Dans la chambre de Jack ...

L'étage ou était situé le dortoir était silencieux , enfin , en majorité seulement , un air de musique filtrait a travers une porte ... En s'approchant , on pouvait reconnaitre un air de blues joué a l'harmonica , de plus des effluves de cuisine s'échappaient de sous la porte de cette chambre . La fenetre était ouverte , et Jack était là , assis sur le rebord , les jambes pendantes . Il jouait un air d'harmonica qu'il appréciait particulièrement . L'instrument tailladait ses lèvres désséchées mais il ne s'en souciait guère , la musique appaisait sa souffrance ....
A l'intérieur de la pièce , a même le sol un réchaud était en train de faire cuire une boite de haricots et un lapin que Jack avait attrapé dans le parc cet après midi ...

Jack observait le ciel de sa position haut perchée , quelques nuages masquaient un quart de lune palichon et une légère brise faisait onduler la cîme des arbres ... La faculté s'endormait tirant un trait sur une journée fort chargée ....

Après une nuit plutôt calme ,Jack se réveilla en sursaut , il avait sentit une odeur qui lui était familière . Ce parfum de fleurs des champs mélées a du sable ... Mais comment était ce possible ? Il se leva instantanément et huma l'air , pas de doute c'était elle . La fenêtre était ouverte et une légère brise faisait onduler les rideaux , Jack se pencha sur le rebord et ses yeux furent attirés par une silhouette fugitive au fond du parc ! Oui , Jack en était sur a ce moment là , il s'agissait bien de Miriam . Comment avait -elle fait pour le retrouver ? Jack ne posa pas longtemps la question , il se trouva même stupide de s'être interrogé la dessus , il y avait tellement de monde qui aurait pu le retrouver qu'il se dit que finalement la bande du Doc n'était peut etre pas morte . La réelle question qu'il se posait a présent c'était : que lui voulait elle ? Elle ne pensait tout de même pas que Jack allait rater l'anniversaire du Doc ...
Là aussi , la réponse fut prompte a se faire connaitre , une envelloppe jaunie trainait sur la table de chevet . Jack l'ouvrit et en sortit un papier qu'il savait écrit de la main de Yan . Tiens , tiens Miriam et Yan se donnent la peine de m'avertir de quelque chose ? pensa Jack , et bien on va voir ce qu'ils veulent ...
Jack lu la letttre du premier au dernier mot , au fur et à mesure qu'il parcourait les lignes , un sourire carnassier naissait sur son visage . Décidèment il n'allait pas faire le trajet jusqu'au Nevada pour rien ....
Il prit son briquet et enflamma le papier , une fois qu'il eut été consummé , Jack prit son chapeau et le vissa sur sa tête . Il avait un rendez vous sur les terrains d'entrainements , et cette lettre l'avait un peu retardé .
Il vérouilla donc la porte derrière lui et prit les couloirs en direction des terrains d'entrainements .
Une agitation matinale étrange surpris Jack , une rumeur grandissante se propageait dans les couloirs , quelque chose s'était passé , mais quoi ? Jack décida d'en savoir un peu plus et commença a laisser trainer l'oreille ...

Voila, Danaë était partit pour un autre périple, trouver la chambre de Dylan, elle ne savait même pas si il était dans une chambre mixte ou non, cela changé du tout au tout … Les chambres mixtes se situé dans l’aile Est et Ouest. Où même si il avait prit une chambre individuelle… Elle eut un léger soupire, décidément, elle était bonne pour faire une chasse à l’homme. Elle s’arrêta net, et sortit son plan, elle était dans les couloirs et commençait déjà à si perdre…

*trouver le hall…*

Elle fit une courte pose et analysa son plan, si elle ne se trompait pas, elle n’était pas très loin de sa chambre, qui était situé dans l’aile ouest du bâtiment. Ne lui restait plus cas contourner un couloir, passer par les escalier et elle y serait en moins de deux.

*les couloirs sont long…*

En effet, ils étaient longs, elle venait de prendre le chemin le plus long, d’ailleurs, elle ne l’avait pas remarqué, mais elle était même passée devant sa propre chambre. Dan arriva finalement dix minutes plus tard, la main légèrement enflée à l’accueil. Elle eut avec plus ou moins de mal à avoir le numéros de la chambre de Dylan, encore, chance pour elle il n’y en avait qu’un… Elle remercia l’hôtesse d’accueil pour les renseignements, puis se dirigea vers la chambre numéros 4 avec facilité. Elle ne savait quoi penser à se qui c’était passé et se demandait si il allait bien. Le souvenir de l’avoir vu dans un état peu rassurant l’inquiété franchement. Elle se mordit les lèvres comme pour se réveiller, plus que de se rassurer sur la situation avenir. A présent, elle était devant la porte de sa chambre et hésité à toquer, l’idée qu’il ne voulait certainement pas la voir lui effleura l’idée et lui fit quelque peu froid dans le dos.

*allez… si il ne veut pas me voir au moins je…*

Finalement, elle leva un bras et avança sa main contre la porte, elle avait l’impression que sa gorge se noué, elle eut un toque hésitant et peu audible, elle déglutit avec mal et reprit quelque peu le dessus avant d’entamer une autre série de trois toque…

Dylan lorsqu'il entra dans la chambre se souvint tout d'un coup du jour de son arrivée, rien n'avait changé depuis, Dylan avait mis de côté le matériel de camping qui trônait au beau milieu de la pièce, et il était repartit au bout d'une petite heure manger dans la cantine déserte.

