[Mission: Le Transporteur] Gare de Londres

Invité

La pièce avait tout du bureau typique de série B, où les agents de sécurités ou les policiers en civil interrogeaient les suspects à la va-vite dans l'aéroport, qui aurait inclu une vielle dame indignée, un enfant perdu, une course à rebours sur un escalator et au moins un chariot à bagages déchaîné.

Une table et des chaises en plastic blanc, des murs blancs, une fenêtre aux stors en lammelles tirés... Aussi impersonnele que la logorée d'un professeur de mathématiques! Pourtant, Charlie se montrait aussi à l'aise que s'il s'était trouvé en maillot de bain sur les plages de Majorque; c'était là une de ses caractéristiques innées qui avait le don de décontenancer, voir d'irriter les moins sensibles des gardes-chiourmes.

Aussi, le mercenaire se tenait renversé sur sa chaise, mains croisées derrière la nuque et pieds sur la table. Après tout, ce n'était pas des agents quelconques qui allaient l'impressionner! Et puis, n'avait-il pas lui-même brandi ces plaques par le passé? La malette suspendu à un de ses poignets comme un jouet, il s'étira un peu plus avant de parler:

"Ca va les gars? Dites, ils ont changé de designer pour les costumes en civil? Parce que vous êtes vachement repérable, hein! Ah lala, tout change! Comment c'est, depuis que je suis plus de la maison, toujours aussi...so british? Pas de meurtre pendant l'heure du thé, tout ça?"

Il se secoua sur sa chaise:
"D'ailleurs, en parlant de thé, z'auriez pas un truc à boire? L'air est sec dans ce foutu aéroport! Maintenant... maintenant dites moi ce que des gars du MI-6 ont à faire dans une affaire qui concerne la RAF?"

Charlie n'était peut-être pas armé, mais ça n'était de loin pas suffisant pour l'intimider. Et puis, il avait de la ressource... N'était-il pas le capitaine Charles James Withmore? A travers la mince porte fermée du petit bureau, un brouhaha étrange s'élevait. A cause des stores, Charlie ne pouvait pas en percevoir la nature, mais il ne cessait pas de sourire pour autant. D'une main distraite, il jouait avec son téléphone portable.

En réalite, il composait un message (sans regarder ce qu'il faisait; on finissait toujurs par savoir où étaient les touches), qui disait ceci:

Citation :

"C'est Charles, de l'avion. Tu peux te débrouiller pour faire venir la sécurité dans la salle de bureau après le terminal? Il y a deux types louches, et je te revaudrai ça. Crois moi, ça vaudra bien toutes les cacahuètes, belle demoiselle!"

Mémoriser de tête le numéro d'une jolie femme ne lui avait pas pausé de problèmes, il espérait maintenant que Jiyhun, la belle hôtesse de l'air, pourrait lancer la diversion dont il avait besoin. En attendant...

"Pas de thé, vous êtes sûrs?"

Arbitre Nombre de messages : 368 Date d'inscription : 21/11/2006

Les deux hommes face à Charlie se regardèrent un instant, et le meneur eut un petit rire. Il reprit en posant ses deux mains à plat sur le bureau.

"Cà... C'est une information que nous ne pouvons malheureusement pas vous divulguer, voyez-m'en navré... En revanche, ce que vous pouvez savoir, c'est que votre mission est désormais terminée, et que ceci n'est plus de votre ressort mais du notre. Quant à vos avancements, ils sont ici, bien au chaud dans cette malette..."

L'homme désigna du doigt une petite valise à l'aspect metallisé, qui était posée par terre près d'une armoire à dossiers.

"Allez, réglons cette affaire prestement je vous prie, nous n'avons pas toute la nuit devant nous je le crains..."

Il insista, en tendant sa main en signe du "je veux que tu me passes la malette bordel"...

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Des qu'ils virent le curieux personnage déployer ses ailes qu'il avait gardé cachées, les deux hommes de l'avion se levèrent et se précipitèrent vers lui. Mais la foule commençaient à s'aglutiner autour du mutant... Il leur fallait faire vite.

"Police! Laissez passer, écartez-vous!!"

Crièrent t-ils, en faisant s'écarter les gens comme ils le pouvaient. Leur cible était à présent totalement identifiée, et en aucun cas ils ne devaient la laisser interférer dans la transaction qui avait lieu à quelques mètres de là...
Valentin, soupçonné d'être l'un de ces mutants extrémistes, devenait l'ennemi public numéro 1 de cet aéroport! Et les deux gars s'apprêtaient à se ruer sur lui pour l'attraper et lui passer les menottes, avant que ce dernier ne commette une bêtise...

