Retour aux sources

Malia avait traversé l'Europe a moto, et avait atteint l'Arabie. Elle continuait en direction de la Chine, et plus précisément, de la frontière chinoise et laotienne. C'était là qu'elle était née, peut être retrouverait-elle ses parents. Elle arriva au bout de plusieurs jours de voyage en moto, et retourna en premier lieu à l'endroit où elle avait vécu les 11 premières années de sa vie. Elle n'y trouva rien de plus qu'un grande bâtisse, dans laquelle une activité intense régnait.
Elle entra dans la demeure, et se présenta aux domestiques. Très vite, elle put parler au nouveau propriétaire, et du fait de son chinois impeccable, elle eut une description des chemins qu'il y avait pour se rendre au Laos, elle cherchait des chemins pédestres. Et elle eut même vent d'une maison abandonnée. C'est là qu'elle devrait se rendre, surtout que cette intuition avait été confortée plus tard par une jeune chinoise qui lui avait affirmée que cette maison était maudite, qu'il y avait là bas l'âme de deux monstre qui protégeait les lieux.

Le lendemain, elle se rendit à la maison, elle y trouva une rizière abandonnées, et une cabane mal en poins à cause du temps. Il y avait deux tombe, avec de sommaires croix en bois. Elle réussit à y déchiffrer certaines lettres de noms, mais rien de bien précis. Elle décida d'entrée, pour voir. Mais l'entrée était assez rouillée pour ne plus tournée dans ses gond. Elle réussit pourtant à ouvrir, et découvrit des photos jaunies, tout un monde qui c'était arrêté dans une bataille. Malia ne se souvenait de rien, mais peut être que d'ici ce soir, elle aurait réussit à faire de cet endroit une habitation pour quelques temps.
Elle prenait place, en tout premier lieux, elle fit pousser des fleures très rapidement. Cela donna des éclats de vie à la pièce, où elle était. puis, elle commença un grand ménage, à l'aide d'un balai si ancien que son efficacité était réduite. Enfin, c'était toujours mieux que rien.
Alors qu'elle se réveillait, le lendemain, elle entendit du bruit, sa moto était cachée derrière un épais tas de verdure, qu'elle avait laissé poussé pour l'occasion, elle n'avait rien à craindre. Sur les tombe, elle avait déposé quelques fleures, et la porte était restée ouverte, elle avait du l'abîmer pour l'ouvrir. Qui cela pouvait-il bien être, elle n'en savait rien. Son chat lui, était déjà partit voir, il c'était en un rien de temps approprié les lieux.

Un homme s'approchait de la maison. Il croisa le chat, et se montra doux avec lui.
C'était le voisin. Enfin, voisin... L'homme qui habitait à 2km à coté. Il était venu à bicyclette, et portait juste une veste.
Lorsqu'il vit une forme se dessiner dans l'ombre de la porte, il dit, en un mauvais anglais:

-Excusez moi... Je viens de recevoir un coup de téléphone d'un anglais qui voudrait vous parler.

Mais oui... Le dit-anglais avait réussi à la retrouver, même paumé au milieu du Laos.

Malia ne comprenait pas, un anglais ? Mais elle ne connaissait pas d'anglais, a si un botaniste, enfin il se présentait comme américain en général, donc non ce n'était pas lui. Mais qui qui cela pouvait-il bien être. De plus, cet homme était étrange, elle se méfiait, vraiment de lui. Elle se méfiait tout le temps d'ailleurs, cela ne changeait rien.
Dernier détail troublant, comment cela se faisait-il qu'il sache qu'elle était là, vu qu'elle n'était arrivée que la veille, et que personne ne savait qu'elle était là, sauf ce riche propriétaire terrien chinois. Malia était perdue, elle fixa l'homme, qu'elle trouvait étrangement familier, c'était anormal. Il lui rappelait quelqu'un, mais qui, ça elle n'en savait rien du tout. Elle retrouverait bien.
Pour l'heure, elle avançait tout doucement en direction de l'homme et de son téléphone, on était au milieu de nulle part, et le téléphone marchait. Elle était maintenant devant le nouveau venu, et le regardait. Il avait un accent assez fort, d'elle ne savait quel pays asiatique. Connaissant tout de même deux langues et quelques mots en laotien qu'elle avait apprise grâce à un ouvrage en espagne, elle tenta de répondre dans une autre langue que l'anglais qu'il maîtrisait très mal.

"- Bonjour, que puis-je faire pour lui, et surtout qui est-il ? "

Qui suis-je moi, moi-même ? Rajoutât-elle dans sa tête, bien qu'elle préférait faire attention, elle n'avait pas que des amis ici en Asie. Si ces anciens patrons avaient eut vent de ses pouvoirs et de son départ, ils devaient être en train de la chercher. Ici la corruption était très simple, surtout pour les grands hommes riches du Japon. Elle ne savait pas vraiment se battre, simplement, elle savait utiliser son pouvoir. Dans ses mains fermées, deux graines étaient en formation, dans quelques secondes, elles seraient prêtes à l'emploie.
En effet, l'homme était son ancien patron, enfin, elle l'avait déjà vu à l'Arobase, lors d'un convois un peu spécial dont elle avait été chargée. rien qu'à y repenser, elle était dégoûtée du travail qu'elle avait du faire à l'époque. Pour le moment, sa vigilance avait redoublé d'intensité, et elle s'attendait à tout moment, à se faire attaquer malgré l'allure simple de son interlocuteur.

-Je ne sais pas. Il m'a indiqué votre nom, et là où vous étiez. Tenez.

Il lui tendit le téléphone. Un engin plus gros que la moyenne. Le laotien, tremblant à cause de la froideur du petit matin, bras tendu, tenait l'engin.

-Il m'a juste dit de vous remettre ceci. Je vais vous laisser. Pensez à me ramener mon téléphone, j'en ai besoin.

Il remonta sur son vélo et repartit vers là où il était venu. Il avait laissé le téléphone par terre.
Le téléphone, noir, d'une marque japonaise, ne bougeait pas. Pas de bruit, mais il semblait attendre qu'on y réponde.

