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 [Londres] Les jours semblent ne pas changer, en apparence.

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Matt Elias
Agent de terrain du M.I.L.
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Matt Elias


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MessageSujet: [Londres] Les jours semblent ne pas changer, en apparence.   [Londres] Les jours semblent ne pas changer, en apparence. EmptyLun 26 Jan - 6:50

La pièce était calme. Les rayons du soleil matinal pénétraient cette dernière, montrant la poussière qui reignait présentement. Les grains en suspension dans l'air décrivait une lente chute, semblant tomber infiniment. La pièce ne comportait que quelques meubles dont l'age n'était plus a démontrer. Une vieille comode, faite dans ce qui devait être du chène, tronait non loin de la porte. Le meuble était constitué d'une armature en bois qui soutenait un total de quatre tiroirs. Enfin, qui soutenait à l'époque à laquelle elle avait était contruite quatre tiroirs. Il n'en restait maintenant que deux, dont un dont les termites étaient entrain de faire rippaille joyeusement aux petits bruit qui s'en échappaient, montrant la présence des insectes. Les deux tiroirs comportaient une poignée en forme de fleurs, comme on n'en faisait plus malheureusement dans l'époque où se passait cette scène. L'un des pied semblait être également arraché, comme brisé violement lors du déménagement du vieux meuble.

Non loin du vieux meuble, nous pouvions voir plusieurs piles de livres, chaqu'une dépassant largement un mètre de haut, ce qui sugérait que la personne qui avait habité, voir qui habitait ici, était quelqu'un qui aimait lire, et qui devait posseder une certaine culture à ce que l'on voyait là. En effet, il fallait avoir un certain état d'esprit pour aimer un auteur tel que Tolstoï ou Stendhal, auteur dont les livres étaient présent dans ces piles. Il y avait également un traité de théologie, quelques romans fantastique, des ouvrages sur la médecine, d'autre plus ancien sur diverse formes d'art martiaux... Nous pouvons dire à cette vue que la personne vivant ici possède ou possédait des goùts aussi divers que varié. Il trainait même dans un coin un vieux livre relier en cuir, ce qui lui aurait valut une place dans l'un des musées existant.

Hormis cela, nous pouvions également observer le plancher, enfin, ce qui restait d'un beau plancher en parquet, qui avait subit semblerait il les assaux du temps et de l'eau, et qui laissait entrevoir quelques trous dans sa vieille carcasse. La couleur actuelle était non loin du marron, ce qui laisse à penser qu'il y avait de bonne chance pour que ce bois ai été d'une coulur plus claire, surement prés du beige, dans une autre vie. Sa fragilitait était déconcertante, et il semblait que certain endroit n'attendaient qu'un pied salvateur pour se laisser choir vulgairement, entrainant le pied, la jambe, et la personne qui allait avec.

Interessons nous maintenant au lit, qui se trouvait étrangement encore dans cette pièce, et qui ne semblait pas attaqué par la rouille ou quoi que cela soit. Son armature en fer aurait pourtant laissée présagée le contraire sur l'état dans lequel il aurait du se trouver. Mais bon, arretons tant de description, que certain jugerons inutile, et observons plutôt les couvertures qui se soulevait et redescendait lentement, signalant tout simplement que la personne la dessous dormait du sommeil du juste. Enfin, nous ne connaissons pas ses actions ou son parcour, mais appelons cela comme cela. Nous aviserons plus tard. Enfin, un mouvement venait de troubler le silence et l'immobilité presque totale de toute la pièce. C'est une main couverte d'une fourrure noire qui apparut, suivit rapidement par un bras, couvert lui même d'une fourrure semblable. La main, ou la patte, c'est au goùt de la personne, toucha le sol, et restat immobile quelques instants. Puis le reste des couvertures bougea, dévoilant le museau de ce qui semblait être, à s'y méprendre, un canidé. La couverture laissat également apparaitre son dos, et montra donc le mélange humain et animal que nous avions sous les yeux. Cette personne se leva, se grattant l'arrière de la tête, les yeux encore plein de sommeil, et se dirigea vers la porte, que nous avions ômis de décrire, à votre grand regrès, je le sens, et ouvrit la porte d'un mouvement souple du poignet. L'homme, ou ce qui semblait être un homme croisé avec un loup, entra dans une nouvelle pièce, laissant derrière lui la chambre à coucher. Il se dirigea d'un pas de somnabule vers une porte non loin, esquivant agilement quelques piles de livres, et rentra dans la salle de bain. Il y tronait une douche vetuste, de laquelle on attendait pas, ou alors peu, d'eau. Il tournat le robinet, et l'eau jaillit, tout d'abord foirde, puis atteignant une température acceptable. mais notre homme n'avait pas attendu, et l'eau froide lui avait remis les idées en ordre. Après une douche rapide, il en sortit, se séchat autant que sa fourrure le lui permettait, et enfila rapidement caleçon, pantalon et t-shirt. L'eau faisait que ce dernier collait à son torse, ce que la voisine ne risquait pas de manquer. Une jeune femme d'une vingtaine d'année qui vivait ici depuis plusieurs années, et qui le reliqué à chaque fois qu'il passait non loin. Mais bon, il n'en avait rien à faire, et décidat d'ajouter à ses habits son vieux manteau long à capuche, lui camouflant aussi bien le visage que le corps. Il enfila rapidement des baskets, avala un verre d'eau, et ouvrit la porte en enlevant quelques cadenas. Il jeta un regard en arrière, embrassat la pièce du regard, et sortit. La voisine était bien sur le palier, en l'attendant, fumant une cigarette, et fit ue mine déconfite en le voyant porter son manteau. Il ne mettait généralement ce dernier que lorsqu'il sortait de l'immeuble. Dommage pour elle. Elle lança tout de même un :
"Bonne journée mon loup", avant de rentrer dans son appartement. L'homme n'en teint pas compte, et sortit. Après quelques minutes de marche, il arrivea devant l'enseigne d'un vieux bar, connu e quelques habitué. Il entra, et s'approcha du comptoir. Il arrivait à peine à ce vieux comptoir en zinc que le patron l'appostrofia, et que quelques habitués firent lui donner une tape das le dos. Il travaillait manifestement dans ce bar.

"Alors gamin, comment tu vas ?
-Tu as passer une bonne nuit ?
-Alors ? Toujours pas de jolie louve à tes côtés Matt ?
-...."

Oui, il s'appelait Matt. Matt Élias pour être précis. Il s'installat au bar, et demanda quelque chose à manger, comme d'habitude. Il reçut un plat contenant quelques oeufs et du bacon, son petit déjeuner habituel. Il l'engloutit rapidement, puis s'approchat d'un instrument vétuste posé non loin. Un vieux piano, pour lequel il venait jour après jour. Il s'installa devant, baissa sa capuche, révélant son visage, et se mit à laisser ses doigts parcourir avec célérité le clavier de l'instrument. Il aimait laisser libre cours à ses mains, se laissant emporter lui même dans ses notes, qui enchantaient les clients du bar. Il recevait souvent une ou deux pintes de bière par jours, mais il n'en buvait pas ou peu. Il n'aimait pas spécialement l'alcool, et évitait d'en boire hors des occasions spéciales. Il joua ainsi tout la matiné, puis toute l'après midi, pour s'arreter vers dix-sept heures trente. Il se leva, et passa dire au revoir au patron. Ils se firent une poignet de mains en guise d'au revoir, et Matt quitta le bar. À peine sortit du bar, il remis sa capuche, cachant à nouveau son visage. Il s'avança rapidement dans quelques rues, passant par quelques passages étroit ouu totalement obscur, jusqu'à arriver devant une porte recouverte d'un tag. Il frappa, puis entra. Dans le couloir, il n'y avait personne. Il s'avança rapidement vers la porte du fond, et déboucha dans une petite pièce, où une jeune femme regardait un vieux téléviseurs dans un coin. La quarantaine, ses cheveux étaient aussi blanc que neige, et ses yeux aussi gris que le béton. IL s'approcha d'elle, et la laissa commencer la conversation :

"Alors ? Tu as besoin de travail ? Je dois avoir quelque chose.
-...
-Tu n'est pas bien bavard, comme d'habitude. Tiens, dit elle en se levant de la chaise dans laquelle elle était pour attraper une feuille de papier et la lui donner. Voila les instructions. Bonne chance"