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Jiyhun ne reçût pas le mondre message du vieux mercenaire barbu... Ce dernier avait malencontreusement fait une erreur de frappe dans le numéro, faute de ne pas avoir regardé les touches de son portable...

(Parce que je suis pas chien, j'ai testé... Cà passe pas ^^' )

Invité

Quoi ? Police ? Mais ils se moquaient de qui ces gars là ! Depuis quand la police avait-elle la possibilité de voyager en première classe ? Sans compter que ça commençait sérieusement à fatiguer Valentin d'attendre que l'autre groupe sorte. Parce que là, il fallait attendre et encore attendre, chose que l'ange détestait.

Oh, il n'allait pas le manifester directement, il avait l'habitude de le faire. Après tout, il avait toujours obéit à tous les ordres qui lui étaient donnés. Et ensuite cela permettait d'être beaucoup plus apprecié par la hierarchie. Même si cette impression positive se concentrant sur lui ne lui apportait pas assez de responsabilités pour le moment. Valentin voulait, il désirait même devenir encore plus fort et plus puissant. Comme cela il ne serait plus obligé d'obéir aux ordres de personnes inutiles pour lui. Il deviendrait quelqu'un sans leur aide. Car il n'avait besoin de l'aide de personne pour devenir, pour être !

C'est pourquoi, le Valentin nouveau (à ne pas confondre avec le beaujolais nouveau, l'un réchauffe le corps, l'autre le refroidit) commençait sérieusement à trouver le temps long face aux deux gugusses qui se faisaient passer pour des flics. Non, ils ne pouvaient pas être flics, enfin pas flics de Bali ...

Misérables, comment osez vous mentir à un ange. Vous n'avez ici aucun droit, aucun pouvoir, vous n'êtes que des envoyés des ténèbres voulant à tout prix empêcher la lumière de parvenir au monde. Pour illuminer tous les peuples de la connaissance divine et de sa bénédiction. Ô, fidèles parmi les fidèles, réjouissez vous car le renouveau du monde approche et ne croyez pas dans les envoyés des ténèbres qui vous cachent tant de choses. En ce moment, juste dans cette pièce, un homme échange une bombe avec d'autres hommes. Et ces faux policiers les protègent. Alors je vous en conjure fidèles, agissez contre ces envoyés du diable et faites mon confiance, je vais empêcher l'explosion.

Il se détourna et avança en direction du bureau où les discussions battaient leur plein. Il frappa à la porte tout en vérifiant du coin de l'oeil la réaction des braves passagers qui allaient certainement, comme toute logique le souhaiterait paniquer quand la notion de bombe parviendrait à leurs oreilles.

Bon ce n'était pas le tout, mais quand est-ce qu'il arrivait le steward de renfort ... Enfin, ce n'était pas comme s'il était réellement utile, mais être deux permettait toujours d'être plus fort !

Invité

Pour Charlie Withmore, le pourquoi du comment n'avait guère d'importance. Quoiqu'il y ait dans la malette, ça ne lui importait pas; il ne voulait pas le savoir. Quand on savait trop de chose, ce n'était jamais bon pour les affaires; le mercenaire le savait d'expérience. Oh, Charles n'était pas pour autant dépourvu de conscience, mais il s'arrangeait avec cette dernière en faisant en sorte d'en apprendre le moins possible. Ainsi, elle ne le tourmentait pas pour des broutilles dont il ne pouvait être tenu responsable.

En gros, notre homme se fichait comme d'une guigne que le MI-6 lui propose leur argent contre la marchandise encore indéterminée. Ce n'était pas aux services secrets qu'il devait livrer l'objet, alors qu'ils ne comptent pas sur lui pour la leur remettre. Le capitaine Withmore avait des principes, et il n'avait pas pour habitude de dévier des objectifs qu'on lui avait donnés. Il ne lâcherait pas cette foutue valisette avant d'être dans un local de la R.A.F!

Aussi, il était contrarié, d'autant plus qu'il n'avait même pas eu droit à un bon thé: l'esprit british n'était plus ce qu'il était! Bon, un peu d'action s'imposait; Charles n'était pas disposé à se lancer dans la parlote... Le métal qui courait dans ses veines (entres autres) le démangeait, et il l'appela à se renforcer du mieux qu'il pouvait. Ca allait le gratter, ce n'était pas encore au maximum, loin de là, mais pour l'instant il ne pouvait guère faire plus, et ça devrait lui suffire pour ce qu'il avait l'intention de faire.