*Mon nom, alors cet homme me ment, je n'ai pas de nom, ou du moins, pas à proprement parler, vu que je ne connais pas mon père. A moins que cet homme ne me connaisse pas aussi bien que ça, et qu'il ne connaisse de moi que mon nom d'emprunt, quel horreur d'ailleurs.*

Malia était plongée dans ses songes, bien qu'elle continuait à se mouvoir. Elle avait avancé vers le téléphone, et l'avait prit dans la main, d'une voie ferme et calme, elle répondit dans un anglais impeccable, à force de pratique, elle avait fini par faire quelques visites en anglais.

"- Bonjour, à qui ai-je l'honneur ? "

Elle se dit qu'elle réussirait bien à trouver la maison du propriétaire, même si elle ne savait pas où exactement il vivait. Sans doute dans le petit bourg un peu plus loin, on pourrait la renseigner. Pour le moment, elle attendait avec impatience la réponse de son interlocuteur, elle ne savait toujours pas qui c'était, ni et c'était surtout ça qui l'inquiétait, ce qu'il lui voulait. Elle qui avait tout fait pour se faire oublier, et ne plus entendre parler de l'Arobase, elle avait sans doute mal fait de revenir au Laos, pour retrouver un vestige, ou une trace de son passé, de ses parents surtout.
Dans cette maison abandonnée, elle avait trouvé des photos de son père, une fois débarrassée de leur poussière, elle retrouvait l'homme qu'elle avait vu dans des reproductions en espagne. On le disait disparu en asie. Elle savait déjà qu'elle avait retrouvé le lieu où il vivait. L'homme qui était venu, pourrait sans doute l'aider, même si elle ne lui faisait pas confiance, peut être qu'il aurait des informations.
Pour l'heure, ayant entendu qu'il repartait chez lui avec sa bicyclette, elle rangea ses graines, comme à son habitude à portée de main, mais elle se sentait plus soulagée sans avoir d'arme potentielle dans les mains, s'il revenait, elle pourrait les ressortir en quelques secondes.

-Bonjour, à qui ai-je l'honneur ?

La voix de la jeune femme resonnait dans le combiné. A l'autre bout du fil, se fit entendre une voix plus calme. Dans un anglais impeccable, avec un léger accent ecossais, la personne disait:

-Mon nom n'a pas d'importance. Je travaille pour l'Arobase. Nous avons réussi à vous localiser il y a quelques jours, et nous souhaiterions vous parler d'un poste à responsabilités au sein de notre complexe. L'entreprise a changé de directeur, aussi celui-ci a jugé que nous avions besoin de vos compétences.

La voix s'arreta, et laissa répondre son interlocutrice.

Malia écouta la voie au téléphone, elle était rocailleuse, et inconnue. Lorsque l'homme lui présenta les choses, elle ne réfléchit même pas. Et entama sa réponse, elle avait quitté ce lieu elle n'y retournerait pas, sous aucun prétexte.

"- Merci beaucoup de votre offre généreuse, mais ma réponse est un non définitif. Si vous n'avez que ça à me dire, je vous souhaite une bonne journée. "

Sa voie était calme, mais son visage lui, reflétait toute la hargne qu'elle avait. Elle ne la laissa pas transparaître dans la voie, heureusement. Elle referma le combiné au bout de quelques secondes, et sortit. Elle dégagea sa moto des plantes, et démarra, direction le village non loin. Elle rencontra quelques villageois, et se fit diriger vers la maison d'un homme, le propriétaire du téléphone. Elle gara sa moto et retira ses chaussures, les laissant sur le palier dehors. Elle toqua alors à la porte, et attendit qu'il réponde. Furieuse, oui, elle l'était, et prête à attaquer, espérons qu'elle n'ait pas à en arriver là.
Lorsque à peine 2/3 minutes c'étaient écoulées, elle fut lassée d'attendre, et entra dans la demeure, très ressemblance à la sorte de ruine qu'elle habitait. Pourtant, l'intérieur était différent, elle fut presque surprise. En apparence, on aurait pu confondre, pourtant une valise et un costume tout juste sortit du pressing allongé sur la sorte de banc qui servait de canapé lui mis la puce à l'oreille. Non, cet homme était un étranger. Elle sortit en une fraction de seconde deux graines de sa sacoche, et en produisit quelques autres au creux de sa main. Elle qui s'amusait à les passer sur ses doigts, elle allait pouvoir s'amuser jusqu'à ce qu'elle en est 4 ou 5. Elle restait plus que jamais vigilante, elle n'était plus chez elle. La seule chose qu'elle avait faite, c'était de poser le téléphone sur la table, elle voulait tout de même demander à son voisin, il c'était avéré que c'était son voisin, de ne plus l'importuner avec qui que ce soit à partir de maintenant.

Invité

[Je prends les rênes Scott ^^ ]

Le voisin en question, un Laotien dans la force de l'age, apparu alors, ramenant son velo avec lui. En te voyant, il fut surpris.

"Oh ? Que faites vous dans ma maison ?"

Ses yeux se posérent sur le combiné et son étonnement se changea en sourire.

"Vous avez ramené le combiné, je vous remercie. J'ai été très surpris quand cet étranger a appelé chez moi... Moi qui venait à peine d'ammenager ici. La capitale et son bruit me tapaient sur les nerfs... Enfin !.. C'est assez bizarre ce que peut nous reserver la vie. Y'a à peine deux jours, un étranger s'est presenté au village. Il disait rechercher votre ancienne demeure. Je passais par là alors que le chef du village lui indiquait le chemin. On ne l'a pas revu depuis...

Aah... Je m'en rappelle plutôt bien. Il possedait de longs cheveux blonds et portait sur son épaule un grand manteau marron. Trois étrangers qui s'interessent à une vieille maison et à ses occupants, c'est rare, même à la capitale... Alors dans un petit village reculé... C'est un évenement sans précedent..."

Il rangea le vélo contre le mur et essuya ses mains sur son pantalon. Il possedait le sourire sincére et triste des gens qui n'ont pas eu beaucoup de bonheur dans leur vie.

"Certains villageois m'ont dit que votre maison était habité par des fantomes... Les gens de la campagne sont si supersticieux... Peut être accepteriez vous une tasse de thé ? Si vous n'avez pas d'autres choses à faire..."