Il attrapa rapidement la feuille que lui tendait la femme, et sortit. Il y jeta un rapide coup d'oeil, puis la brulat rapidement gràce à un simple briquet trouvé par terre. Il regarda autour de lui, et avisa une gouttière et un escalier de secours. Après un court moment de reflexion, il s'avança vers la première, s'éleva de quelques mètres grace à elle, et sauta vers les escaliers en faisant volte-face. Il grimpa rapidement ces derniers dans un grincement métallique, et arriva sur le toit. Une fois là-haut, il s'orienta rapidement, puis courut vers le bord opposé du toit. Arrivé à celui ci, il sauta tout simplement, et se rattrapa sur le toit d'en face après une roulade. Il passa sous une conduite, et continua sa course. Arrivé en bout de toit, il recommença le même manège. Il arriva bientôt face à un immeuble, et sortit deux cartes de ses poches en courant. Il se jeta sur l'immeuble, ou pour être plus préçis sur la fenètre de l'immeuble qui se trouvait devant lui, et d'un grand coup de carte, fit voler cette dernière en éclat. Il attérit dans les éclats de verres de la vitre, dans la pièce se trouvant derrière. Il ne prit pas le temps de s'arreter, et traversa l'étage qui semblait vide, enfonçant les porte d'un solide coup d'épaule lorsqu'elles étaient fermé. Il arriva de l'autre coté, avisa un batiment proche et au même niveau, et brisa de nouveau une fenètre. Il monta sur le batîment, et courut jusqu'au bord opposé. Là, il sauta, fit volte face, et se laissa glisser le long de la gouttière qui serpentait le long du mur. Il ralentit sa chute lors des derniers mètres grace a deux cartes, et arriva au niveau du sol. Face à lui, un homme et une mallette. Après un échange bref, ce dernier la lui remit, ainsi que l'adresse où la livrer. Chose qui fut faite en quelques minutes. Il reçut quelques billet en plus de son salaire pour avoir été rapide. Il rentra rapidement chez lui, et se posa sur le canapé. Il n'y était pas depuis plus de cinq minutes, somnolent légèrement, ce qui au vu de l'heure semblai tout à fait normal, qu'une ombre se glissa dans l'appartement, et lui sauta dessus. Il réagit rapidement, et plaqua son aggresseur contre son canapé, lui en haut, et...Elle en dessous ?! Il fut acceuillit par le regard goguenard d'une jeune fille, dont le gènes avaient été croisé avec ceux d'un chat. Sa queue jouait avec son museau, et il se leva rapidement en voyant qu'il n'y avait aucun danger. La jeune fille se rassit sur le anapé, où il reprit place. Elle ne tarda pas à se lover contre lui, avant de lancer la conversation :
"Alors grand frère, ta journée s'est bien passé ?
-Pas trop mal soeurette, pas trop mal. Et toi ? Comment s'est passé ta journée ?
-Grand-père à encore voulu que je suive un cours avec madame Orinaï, mais je m'ennuis. C'est uen vieille femme qui ne fait que crier sur moi. Je préfère quand c'est toi qui m'apprend ce que tu sais."

Sur ces mots, elle se lova plus profondément contre lui, et le silence pris la place de la discussion. Ils restèrent comme cela durant plusieurs minutes, la jeune fille allant jusqu'à s'endormir contre son oreillet vivant. Peu de temps après, un vieil homme fit son apparition dans l'entré, et salua d'un signe de tête Matt. Il avisa la jeune fille lové contre lui, et poussa un soupir. Evidement, elle ne pouvait être que là. Pourquoi l'avoir fait chercher partout sauf ici ? Il s'approcha de Matt, et attendit que ce dernier commence la conversation :
"Alors ? Comment allez vous Eric ?
-Comme d'habitude, comme d'habitude... Bien que cette jeune fille arriva un jour à faire lacher mon coeur après tant de fugue.
-Voulez vous que je porte Fia chez vous ?
-Oui, ce serat aimable à toi Matt."

Sur ces mots, Matt se leva avec son colis dans les bras, et suivit le vieille homme. Il n'était pas rare que Fia vienne le voir, et encore moins qu'elle s'endorme chez lui. Il avit donc l'habitude de ramener la jeune fille chez elle. Il la déposa dans son lit et la borda, lui laissant le soin de se changer. Il quitta par la suite la pièce, et accepta une invitation à boire un verre avec Eric. Il n'en bu qu'un , mais cela était suffisant, et son hôte le savait bien. Il le libera en fin de soirée, et le laissa aller dormir.

Le jours suivant, même petite chambre, même reveil, même douche, même trajet pour arriver dans son bar, même petit déjeuner, mais il lui semblait que quelque chose était différent dans ce bar. Il ne le remarqua qu'après avoir jouer quelques notes, mais l'athmosphère n'était pas la même. Il regarda derrière lui gràce au vieux métal du piano, et remarqua d'une nouvelle personne était présente. Et que cette présence ne présageait rien de bon.



[J'aimerais bien jouer avec un membre de l'ATW, ou de l'@ si c'est possible.]
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Alexandrov Kalistarine
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MessageSujet: Re: [Londres] Les jours semblent ne pas changer, en apparence.   [Londres] Les jours semblent ne pas changer, en apparence. EmptyJeu 19 Fév - 19:02