Il décocha un éclatant sourire aux deux agents:

"Pas de thé donc. Dites, vous entendez pas? On dirait que y a du grabuge dehors..." Il changea nonchalamment de position pour ramener ses jambes sous la table... et la projeta en avant de toute la force de ses muscles renforcé par un réseau de métal. Sans se soucier de l'état des deux types, qu'il laissait se dépétrer avec le meuble, il fit volte-face et ouvrit la porte, la projetant violemment vers l'extérieur. En débouchant dans le couloir, il eut la satisfaction d'apercevoir Valentin reculer; l'ange se trouvait derrière la porte, à toquer, lorsque le mercenaire avait agit, et il espérait que sa sortie aurait au moins surpris le mutant ailé; avec un peu de chance, il se l'était prise en pleine poire, mais il n'avait pas le temps de regarder...

En ce qui concernait le couloir principal, il ne savait pas ce que Kya avait fait, mais tout le monde semblait plutôt effrayé et agité, et certains pointaient du doigt la malette de Charles avec un air horrifié. Non loin de là, Albert Smith souriait béatement, se demandait de quelle étrange coutume locale il était témoin. Se frayant un chemin dans la foule qui s'écartait sur son passage, Charlie brandissait de sa main libre sa vieille plaque qui ne le quittait jamais:

"S'cusez, pardon, s'cusez moi, pas fait exprès! Il y a danger de bombe, je dois isoler ce truce le plus vite possible!"

Avisant un agent de sécurité un peu perdu dans tout ce bordel, il rangea sa plaque et le bouscula de toute la force dont il était capable, dans le but de lui arracher son arme au passage et de continuer sa course. Il se sentirait mieux avec de quoi riposter en cas de grabuge...

Arbitre Nombre de messages : 368 Date d'inscription : 21/11/2006

Arbitre, 3 post plus haut a écrit:: Le bonhomme finit par s'asseoir en face de toi, l'autre restant près de la porte.

Malheureusement pour toi, tu avais mal calculé ton coup et zappé que le second bonhomme gardait fougueusement l'unique point de sortie du bureau. Après que tu ai fait voler le bureau donc, tu eu la joie de te prendre un crochet du droit dans la figure, qui eut le mérite non-négligeable de te faire reculer de deux bons mètres et de te remettre les idées en place. La suite fût simple: l'agent eut le temps de dégainer son arme de service, un automatique équipé d'un silencieux qu'il gardait dans son holster porté à l'épaule, et de te mettre une balle dans le genou droit. Te voila alors immobilisé momentanément contre ton gré!

Pendant ce temps, l'autre agent se releva et maugréant, et sauta au dessus du bureau renversé pour récupérer la valise qui lui était si précieuse, enfin si précieuse à son service... Leur boulot a eux était à présent terminé. Avant de partir par la porte, le meneur ajouta à ton intention:

"Ceci est la fin de notre collaboration. Vous vous en tirez bien, mais méfiez-vous, monsieur Whitmore... Les erreurs que l'on fait finissent toujours par nous rattraper... Au revoir."

Les deux hommes en costumes nors sortirent alors du bureau, se retrouvant nez à ange avec Valentin. Et surtout une foule en délire, qui risquait fort de les empêcher de partir d'ici tranquillement. Ahh, les aléas du métier comme on dit!
Le meneur tira sa plaque et la brandit en l'air, avant de crier d'une vois puissante et portant bien:

"Services secrets, écartez-vous! Il y a une bombe dans ce bureau!!"

Ce qui est pratique avec les alertes à la bombe, même fausses, c'est que elles permettent des mouvements de foule immédiats, quasi-instantanés. Dans un brouhaha général, toute la foule aglutinée devant ce bureau se dispersa dans une panique générale. Seuls restèrent les deux hommes sortant du bureau, les deux autres sortant de l'avion, et Valentin. Le meneur vérifia que Whitmore ne bougeait pas, d'un oeil rivé sur lui, et dans le dos de Valentin, une main s'abbatit assez rudement, suivit d'une voix grave:

"Dégage, petit, si tu ne veux pas avoir d'ennuis..."

Peu après, le meneur, qui portait ZE valise, prit la direction de l'un des terminaux, seul. Les trois autres restèrent à proximité du bureau, et donc de nos deux protagonistes. Celui qui avait tiré une balle dans le genou de Charlie finit par se retirer lui aussi, à la suiet de son supérieur, et les deux autres restèrent.

Mission échouée, réussie, ou quoi?