Cette fois ci, c'était différent, il avait le chat de Danaë avec lui, il entra avec lui, et le frictionna, il l'avait un peu lavé juste ce qu'il fallait. Il fut en un rien de temps sec, au grand bonheur de la tête blonde il avait été docile. Le chat se posa sur le lit et se roula en boule, fatigué sans doute par sa chasse prolongée. Dylan lui se dirigea vers l'armoire pour prendre une nouvelle chemise, le simple tee-shirt qu'il avait ne tenait pas très chaud.
Il s'allongea après avoir enfilé le vêtement sur son lit et commença par lire sa bible, il n'avait rien de mieux à faire. Il retrouva la page où il c'était arrêté avec la photo de ses parents et lui petit. C'était un des rares clichés qu'il avait de cette époque, il était content d'en avoir hérité.
Sur la photo, il y avait son père un grand homme barbue et brun avec les même yeux que son fils bleu, vert. Ses cheveux blonds, on les retrouve sur la femme svelte et très blanche à leur côté tenant l'enfant qu'était Dylan dans les bras. Dylan lui, à un grand sourire et la famille bien que petite semble alors résider dans la joie d'être ensemble, chacun ayant sur le visage les marques du soleil chaud d'été.
Lorsqu'il prit sa bible, c'était pour la lire, mais lorsqu'il l'ouvrit à la page de la photo qui lui servait de marque page, il l'observa, oui, ses parents avaient changé, ils ne semblaient plus aussi rayonnant la dernière fois, il semblaient même triste, sans doute par l'absence de leur fils et les traitements qu'il avait subit, Dylan lui était très heureux de les avoir revu, même s'il ne reviendrait pas les voir avant longtemps. Il leur avait écrit durant le voyage, mais aujourd'hui, il avait envie de le faire de nouveau.
Il allait se lever lorsqu'on toqua une fois très timidement à la porte, puis, avec beaucoup plus d'assurance, trois coups.

Il se leva et se dirigea vers la porte, il ouvrit se demandant qui c'était. Son camarade de chambre qu'il n'avait pas encore vu soit dit en passant, non, c'était elle.

*Elle est venu ! ... ma chemise, elle l'a gardée... Dan tu es trop... *

Il redescendit sur terre en quelques secondes, et dégagea le passage afin de la laisser entrer dans la chambre. Kyel était toujours endormit sur le lit sage. Dylan lui avait quelques instants perdu la parole, mais il la retrouva assez vite, pour dire d'une voie enjouée, à la limite de l'excitation mal dissimulée à cause de son état.

"- Merci d'être venue, tu ne sais pas à quel point ça me fais plaisir. Et ne t'en fais pas Kyel est tout propre. "

Sur le coup, elle trouva sa bête, elle était intimidée et avait tendance à rougir, et ne savais pas trop comment si prendre, avec un côté quelque peu gauche, elle lui sourit avant de refermer la porte derrière elle. Elle le suivit, et le regarda arranger sa chambre qui était un peu encombré par des affaires de camping… Bien que la question lui effleurait l’esprit, elle n’osa pas lui demander ce que pouvait bien faire ses affaires dans sa chambre.

*un réchaud ?*

La dernière fois qu’elle en avait vu un, remontait au moment ou elle vivait avec son sensei… Un sourire ambrin de nostalgie se dessina sur son visage. Dan fut quelque peu surprise et remballa aussitôt se sourire nostalgique, qui la plongé dans ses pensées quand il lui adressa la parole. Elle lui sourit et rougit de nouveau, avant de lui dire d’une voie mal assurée…

*moi aussi…*

« J’espère qu’il ne t’a pas trop embêté. »

* ou plutôt arrosé...*

Danaë s’avançait vers Dylan, elle cherchait sa boule de poil et accessoirement glouton à quatre pattes, non pas qu’elle était pressée de partir, elle avait juste hâte de le voir tout propre… Visiblement, Kyel était plus occuper à dormir sur le lit, plus qu’autre chose. Elle se rapprocha un peu plus de Dylan, elle se glissa lentement dans ses bras avant de l’embrasser délicatement sur sa joue, et de lui parler à l’oreille.

« Tu sais, sa arrive à tout le monde.. »

*oui..*

Elle se sentait à l’aise dans ses bras, enfaîte, elle était à chaque fois toutes choses quand elle y était, ça pouvait paraître bizarre mais elle était heureuse, elle n’avait pas peur et était confiante, elle l’aimait vraiment…

*hum...*

« Et qu’es-ce qu’on fait maintenant ? »

Elle prit un regard digne d’un détective privé, elle avait hâte de voir la suite de cette journée.

Danaë pensa à sortir dans le parc mais cela lui sembla une mauvaise idée après ce qui venait de ce passer. Elle aimait ses marques d’attentions, enfaîte il avait raison, elle aussi était bien ici, dans ces bras, elle se sentait vivre. Dan savait bien qui lui poserait des questions sur qui elle était vraiment, bien plus que sur le simple fait qu’ils s’attiraient… Elle regarda légèrement sur le côté, là ou les affaires de camping trônaient, elle le regarda de nouveau et lui sourit finement…

« Et si on campait ici ? »

Elle disait cela en riant, elle voulait dire restait, mais campait, était sortit, elle était quelque peu déboussolé par son regard. Elle se retira tout aussi lentement et s’avança vers le lit où dormait Kyel, elle eut envie de le caresser mais il dormait si paisiblement, qu’elle décida simplement de s’asseoir à côté de lui. Dan avait chaud, elle déboutonna les boutons de la chemise de Dylan, profitant pour sentir encore une fois l’odeur de son propriétaire avant de n’ouvrir sa longue veste kaki. Elle l’observa passivement, s’amusant à détailler de loin les traits de ses cheveux, ses yeux, son nez … elle frissonna légèrement, elle ne savait pas quoi lui dire et comment commencer, pour le moment, elle essayait de dissimuler sa crainte des questions en s’amusant simplement à basculer sa tête de gauche à droite.

