer le coup d'état. Fishburn et l'entreprise lui seraient utiles ainsi.

Enfin, peu importe puisque le sujet présent n'était pas l'entreprise pharmaceutique, mais bien la Faculté. Bien sûr, il s'agissait d'un sujet moins important, mais quand même, il ne fallait pas oublier de considérer tous les avantages avant de ce lancer dans une quête aussi importante que celle où allait se lancer le général. Aussi, avoir la Faculté de son côté lui apporterait un autre élément de confiance... celle de la fraction faible et manipulable de la mutanité. Cette carte était importante pour la fin de son plan, mais encore une fois, elle était négligeable. Ainsi donc, considérant la possibilité que Fraust s'entête dans ses 'principes dits moraux' (vraiment, ces deux têtes n'avaient pas la même vision de la moral...) ou bien soit resté traumatisé par son passage entre ces murs au point d'en être aveuglé (ce qui le conduirait dans la catégorie: faible), le plan de Thomson n'en serait pas trop affecté. Après tout, la Faculté n'avait jamais été une puissance non plus... ils n'avaient même pas réussi à se débarrasser d'un seul des pôles de l'empire par eux-mêmes donc...

Mais cessons de nous éterniser sur ce genre d'explication, apportant doucement mais sûrement plus de détails sur les moyens que projetait d'utiliser le général de la Black Division pour arriver à concrétiser ses ambitions. Commençons maintenant cette discussion que bien peu auraient été en mesure de concevoir...

"La Genetics Corporation est sur le point de prendre un nouveau tournant," commença le général sur ce même ton posé qui le caractérisait. "Le temps où l'humain avait encore le pouvoir sur nous touche à sa fin, et comme nos idéaux se rejoignent en un point, nous aurions avantage à ne pas ce nuire."

Attention... ici, il y a un petit passage à décoder, mais pour ça... il fallait connaître Thomson pour y voir claire. Sans doute Duncan aurait sourit s'il avait été présent. L'art de jouer avec les mots pour en faire ce qu'il voulait bien laisser paraitre et former une idée X dans l'esprit des autres. Enfin, maintenant il restait simplement à voir si Fraust serait en mesure de repérer ce passage et l'interpréter de la bonne manière...

[Quoi, vous pensiez que j'allais expliquer tout de suite? Faut pas rêver, ça serait trop facile! La réponse dans le prochaine épisode!]

"La Genetics Corporation est sur le point de prendre un nouveau tournant, le temps où l'humain avait encore le pouvoir sur nous touche à sa fin, et comme nos idéaux se rejoignent en un point, nous aurions avantage à ne pas ce nuire."

Que signifiait ce charabia?? Fraust n'y comprenait rien, à part que ce mec semblait vouloir inverser le rapport de force humains / Mutants... Une tentative de soulèvement des troupes Mutantes de la firme pharmaceutique? Un micro-coup d'état pour reprendre les rennes?

Aux oreilles de Fraust, ça y ressemblait fortement, et pour ainsi dire, il trouvait ça culotté. Après tout, l'entreprise était une mécanique bien huilée, créée par les humains et pour assurer leur pérennité dans le temps et éviter toute 'rébellion' de leur chers 'produits' de pharmacologie. Alors, imaginer renverser la tendance et qu'un Mutant reprenne le contrôle de la boîte, oui, c'était osé aux yeux de Fraust.

Mais la vraie question demeurait: quelle finalité à tout ça? Pour quoi asseoir un Mutant sur le trône de la Genetics Corporation? Dans quels desseins? A bien y réfléchir, Fraust n'y voyait que 2 options: l'intérêt personnel de cet homme, ou bien une sorte de 'grosse revanche' sur le monde humain, qui ne mènerai probablement à rien de bon (selon lui).

Mais les réponses de ce gradé étaient bien trop incomplètes et floues pour que Fraust puisse se positionner, ou même seulement avoir un avis. A priori, cette idée là était une idée du style Ashen, à savoir l'idée d'un gars qui veut aller plus haut que l'Himalaya, sans utiliser d'hélicoptère... Sauf que Fraust connaissait assez bien son frère pour savoir qu'il n'en était pas réellement capable, du moins pas à n'importe quel prix, mais mettez ce genre d'idée dans la tête d'un type un peu flingué du cerveau, et bonjour les dégâts! (N'oublions pas que Fraust ignore ce qui pouvait bien passer par la tête de son cher frangin, au même moment, à quelques mètres de là...).

"Pour quoi faire?"

Demanda alors Fraust en frottant son bandage à l'œil qui le démangeait un peu.

"Tu es sûrement puissant, et tu as des troupes sûrement fidèles... Qu'est ce que je viens faire dans ton plan, au juste?"