C’était vraiment un quartier pourri, dans tous les sens du terme. Alex qui était né et avait grandit dans un luxe ostentatoire avait plus souvent qu’à son tour rêvé d’une vie plus modeste, ordinaire, mais là, c’était au-delà de ce tout ce qu’il avait put imaginer. Les immeubles étaient dans un état de délabrement avancé, rongés par le passage du temps et les intempéries, sans aucun entretient, ou très sommaire, pour les maintenir debout. Certains semblaient même sur le point de s’effondrer au premier éternuement. Les rues étaient sales et humides et il y régnait odeur nauséabonde, mélange d’ordures et d’excréments. Comment notre homme, président d’une grosse société exportant dans le monde entier, et représentant une des plus grosses fortunes de son pays, se retrouvait-il dans cet endroit ?
Après avoir été recruté par cette organisation pour ses convictions et ses actions concernant les mutants, et avant de partir pour la base mobile de son nouveau lieu de vie, il avait prit soin de prendre toutes sortes de dispositions. Il avait répartit pouvoirs et responsabilités entre son vice-président et les différents gestionnaires de ProMecha Enterprise pour que le tout puisse tourner sans sa présence physique. Bien entendu, il gardait contact avec Mikhail pour coordonner tout ce qui avait besoin de l’être, et pas seulement son entreprise. En tout bon patron, Alex disposait de tout un réseau d’informateurs dans tous les pays où il faisait des affaires, seulement parmi ces lien commerciaux, il y avait aussi certains agent à lui, les plus dévoués, qui travaillaient à la collecte d’un tout autre genre d’informations. Du moins depuis peu.
A l’origine, ces agents spéciaux localisaient leur activité sur un certain périmètre autour de la capitale russe, mais Alex avait décidé que puisque sa quête purificatrice prenait soudain plus d’ampleur avec son intégration à l’ATW, ses armes pour l’accomplir devaient aussi gagner de portée. Il avait donc dépêché ses agents dans les capitales des pays importants du monde, du moins ceux avec lesquels il avait des liens commerciaux, ce qui constituerait un alibi pour le cas improbable où un de ces agents serait découvert : il se ferait passer pour un employé ordinaire.
Ce réseau d’informations de l’ombre était un des plus grand atouts d’Alex, ses agents triés sur le volet, pour leurs compétences, leur discrétion, mais surtout leur dévotion et leur opinion concernant une certaine branche de l’espèce humaine. Par ce réseau, à présent étendu sur le monde comme une toile d’araignée, Alex recevait de nombreuses informations concernant les mutants. Et il ne doutait que cette capacité à déployer ainsi un tel réseau était également un des critères qui avaient poussé l’ATW à le recruter.
Quoi qu’il en soit, le voilà dans ce quartier délabré de Londres suite à un message d’un de ces agents d’Angleterre, annonçant qu’il y avait là la piste de plusieurs mutants. Alex avait retrouvé son agent à l’adresse où il logeait, un hôtel sans prétention à la périphérie du centre-ville et celui-ci lui avait annoncé ce qu’il avait trouvé.
Il y avait dans le quartier le plus pauvre de la capitale, on pourrait même dire les bas-fonds de la ville, toute une bande de mutants qui squattaient ce qu’ils pouvaient et volaient nourriture et autres. Rien de bien exceptionnel en somme, les miséreux faisaient ainsi pour survivre, mutants ou pas. Seulement l’agent n’avait pas pu identifier les particularités de chacun et si les pouvoir de certains étaient inoffensifs, un gamin avec des moustaches de rongeur n’a rien de dangereux à priori, certains autres qui semblaient tout aussi insignifiants auraient très bien put être des bombes à retardement pour ce qu’on savait d’eux.
Quoi qu’il en soit, il y avait une histoire à tirer au clair, et Alex avait décidé de venir sur le terrain prêter main forte à son agent. D’autant qu’il était le seul à décider de l’élimination et à y procéder, ses agents n’avaient absolument pas l’autorisation d’empiéter sur cette partie de la mission qui lui revenait.
C’est donc par cette suite d’évènements qu’il se retrouvait à se balader dans ce quartier glauque et malodorant, à la recherche d’un lieu que lui avait indiqué son agent, un lieu qui avait un lien avec les mutants du coin, ou au moins l’un d’eux, qui avait de bonnes chances de le mener aux autres. Pour l’occasion, Alex avait revêtu une tenue qu’il considérait comme ordinaire, rien à voir avec son costume blanc sur-mesure, une tenue passe-partout que les gens ordinaires mettaient tous les jours : un jean noir et un pull brun recouvert d’un blouson. Une tenue qui aurait été parfaite pour se fondre dans la masse d’une ville, mais qui, il s’en rendait compte à présent, ferait tout aussi tache dans ce quartier que s’il avait son costume. Et puis il trouvait cela dérangeant de sortir sans son chapeau. Mais c’était une mission, nécessité fait loi.
Finalement, il tourna au coin d’une rue et tomba sur une autre rue plus large, mais pas de beaucoup, qui portait le nom qu’il cherchait. Cette partie du quartier était juste un peu moins miteuse que celle qu’il venait de traverser. Il trouva enfin l’adresse qu’il cherchait et poussa la porte. A son entrée dans le bar, plusieurs regards se tournèrent vers lui, certains surpris, d’autres perplexes, mais tous s’en détournèrent assez vite comme il allait s’installer à une table. Il remarqua tout de suite le piano fièrement exposé dans un coin du bar, et celui-ci devait servir car il semblait plutôt bien entretenu, mieux que le reste du bâtiment. Pourtant, l’intérieur de l’établissement présentait plutôt bien par rapport à ce qu’il y avait dehors. Ce n’était pas le luxe, mais ce n’était plus le taudis non plus, sauf si on cherchait vraiment la petite bête.
Alex commanda un simple café et attendit. Son agent lui avait assuré qu’il reconnaîtrait tout de suite la personne qu’il cherchait. Et il n’avait pas mentit.
Quelques minutes plus tard entra un homme de haute taille, entièrement dissimulé sous un grand manteau à capuche. Ce devrait être lui, forcément. Un homme aussi bien emmitouflé avait forcément quelque chose à dissimuler. Apparemment, c’était un habitué, vu qu’il semblait bien connaître le patron. Tandis que l’homme avalait son petit déjeuner au bar, Alex l’observa sous un autre angle de vue, c’est à dire qu’il ferma son œil vert et changea le mode de vision de son œil bionique qui était bleu. A priori, rien d’exceptionnel à l’infrarouge, tout semblait normal. Il passa alors en mode rayons X et eut confirmation de sa supposition. La forme du crâne était différente de ce qu’elle aurait dut être, plus allongée, presque comme…
Alex sursauta comme il venait de voir le bas du corps. Ce type avait une queue ! Si c’était pas un mutant ça !!!
Remis de sa surprise, il modula la longueur d’onde à capter par son œil bionique pour repasser en vision normale. Il avait sa cible, une cible ; Restait à décider ce qu’il convenait de faire à présent. Mais lorsqu’il eut terminé de manger, l’homme manifestement animal s’installa au piano et commença à jouer. Ce n’était donc pas un simple client, il travaillait ici. C’était une bonne nouvelle, cela signifiait qu’Alex n’avait pas besoin de se presser car sa cible serait encore là demain. Cela influerait probablement sur sa décision, mais il prit le temps de réfléchir encore quelques minutes avant de se décider. Prendre le temps de mesurer toutes les possibilités et leurs implications était très important. Il ne l’avait pas fait correctement la dernière fois et c’est ce qu’il avait failli le faire tuer. Cette fois-ci, il ne ferait pas d’erreur, il resterait méthodique.
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Matt Elias
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MessageSujet: Re: [Londres] Les jours semblent ne pas changer, en apparence.   [Londres] Les jours semblent ne pas changer, en apparence. EmptyVen 20 Fév - 16:36

L'image légèrement déformé réfléchit par le métal du piano lui montra la silhouette d'une homme n'aillant pas loin de la trentaine, surement non loin du mètre quatre-vingts, les cheveux aillant une coloration se rapprochant étrangement de celle de la cendre. pas comme celle que l'on obtenais par vieillesse, non, une autre teinte. Sa vision se brouillât un moment où il allait détailler le visage de l'individu, passant subitement en noir et blanc, comme d'habitude sans prévenir. Sa vision en niveau de gris lui permettait tout de même de remarquer que les deux yeux de l'individu derrière lui n'était pas d'une couleur identique. Hormis cela, il portait un banal jeans, et une combinaison pull / blouson. Assit à deux table de notre jeune amis poilu, il avait comme voisin deux vieillard qui semblaient voir d'une mauvais oeil l'arrivée de cette individu dans ces lieux. Apparemment, il n'y avait pas que Matt qui trouvait ce type louche. Il continua à jouer quelques notes de piano, histoire de ne pas faire de vague, et d'éviter les problèmes qu'il pourrait avoir avec une décisions trop rapide. Son instinct lui soufflait que ce type là-bas était dangereux, mais son bon sens lui tempéré cette hypothèse. Il finit la mélodie qu'il était entrain de jouer, et commença a faire son répertoire de classique, en commençant par quelques Mozart. Durant ce temps, il pouvait réfléchir tranquillement au déroulement de la journée, et surtout à comment éviter ce type.


Tandis que les mains du jeune loup virevoltaient sur le clavier du piano, le patron s'approcha avec une bière qu'il offrit au pianiste, qui le regarda de travers, avant de lui demander discrètement s'il connaissait ce type qui ne faisait que le fixer, et s'il voulait que l'on l'aide à sortir d'ici au cas où. Matt répondit tout aussi discrètement qu'il devrait pouvoir se débrouiller seul, mais que l'aide du patron ne lui serait pas inutile. Il continua de jouer quelques airs avant de remballer, et de se diriger vers l'arrière boutique en marchant tranquillement. Il savait ce qu'il faisait. Il existait une seule petite ouverture par laquelle il pourrait se glisser pour s'échapper du bar sans que l'autre ne soit à ses trousses. Il y réfléchissait en traversant le vieux couloir le séparant de la fenêtre salutaire. les taches d'humidités sur les murs témoignées de la vétusté de la bâtisse. Cette même vétusté qui faillit lui couter la vie lors de sa tentative de fuite. En effet, un objet non identifié, et non identifiable à cause des quatre étages qu'il venait de traverser, venait de lui couper toute retraite vers la fenêtre de secours. Il ne lui restait plus qu'a passer par l'entrée, et savoir courir. Il observa un instant les gravats qui se trouvaient devant lui, mais compris qu'il serait impossible de tout enlever. Il était entrain de revenir sur ses pas lorsqu'il entendit une personne venir vers lui. Il était dans un Couloir sans issus.


