[Mission] Etat d'alerte ?

Arbitre Nombre de messages : 368 Date d'inscription : 21/11/2006

Le directeur avait bien reçu le mémo sur la présence étrange d'un individu louche. Il le transmit au service de sécurité pour contact auprès d'un employé assez spécial.

Individu présent sur les lieux de 13h à 16h, observait la grille. Merci de surveiller toute nouvelle approche.

Spoiler:

Invité

« Voilà Léonel Jenkins, Tu es définitivement de retour parmi nous. »

Voilà ce qu’avait entendu Léo’ Jenkins après quelques heures de vols en avion. Vous ne pouvez pas imaginez ce que l’on ressent lorsque l’on quitte sa cellule après des mois d’emprisonnement. Léonel en était fière, il était heureux, voire gai. Un sourire inhabituel avait pris place sur son visage le temps du voyage. A vrai dire, voyager à côté de la jeune femme blonde, chef de l’escadron qui l’avait sauvé, n’avait pas déplut à Léo. Avouons, rester une dizaines d’heures dans un siège a côté d’une nana avec une forte poitrine, de plus moulante dans une tenue en cuir, aurait fait sourire le plus sage des hommes. Léonel, était alors, tout content de quitter l’Amérique. Il laissait là bas tout les mauvais souvenirs, Brian, Félix, Sylberstein et Kimberly. Seule Tyrane fut l’objet d’un sentiment d’amitié, et Léo la respectait. Elle était une femme forte, mais une femme amoureuse. Léonel ne connaissait pas ce sentiment, il n’avait jamais été amoureux, ou alors accidentellement. Il se retrouva alors, maladroitement, a la sortie de son avion, devant le beau pays russe. Il sauta de l’appareil, et embrassa la terre russe. Quel plaisir de retrouver son pays !

Quelques heures plus tard, il était devant ses maitres. Nicholaï Vajdnev, un vieux russe aux traits marqués par le stress et l’insomnie, était totalement différent de ses frères, Igor et Mikhail Vajdnev. Igor était tout le temps détendu, rarement pris au dépourvu. Il était rare de le voir surpris, voire étonné. Tandis que leur frère cadet, Mikhail, lui, était d’un naturel timide. Il n’aimait pas sa célébrité et préférait laisser la gloire a ses frères. Côté physique, Nicholaï était immensément grand, près de deux mètres. Il faisait honneur a la légion russe, qu’il avait honorablement bien servi. Igor, lui, était moyen. D’une taille honorable, un mètre soixante dix-neuf, il avait un physique non-négligeable, suffisant a faire peur a celui qui ne saurait pas que ce dernier déteste la violence inutile. Mikhail, ne supportant pas d’être le dernier et le plus petit physiquement, c’est forcé a avoir un physique beaucoup plus imposant que ceux de ses frères ainés. En effet, Mik’ pèse 90 kilos pour seulement un mètre quarante neuf. 80 kilos de muscles, et dix kilos de cheveux. Car oui, seul Mikhail était doté d’un pilosité capillaire ( ne sait pas du tout si ça se dit…) impressionnante. De longs et soyeux cheveux, tandis que son frère Nicholaï était chauve, et qu’Igor possédait une coupe courte.

Cela pourrait durer des heures, si en prenant un homme grand et fort, on allait de manière décroissante vers le petit, musclé, et chevelu. Vous devez maintenant, imaginez a quoi pensait Léonel lorsqu’il allait les voir. Non ? Imaginez ce que pensait Lucky Luke lorsqu’il voyait les Daltons, mais en enlevant un moyen Dalton et un pitit Dalton. Vous voyez maintenant ? Et bah c’est presque pareil. Bien, Léonel était donc au garde a vous, devant Nicholaï, l’ainé de la famille Vajdnev. Ce dernier, tout en le questionnant sur son absence, faisait tourner un pistolet entre ses mains. Léonel, s’expliqua. Il lui explique l’entourloupe de Félix Paris. Les mauvais traitements de la G.C, les tests de Sylbertsein, et ce qu’il avait vu là-bas. Oui, Léo décrivit aussi loin que sa mémoire lui permettait, les locaux, les couloirs, l’entrée, les ascenseurs et tout ce dont il se rappelait. Evidemment, cela n’était pas évident. Mais lorsque votre supérieur, vous parle en tête a tête dans son bureau, insonorisé, une arme a la main et que vous venez de vous absentez plusieurs mois, vous n’êtes pas très bien en général. Lorsque Léonel eut fini son récit, et ses explications, Le patron appela quelqu’un dans son micro. Ce dernier arriva, quelques minutes plus tard, dans le bureau de Nicholaï. Le Boss envoya le pistolet à Léonel, après l’avoir sifflé pour attirer son attention. Léonel attrapa le flingue, le pointa vers le nouveau venu et lui tira dessus sans hésitation. Une demi-douzaines de balles plus tard, le corps sans vie de l’homme gisait, deux mètres plus loin, au sol.

