[Londres] Retour

Un bruit, comme le bourdonnement d'une abeille qui part a la recherche d'une fleur...

...Une ombre a l'horizon, comme celle d'un navire qui revient au port qu'il a quitté il y a plusieurs mois de cela...

...Une odeur de sang, comme celle que porte un animal sauvage après avoir tué sa proie.

Matt était sur le deux-roue que lui avait donné son ancien chef de gang, sur la route de Londres. Il roulait depuis déjà plusieurs heures, zigzaguant entre les voiture qu'il croisait pour avancer plus vite le long de cette autoroute qu'il suivait. Son manteau claquait aux vents, révélant son côté mutant a toute les personnes qui passaient à côté de lui. mais pour le moment, il n'en avait rien a faire, vu qu'il réfléchissait a une chose qui serait assez délicate par la suite. En effet, il lui fallait toujours passer la frontière, et ça, ce ne serait pas une chose qui serait très facile a faire. En effet, il n'était pas simple a un mutant de passer une frontière, devant remplir divers papiers pour dire où il allait, comment pourquoi... Et encore, ce n'était pas comparable a ce que demandait les USA pour qu'ils puissent rentrer dans le pays. Il faudrait la jouer serré, surement en passant par le tunnel par lequel passait les trains, et en évitant de se faire prendre par l'un d'eux. Il faudrait faire cela de nuit, pour éviter de ce faire prendre par un des conducteur des monstre de chemin de fer. Il était en vu de son objectif, les chemin de fer qui se dirigeait vers la mer. Plus il s'approchait, moins il y avait de monde autour de lui, jusqu'à ce qu'il n'y ai plus personne du tout dans les parages. Il continuait a avancer, plus lentement, plus souplement maintenant, dans des petites routes qui n'était presque plus fréquenté. Il ne voyais que quelques personne maintenant, distantes de plusieurs minutes. Il ne tarda pas a arriver près de la mer, et de l'entrée du tunnel qui reliait encore l'île et le continent. Les grillages qui protégeait il y a de cela plusieurs années les lignes étaient maintenant dans un état de rouille assez impressionnant. Il n'eut pas a forcer beaucoup sur les grillages pour les voir lâcher sous la pression de ses griffes. Il n'eut qu'a faire passer son deux-roues par la suite pour être prêt a passer. il n'aurait que peu de temps, mais la nuit devrait couvrir sa sortie du tunnel. Il s'avança du bon côté, et attendit tout simplement qu'un train passe pour connaitre le rails a prendre, puis attendit que le train partant dans la direction de Londres passe devant lui pour emboiter derrière ce dernier. Il poussa son véhicule a haute vitesse pour éviter de se faire rattraper par un autre train arrivant derrière. Les phares éclairant la voie, cela lui permit d'éviter de se manger quoi que cela soit, comme le corps coupé en deux qui trainait sur la voie quelques kilomètres dans sa destination. Il n'y eu pas plus de résistance de la part du grillage anglais que du grillage français. Il faisait sombre, ce qui lui permit d'avancer facilement dans la ville, sans que personne ne le voit. Ou presque, mais le bonhomme qui le vit n'eut pas le temps d'alerter ses collègues de la police, il se retrouva sans sa gorge avant cela. Il ne tarda pas a arriver dans le quartier de l'hôpital de Francis, d'on il prit d'ailleurs le chemin pour y garer son engin et tout simplement passer dire a Francis qu'il était encore en vie grâce à lui. Il n'eut pas besoin de s'identifier au videur a l'entrée de l'hôpital, non, il le laissât passer, poussant un petit sifflement en voyant la moto que trainait le loup. Il la déposa dans le parking de son ami, qu'il avait repéré lors de sa dernière visite, avant d'aller voir Francis. Il retrouva ce dernier dans une salle d'opération, entrain de s'occuper de Roxanne. Cette dernière avait ce qui semblait être un impact de balle relativement près du cœur, ce qui n'était forcement pas bon signe. Lorsqu'il rentra dans la pièce, le regard noir de Françis, qui avait levé la tête en entendant la porte s'ouvrir, changea en un air soudain chaleureux. Il le laissât prendre place a ses côté, en le laissant voir tout ce qu'il faisait. C'était comme cela que Matt apprenais tout ce qu'il savait, et Francis avait toujours été un excellant professeur pour tout ce qui touchait de près ou de loin a la médecine. Il finalisât l'extraction de la balle, vérifia que tout allait bien, et sortit avec Matt de la salle. Ils décidèrent de reporter toute question au lendemain, les deux étant plus fatigué les uns que les autres.