[Désolé, j'ai pas l'habitude de faire des RP de 60/70 lignes comme toi. Je vais essayer de les étoffer un peu plus après]
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Alexandrov Kalistarine
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MessageSujet: Re: [Londres] Les jours semblent ne pas changer, en apparence.   [Londres] Les jours semblent ne pas changer, en apparence. EmptyMer 25 Fév - 18:06

La boisson que lui apporta le barman était plutôt de mauvaise qualité, comme on pouvait s’y attendre dans ce genre d’endroit. Enfin de mauvaise qualité par rapport à ce dont Alex avait l’habitude. Il faut dire qu’en naissant et en grandissant dans les milieux aisés, constamment entouré d’un luxe honteux, beaucoup de choses dans le monde pouvaient sembler sans attrait. Pourtant, Alex appréciait cette boisson médiocre qu’il sirotait en écoutant cascader les notes du piano. Alex avait très souvent été considéré comme un marginal dans son milieu, un excentrique, car il considérait tout ce faste, tout cet étalage de pognon, inutile et manquant singulièrement d’humanité. Ce n’est pas pour cela bien sûr qu’il irait s’installer dans un taudis. Mais contrairement à beaucoup de ses connaissances, cela ne l’aurait en rien dérangé de vivre dans des conditions plus modestes, s’approchant un peu plus de l’ordinaire commun de la classe moyenne.
Cependant, il ne pouvait que plaindre, sans aucunement les envier, tous les gens qui vivaient dans ce quartier délabré. C’était un endroit où il semblait bien difficile, pour ne pas dire impossible, d’avoir une vie saine, tant les conditions de vie étaient horribles.
L’air joué au piano changea et Alex fut surpris d’entendre une mélodie qu’il connaissait. Du Mozart. C’était surprenant d’entendre cela ici. Il y avait donc dans ce taudis des gens qui avaient quand même les moyens de se cultiver. Dommage que ce soit un mutant et qu’il faille le tuer. Une lueur d’espoir dans les ténèbres qui se trouve être justement porteuse de ténèbres plus noires encore. La vie faisait souvent preuve d’une mordante ironie, froide et cruelle, comme en ce lieu et en ce moment. Alex devrait bientôt passer à l’action, pas aujourd’hui, mais bientôt. En attendant, il appréciait de profiter de cette belle musique apaisante et avait envie de la laisser de terminer avant de revenir à des choses moins agréables.
Mais au bout d’un moment, au lieu de jouer un autre morceau, le pianiste commença à rassembler ses affaires et quitta l’instrument. Apparemment, il en avait déjà terminé pour aujourd’hui, ce qui était plutôt inattendu car il n’était pas resté très longtemps. Cela faisait court pour une journée de travail. Alors de deux choses l’une, soit il était à temps partiel, soit Alex était repéré, ce qui semblait tout de même peu probable car il ressemblait à un client comme les autres et n’avait rien fait d’étrange. D’une manière ou d’une autre, il fallait bouger, faire quelque chose, car s’il était repéré, il y avait une chance que sa cible de vienne pas travailler le lendemain, et serait donc plus difficile à retrouver. Mais pour l’instant, la seule chose à faire était de le suivre dès qu’il sortirait. Ce qu’Alex croyait qu’il ferait mais non, il se dirigeait du côté opposé à la sortie, une porte donnant probablement vers les toilettes.
Alex resta donc en place quelques secondes, mais quelque chose le turlupinait, il y avait une faille dans son raisonnement. Et il craignait que ce soit déjà trop tard lorsqu’il trouva quoi. Pourquoi ce type allait aux toilettes avec toutes ses affaires ? Il pouvait très bien les laisser là et le reprendre en sortant. Alex examina les lieux et trouva l’indication « Toilettes » presque effacée sur une porte en bois patiné par le temps, une autre que celle qu’avait emprunté son gaillard.
Avec un poil de précipitation, Alex se leva en laissant quelques pièces sur la table et se dirigea vers la porte. Il se tança intérieurement de sa lenteur d’esprit. Il lui restait certes encore des choses à apprendre, et il n’avait jamais été un grand détective, mais il commença à se dire que son manque d’attention lors des traques aux mutants devenait un handicap sérieux. Il se reposait trop sur la confiance en lui qu’il avait acquise avec les six premiers qui s’étaient passés sans encombres et devait vraiment apprendre à être attentif à chaque détail. Le patron essaya bien de lui barrer la route mais les bras d’Alex lui permirent de le pousser sans effort hors de son chemin en lui disant :

« Désolé mon vieux, sécurité d’état. »

Quel rapport ? Aucun, enfin si en quelque sorte, car cette traque pouvait mener Alex à un mutant qui pourrait peut-être s’avérer dangereux pour cette ville, voire pour le monde. Alors même si Alex ne travaillait pour aucun gouvernement, invoquer la sécurité d’état était un mensonge partiellement légitime. Assez pinaillé. Alex poussa la porte et pénétra dans un couloir plutôt sombre. Et il eut une surprise encore plus mauvaise que si son bonhomme avait filé par une fenêtre : il se retrouva nez-à-nez avec lui. Là, il était pris par surpris et se retrouvait dans une situation qu’il ne savait pas trop comment gérer. Si ce mec animal ne l’avait pas repéré avant et avait simplement quelque chose à récupérer à l’arrière boutique, il n’y avait maintenant plus aucun doute sur l’objet de l’attention d’Alex. Le problème c’est qu’Alex ne voulait pas tuer ce mutant, enfin pas tout de suite, il voulait d’abord se faire conduire aux autres, et c’était foutu maintenant. Il avait présumé de son habileté et aurait dut laisser faire son agent, lui n’aurait pas compromit la filature avant même qu’elle commence.
Il avait pourtant un petit avantage, car le couloir étant bloqué de l’autre côté, il se tenait entre sa cible et la seule issue. Mais que faire à présent ? Pour la filature, c’était foutu, il ne trouverait pas les autres mutants en suivant celui-là. Il ne restait plus qu’à le tuer. Avec un peu de chance, peut-être que son absence prolongée ferait sortir un des autres de leur cachette. Alors sans attendre plus longtemps, il remonta la manche droite de son blouson et de son pull pour découvrir son bras. Une entaille se découpa dans sa peau, mais sans une goute de sang, et il en sortit le canon de son arme intégrée, parallèle à l’axe de son bras, pointé directement sur l’homme animal. Alors que partit le premier coup de feu retentissant, il se dit qu’il devrait modifier cette arme pour y intégrer un silencieux lorsqu’il aurait un peu de temps.
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Matt Elias
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MessageSujet: Re: [Londres] Les jours semblent ne pas changer, en apparence.   [Londres] Les jours semblent ne pas changer, en apparence. EmptyMar 3 Mar - 22:16

Rageur de son manque de discernement, Matt se retrouva maintenant devant l'homme qu'il essayait de fuir. C'est bien la dernière chose qu'il aurait voulut à ce moment là, mais bon, il faudrait faire avec. l'autre ne semblait pas bien aimable, et il sentait qu'il risquait de passer un mauvais quart d'heure si il n'arrivait pas a s'échapper de là rapidement. L'homme se tenait face à lui, dans le couloir, et voyait bien que son homme était coincé là où il était. Matt avait évalué ses possibilités de fuite, le résultat n'était pas pour le rassurer.
Il n'y avait que deux sortie : derrière notre bonhomme, et au dessus de lui, par le trou créé par la chute de l'objet qui lui avait coupé sa retraite. L'une paressait bien plus accessible que l'autre, mais il se méfiait de son adversaire. Il n'avais rien en main, mais sa musculature suffirait à lui occasionner de sérieux dommages. Il fallait qu'il se sorte de là au plus vite. Il observait le mur sur le coté gauche de son homme, qui malgré le temps semblait encore tenir assez pour qu'il tente de passer en enjambant son homme. Mais la réaction de l'autre fut rapide et sans appel. Il tendit un bras vers lui, baissa ses manches et fit apparaitre une arme a feu de son bras. la peau s'était comme déchirée, faisait apparaitre le canon d'une arme, qui n'avait pas tardé à faire feu sur notre jeune loup.