La question était claire, car Fraust n'aimait guère parler par énigmes, choses pour laquelle son interlocuteur semblait doué. C'était toujours pénible de parler avec ce genre de personnes, car il faut toujours décoder leurs paroles, des fois qu'ils essayeraient de vous embourber jusqu'au cou dans on ne sait quelle embrouille...

Directeur du Centre Nombre de messages : 52 Date d'inscription : 02/01/2008

Pourquoi? Et bien... il fallait croire que ce cher Thomson devrait jouer une peu sur la réalité afin d'expliquer de manière avantageuse en quoi cette alliance était utile... pour Fraust. Bien qu'il venait tout de même d'énoncer un point assez important dans ses derniers mots, mais il semblait que le recteur ne l'ait pas compris ou alors n'ait pas réagit (ce qui serait assez peu prévisible en fait) à ce petit 'avantage' que le Général lui faisait. Enfin, ne s'éternisons pas trop sur les mots choisis pour démontrer la manière de penser assez particulière de ce général et utilisons plutôt ce genre d'esprit pour alimenter la discussion. Après tout, si l'une des utilités de la Faculté aux yeux de Thomson était de se débarrasser facilement des êtres inutiles en cellules n'ayant aucun avenir.

Comme mentionné plus tôt, il n'était en faveur de l'utilisation en cellule que de ses futures troupes; ce genre de chose les endurcissait et leur donnait une volonté impressionnante, faisant d'eux des êtres à part. Toutefois, il avait assez de respect envers les autres mutants (oui oui, il les respectait malgré le fait qu'ils ne soient qu'une bande de larves rampant inutilement autour de lui) pour croire que leur place était ailleurs qu'en cellule. D'où le fait que la Faculté soit tout appropriée. De cette manière ils pourraient apprendre à devenir plus fort autrement et ensuite joindre l'armée rouge, donc toujours positif pour lui au final. Mais dans le cas où cette alliance n'arriverait pas... il faudrait voir ce qu'il ferait des inutiles... Après tout, il les respectait... mais il ne fallait pas exagérer non plus.* Enfin, maintenant, il fallait simplement prendre ça et le formuler de manière à ce que ce qui était, en réalité, un avantage dans le camp de Thomson, devienne un avantage pour Fraust. Mais ce n'était rien de bien compliqué... ce n'était qu'une manière de jouer avec les mots, encore une fois.

"J'ai des troupes, mais je ne compte pas garder ces cobayes sans avenir. Avoir de nouveaux élèves ne devrait pas te faire de mal et cela permettrait de redorer un peu la condition de la mutanité. Tu ne crois pas?"

En effet, il ne comptait pas les garder... mais qu'en ferait-il si Fraust ne les prenait pas? Mystère... ce n'était toujours pas décidé. Enfin, on voyait ici une deuxième manière de jouer avec les mots assez intéressante de la part de ce cher Thomson. En effet, lorsque plus haut l'hypothèse d'un refus était posé, l'une des raisons hypothétique de ce refus était un éventuel traumatisme de la part du recteur suite à son passage à la GC. Surtout que cette hypothèse était fort probable suite à la réaction pitoyable qu'il avait montré à son arrivée. Bref, ce qui était fantastique avec cette énoncé, c'était qu'elle sous-entendait (et on parle d'un sous-entendu assez claire, c'était tout juste si une flèche lumineuse ne le montrait pas) qu'il y aurait moins de gens à vivre 'l'horrible expérience' d'être cobaye pour l'entreprise pharmaceutique. Bien sûr, ce général aussi était passé par cette case et ne voyait pas les choses de ce point de vue, mais il ne jouait pas dans la catégorie des faibles, lui. De plus, il l'incitait à réfléchir sur ce qu'il venait de dire, à considérer son point de vue.

Vraiment, les mots ont un pouvoir extraordinaire, pourtant, si peu savaient s'en servir correctement. Toutefois, les mots restaient l'une des armes favorites de Thomson. Ils intervenaient dans des situations beaucoup plus complexe qu'un champ de bataille et permettait de résoudre certains détails de manière bien plus intéressante et bénéfique que par le sang. Bien sûr, ça dépend toujours de la situation. Enfin, n'empêche que ce n'était pas le sang, mais bien les mots qui lui permettrait de gagner le pouvoir suprême. Ce serait les mots qui lui permettrait éventuellement d'av... de voir la Faculté ann... allié à la Genetics Corporation. Bien que malgré tout... la suite de son plan s'exécutait par le sang, mais c'est là l'avantage d'avoir deux armes à disposition, non?
_________________________________
*Ah! Voilà, le retour à la normal; la notion de respect pour des faibles était trop... éloigné du naturel à mon avis. Mais Thomson c'est Thomson, faut pas poser de questions.