*calme toi, se n’est pas comme là-bas…*

« Tu dois te poser des questions, sur qui je suis… »

Elle s’avait que la situation ne bougerais pas d’un pouce si elle ou lui n’entamé pas la conversation, son esprit était confus, elle était mal à l’aise et le silence pour elle n’arranger pas la situation, elle se mordit les lèvres et ferma les yeux.

*et si…*

« Je suis née à Paris, j'ai 16 ans, mon père était chercheur à la Gennetic Corporation, tu as peut être du le connaître. Il s’appelait Leeroye Bencht. »

Elle marqua une pose et hésita à continuer, elle avait les yeux fermés et préférait ne pas les ouvrir pour ne pas avoir à affronter son regard, sa gorge c’était resserré, elle s’avait qu’elle joué gros et qu’il allait sûrement la détester comme tout les autres...

« Ma sœur et moi, à sa mort avons été pris dans une des rafles qu’organisé la GC… Les scientifiques ont deviné qui on était réellement. Leeroye se servait de ma mère pour nous injecter ses sérums, nous étions ses cobayes, ses marionnettes. J’ai réussi à m’échapper mais ma sœur y est restée… »

Voila, c’était ça son histoire, elle resta très flou et préféré lui passé les détailles sur certaines choses, moins il en savait et mieux c’était… Elle paraissait froide et distante, elle ajouta simplement cela.

« Tu as le droit de me haïr… »

Pour elle, tout cela prenait son sens, c’était parfaitement normal, sa voix s’était simplement noué, et presque aucune émotion n’était passé, elle était résigné, sa mère c’était probablement suicidé… Et sa sœur à du sûrement être tué au centre comme tout ces dossier classé dans la pile des dossiers potentiellement dangereux..

Dylan sourit à l'idée de camper ici, c'était une bonne idée, enfin une idée agréable, bien qu'irréalisable. Il lui sourit et la laissa partir et la regardait assise sur son lit, il avait envie de la rejoindre, mais ne fit que s'approcher. Elle commença à lui parler, lui raconter sa vie, même si c'était bien raccourcit, c'était le récit de sa vie. Une vie triste et désolée, elle n'avait jamais eu la chance de connaître le bonheur de Dylan enfant sans doute. Puis, elle finit par : "Tu as le droit de me haïr. " Dylan s'agenouilla alors devant elle, et la prise dans ses bras. Il ne voulait pas qu'elle est cette idée, c'était trop horrible de penser qu'il pourrait la haïr pour ça, elle n'était pas responsable. Il lui fit un bisous sur la joue, et lui dit tout simplement des mots qu'il gardait au fond de lui depuis un moment.

"- Non, je ne pourrai pas te haïr, j'ai connu le bonheur dans mon enfance, regarde, j'espère que tu le connaîtras aussi. Mais pour l'instant, je profite d'être avec toi. "

Dylan lui tendit la photo qu'il y avait sur son lit. Et il resta assis sur ses genoux au sol. Il avait mis ses bras le long de la jeune fille, et lui avait prit une main, la main gauche qui ne tenait pas la photo. Il la regardait alors dans les yeux, et se souvient qu'il ne lui avait pas dit certaines choses, il avait parlé de sa vie dans le "camps", mais son bonheur non. Il prit la parole bien vite, laissant peut de temps en vérité à Dan pour répondre quoi que ce soit.

"- Sinon, je suis né dans le Centre de la France, dans la ferme de mes parents. J'ai 18 ans depuis quelques mois, je les aient fêter avec mes parents en fait, je suis revenu à la maison le jour de mon anniversaire. Dans ma tête ils étaient resté comme sur la photo que tu tiens entre les mains, c'était l'été de mon enlèvement ça, j'avais pas encore 8 ans dessus. Enfin, je l'adore, elle me rappelle toutes les années de mon enfances à courir dans les champs, et à vivre à la ferme avec les animaux. C'était divin cette vie. "

* Comme ta présence ici... *

Il avait ajouté cette dernière remarque dans sa tête sans le dire à haute voie, beaucoup trop gênant. Il espérait qu'elle allait sourire, dire ou faire quelque chose pour détendre l'atmosphère, ils allaient finir par se rendre mal à l'aise. Cela aurait été dommage tout de même de ne pas profiter du reste de la journée.

Ces yeux s’étaient mouillés, Danaë était troublée, il ne la haïssait pas, il la prenait dans ses bras, l’embrassait sur la joue, l’entourais d’attentions, et était même heureux d’être avec elle. Elle le regardait lui tendre la photo, elle l’écouta lui raconter sa vie, son enfance, sa retrouvaille avec ses parents. Ca dernière phrase ne cessait pas de se répéter en boucle dans sa tête, c’était du passé, simplement du passé, de simple souvenir. Pourquoi s’attachait il autant, au passé… Elle ne comprenait pas, le sien, elle le fuyait, le renié, essayé en vint de l’oublier.

*…c’était divin...*

Une larme perla sur son visage, elle était triste, elle repensait à son enfance, à ces trahisons, ces mensonges… Dan se laissa tomber dans ses bras, elle se trouvait elle-même complètement débile, elle l’enlaça et resta comme ça pendant un moment. Elle avait fermé les yeux et avait posé sa tête non loin de son cou, elle analysa un peu plus calmement la situation, elle essuya ses larmes et l’embrassa tendrement avant de lui glisser quelque chose à l’oreille.

