[MISSION] Lancement

D'un pas assuré, Scott avait traversé les couloirs du complexe.
L'appel qu'il avait recu plus tôt dans la matinée était pour le moins très prometteur pour l'avenir de l'organisation, aussi il faudrait les personnes les plus habilitées pour cette mission.

Il entra dans les locaux du KRIS. Il sortit le dossier à peine commencé sur le mutant Tetsuya, et commença à appeller tous le monde un par un.
Euh, en fait, non.... Autant gueuler dans le mégaphone de la compagnie, histoire de l'étrener...

Mais quel était cet étrange mutant ?



-Allô, monsieur le directeur ?
Un souffle très coupé, une voix haletante et une petite toux se faisait entendre dans le combiné...
-Agent Cain ?
-Oui monsieur. J'ai trouvé un mutant au pouvoir très rare, mais aussi très puissant. Il est à Tokyo, rue Okaname. Je vous ait envoyé il y a deux minutestoutes les infos concernant ce mutant par mail, et...-Et ?

Pas de réponse. Le bruit d'un portable qui s'éxplose par terre, puis le très énervant tuuut-tuuuut-tuuuuut....



Le mail était clair. Il donnait la localisation précise du mutant...

Spoiler:

Une liste des pouvoirs aperçus... Ce mutant semblait capable d'alterer les probabilités, et donc quasiment la réalité.
Le gars a un tatouage de dragon sur le bras droit.
Le mec bosse au garage rue Okaname.

Bon. Fin des pleurnicheries, il fallait appeller tout le monde. Scientifiques, clones, Krisis, même le naufragé ne serait pas de trop...

Il s'approcha du gros bouton rouge et appuya avec force dessus. Ca activait la mise en marche du mégaphone.
-LES KRISIS DOIVENT SE RENDRE AU PLUS VITE AU BUREAU DES KRISIS.
Voilà pour les Krisis... Manquait encore les docteurs, professeurs et leurs clones...
-LES DOCTEUR HENRY, ANGSTROM, ROOSENTAG, BOLTZER, WEDDMORE ET DRAKAN SONT PRIES AU BUREAU DES KRISIS. MERCI D'EMMENER VOS SUJETS AUSSI !

"Gneuh ?!"

Lars, endormi n'importe comment sur son lit, se reveilla au son du haut parleur qui gueulait. Dans un mouvement souple et fluide, il attrapa l'une de ses semelles et la lança avec rage sur le dispositif sonore. La rangers émit un claquement sourd contre le pauvre appareil heureusement bien protégé par son alliage renforçé.

"Saleté de machine... Reveiller les honnetes gens aux aurores..."

Lars se passa la main sur les yeux.

"J'ai fait quoi hier soir... J'ai la gueule enfarinée ce matin... Bah..."

Tel un zombi, il se leva et se dirigea en caleçon vers la salle de bain. Attrapant le pomeau de douche, il le regarda d'un oeil vide.

"Bon il est où le bidule..."

A tatons, il poussa la bouton actionneur de la douche. Sans attendre, un flot d'eau froide se jeta à l'assaut du visage de Lars. La censure nous empeche de dire ce que le blond pensa du pomeau de douche à cet instant précis. Or donc, aprés s'être fortement stimulé et lavé, Lars, dans le plus simple appareil (oublier son caleçon sous la douche n'aide pas à bien se laver. Et en plus, on est obligé d'en changer aprés...), se deplaça vers l'armoire à vetement. L'ouvrant d'un geste viril, il constata ses possessions...

"Un long manteau, un pantalon, un caleçon... La classe vestimentaire..."

Or donc, aprés s'être habillé, il se regarda une derniére fois dans le miroir.

"Dieu que je suis beau..."

Et ouvrit la porte (Durée des opérations... 11 minutes, 29 secondes)... Une porte fermée, dix mêtres dans le couloir, une nouvelle porte et ...

" 'jour..."

Il était arrivé dans la salle de briefing. Il pris place sur un des fauteuils, et se rendormis...

- Och du förstår den jag mälar ? Hur mår du !