*Alors c'était ça...*

Fraust voyait maintenant clair dans le jeu de son ennemi, après ses dernières affirmations. Certes, il avait donné le bénéfice du doute à cet homme, mais il n'était pas assez naïf, maintenant que 'ceci' avait été dit, pour perdre une seconde de plus dans cette discussion qui ne mènerait à rien; ou plutôt, qui mènerait à une voie qui ne convenait pas à Fraust.

"Proposition rejetée."

Annonça le recteur de la Faculté, tout de go, et d'une voix laissant comprendre que cette réponse était ferme et définitive. Bien sûr, il n'avait pas fait le moindre mouvement ni même adressé un nouveau regard à son interlocuteur; le plafond était presque plus joli à regarder, après tout.

Quant aux raisons profondes de ce refus, énoncé visiblement avec très peu de réflexion de la part de son auteur (car vite lancé après les mots de Thomson, ce qui laissait entendre que sa réponse avait été instinctive et irréfléchie), elles demeureraient ancrées dans le cerveau de l'homme électrique. Pas un mot ne serait ajouté pour expliquer le rejet de la proposition d'alliance.*

"Merci de votre visite... 'Général'... "

Ce qu'il y avait à noter dans cette dernière réplique, dites tout aussi posément que la première, était en fait deux choses. La première, c'était le ton éminemment ironique pour le mot 'général', qui était clairement une moquerie visant le leader des troupes Mutantes de la Genetics Corporation. Cela sous-entendait aussi que le recteur jugeait tout à coup le jeune homme comme n'ayant plus beaucoup de crédibilité par rapport à sa fonction, haute placée dans les hiérarchies des Mutants sous le joug de la firme pharmaceutique. En clair, l'ennemi avait démontré, par sa proposition, d'un manque de maturité et d'esprit de réflexion flagrant aux yeux de Fraust, et celui-ci le lui fit bien sentir par ce 'général' plein d'ironie.

Enfin, second point, le remerciement pour la visite signifiait purement et simplement qu'à présent, le Mutant électrique n'avait plus envie de parler avec cet homme et qu'il pouvait partir pour le laisser tranquille. Fraust attendrait sagement l'heure de son passage sur le billard, ou au pilori, ou au poteau d'exécution, comme bon semblerait aux tortionnaires de la GC; alors il lui était inutile et inconfortable de devoir supporter une minute de plus les jérémiades et autres boniments hypocrites de son hôte. Désolé, mon cher 'général', mais vous pouvez aller embêter quelqu'un d'autre, vous ne tirerez rien de plus de moi. Voila ce qui signifiait clairement cette réplique, et si Thomson était aussi bon en communication qu'il le pensait, il comprendrait rapidement que chaque seconde supplémentaire passée ici serait une totale perte de temps...

Pour le reste, Fraust attendait avec une certaine hâte le prochain repas. Il avait assez faim maintenant qu'il avait retrouvé l'appétit...

*

Spoiler:

Directeur du Centre Nombre de messages : 52 Date d'inscription : 02/01/2008

Voilà qui était bien soudain... et surtout dommage pour ce recteur qui ne laissait aucune place à la discussion. Tant pis, ce ne serait certainement pas à Thomson de jouer les désespérer et d'essayer en vain de le convaincre de s'allier, si ce mutant était trop borné pour se creuser un peu la tête et y voir tout ce que pouvait lui apporter en bien cette alliance, c'était tant pis pour lui. Aussi, comme il fut dit maintes fois au cours de ce topic, la Faculté était un élément négligeable du plan de ce général et il pouvait très bien s'en passer. Aussi, à partir de ce moment et jusqu'à ce que certaines circonstances viennent changer cette état des choses, il ne ce soucierait plus de cette école pour apprentis mutants et ce contenterait de suivre son plan de base (auquel quelques modifications avaient du être apportées à cause de la contrainte 'Fishburn'). Ces faibles pouvaient bien faire ce qu'ils voudraient pour l'instant, Thomson avait autre chose en tête. Ainsi donc, c'est pourquoi il n'insista pas sur la question et préféra s'en retourner. Il avait plus important à faire pour le moment: il fallait s'occuper de Fishburn pour de bon et enfin pouvoir se lancer dans la véritable suite des opérations.

"As you wish, mais ne vient pas regretter cette décision plus tard."