« On aurait dit une demande en mariage…»

Elle venait de lui dire une sottise, une bêtise de première classe, mais elle le lui dit tout sourire. Elle attacha et mêla son regard au sien, elle rougit quelque peu, avant de baisser la tête et poser son regard sur sa photo. Il ressemblait à ses parents, ils étaient tous les trois heureux sur cette photo, après tout il les avait retrouvé, il y avait comme de l’espoir malgré tout. Pour eux, comme pour les autres…

*on peut être heureux...*

Elle frémit quelque peu, elle venait de relever la tête ses yeux pleins d’interrogations, ce que serait son avenir, avec ou sans lui, elle n’en avait aucune idée, tout comme le pourquoi qu’elle était arrivée ici… En attendant, elle était là, assise sur le lit, à regarder Dylan qui était encore assis à genoux sur le sol. Quant à mini tornade, toujours entrain de dormir…

Elle le comprenait, elle ne lui en voulait pas, c’était normal… Danaë le laissa partir et le regarda s’asseoir contre le mur. Sur le coup, elle se contenta simplement de le regarder, sans rien dire, sans rien faire. Elle n’avait aucune idée de ce qu’il attendait d’elle, une amie, une confidente, une amante... Peut être c’était elle trompé et était elle allée trop vite, du pourquoi avait il cet air désolé et si abattus. Dan ne comprenait pas, elle ne le comprenait pas, un silence à glacer le sang s’était installé. Elle se leva et hésita un moment entre partir et lui parler pour ternir se silence qui devenait de plus en plus pesant.

*pourquoi Dylan...*

Finalement, elle opta pour autre chose, et alla s’assoire à côté de lui, elle s’amusait à le mimer, et vint à couper le silence…

« Tu sais, tu n’as pas à t’excuser, c’est de ma faute. »

*je n’aurais pas du…*

Elle fit un sourire de circonstance légèrement tiraillé et pas très vrai, elle posa sa tête contre le mur et regarda devant elle. Elle pensé au baisé, à ses lèvres, elle croisa les bras, et regarda l’amoncellement d’objet spécialement pour le camping, essayant vainement de penser à autre chose, d’amour ou d’amitié ? Elle en frémit à simple idée, elle ramena ses jambes vers elle, les entourant de ses bras comme un paquet cadeau avant de ne poser sa tête sur ses genoux.
Elle tourna la tête et le regarda une nouvelle fois, elle se mordit et finit par dire simplement…

« On en ai ou ? »

Elle cherchait des réponses dans son regard, quelque chose de rassurant, ou de la colère, quelque chose d’autre que cette air désolé. Elle finit par regarder le sol, resserrant un peu plus à chaque frisson l’étreinte de ses bras, son cœur quand à lui était près à s’arrêter à un moment puis à faire un mille mètre haie à un autre… Elle ferma les yeux et attendit, sa nervosité latente commençait à pointer le bout de son nez avec quelque plume, Danaë l’aimait.

Dylan la regarda se renfermer sur elle même, elle l'observait simplement, elle devait sans doute être troublée par son comportement. Il ne lui avait rien expliqué, mais comment le faire ? Il la regardait tristement, c'est tout ce qu'il ressentait en ce moment. Elle prit la parole une fois qu'elle se fut installé à côté de lui.

*Non, c'est de la mienne, mais tu ne peux pas le comprendre. Ahhhh.... je suis un imbécile.*

Il avait une expression figée sur le visage, et ses yeux qui eux étaient de plus en plus triste, il la regardait, il avait posé sa tête contre le mur, mais il la regardait et s'attristait de sa réaction. Qu'avait-il fait ? Pourquoi avoir réagit comme ça ? Que cherchait-il au fond ? Pourquoi avoir peur ici ? autant de question auquel il n'avait pas de réponse. Il en était malheureux, mais il devait lui expliquer, surtout depuis qu'elle avait posé cette question qui se répétait tel un écho dans son crâne. Il se rapprocha d'elle, et ouvrit la bouche pour la refermer immédiatement.
Elle lui faisait penser à quelqu'un, cette image, ce souvenir était insupportable, il finit par verser une larme, puis une autre et se mit à pleurer. Il revoyait encore un camarade du camp mort de chagrin, oui c'était bien ça, on lui avait fait tuer la seule personne qu'il aimait. l'orphelin n'avait pas survécu, il avait passé le dernier jour de sa vie prostré dans un coin du dortoir de la sorte avant de mourir sous les yeux impuissant de Dylan son camarade de "chambre". Depuis ce jour, Dylan avait peur des autres, il avait peur de s'attacher aux gens autant qu'ils s'attachent à eux. A chaque fois, il ne pouvait s'empêcher de penser à cet évènement mémorable.
Au bout de quelques minutes, il posa sa main sur la tête de Dan, et posa sa tête sur son bras pour lui parler à l'oreille. Sa joue était mouillée par les larmes qui c'étaient remises à couler. Il la regarda encore quelques secondes avant de prendre la parole en gardant la même position.

"- Excuse moi Dan, mais je ne peux pas, j'ai trop peur de te faire du mal, et te voir comme ça, me rappelle le camp, enfin le laboratoire, mon camarade de cellule est mort de chagrin, ils lui ont fait tuer sa copine. Je... je... je ne veux pas que ça t'arrive aussi, je sais que c'est idiot, mais j'ai peur. "

Il se tue, ferma les yeux, et se releva. Il sécha ses larmes, pleurer, c'était bien la première fois qu'il faisait ça depuis tout nourrisson. Enfant, il avait eu beau se faire mal, tomber dans ses aventures, s'égratigner ou s'ouvrir, il n'avait pas verser une larme. Les dix ans passer au camp, ce fut la même chose, il avait changé pendant ce temps. Aujourd'hui, il c'était attaché à quelqu'un, trop vite sans vraiment savoir comment, mais c'était un fait, il l'aimait aussi étrange que cela puisse paraitre. Il l'aimait...