[Désolé mon vieux Charlie, la dure loi du RP s'est abbatue sur toi ^^' Mais bon, je ne te pénalise pas au point de mettre fin à la mission; si tu peux te relever et essayer de rattraper les deux gus... Libre à toi. ]

Invité

[HRP: AAAAAAAAAAAAARGH! Voilà pourquoi il est nécessaire de s'emmerder à relire tous les posts précédents quand on fait une mission, j'imagine... T_T]

Tout ce qui aurait pu se passer comme cité dans le dernier post de Charles, se serait effectivement bien passé si la réalité n'en avait pas été décidé autrement. Hélas, ce ne fut pas le cas: la réalité est parfois facétieuse (surtout avec les mauvais relecteurs qui s'emportent et s'en mordent les doigts, ce qui n'est pas pratique pour taper au clavier). Il faut donc...lancer un "rambobinage"!

Merdemerdemerde! C'est que ça fait mal, une balle dans le genou, se disait Charles Withmore tandis que la douleur explosait dans son genou droit. Bon, il avait connu pire, à Saïgon (si si, mais on n'a pas eu besoin de lui greffer de peau en amiante, à lui). Ce qui l'embêtait, c'était d'avoir agi comme un bleu! On voulait faire de l'esbrouffe, la jouer grande classe, et voilà ce qui se passait! Si les méchants ne jouaient plus franc jeu, de nos jours, où allait le monde? Et le grand spectacle, n'avaient-ils aucun respect? Plus personne ne respectait le code... C'était bien triste! Ou alors Charles commençait à rouiller, mais hors de question de l'admettre!

En tout cas, il avait bien fait de faire appel à son pouvoir avant de se lancer à l'action, au cas où. La métalaine rassemblée un peu partout sous sa peau n'avait pas encore la solidité d'un véritable mur d'acier, mais elle avait suffit pour atténuer le choc, et la balle avait certes traversé la peau mais rippé le long d'un amas de mailles de fer. Ca faisait mal, il allait boitiller un peu, mais la balle était ressortie, l'os ne semblait pas touché et la douleur était supportable. Ouaip, il avait connu pire.

Il se redressa en grognant, plus de frustration que de souffrance, et apreçu Valentin vaciller après une taloche en pleine tête, tandis que le deuxième gus suivait celui qui s'était emparé de la valise. Merde, on était pas aidé! Enfin debout, Charlie mit le plus de poids possible sur sa jambe gauche et se précipita sur un vigile qui ne comprenait visiblement pas grand chose. Comme il a été dit plus haut, lors d'une alerte à la bombe, la panique provoque la cohue, et la cohue distrait! Aussi, le bête garde, qui n'était pas entraîné -et encore moins payé- pour autant d'action s'écroula sous le poids du mercenaire qui s'empara de son arme de service.

Grimaçant -foutu genou!- Charles roula sur le côté pour se jeter dans la foule qui courait dans tous les sens, afin de mettre quelque chose entre lui et les deux gus qui les suivaient lui et l'angelot depuis Londres, au cas où. Quant à cette foutue mallette, il voyait mal comment rattrapper les deux autres agents en courant à moitié sur une jambe...

Lorsqu'il vit le chariot à bagages.

Charles Withmore se permit un grand sourire et, bousculant des passants affolés, sauta de manière guère peu élégante sur l'engin abandonné, en jeta les plus grosses valises et s'arc-bouta sur l'avant du véhicule improvisé, dont la devanture lui offrait une protection sommaire mais néanmoins appréciable contre des tirs éventuels venus de face. Puis, appelant toute la force dont il était capable, renforcée par le métal de son organisme, dans sa jambe gauche, il l'utilisa pour se propulser à toute vitesse à la poursuite des deux salopiauds. Sur son passage rugissant, les pauvres civils devaient s'écarter rapidement sou peine de finir renverés par le chariot, contrôlé d'une main sure par son nouveau propriétaite. Il avait mal à la jambe, mais il avait encor les mains sures nom d'une chouette, et ce n'était pas le véhicule le plus bizarre qu'il ait emprunté dans son existence tumultueuse!

Maintenant, restait à espérer qu'il se rapprocherait assez des deux types sans se faire semer... Il les apercevait, slalomer à travers la foule, et tandis qu'il dirigeait le chariot d'une main et de son pied gauche -le vaillant- il pointa son arme sur le type à la malette et fit feu à plusieurs reprise, ce qui ne fut pas évident, étant donné que Charlie devait à chaque fois attendre que les passagers s'écartent pour ne pas risquer de dommages collatéraux.