Malia vit un homme d'un certain âge arriver vers elle. Il paraissait surpris et méfiant au début, mais dès lors qu'elle entendit sa voie, elle se rassura. Il se confiant à elle, comme s'ils se connaissaient depuis longtemps. Elle note dans un coin de sa tête la description de l'inconnu. Que lui voulait-elle, parce que la maison en elle même, ne l'intéressait pas, cela semblait évident. Que voulait-il, elle devait le découvrir pour avoir un coup d'avance sur lui, mais en même temps, essayer de le découvrir, c'était se mettre à découvert. Elle y réfléchirait plus tard, de toute façon, pour l'heure, elle voulait partir, en même temps, questionner l'homme l'air de rien, c'était peut être une bonne idée. Elle allait le faire, lorsqu'il reprit la parole.

"- Une tasse de thé, oui, pourquoi pas. "

Répondit-elle sans trop réfléchir, sa voie était calme et posée, neutre aussi. Sur le même ton jovial, elle poursuivit, et l'interrogea l'air de rien sur l'homme. Réflexion faite, c'était un bon moyen d'apprendre des choses, sans montrer qu'elles nous intéresses.

"- Sinon, cet étranger, vous ne savez pas du tout où il est ? Pour la maison, vous avez du remarquer les deux tombes, ce sont les anciens propriétaires, ils ont été assassinés. "

Elle lui sourit, laissant se noyer tout doucement sa question, dans son sourire. Elle se demandait si finalement, c'était une si bonne idée. Elle avait en plus glissé une petite explication, pour noyer le poisson. Elle avait décidé de mener l'enquête, la voilà embarquée dans une drôle d'histoire, surtout si le "blond" réapparaissait. Lui, était le plus dangereux des deux sans aucun doute. Elle devrait faire très attention.

Invité

L'homme fit un mince sourire puis alla dans une pièce attenante au salon. Un peu de bruit plus tard, il passa la tête dans l'embrasure.

"Le thé est directement produit ici. Je ne sais pas quel goût il a..."

Sa tête disparu puis réapparu aprés un petit moment.

"Cinq petites minutes avant que ce ne soit prêt."

Il revint, se frottant les mains avec un torchon.

"Tout ce que je sais sur l'étranger, c'est qu'il s'est dirigé vers votre maison... Enfin... La maison de vos parents. Le maire la fortement prévenu des fantômes qui vivaient là bas mais il ne semblait pas s'en soucier. Ou peut être qu'il ne comprenait pas ce que le maire disait. Son chinois avait un terrible accent... Ca va faire deux jours qu'il est monté chez vous et comme je vous le dit, nous ne l'avons pas revu depuis. Alors... Nul ne sait comment il est venu, il a bien pu déja partir ou peut être est-il encore là bas. La rumeur dit qu'il a pu se faire manger par les fantomes. Mais vous êtes d'accord avec moi... Les fantomes ça n'existe pas."

Un petit bruit dans la cuisine. Le laotien tourna la tête.

"Je vais verifier le thé. Prenez place mademoiselle."

Il te désigna la table basse puis retourna dans sa cuisine, te laissant seule dans le salon. La porte était ouverte et un mince courant d'air entrait par une fenetre et traversait la vieille maison.

Malia le vit disparaître dans une pièce adjacente, qui devait être la cuisine. Elle continua d'observer la salle, un mobilier simple, mais toujours ce détail troublant. Il ne cachait pas sa mallette, c'était étrange. Lorsqu'il revient, elle changea vite la direction de son regard. Dans sa main, caché bien au creux de ses paumes les graines. Elle en avait quatre dans chaque main, et elle avait arrêté d'en produire. L'homme avait l'air tout ce qu'il y a de plus gentil.
Puis, il lui parla, il avait 5 minutes, autant en profiter sans doute. Enfin bref, elle écouta avec attention ce qu'il disait. Et un détail lui mit la puce à l'oreille.

* Il ment, il sait que c'est la maison de mes parents, Malia, prend garde à toi, il te veut du mal. *

Elle repensa à tout ce qu'il avait pu dire, et un autre détail lui revint, le thé, il avait dit qu'il pouvait avoir mauvais goût. Elle ne devait pas en boire, et même partir. Elle n'avait pas du tout envie de se battre aujourd'hui. Non, elle n'était pas rassurée, jusqu'au moment, où ils entendre un bruit dans la cuisine. Il partit, en lui proposant de s'installer. Elle se dirigea vers la table basse, et puis, fit demi tour, en se dirigeant vers la porte d'entrée. Elle remit ses graines dans ses doigts, puis se dirigea vers la cuisine.
Elle avait trouvé quelque chose de mieux à faire. Elle jeta une petite graine juste dans l'ouverture de la porte, et la fit pousser très vite et sans le moindre bruit. Elle en jeta une ou deux de plus et les fit pousser de même. D'une auteur d'un mètre environ, les plantes était fines et de couleur sombre. Sans fleur et d'une simplicité apparente, elle ont pourtant, un pouvoir dévastateur. Au moindre contacte avec la peau, elles empoisonnes. Elle en fit pousser ainsi 3 sur le sol et 3 autres sur le mur de façon à ce qu'elle tombe de la porte. Elle se tenait juste à côté de la porte, le long du mur, à un bon mètre. Elle c'était assise, étant donné qu'elle avait dépensé de l'énergie à faire pousser ses plantes. Elle avait de plus fait en sorte que le suc qu'elle dégageait et qui était toxique recouvre entièrement le plant et oxyde instantanément toute substance non organique qui la touchait en la rendant friable, impossible donc de le couper. Elle ne craignait que de très faibles températures, et le feu les rendaient inactive l'espace de quelques centième de seconde, pas la peine donc d'essayer de franchir la porte avec les quelques interstices qu'il restait, il n'était pas plus gros qu'un pouce.
Malia attendit quelques secondes pour reprendre son souffle qu'elle avait court. Puis, elle prit la parole d'une voie sombre. Dans un laotien imparfait, elle lui montra le détail qu'il avait utilisé et qu'elle n'avait jamais mentionné.