Le premier réflexe de ce dernier avait été de se décaler de l'angle de tir. Il avait donc raffermit sa prise sur le sol grâce à ses griffes, et s'était projeté contre un mur. mais sa vitesse n'avait pas suffit, et le coup l'avait touché au bras. Il lui fallait partir d'ici au plus vite, ce type là ne plaisantait pas. Il avisa de nouveau le trou dans le plafond lors de son vol plané du à l'impulsion de départ qu'il avait donné lors de son saut et de la force de recul de la balle qui l'avait traversée. Il s'écrasa sur le mur sur sa gauche, non loin du tas de gravât qui gisait maintenant là.
Il lui fallait une diversion pour pouvoir emprunter ce passage, et il lui en fallait une rapidement. Il ne faudrait pas longtemps à son adversaire pour faire feu de nouveau, et faire surement mouche à nouveau également.
Il pouvait tenter bêtement de lancer un ou deux gravât sur le type, mais cela serait surement peu, et sa concentration ne serait pas beaucoup affecté par ce coup là. Il lui fallait quelque chose de plus percutant, ou de plus discret pour lui. Lancer de la poudre de plâtre ne servirait à rien, il tirerait surement dans le tas, et le toucherait facilement. Il sentait que le coup allait partir lorsqu'une autre détonation, différente de la première se fit entendre. Elle fut suivit d'une explosion de plâtre provenant du mur non loin de l'homme qui le tenait en joue.

Derrière ce dernier, un habitué, ancien militaire maintenant à la retraite, mais n'aillant rien perdu depuis, se tenait, un fusil à canon scié à la main. Il tirait de bonne vieille cartouche de plomb, projetant un grand nombre de ces petites billes dans une zone plus ou moins grande. Cela ferait surement une excellente diversion.
Pendant que son homme se préoccupait de savoir d'où provenait les plomb qui venait de le rendre blanc, à cause du plâtre arraché du mur, Matt prit appuis sur le mur en face de lui, et sauta à l'étage suivant. Il connaissait comme sa poche le quartier, et il ne serait pas compliqué de semer son homme. Il ouvrit la porte qui se trouvait non loin de lui, tombant sur la cage d'escalier de l'immeuble qui siégeait au dessus du bar. il se mit à monter les escaliers quatre à quatre, en se tenant le bras. Il devrait s'occuper de ça rapidement.
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Alexandrov Kalistarine
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MessageSujet: Re: [Londres] Les jours semblent ne pas changer, en apparence.   [Londres] Les jours semblent ne pas changer, en apparence. EmptyMar 10 Mar - 20:48

Résonnant dans ce couloir étroit, la détonation du coup de feu était plus intense qu’il ne s’y attendait et même Alex fut assourdit quelques secondes. Son vis-à-vis était rapide et avait de bons réflexes, peut-être dus à sa condition semi-animale, ou à une quelconque expérience, cela n’avait pas d’importance. Ce qui était important en revanche, c’est que ces réflexes lui permirent d’éviter une blessure mortelle pour ne récolter qu’une blessure, au bras, douloureuse, mais pas fatale.
Le temps qu’Alex ajuste son seconde tir, le mur à côté de lui explosa juste dans la seconde qui lui était nécessaire, répartissant dans l’air une dense poussière blanche qui lui obstrua partiellement la vue. Sa cible n’était plus qu’une ombre devant lui, nettement visible, mais Alex se retourna brusquement pour voir l’origine de la détonation qui venait de derrière lui. Dans l’encadrement de la porte se dessinait un homme aux cheveux grisonnants, bien baraqué, qui braquait sur Alex un fusil à canon scié, tenu d’une main sûre qui ne tremblait pas.
A peine eut-il le temps de l’apercevoir qu’un son feutré le fit se retourner à nouveau pour constaté que sa cible avait filé, mais il ne savait pas par où. Décidément, cela commençait à faire beaucoup d’erreurs à son actif, et il n’aimait pas ça. Juste une fraction de seconde pour constater la disparition du mutant et il se retourna une troisième fois pour faire à nouveau face au grand baraqué qui lui barrait la sortie comme la poussière de plâtre commençait à retomber. Il put le détailler un peu plus précisément. Un homme bien bâtit coiffé en brosse comme un militaire, d’âge mûr, voire même un peu plus, mais toujours bon pied bon œil. Il fixait Alex en semblant se demander s’il devait le tuer ou le chasser de l’établissement à coup de pieds au derrière après avoir laissé un peu plus de temps au demi-loup pour s’enfuir. Seulement Alex n’avait pas vraiment le temps d’attendre qu’il se décide. Il regarda un peu autour de lui et vit le trou dans le plafond qui avait permit à sa cible de s’échapper. Son regard revint sur l’homme qui le tenait en joue et il essaya de le raisonner.

« Écoutez, je n’ai rien contre vous, et je ne veux pas vous faire de mal. Baissez cette arme et laissez-moi faire mon travail. »

Peine perdue. Il ne bougea pas d’un pouce, contraignant Alex dans cette situation in confortable. Les secondes s’écoulaient de plus en plus nombreuses, chacune réduisant ses chances de retrouver sa cible. Alors comme la persuasion ne fonctionnait manifestement pas, il lui fallut passer à l’action. Il évalua la distance entre lui et le grand bonhomme à pas plus de trois mètres, ce qui était suffisamment proche pour ce qu’il avait en tête. Une poussé de ses jambes mécaniques le propulsa en avant plus vite que l’auraient fait des membres naturels, et il fit cela en tendant sa main gauche ouverte doit vers le canon du fusil, pour l’attraper bien sûr. Si le gars tirait même avant qu’Alex ne touche l’arme, sa main en serait assez proche pour les plombs se heurtent au blindage et rebondissent dessus sans le moindre dommage pour le reste du corps. Et s’il réagissait trop tard et tirait quand même, les plombs resteraient coincés dans le canon et feraient exploser l’arme dans les mains du gars. Que ce soit l’un ou l’autre, Alex ferait suivre le tout d’un bon coup de poing de son bras droit dans la figure, ce qui, grâce à sa force mécanique, devrait suffire à étaler son adversaire pour un bon moment.

[HRP] Désolé pour l'attente, manque de motiv' [HRP]
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Matt Elias
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MessageSujet: Re: [Londres] Les jours semblent ne pas changer, en apparence.   [Londres] Les jours semblent ne pas changer, en apparence. EmptyVen 3 Avr - 23:54

Eric MacFornely observait cet homme qui avait tiré sur Matt. Il connaissait ce gamin depuis plusieurs mois, et avait décidé de le prendre sous son aile. Ce quartier n'était pas vraiment fait pour quelqu'un d'aussi gentil que lui. Mais pour le moment, il lui fallait s'occuper de ce type qui voulait s'en prendre à ce jeune pianiste. Il observait cet homme qui venait de tirer sur son jeune protégé, et qui tentait maintenant de le poursuivre. Il se trouvait entre l'homme et la sortie, et ne comptait pas le laisser passer aussi facilement. Il avait beau être vieux, il n'était pas aussi faible qu'aurait pu le laisser penser son age. Il vit l'autre se projeter sur lui, la main en avant visant sans aucun doute le canon de son arme. Il connaissait les point forts et le points faible de ce fusil, et cet homme ne semblait pas être un bleu. De plus, la vitesse à laquelle il s'était projeté sur lui n'avait rien de naturel, ce qui laissait présager que un de ses membres ou plus ne devait pas être fait de chairs et d'os. Bien que Eric n'avait plus les réflexes qui lui avait permit de gagner quelques médailles, mais il en avait encore assez pour réagir assez bien à une attaque frontale de cet homme. Ses exercices quotidiens qu'il faisait tous les matins lui avaient permit de garder la forme physique, et il allait maintenant s'en servir. Lorsqu'il avait vu l'autre faire un bond, il l'avait attendu dans une position de garde avant de se laisser glisser au sol. Il avait agrippé son poignet, placé son pied sur le torse de son assaillant, et l'avait projeté en arrière en se servant de la puissance de son bond en avant. C'était l'un des dangers multiples de ce genre d'attaque, et l'autre ne l'avait apparemment pas compris lors de son attaque. Il avait vu le corps de son assaillant s'envoler dans les airs sur plusieurs mètres, avant de s'abattre lourdement sur le sol, en passant au travers du vieux plancher, pour atterrir une trentaine de centimètre en dessous des pieds des autres clients de ce bar. S'il y avait bien une chose à ne pas faire dans ce genre d'endroit, c'est bien d'énerver un habituer. Car ce dernier avait souvent pas mal de relations, et ces hommes qui venait ici aimait particulièrement ce petit gars qui leur jouait des airs de leurs jeunesses. Le fait d'attaquer un vétéran de l'armée n'avait vraiment arrangé le cas de Alexandrov, qui se trouvait maintenant entouré par une bonne rangé d'habitué plus armés les uns que leurs autres. Eric s'approcha de l'homme qu'il venait de mettre à terre, le cercle se rompant pour le laisser passer, et cracha un bon coup par terre :

"Ecoute mon gars, Tu as moins de cinq minutes pour te lever de là et quitter le quartier. Au delà, tu risque de devenir une cible mouvante pour toutes les armes à feu de ce quartier."