Charles ne prit même pas la peine de regarder si l'un de ses coups avait fait mouche; il devait se concentrer sur sa course, gérer la douleur, et il avait encore une carte à jouer... Il avait repéré un de ces gros chariots "charter", en amont des deux cibles; un gros chariot surchargé de bagages et de malles retenus par des sangles visiblement usagée. Il suffisait d'un ou deux tires bien placés, et les deux gars se retrouveraient au plein milieu d'une chute d'accessoires de voyages. Ca devrait les ralentir, non?

Que le type ait été touché ou non auparavant, Withmore tenta sa chance; au point ou il en était, autant jouer toutes les cartes qu'il trouvait sur son chemin, et il fit feu sur le chariot, faisant de son mieux pour viser les sangles. Et puis, il ne lui restait que ce qu'il savat faire de mieux: le grand spectacle!

Espérons que ça marche; sinon, ça voudrait dire qu'il commençait réellement à se rouiller, et il détesterait ça...

Invité

Mais c'était quoi ces gars qui osaient utiliser la même ruse que lui ? Franchement c'était pénible quand la situation se retournait de la sorte contre Valentin, surtout que l'ange n'était pas considéré comme patient, mais pas patient du tout je crois l'avoir déjà dit. Et sentir une main s'abbattre sur son épaule avait le don de le mettre en rogne. De quel droit osait-il toucher un ange ?

Bon techniquement il n'était pas un ange et il n'était pas en position de force, mais tout de même. On ne parle pas de la sorte à Valentin Kya, sauf si on désire mourir dans d'atroces souffrances. L'ange leva les mains en l'air pour montrer qu'il était totalement desarmé et se retourna pour clarifier la situation dans son esprit. Il regarda les trois hommes qui l'entouraient et constata rapidement qu'il ne ferait pas le poids en cas d'affrontement. L'homme qui était parti avec la mallette était à présent trop loin pour que Valentin le rattrape, mais il pouvait toujours interroger ses collègues. Surtout que les collègues devaient le considérer comme non dangereux puisque l'un d'entre eux venait de suivre le porteur de la valise.

Il vit avec étonnement le mercenaire ressortir du bureau en boitant et se jeter sur un chariot, oh que c'était amusant comme jeu, Val ne l'aurait jamais fait, cela manquait de classe, mais il fallait oser ! Bon, à présent qu'il était seul et desarmé face à deux méchants qui possédaient certainement des armes il fallait la jouer serré. Il recula doucement comme apeuré par les hommes qui lui faisaient face. Toujours les mains bien en évidence il activa son pouvoir sur les deux hommes pour créer un joli mur d'air entre eux et lui.

Si vous me dites où ils sont partis je ne vais pas vous tuer immédiatement.

Puis il baissa les mains les tendant droit devant lui et élargissant le champ d'action de son mur d'air jusqu'à ce qu'il touche les deux hommes qui risquaient de se rendre compte de certaines difficultés à respirer s'ils ne bougeaient pas très rapidement... Mais peut-être étaient-ils prêts à mourir dans d'atroces souffrances plutôt que de révéler leur lieu de rendez-vous ?

Arbitre Nombre de messages : 368 Date d'inscription : 21/11/2006

Les deux hommes devant Val' perdirent légèreeeement patience, et sortirent leurs armes, des automatiques 9mm, qu'ils pointèrent en direction de la tête du mutant.

"Joues pas au plus fin, où tu vas mourir..."

L'un des deux commença à suffoquer, le second suivit, mais ils ne lâchèrent pas leur mise en joue... Il se demandaient simplement ce qui se passait, et dès qu'ils l'auraient compris, on pouvait parier qu'ils employeraient la force...

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Côté Charlie, la situation n'était pas meilleure; les voyageurs qui, sous l'effet de l'alerte à la bombe, allaient et venaient dans toutes les directions, n'aidaient guère le hasard.

Cependant, un de ses tirs atteignirent le costaud, qui tomba au sol. Le meneur continua sa course sans se retourner.

L'idée de tirer sur les sangles pour qu'il se ramasse des bagages sur la gueule était bonne; mais hélas, tes tirs n'étaient pas assez précis, et les balles s'échouèrent dans divers bagages, sans jamais toucher les fameuses sangles, à une exception près; pas suffisante cependant. Peut-être avais-tu vu trop grand en espérant toucher ces sangles pas plus large que 3cm, à une telle distance...

Aussi, le meneur continua sa fuite, en traçant comme une fusée. Avec une bonne vue, tu pûs l'apercevoir se diriger vers un terminal, montrer sa carte à l'hotesse, et disparaitre...

