[Irlande] une journée étrange

Invité

"Encore une journée au pub qui commence..." Voilà ce que se dit Vincent ce matin là, encore dans la douceur relative de ses draps. L'obscurité familière des dortoirs de l'orphelinat dans laquelle il était lui tira un sourire. Il se lamentait parfois sur son sort, mais c'était aussi vrai qu'il l'aimait sa petite vie paisible dans ce petit village d'Irlande. Il regarda sa guitare dans la semi-obscurité des dortoirs. C'était une vielle basse qu'il avait racheté à un des vieux du village. Il en jouait parfois, et rare était ceux qui s'enfuyaient lorsqu'ils entendaient les notes qu'il tirait de l'instrument. Vincent pris enfin la décision de se lever, et fit glisser lentement la couverture. Les bruits de respiration des autres endormis s'entendaient dans le dortoir, comme d'habitude. Il se leva, évitant de poser ses pieds sur les quelques de bois grinçantes qui répercutaient leurs craquements dans tout le dortoirs si l'on avait le malheur d'y poser le pied dessus. S'habillant rapidement avec quelque une de ses affaires propres déniché dans la valise auprès du lit, il passa du statut de "jeune en pantalon et torse nu" à "jeune habillé sans chaussure". Il pris ces dernières à la main pour éviter de faire un quelconque bruit, et sortit à pas de loup du dortoir. Il faisait encore nuit dehors, mais il aimait regarder le soleil se lever en montant en haut de la petite falaise non loin de l'orphelinat. Il se déplaça dans les couloirs vers la porte d'entrée de l'orphelinat, aillant finalement enfilé ses chaussures. Les bruit de ses pas résonnait légèrement dans les couloirs de pierre qui composait l'orphelinat, mais il ne se faisait pas de soucis. Rare étaient ceux qui étaient réveillé à cette heure-ci, et donc petit était le risque qu'il se face prendre. Il atteint enfin les portes de l'orphelinat, une vieille porte d'église qui le séparait de l'extérieur. L'orphelinat avait en effet pris la place d'une ancienne église, devenu apparement obsolète, et qui était maintenant remplit de gamin de tout âge et tout sexe. Notre protagoniste posa la main sur la poignée de la porte, et l'ouvrit doucement en veillant à ne pas faire un bruit. La porte s'entretailla légèrement, mais juste assez pour le laisser passer. Il allait la franchir lorsqu'une main se posa brusquement sur son épaule. Il sursauta, frôlant la crise cardiaque, et fit volte face pour voir devant lui la jeune Eléanore, jeune fille d'un an son ainée. Grande et fine, elle attirait le regard de beaucoup de garçons par son grand "charme". Ses longs cheveux châtains lui retombaient dans le dos jusqu'aux hanches. Ce matin là, elle était vêtue d'un top noir, qui mettait ses formes plantureuses et qui ne manquerait pas de faire encore une fois tourner la tête des garçons, et d'un jean qui moulait parfaitement sa magnifique chute de reins. Elle le fixait de ses yeux verts, ce qui eut pour effet de le faire rougir légèrement. Elle entama la conversation :

"-Quesque tu fais là...hum...Vincent c'est sa ?"

"-Oui, c'est ça, réussit t-il à dire sans balbutier. Hum, je vais me balader dehors, et toi ? Que fait tu içi à cette heure-ci ?"

"- Te balader dehors ? A cette heure-ci ? Quesque je fait la ? Hum...ben j'ai entendu du bruit alors je suis venue. Bon, hé bien je vais te laisser alors..A plus tard Vincent."

La jeune fille lui adressa un sourire à faire fondre une plaque de métal. Le rouge monta au joues de Vincent, ce qui fit pouffer Eléanore. Celle-ci tourna les talons, et disparut dans l'obscurité du bâtiment. Vincent attendit un instant, puis passa la porte restée entrebâillée. L'obscurité reignait dehors aussi, le chemin étant légèrement éclairé par la lune. Vincent s'avança sur un chemin qui menait à la pointe d'où il souhaitait voir le lever du soleil. Il traversa pour cela le petit bourg endormit voisin de l'orphelinat et une bonne partie des landes. Il arriva enfin à la pointe, et s'assit. Il n'eut pas longtemps à attendre, en effet, l'astre solaire ne tarda pas à montrer le bout de son nez, projetant ses rayons sur l'océan. Celui-ci se teinta de rouge, chose qu'affectionnait particulièrement Vincent lors de ce phénomène céleste. Il resta la quelques minutes, à regarder l'astre finir de se lever, puis se leva lui-même. Sa journée de boulot allé bientôt commencer. Il refit donc le chemin inverse vers le bourg, re-traversant la lande. Il arriva dans le bourgs, qui commençait à peine à se réveiller. Il regarda l'heure au cloché. Il lui restait encore une demie heure avant de commencer son service dans le pub du coin, et il décida d'aller chercher sa guitare à l'orphelinat. Le chemin vers ce dernier ne lui prit que quelques minutes, et la porte n'opposa aucune réticence au fait qu'il passe. Vincent se faufila donc dans les couloirs, jusqu'à son dortoir. Personne encore n'était réveillé, et c'est sur la pointe des pieds encore une fois qu'il alla récupérer sa guitare au pied du lit. Il repartit de la même façon, et repartit au bourg sans avoir réveillé qui que ce soit. Il avait l'habitude de se faire discret, c'était d'ailleurs dans ces quelques choses qu'il pouvait faire sans les rater lamentablement. Il s'assis devant l'entrée du pub, situé sur la place du village, un village de maisons anciennes en pierre que les habitants restauraient. Il est vrai que ces maisons en parpaing et ciments des grandes villes devait être plus solide, mais Vincent préféré ces vieilles pierres, ces maisons gorgées d'histoire que les habitués racontaient au pub. Le pub, dont l'affiche disait : "Au korrigan joyeux". Un de ces petits lutins était sur la pancarte, une bière à la main.Ce pub était réputé pour la bonne humeur de son patron et la beauté des serveuses qui bossaient dedans. Vincent prit son instrument en mains, et commença à en sortir quelques notes en attendant son patron. Ce matin là, il jouait une curieuse mélodie, à la fois triste est joyeuse. Les quelques personnes levées à cette heure ci s'arrêtaient pour l'écouter, quelque un lui lançant une ou deux pièces de 10 ou 20 cents. Il ne s'en préoccupait pas, plus concentré par la musique.L'heure qu'il devait attendre passa vite, en fait, concentré sur sa guitare, William ne vit pas le temps passer. Le patron arriva enfin, trouvant comme d'habitude son petit serveurs devant son établissement, plusieurs pièces autour de lui, la guitare à la main. En le voyant Vincent s'arrêta de jouer, ramassa les quelques pièces qui allaient lui payer son petit déjeuner, et suivit son patron dans le pub. Il s'assit sur l'un des multiple tabouret à côté du bar, et demanda un café et un croissant à son patron. Pendant ce temps, il rangea sa guitare dans un petit coin du pub où le patron l'autorisait à la laisser. Son croissant et son café arrivèrent, et il les dégustas en attendant le premier client qui viendrait. Il n'eut pas longtemps à attendre pour cela, car au moment où il avait fini son café, son croissants, et qu'il avait ramené la tasse et la soucoupe à la femme du patron qui s'occupé de la vaisselle, qu'un client rentra dans le bar. C'était un habitué, un jeune homme qui passait tous les matins prendre la même chose avant d'aller bosser. Vincent se dépêcha d'aller prendre sa commande même s'il savait à l'avance ce que ce client allait commander, et la transmie au patron. Celui-ci fit un signe de main à l'homme et lui prépara rapidement ce qu'il demandait. Vincent lui apporta, et ce fut la ruée. Tous les habitués, donc pratiquement tout les hommes du village, arrivèrent au pub. Les deux serveuses, Laeticia et Christina, n'étaient pas encore arrivées, et notre jeune serveur se trouva rapidement débordé par le nombre de commande. Le rush dura quelques minutes, puis les serveuses montrèrent le bout de leurs nez mutins. Le jeune serveurs eu beaucoup moins de travail du coup, partageant la clientèle en trois. La journée s'avança, puis une femme rentra dans le pub. Vincent lui jeta un regard, puis continua son boulot, ce qui ne fut pas le cas des deux serveuses. En effet, ces dernières se mirent à chuchoter furieusement en la voyant entrer dans le bar, arrêtant leurs boulots. Vincent se décida à aller prendre sa commande pendant que les deux filles continuaient à chuchoter entre elles. La jeune femme était vêtue d'un ensemble noir qui lui allait à ravir, un noir de jais tout comme ses cheveux. Ses yeux, d'un bleu tellement clair qu'il semblait blanc, le fixait étrangement. Ses formes quasi parfaites accrochaient le regard de beaucoup d'hommes, mais comme on pouvait s'en douter, pas celui de Vincent qui concentrait son regard sur les yeux de la cliente. Il pris sa commande, puis l'apporta au patron. Pendant ce temps là, les deux serveuses s'étaient rapproché de lui et lui avait demandé:

"-Alors ? Quesce que ça fait de parler à une célébrité ?, demanda Laeticia.