- Ahahaha, Läkare !

La sublime docteur Ångström entra dans la salle un grand sourire sur les lèvres, illuminant de beauté son visage habituellement si froid. Elle avait un ordinateur portable à la main. Derrière elle, le Docteur Henry, un sourire au coin des lèvres et yeux bleus rieurs. Tous les deux avaient gardés leur blouse blanche. Visiblement, ils étaient heureux des résultats obtenus.
Philibert fit un signe à Scott, imité ensuite par Ångström.

- Bonjour monsieur Lorrington.

Puis ils s'approchèrent de Thomas Swann et de Lars Schneider et leur sérèrent la main.

- Bonjour messieurs ! A qui avons-nous donc l'honneur ?

"Gneuh ?"

Ils avaient quoi tout le monde aujourd'hui ? Pouvaient pas le laisser dormir ? Aprés être confronté à un bidule qui faisait du bruit, voila le retour du gars qui faisait du bruit. Et le pire c'était qu'il secouait les mains. Lars releva la tête et regarda l'homme devant lui.

"J'suis un type qui sais pas ce qu'il a fait hier soir et qui a soif... Enchanté..."

Aprés cette morne phrase, Lars se leva et se dirigea vers la sortie de la salle. Puisque personne n'était assez sympa pour le laisser tranquille, il partait aller se chercher un bon vieux coca pour se reveiller le neurone...

Ses pas l'emmenérent près de la collégue du docteur et il ne put s'empecher de reluquer rapidement les courbes genereuses sous le fin tissu de travail.

En se disant que décidement, le boulot ici ne serait pas si mal, il attrapa la poignée de la porte de la salle, et sortit dans le couloir...

-Bien. Attendons les derniers, et nous allons pouvoir commencer. Ca peut paraitre inhabituel, mais nous allons aller sur le terrain.

A cet instant précis rentra le docteur Böltzer, qui venait de croiser Lars dans le couloir.

-Kendrick, entre donc, nous allons aussi avoir besoin de toi !
-Scott, je peux te parler ?
-Oui, viens donc.

Il s'isolèrent dans une salle à coté pendant deux minutes, et les deux ressortirent l'un derrière l'autre. Sans un mot autre, Böltzer sortit de la salle et descendit les escaliers vers son labo.

-Le docteur Böltzer ne viendra pas, il a d'autre choses à faire.

Les pas de la jeune scientifique résonnaient sur les dalles de maigre facture qui bordait l’Arobase. Elle entendait, la suivant de près, le claquement des chaussures Anglaises de son assistant ainsi que les froissements de Akira, son nouveau clone. Light n’allait pas les attendre, aussi était il conseillé pour eux de forcer l’allure. Plusieurs fois, elle dût se retourner pour intimer à Georg de se taire ou presser Akira sur un ton fatigué. A vrai dire, la jeune fille avait omis le fait qu’il n’avait rien mangé et venait de se réveiller, mais un peu d’exercice ne lui ferait pas de mal. A l’Anglais fraîchement débarqué non plus. Quand il aurait vu Scott Lorrington, Light espérait vivement qu’il rebrousse chemin chez ses ‘Well-well’ natal.

Arrivé en face de la porte où devait normalement se tenir leur réunion – à entendre le haut parleur qui hurlait toujours plus fort – Light se tourna vers ses deux comparses et les regarda droit dans les yeux avant de déclamer d’un air solennel :

« Bien messieurs, nous y voilà. J’espère que vous vous conduirez bien, surtout toi en fait Georg. Je n’ai pas encore vu ce que donnait Akira en société mais je ne me fais pas trop de soucis. Tandis que toi, assistant de malheur, modère tes propos et tes humeurs. Merci. »

Petit sourire moqueur. La victime voulut riposter, un doigt fin posé sur sa bouche l’en empêchât. Light appuya sur la poigné et poussa la porte avec précaution.