Sur ces mots, le général quitta la place, laissant le recteur à lui-même. La GC et la Faculté, malgré un but similaire, ne trouverait jamais un terrain d'entente à cause de l'aveuglement du recteur. La suite de l'histoire viendrait-elle changer les choses? Laissez-moi en douter; Fraust ne serait certainement pas en mesure de réellement prendre d'action pour l'ascension de la condition des mutants dans le monde. Toutefois si un jour il décidait de se lancer et venait, par la même occasion, barrer la route de Thomson, il devrait s'attendre au pire. Après tout, il avait tout de même pris la peine de spécifier dès le départ, en déclarant: 'nous aurions avantage à ne pas ce nuire', que dans le cas où cette alliance n'aurait pas lieux... Thomson n'hésiterait pas à nuire à la Faculté si ça devenait nécessaire. Enfin, pour le moment, ce général ne voyait aucune nécessité à s'en prendre à ces êtres inférieurs; ils vivraient donc paisiblement pour un moment encore (à moins d'une attaque venant d'ailleurs que de la GC bien entendu). Voilà donc quelque chose en moins à se soucier.

Aussi, alors que le général refermait la porte derrière lui et s'apprêtait à repartir hors des sous-sols, il ne manqua pas de croiser, juste à côté de cette porte comme si de rien n'était, son bras-droit dans cette affaire. Ce genre de détail ne manqua pas de l'amuser, bien qu'il fut impossible de le remarquer autrement qu'en lisant cette phrase. Sans doute était-il venu pour ses recherches et serait tomber sur ce passage de l'idée de Thomson, ou quelque chose dans le même genre. Enfin, pour tout les autres, n'oubliez pas que 'curiosity kill the cat' et que ce n'est pas n'importe qui qui pourrait jouer les espions en herbe avec le général sans réaction. Mais dans le cas présent, il n'en fit pas tout un plat et se contenta de se dire que ça lui éviterait d'avoir à le chercher. Aussi, sa réaction ne dépassa pas plus de:

"Tu es venu pour tes recherches ou pour profiter du spectacle?"

Invité

- Pour l'un et j'y trouve l'autre, Thomson. Ajouta le teigneux Scientifique alors que le Général sortait de la cellule.

David Thomson, que de secrets cache-tu dans ta manche, le nombre en est incalculable. Duncan était certain d'une chose, cependant ; si ça n'avait pas été sa personne qui avait ainsi tout entendu des dires et de ce qui venait de se passer, l'intrus l'aurait payé très cher. Mais c'est connu, Jérôme ne règle pas ses factures... inutile de vouloir le faire payer, hein Ashen ? Mais passons...

Dans sa réplique, on peut voir que le Prof laisse entendre qu'il ne cherchait pas initialement à entendre ce que ferait Thomson, aussi une suite serait-elle de mise :

- Disons que je venais chercher la source du pouvoir de Fraust et que je tombe sur une jolie pièce de théâtre avec un acteur parfait dans le rôle du Général qui propose une perche de sortie et un piètre comédien dans le rôle de celui qui fait la sourde oreille et le fier battu. Un speclacte navrant, mais j,ai pas payé mon billet trop cher, alors ça passe...

Terminant sa métaphore par un clin d'oeil en direction du Général, Duncan lança un bref coup d'oeil aux seringues sur le plateau à ses côtés, aux chaînes de son collègue, puis revint sur le visage du jeune homme devant lui. Définitivement, Duncan avait affaire à des grands, à la G.C. mais ils étaient tous trop jeunes pour mériter l'admiration de Jérôme... ils devront se contenter du respect du Scientifique, ce qui n'est pas peu. L'Américain haussa les épaules et fourra les mains dans les poches de son long manteau noir en cuir et demanda nonchalament à Thomson :

- Je suppose que de demander : "Mais pourquoi une telle alliance, David ?" serait futile... je me trompe ?

Avec une légère parodie d'un lui-même avide de curiosité alors qu'il disait le texte entre les guillemets, Jérôme regarda ensuite Thomson avec un sourire. Il lui répondrait peut-être, après tout, ou il s'en irait peut-être... dans un cas comme dans l'autre, Jérôme avait encore à faire ici, mais une petite discution avec David ne lui nuirait pas... même si la curiosité à tendance à être meurtrière pour d'amical félins, c'est pas à un vieux singe qu'on apprend à faire la grimace...

Directeur du Centre Nombre de messages : 52 Date d'inscription : 02/01/2008

[Psssst...! Thomson n'est pas tant plus jeune que Jérôme que ça ^^ Mais bon, j'ai jamais spécifié son âge aussi donc...]

Métaphore très claire et amusante si on considérait que les cellules de ce laboratoire serait certainement le dernier lieu où une pièce de théâtre pourrait avoir lieu. Mais ce n'était pas dans ce genre d'ambiance trop aisé que les meilleurs prendraient un jour leur place; et il savait de quoi il parlait, ce cher Thomson venait de ce milieux lui aussi. C'était ainsi donc toute l'utilité de ces cellules, ce monde créait et inculpait de lui-même une discipline et imposait une méthode d'apprendre autodidacte (imposé par la survie et les situations réelles, donc meilleure à l'avis de ce général) à ses futures soldats. Pour les autres faibles... il faudrait trouver quelque chose à faire d'eux, après tout, dans ce combat pour la mutanité qu'il s'apprêtait à lancer, il ne pouvait pas non plus laisser l'humain faire tout ce qu'il voudrait des autres non plus. Enfin, c'était à voir... mais revenons à la situation présente et à ce clin d'œil qu'il se dit ne pas avoir remarqué.