-Oui, allé, dit nous ce qu'elle t'a dit, on veut savoir c'est pas tous les jours que l'on voit une personnalitée pareille ici.

- Mais les filles, de quoi vous parlez ?, interrogea Vincent, cherchant où les deux serveuses voulaient en venir.
-Mais enfin, c'est Andréa Vorst !, s'exclamèrent les deux filles. La nouvelle styliste en vogue dans le monde entier ! comment es ce que tu peux ignorer sa ?!

-Ah... Excusez moi de ne pas être au courant des derniers stylistes à la mode, mais je n'ai pas un salaire suffisant pour ne prendre ne sait-ce qu'un t-shirt avec...

-Hum, oui, pardon, j'avais oublié..., dit Laeticia.

-Tu sais qu'elle est à la recherche de nouveaus mannequins pour sa prochaine collection ?, demanda Christina à sa comparse

-Oui ! Et tu a vu comment elle fixe Vincent depuis tout à l'heure ?

-Mais quesque vous allez imaginer les filles ? Pourquoi une styliste voudrait d'un mec comme moi pour porter ses fringues ? Non, ses mannequins elle doit aller les prendre dans des agences spécialisées."

Sur ce, la commande de la styliste fut prête, permettant à Vincent de se dégager de cette discussion avec ses collègues, et alla donner sa commande, en l'occurence un café, à la styliste. En se retournant, il vit en effet que la jeune styliste, qui ne devait pas avoir plus de 27 ans, le regardait avec l'air de quelqu'un qui vient de trouver un objet intérressant dans un bric à brac de choses inutiles. Elle détournât le regard au moment où elle compris que c'était sa commande qu'apportait Vincent, rentrant dans la contemplation de son téléphone portable. La commande posé, Vincent allait reprendre son service, lorsqu'un toussotement volontaire le fit se retourner. La jeune styliste se tenait debout derrière lui, le regardant dans les yeux. Vincent lâcha un petit "oui... ?" interrogatif à l'intention de la styliste, qui lui dit alors après l'avoir rapidement jaugé :

"-Hum, excusez moi de vous aborder de cette façon, je suis Andréa Vorst, styliste, et j'aimerais savoir si vous seriez d'accord pour travailler pour moi en tant que mannequin.

Vincent la dévisagea, partagé entre le caractère assez invraisemblable de cette remarque, lui ne se trouvant pas vraiment beau, plus quelconque voir moche, mais jamais beau. Et le fait que cette jeune styliste se trouvant devant lui lui demande à ce moment-là de poser pour sa marque de vêtement n'était pas vraiment un fait croyable. Il réfléchit un court instant à cette demande, pesant le pour et le contre. La styliste pris son silence pour une réflection sur la manière de dénier l'offre, et dit alors :

"-Enfin, si vous ne le souhaitez pas, vous pouvez refuser, je ne vous force pas."

Vincent lança un regard à la fois intrigué et curieux de cette styliste qui, contrairement à l'idée qu'il s'en faisait, capricieux et imbu d'eux-même, lui demandait carrément si l'idée le gêné. Cela le fit sourire. Peut être que cela pourrait être intéressant finalement. Il lui dit alors :

"-Hé bien, ce n'est pas que votre idée ne m'intéresse pas, mais je ne sais pas si je suis fait pour un métier de ce type. Je ne sais donc pas vraiment quoi vous répondre.

-Hé bien, dit Andréa, la mine soudain plus réjouit, si ce n'est que ca, je pense avoir la solution. Ce soir, j'organise une fête chez moi. Tu y porteras un de mes habits si tu le souhaites, et tu te le montreras. Tout le monde n'aura d'yeux que pour toi. Si cela te plais, tu viendras avec moi. Sinon, tu pourras garder les affaires que tu auras acheté et continuer ta vie comme bon te semble."

Invité

Cela lui parraisait plus que correct comme offre, et il accepta. La jeune styliste lui confia aussi une carte de crédit pour régler quelques achats qui étaient aussi légèrement important, tel qu'une paire de chaussure pour aller avec la création, une montre, accessoire indispensable selon elle, ainsi que deux ou trois autres choses. Elle le lacha, et la fin de la mâtiné fut le même que les autres jours, sauf que les deux serveuses le couvrirent de question, hallucinées par le fait qu'il aille faire le modèle pour cette demoiselle de la mode. La mâtiné se termina enfin, et le patron lui fit savoir qu'il n'aurait pas besoin de son aide pour l'après midi, lui laissant ainsi la liberté de se préparer pour la fête de la créatrice. Il passa l'après midi dans les magasins de la ville après être passé à une adresse que lui avait donné la styliste. Une fois là-bas, il fut habillé d'un t-shirt à manche longue entre le gris et le blanc, d'un autre t-shirt, à manche courte cette fois, et donc le haut ce fermait grâce à deux cordons, par-dessus le premier et d'un baggy gris lui aussi, bien plus large que lui, qui fut attaché avec une ceinture de tissu rêche réglable. Pour ses chaussure, des basket blanc furent choisit. Une montre Kelher argent avec un bracelet noir fut prise pour parfaire sa tenue. Il ne se trouvait pas trop mal fringué comme ça, la personne qui s'occupant de lui le trouvant "fantastique" pour reprendre ses mots. Il était maintenant près de 19h maintenant, l'heure de se rendre à la fête de la styliste pour voir ce que cela donnerait. A peine était il sortit des locaux ou avait eu lieux sa métamorphose qu'une longue limousine s'arrêta devant lui, le chauffeur descendant et lui ouvrant la porte avec un : "Si monsieur veux bien se donner la peine, Mademoiselle Vorst ma demandée de conduire monsieur à la réception qu'elle donne." Interloqué, Vincent regarda la limousine, puis le chauffeurs, puis de nouveau la limousine, avant de monter dedans. Le chauffeur démarra, et le trajet d'une trentaine de minutes permit à Vincent de voir tout les gadgets que contenait la voiture. Enfin, il n'en utilisa aucun, mais les regarda, de peur de faire une bêtise. Une douce mélodie serpentait dans la voiture, un air à la fois lent et vif, qui le détendit. Qui aurait pu savoir que cet air, c'était sa mère qui lui avait joué ? Personne. Pas même lui, mais cet air le calmait, et c'est totalement détendu qu'il arriva à la fête. La "petite maison" tenait plus du manoir, avec sa façade remplie de fenêtre, son style français prononcé et son jardin immense. Vincent s'approcha de l'habitation, totalement halluciné par tant de luxe. Andréa vint le chercher rapidement, vêtu d'une robe de soirée blanche qui contrastait fortement et élégament avec ses cheveux. La robe, fendu derrière, laissait apparaitre sa peau satiné claire. La robe lui descendait jusqu'aux chevilles, fendu élégamment sur le côté jusqu'à mi-cuisse. Ajouté à cela un décolté à faire tomber n'importe quel homme normalement constitué, et vous obtenez un cocktail explosif qui allait fair tourner la tête à tous les hommes présents et rendre jalouse toutes les femmes présentes. Après un rapide tour du propriétaire, qui dura un bon quart d'heure, l'hôte s'arrêta brusquement, et se tourna vers Vincent, l'examinant scrupuleusement. Après une bonne minute, elle lui sourit, visiblement contente de sa tenue :

"-Bravo, je savais que Edward aurait quelque chose qui t'irait à ravir. J'ai bien fait de lui dire de piocher dans la nouvelle collection, tu es tout simplement magnifique !"