Ce n’était pas idiot, il ne pas vouloir lui faire de peine, mais ce qu’il venait de lui dire l’acheva, son souffle c’était arrêt subitement, elle rouvrit les yeux mais n’osa pas le regarder. Sa gorge c’était noué, ses yeux était aux bord des larmes, elle n’eut pas le temps de faire quelque chose qu’il s’était déjà relever, elle ne regardait que ses pieds et les siens, il était juste à côté… Si il voulait la faire partir, c’était réussit, elle y pensait, elle reprit son souffle, et posa ses mains sur le sol, elle était abattue. Un sanglot se fit entendre, c’était le sien, il était là et lui tenait dos.

*je l’aim..*

Elle cherchait en vint un regard, le sien… Elle se leva lentement et s’aida du mur pour se relever, elle était prête à vaciller et à retomber, elle se décolla du mur et fit un pas dans sa direction. Dan hésita un moment, puis fit un deuxième pas. Il était juste devant elle, elle n’avait comme vu que son dos, c’est comme si une barrière le séparait de lui alors qu’elle pouvait le toucher, le sentir, l’aimer… Elle posa timidement une main dans son dos, avant de l’enlacer simplement, et de poser sa tête contre son dos.

*il…*

« T’as pas la droit… »

Elle lui en voulait, il n’avait pas le droit, pas le droit de lui faire ça, pourquoi ? Pourquoi, lui avait il dit, ça, elle ne voulait pas savoir, elle s’en moquait, ce qu’il avait dit revenais comme un boumerang pour assainir des coups à son cœur. Des larmes coulaient le long de ses joues, à quoi cela pouvait bien servir, elle portait encore sa chemise, à quoi cela pouvait bien servir qu’il le lui dise aussi proche, à quoi cela pouvait bien servit ?… Elle, elle l’aimait tout simplement, et s’était attaché à lui, tout simplement lui.

Dylan avait séché ses larmes lorsqu'il était debout. Il devait arrêter ses enfantillages, pleurer, c'était bon pour les enfants et les femmes comme lui disait toujours son père lorsqu'il était petit et que cela allait lui faire mal. Dylan c'était calmé, il était plus serin, et rassuré d'avoir dit ce qu'il avait à dire. Il entendit du bruit derrière lui, mais n'eut pas le temps de se retourner que déjà Dan c'était agrippée à lui. Elle avait posé sa joue, pleine de larmes sur sa chemise et continuait à pleurer. Dylan baissa la tête, et lui prit les mains. Il la laissa vider son sac, à peines quelques heures qu'ils se connaissaient et déjà, c'était une situation dramatique.

" T'as pas le droit..." lui avait elle dit. Elle avait raison, il n'avait pas le droit de lui dire non alors que lui même souhaitait dire oui de ton son coeur. Mais que dire d'autres, dire oui signifiait vivre dans la crainte, il lui avait demandé du temps, elle ne voulait peut être pas lui en donner. Il n'en savait rien. Toujours était il, qu'elle pleurait dans son dos et que sa chemise était toute mouillée par des larmes salées de Dan. Kyel était calme, il dormait toujours sur le lit du garçon, Dylan l'enviait en ce moment. Il ne savait pas quoi dire à Dan pour lui faire comprendre ce qu'il ressentait. Et parler avec la jeune fille attachée dans le dos, il ne voulait pas.
Il détacha alors délicatement les mains de Dan de sa chemise, et se retourna. Il la prise dans les bras, et la porta jusqu'à son lit sur lequel il s'assissit avec la jeune fille sur les genoux. Il la prit dans les bras, et la laissa pleurer un moment, avant de lui parler, il avait eu le temps de réfléchir pendant que le flot de ses larmes se tarissait. Il savait exactement ce qu'il voulait, de toute façon, il allait devenir impossible s'il disait oui, s'il faisait ce que son coeur lui dictait. D'une voie calme et sereine, il prit alors la parole, cette voie était presque lointaine et dénuée de vie tant elle était sérieuse et décalée par rapport aux émotions, à la peine, qu'il ressentait à dire cela.

"- Dan, tu vas encore pleurer, mais j'espère que tu comprendras. Si je fais ce que tu veux en ce moment, on le regretteras tout les deux. Laisse moi le temps de me faire à l'idée qu'il n'y a aucun danger à être bien plus qu'ami avec quelqu'un. Aujourd'hui, tu es la première personne avec qui j'ai passé le cap de la connaissance entre aperçue dans un cours ou dans un couloir. J'ai déjà eu du mal à me dire que parler à des gens n'était pas une mauvaise chose, que m'attacher ) eux non plus. Mais ça ne me le demande pas encore, lorsque je te vois comme ça, tu me rappelle mon camarade, s'il te plaît, ne pleure pas. Je te demande juste d'attendre un peu encore, parce que... " Les mots restèrent coincée dans sa gorge, il ferma les yeux, et reprit le fil de son discours, mais ne savait toujours pas s'il arriverait à lui dire, la vérité la plus absolue. " ... Je t'aime. "

La tête blonde sourit, il avait réussit, c'était déjà une bonne chose, il espérait qu'elle ne pleurerait plus, mais il ne la lâcha pas pour autant. Il était bien, là à la câliner, la protéger de son chagrin en quelque sorte. Espérer, n'était pas la solution à la terme, elle allait forcément répondre, par quoi, il n'en savait rien, mais cela allait arriver. Il baissa les yeux de façon à la voir, oui, il était content de ce qu'il venait de faire. Ses yeux le traduisait d'ailleurs à merveille ce mélange d'inquiétude et de sentiment, mais aussi de joie. Il savait qu'avec beaucoup d'effort, il réussirait à changer vite, mais cela serait-il assez vite pour elle, il n'en savait rien, il ne savait même pas si elle accepterait. Il l'implorait du regard, c'était la seule chose qu'il pouvait faire, et attendre aussi.