Les autres approuvèrent d'un hochement de tête ce que venait de dire le vieil homme, et s'écartèrent assez pour laisser repartir le jeune blanc-bec qui avait tenté de tuer leur pianiste. Ils savait qu'écouter ce vieil homme qui avait prit sous son aile le louveteaux était plus qu'intéressant au niveau de la survie. Ceux qui avaient connu ses états de services, ou qui avaient servis avec lui lors d'une mission, façon de se faire une idée bien plus nette de ses capacité, cela allait de soit, savaient que cet homme là, même diminué par l'âge restait un adversaire redoutable qui aurait donné du mal à plusieurs de ces blancs-becs. Le vieil homme se tenait prêt a esquiver le moindre coup de l'homme qu'il avait mit à terre, mais dans la position dans laquelle avait atterri son adversaire, il n'y aurait pas de riposte immédiate possible. Il attendit donc que ce jeune soldat sorte de ce bar.

--------------

Pendant que notre vieux militaire apprenait à un jeune homme à ne pas sous-estimer les personnes âgées, Matt s'était enfui. Il avait atteint le toit de l'immeuble au dessus du bar, et avait tout simplement sauté d'un immeuble à l'autre vers un coin où il aurait du soutient. Son épaule le lançait, et sa blessure laissait couler son précieux liquide pourpre qui formait une tache sur sa fourrure. Le projectile était resté dans la plaie, ce qui l'obligerait à le retirer dés qu'il le pourrait, dans la joie et la bonne humeur, bien entendu. Il courait toujours d'immeuble en immeuble lorsqu'il reconnu l'endroit vers lequel il se dirigeait. C'était l'entrée d'une vieille rame de métro maintenant désaffecté qui l'intéressait. A l'intérieur, un véritable hôpital souterrain appartenant a une de ses connaissances. Il lui fallait fermer cette plaie, il ne pouvait plus utiliser un bras, ce qui l'handicapait fortement, et cette perte de sang commençait à le fatiguer plus qu'elle ne l'aurait du. Il n'aurait pas du passer par les immeubles, mais dans l'instant, cela lui avait semblait une bonne idée. Maintenant, il se trouvait a une quarantaine de mètres au dessus de son objectif, et il lui fallait passer à l'intérieur du bâtiment pour arriver à ses fins. Il ouvrit à la volée la porte qu'il trouva sur le toit, une vielle porte en bois à moitié pourrie qui céda directement lors de la poussé qu'il plaçât. Il descendit les escalier menant au toit, pour arriver dans la cage d'escalier. Il observa rapidement cette dernière, et observa surtout cette barre de fer pour poser la main qui zigzaguait jusqu'en bas de l'immeuble. Il posa une de ses pattes postérieure sur la rampe, après l'avoir enroulé dans une bande de tissus, puis l'autre, et se lança. C'était un peu comme fait du skate, sauf que là, il était la planche. Il descendit a une vitesse folle, négociant les virage a coup de griffe dans la barre et sur les murs environnant. Il arriva en bas, et glissa sur le vieux marbre jusqu'à la porte qu'il traversa littéralement. Il finit donc sa descente en roulé boulé sur le goudron de la route qui passait devant l'immeuble. Il se remit sur pied, et se dirigea en clopinant vers la bouche de métro. Il y rentra, et fût accueillit par un gardien d'environs deux mètre quinze qui lui barra le passage. Il appela son patron a la demande de Matt, et ce dernier le fit rapidement rentrer. Il l'accompagna tout de suite jusqu'à une infirmière qui portait encore un masque chirurgical. Il l'avait attrapé au vol lorsque cette dernière était sortie de la sol d'opération, aussi rustique qu'elle était, et la traina avec Matt jusqu'à une salle libre. Il resta le temps que la jeune femme extrait la balle qui avait traversé l'épaule de Matt, ce qu'elle fit rapidement et simplement, enfin, d'après elle, la plaie étant complètement ouverte, lui permettant de voir la balle et de l'extraire directement. Une fois ceci fait, elle avait re-cousu notre ami, et voyant qu'il avait du mal à se tenir debout, lui avait donné un bon litre de sang en perfusion. Elle lui dit qu'elle repasserait l'enlever d'ici une bonne demi heure, et disparut par la suite. Matt restât avec Francis, un mutant comme lui. Cet homme possédait un pouvoir télékinésique lui permettant de faire une opération sans assistants. Il s'occupa d'ailleurs de lui retirer les bouts de verre que Matt avait récolté suite a sa rencontre brutale avec la porte du hall de l'immeuble peu de temps auparavant. Ils discutèrent ensuite le temps que la demoiselle revienne. Elle avait emporté le projectile, et l'avait détruit dans un incinérateur à l'intérieur duquel la température était tellement intense que de la lave aurait semblé froide à côté.


[Désolé de l'attente, panne sèche de RP]
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Alexandrov Kalistarine
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MessageSujet: Re: [Londres] Les jours semblent ne pas changer, en apparence.   [Londres] Les jours semblent ne pas changer, en apparence. EmptyJeu 23 Avr - 21:27

Alex ne comprit pas très bien comment son assaut avait été contré. Déjà, au lieu de faire feu de son arme, comme il l’aurait dut, je gaillard avait plutôt opté pour le corps à corps, visiblement, ce qui était déjà en soit inexplicable. Ensuite, sa réaction fut très rapide, beaucoup plus que ce à quoi s’attendait Alex, et cela était encore plus difficile à comprendre. Lui-même n’était pourtant pas une limace, ses membres bioniques lui conféraient force et vélocité, et ses réflexes, sans être exceptionnels, étaient tout de même assez bons. C’était presque à se demander s’il n’était pas face à autre mutant, et c’est la question qui lui traversa l’esprit au moment où il voltigea dans les airs avant d’aller douloureusement s’écraser sur... à travers le plancher.

Il faut dire ce qui est, Alex n’avait que peu d’entrainement, et presque pas d’expérience, pour le combat au corps à corps, et lutter contre ce gaillard manifestement entraîné dans cette optique reviendrait à tendre le bâton pour se faire battre. En plus, il perdait un temps précieux dont chaque seconde amenuisait ses chances de retrouver le mutant qu’il poursuivait, et c’était celui-là qui primait. Il devait trouver un moyen de filer pour se lancer sans tarder à la poursuite de cet homme animal.

Mais à sa surprise, Alex n’eut pas à se débattre comme une proie essayant d’échapper à un carnivore car le gaillard lui intima de partir sans tarder. Lui qui ne demandait pas mieux, il se releva en remettant ses reins en place (merci Merci Eric McFornely !) et se dirigea vers la sortie comme si c’était de sa propre volonté et qu’il n’avait rien d’urgent à faire que trainer par ici, après avoir jeté un regard glacial à chacun des hommes présents autour de lui. Certains furent surpris par ses yeux de couleur différente.

Une fois dehors, il devait maintenant retrouver la trace de sa proie, pour que tout cela n’ait pas été en vain. Mais comment faire ? Il ne savait même pas par où il était partit. Cependant, il était blessé, et donc probablement moins mobile... Blessé ? En voilà un bonne idée !! Déjà, il était partit par le toit, c’est donc par là que ce dirigea Alex, contournant le bâtiment abritant le bar pour escalader l’échelle de secours. Une fois en haut, il se mit à la recherche de sa piste. Avec un peu de chance, elle serait facile à retrouver. Pour plus de facilité, Alex changea le mode de vision de son œil bionique, ce qui se traduisait par deux actions. La première était que son œil avait maintenant un filtre infra-rouge et ne captait donc que ce type de lumière. La seconde était que le « traducteur » se mit en activité, transformant la lumière infra-rouge qu’il captait en signal interprétable par le cerveau, c’était indispensable sinon le filtre ne servait à rien du tout. Cette seconde action se traduisit par de façon visible par la couleur de l’iris artificiel qui passa de son vert habituel à une teinte rouge. Ce changement de vision permettait à Alex de distinguer maintenant les niveaux de température de ce qui l’entourait, tout corps vivant dégageant de la chaleur se détachant nettement en rouge sur fond bleu de la pierre froide. Le double avantage de cette fonction, c’est qu’elle se superposait à la vision parfaitement normal de son œil naturel et n’altérait donc pratiquement pas ce qu’il voyait, à part une légère altération de la perception des profondeurs.