Il était sans doute déjà trop tard... Mais qui ne tente rien n'a rien, il paraît...

Invité

Et un type à terre, un! Ah ah, Charlie avait encore des réflexes! C'était pas une patte blessée qui allait l'empêcher de se servir correctement d'un flingue... Tout en roulant joyeusement sur le bonhomme en question (ça lui apprendra à pas servir de thé!), Withmore continua sur sa lancée. Habitué à avoir bien plus mal que ça, il ne se souciait plus de sa blessure à la jambe et gardait toute sa concentration pour ne pas perdre le voleur de vue.

Déjà qu'avoir raté la sangle du chariot d'en face énervait notre mercenaire au plus au point! Où était le spectacle? Où était l'impératif narratif? Il arrivait de temps à la réalité de se rappeler que CharlieWithmore foutait le bordel avec insousciance dans ses lois, et elle se manifestait donc avant de se rétracter aussitôt, de peur que le capitaine lui fasse une tête au carré. Mais c'était un fait: Charlie était dans la vraie vie, pas au cinéma ou un forum de rp!

Tout en maudissant les gens qui avaient décidé de sangler des chariots à bagages avec des lanières de trois centimètres au lieu des bonnes vielles grosses sangles qu'on se serait cru en droit d'avoir dans une telle histoire, le mercenaire ne dévia pas de sa course. Il eut ainsi l'occasion de voir le lascar montrer une carte à une hôtesse et de s'engouffrer dans un terminal. Une hôtesse pleine de sang froid, fidèle au poste. Les alarmes avaient beau hurler, les hauts-parleurs s'époumonner et tous les gens crier en courant dans tous les sens, c'était parfaitement normal de faire embarquer ou de laisser sortir un passager.

Avec toutes ces histoires d'attentats, Charlie en vint à se dire qu'il était fort probables que l'aéroport ferme ses portes, et qu'un cordon de sécurité devait déjà s'occuper de faire sortir les civils...non sans être sûr qu'aucun d'eux ne cachait un vil terroriste sous sa chemise hawaïenne! Quand aux avions, si on les laissait décoller lors d'une situation d'alerte, c'était que le pays était devenu vraiment laxiste...

Bon, si un chariot judicieusement lesté et bien en mains donnait un avantage de vitesse appréciable, il n'était plus très utile dans les couloirs étroits, comme le terminal qui s'approchait dangereusement. Aussi, Charlie sauta à terre, se réceptionnant naturellement sur sa bonne jambe, et décrocha son téléphone afin d'appeler cette ravissante hôtesse:

"C'est Charlie, le beau brun aux cacahuètes. Avertis je ne sais qui que le terminal [numéro du terminal où est entré le vil voleur dépourvu de vélo] a laissé passé un dangereux terroriste. Agent en mission, ma belle, et ça me rendrait service si tu disais à la sécurité de ne pas laisser quoique ce soit décoller ou qui que ce soit sortir... Je te promets un bon dîner quand j'aurai arrêté les méchants!"

Withmore raccrocha avant même d'entendre la réponse de la belle coréenne. Il espérait que son charme et l'excitaiton de participer à un soupçon de l'action suffiraient pour qu'elle fasse quelque chose, même si il ne savait pas trop quoi. M'enfin, dans les films, les jolies filles aidaient toujours le James Bond de service, non? En parlant d'agent, sa carte devrait largement faire illusion. Elle avait beau être ancienne, elle n'avait pas été reprise par le service (Charlie ne leur en avait pas laissé le temps, et il leur rendait de temps en temps un petit service officieux, il n'était pas chien!), et à moins que chaque vigile ne se ballade avec les dossiers des services britanniques dans la poche, il n'aurait pas trop de problèmes à se faire entendre...

Aussi, c'est un Charlie é la démarche bancale mais assurée qui arriva à son tour au terminal. L'avantage de rassembler du métal dans son corps, c'était qu'il avait tendance à s'amalgamer là où se trouver les ouvertures, comme une plaie par balle par exemple.Ca diminuait le saignement, et Charlie avait réalisé des missions en bien plus mauvais état que celui-ci. Une douleur pareille, ça n'allait pas le perturber...

Il adressa un ravissant sourire à l'hôtesse fidèle au poste malgré les alarmes que l'appel à la bombe de Valentin avait fini par causer, et Withmore pénétra dans le terminal, arme en avant, muscles saillants et prêts à l'action: après tout, il n'était pas sûr du tout de rattrapper ce type.

Et faut dire qu'il ne savait même pas ce qu'il y avait derrière ce foutu terminal, aussi...

