[EVENT 4] Doherty et le M.I.L. entrent en action

Un à un ils revenaient. Iwëne voyait défiler tout ce petit monde, tout ces jeunes mutants qui avaient vaillamment combattu. En ce soir si sombre, ils rayonnaient. Oui, ils avaient tous fait preuve d'une détermination sans limites, aucun d'eux n'avaient failli à leur mission. La demoiselle les admirait, en était fier, même. C'était par à ce genre d'évènements -et ici, en l'occurrence par un assaut- que ses croyances en la Faculté étaient renforcées, qu'elle ressentait encore plus véritablement la foi qu’elle avait en tout ses semblables. Fraust avait instauré un objectif : vivre libre. Aujourd'hui, les élèves avaient déployé leurs dons et leurs meilleures techniques de combat pour préserver cette voie, cette destinée dont ils rêvent et souhaitent réelle, au plus profond de leur âme. Avec le temps, Iwëne en était persuadée, ils parviendraient à l'attraper et à la savourer, cette fameuse liberté...
Maintenant, les jeunes gens se retrouvaient en sécurité dans l'hélicoptère qui les ramènerait à leur très chère Faculté, bien en sûreté derrière les murs du gigantesque manoir.
La professeur avait comptés -et Fraust avait du en faire de même puisqu’il avait refusé de bouger- le nombre d'élèves. Ils étaient presque tous là, (Mais où était donc passé Naflin ?) excepté la jeune Sae qui n'était toujours pas entrée dans l'engin. Enfin, elle daigna pointer le bout de son joli minois, et s'empressa de monter dans l'hélicoptère; suivie bien vite d'un beau garçon qui les avait aidé précédemment... Ashen, il se prétendait le frère de Fraust... La demoiselle aux cheveux d’argent l'observait d'un regard quelque peu réticent. Il les rejoignait à bord ? Et le recteur le laissait faire sans rien dire ? Bon, il avait démontré qu'il était de leur côté, c’était vrai... Toutefois, la belle Iwëne ne pouvait s’empêcher de demeurer légèrement sceptique. Elle le surveillerait de près, le petit bonhomme... Au moindre geste suspect, il aurait la malchance de subir une de ses fameuses crises de colère (aïe !), accompagnée d’un katana planté dans le… Bref, ce ne serait pas un moment de pur bonheur, croyez-moi...
Enfin, comme à son habitude, elle ne dit rien sur le sujet. L'impassibilité, toujours et encore... (et heureusement parfois…).
Voila, ils étaient tous présent, maintenant. Il ne restait plus qu'à partir et s’enfuir loin de cette maudite G.C.
Histoire de la presser un peu –rappelons le : le temps était compté-, le gentil recteur poussa la belle Iwëne afin qu'elle s’empresse de monter dans l'hélico. Une fois à bord, il grimpa à son tour et vint la rejoindre. Assis tout près l'un de l'autre, Fraust s'endormi sur son épaule.
En premier temps, étonnée, elle ne dit rien et se contenta de rester de marbre. Le bel homme était totalement épuisé, il avait tout donné afin de libérer ses élèves mais aussi pour combattre la jeune fille blonde (en tout cas, c’est ce que la prof croyait, mais nous, nous savons qu’il n’en fut rien). D'ailleurs, en parlant de cette fille-au-baiser-bien-baveux-et-innatendu, il serait bon de préciser que la belle professeur n'avait aucune rancune envers elle, à ce moment là. Fraust endormi contre elle, Iwëne était comme propulsée tout droit dans le passé, indifférente aux problèmes du présent. Etait-ce ce retour à la GC qui avait éveillé en elle des sentiments longtemps achevé par les années de séparation ? Ou bien était-ce simplement le fait d'être près de lui à nouveau qui ranimait en elle, cette fameuse flamme ?
A cet instant, elle ne voulait pas le savoir, elle s’en fichait éperdument.
Elle n’était plus la belle demoiselle du présent, la professeur sévère et impassible. Non, elle avait quinze ans à peine, et elle regardait son trésor avec émerveillement.
Tendrement, elle caressa le visage archangélique et soucieux de Fraust, observant chacun de ses trais fins et sensibles.
*Décidemment, tu n'as pas changé...* pensa-t-elle, un doux sourire aux lèvres.
Mais elle aussi, au fond, n’avait pas changé… Elle le découvrirait bientôt...

[Hors-Rp : Merci à tous, l'Event était géniale !]