Grâce à sa fameuse vision infra-rouge, Alex repéra rapide ce qu’il recherchait : du sang encore un peu chaud. Celui-ci ayant quitté le corps du mutant depuis peu de temps, il n’avait pas encore perdu toute sa chaleur et se détachait nettement sur le sol. C’est donc sans trop de mal qu’Alex put suivre la piste que lui avait obligeamment laissé sa proie. La traque s’avéra plutôt longue car se gugus semblait être un véritable acrobate, et Alex mettait du temps à retrouver la piste lorsqu’elle se perdait dans le vide pour repartir sur le toit d’en face. Mais il fini tout de même par arriver à son objectif. Cela ressemblait à un hôpital de fortune, ou un hôpital clandestin, caché dans les souterrains du métro londonien.

Alex resta caché à bonne distance un moment pour étudier de loin la configuration des lieux.
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Matt Elias
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MessageSujet: Re: [Londres] Les jours semblent ne pas changer, en apparence.   [Londres] Les jours semblent ne pas changer, en apparence. EmptySam 25 Avr - 5:10

La discussion avec Francis fut peu longue, durant une vingtaine de minutes, mais fut assez chargé de sujets divers et variée. Matt appris alors que la fille de Francis, qu'il avait eu avec une ex-femme qui l'avait laissée avec sa fille, allait bientôt rentrer dans une université prestigieuse de la capitale, démontrant que quelque soit le milieux social duquel on est issus, la réussite n'est qu'une affaire de travail et de volonté. Cette jeune fille, Matt ne l'avais pas vu très souvent, à peine deux fois en plusieurs mois. Elle possédait les cheveux noirs de son père, et son sourire aussi. Mais ses yeux vert émeraude qui semblaient luire dans l'obscurité, elle les avait eu en héritage de sa mère. D'un tempérament calme, elle ne vouait aucune haine contre les mutants, et ne savait pas que son père en était un. Elle avait a vrai dire eu peur de Matt la première fois qu'ils s'étaient vu, mais passé l'instant de surprise pendant lequel on découvrait un lycanthrope à la place du "bon ami" dont nous avait parlé notre père, elle s'était rapidement habituée à l'apparence de Matt, s'amusant même à l'étudier pour voir à quel point son corps était semblable aux deux espèces avec lesquels il fut constitué, tout cela de manière modéré, bien entendu. Cette jeune fille lui avait fait bonne impression, et lui parler sur des sujets divers se révélait une source d'enrichissement rare. En effet, tout comme Matt, elle possédait une collection de livre assez impressionnante, et était intarissable sur les auteurs du seizième siècle, dont malheureusement plus personne ne parlait à présent.
Hormis sa fille, Francis lui parla de la jeune infirmière qui venait de lui extraire le morceau de métal qui l'avait blessé. Elle était arrivé quelques mois avant, blessée à l'abdomen par un militant anti-mutant. Elle n'en était pas une elle même, mais avait eu l'instinct d'en protéger un, ce qui avait provoqué les foudres de la petite foule restreinte qui observait un lynchage en bonne et due forme. Elle avait ensuite été traînée dans le coffre d'une voiture, transporté dans cette partie de la ville, frappé au poing et au couteau, et enfin laissé pour morte. C'est José, le garde à l'entrée, qui l'avait trouvé en rentrant après avoir laissé sa place à un autre gardien. Il l'avait ramené, et la demoiselle s'était faite soignée durant plusieurs jours, avant de demander à travailler ici. Elle avait fait des études de médecine avant de venir ici, mais qui n'avais pas abouties, ce qui l'avait fait travaillé en temps que serveuse dans un bar qui réunissait des cadres en manque d'aventures. Elle ne comptait pas le nombre de fois où elle avait du repousser la main d'un cadre trop entreprenant, ni le nombre de fois où la fuite avait été la seule solution pour éviter de se faire violer par quelque uns de ces fous furieux. Cette nouvelle vie avait été une bénédiction, et elle avait rapidement reprit les habitudes de ses études. En quelques mois, elle avait été opérationnelle et avait commencée sa nouvelle vie. Elle n'avait pas pardonner aux gens "de la ville" ce qu'ils lui avait fait, et faisait son possible pour aider les mutants de là où elle était. Le dernier sujet, enfin, fut ce qu'il était arrivé à Matt, et ce qu'il allait faire pour se sortir du pétrin dans lequel il s'était mis sans le vouloir. Ce qu'il s'était passé, c'est à dire la fusillade et le reste, fut assez rapide à raconter, et Francis ne l'interrompait que rarement pour lui demander des précisions. L'intervention de Eric l'avait sourire, ce dernier étant un vieil ami de guerre. La suite des évènements était assez complique d'après Francis. En effet, il ne douté pas des capacités de l'autre pour retrouver notre jeune loup, et ne doutait pas qu'il serait non loin de l'hôpital lorsque Matt sortirait de là. Il leur fallait donc trouver un moyen pour faire sortir Matt de là, tout en pensant qu'il était impensable de l'envoyer au casse-pipe en l'expédiant directement dehors. L'hôpital n'avait rien à craindre, étant conçu pour résister à un bombardement, et possédant de nombreux mutants capable de repousser des ennemis. Il faudrait fournir à Matt une arme pour se défendre lorsqu'il serait en état de sortir de là. En attendant, le plus raisonnable serait de l'entraîner au tir, et ce malgré sa blessure au bras.

Ils en étaient à parler de cette possibilité lorsque Roxane, La jeune infirmière, reparut. Elle vérifia quelques aptitudes biologiques de Matt, avant de lui conseiller d'éviter les efforts trop violent. Tout en enlevant sa perfusion. Cela faisait une demi heure qu'il était là, et il sentait que toutes ses facultés n'étaient pas encore revenues. Malgré cela, Francis sortit une arme d'un tiroir, un vieux Smith&wesson .22, un vieux colt comme en faisait plus maintenant. Il possédait six coup, ce qui semblait dérisoire par rapport aux armes d'aujourd'hui, mais ne s'enrayait jamais ou presque, et devenait d'une précision mortelle entre de bonne main. Francis conduisit Matt dans les sous sol de l'hôpital où une salle de tir avait était construite. Il donna un casque renforcé à Matt pour ses oreilles animales, et commença à tirer sur une cible à une vingtaine de mètres de là. Il fit mouche à tous les coup dans le crâne, non loin d'un "un trou". Une fois les six balles tirées, il tendit l'arme à Matt, et lui montra comment recharger. L'arme, en ancien acier, lui parut bien lourde dans sa main lorsqu'il la leva vers la cible. Il la teint à deux mains, comme lui avait conseillé sont hôte, et visa la cible qui lui fait encore face. Il tira un coup, et entendit la balle siffler. Le recul de l'arme l'impressionna, les nouvelles possédants des "anti-recul" rendant ce dernier inexistant ou presque. Son bras le fit légèrement souffrir, mais rien qui aurait pu l'empêcher de tirer. Mais la silhouette de papier resta sans bouger. Francis l'avança à dix mètres, et Matt recommença. Cette fois ci, la balle traversa la cible, et creusa un trou à mi hauteur de la poitrine de la silhouette. Il fit de nouveau feu à quatre reprises. La moitié des balles allèrent se ficher dans la silhouette de papier, l'autre moitié se perdant dans le fond de la pièce. Il eut le droit à un nouveau rechargement, puis une nouvelle séance de tir...