"- Monsieur, je ne sais pas qui vous êtes, mais pour votre propre sauvegarde, ne touché pas ses plantes, vous décéderiez dans les heures qui suivent. Et maintenant, vous allez me dire ce que vous savez. Comment savez vous pour mes parents, et surtout, que savez vous sur eux ? "

Invité

Une voix affolée de l'autre coté se fit entendre alors que les branches poussaient rapidement. Puis un silence et des bruits precipités.

Le vieil homme suivi tes indications. D'une voix peu assurée, il te repondit.

"Je... J'ai pensé que vous etiez liés avec cette maison. Je ne savais pas moi ! Je ne suis qu'un nouvel arrivant moi ! Ca fait à peine un mois que je suis ici et je n'ai jamais vu plus qu'une vieille ruine dans cette maison ! Ar... Arretez ça tout de suite ou j'appelle à l'aide ! Je sais pas comment vous avez fait cette folie mais arretez ça tout de suite !"

L'homme criait presque d'affolement. Le village n'étant pas grand, il se pourrait qu'un voisin entende les cris et vienne jeter un oeil pour en comprendre la nature.

Malia le regarda dans les yeux. Elle c'était peut être emportée, mais maintenant c'était trop tard, l'homme était apeuré. Elle n'avait pas prévu ça, mais elle savait comment le calmer. Retirer ses plantes. Seul problème, elle aussi était sensible à leur poison. Elle eut soudain une idée, si elle retirait le suc des plantes avec une plante parasite, l'autre mourrait. Très bien, elle sortit de sa bourse, plusieurs graines, qu'elle choisit. Ces graines était rouge et noires, un peu spéciales, mais sans vraiment savoir pourquoi, Malia savait qu'elle réagiraient mieux à ce qu'elle voulait faire.
La jeune femme s'approcha de la porte et prit la parole tout en agissant. Elle répartit les graines : deux en haut de la porte, entre les "racines" et deux en bas, à caque fois dans les coins.

"- Voilà, excusez moi, je n'aurai pas du m'emporter. Je vais essayer d'arranger cela. Espérons que les parasites marchent... "

La dernière phrase, elle l'ajouta plus pour elle que pour lui. Elle se retourna et s'assise face à la porte à un mètre de celle-ci. Elle ferma les yeux, et en tailleur, elle se concentra sur l'utilité qu'elle voulait donner à la plante. Les graines poussèrent à une vitesse fulgurante, et elles se nourrirent très vite du suc des plantes. Celle-ci se flétrirent assez vite, et lorsque les plantes furent grande, Malia se détacha de l'emprise qu'elle avait sur elle, c'était comme si une sonnerie se faisait en elle lorsqu'elle avait atteint le niveau souhaité, elle le savait.
Malia se releva, s'épousseta l'arrière train, et enfila ses mains dans les plantes flétries. Elle les arracha tout comme celles qu'elle venait de faire pousser. Elle laissa tomber les végétaux dans un tas informe en bas du mur droit, et se dégagea du passage pour le vieil homme. Elle avait la tête baissée, l'air fautive, que lui avait-il prit d'agir de la sorte ? Était-elle devenue folle ? Que lui était-il passé par la tête ? Rien de bon en tout cas, sa morale de petite fille lui revenait à grand pas. Elle ne savait plus où se mettre, sa gêne ressortait de tous les côtés, elle se sentait assaillit par elle. Ses joues s'empourprèrent, et le silence ce fit. Elle n'avait plus qu'une envie se faire oublier.

Invité

Le vieux sortait à peine de sa cuisine qu'il te jetait un regard lourd de ressentiment.

"Je... je ne sais pas comment vous avez fait ça et je m'en moque... Mais je ne peux accepter une étrangère qui m'attaque sous mon propre toit. Partez maintenant..."

L'homme tremblait encore... Une main, cachée par le bord de la porte, semblait tripoter quelque chose. Les jambes flageollantes, il regardait le tas de plantes mortes que tu avait laissé trainer. La tête livide, il se retourna vers toi. L'homme semblait determiné et te montrait la porte, le regard noir.

"Partez... Je vous ait dit tout ce que je savais... Partez... Sortez de ma maison."

Il ne criait pas. Mais il était à bout de nerf. La porte n'était pas loin de toi.

Malia rouge de honte saisit les plantes qui traînaient encore sur le sol. Elle prit ensuite rapidement la porte, et sortit d la pièce, laissant planer dans l'air un son peu audible.

"- Au revoir "

La porte elle la referma derrière elle. Puis, posa non loin de la poubelle les plantes mortes qu'elle tenait dans la main. Elle enfourcha sa moto, remit son casque et démarra en direction du centre ville. Elle voilà trouver un bar, mais rien, ne ressemblait à l'idée qu'elle se faisait d'un tel endroit. Tant pis, elle revint sur ses pas, et quitta la place principale. Elle avait besoin de se changer les idées, alors, elle alla faire le plein non loin de là en Chine, puis repassa la frontière sans la moindre encombre. Les chemins de contrebande c'était vraiment pas mal de nos jours. Elle prit alors la direction de chez elle.
Au bout d'un petit quart d'heure, elle gara sa moto le long de la maison, et la recouvrit des plantes qu'elle avait crées pour l'occasion. celle-ci avait pour propriétés d'être très molles et élastiques. Elles se resserraient dès lorsqu'on essayait de les arracher, elles se resserraient oui, mais pas n'importe où, autour de notre main, ou ce qui servait à tirer. pour les retirer, il fallait les chatouiller.

Malia elle, une fois qu'elle eut tout installé, retira son casque ainsi que sa veste de cuire qu'elle n'avait pas quitté. La jeune femme était vêtue d'un jean bleue clair, d'un débardeur blanc au col avantageux et avait quelques secondes plus tôt encore une veste de cuire marron, ressemblant un peu aux vestes des cow-boys américains. Ses chaussures quand à elles, étaient des bottes qui sans équivoques appartenaient à ce style si spécial. leur couleur était marron doré, exactement comme sa veste. Pour parfaire sa tenue, elle avait une large ceinture de lanières de cuire tressées. Ces lanières avaient différentes teintes, qui se mêlaient tant et si bien qu'on ne pouvait dire combien il y en avait au total. Elle glissa une main dans le trou laissé par la visière ouverte de son casque. Posa sa veste sur le bras qui était déjà occupé, et se servit de sa main droite, qui était libre, pour chercher ses clés. Elle réalisa alors qu'elle avait dévergondé la porte, et que celle-ci était simplement posée.
Elle la poussa alors, afin de se frayer un passage, et posa sans même regarder autour d'elle ce qu'elle tenait sur la chaise juste à sa gauche. Elle s'occupa ensuite de remettre la porte régressée, à laquelle elle avait changé les charnières la veille. C'est ensuite seulement, qu'elle se retourna, et entreprit de pendre sa veste avant de reprendre le travail qu'elle avait laissé en plan à l'arrivée de son voisin.