Vincent était gêné par l'enthousiasme de la styliste, cette dernière s'extasiant sur ce que son ami avait fait de lui. Puis la fête arriva. Un DJ célèbre était présent, un certain "David Guéto". Une foule de personne fut présenté à Vincent, qui eut du mal à se souvenir du nom de chacun, on lui mit une coupe de champagne à la main, qu'il ne but que lorsque Andréa lui dit de le faire, n'aimant pas franchement les boissons alcoolisées. La suite de la soirée, fut flou. Il n'en gardait que des brides. Andréa qui dansait sur la piste, un photographe le prenant en compagnie d'Andréa, la fête se finissant dans la piscine. Bref, à son réveil le lendemain, un mal de tête lui enserrant le crâne comme un étau le pris au réveil. Il ouvrit lentement les yeux, et vit qu'il se trouvait dans une des nombreuses chambres que lui avait montré Andréa avant la fête. Il eux le temps de réfléchir à la proposition de sa logeuse avant que celle-ci n'arrive, un peu dans les vappes, mais toujours autant à tomber. Il lui donna sa réponse à sa proposition, et elle acquiesça. La réponse avait été non. La limousine passa le chercher après un petit-déjeuner pendant lequel la styliste ne tenta pas de le faire changer d'avis. N'y tenant plus, il lui demanda pourquoi avant d'entrer dans la voiture. Elle lui répondit que toute sa vie lui avait était dicté, et qu'elle laissée à ses modèles une grande liberté pour ne pas reproduire cela. Après un bref adieu, au cours duquel elle lui passa un numéros où il pourrait la joindre s'il changeait d'avis. Pendant que la voiture quittait la propriété, l' "habilleur" sortit rejoindre Andréa devant le manoir.

"-c'est dommage, ce petit était parfait. Il était poli, gentil, se tenait bien. S'il avait voulu être ton modèle, tu aurais pu l'adopter.

-Oui, tu à sans doute raison Edward, mais j'ai voulu qu'il voit ce que serait sa vie s'il venait avec moi. Et je comprends son choix. Maintenant, rentrons. Peut être que plus tard..."

Vincent fut déposé devant l'orphelinat, seul devant la grande porte. Il regarda la grande batisse, et sourit. Le soleil atteignait son paroxisme dans le ciel, et il s'apprétait à ouvrir les portes de l'orphelina lorsque....

STOP ! N'entre pas !

En effet, le post précédent se terminant par un "lorsque" il faut bien qu'un lorsque arrive. Et quoi de mieux comme lorsque qu'un cri outragé provenant d'un garçon aussi fantastique que Twilight Taboï ? Quoi ? Pas de réponse ! Pfff vous n'êtes pas drôles du tout !

Enfin expliquons la présence de Twi dans une ville d'Irlande, alors qu'aux dernières nouvelles il était : à la Faculté en train de poireauter sous un arbre avec Iwëne, au Pays de Galles avec une folle nommée Alysson, dans la base secrète du MIL en train de dormir, en train de recruter (oups oublié le topic... j'y réponds tout de suite après) des gens en Russie, avec Aube et Charlie pour voir un spectacle de magie.... Oui je suis conscient que cela fait beaucoup beaucoup désolé ... Mais bon, il était là et sa présence était totalement explicable, par de nombreux points de vue. Tout d'abord, il avait un don particulier pour se trouver dans tous les topics qui mettaient du temps à démarrer (comme celui là par exemple, hein pourquoi personne n'y réponds !). Ensuite, il était en vacances et avait décidé de prendre une semaine loin du monde des mutants et de la Faculté avec son ange en sucre nappé de caramel, j'ai nommé le bienheureux Julian Archer (qui va se ramener dans le topic aussi d'ailleurs). Et enfin, il avait décidé d'aller voir l'Irlande parce qu'il.... en avait eu envie et toc !

Donc le voila en Irlande, se promenant dans les rues quand il avait vu un garçon s'approcher d'un orphelinat ! Mais quelle horreur, quelle honte, quelle infamie. Entrer là alors qu'il n'y était pas obligé, c'était impensable. Donc il avait quelque peu crié et avait couru vers la porte pour faire barrage de son corps, enfin pas vraiment mais au moins pour stopper l'avancée du garçon. Et en plus il avait un petit quelque chose qui le rendait assez mignon, donc ça ne gâchait rien ...

Twi fixa l'inconnu et lui dit calmement.

Tu souhaites vraiment t'enfermer dans un coin aussi moche pour le reste de ton enfance ! En plus tu pourras même pas draguer, ils sont tous moches dans les orphelinats, et crois moi, j'en sais quelque chose. J'ai jamais pu trouver un mec potable, alors tu vois ... J'étais le seul approchable, mais bon, passons parce que à l'époque j'étais pas super sociable, tu le crois ça ! Moi c'est Twi et mon petit ange en sucre qui arrive c'est Julian. Et toi ?

Et oui, une semaine avec Aube ça change un Twilight, il se mettait à parler et à être sociable, c'était dangereux d'ailleurs... Mais ne vous en faîtes pas, il n'est sociable qu'avec les jeunes de son âge. Il reste la peste qu'on aime tant avec tous les autres !

[ HRP : Julian à la rescousse ! Ne crains rien Vincent, tu seras protégé à partir de maintenant ! x3 ]

Julian n’avait pas hésité longtemps avant d’accepter d’accompagner Twilight en Irlande. En fait, il n’avait pas hésité du tout. D’une part parce que sans son Twitwi, il se serait terriblement ennuyé sur l’île de la Faculté, et ensuite parce que l’Irlande était un pays qu’il n’avait jamais visité, et quand quelqu’un nous offre un voyage dans un pays encore inconnu, en général, on n’hésite pas ! C’était donc tout content que le jeune homme avait réuni quelques affaires nécessaires pour un voyage, et qu’ils étaient partis pour l’Irlande.

Ah, l’Irlande. Le pays du gaélique, des gnomes, des fées et des lutins ! Un pays plein de légendes et de mythes, de magie ! Julian adorait tout ce qui touchait à ce genre de choses, raison pour laquelle il lisait autant de livre de fantasy, et ceci bien qu’il eut arrêté de croire à la magie très tôt lors de son enfance à l’orphelinat. Un jour, il avait jeté plein de petites pièces de monnaie dans une fontaine en souhaitant très fort que sa mère ou que quelqu’un de gentil le sorte de l’orphelinat pour toujours, mais le vœu ne s’était jamais réalisé, alors il avait arrêté d’y croire, déçu et peiné. Quand il y repensait, ça remontait à loin, et pourtant il se voyait encore devant la fontaine, le visage crispé, les lèvres pincées et les yeux fermées, souhaitant de tout son cœur que la magie opère. Quelques minutes après, il s’était retrouvé à barboter dans l’eau, parce que des garçons de son âge qui ne l’aimaient pas du tout l’avaient poussé pour s’amuser.

Que de chemin fait depuis ce jour ! A présent il marchait dans les rues irlandaises avec son petit ami, le plus immature et irresponsable délégué du monde ( je suis gentil, hein ? ^^ ), j’ai nommé Twilight Taboï, la terreur de tous les garçons mignons encore purs dans le monde entier ! Oui, ils marchaient donc tous les deux, tranquillement, genre petite balade en amoureux, quand le plus petit des deux mutants se mit soudain à crier, et se rua vers un garçon qui se trouvait là pour l’empêcher de pénétrer dans… un orphelinat. Le visage de Julian resta serein, mais il se trouva un peu attristé pour le jeune homme aux cheveux gris que Twilight tentait de dissuader d’entrer en lui tenant un discours qui aurait plus convenu à sa propre personne selon le mutant aux vecteurs. Arrivant finalement auprès d’eux, le jeune homme aux cheveux noirs détailla l’inconnu que son petit ami avait abordé, tout de gris et de noir coloré de la tête aux pieds, y comprit les yeux et les cheveux, puis il se mit à parler.

- Twi, maîtrise toi un peu voyons, tu vas faire peur à tout le monde à crier comme ça… Et puis si ça se trouve le malheureux mec que tu viens d’agresser comprend peut-être, voir sûrement, pas le français. On est en Irlande au cas où t’aurais oublié… Hum, hello, sorry, my boyfriend is sometimes too, euuuuh, dynamic ? s’excusa-t-il en hésitant.

Il fallait vraiment qu’il perfectionne son anglais. Avec les chansons, ça commençait à venir, mais y’avait encore du boulot…

Invité

STOP ! N'entre pas !