« Merci, tu m’évites d’éliminer ton remplaçant… »

Alors cet homme était censé le remplacer ? Faire son boulot a sa place ? Jamais, Léonel était trop fier de ce job. Tuer, quoi de plus intéressant comme boulot lorsqu’on a des flingues intégrés au corps ? Je sais, il en a de la chance ce Léonel... Il envoya le flingue a son patron, qui , avant de ranger l’arme du crime dans l’un des tiroirs de son bureau en bois de forêt russe, lui demanda si il ressentait un quelconque remord. Léonel fit non de la tête, il n’avait pas connu l’homme, et il ne le connaitrait jamais, a quoi bon s’en soucier ? Nicholaï se leva de son siège en cuir d’Ours Polaire, et se rapprocha de Léonel. Il lui prit l’épaule, avant de lui dire qu’il était heureux de retrouver le cobaye qu’il avait laissé aller bosser en Amérique. Léo baissa les yeux vers le sol, avant que le téléphone posé sur le bureau de l’un des trois directeurs ne sonne sur son bureau.. Il s’en approcha, le décrocha, et écouta tout en affirmant de la voix. Il dit a Léonel qu’un homme louche, répondant au nom de Thomas Swann, rôdait dehors. Qu’il bossait pour l’@, et qu’il fallait que Léonel veille a la sécurité de usine. Momentanément, bien entendu. Léonel acquiesça, et se dirigea rapidement vers les fenêtres de l’usine. Il vit au dehors, un homme sur un banc, apparemment seul. Bien, apparemment, auprès de lui, s’il devait se faire tuer, pas de problèmes, aucun témoin.

Léonel Jenkins, Premier des Spécimens réussis d’un des dérivés du « Projet Eve », observa Thomas Swann de loin. Que lui réservait cet homme ? Un rien lui suffit, Léonel sortit sa boite de balles que lui avait confié son amie d’enfance, et en mangea une au hasard. N’activant pas sa métamorphose de suite, Léonel alla au portes de la Russian Mec. Là, où se trouvait le poste de surveillance. Il demandait a Vladimir, qui était de garde ce soir là :

« Au moindres pas qu’il fait dehors, si une personne le rejoint, ou même, si il sort une boite d’oignons pour les peler, tu préviens la sécurité pour qu’elle se mette en mode défensif. Cet homme n’as rien a faire ici. »

Le message était lancé, Vladimir avait pour ordre d’ordonner a toute la sécurité de la firme russe de préparer la défense a la moindre apparence de coup fourré…

Arbitre Nombre de messages : 368 Date d'inscription : 21/11/2006

Un message partit à toute allure par l'intermédiaire du téléphone interne de la société.

Citation :: Deux femmes viennent d'arriver. Ils partent ensemble. Attendons instructions.

Il n'y avait plus qu'à attendre à présent ...

Invité

"Deux femmes viennent d'arriver. Ils partent ensemble. Attendons instructions."

Voilà ce que cet idiot de Vladimir avait entendu. Même pas capable de nous trouver de bons chefs de sécurité de nos jours, si ce n'est pas malheureux. Léonel attendit quand même, regardant dans les caméras de surveillance les faits et gestes de Thomas. La nouvelle venue était...?!?!?! Mais cet homme était celui de l'aéroport ?! Ouiiii, à Las Vegas ! Etait-ce possible?? Thomas Swann était ce scientifique qui l'avait menacé ouvertement? Et cette clone, était cette blonde au fesses sublimes? Oh My God, Si Léonel savait qu'il allait tuer Vladimir si il continuait a lui serrer l'épaule comme ça... Reprenant ses esprits, Léonel dégagea de la salle alors qu'un chef de sécu' russe lui hurlait ce qu'il devait faire. Léonel lui répondit que par un joyeux, mais simple " Occupe toi de ton c*l, je m'occupe du reste ! ".