Le tout dura plusieurs heures, au bout desquelles l'arme semblait beaucoup plus lourde, et son épaule beaucoup plus douloureuse. Il fut affecté dans une chambre de repos, pour y passer la nuit. Il y trouva un lit double, sur lequel il s'allongea, et rapidement ferma les yeux. C'est le bruit d'une porte que l'on ouvre qui le fit sortir légèrement de son sommeil, puis le fait de sentir un corps se blottir contre le sien qui le réveillât complètement. Il ne bougea pas pendant plusieurs minutes, puis se détendit légèrement lorsqu'il entendit la respiration régulière du corps à côté de lui. Il se retourna en veillant de ne pas réveiller cette personne, et se retrouva face à Roxane, qui dormait tout simplement. Cela devait être aussi sa chambre, et Francis avait affecté Matt ici car aucune chambre n'était libre. L'intention était bonne, mais maintenant qu'il savait contre qui il dormait, il était vrai que Matt stressa un peu. Lui qui préférait garder ses distances avec la gente féminine, voilà qu'il s'invité dans leurs lit sans le savoir. Il se retourna dos à la jeune femme, et tenta de se rendormir avec une Roxane qui se blottissait contre une bouillotte de poil vivante. Il y était parvenu lorsque Roxane le serrât dans ses bras, murmurant dans son sommeil quelque chose comme
"Non, c'est mon loup à moi, pas le tiens....Maman, elle veut me prendre mon loup...".

Le réveil des deux protagonistes serait sûrement... Intéressant.
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Matt Elias
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MessageSujet: Re: [Londres] Les jours semblent ne pas changer, en apparence.   [Londres] Les jours semblent ne pas changer, en apparence. EmptyDim 10 Mai - 0:37

La pièce était calme, sombre, sans que personne ne bouge, le silence seulement troublé par la respiration régulière de nos deux protagoniste. Ses derniers étaient toujours tout deux dans le même lit, entremêlé. En effet, la nuit n'avait pas arrangé la position de Matt vis-à-vis de la demoiselle qui dormait dans le même lit que lui. Cette dernière, qui au départ s'était juste blottie contre ce qui lui semblait être une montagne de fourrure bien chaude, l'avait enlacé pendant la nuit, d'une étreinte qui interdisait tout mouvement de fuite. Matt, qui dormait toujours, bien entendu, se retrouvait donc avec une jeune femme sur le torse, enroulé avec elle dans la fine couverture qui recouvrait leurs corps. Il est vrai que si quelqu'un était rentré à ce moment là dans la chambre, sa première idée aurait été qu'ils étaient tout deux un jeune couple qui dormaient ensemble. Il était quelque chose comme neuf heures du matin, lorsque l'œil gauche de Matt s'ouvrit péniblement. Le droit suivit le mouvement, et les deux clignièrent en même temps devant l'image du visage de la jeune fille à quelques centimètres du siens. Il sentait son souffle régulier, son pouls lent, son parfum léger...Et son corps collé au siens. Ce dernier point l'embêtait plus que les autres. Il fallait qu'il se débrouille pour quitter le lit sans réveiller la jeune demoiselle qui dormait contre lui. Il Portait, heureusement en fait, encore son pantalon, et sentait ce qui devait être un top recouvrir le buste de Roxanne. Il souffla un peu. Puis il réfléchit à la manière de s'extirper de cette situation, qui lui semblait inextricable. Il essaya de glisser, de se faxer en quelques sortes, hors de la couverture, mais c'était peine perdu. Leurs roulades les avaient emmitouflé un peu trop dans la couverture. Il essaya donc de démêler cette dernière, et, après avoir sortit ses bras de l'étreinte de Roxane, non sans mal, il entreprit de rouler avec la demoiselle, en s'aidant de ses bras pour ne pas reporter son poids sur elle, et réussit à dérouler presque tout lorsque sans prévenir, le visage de la jeune fille se rapprochât. Il réussit à s'étirer assez pour ne pas sentir les lèvres de la jeune femme sur les siennes, et, toujours au dessus, s'extirpa du lit aussi silencieusement qu'il le pouvait, et en faisant ce qu'il pouvait pour ne pas réveiller Roxane. Il venait de réussir lorsque la porte s'entrouvrit, lui permettant d'y voir légèrement plus clair dans cette pièce. Il attrapa rapidement son t-shirt qui trainait, aidé par le rais de lumière blafarde qui entra, créer par les ampoules du couloir.

Il s'avança vers la porte, la passa, et la referma sans un bruit. Francis l'attendait derrière, et lui dit de le suivre. Il l'emmenât dans une pièce remplie d'écran , et lui en pointa un. Matt reconnu le visage de son assaillant, qui devait planquer depuis un bon moment maintenant. Francis lui donna par la suite, sans qu'un seul mots ne soit prononcé, une arme et quelques balles pour pouvoir riposter. Le niveau de Matt n'était pas bien élevé, mais bon, il faudrait faire avec. Il lui montra ensuite un chemin qui se prolongeait sous terre. Après une accolade, il le laissât avancer. Il trouva dans le tunnel ce qui semblait être un véhicule. L'engin, d'un bon mètre quatre-vingts, semblait être une moto customiser. Matt en avait déjà conduit, mais de ce type, jamais. Il se plaça sur la selle, et la démarra grâce à la clé resté sur le contact. Il test l'accélérateur négligeamant... Et faillit finir dans le décors. La poussé de ce petit bijou était surprenante, du moins, assez pour que son conducteur soi presque éjecté la première fois. Après ses quelques émois, le jeune loup se débrouillât pour ne pas trop accélérer, et éviter de finir dans le décors. Il ne tarda pas à arriver à la fin du passage, qui était signalisé par une ligne de métro presque neuve. Un échelle lui permit de remonter à la surface, et de déboucher dans une ruelle sombre. Il n'était plus dans la même ville.
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Alexandrov Kalistarine
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MessageSujet: Re: [Londres] Les jours semblent ne pas changer, en apparence.   [Londres] Les jours semblent ne pas changer, en apparence. EmptyJeu 28 Mai - 16:01

Alex avait passé une bonne partie de la nuit à attendre que sa proie se montre, et il se dit que c’était stupide, qu’il avait des hommes pour faire ce genre de basse besogne à sa place. Mais cela lui ferait les pieds de demeurer là toute la nuit, et au moins il serait sûr de ne pas rater sa proie qui devrait forcément ressortir à un moment ou à un autre. La porte de la plaque ressemblait à un bête panneau de bois pas bien solide, mais Alex l’avait examinée avec son œil bionique par toutes les longueurs d’onde du spectre large sans rien pouvoir voir à travers, ce qui signifiait qu’elle était blindée, et pas qu’un peu. Attaquer cet endroit à lui seul serait inutile, voire suicidaire. La seule chose à faire était d’attendre, donc il attendit.

Et lorsque le soleil commença à éclairer le ciel à l’est, au dessus des bâtiments de la vie, Alex se dit qu’il perdait son temps, il avait mieux à faire. Etant un nouveau membre de l’ATW, il ferait mieux de retourner à la base mobile pour se familiariser avec l’endroit et ses occupants, plutôt que de s’occuper de ses affaires personnelles, même si les dites affaires entraient dans le cadre de actions de l’ATW. De toute manière, il avait repéré, il pourrait toujours revenir plus tard avec des renfort et un armement plus… radical. Il avait le temps. Cette installation souterraine avait l’air solide, et donc conçue pour durer, elle ne s’envolerait pas du jour au lendemain.

Une fois sa décision prise, Alex sortit de sa cachette et s’éloigna des lieux pour revenir à son hôtel. De retour dans sa chambre, il constata que son agent en place à Londres, celui qui l’avait renseigné sur ce mutant loup, l’attendait déjà. Alex s’adressa à lui comme s’il reprenait une banale conversation interrompue quelques secondes plutôt.

« Je l’ai perdu, il s’est réfugié dans un abri trop blindé pour être innocent, sous le métro. Je vais vous transmettre les coordonnées et vous y assignerez un de vos hommes pour le surveiller. Moi, je repars, je n’ai plus rien à faire ici, je vous laisse vous charger de cette affaire, mais d’actions vaines ou de risques inconsidérés, et restez discret surtout. »

L’homme acquiesça et quitta la chambre tandis qu’Alex rassemblait déjà ses affaires pour prendre l’avion et retourner à la base mobile de l’ATW, quelque part dans le monde.

[HRP] Désolé mais je ne me sens vraiment pas de continuer, cela ne m'inspire pas. Essaie de trouver quelqu'un d'autre avec qui faire du rp, moi je me retire. Gomen nasai. [HRP]
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