Et puis... c'était bien beau comme métaphore, mais un peu trop flatteur. T'aurais pas un truc à me demander à tout hasard? Enfin, pas que Thomson soit du genre à dire 'si tu reçois des fleurs, le pots ne doit pas être loin', mais quand même. N'oublions pas où nous sommes et dans quel contexte nous sommes, ce genre d'hypothèse devrait suivre assez rapidement en général. Mais bon, ces deux remarques ne décrochèrent pas de réaction marquée chez lui jusqu'à ce que...

- Je suppose que de demander : "Mais pourquoi une telle alliance, David ?" serait futile... je me trompe ?

À ses mots, le mutant focus ne pu s'empêcher de laisser échapper un mince sourire et un ébauche de rire. Vraiment, sur le moment, il n'y avait pas à dire...:

"Tu me sembles bien théâtral aujourd'hui."

C'était à croire que Thomson changeait de sujet pour éviter la question. Toutefois, sur le moment, ce n'était pas vraiment le cas et il avait simplement eu envi de laisser aller ce commentaire. Étrange? Non, simplement que, lorsqu'il n'est pas derrière un bureau ou face à toutes autres circonstances 100% professionnelles, ce général ressemble quand même à un humain comme un autre. Mais bon, il faut surtout dire que ce n'était pas tout le monde entre les murs de ce laboratoire qui ait eu accès à ce genre de vision, après tout, Thomson reste Thomson. Enfin, revenons à cette question. Pourquoi ne pas y répondre? Bonne question. Après tout, il l'avait lui-même déjà abordé pendant cette attaque à la Faculté et il avait déjà proposer à Duncan d'intégrer son plan... autant y aller franchement et lui révéler la suite. Surtout qu'il avait été en bonne voie de le faire juste avant leur départ d'Indonésie, mais ils avaient été malencontreusement coupés par un appel de Kya.

"Mais j'imagine que je te dois bien quelques explication, Jérôme." Il marqua une légère pose avant de continuer. "Il ne faut pas perdre de vue que notre but présent est de leur rendre cette place qui leur revient de droit aux mutants, donc ça reste assez similaire à la Faculté malgré leur faiblesse. Les avoir de notre côté pourrait être utile une fois au sommet et pourrait aussi augmenter les effectifs de la Red Division pour les quelques têtes fortes qu'on y retrouve, donc les nôtres dans peu de temps. Mais bon, c'est un avantage qui reste négligeable et ne pas l'avoir ne pose aucun problème."

Voilà qui était assez claire, et il faut croire qu'à partir de ce moment, le chapitre de la Faculté n'aurait plus vraiment de lien avec la GC, à moins d'une action prise par la Faculté elle-même (une tentative de suicide à l'avis de Thomson). Aussi, maintenant que cette phase du plan était passé, allons vers la suivante, qui était d'ailleurs sensé être la première je vous le rappel. Il serait bientôt temps de remonter voir Fishburn et de prendre sa place dans les règles de l'art. Il faudrait, toutefois, en attendant, s'armer de bons arguments pendant l'ascension vers les étages supérieurs; mais ce n'était pas un obstacle.

"Enfin, pendant que tu es là, autant aller voir Fishburn tout de suite et en finir avec lui."

En effet, ce petit jeu d'espion venait de lui éviter d'avoir à chercher le scientifique dans les labo', pratique.

Invité

[ J'ai cherché et rien trouvé sur son âge, alors je fais avec, sorry Wink

Sorry pour le retard, également ! ]

Le scientifique fit la grimace en entendant les explications du Général de la Black Division. Comme si la G.C. avait besoin de la Faculté. Dans le bien-être et l'esthétique du forum, peut-être, mais du point de vue du Professeur Duncan, ils étaient des adversaires risibles, à peine une minable parodie d'un comic de Marvel bien connu. Jérôme regarda ensuite Thomson. La quantité de stratégie qui circulait librement dans sa tête devait être incalculable et chaque engrenage devait bien être huilé afin de marcher au mieux de ses capacités. Duncan se faisait une fierté d'être un engrenage bien huilé pouvant être fiable pour le Général ( c'est seulement le joueur de Duncan qui est pas fiable, ces temps-ci ! ).