Léonel valsa donc, en plein milieux des couloirs russes, pendant quelques minutes. Il était 13h30 a Irstouk, et Léonel ne sentait pas la fraicheur, ni même l'air glacée qui circulait entre les murs de la Russian. A votre humble avis, quel était le principal objectif de Léonel actuellement? Retrouver sa paire de flingues, bien entendu! Il se dirigeait actuellement vers l'armurerie, là où il avait laissé ses bébés pour une petite remise a niveau dirons nous. Mais, je ne vous apprendrais rien en vous disant qu'il arrive toujours quelque chose a Léo', même lorsqu'il n'y est pour rien...

- Comment ça t'as foutu en l'air mes deux 92FS ?!?!

S'écria Léonel Jenkins, qui commençait sérieusement a perdre la raison. Ses deux bébés, ses moitiés! Ce fils de @%ù\§#& d'armurier les avait complètement foutues en l'air... Il avait essayer d'en faire des automatiques, comme ça Léonel n'aurait pas a appuyer indéfiniment sur la gâchette pour tuer. Mon (L)UC Oui ! Il n'avait tout simplement pas réussi a les mettre dans de bonnes conditions, voilà tout. Léonel faillit céder a la folie, et s'élancer au cou de l'armurier de la R.M. Mais ce dernier avait, " D'autres joujoux ". Il rentra un instant dans son petit établi, et en sorti avec ce qu'il appelait : " Sa bête noire ".

Armurier de la Russian Mechanics a écrit:: BIZON-2

Munitions : 9x18mm Marakov
Taille du chargeur : 66 balles
Adaptée au : support en combat rapproché

DESCRIPTION : Victor Kalashnikov et Alexey Dragunov, ingénieurs chez Izhmash, en Russie, ont développé le Bizon-2 en 1993. Il utilise un chargeur hélicoïdal en aluminium contenant 66 balles de 9x18 Marakov, et a une cadence de tir de 750balles par minutes. Cette mitraillette ne pèse que 2,5 kg à vide, 3,47 kg avec un chargeur plein, et ne mesure que 66 cm dépliée (42,5 cm repliée). Elle peut tirer en mode semi-automatique et automatique, et a une mire en fer.

Il la posa un instant sur sa table de travail, avant de refaire un tour dans son local et d'en sortir une nouvelle arme. Toujours aussi longue, mais beaucoup plus connu de Léonel. La Saiga :

Armurier of R.M a écrit:: Saiga 12K calibre 12
Munitions : chevrotines 2 pouces 3/4 calibre 12
Taille du chargeur : 7 cartouches
Adaptée au : combat rapproché

DESCRIPTION : La Saiga 12K possède un canon lisse calibre12. Elle utilise un chargeur de 7 cartouches et est capable de tirer en mode semi-automatique. Construite par Izhmash JSC, en Russie, c'est le fusil de choix pour les criminels comme pour les policiers.

Il la posa, elle aussi, sur sa table avant de regarder Léonel d'un oeil décidé. Il leva les bras vers ses deux armes, et prit l'air du marchand arabe qui tentait de vous fourguer de la m*rde. Bien entendu, comme il n'avait apparemment que " ça " pour remplacer les deux joujoux de Léo', notre cobaye allait devoir se contenter de ça et de rien d'autre...

Léonel se saisit du Bizon-2, le rechargea, enleva la sécurité et visa la tête du russe armurier. Il ne tira pas cependant, pas besoin de faire trop couler de sang alliés aujourd'hui... Se dirigeant immédiatement vers la porte, Léonel passa de la salle S9, l'armurerie, à la salle S1. Passant par la salle S5 ( et j'en profite pour dire merci a Twilight de me donner un plan si compliqué ! ) Léonel se mit a marcher plus lentement. Et, profitant du fait qu'il caillait, il s'accroupit dans le coin Sud-Est de la salle S1. Il voyait parfaitement qui passait par le " Main Acces " et il en profita pour prendre son téléphone et appeler le secrétariat, qui lui passa, après sa demande, la personne qui devait surveiller les clones ce mois-ci. Il lui dit :

- Veuillez dire aux projets finis qu'ils sont suceptibles de sortir de leurs cellules. Ne m'en envoyez que 5. Dites leurs d'aller dans la salle L2 dès que je vous l'ordonnerait. Terminée.

Voilà. Léonel était prêt a accueillir les nouveaux venus, si ils osaient venir...

Spoiler:

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