Sitôt entré, elle remarqua immédiatement les regards braqués sur elle et ses acolytes. Elle fournit un beau sourire à toute la salle et s’approcha avec son petit air agréable. Plusieurs personnes étaient déjà présentes, assis sur des chaises ou carrément endormit comme le mec bizarre avec des rangers. Le seul. Elle connaissait déjà le professeur Drakan, et Scott Lorrington bien sur, mais son incompétence à pouvoir donner un nom sur des têtes était des plus fortes. Il y eut un raclement de gorge nerveux, et puis Georg parla :

« Mesdames et messieurs, bien le bonjour ! »

L’assistant avait prononcé ses paroles avec un tel engouement, que les rares personnes ici durent se demander si il savait vraiment où il était. La jeune scientifique le foudroya du regard et lui désigna une chaise, à quelques mètres de l’homme endormit. Puis, montrant aussi une chaise à Akira, mais avec beaucoup moins d’agressivité, Light s’installa tranquillement et soupira avant de soudainement clamer elle-même les politesses :

« Pardonnez notre retard, ça ne se reproduira plus. »

Tu parles.

-Messieurs-dames, l'heure est grave !

Un bruit d'horloge (Dong-dong) se fait entendre, inspirant le respect dans la salle. A part le fait qu'il n'y a pas d'horloge dans la salle, tout va bien.

-Ecoutez comme elle est grave !

Trève de plaisanterie... Il fallait passer aux choses sérieuses.

-J'ai recu un mail de Eliott Cain, ce matin. C'est le recruteur qui nous a trouvé le jeune docteur Swann. Il est à Tokyo, ou était à Tokyo, et j'ai bien peur qu'il soit mort. Il a repéré un mutant aux capacités exceptionneles: celle d'altérer les probabilités, et donc la réalité. Il nous faut ce mutant. Mort ou vif. Vif si possible, mais on s'en fout au final. Il est armé, dangereux, c'est pourquoi j'ai besoin de toute l'équipe possible.

Il attendit les remarques et suggestions, tout en faisant passer le maigre dossier du mutant (cf haut de page)

-Hmm.

Philibert sortit ses lunettes, les déplia et les mis sur nez. Il n'en avait pas besoin mais ça le vieillissait un peu, lui donnant un air plus respectable.

-Et que pourront faire un virologue, une biochimiste, ou même la très chère professeur Drakan, sans parler du Dr Weddmore, dans cette mission ? Je comprends l'utilité des agents du KRIS, ou celle de gros bras...

Il toisa Lars du regard

- ... mais pas celle de scientifiques.

-C'est simple. S'il y a un affrontement, il se passer sur toute la ville. J'ignore ce dont est exactement capable ce mutant, et donc les Agents du K.R.I.S. Votre rôle sera de soutenir la section du KRIS, puisqu'elle est plutôt réduite en effectif. Miss Weddmore est aussi là pour diriger son clone.

Il pointa Akira du doigt

-Lui, il est au même tarif que Lars un bourrin. En espérant que son pouvoir soit à la hauteur de mes attentes.

Il se tourna vers Henry et Angstrom

-Votre rôle est d'analyser ses comportements et d'éviter des contacts entre l'équipe et des civils. Je sais que ce n'est pas votre domaine, mais le petit effectif de l'ile m'oblige à vous le demander.

Il se tourna enfin vers Nyd.

-Je serais sans doute à l'avant avec Lars, donc ce sera Nyd qui s'occupera de superviser tout ca, de savoir vers où il faut le rabattre, etc...

- Hum, well. J'espère que nous n'aurons pas à nous servir d'armes... les miennes résident dans les éprouvettes et ne sont pas aussi rapide à ôter la vie qu'un revolver.

Philibert replia ses lunettes et les rangea dans la poche interne de sa blouse qu'il n'avait pas quitté.

- When partons nous ?

[Eh ! Dites... Z'aviez remarqué que j'avais quitté la salle ? ^^; ]

La porte de la salle s'ouvrit une énième fois, laissant le passage à Lars en train de boire une bonne bouteille de Coca Cola (tm).