Le cri avait fusé de la gorge d'un garçon situé quelques mètres derrière lui, ce garçon se jetant au sens litteral entre la porte de l'orphelinat dans lequel il allait entrer et lui, profitant de l'instant de paralysie soudain de Vincent au moment où cet hurluberlu lui avait hurlé son "STOP ! N'entre pas !". Vincent détailla rapidement cet enfumé qui venait de l'interrompre, cheveux et yeux brun, peut être 16 ans. L'inconnu le fixait lui aussi, et contrairement au cri poussé il y a quelque instant, dit d'une voix calme :

Tu souhaites vraiment t'enfermer dans un coin aussi moche pour le reste de ton enfance ! En plus tu pourras même pas draguer, ils sont tous moches dans les orphelinats, et crois moi, j'en sais quelque chose. J'ai jamais pu trouver un mec potable, alors tu vois ... J'étais le seul approchable, mais bon, passons parce que à l'époque j'étais pas super sociable, tu le crois ça ! Moi c'est Twi et mon petit ange en sucre qui arrive c'est Julian. Et toi ?

Les paroles de cette énergumène étaient en français, langue que Vincent comprenait sans savoir exactement comment. Notre petit orphelin le regarda de travers. L'orphelinat, moche...? Il n'était pas de première fraicheur, c'est vrai, mais il n'était pas moche. Au contraire. Il avait un charme certain avec ces vieilles pierres et son architecture dépassée. La deuxième chose que souligna Vincent fut dans la seconde phrase de ce bige, ce fut le "Ils" qu'il mit avant "sont tous moche" et la première partie de sa phrase qui était "tu pourras même pas draguer". Déjà, le voir réussir à draguer quelqu'un, ce serait un exploit, mais le voir draguer un mec serait un truc à marquer. Il était en effet plus attiré par la gentes féminine que par la masculine, bien que la drague ne soit pas sa priorité et sa tasse de thé. Selon la suite de ce que venait de lui dire l'autre matois, ce dernier préférait la gentes masculine. Grand bien pour lui, mais comme dit un peu plus haut, ce n'était pas la tasse de thé de Vincent. Puis il parla de son "petit ange en sucre", un certain Julian, qui arrivait. Il appris par la même occasions que cet énergumène qui l'avait interpellé s'appelait Twi, un nom assez bizarre au gout de Vincent. Le dénommé Julian s'approcha. Mince et élancé, il était légèrement plus petit que Vincent. Ses cheveux noirs de jais allié à ses yeux bleus lui donnait un air calme, ce qui tranchait avec l'autre que l'on voyait bien sauter partout tellement il était survolté. Il s'approcha, parlant tour à tour à son ami et à Vincent

- Twi, maîtrise toi un peu voyons, tu vas faire peur à tout le monde à crier comme ça… Et puis si ça se trouve le malheureux mec que tu viens d’agresser comprend peut-être, voir sûrement, pas le français. On est en Irlande au cas où t’aurais oublié… Hum, hello, sorry, my boyfriend is sometimes too, euuuuh, dynamic ?

On sentait qu'il hésitait pour la phrase de Vincent, mais sinon cela allait. Vincent soupira un coup, avant de répondre dans un français correct une phrase qui resterat dans les annales par le paroxysme de sa profonde inspiration infligeant une surcharge cognitive à n'importe quel personne non préparé à l'entendre, (reprend un peu d'air pour ne pas mourir asphyxié après cette phrase) il dit :

- Je parle français...

Cette phrase, au demeurant insignifiant, signifiant qu'il avait parfaitement compris l'enfumé devant lui, et que le garçon calme à côté de lui n'aurait pas à se casser la tête pour trouver comment dire quelque chose en anglais. Pour être sùr que les deux aient compris, il rajouta :

-donc inutile de vous casser la tête à me parler en anglais.

Au moment où il sortait cette phrase, la porte derrière Twi s'ouvrit [HJ: Je ne sais pas si tu es appuyé dessus, donc à toi de choisir si tu te vautre où non.], laissant apparaitre la tête de Eléanore. Cette dernière avait la basse de Vincent dans les mains. Elle lança en le voyant :

-Ah ! Je savais bien que tu étais là. Il me semblait bien avoir entendu une voix.*

Elle contourna Twi, et s'approcha de Vincent, lui donnant la guitare.

-Leaticia est passé me la laisser, apparemment, tu l'avais oublié au bar hier. Comme tu ne l'as pas récupéré, et que tu n'as pas dormis ici, j'ai pas pu te la donner avant. Mais où était tu pass...*

A ce moment là, elle se rendit compte des deux autres personne se trouvant ici, regardant tour à tour Julian et Twi. Elle fit les yeux doux à Julian, et demanda à Vincent sans le quitter des yeux :

-Il est mignon ton ami, tu me présente ?*

Le bord de la bouche de Vincent se releva de quelques millimètres devant cette question d' Eléanore, hésitant sur ce qu'il allé lui dire. Pour une fois qu'elle s'intéressait à un garçon, il fallait que celui-ci est peu de risque de s'intéresser à elle... Pauvre fille.

-Celui-là, dit il en désignant Twilight d'un signe de tête, s'appel Twi, et celui auquel tu fais les yeux doux s'appel Julian.*

Qu'allait il se passer, qu'allait donc faire Twilight ? Quel allait être la réaction de Julian ?

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*En anglais dans le texte. Oui, je sais, c'est écrit en français là, mais c'est parce que je suis un flémard, et que je comprend mieux l'anglais que je ne le parle...

Julian le rattrapa bien vite et mit fin à son état surexcité. Mais pourquoi était-il toujours aussi calme ? Enfin non pas toujours, Twi avait souvenir d'une soirée où ni l'un ni l'autre n'avaient étés très calmes et posés. Mais bon, ce n'était pas le but de raconter ça, surtout que cela pourrait choquer les oreilles les plus jeunes et les plus pures.

Il resta devant la porte à se dire que oui, il fallait peut-être mieux parler anglais aux irlandais pour se faire comprendre. Mais cela n'était pas un souci, il savait parler anglais ! Et alors qu'il allait répondre que lui aussi savait parler anglais, le gars trouva le moyen de faire le malin et de dire qu'il s'y connaissait en français. Ok, pas la peine de ramener sa science (sans tenir compte que c'était ce qu'il avait failli faire juste avant).

Twi attendit la fin des présentations quand une fille sortit de la batisse et commença à parler à l'inconnu, dont personne ne connaissait le nom, je tiens à le signaler. Aussitôt Twi se mit en mode traduction automatique et tenta de suivre la conversation. ce n'était pas bien complexe. C'était des trucs de la vie courante, mais cela permit au jeune homme de comprendre qu'il venait de tenter d'empêcher un orphelin d'entrer dans son orphelinat, oups, la boulette ! Mais c'était tout de même étrange de voir que dans les orphelinats où Twi n'était pas, il y avait des mecs pas trop moches et des filles en plus ! Alors là, franchement ça changeait la donne et l'opinion qu'on pouvait avoir sur les .... STOP ! Mais elle disait quoi la demoiselle ? Mignon ? Ben oui il est mignon Julian, sinon Twi sortirait pas avec ! Et puis qu'elle dise tout de suite que lui était moche, non mais, alors là ça n'allait pas le faire, mais pas le faire du tout. Elle se prenait pour qui elle ! Une briseuse de couple homo bien sous tout rapports !

Twilight la fixa avec un grand sourire ironique (car non il n'est pas tombé) et lui demanda d'un ton très très (trop) calme.

Tu trouves aussi qu'il est mignon mon petit copain ? Tu n'es pas suicidaire rassure moi...

Quoi ? Il est gentil, il ne l'a pas menacée de mort ... Pas encore !

Il se tourna vers l'inconnu et demanda un peu moins gentil tout à coup.

Si tu habites ici, ça ne sert à rien qu'on tente de te sortir de là, enfin de toute façon tu n'es certainement pas assez spécial pour venir avec nous.

Il se dirigea vers son Julian à LUI et l'enlaça tendrement tout en fixant avec un grand sourire narquois et ironique la jeune fille en face d'eux.