Invité

Au premier abord, il ne semblait pas y avoir grand chose d'interessant dans la pièce. A part peut être que des reliefs de repas étaient sur la table du salon. Qu'un manteau long était accroché au porte manteau. Qu'une chaise avait subi la dureté du mur. Que les restes d'une bouteille brisée avaient été poussés dans un coin. Et qu'un homme blond a moitié à poil dormais sur un amas de vieille couverture et un vieux coussin à même le tapis de la salle...

Retour aux sources Sydneyforpatchesbyreaperb9

Il semblait avoir fait les frais d'une bataille rangée. En tout cas, son pantalon semblait le prouver... Du moins... Etais ce le sien ? Tout comme tout ces bracelets ridicules que les touristes achetent aux petites marchandes de rues dans la capitale vietnamienne. Pas loin de lui, de vieilles tongues usées par le temps étaient posées. Elles semblaient plus vieilles que l'homme lui même.

A cela se rajoutait des bruits etouffés et des mouvements en provenance de la salle de bain. Un drôle de remue ménage s'était passé ici. Et manifestement, les habitants du coin n'étaient pas loin de la réalité quand ils parlaient de fantomes dans cette vieille baraque. Ils avaient juste oubliés d'omettre que ces fantomes étaient bel et biens vivants...

Malia en entrant dans la pièce remarqua en premier lieu une plante abimée, tranchée à moitié par une bouteille cette dernière était tombée en morceau au sol un peu plus loin. Bon très bien, elle ne bougea pas ne dit rien, pour le moment elle observait, et à chaque fois que ses yeux se baladait dans la pièce de nouvelles surprises lui apparaissaient. La seconde fut la chaise complètement explosée qui siégeait dans un coin. Elle passa ensuite à la droite de la pièce qui semblait étrangement avoir été épargnée.
C'est alors qu'elle tomba sur l'homme, ce blondinet endormit à sa droite. Très bien, un intrus. elle déposa une graine au sol, et la fit pousser en de fin lien qui s'entouraient autour de l'homme afin de l'immobilier au sol. Les racines aussi fines que les liens, elle s'infiltrèrent à travers les lattes du parquet disjoint par le temps par endroit, et s'implantaient profondément dans le sol. Le tour était joué, il était éliminé. Maintenant, sur la pointe des pied, une fois avoir retiré ses bottes. Elle se dirigea vers la salle de bain. Un trou dans le paquet se trouvait juste devant la porte, elle en profita, ainsi que d'une planche pourrie qu'elle avait remarqué l'autre jour. Elle déposa deux graines cette fois-ci, et en fit pousser de longues lianes épaisses de telles sortent qu'elles entravent les gens ou la personne elle n'en savait trop rien, qui se trouvaient dans la pièce. La plante attaquait d'abord par les mains et les pieds de sorte que tout objets que nous tenions nous soyons incapable de le garder. Ensuite elle remontait ou descendait. En se débattant nous essaierions les liens mais la plantes ne tuait pas, Malia ne l'avait pas voulu ainsi. Une fois quelques minutes passés, elle ouvrit la porte, et s'assise sur une chaise de sorte qu'elle pouvait voir chacun des intrus, sans qu'eux même puissent se voir. Puis elle attendit, que l'un d'eux daignent parler.

Sur sa chaise, elle remarqua ce qu'elle venait de faire. Elle qui n'utilisait son pouvoir que rarement et qui ne se poussait jamais à bout, venait de faire quelque chose dont elle ne se croyait pas capable. Les lianes elle savait en fait depuis longtemps, mais pas d'aussi longue, elle devait s'y reprendre à plusieurs fois d'habitude. Là non c'était tout simplement facile de créer des lianes de la longueur qu'elle souhaitait. Bien entendu, elle avait le souffle saccadé, mais pas plus qu'après avoir courut une petite heure à petite foulée pour son jogging.

Invité

[Selon la disposition sur l'image... ce que tu as marqué... Les capacités de Lars... Ok... Et encore désolé pour le gros retard ^^]

Se sentant un petit peu serré, le blond se reveilla doucement. Les plantes avaient completement enserrés son torse et ses jambes, tant et si bien qu'il ne pouvait plus bouger. Ces legeres lianes avaient courus de par et d'autres du tapis, comme une toile fine qui s'accrochait dans le sol.

"...J'ai dormi combien de temps moi..."

Le blond passa son bras libre sous le coussin et en ressortit un couteau de combat. Avec prudence, il découpa les plantes qui enserrait son torse et ses jambes puis se releva en s'époussetant.

"Droles de plantes... Jene savais pas qu'il y avais ce genre de vegetal dans la region... J'espere que les deux imbeciles n'ont rien..."

Sans t'avoir vu, il se dirigea vers la salle de bain. A peine entré, il poussa un juron en regardant le spectacle qui s'offrait à lui.

"Mais c'est une vraie invasion ma parole ! Eh vous allez bien ? Vous pouvez toujours respirer ?"

Des gemissements se firent entendre alors qu'on entendait des bruits de quelque chose qui coupe et recoupe.

"Je vais vous mettre à l'abris. Elles sont voraces ces plantes..."

Le blond revint en marche arriére dans le salon. Il tirait deux hommes de type vietnamiens emmaillotés dans ce qui ressemblait à des rideaux de douches. Un baillon rapide posés sur leur bouches, ils furent les premiers à te voir.

"Mmmmmmmh !"

"Quoi ? Qu'est-ce que tu veux ? De toute maniére, il va falloir que je vous transporte jusqu'au village... Tu parles de fantomes... De simples brigands..."

"Mmmh MMmmmMmmh !"