Invité

Valentin n'était pas impressionné le moins du monde par les deux hommes mais ils ne semblaient pas décidés à parler. Il allait devoir les laisser là, mais vivants ou non c'était la question la plus importante. L'ange les regarda avec un air étrange, on aurait dit qu'il avait de la peine. Mais la peine était teintée de colère ce qui lui donnait des yeux particulièrement brillants et surtout qui montrait son désir d'en finir le plus rapidement possible avec cette mission échouée. Car il ne se faisait pas d'illusions, la mission pour lui était totalement perdue, il ne pourrait jamais plus rattraper les gens qui avaient prit la mallette et devait à présent retourner à la GC, la tête basse.

Sauf si ces gars finissaient par parler et que la nouvelle position de la mallette était connue. Ou bien que le gars qui avait les clefs était choppé avant qu'il ouvre la fichue boite. Et l'interrogatoire pouvait fonctionner dans ce cas.

Je suis un ange donc je suis immortel, contrairement à vous. Et je veux avoir des réponses à mes questions. Où sont-ils allé et qui a la clef de la mallette ? C'est simple et ça vous sauvera peut-être la vie.

Il ne relacha à aucun moment son pouvoir, les laissant comprendre que l'étouffement viendrait bien assez tôt et qu'ils allaient certainement mourir s'ils ne se décidaient pas à parler. Et même s'ils reculaient Valentin serait toujours protégé de leurs balles. Il n'était pas fou, il allait leur montrer à ces boulets qu'il ne fallait pas s'accrocher à un ange, on risquait de choir assez vite. Oui de choir, un verbe trop peu utilisé dans le RP, je pense qu'il faudrait remettre au goût du jour ces verbes tels que choir ou le splendide ardoir ... je l'emploierais un de ces jours je pense ...

Arbitre Nombre de messages : 368 Date d'inscription : 21/11/2006

L'hotesse répondit à Charlie qu'elle allait essayait de voir ce qu'elle pouvait faire. Pendant ce temps, tu arrivas au terminal, et vis que sur la piste, à 35 mètres de là au dehors, un petit jet sans la moindre inscription accueillait son dernier passager... Le meneur!

Pour le reste, et bien l'avion ne tarda pas à prendre la direction de la piste de décollage... Et même en y allant en clopinant, cela semblait sans espoir... La mission était un echec. Les agents de sécurité arrivèrent bien au terminal, mais avec trop de retard sur la situation pour pouvoir faire quoique ce soit...

Pour Valentin, la mission touchait également à son terme.

"Va te faire f***** en Enfer, s********** de mutant!"

Fût la seule réponse que les messieurs voulurent bien t'accorder, avant de vider leurs chargeurs sur Valentiin...

Invité

La réaction des deux hommes ne se fit pas attendre, ils étaient décidés quoi qu'il arrive à se faire tuer ou à tuer. L'ange les regarda agir sans même sortir du champ de leur tir, inutile l'air était aussi dur que de l'acier et les balles restaient figées rapidement. Il les regarda avec un air totalement neutre avant de pousser son pouvoir à ses limites. L'air solide engloba les deux hommes entièrement et il les regarda.

L'air solide était maintenant trop épais pour espérer faire une sortie et même si la mission avait échoué il n'en avait rien à faire. Strictement rien. Cela ne comptait pas plus pour lui qu'une simple affaire de routine, si ça avait été réellement important pour la société ils auraient envoyé une véritable équipe au lieu d'un seul et unique ange, aussi doué soit-il. Donc cela devait avoir une importance moindre et le contenu de la mallette allait revenir un jour ou l'autre dans les mains de personnes proches de la GC.

Il s'installa sur un siège et attendit que son mur d'air fasse son petit effet sur les pauvres gardes agonisant. Tant pis pour eux, Val leur avait donné deux chances de ne pas mourir. Enfin, il les aurait tués tout de même, mais certainement pas aussi rapidement. Ils n'étaient pas assez fiables pour qu'il leur laisse la vie sauve et puis ils avaient vu son pouvoir.

Finalement l'alerte à la bombe avait eu du bon puisque personne n'était venu dans cette zone de l'aéroport et que Valentin allait pouvoir retourner tranquillement à la GC, mais en hélico cette fois ci pour ne pas respirer l'air en boite de ces maudits avions...