Le lendemain matin, lorsque les deux se levèrent, ils discutèrent autour d'une tasse de café instantané. Tout d'abord, Matt voulut savoir ce qu'il était arrivé a la jeune Roxanne, ou Roxy comme l'appelait Francis. Elle avait reçu une balle lors d'un échange de coup de feu entre un homme qui planquait devant l'hôpital et Francis, l'homme avait eu le temps de toucher la jeune infirmière avant d'être abattue par un tir de précision effectué avec un fusil de la part de l'homme a l'entrée de l'hopital. Ce dernier n'était apparemment pas étranger au monde des armes, vu le tir qu'il avait réussit a faire. Roxy semblait sortie d'affaire lorsque les deux hommes l'avaient laissé dans un lit pour qu'elle se repose de l'opération. Ils discutèrent également de ce qu'il était arrivé a Matt lors de ces quelques mois qui s'étaient écoulé entre leur dernière rencontre. Il venait de finir lorsqu'une sonnerie retenti soudain dans la salle. Aussitôt, le médecin se leva, et Matt le suivit. Cette sonnette, c'était celle de la chambre de Roxy. Les deux hommes rentrèrent dans la chambre, découvrant la jeune femme adossé a un coussin, leur jetant un regard mi-étonné, mi-ravi en voyant qui venait d'entrer :

"Tiens, mais qui voila ? Ne serais ce pas le jeune homme pour qui je me suis fait tirer dessus ?"

Matt, qui avait le sourire quelques seconde avant venait de voir son visage s'assombrir aux mots de la jeune femme, cette dernière avait parfaitement raison, et ça il le savait, et c'était justement ce qui le mettait mal a l'aise. Il baissa les yeux, comme u enfant pris en faute, devant une bêtise qu'il venait de faire et qui avait eu une conséquence assez grave. Il repensa que cette jeune Roxy avait été blessé, et était passé a côté de la mort à cause de lui. Cet homme, même s'il n'était pas le même que celui qui l'avait coursé et qui avait avait ouvert le feu sur ce bon vieux loup, devait travailler avec ce chasseur de mutant, et devait planquer là au cas où il serait sortit de l'hôpital. Il était entièrement responsable de l'état dans lequel se trouvait la jeune demoiselle, et ça, il s'en voulait. Mais ce à quoi il ne s'attendait pas, c'est a ce qu'elle se relève un peu plus et qu'elle le prenne dans ses bras. Et c'est ce qu'elle fit, quelques secondes après qu'il ait baissé la tête. Elle entoura son torse de ses bras, fourrant son visage contre le buste de notre canidé. Ce dernier, déboussolé par le geste de la jeune femme, ne comprenait pas ce qu'elle voulait faire, et tentait de la décrocher en douceur. Il s'attendait à des cris, et coups, mais pas a ce qu'elle le serre contre elle comme cela. les réponses à ses questions ne tardèrent pas à arriver, de la bouche de la demoiselle.

"Tu m'as manqué. Je pensais que tu avais été abattu ou quelque chose du genre. Cette balle, je l'ai prit pour tenter de savoir où tu étais passé si tu veux tout savoir..."

Plus elle parlait, plus Matt commençait à se dire qu'il avait peut être taper dans l'œil de cette jeune femme.

"...Pour voir ce que devenais ton épaule après que j'ai extrais la balle..."

Bon, il ne lui avait peut être pas tapé dans l'œil finalement (ce qui n'étais pas forcement un mal de son point de vue.), et ce n'étais que sont "devoir" d'infirmière qui l'avais fait s'inquiété

"...J'avais dormis près de toi le soir de ton opération pour être là au cas où..."

Plus ça allais, plus les réaction de l'infirmière lui paraissaient disproportionné, mais bon, il préférais tout de même cela.