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HRP toutes les paroles de Twi sont en anglais pour ce topic (sauf mention express)

Julian sourit lorsque le garçon aux cheveux gris affirma être en mesure de parler français. Voilà qui était arrangeant, et aussi sacrément étrange, car les probabilités de trouver des Irlandais pouvant parler le français, et ce en Irlande, était tout de même faibles. Mais il n’allait pas s’en plaindre, d’ailleurs, il n’avait même pas réfléchit à ce que je viens d’énoncer. [ Ah, que ne ferait-on pas pour agrémenter son post de quelques lignes supplémentaires ? ] Il allait donc procéder comme l’inconnu le suggérait, et ne pas se casser la tête à parler anglais, quoiqu’un peu d’entraînement ne serait pas du luxe !

Une jeune fille aux longs cheveux châtains vint alors se joindre à la conversation, et apostropha le jeune homme aux yeux couleur d’acier dans le but de lui remettre une guitare qui devait sans doute lui appartenir. Malheureusement, il ne comprit pas tout ce qu’elle raconta, vu le niveau précédemment cité de son anglais, et la vitesse à laquelle ces anglophones le parlaient. Par contre, il n’eut pas besoin de comprendre un traître mot de ces paroles lorsque la fille se mit à le fixer de façon intense. Julian se retint d’arquer un sourcil à la fois perplexe et amusé. Peut-être que Twilight avait raison finalement, il devait bel et bien avoir de l’impact sur certaines personnes. Dommage pour cette fille, il était déjà pris, et ne comptait pas changer de compagnon de sitôt. Et le compagnon en question ne l’entendait également pas de cette oreille, car il ne tarda pas à affirmer son lien avec le jeune homme au regard d’azur, et ce à grand renfort de sourire tout à fait hypocrite dans le genre va voir ailleurs s’il n’y est pas. Se laissant enlacé, Julian aurait cependant voulu faire remarquer à son petit ami que ce n’était pas la peine de commencer à se montrer désagréable dans ses paroles, car bien qu'elles soient en anglais il en saisit le ton, seulement le jeune inconnu comprenait le français, et le mutant aux vecteurs n’avait aucune envie de commencer une hypothétique dispute devant quelqu’un qui serait en mesure de les comprendre. Aussi, le français [ adjectif que je n’ai jamais utilisé jusque là pour qualifier Julian d’ailleurs ] passa un bras autour de la taille de son Twitwi et lui sourit pour l’apaiser, car il ne voulait pas avoir la mort de la jeune fille sur la conscience, puis reporta son attention sur les deux irlandais et demanda, tout d’abord en français :

- Quel est prénom à toi ?

Puis en anglais, pour l’amie du garçon :

- What’s your name ?

Invité

Voilà maintenant le hurleur qui regardait Eléanore avec un grand sourire d'où se reflétait une ironie sans limite avant de lui d'un ton tellement calme qu'il en devient forcé et donc assez suspect et effrayant :

Tu trouves aussi qu'il est mignon mon petit copain ? Tu n'es pas suicidaire rassure moi...

Une menace de mort cachée très légèrement sous une phrase anodine, pas trop mal. Vincent allait lui dire que menacer une jeune fille tel qu'Eléanore n'était pas très conseillé sous peine de voir ses prétendant rappliquer pour vous mettre une grosse "taulé", terme technique venant du langage jeune et qui signifie vous faire comprendre sans pacifisme que lorsque vous embêtez quelqu'un comme elle, vous risquez votre peau. Bref, après cette parenthèse et cette définition très inintéressante sur les us et coutumes du jeune ado, nous en revenons à l'histoire. Vincent allait donc répliquer lorsque l'autre continua :

Si tu habites ici, ça ne sert à rien qu'on tente de te sortir de là, enfin de toute façon tu n'es certainement pas assez spécial pour venir avec nous.

Le sortir de là ? Mais il n'avait rien demandé lui. Il vivait dans ce trou depuis déjà plusieurs années, ses souvenirs d'avant son arrivée sur la terre d'Irlande étant totalement inexistant. Il avait bien essayé de se rappeler ce qui s'était passé avant son action d'échouer contre la plage d'une des côtes, mais rien à faire, ses souvenirs glissaient comme une bonne vielle savonnette une fois mouillé par le jet du robinet, vous obligeant à tentait de la rattraper pour mieux la faire glisser par la suite. Hé bien c'est exactement ce que faisait notre jeune ancien cobaye amnésique, tentant de retrouver ses souvenirs. Il avait laissé tombé ces exercices qui l'accaparaient des heures entières pour vivre dans l'instant présent, et avait fait de la phrase "arrêtons de vivre dans le passé, et vivons dans le présent" son adage de vie. Et que voulait-il dire par "assez spécial" ? Si c'était de son orientation sexuel qu'il parlait, alors oui, il n'était pas assez "spécial" pour eux, c'était sans contestation possible. Et puis, venir avec eux, mais pour faire quoi ? Quesqu'il pourrait faire avec des jeunes qui semblaient plus enclin à faire la fête qu'autre chose ? Pendant que Vincent faisait ces réflections sur les différentes phrases du sur-excité, ce dernier s'était rapproché de son copain qu'il enlaçait maintenant langoureusement, tout en narguant Eléanore avec un sourire narquois et ironique pour la jeune demoiselle. L'autre se laissa faire, puis lui demanda à lui et Eléanore, et pour chacun dans une langue différente, en français pour Vincent et en anglais pour Eléa. Le fait qu'il n'ait pas utilisé tout simplement la phrase anglaise pour les deux intrigua Vincent, mais il se dit qu'il aimait peut-être se compliquer la vie. Il décida néanmoins de répondre au jeune calme devant lui. Mais Eléanore le devança en lui répond directement avant que Vincent n'ait eu le temps de commencer à ouvrir la bouche.

-Moi, c'est Eléanore...Alors, tu es déjà pris ? Dommage....

Puis elle se retourna vers Vincent, lui jetant un regard désespéré, comme s'il pouvait y faire quelque chose lui, au fait que ce jeune préfère les hommes. Il haussa les épaules en lui jetant un regard désolé, chose à laquelle Eléa répondit par un affaissement perceptible de ses épaules, une tête d' enterrement et une démarche de zombie. Elle rentra dans le bâtiment où ils avaient grandi, laissant Vincent avec les deux personnes étranges.

-Vincent, ou Uisce au choix.

Puis il scruta le ciel, visiblement ennuyé par quelque chose, bien que le ciel soit totalement bleu, il semblait attendre une grosse averse. Puis il adressa un regard au deux autres, et commença :

- Je vous conseilles de rentrer rapidement au village, il va commencer à pleuv...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que la pluie commença à se déverser à véritable seau d'eau, trempant deux des trois protagonistes. Le seul non trempé étant bien évidemment Vincent, mais sous la pluie dense, cela ne se voyait guère,. Il soupirât, et leur dit alors d'un ton qui n'attendait pas de réponse ou de protestation :

"-Bon, rentrez dans l'orphelinat, sinon vous allez être trempé et attraper la mort..."

Sans que l'un ou l'autre n'ai le temps de répondre, il les poussa à l'intérieur, où ils furent au sec. Vincent et sa guitare était bien évidemment sec, une "capacité" que l'on pourrait dire "spéciale" non ?

Elle comprenait vite c'était bien, et en plus Julian était tout doux avec lui donc tout bénéf pour le jeune mutant. C'était quand même cool d'être l'amoureux d'un ange... Et cela permettait à Twi d'être parfois gentil et aimable avec les gens rien que pour faire plaisir à son petit coeur.

Et voila que le gars du départ se présentait et leur conseillait de partir avant la pluie. Quelle pluie ? Twi n'était pas spécialiste de la météo irlandaise, mais cela n'avait pas l'air d'être si pluvieux que cela pour le moment. Mais il fallait croire qu'il avait tord et que le temps en Irlande pouvait passer du gris à la pluie en un clin d'oeil car après avoir fait cette constatation le ciel se déchira et laissa tomber des trombes d'eau sur les trois garçons. Vincent leur proposa alors d'entrer dans l'orphelinat pour être au sec et Twi fut tenté de refuser.

Entrer de son plein gré dans un lieu pareil n'était pas souhaitable pour le jeune mutant, mais il ne fallait pas oublier que son compagnon était à ses yeux un petit lapin en sucre et que le sucre, ça fond. Donc bien obligé d'entrer dans cet antre de perdition pour tout jeune qui se respecte. Et zou, une fois entré, il fallait se sécher comme on pouvait pour ne pas attraper du mal. Mais le jeune mutant ne pouvait pas ... à moins que ...