*je…*

Elle était heureuse d’être avec lui, elle avait beau se tourner la tête sous toutes les coutures, sur le moment, elle ne le comprenait pas. Sans rien dire, il lui avait prit les mains, c’était retourné, l’avait pris dans ses bras, porté, et enfin l’avait mise sur ses genoux. Elle pleurait parce qu’elle l’aimait, et parce qu’elle ne voulais pas le perdre. Dan arrêta avec peine de pleurer, la larme toujours à l’œil, elle l’écoutait du mieux qu’elle pouvait. Son regard c’était arrêté dans ses yeux, elle s’inquiétait, il n’avait pas fini sa phrase. Dan le comprenais enfin, ce n’était pas son but, que du lui faire rappeler se passé, c’était même son dernier. Elle compris au combien elle eut un comportement enfantin, une question demeurais pour elle, pourquoi, il ne l’avait pas fichu simplement dehors… Bien qu’elle était triste, elle finit part hocher la tête comme pour un oui, même si le cœur n’y était pas, elle n’avait pas envie de rire ni de sourire, elle était neutre malgré que son regard attristé et désolé la trahissait.

*pourquoi...*

Son cœur fit un bon quand elle l’attendit lui dire " ... Je t'aime. ", elle était resté muette et avait presque le sourire aux lèvres. Elle eut envie de l’embrasser une nouvelle fois mais elle se contenta de l’enlacer, il avait besoin de temps et Danaë devait respecter se choix simplement. Une nouvelle larme avait coulé, c’était une larme de joie, elle était heureuse avec lui.

*si seulement tu savais...*

La jeune fille voulut le lui dire, elle aussi, mais se garda, elle le lui dira un autre jour, au bon moment certainement. Elle lui sourit et sécha ses larmes puis l’embrassa délicatement sur la joue et posa sa tête sur son épaule. Sur le coup, elle n’avait même pas la notion du temps, et elle sans moqué bien pour l’instant et ceux même si elle était fatiguée. Elle se laissait aller dans ses bras, elle lui faisait confiance, et essayerait du mieux qu’elle pourrait le comprendre. En attendant, Dan s’était attachée à lui comme d’une douce rêverie car c’était lui.

Ses yeux trahissaient aisément ses pensées, elle sourit à la simple idée de pouvoir le regarder en sa compagnie. Dan s’approcha un peu plus près son visage du sien, avant de lui murmurer à l’oreille de sa voix emplie de joie, un simple.

«Oui. »

Elle se leva silencieusement, en regardant par delà les fenêtres, le soleil n’allait pas tarder effectivement à se coucher. Danaë regarda un instant Dylan, elle avait réussit par ses larmes à mouiller ses vêtements, on aurait dit qu’une mini bataille d’eau était passée par là. Elle rougit légèrement et mordit instinctivement les lèvres, c’était de sa faute si il devait encore se changer.

*mince… *

Elle baissa la tête, elle était vraiment navrée, son regard glissa sur Kyel, elle l’observa avec un regard malicieux, on aurait cru une marmotte en hibernation… il faudrait certainement le réveiller, ou bien le porter sans qu’il sans rend compte, pour pouvoir l’amener jusqu’à sa chambre. Tout en souriant, Dan ôta la chemise que Dylan lui avait laissée et la lui tendit avant de la déposer à côté de lui.

« Il faut se dépêcher, si on ne vaut pas le louper. »

*oui, il le faut…*

Par là même occasion, elle lui adressa un clin d’œil. Elle s’approcha de mini tornade, le caressa un instant puis ferma à moitié sa veste, le prit dans ses bras avec soin avant de le blottir contre elle, un simple et doux ronronnement du chaton se fit entendre. Danaë se dirigea en direction de la porte, prenant ses précautions pour éviter les affaires de camping jonché sur le sol…

*ils nous faudra une lampe…*

« Je t’attends… »

Elle n’acheva pas sa phrase, et fini par sortir de sa chambre, elle referma la porte derrière elle et regarda des deux côtés du couloir avant de s’adosser contre un mur. Dan cherchait le meilleur itinéraire possible, pour aller dans l’aile Ouest où était situé sa chambre. Elle fouilla ses poches non pas à la recherche de son plan, mais de ses clefs.

*Non! nan, c'est pas possible! je rêve! mais qu'es ce que j'en ai fait??*

Dan ne savait même pas où es-ce qu’elle les avait mit et encore moins si elle avait refermé, la porte derrière elle… Elle avait beau faire toutes ses poches, elle n'arrivait pas à remttre la main dessus. Bref, elle venait de gagner le jackpot et était bonne pour aller à l’accueil. Elle se mordit les lèvres et attendit plus ou moins impatiemment Dylan.

Danaë en fut agréablement surprise et encore plus quand il la prit par la taille. Elle le fusilla d’abord du regard puis fit finalement une mou plus ou moins sympathique. Ce qu’il lui avait dit résonnait dans sa tête. Tout au long du chemin qui menait vers sa chambre, elle pensait qu’être pris en otage peut être parfois une bonne chose, si le tortionnaire en question est quelqu’un qu’on aime… Il manquait quelque chose mais elle ne savait pas quoi, elle resta silencieuse pendant le trajet, et se contenta simplement de le regarder.

*sa main…*

Elle avait déposé avec soin Kyel, sur son lit, qui définitivement sur le point de devenir une vrai marmotte, Dan se retourna et observa Dylan, la lumière ne s’était pas allumé et seuls les rayons du soleil éclairaient la pièce… Le couché serait encore plus beau vu de dehors, elle s’approcha de lui, se hissa sur la porte des pieds, s’agrippa légèrement à sa chemise comme pour le faire prisonnier et lui chuchota à l’oreille.