Le baillonné regardait dans ta direction.

"Tu as vu quelque chose ?"

Le blond retourna sa tête vers toi.

"En effet... Tu as bien vu quelque chose... Enchanté Madame. Vous êtes avec eux ?"

Aucune menace dans sa voix, juste une interrogation. Il semblait legerement déphasé par rapport aux evenements.

Malia était resté en contact avec la dernière plante, la sentir se faire découper la fit souffrir. Elle devait pourtant rester en contact pour ne pas tuer les deux hommes ligotés par les lianes. Lorsqu'ils ne furent plus en danger, elle avait lâché des graines qu'elle avait fait poussé sous le plancher. Elle était resté sur sa chaise et observait les choses sans mot dire. Elle qui d'habitude se protégeait de tout là, elle était bien tranquille, c'était étonnant même.

Lorsque l'homme blond se retourna vers elle, de fines lianes solide comme du diamant cette fois ci, mais douce comme du velours c'étaient répandues sur le sol. Elle avait commencé à les faire remonter sur les jambes des trois hommes. Elle préféraient les voir immobilisé et donc incapable de bougé plutôt que d'avoir des problèmes. Son visage était doux, et imperméable en quelque sorte. Elle les regardait intriguée, cela lui permettait de cacher sa concentration afin de mener à terme son travail. Lorsqu'elle eut atteint le coup des deux hommes bâillonné et menotté à ce qu'elle pouvait voir, elle fini de clouer au sol l'homme blond. Il pouvait bouger ça oui, mais se sortir de ce filet ça non. Les lianes c'étaient nouées à la manière d'un filet de pèches dans les mailles plus ou moins lâche afin de laisser loisir à ses prisonniers le loisir de respirer. A cette homme, elle immobilisa aussi les bras, le long du corps, et s'avança alors vers lui. Une fois qu'elle fut assez proche, elle avança sa main regardant le couteau avec lequel il pouvait tenter de trancher les lianes, ce qui n'aurait pour effet que d'émousser la lame. Elle passa sa main par dessus celle du jeune homme et attendit de voir sa réaction avant de récupérer le couteau assez imposant.

"- Pour répondre à vos questions, je ne sais pas si vous avez dormis longtemps, mais moins d'une demi-heure. Ensuite, les plantes ne sont pas de la région, donc vous saviez bien. Pour finir, ces deux hommes qui sont visiblement vos prisonniers n'ont rien, mes plantes par contre sont bel et bien morte, je vous ne vous en remercie pas, j'ai du en faire d'autres que vous ne pouvez pas découper cette fois ci. D'autre part, je ne suis pas avec eux, je suis revenu chez moi si je peux dire cela.
Puis-je enfin savoir à qui j'ai l'honneur ? Et surtout ce que vous faites ici ? "

Cette dernière phrase était moins stricte que les précédente. Le ton formel et dénué de chaleur qu'elle utilisait lors de ses visites au musée avait été remplacé par quelque chose de plus agréable. Malia sourit lorsqu'elle finit par pouvoir récupérer la lame. Elle débâillonna les deux hommes et se retourna afin de la poser sur la table. Ensuite, elle se rassise sur la chaise et attendit les réponses à ses questions. L'homme blond n'avait pas l'air méchant, mais tout de même, elle préférait que personne ne se blesse. Elle pensait qu'il ne se laisserai pas longtemps faire de toute façon, elle serait bien obligé de le libérer dans peu de temps. Elle le libérerait et lui rendrait son arme dès qu'elle aurait les réponses à ses questions après tout, elle ne lui voulait aucun mal, elle voulait simplement qu'il ne lui en face pas.

Invité

En son for intérieur, le blond se disait que décidement, il faudrait qu'il integre dans son équipement une bombe d'herbicide... Non mais c'est vrai quoi ? Les plantes grimpantes semblaient pulluler dans cette région du monde. Vous vous imaginez si elles commençaient à vous etouffer dans votre sommeil ?

Et puis la jeune dame en face de lui. Elle était plutôt mignonne... Mais legeremment trop calme face à la situation. Ce pourrait il que ce soit la personne qu'on lui avait demandé d'aller chercher ?

Elle lui demandait son nom... Bah aprés tout...

"Je suis Lars Schneider, un simple voyageur venu rencontrer quelqu'un qui aurait vécu dans cette baraque... Je crois que jai répondu à vos questions. Dans ce cas là, vous pourriez repondre à la mienne. Si j'ai bien compris, vous êtes la personne ayant dévellopé ces sortes de... plantes grimpantes... Seriez vous Madame... Madame... Ah ! je me rappelle plus... Enfin bref, on m'a demandé de voir si je trouvais un couple de scientifiques par ici. Est-ce que c'est vous ?"

En même temps qu'il parlait, il testait la resistance des plantes qui l'enserraient. Mues par on ne savait quelle intelligence, ces plantes avaient rabattues ses bras le long de son torse. En plus de cela, elles étaient devenues dure comme de la pierre. Lars savait le moyen de se defaire de ce genre de chose. Il avait juste besoin de temps... Enfin... C'était ce que disait le souvenir fugace qu'il venait de ressentir...

Malia regarda l'homme pendant qu'il lui répondait. Une fois sa réponse faite, elle se retourna et alla rechercher le couteau qu'elle avait prit. Elle le souleva de la table, l'observa, elle réfléchissait. Calme, c'était la seule chose qu'on pouvait dire d'elle. Lorsqu'elle se retourna pour faire face à ses prisonniers, elle sourit en le voyant essayer de se défaire. Il n'y arriverait pas ainsi.
Malia avança de quelques pas, continuant d'observer la scène, elle ne disait rien, ne faisait qu'observer. Lorsqu'elle fut juste devant l'homme, elle le libéra de ses liens, ceux-ci tombèrent à la manière d'une corde lorsqu'elle tira sur une simple feuille à la base de la liane.
Elle lui tendit ensuite sa lame, et prit enfin la parole, elle aimait parler d'habitude, mais depuis qu'elle était ici, très peu de son étaient sortit de sa bouche. Sa voie était tout comme précédemment calme et tranquille, elle était plus douce, et son visage rayonnait comme lorsqu'elle s'occupait en espagne de ses plantes d'intérieures grâce à un sourire simple, mais sincère.