Bref, cessons ces commentaires puérils et constatons ce qui se trame de dramatique ici dans le futur de la Faculté, futur incertain, mais également pour Fraust et Fishburn, futur encore plus incertain et certain d'être flou.

Jérôme regarda avec avidité ses seringues. Et la moëlle osseuse de Fraust, elle, elle attendrait ? Mais il fallait que Duncan s'en serve pour créer une armée de mutant pouvant contrôler l'électricité, vous imaginez, une fiole qu'on boit et qui donne des pouvoirs électriques pendant environ 24 heures ? Ho, bien sûr, il faudrait Fraust en cellule en permanence afin qu'il regéène de la moëlle pour que Jérôme l'extraigne de là et s'en serve dans ses plans de domination humaine par les mutants. Mais, pour l'instant, selon Thomson, il valait mieux dominer la G.C. et le monde ensuite. Un bon ordre de procédures, il faut avouer que c'est pas fou comme manière d'agir. Le scientifique rammena ses yeux sur le Général avec un sourire de son genre : sadique et carnassier qui s'apprête à déchirer en morceau un adversaire gênant. Avec Fishburn de moins dans leur pattes...

- Ouvre le chemin, dans ce cas, David.

Puis le scientifique lui emboîta le pas jusqu'à l'ascenseur. Il fallait profiter de leurs derniers instants hors de portée d'oreilles indiscrètes pour poser des questions, si questions il restait à poser. Duncan se râcla la gorge pour prendre la parole et commença... il y avait encore des trucs intriguants.

- D'ailleurs, c'est peut-être risible, Thomson, mais tu crois pas qu'il faudrait augmenter la sécurité des cellules, histoire d'éviter un "Londres, la reprise", non ? Qui sait ce que ces coquerelles peuvent encore manigancer... et tant qu'à parler de manigances, il est où, Maxwell, dans tes plans, David ?

Premier commentaire qui sera sans doute réfuté d'un geste de la main de la part de Thomson. Jérôme est le Scientifique de la Division, mais il n'a aucune influence sur les troupes et la sécurité de l'endroit, il ne fait que des recherches... et il n'a pas envie de voir ses travaux réduits en fumée par une attaque de ridicules alliés de la Faculté. Concernant le deuxième point, il est en effet intrigant de ne pas voir le compagnon de jeu de Thomson se joindre à eux pour la mise en Échec au Roi de Fishburn...

Directeur du Centre Nombre de messages : 52 Date d'inscription : 02/01/2008

Voilà bien le genre de réponse que le général appréciait, sans compter qu'il n'en attendait rien de moins de la part de son collaborateur. Oui, en effet, sur le moment, bien qu'il n'en ait pas encore dit un mot, il considérait Duncan comme un collaborateur sur ce coup. Voyez-vous, dans les projets de Thomson, ce scientifique n'avait pas été moindrement oublier et son poste présent lui permettrait de faire en sorte que les questions mutantes de la face scientifique de Genetics Corporation soit dirigé par Duncan. Ce genre de chose lui permettrait d'éloigner complètement les humains de ses affaires jusqu'au jour où ils pourraient se débarrasser entièrement de ceux-ci et de passer à des choses plus sérieuse. Toutefois, il ne faut pas se méprendre... c'est Thomson qui garde le dernier mot quand même, ceci veut seulement dire qu'il lui fait assez confiance pour prendre en charge une part très importante du projet à ses yeux. Mais bon, ne le dévoilons pas tout de suite au concerné, attendons d'avoir détrôner Fishburn avant d'annoncer clairement la nouvelle répartition des tâches; qui risquait d'ailleurs d'apporter un vent de nouveauté ici bas...

- D'ailleurs, c'est peut-être risible, Thomson, mais tu crois pas qu'il faudrait augmenter la sécurité des cellules, histoire d'éviter un "Londres, la reprise", non ? Qui sait ce que ces coquerelles peuvent encore manigancer... et tant qu'à parler de manigances, il est où, Maxwell, dans tes plans, David ?

Les pas raisonnaient dans les couloirs qui avaient su former les membres de sa division à la dure, et qui était sans doute présentement entrain de former les prochains. Cette ambiance sombre était à l'image même de la véritable condition des mutants, autant à la surface que sous terre, ce n'était qu'un autre genre de supplice. À différence qu'ici bas, il était possible de s'en sortir et de prendre sa place vers un avenir brillant et puissant. Enfin, parlons-en, justement, de ses cellules. La sécurité ici était déjà considéré très bonne, toutefois, Duncan avait présenté un point auquel il avait lui-même pensé en reprenant les rescapés de Londres. Néanmoins, il ne faut pas oublier que le budget, ce n'est pas lui qui le gère lorsqu'il est question des mutants... enfin, pas pour l'instant du moins... et que certains humains considéraient une telle dépense inutile. Voilà bien un raisonnement de bureaucrate d'ailleurs, il était claire qu'ils n'avaient jamais eu affaire à un mutant de leur vie... Enfin on s'éloigne du sujet, répondons plutôt clairement.