« Vous êtes pardonné pour cette fois mon cher, mais ne vous avisez donc plus de prendre mes clefs en otages sous peine d’être le mien… » Elle attendit un instant, le regarda puis lui susurra. « Où plutôt faite comme bon vous semble, vous avez déjà mon coeur… »

Elle lui fit un grand sourire, cela l’amusait vraiment, son regard se mêla un peu plus au sien, elle eut vraiment envie de l’embrasser mais ne fit rien. Danaë se contenta simplement sourire malicieusement avant de mettre rapidement la main sur sa lampe, et d’attraper de son autre main celle de Dylan. Elle s’avança vers la porte puis marqua un arrêt, elle se tourna vers Dylan et dit.

« Je suis prête, Mon Cher Monsieur ?… Et vous ? »

Sur son visage, un sourcil c’était levé, de même qu’un très fin sourire, Dan prit d’ailleurs l’air et la posture d’un inspecteur.

Danaë était stupéfaite au point de ne dire mot, elle ne comprit qu’un peu plus tard pourquoi il lui avait lâché la main… Elle le vit s’approcher et sentit simplement sa main au contact de sa peau, elle ferma les yeux comme pour mieux savourer l’instant et compris qu’il était entrain de lui embrasser le front, un sourire se dessinait sur son visage. Elle rouvrit les yeux juste au moment où il lui subtilisa ses clefs. Dan eut beau voulut encore une fois le fusiller du regard, mais rien n’y fit, elle souriait simplement bêtement de la situation et de se qu’il venait de dire. Elle aussi était maintenant son otage.

*toi…*

Elle frémit légèrement quand il reprit sa main, la sensation qu’il lui procurait, si forte mais si douce et agréable. Dan se laissa faire et suivit le guide, elle était heureuse avec et attendait impatiemment la suite. C’était un vrai Prince Charmant, digne des contes mais version contemporaine, qui lu crut qu’elle s’attacherait aussi vite à quelqu’un… L’histoire du baiser la travaillait, peut être qu’il ne se rendait pas compte mais à chaque fois, ils étaient dans des situations de plus en plus proche et ambigus, cela était agréable mais la mettait mal à l’aise.
Ils avaient dépassé l’embrassure du hall. Dylan marqua un arrêt et Danaë ne tarda pas à comprendre pourquoi. Elle a présent dans ses bras, encore une fois. Elle passa un bras derrière son cou, elle regarda le ciel, magnifique en cette soirée. Son songes fut interrompus par les mots prononcer par son Chevalier Chevaleresque. Elle eut le réflexe de déporter légèrement sa tête, surprise par la sensation de son souffle au simple contact de sa peau. Son regard se mêla lentement au sien, son visage se rapprocha légèrement du sien, de sa main, elle lui caressa tendrement son visage puis dit.

« Où les vents m’emmènerons avec vous... »

Elle approcha un peu plus son visage de sien, et laissa son regard se perdre dans le sien, l’esquisse d’un fin sourire apparut, mais finit par dire le plus simplement du monde.

« De préférence au parc, sur de l’herbe, avec peu de monde, et juste assez bien situé pour pouvoir voir, se magnifique couchée de soleil avec toi. »

Dylan avait son visage à quelques centimètres de celui de Dan depuis un moment, avancer encore un peu, et ses lèvres rentreraient en contact avec celles de la jeune fille, cette douce folie qu'il l'avait envahit tout à l'heure, il voulait que cela recommence. Mais il se ressaisit, et malgré son envie pesante, il se dirigea vers un arbre éloigné du chemin qu'empruntait les élèves, et assez gros pour les cacher de la vue des autres. Il était en bordure de bosquet et laissait de la base de son tronc une vue dégagée du ciel. En quelques minutes il fut là bas et déposa Dan.

Il la regarda quelques secondes avant de s'asseoir sur l'herbe tendre adossé au tronc. Il s'installa confortablement, laissant de la place à Dan à côté de lui, mais aussi sur lui, cette deuxième solution le séduisait beaucoup plus, mais il se satisferait la première. Malgré le fait qu'il ne la connaisse pas, il savourait déjà la saveur si particulière qu'avait les moments passés seuls ou non en sa compagnie. Il attendit en souriant et en la regardant, perdant la notion du temps petit à petit, mais inexorablement de plus en plus. Il aurait aimé la tenir encore dans ses bras, comme si le contact avec elle était quelque chose de vital.

*- Si seulement je n'avais pas exprimé ma crainte tout à l'heure, ici c'est tranquille, il n'y a aucun danger.
- Dylan tu n'es qu'un idiot, voilà tout...
- Oui, mais je ne peux pas rester ici tout le temps, et après qu'est ce qu'il va se passer ? Non, ce n'est pas possible de continuer comme ça, je dois être raisonnable.
- Mais au diable la raison tu l'aimes, cela crève les yeux !
- Je quoi ? Non, qu'à tu dis, je ne peut pas aimer les gens, c'est impossible, je me le suis promis, Endo, si seulement tu étais là, toi tu serais quoi me dire. Si tu la voyais, elle est si belle, si parfaite. Tu m'aurais conseillé, pourquoi t'es tu tué ainsi, je me souviens encore de tes yeux bleus si joli, les crever et interdire à tes blessures de sécher, tes dernières larmes venaient du coeur, comme tu l'avais imaginé, mais c'était trop pour moi.
- Tu vas arrêter de te lamenter sur ton propre sort, Endo est mort tu entends, mort, profite de Dan avant qu'elle ne t'abandonne toi aussi.
- Non je ne veux pas profiter d'elle, je veux simplement être avec elle. Il ne faut pas qu'elle me quitte, je tiens trop à elle...*

Les yeux de Dylan c'était humidifies, il voyait de nouveau le visage de Endo avec ses yeux, qui n'existaient plus, et d'où coulait désormais des larmes de son coeur, du sang pourpre comme leur couleur préférée. Ils était si beau ensemble, Dylan le savait, il c'étaient retrouvés en haut, mais lui, il n'était pas près encore à les rejoindre. Il voulait profiter de sa vie ici. Faire ce qu'il avait envie, encore quelques temps, il était si bien.