Il regarda Vincent pour voir quelle était sa réaction à la trempade (je sais ça n'existe pas) qu'ils venaient de subir. Et il fut étonné de le voir tout sec. Pratique pour ne pas avoir à se changer après une pluie diluvienne, mais un peu voyant et très peu discret dans un groupe. Alors comme ça il s'agissait d'un mutant. Il avait donc une place réservée à la Faculté. Mais il allait falloir jouer serré pour ne pas le brusquer et le braquer.

Twi regarda tout autour de lui avant de demander d'un ton assez pressé.

Où est-ce qu'on peut mettre nos fringues à sécher ? Parce que là, on dégouline de partout.

Il regarda son Julian avec ses cheveux tout mouillés et il lui fit un sourire éclatant. Il était si craquant comme ça !

Julian fit un sourire à Eléanore, premièrement parce qu’il avait compris ce qu’elle avait dit, et deuxièmement pour la consoler. Allons donc, une fille jolie comme ça, elle devait avoir un tas de garçons à ses pieds ! Un de perdu, dix de retrouvés, comme disait le vieux proverbe ! Pourtant, elle semblait dépitée, et s’en fut à l’intérieur de l’orphelinat, les laissant entre hommes.

Ainsi donc, l’inconnu s’appelait Vincent. Un prénom qui sonnait bien français pour un irlandais, mais de leurs jours, des anglais se voyaient bien affublés de prénoms japonais, alors pourquoi pas. Au moment où le mutant aux vecteurs voulut dire qu’il était enchanté de cette rencontre, comme le font les gens polis, il se mit à pleuvoir des chiens et des chats, comme disent nos bons amis les anglais. Quelques instants plus tard, Julian et Twilight se retrouvèrent abrités de force dans l’orphelinat par leur nouvelle connaissance. Rejetant la tête en arrière pour faire bouger une mèche de cheveux qui s’était collée devant ses yeux à cause de la pluie, le jeune homme envoya une nuée de gouttelettes autour de lui, confirmant les dires de son petit ami. Quelques secondes avaient suffit pour les tremper intégralement. Virulentes, les pluies d’Irlande… Mais ça ne semblait pas gêner du tout Twi, qui voyait sans doute là un autre élément soulignant la beauté de Julian, vu le sourire style pub pour Colgate dont il le gratifiait. Malheureusement, le mutant aux vecteurs ne réussit à lui répondre que par un petit sourire en coin. Il se sentait soudainement très mal à l’aise. Regardant autour de lui de façon un peu méfiante, il analysa le décor de l’orphelinat. Il y avait beaucoup de choses faites en pierre, et le tout lui semblait terne et austère. Celui où lui avait vécu dans son enfance était beaucoup plus moderne et colorée, mais le même malaise l’y avait habité. Même en sachant qu’il n’était pas ici pour y rester, Julian ne se sentait pas bien. Peut-être que tous les orphelinats dégageaient cette espèce d’impression étrange qui le mettait dans cet état ? Ou peut-être que c’était juste le mauvais souvenir qu’il en gardait qui lui causait cette effet ?

- On a le droit d’être ici au moins ? demanda le jeune homme, cherchant inconsciemment un prétexte pour sortir le plus vite possible de ce lieu.

Invité

Et les voilà à l'intérieur du grand édifice en pierre, dégoulinant dans l'entrée. Vincent regarda les deux autres qui dégoulinaient l'excèdent de pluie sur le sol de pierre de l'orphelinat. Le dénommé Twi ne lui lança qu'un regard étonné, sans toutefois relever le fait que son "hôte" soit sec et pas lui, étant pourtant lui aussi sous la pluie. Aucun des deux jeunes hommes n'avaient l'air bien à l'aise dans l'orphelinat. Au lieu de poser la question liée à la soudaine évaporation de toute l'eau de pluie tomber sur lui et aillant normalement imbibé la fibre de ses vêtements, Twi lui demanda expressément :

Où est-ce qu'on peut mettre nos fringues à sécher ? Parce que là, on dégouline de partout.

Il jeta par la suite un regard langoureux à son copain, qu'il accompagna d'un sourire éclatant. Le malaise à cause du lieu où ils étaient était plus visible sur le copain de Twi. Celui-ci répondit en effet par un sourrire en coin à son camarade, visiblement mal à l'aise dans cet endroit. Il y avait des personnes mal à l'aise dans les avions, des personnes terrifiés par les ascenseurs, et bien eux, ils semblaient incommodé par le fait d'être dans un orphelinat. Il y avait une grande chance que cela soit à cause de leur passé, et Vincent ne souhaitait pas savoir pourquoi. Uisce eu donc l'impression qu'il cherchait un prétexte plus qu'autre chose pour sortir lorsque Julian demanda :

- On a le droit d'être ici au moins ?

Vincent réfléchit un cout instant, et décida de répondre au plus stressé des deux jeunes devant lui. Il se tourna donc vers Julian, et lui dit :

-Oui, ne t'inquiète pas. On a le droit d'inviter des personnes de l'extérieur dans le foyer. Et disons que vu le nombre de personne que je fais venir, que j'en ramène deux ne poserrat pas de problème.

Puis il décida de répondre à l'autre trempé :

-Pour ça, j'espère que le fait d'être en serviette le temps que vos vêtements sèchent ne vous embêtent pas...

D'un geste, il lui désigna une porte non loin de l'entrée, sur laquelle un panneau [DOUCHES / PRESSING] avait été placé. A l'intérieur de cette salle, quelques machines à laver et à séchait le linge se disputait les quelques mètres carré. Un couloir face à la porte menait aux douches. A gauche de la porte, un étendoir était placé, supportant le poids de quelques serviettes blanches sèches.

[HJ désolé de la longeur de ce post....]

Un orphelinat, il était dans un orphelinat de son plein gré et il ne ressentait pas trop de mauvaises ondes. Oh, il y avait bien quelques trucs qui n'allaient pas mais sinon non, le ciel ne s'était pas écroulé sur leur tête à l'instant où il avaient posé leurs pieds mouillés sur le carrelage du hall d'entrée. Et en ce moment même alors qu'ils dégoulinaient sur ce même carrelage il n'y avait pas de hurlements de douleurs, de rires sadiques des tourmenteurs et des claquement de fouets... Non, rien de tout cela, c'était donc un orphelinat convenable et tout à fait anormal...

En plus Julian avait peur et il allait falloir le dorloter pour qu'il ne se sente pas mal. Mais cela Twi n'était pas du tout contre. Surtout qu'ils seraient en serviette comme l'avait dit leur nouvel ami mutant Vincent. Oui oui, mutant, il était tout sec et ne semblait pas pouvoir se mouiller, c'était peu pratique pour se laver tout de même, il faudrait lui poser la question. Mais peut-être pas directement comme ça, ils n'étaient pas encore assez proches. Et avant ils devaient se changer pour ne plus être comme des soupes, c'est à dire presque totalement liquides...

Twi attrapa les mains des deux garçons et les tira en direction de la buanderie/salle de bain. Car il devait parler à Vincent et changer Julian (et ne me demandez pas en quoi, je le trouve très bien comme il est). Une fois entré dans le paradis des fils à linge et des vêtements accrochés un peu partout, il regarda la scène et trouva le décor à son gout pour une séance de questionnements.

Ju' t'en fais pas, il ne t'arrivera rien et en plus je crois que tu es assez calme pour maitriser tes bras non ?

Et hop, ni une ni deux, il commença à se déshabiller et à fourrer ses vêtements mouillés dans le sèche-linge. Une fois arrivé au boxer, il se dit que ce n'était pas nécessaire de le retirer. Mais par contre il ne faisait pas bien chaud dans cet endroit. Quelle idée aussi de ne pas mettre de chauffage à fond pour les accueillir ! Allez, zou, qu'à cela ne tienne, un petit peu de pouvoir, bien dosé et hop le sang chauffait un peu plus et devenait une bonne bouillotte. Twi attrapa tout de même une serviette propre pour se sécher les cheveux et commencer à poser ses questions.

Alors Vincent, tu as pas envie de nous parler. Je sais pas moi, pour expliquer que tu ne sois pas tout mouillé et qu'on ait pas à voir ton corps dénudé ? T'inquiète pas, je ne vais pas te frapper pour ta différence, ce serait très mal venu.