"...Enfin, contente de voir que tu va bien !"

C'était ce qu'il retiendrais essentiellement de cette conversation. Il ne tardèrent pas a se quitter, pendant que Matt allais a pied vers son ancien quartier.

C'est donc à pied (ou à patte, tout dépend du point de vue), que notre jeune loup s'avança dans le quartier qui avait été autrefois le sien, et qu'il était décidé à habiter de nouveau à présent. Il avançait tranquillement dans ces dédales d'immeubles qu'il avait traversé maintes et maintes fois au cours de sa vie dans ce quartier. Il croisat par hazard quelques uns de ses anciens clients, qui le reconnurent en quelques secondes. Il passa au bar d'où il été partit précipitament lors de sa fuite, laissant un gros trou sur plusieurs étages et un type armé à l'interieur. Il eut droit à des embrassade, des poignées de mains et des tapes dans le dos de la part de tous les habituées qui étaient content de revoir enfin leur pianiste, qui leur avait manqué durant tous ces mois où il était resté en dehors du pays. Il y eut les tournées données,les éclats de rire sur son poursuivant qui s'était apparement enfuit "la queue entre les jambe", et c'est donc très difficilement que Matt s'extirpa du bar, mais pas avant d'avoir joué plusieurs mélodies pour tous les habitués qui n'attendaient plus que cela. C'est après une dizaine de classique qu'il eut enfin le droit d'aller voir si son appartement avait été vendu ou s'il pouvait encore dormir dedans.

Il arriva enfin devant son immeuble, ce vieux batîment qu'il avait habité pendant quelques années. Il poussat les portes grinçantes de l'entrée, retrouvant le hall aux carreaux brisés par les chocs fréquents de corps ou d'objets en tout genre qui attérissaient souvent dessus. Il monta l'escalier en ruine, à defaut de prendre l'ascenceurs qui menacais de tomber à chaque fois que quelqu'un le prenais. Il ne tarda pas a arriver à l'étages auquel il habitait il y a de cela peu de temps. Il passa devant la porte de celle qui avait été sa voisine, et qui était peut être toujours là d'ailleurs. Il s'approcha de la porte, et par habitude appuya sur la poignée. Il fut surpris de voir la porte de cet appartement qui était le sien s'ouvrir lors de sa poussé. Il entra, intrigué, se demandant s'il avait bien fermé a clef lorsqu'il était partit ce matin là, où si quelqu'un était maintenant locataire ici. Mais si nouveau locataire il y avait, il ne semblait pas installé, du moins c'est ce qu'il pensa au vu des piles de vieux livres, ses vieux livres qu'il avait du laisser lors de sa fuite. Il s'avança, passa un doigt sur l'une des piles, remarquant qu'il n'y a avait pas de poussière. Il regarda aux alentour rapidement, pour voir s'il voyait quelque chose, mais rien qui ne semblait sortir de l'ordinaire. Il allait passer dans la cuisine lorsqu'un bruit le fit se retourner...Et lui fit lever s acanne pour parer le coup de poele a frire qui lui était destiné. Son assaillant recula, tout en éteignant la lumière, peut être pour prendre un avantage sur Matt. Mais ce que son agresseur devait ignorer, c'est qu'il était presque plus à l'aise dans le noir, et il dut être surprit lorsque le loup le plaqua a terre. Enfin..."la" plaqua à terre, comme le remarqua Matt lorsqu'il était allongé sur son assaillante pour la maitriser. Il bloqua ses membres un à un, puis observa cette boule de poil qui l'avais assaillit comme cela. cette frimousse ne lui était pas inconnue. La jeune fille qu'il venait de maîtriser fulminait de rage en se sentant impuissante dans cet affrontement, et crachat : "Vous n'aurez pas cet endroit, c'est à lui ! Dites à votre chef que je ne le laisserais pas prendre cet appartement !" avant de chracher au sens propre sur le visage de notre loup. Il maintient encore quelques secondes l'immobilisation, avant de se lever et de s'essuyer le visage. Il avait reconnu cette furie qui l'avait assaillit. Mais elle n'avais pas eut le temps de voir qui il était. il la laissat se relever dans son dos, et la sentit récupérer quelque chose par terre. Il lança une carte durcit sur l'interrupteur qui ralluma la lumière, avant de parer un autre coup, mais en gardant le visage de la jeune fille proche du siens cette fois çi. Cette dernière était littéralement hors d'elle de s'être faite maîtriser deux fois d'affiler...Jusqu'à ce qu'elle reconnaisse enfin son adversaire. Ses yeux s'écarquillèrent, elle cessa toute résistance, soudain tremblante, avant de se jeter sur Matt, en l'enlaçant. Elle sanglota durant quelques minutes, pendant que Matt la serrait conntre lui doucement.