"- Vous avez du vous tromper monsieur. Dans cette maison il n'y jamais eu de couple de scientifique. Mes parents ont été des expériences de scientifiques chinois, mais ils ont été tués. Les deux hommes que vous avez derrière vous sont sans doute les fantômes dont on m'a parlé en Chine. Non vraiment, je ne voit pas qui vous as donné ces informations mais elles sont erronées.
Quand à moi, je suis Malia et mon nom m'est étranger, mais une chose est certaine, je suis très loin d'être scientifique. Pour l'heure, si vous permettez, j'aimerai que vous m'expliquiez ce que vous comptez faire de ces hommes. "

Malia aurait bien aimer rompre les liens de ces hommes, elle ne comprenait pas vraiment l'attitude de Lars. Et escomptait bien la comprendre si ce n'est totalement, au moins en partie. Cette manie que les gens avaient de rentrer chez elle sans se présenter et même s'annoncer ; aussi bien que cette habitude qu'elle avait prise de se défendre par son pouvoir, au mépris de toutes les règles élémentaires ce n'était pas bon du tout.
Pendant qu'elle parlait, elle c'était écartée de Lars et avait prit place sur un pouf poussiéreux de ce qu'on pouvait appeler le salon. Cet élément divulguait l'origine de son père, les couleurs rappelaient les tissus catalan dont bon nombre d'espagnol sont friand, et ici, en Asie ces objets étaient peu commun. Maintenant qu'elle y réfléchissait beaucoup de choses étaient étranges ici.

Invité

Le corps de Lars était agité de petits tremblements alors qu'il sortait de l'amas de vegetal. Il avait essayé de se sortir tout seul par une petite astuce à appliquer pour detruire la pierre mais la jeune femme l'en avait empeché. Ce n'était pas un mal d'ailleurs car Lars n'avait pas pris en compte le fait que ce n'était pas vraiment de la pierre mais encore un vegetal...

C'était un peu comme des chaines, la méthode était différente... Mais la question n'était pas là... La demoiselle semblait se demander si elle liberait aussi les deux intrus qu'avait découvert Lars lorsqu'il avait fouillé la baraque. Et elle lui posa la question, une très bonne chose.

"Ce que je comptais faire de ces deux hommes ? Et bien les ramener au poste de police du village. Saviez vous qu'ils utilisaient cette maison comme base d'opération pour leurs rapines dans la région ? Et ils se faisait passer pour des fantomes en plus. Ce qui leur permettait de ne pas être dérangés... Selon ce que l'on m'as dit lorsque je suis arrivé avant hier, cette maison avait un passé etrange et donc je pensais avoir touché au but... je ne suis tombé que sur deux brigands sans grands intêret... Et sur vous..."

Lars se dirigea vers le manteau accroché à coté de la porte et s'en véti... Une fois cela fait, il sortit un petit papier de sa poche et commença à le lire à haute voix.

"Dieu qu'il ecrit mal celui là... Un couple de ... sujets scientifiques... d'accord... J'avais pas pigé ça... Or donc selon ce qu'il dit, ils auraient eu une fille et c'était elle que je devais chercher... Je presume que c'est vous... Mmmh... Utiliser la seringue comme indiqué en suivant... Mmmh... Selon l'état d'esprit du sujet, appliquer la méthode que je considererais comme la mieux à même de regler la situation... Ah ? Ca c'est cool... D'accord..."

Lars faisait passer son regard de Malia au petit bout de papier.

"Or donc... Selon ce que je lit là, vous serez la mutante que l'on m'a demandé de prelever... J'aurais besoin de votre collaboration pour l'operation si cela ne vous gene pas... Je me suis bien entrainé, vous ne sentirez rien..."

Il remit son petit bout de papier dans sa poche...

"Bien entendu, j'aimerais savoir si vous êtes d'accord ou pas avec ma demande... Ce doit être ça la mention "Faire en fonction du sujet" "

Malia le regarda. Elle observa les deux hommes. Puis, d'un simple regard, elle les relâcha, et les regarda droit dans les yeux, eux restèrent immobiles, figés, lorsqu'ils voulurent partir, elle les retint juste avec leur chevilles. Très bien, il voulait les livrer à la police, elle ne pouvait pas les appeler, elle n'avait pas de téléphone ici rien ne marchait. Donc elle ne pouvait qu'elle même se rendre là-bas ou alors faire en sorte que cet homme y allé.
Elle l'écoutait toujours parler d'une oreille attentive, mais une partie d'elle même réfléchissait à la meilleure solution. Sans doute, oui cela ne pouvait être que ça. Ces deux hommes ne pouvaient pas faire leur rapine à pied, ils avaient donc un véhicule, et quel qu'il soit elle arriverait à le diriger, quoi que ça faisait un moment quand même qu'elle n'avait pas conduit autre chose que ça moto. Enfin bref, ce détail était réglé.

"- La personne que vous cherchez doit sans doute être moi en effet je correspond au profil. Pour la petite histoire mes parents n'étaient pas mariés, c'est très mal vu ici de vivre avec un homme étranger qui plus est sans être mariée. De plus après leur mutation, mes parents ont tués quelqu'un du village qui travaillait dans les rizières. Voilà l'histoire de cet endroit, il a été construit par le village pour mes parents, afin de protéger le village des gens dont ils avaient peur. Ce lopin de terre aussi était à eux selon mes parents adoptifs. Mais ma réponse est non vous ne me ferrez aucune prise de sang, je refuse. Je ne me suis pas débrouillée pour me faire oublier des scientifiques pour retomber dans leur griffes. Donc non, mais peut être que vous avez une autre alternative... En attendant j'aimerai entendre ses deux hommes. "

Elle s'approcha de l'un deux, ils étaient restés là, avec les lianes en guise de lien autour des chevilles. Elle passa par derrière lui et le débâillonna. Ensuite elle s'assise sur un siège, en avança un autre pour l'homme blond qui c'était rhabillé, elle l'en remerciait en son fort intérieur, cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas vu d'homme habillé de la sorte, ou devrait-on plutôt dire débraillé de la sorte.
Elle détourna son regard de lui, elle n'avait que trop tardé. Installée confortablement dans ce pouf, elle avait toujours été en admiration devant la culture occidentale petite, mais après y avoir goûtée, elle préférai et de loin le charme oriental. Ici elle se sentait sans savoir pourquoi chez elle. Mais ces deux hommes plus mort de peur qu'autre chose étaient devant-elle, et comme à son habitude au musée, elle laissait son esprit vagabonder dans de fantasques songes. Elle se reconcentra sur eux, et d'un ton assez aimable compte tenu de la situation, elle le somma de raconter son histoire.