Il termina de s'ébouriffer les cheveux et prit une mèche entre ses doigts pour l'éclaircir tout en souriant au seul qui aurait la possibilité de garder des vêtements. C'était pratique son pouvoir tout de même, ne pas être mouillé sous la pluie, la classe ! Bon et alors, Julian, il se changeait aussi ?

Et flûte. Il pensait avoir trouvé une excuse pour s’en aller illico presto, mais elle était invalidée par la réponse de Vincent. Twilight, toujours aussi énergique, et qui semblait à peine incommodé par le fait de se trouver dans un orphelinat, les attira tous les deux dans le pressing, qui faisait également salle d’eau. Lorsqu’il lui parla, Julian faillit en tomber à la renverse. Il n’avait pas fait attention au fait que leur hôte soit anormalement sec alors qu’il s’était trouvé aussi exposé à la pluie qu’eux, et se demandait donc si Twi n’avait pas perdu l’esprit à parler ainsi des vecteurs de Julian devant un garçon présumé normal. Avec un peu de chance, il ne comprendrait pas ce que c’était que cette histoire de bras, du moins le mutant aux vecteurs l’espérait. Essayant de ne pas donner à Vincent une raison de se poser des questions, il se retint de lancer un regard catastrophé à son petit ami, et se contenta d’essayer de prendre un air un peu rassuré, même s’il ne l’était pas du tout.

- Aaaah, que de nostalgie… entendit-il résonner dans sa tête.
- Oh zut, je pensais que t’avais fini par disparaître… répondit mentalement Julian.
- Et non, je suis toujours là. Ca faisait longtemps que tu n’avais pas pensé à l’orphelinat de façon si intense… Ca te rappelle ce fameux jour, hein ? ricana Double.
- Plus un mot, ordonna le mutant, avant de détourner son esprit vers autre chose pour ne plus entendre son autre lui qui venait de le frustrer au plus haut point en ravivant dans sa mémoire des souvenirs sanglants.

A l’extérieur, son air mal à l’aise s’était changé en un air contrarié, le genre d’air qui fait bien comprendre aux gens que ce n’est pas le moment d’aborder la personne qui le porte pour parler de la pluie ( qui tombait d’ailleurs ) et du beau temps. Avec des gestes brusques, sa frustration ayant prit le pas sur sa pudeur, Julian se débarrassa de ses vêtements et les mit également dans le sèche-linge, puis il attrapa une serviette et commença à malaxer sa chevelure avec rage. Il était dans un tel état d’énervement qu’il faillit balancer sa serviette dans la figure de Twilight quand celui-ci usa de ses pouvoirs devant l’irlandais. Et puis qu’est-ce que ça pouvait leur faire, qu’il soit pas mouillé ? Il s’était protégé avec quelque chose et puis voilà tout, fin de l’histoire, fallait pas chercher plus loin… A moins que… De toute façon, Julian était trop énervé pour y réfléchir. La seule chose à laquelle il pensait, c’était qu’il était bien content de savoir retenir son emprise sur son corps à présent, car ainsi son double ne pouvait pas lui voler, sauf s’il relâchait trop son attention et qu’il se laissait aller.

Invité

Vincent se fit littéralement tracter dans la buanderie par Twi. Pensant que les deux garçons auraient besoin d'intimité, il avait pensé rester devant la porte seulement. Mais apparemment le surexcité de service (Oui, c'est toi Twilight) avait cru bon de le trainer dans cette petite buanderie sordide. La petite porte passé, il remarqua que personne n'était encore allé prendre une douche ou n'importe quoi d'autre, les quelques serviettes de l'orphelinat étant toujours sèches. En effet, il y avait bien plus d'orphelins que de serviette, ce qui causait quelques petits problème lors de chaque douche. Au moment où Vincent faisait cette constatation, Twi fit cette remarque qui lui souleva un sourcil d'incompréhension :

Ju' t'en fais pas, il ne t'arrivera rien et en plus je crois que tu es assez calme pour maitriser tes bras non ?

Hum...maitriser ses bras... ? Pourquoi devait-il être assez calme pour maitriser ses bras ? Il semblait tout à fait normal ce garçon...Mais apparemment non, il devait y avoir quelque chose. Il n'avait pas l'air d'un taré fou à lier qui serait prêt à l'attaquer, donc cette phrase était donc assez étrange placé à ce moment-là. Pourquoi donc lui faire cette recommandation mystérieuse pour Vincent. Bref, Twi ne mit pas longtemps à se retrouver en boxer, fourrant pèle-mêle ses habits dégoulinant de pluie dans le sèche-linge. Il commençait à se sécher lorsqu'une conversation qui n'allait surement point faire plaisir à Vincent, à cause de son sujet assez délicat pour lui, débuta :

Alors Vincent, tu as pas envie de nous parler. Je sais pas moi, pour expliquer que tu ne sois pas tout mouillé et qu'on ait pas à voir ton corps dénudé ? T'inquiète pas, je ne vais pas te frapper pour ta différence, ce serait très mal venu.

Ventre Saint-Gris !... Vincent se mordit la lèvre. Il pensait que l'autre ne remarquerait pas le fait qu'il soit toujours sec, mais apparemment cela ne l'avait qu'intrigué. Et pourquoi le frapper pour cette différence ? Aussi loin que remontaient ses souvenirs, préalablement effacé par la GC, rappelons-le, Il avait toujours eu cette faculté de rester sec lors de ses contacts avec la matière liquide qu'était l'eau. D'où lui venait cette capacité ? Bonne question pour lui. Ses réflections s'arrêtèrent lorsque l'autre pris une mèche de cheveux entre ses doigts et que ces derniers venaient de s'éclaircir. William lui jeta un regard surpris, mais ne fit aucun commentaire. Beaucoup de personnes parlait de ces mutants aillant des compétences hors du commun, et beaucoup les méprisaient. Lui n'avait pas d'avis à ce sujet, estimant que chacun avait sa place. Pendant ce temps, Julian lui se déshabillait. William se retourna d'ailleurs, pour éviter de voir le corps de Julian. Il réfléchit, se vouant à un mutisme lié à cette dernière. Il réfléchissait sur cette particularité qu'il avait hérité de sa mère, et que donc il ne connaissait l'existance. Oui, rappellons qu'il ne se rappel pas de sa vie avant son arrivée sur la petite plage non loin de l'orphelinat. Puis il soupira, et lacha à l'intention de Twilight :

-En effet, je suis sec, c'est quelque chose dont je ne connais pas l'origine. Tu es donc un mutant Twi.... Et j'imagine que les "bras" de Julian dont tu parlais à l'instant ne sont pas des "bras" normaux, non ?

Il regardait maintenant Twilight, attendant sa réaction sur ce qu'il venait de lui dire.

Julian se changea sans faire de simagrées comme s'il avait oublié sa pudeur, cela ne dérangeait pas trop Twi, mais tout de même ! Il aurait pu avoir un tout petit peu de pudeur encore pour que Twi continue à le voir rougir et à être siii mignon quand il rougissait ! Mais là rien, niet, nada. Il semblait plus dérangé par le fait que la conversation s'oriente vers le coté mutant qu'autre chose. Et l'autre garçon aussi d'ailleurs.

Mais pourtant ce n'était pas un tabou, on pouvait en parler tout autant que d'autres sujets même s'il est vrai cela faisait partie des sujets les plus sensibles ... Il écouta toutes les remarques qui étaient faites et décida d'expliquer le tout au cher garçon qui se trouvait face à lui tout en réconfortant son Julian en sucre d'amour rien qu'à lui.

Aussi il s'approcha de son ange, posa ses mains sur ses épaules et lui glissa à l'oreille.

Mon cher petit ange, j'aimais mieux quand tu rougissais, c'était trop mignon. Et puis tu ne dois plus avoir peur de tes pouvoirs c'est bien clair ?

Puis posa sa tête sur l'épaule de son petit ange il déposa un petit bisou sur sa joue et regarda Vincent avec ses beaux yeux d'un vert profond. Vert ? Ah bon ? C'était tout nouveau ça !

Non ? Moi un mutant ? Tu crois ? Mais non c'est juste une idée que tu te fais... Ou pas !

Il éclata de rire et commença à frictionner le dos de Julian pour qu'il ne soit pas malade et que Sarah ne puisse le mater !