Invité

Ca c’était trop fort ! A qui pouvait-on se fier dans ce pays, si on laissait décoller un avion en pleine alerte ? S’appuyant sur sa jambe blessée au mépris de la douleur, Withmore accéléra le pas au maximum de ses capacités et se précipita vers le tarmac. Il avait beau savoir qu’il ne pourrait rien y faire, hors de question de rester les bras ballants comme une otarie sans harengs. Mais le jet s’élevait déjà, et Charlie n’eut même pas le temps d’arriver assez près pour s’accrocher in extremis au train d’atterrissage qui finissait de se rentrer ou pour tenter une autre action d’éclat dont il avait le secret et qui n’aurait pas dépareillé dans un bon vieux James Bonde.

Frustré, le mercenaire finit par s’arrêter afin d’économiser sa jambe, et tira deux coups de feu en direction de l’avion qui s’était envolé, plus pour respecter l’impact narratif que pour réellement tenter quoique ce soit. Celui d’en face pouvait certes s’en tirer, mais pas sans quelques derniers coups de semonce, question de fierté ! Le revolver fumant dans la main, Charles regarda l’appareil devenir un petit point dans le ciel avant de faire rageusement demi-tour tandis que les agents de sécurité se précipitaient enfin sur la piste, en courant ou au volant de ces petites voiturettes que l’on utilise pour circuler entre les terminaux à l’extérieur.

Même fulminant, Charlie put sans peine se glisser à travers leurs filets en sortant sa carte à qui voulait la voire et en ayant le pas décidé de celui qui ne s’arrêterait pas même une fois arrivé au bord du monde. Withmore avait l’art de paraître toujours à sa place, d’autant plus quand il était en colère. Devant les regards qu’il lançait autour de lui, même les agents les plus zélés décidèrent qu’ils n’avaient aucune raison de s’en prendre à ce brave homme et qu’ils feraient mieux de s’en prendre à quelqu’un d’autre, comme ce pauvre petit touriste à lunettes qui demandait à tout le monde s’ils n’avaient pas vu sa femme.

Lorsqu’il pénétra à nouveau dans le complexe même de l’aéroport, notre capitaine prit quelques instants pour se calmer et se laissa tomber sur un banc à l’écart pendant que le personnel courrait dans tous les sens pour calmer les passagers curieux et effrayés et que le personnel de sécurité effectuait ses contrôles suite l’alerte. Charles se demanda brièvement ce qu’était devenu l’angelot, et se dit qu’il n’en avait finalement rien à faire. L’autre était capable de se débrouiller seul, il l’aurait juré, et il s’était parfaitement rendu compte que si la mallette leur était revenue, ils se seraient l’un et l’autre voler dans les plumes. Et il avait assez à faire avec sa cuisse pour encore devoir s’occuper de celles du canard !

Se laissant aller en arrière, Withmore laissa son orgueil, blessé bien plus durement que sa jambe, s’exprimer dans une série de grommellements peu engageants. Charles n’était pas invincible, il le savait, et ce n’était pas la première fois qu’il foirait quelque chose dans sa vie. Ce qui n’empêchait pas sa fierté d’en prendre un coup. Décidemment, il y avait des jours où il valait mieux se contenter de rester chez soi, et qu’on ne vienne pas lui dire qu’il se faisait trop vieux pour ces conneries ! Il avait encore pas ma de temps devant lui avant de devoir déclarer forfait ; et ce n’était pas un échec comme celui-là qui allait le plonger dans la déprime. Parfois, on se plantait, oui ; il suffisait de rajouter quelques explosions la fois d’après pour compenser. D’autant plus qu’il avait réalisé un beau spectacle.

Ouais, bon, la RAF serait sans doute déçue, mais il comptait à sa réputation plus de réussites que de ratages ; il y aurait toujours quelqu’un pour engager des types comme Charles Withmore. Jusqu’à ce qu’il y passe, ou qu’il se range. Ou du moins s’affilie clairement comme faisant partie de l’un de ces nombreux camps qui émergeaient en cette période troublée. Qui sait ?

Pour l’heure, il avait des détails plus immédiats à régler, comme soigner sa jambe, et repasser un coup de fil à une certaine hôtesse de l’air. Ouais, finalement, son humeur s’améliorait rapidement. Quelques minutes plus tard, il boitillait en direction de la sortie la plus proche, téléphone en marche :

« Allô Jiyhun ? C’est encore Charlie. Dis moi, tu restes encore longtemps dans le coin ? »

Après tout, tout ne pouvait toujours que s’arranger.

[HRP: fin du topic pour Charlie. J'ai peut-être foiré la mission (désolé ~~mon canard~~ Valentin! T_T), mais j'ai pu m'amuser avec un chariot, donc finalement c'est pas si mal. XD ]

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