Celui ci regarda avec un oeil brillant les nouveaux arrivants avant de se remettre à sa place... Dans la salle, il y avait trois superbes créatures qui étaient pour le moins intéressante. Mais la forte tendance masculine du reste de la salle le refroidit un peu. Il se pouvait que la discussion tourne autour d'un sujet sérieux...

Les discussions s'étant interrompues alors qu'il se déplaçait vers son siège, il regarda tout le reste de la clique avec l'oeil de celui qui se fiche legerement du regard des autres. Puis voyant que tout ce qu'on entendait dans la pièce était le ronronnement de la climatisation, il bu une gorgée de sa boisson au cola pour se donner du courage puis demanda à la volée.

"J'ai raté quelque chose ?"

Un bras nonchalamment passé derriére le dossier de son siége, une jambe posée sur l'autre, il regardait le reste de la salle, attardant de temps en temps le regard sur les magnifiques femmes qui faisaient partie de l'assemblée.

Le dos posé contre le dossier, Light Weddmore écoutait, impassible, mais néanmoins choqué. Non pas du pouvoir de ce clone, c’était un don comme les autres et elle savait que tus devait vraiment être pris en considération, tant sur le point des effets que des conséquence. A vrai dire, ce qui lui faisait beaucoup plus peur, c’était le fait qu’ils allaient bel et bien employé des clones, des nouveaux nés, pour ‘combattre’ cette … chose. Alors oui, peut être que l’homme qui se trouvait juste à côté de son assistant, un coca à la main, un pied posé sur la table, était véritablement en mesure de se battre, mais pas Akira. Premièrement, d’après les suppositions qu’avait fait Lorrington, elle devrait le diriger pendant ce qui semblait être un affrontement. Si Light n’avait pas entraperçut le caractère papillonnant de la chose, peut être n’aurait elle pas été négative, mais là, ça forçait les bornes des limites.

« Excusez mon incompétente monsieur Lorrington mais … pouvez vous me dire de combien est l’espérance de survie d’un clone nouveau né pendant un premier combat ? »

Une certaine colère pouvait se lire dans les yeux de Light, qui se contenta pourtant de chasser quelques mèches qui avaient glissés devant son visage. Elle resta là, inébranlable, laissant quelques regards tombés sur elle et puis finalement, décida d’en rajouter une couche. Et pas les moindres.

« D’après mes suppositions je dirai 10 % si ça n’est pas trop exagéré. Alors, non seulement envoyer des scientifiques ne dois pas être une chose des plus … acceptables dirons nous, mais me demander de ‘diriger’ ce clone alors que je ne connais pas dans les détails son caractère, ses capacités réelles, son comportement face au danger, et tout un tas d’autres données qu’il serait intéressent de collecter ; c’est bel et bien un risque que vous m’engagez à prendre. Or je ne prends jamais de risque. Si ce clone meurt, ne me dites pas que vous n’aurez aucun autre jugement et en fabriquerez un autre, ce serait le comble du ridicule Monsieur … »

En insistant bien sur ce dernier mot, la jeune fille lança un regard assassin au directeur de l’Arobase. Elle allait finir par croire qu’il voulait toujours les envoyés à la déchéance. De plus, Light était certaine qu’il aurait déjà calculé leurs réactions. Dans ce cas là, elle attendait patiemment ses réponses, sans jeter un seul regard au premier concerné : Akira. La belle concevait qu’il devrait un jour ou l’autre se jeter dans la bataille - de toute façon, ce n’était pas une femme protectrice, loin de là – mais elle voulait tout de même surveiller ses arrières au cas où des erreurs de calcul pourrait la mener à devoir remettre en compte ses fautes. Ah non, pardon. Light Weddmore ne fait jamais de faute.

Akira avait croisé les bras et ecoutait l'air abscent, cela lui fit chaud au corps d'entendre Light parler comme sa de lui, il regarda tout le monde, et tout le monde se foutait de son sort alors que Light elle ne voulait pas qu'il meure puis il attendit que Lorrington es fini puis il se leva de sa chaise et mis les poings sur la table.