"Ce n'est pas un problème risible, je tente de la faire augmenter depuis janvier justement. Toutefois, ce genre de chose ne relève pas encore uniquement de moi, mais bien principalement d'humains ignorants. C'est l'un des points qui changera une fois que les affaires mutantes seront entièrement entre mes mains."

Et maintenant... il semblait pourtant avoir été mentionner que la répartition du personnel apporterait un vent de fraîcheur entre ces murs, non? Ce général de la Red Division serait l'un des changements à apporter. Depuis le début, Maxwell s'était révéler être un être bien trop instinctif à son goût, il ne prenait que fort peu le temps de réfléchir avant d'agir et ceci pourrait rapidement tourner à son désavantage si le cadet décidait de jouer d'imprévisibilité. Sans compter que ce jeune homme était sans doute tout aussi inutile que la Faculté ne l'était et Thomson n'aimait pas les êtres inutiles. Et puis, il faut dire que la Red Division serait sans nul doute bien mieux dirigée par quelqu'un d'autre, quelqu'un plus solide et plus réfléchit déjà. Enfin... surtout quelqu'un dont l'ambition ne serait pas complètement démesurée; trouver quelqu'un de confiance de qui il pourrait se passer dans sa division étant impossible. Maintenant... quant à savoir ce qu'il allait faire de Maxwell... la question était réglé depuis un moment déjà, il ne restait plus qu'à exécuter cet être dans les règles de l'art. Ce petit jeu avait été amusant le temps qu'il avait duré, maintenant, il était temps de passer aux choses plus sérieuses.

"Et pour Maxwell... disons seulement qu'un vent de renouveaux soufflera sur la Red Division. Il faudra quelqu'un de plus compétent à sa tête et s'assurer, bien entendu, qu'il ne vienne pas encore foncer tête baisser et ruiner nos efforts."

Voilà qui voulait tout dire. En langage Thomson, on traduit clairement: «Je compte me débarrasser de Maxwell. Il est tout aussi inutile que la Faculté et je n'ai pas l'intention de lui laisser l'occasion d'interférer dans mon plan. De toute façon, il en sait trop pour rester vivant.» Ça aussi, ça a le mérite d'être claire, non?

Invité

Duncan, après ce qu'il venait d'entendre, se félicitait de faire partit des plans de Thomson intégralement. Viendrait peut-être un temps où les deux hommes auraient à s'affronter, mais dans l'instant présent, ils travaillaient tous deux dans la même affaire, dans le même sens. Un certain blocage se fit sentir dans la gorge de Jérôme. Maxwell devrait mourir pour ce qu'il savait, selon David... lorsque le jour viendrait, Duncan espérait ne pas être en position de faiblesse quand il sera devenu gênant pour Thomson. Pourquoi le deviendrait-il ? Tout simplement parce qu'ils sont tous deux avides de pouvoirs et d'autorité. Ils allaient présentement scinder la G.C. en trois parties distinctes :

- Le côté administratif, pharmaceutique et financier, ces détails minimes seront laissés dans la paume de Fishburn. Cet humain incapable ne servait qu'à retarder l'expansion mutante que la Genetics Corporation tenait à déverser partout dans le monde. Il serait simplement écarté du revers de la main par les deux hommes de la Black Division, marchant présentement dans la direction de son bureau...
- Le côté tactique, logistique et militaire, domaine qui reviendrait sans conteste à Thomson. Le Général devrait être à la tête du côté militaire de la G.C. afin de faire régner la domination des mutants sur les humains ( ainsi que sur les autres mutants plus faibles, il ne faut pas oublier ) et ainsi avoir le monde à sa botte. Il faut viser haut, dans la vie.
- Le côté recherche, sciences et technologies, caractéristique de Jérôme Duncan. Le Scientifique semblait avoir fait ses preuves dans l'établissement en ce qui concernait les poussées de technologies, même si quelques gêneurs marchaient dans ses plates-bandes. Mais, dès qu'il serait le patron de Creist, les choses changeront. Ho, bien sûr, ce laborantin peut tenter de se faire engager ailleurs ou n'importe quoi... mais quand un mutant du continuum espace-temps comme Jérôme décide que vous restez au laboratoire, vous y restez !