*parfait…*

Elle s’assise à coté de lui, l’avait embrassé tendrement sur la joue puis poser légèrement sa tête contre son épaule. Elle admiré silencieuse le couchée de soleil, elle était heureuse, heureuse d’être ici, d’être en sa compagnie… Danaë se sentait en sécurité, finit la rue, finit les galères, il le fallait. La notion de temps, n’avait plus lieu d’être pour le moment. Elle voulait profiter de ces moments de calmes et de joies, ces moments à partager avec quelqu’un simplement.
Dan regarda Dylan, il semblait troublé par quelque chose, elle ne savait pas pourquoi, elle fit semblant de ne rien voir tout en lui adressant un regard, elle prit sa main dans la sienne. Le couché était magnifique, trop peut être… Le temps passé, elle avait fermé les yeux, et s’imaginé une vie, ce genre de vie où le peine et les malheurs n’existent pas. Dan rouvrit les yeux et observa ce paysage si particulier qu’était la nature, un diamant à l’état de plus pur qui soit. Elle regarda Dylan, et se mit à sourire béatement.

*…une vie sans heurs n’est pas une vie.*

Elle se rapprocha de lui, et finit par poser sa tête sur ses jambes, à présent, elle était allongée sur le dos, et pouvait plus facilement le regarder, et qui sait, parler… Elle posa avec douceur une main sur son visage. L’idée de l’embrasser lui effleura l’esprit, mais elle ne fit rien, elle lui sourit simplement de bon cœur, elle aimait le regarder, et la sensation de tranquillité, de sérénité qu’il lui procurait, elle hésita un moment à briser le silence puis finit par dire…

*Car, il en faut pour connaître le bonheur…*

« Pourquoi es-tu si silencieux ? »

Son but n’était pas de le mettre mal à l’aise bien au contraire, elle voulait le comprendre, le connaître, l’aimer, sans heurs et sans regrets.

Dylan avait continué son monologue intérieur, il était conscient de tout ce qu'il se passait, mais il ne réagissait pas. Seule la voie de Dan le fit revenir sur Terre. Il ne fut donc pas surpris de la voir là installée la tête sur ses jambes. Elle venait de retirer sa main de son visage, et lorsqu'elle prit la parole pour lui demander la raison de son silence, il lui sourit tout simplement. Le soleil était maintenant couché, la température avait baissée, mais il était bien. Il baissa la tête vers elle, les yeux toujours humide, mais mit un certain temps avant de parler.
Il avait pleins d'idées qui se bousculait dans sa tête, et une idée fixe, il ne l'embrasserait pas, il ne le fallait pas, pourtant il sentait remonter en lui le Dylan qu'il était au "camps". Cet homme grossier avec qui il parlait depuis qu'il c'était installé là. Il ne voulait pas le voir revenir, il avait disparu, comment cela se faisait-il que Dan le fasse revenir. D'un coup il eut peur, non pas des conséquences de ses actes, mais de lui même.

"- Dan, s'il te plaît, aide moi, il revient quand je suis avec toi, et... "

*- Non mais oh qu'est ce qu'il te prend Dylan, tu veux ma mort ou quoi.
-Oui je la veut tu es un être abjecte, le regarder mourir ainsi sans l'aider.
- Mais si je l'ai aider, j'ai respecter ses désirs, et c'est toi qui avais promis.
- Je n'aurai pas du, c'était trop difficile, comment j'ai fais...*

"- Oh Endo excuse moi de cette promesse, je n'aurai pas du la faire, je n'ai pas pu la tenir, c'est lui qui ta laissé te faire ça, je ne voulais pas, je ne voulais plus te voir comme ça, tes yeux... Endo, pardonne moi, pardonne moi. "

Dylan devenait de plus en plus fou, il n'avait jamais raconté ça à quiconque, à vrai dire, il avait oublié comment Endo était mort, c'était ce jour là que son esprit c'était scindé en deux, mais une partie de lui, le Dylan qui était le plus souvent à l'extérieur, n'acceptait pas l'idée d'avoir aider Endo, il se considérait comme un criminel. Son aide, il la demandait à Dan, il ne lui expliquerait pas l'histoire, il savait que son "lui" n'était qu'une partie de lui même qui voulait se réconcilier avec le Dylan que connaissait Dan.
Ce dernier reprit le dessus sur lui, pourtant une chose avait changé en lui, il ne se posait plus de question sur ce dont il avait peur pour Dan, il savait qu'ici rien ne devait être dangereux. Et qu'il n'était plus au camp, finalement une partie de lui même était revenu. peut être n'allait il plus plaire à Dan, cette partie de lui même, ne l'aimait pas comme l'autre, si bien qu'en vérité trois partie de Dylan se faisait la guerre. La seule chose qu'il pouvait faire, c'était de demander à Dan de l'aide, mais réussirait-il à la calmer, ça c'était une autre histoire. Pourtant, il reprit la parole, enfin pas vraiment la parole, il fit ce qu'il avait envie de faire, il embrassa Dan, comme leur premier baisé tout à l'heure, son coeur se mit à palpiter, mais celui-ci était différent, il demandait à Dan beaucoup de chose que Dylan n'était pas certains qu'elle veuille bien lui donner.