_Je tiens a dire a tout le monde que je ne veut pas mourir comme un chien, même si certain se foutent de mon sort et bien pas moi. Ensuite malgré le fait que je ne veut pas mourrir je dois avouer que j'ai envie de me battre même si je dois me le faire tout seul, je suis de la partie. Il se tourna vers Lars. Et toi laisse moi en.

Il se r'assis et croisa les bras.

Lars failli s'etouffer en recrachant une gorgée de coca.

"Une chasse !? Et pour quelle raison ? Il n'y as aucun moyen plus pacifique pour arriver à ses fins ? J'aimerais bien qu'on m'explique pourquoi il est imperatif qu'une chasse soit lançée. Et contre qui d'ailleurs ? Un terroriste international ?"

Lars s'arreta un moment et devisagea l'assemblée...

"Il semblerait que j'ai raté un truc super important là... Vous voulez dire que toutes les personnes ici presentes : 5 scientifiques, moi et un jeune mutant. Nous allons partir en chasse ? Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire ?! C'est pas du tout l'équipe pour une chasse ! On as plus de cerveau ici que si on mettait tous les membres du KRIS ensemble, moi inclus. Et c'est pour une affaire armée que vous les avez ammenés ? Vos statistiques sont fausses Scott. Ce n'est pas Akira qui a 5% de chances de survivre. C'est tout le monde ici !.."

Sur le coup de la colére, Lars s'était levé... Le silence lui faisant perdre sa verve, il se rassit lourdement dans son siége.

" Ce n'est pas du tout l'équipe pour une chasse. Une negociation je ne dis pas... Mais aucun d'entre eux ne pourrait survivre longtemps dans une bataille rangée. Et moi non plus si je dois tous les proteger..."

Les yeux braqués sur Scott, Lars avait même éludé son collégue de son esprit...

"Alors expliquez moi de quelle maniére il a procédé... Connaissant les gens de la maison, ça a du être en lui mettant un flingue sur la tempe... Filez moi ce dossier..."

D'une main enervée, il attrapa les quelques feuilles du briefing...

"Alors... Un mutant mécano, son pouvoir est d'agir sur les probabilités... Et rien sur la precedente mission... On sait juste que l'agent s'est fait buter... Et c'est avec ce genre d'information que vous allez envoyer 5 scientifiques dans un endroit qui a tout l'air d'être dangeureux ? Dois-je vous rappeler qu'il est beaucoup plus facile de mourir que vous le croyez ? Une balle dans la tête ou dans le bide et vous êtes morts..."

En parlant il montrait les endroits du doigt... Il passait son regard d'une personne à l'autre...

"... Un pro des probabilités qui plus est ? Si il a tué aussi facilement un agent du KRIS, qui nous dit qu'il n'a pas prévu une arrivée d'une autre escouade... Plus fournie et mieux armée... Imaginez seulement qu'il s'est protégé en consequence... Avec un pouvoir comme le sien, inutile d'être surdoué pour comprendre qu'il est à même de nous tirer comme des lapins et cela sans même être présent à l'autre bout du fusil... Je vois bien la situation. Vous me demandez à moi, à mon collégue et à Akira de vous proteger... Au vue de la situation : Si on commence à paraitre violent, je denie toutes responsabilitées quand à la reussite de la mission... Ce n'est pas lui qui a commencé les hostilités, c'est nous. Il est normal qu'il se defende pour sauver sa peau. Surtout si l'ancien agent a été assez malin pour se faire tuer..."

Lars retomba dans son siège...

"Mon boulot étant de vous proteger, messieurs dames, je suis obligé de contester ce genre d'ordre... Je suis pas du genre à courir au casse pipe sans une excellente raison... Et là, cela m'a tout l'air d'être une mission avec un fort pourcentage de décés et de repercussions... Et je ne pense pas qu'il est dans l'interet de votre firme de faire parler d'elle dans la rubrique des chiens ecrasés du journal national..."

Lars rattrapa sa bouteille de coca et recommença à le siroter en attendant que les principaux concernés de l'affaire prenent la parole... Il suivrait la masse bien entendu... C'était leur vie aprés tout...