"- Je vous écoute monsieur... "

Invité

Les mains dans les poches, Lars s'approcha tranquillement de la jeune femme qui regardait les brigands.

"Vous savez... Si vous cherchez une alternative de leur part, vous risquez d'être déçue. Plus que des brigands se sont surtout des squatters qui faisaient peur aux villageois et vivaient de petits trafics..."

Lars changea de direction, les mains dans le dos. Il marchait vers la table et posa dessus une petite boite qu'il ouvrit sans se presser. A l'intérieur, une seringue, et plusieures aiguilles...

"Au sujet des alternatives... Moi on m'a demandé de faire en fonction du sujet. En fait, j'immagine qu'ils voulaient dire un truc du genre : "Vous la trouvez, vous la butez et puis vous nous ramenez un bras". Outre le fait que c'est particuliérement non constructif, je répugne à rentrer sans rien à leur proposer..."

Lars se retourna et se reposa sur la table, en même temps qu'il posait une aiguille sur sa seringue...

"Disons, que je connais un endroit qui fera que vous serez considéré comme morte par tous les organismes scientifiques du monde. Un endroit où les mutants eux mêmes font leur loi et où ils ne sont presque pas dérangés... Un havre pour toute personne ayant un troisiéme bras dans le dos..."

Son bidouillage terminé, il posa sa seringue sur la table et regarda Malia avec des yeux malins.

"Contre un peu de votre moelle, je vous en fourni l'adresse. Tous les organismes travaillant sur les mutants la possedent. Mais aucun n'est assez puissant pour faire face à la furie d'une centaine de mutants non controlés. C'est plutôt des gens à ne pas avoir comme ennemi alors en général, on les laisse tranquille..."

Lars termina sa phrase avec un petit sourire. Lui même avait bien eu envie d'y aller. Mais rester constamment bloqué sur une petite ile l'avait refroidi. Son boulot (ainsi que les petits arrangements dont il s'était pourvu) lui permettait d'aller où bon il voulait, quand il le voulait. L'idée d'aller dans un endroit où tout le monde il te tapote l'épaule en te disant, je suis comme toi, avait le don de lui donner la chair de poule. Il était bien trop content de sa différence pour la partager avec les autres...

"Alors ? Vous en dites quoi ?"

Malia le regardait préparer sa seringue. Elle allait être obligée de le laisser faire de toute façon, il était bien plus musclé qu'elle, et pour le maîtriser avec son état de fatigue au moyen de plante, c'était impossible. Pourtant, elle préférerait que ces hommes là au milieu de la pièce soient partit avant qu'il fasse quoi que ce soit. Elle se leva d'un bon et bien qu'elle aurait préférée partir, s'enfuir, et revenir ici dans longtemps, très longtemps, elle avança vers lui d'un pas peu sûr.

*Très bien demande lui ce que tu veux après advienne que pourra ma vieille, de toute façon tu n'as plus le choix. *

Une fois derrière lui, elle vit la seringue et ferma les yeux, des flots de mauvais souvenirs de son enfance lui revenait. Oui, vraiment, c'était peu agréable, ses journées passées à faire des analyses avec son père, ses heures à attendre à l'hôpital, avec des gens tous plus étranges les uns que les autres. Elle se sentait en forme pourtant on lui faisait sans cesse des prises de sang, ou autres tests. Elle releva la tête et sortie de ses pensées, une voie claire et distincte montrant sa détermination, du moins ce qu'elle voulait qu'on croit, se fit entendre.

"- J'accepte que vous me préleviez ce dont vous avez besoin sans aucune opposition dans ses conditions là. Mais avant je souhaiterai que l'on mettes c'est hommes dans un véhicules afin de s'en débarrasser auprès des autorités compétentes. Vous avez une voiture ? "

Elle aurait aimé lui demander tant d'autres choses, que la liste était trop longue. C'était surtout impensable dans sa situation d'exiger tant de choses. Non elle devait se taire et faire en sorte que cela se passe bien. Qu'il parte vite et qu'elle ne le revoit jamais plus une fois arrivée à bon port dans cet endroit. D'ailleurs qu'était cet endroit, il avait l'air certain de lui, mais pourquoi lui faisait-elle confiance. Elle ne faisait pas confiance, à personne sauf aux livres, aux ne pouvaient pas mentir sciemment. De plus qu'y avait-il là-bas ? Qu'était cet endroit pour faire si peur à ces grosses firmes très puissantes ? Oui c'était bien étrange de dire ceci d'un endroit, même anormal pour elle qui avait tenté de se cacher là où personne ne la retrouverai, pourtant ce n'était qu'illusion, lui il l'avait bien retrouvé et très rapidement qui plus est.
Un tueur à gage, c'était peut être un homme qui cachait son jeu, il se prétendait investit d'une mission, mais comment pouvait-elle en être sûre ? Qui était son patron ? Autant de questions qui lui brûlait la langue mais qu'elle n'osait pas poser. Qui l'avait espionné tout ce temps ? Qui avait su son départ d'Asie, puis d'Espagne ? Comment pouvait-on savoir toutes ses choses sur elle alors qu'elle avait passé sa vie à se cacher. Qui ?

"- Qui est derrière tout ça ? "

Sa voie était lointaine, perdue, c'était une partie de sa réflexion interne qui venait de lui échapper. Oui, elle n'avait pas voulu le dire, mais maintenant c'était trop tard, le mal était fait, et elle espérait qu'il allait répondre en vérité. Seul l'avenir proche pourrait le lui dire, donc elle le regarda attendant de voir sa réaction.

» De retour aux sources
» Le retour de Sae
» Retour
» Le retour...[Caroline, ex-USA] PV