Songeur, Jérôme avançait dans le sillage de Thomson. Le manteau noir du Scientifique sur ses épaules claquait contre ses mollets, signalant là, avec le bruit disctincts des chaînes du Général, l'avancée menaçante des deux hommes les plus dangereux du bâtiment, autant par leurs pouvoirs respectifs que par leurs contrôles des situations. Les deux hommes passèrent devant des bureaux, se rendant en ligne droite vers la porte qui donnerait sur le hall d'entrée de Fishburn, puis ensuite, dans le bureau du futur ex-directeur de la G.C. de Miami. Ho, bien entendu, il resterait en poste... mais ne deviendrait qu'un pantin. D'ailleurs, à ce sujet...

- Devant Fishburn, Thomson... je t'assiste, ou j'assiste ?

Nuance importante à y déceler, et à considérer. Peut-être qu'une phrase impromptue de Duncan pouvait jeter à terre le plan de Thomson, alors que peut-être justement que David s'attendait à des répliques cinglantes à la Jérôme Duncan pour pimenter la discussion.

Plus que quelques pas et deux portes ( ainsi qu'une secrétaire ) à franchir avant la domination de la Genetics Corporation...

Directeur du Centre Nombre de messages : 52 Date d'inscription : 02/01/2008

Voyons, mais quelle question. Croyez-vous vraiment que l'homme qui compte se débarrasser d'un être inutile s'encombrerait de quelqu'un d'inutile pour une tâche? En toute franchise, si Thomson aurait souhaiter démontrer sa supériorité à Jérôme lorsqu'il détrônerait Fishburn, il lui aurait fait voir une copie de la vidéo de la caméra de surveillance. Toutefois, ceci n'était pas moindrement le but présent, sans compter que le général n'avait pas en tête de chercher à se montrer supérieur de manière aussi basse; il avait bien d'autres manière de le faire et il n'en voyait, de toute manière, pas moindrement l'utilité avec Duncan. Après tout, bien que n'étant pas tout à fait sur un pied d'égalité (on parle de collaboration, mais il ne faut pas oublier qui commende tout de même), la relation unissant les deux futures maîtres de la Genetics Corporation n'était pas la même qu'entre un général et un subalterne venant tout juste d'intégrer la division voulant jouer au plus malin. Ceux-là, il fallait leur montrer tout de suite qui était le véritable patron et aller jusqu'à les briser complètement au besoin pour ainsi trouver un combattant puissant et obéissant, voir même soumis dans une certaine mesure. Mais encore une fois, on ne parlait pas de ce genre de situation ici, donc à quoi bon hein?

Pour l'instant, il était question de prendre le pouvoir sur la Genetics Corporation et ainsi avoir une porte d'accès à l'œuvre d'un vie... rendre aux mutants la place qui leur revient de droit. Et pour ce genre de cause, il faut savoir mettre toutes les chances de son côté pour parvenir à ses fins; voilà ce que faisait Thomson. Bien sûr, il avait son orgueil et il ne le niait pas, toutefois, il savait la doser. L'orgueil, justement, était ce qui mènerait Maxwell à sa perte. S'il se serait donné la peine, il aurait sans doute pu réussir à réaliser ses ambitions. Toutefois, contrairement au général de la Black Division, il ne savait pas prendre du recule et gérer ses priorités, voir même lui-même. Voici l'une des choses expliquant pourquoi il était devenu un poids et une menace à considérer pour le plan de Thomson. Mais bon, nous ne sommes pas ici pour discuter du cas de Maxwell, ceci fut déjà débattu amplement et il était présentement question de Duncan et du fait que celui-ci pouvait être d'une aide fort considérable et un atout intéressant une fois face à Fishburn. Il ne faut pas oublier que les deux hommes ne pensaient pas exactement de la même manière, ce qui fait en sorte que l'un pouvait apporter les arguments que l'autre ne voyait pas nécessairement, mais sans être gênant. Mais vous croyez vraiment que Thomson dévoilerait tout ceci ainsi? Jamais. Ce général ne lance que très rarement de rose - voir même pratiquement jamais de manière directe - et ce n'était certainement pas sur le moment que l'exception se produirait.

"Je ne t'aurais pas proposé de venir si j'aurais souhaiter que tu ne sois qu'un observateur."

Oui bon, il dévoilait assez clairement qu'il était utile, mais ça, il le savait déjà et ce n'était pas ce qu'on pouvait appeler lancer des roses. Bien que dans le cas de Thomson, c'était quelque chose pouvant moindrement s'en approcher, puisque ce n'était pas le genre de chose qu'il dirait généralement à n'importe qui. Enfin passons... ce n'était pas un point si important, et encore moins lorsqu'on savait que les portes de bois approchaient et que l'heure fatidique sonnerait bientôt... En effet, il ne leur resterait bientôt plus que la porte à franchir et le général entendait déjà la fin de l'ex-directeur de la Genetics Corporation, pôle de Miami...

[Suite dans le bureau de Fishburn, j'ouvre le topic.]

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