Elle releva enfin la tête, le regarda de son regard félin...Et lui colla un gifle magistrale. Il était vrai que Matt s'attendait un peu à recevoir quelque chose pour être partit sans prévenir, mais il n'y avait pas a dire, elle s'était musclé la jeune fille pendant son absence. Il avait sentit sa machoire craquer sous le choc avec la patte de la demoiselle. Elle le regardait maintenant les yeux humide, en reniflant, et l'on sentait dans son regard qu'elle été réellement heureuse de revoir le jeune homme qui se trouvait devant elle. Il attendit silencieusement les reproches qu'allez lui faire la jeune fille, ce qui n'allais surement pas tarder vu la tournure que prenait l'affaire. Elle ouvrit la bouche, puis semblat se raviser, se raprochat de notre loup et posa ses lèvres sur les siennes. Cela ne durat qu'une seconde, mais cela suffit a faire devenir cramoisit notre bon vieux loup. Elle s'éloigna, un sourire goguenard au lèvres en voyant l'effet qu'elle avait eut sur son ami :

"Ca, c'est pour m'avoir laissé sans donner de nouvelles pendant autant de temps. À ce que je vois, tu n'est toujours pas a l'aise avec ce genre de chose, dit elle, en commençant a rire. La baffe en revanche, c'est pour m'avoir obligé a proteger ton appartement contre tous les marraudeur du coin et d'arriver en me plaquant à terre."

L'air penaud de Matt déclenchat l'hilarité de la jeune fille, qui mit plusieurs minutes a se calmer. Une fois cette dernière calmé, ele l'emmenat voir son grand père, le vieux Eric, qui fut ravit de revoir celui qu'il avait concidéré comme un fils, mais peiné de le voir arriver avec une canne pour marcher. Il n'avais pas révélé à Fia la cause de sa blessure, ni ce qu'il avait exactement fait durant ces quelques mois. Elle n'avais pas besoin de savoir ce qu'était la vie de gang. Eric lui par contre, en tant que mentor, appris tous ce qu'il avait fait, et lui imposa quelques épreuves pour voir a quel point il été handicapé. Mais grace a sa canne, il pouvais faire a peu près tout ce qu'il faisait avant sa blessure. Et le pistolet qui lui avait été donné rendait son default de porté résolut.

Il proposa à Fia, qui commençait a faire une crise d'ado chez Eric, d'habiter dans l'appartement qu'elle avait si bien defendu malgrès ses faibles capacitées de combat, et l'entrainat durant quelques mois. Elle ne tarda pas a le suivre dans quelques uns de ses boulots de messagers, avant que Matt ne s'occupe aussi de son entrainement intellectuel grace à sa culture, et à ses livres. Elle ne tarda pas à devenir vraiment cultivé, et c'est a ce moment que Matt l'obligeat à aller à l'université. Celles qui acceptaient les mutants étaient rares, mais il arriva à en dégotter une, et, lors de l'entretiens, resta calme lorsque le directeur laissa entendre qu'il était rare que les mutants soit du niveau de leurs élèves. Il avait inculqué tout de même une bonne discipline à sa disciple, et elle avait eut droit à un plusieurs conseils sur l'attitude à prendre en cas de railleries, c'est à dire laisser passer, et ne pas se rebiffer contre chaque insulte, et que le fait qu'elle ait de meilleurs résulat que la plupart serait suffisant pour claquer le bec des prétentieux. La jeune réussissait brillament ses études lorsque nous retrouvons Matt, qui avait envis de parcourir le monde, mais en aillant prévenu tous le monde cette fois ci.

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