Julian continuait à se sécher d’une manière qui montrait bien son énervement, et lorsqu’il entendit son prénom évoqué dans la conversation il s’y ré-intéressa subitement, plantant son regard sur Vincent, qui lui s’était détourné du corps du mutant aux vecteurs, par gêne ou juste par respect pour son intimité, élément que le jeune homme avait totalement omit, tout à sa colère et à sa mauvaise nostalgie des orphelinats. Heureusement pour le garçon aux cheveux gris, qui était une malheureuse victime potentielle de Julian pour faire sortir sa frustration, Twilight vint au contact de celui-ci et lui murmura des choses à l’oreille avant de déposer sa tête sur son épaule et lui faire un bisou, ce qui arracha enfin un sourire au jeune homme au regard d’azur. Il poussa un soupir bruyant et se détendit lentement tandis que son petit ami se faisait un devoir de le sécher. Décidément, c’était une manie chez lui… Et faire tourner les gens en bourrique aussi, comme Vincent pouvait le constater à ses dépens. Prenant pitié du jeune homme, Julian donna une petite tape sur la tête de son Twitwi.

- Arrête de tourner autour du pot, tu vois bien que tu le mets mal à l’aise ! Et arrête de rigoler aussi fort, imagine si quelqu’un venait écouter à la porte, on serait dans de beaux draps ! le sermonna-t-il d’un ton doux mais sérieux.

Puis il s’adressa à Vincent.

- En effet, ces fameux bras n’ont rien de normal… Nous sommes bel et bien des mutants, plus la peine de te le cacher vu que Twilight a magnifiquement grillé notre couverture d’humains normaux sous tous rapports… ou presque… Enfin, j’imagine que toi aussi tu dois être spécial, sinon il n’aurait pas fait ça. T’as le pouvoir de rester sec si j’ai bien compris ? Après le mutant auto-bronzant, le mutant imperméable…

Attention, Julian, qui se rappelait encore d’une de ses premières blagues, vaseuses soit dit en passant, venait d’en trouver la suite… A quand le mutant fer à repasser ?

Invité

Twi s'approcha de son petit copain, posant ses mains sur ses épaules et lui glissant quelque chose à l'oreille. Puis la tête rejoignit les mains sur l'épaule de Julian qui fut rapidement suivi d'un bisou de la part de Twi pour Julian. Il regarda ensuite Vincent avec ses yeux maintenant vert émeraude. Vincent aurait mis sa main a coupé sur le fait qu'il n'avait pas les yeux de cette couleur avant qu'il se retourne. Puis Twi Lacha : "Non ? Moi un mutant ? Tu crois ? Mais non c'est juste une idée que tu te fais... Ou pas !" avant de se gondoler de rire et de frictionner énergiquement le dos nu de Julian. Julian quitta enfin sa tête des mauvais jour, et sourire se frayant un chemin sur son visage. Un soupir de contentement audible se fit entendre et l'on sentait à le voir qu'il était plus détendu qu'il y a quelques minutes. Twi s'était mis en devoir de le sécher, avant que Julian ne lui mis une tatane légère sur son petit crâne, juste avant de lui dire d'un ton doux :

- Arrête de tourner autour du pot, tu vois bien que tu le mets mal à l'aise ! Et arrête de rigoler aussi fort, imagine si quelqu'un venait écouter à la porte, on serait dans de beaux draps !

Puis il se tourna vers notre petit Vincent qui était toujours là, le regard déviant hors du corps nu de Julian, et lui dit :

- En effet, ces fameux bras n'ont rien de normal... Nous sommes bel et bien des mutants, plus la peine de te le cacher vu que Twilight a magnifiquement grillé notre couverture d'humains normaux sous tous rapports... ou presque... Enfin, j'imagine que toi aussi tu dois être spécial, sinon il n'aurait pas fait ça. T'as le pouvoir de rester sec si j'ai bien compris ? Après le mutant auto-bronzant, le mutant imperméable...

Vincent lui jeta un regard intrigué, avant de se souvenir de la nudité du jeune homme, que la serviette cachait pour le soulagement de notre jeune guitariste. Il avait donc raison, ils étaient bien des mutants. Mais il ne voyait pas pourquoi il le traitait de mutant lui aussi, en effet, le seul truc qui se passait avec lui, c'est que l'eau ne le toucher pas, ce qui aurait pu s'expliquer par une capacité d'hydrophobie de sa peau, mais d'où elle venait, cela il n'en savait rien. Il n'avait pas de souvenir des quelques années avant son arrivée sur cette petite plage. Il eut par contre un peu plus de mal à comprendre la blagounette à la fin de la phrase de Julian. Il leur demanda donc :

-Je ne vois pas pourquoi vous me traiter de mutant, je n'en suis pas un. J'ai juste une peau qui a une capacité d'hydrophobie, rien d'autre. Si vous pouviez avoir une réponse à mes questions sur mon arrivée ici, comme me dire pourquoi et comment j'ai atterrit sur cette petite plage, comment cela se fait que je connaisse toutes ces langues... Et une explication à la blague Julian serait sympa parce que j'avous que là....

Aie ! Ca faisait très mal les tapes sur la tête. Il ne fallait pas en abuser, c'était trop douloureux ! Et puis en plus pourquoi le frapper, il n'avait fait que dire la vérité rien de plus rien de moins. Sans compter qu'ils étaient tous les deux en compagnie d'un garçon pudique qui n'osait pas les regarder pour ne pas ... céder peut-être. Ca pouvait être intéressant et permettre à Twi de tester certaines choses avec son ange en sucre.

Mais l'ange en question fit une blague sur le caractère hydrophobe du pouvoir de Vincent, blague qui tomba à plat car le dit Vincent refusa catégoriquement d'avouer qu'il était un mutant. C'était pourtant tout simple à dire surtout depuis que les deux autres personnes présentes avaient elles aussi avoué leur mutation. Mais non il était certain de ne pas être un mutant en plus. Donc il fallait lui montrer que ce n'était pas normal de rester sec.

Twi eut un petit sourire qui devait faire froid dans le dos à tout le monde qui le connaissait un tout petit peu et il se dirigea vers un robinet. Une fois arrivé, il retira la serviette qui maintenait son corps à l'abri des regards (ce qui était fort dommage bien entendu) et il la détrempa avec l'eau coulant du robinet. Il revint ensuite avec un grand sourire aux lèvres et balança la serviette droit sur Vincent (qui n'avait rien demandé mais tant pis). Puis il le regarda et lui demanda en riant.

Et tes vêtements ils sont hydrophobes aussi ? Parce que là j'ai bien l'impression que tu restes sec quoi qu'il arrive. T'en fais pas, c'est pas une catastrophe d'être un mutant ! Et pour le reste, oui je peux t'aider, si tu as un moyen de te connecter au réseau mondial, des infos doivent pouvoir se débusquer.

Puis il sembla se rendre compte de sa tenue fort peu vêtue et il se tourna vers Julian avec un petit regard de chien battu.

J'ai froid, tu peux me réchauffer ?

Il se blottit contre son ange et attendit que la serviette du dit ange se pose aussi sur ses épaules. Ca ferait du bien ça ! Ou alors une bataille de serviette avec Vincent ...

Vincent lança un regard intrigué à Julian. Flûte, sa blague était encore tombée à plat ! Poussant un petit soupir de déception, il fit signe à l’autre garçon de laisser tomber, que ce n’était pas important. Twilight eut ensuite un sourire qui n’annonçait rien de bon, et le mutant aux vecteurs conseilla au garçon gris de se méfier, mais malheureusement trop tard. Le délégué avait balancé une serviette trempée vers le malheureux, sans doute dans le but de tester son pouvoir. Puis, son méfait accompli, le jeune Taboï vint demander un peu de chaleur à son petit ami en se blottissant contre ce dernier, et posa sa serviette sur son dos, étant de toute façon sec à présent. Il passa ses bras autour du corps de son sien et lui demanda s’il pouvait faire autre chose pour son service. Ensuite, il parla à Vincent, dont la vie semblait assez troublée pour qu’il soit un mutant, car apparemment c’était une règle définie selon ce que le mutant aux vecteurs avait constaté : tous les mutants devaient avoir une vie troublée, catastrophique, dispersée, et j’en passe…

- Je ne peux pas répondre à tes questions, mais je suis sûr que Twilight doit pouvoir t’aider… Et puis, ça me donnera une occasion de le voir à l’œuvre avec un ordinateur. Doué, à ce qu’il paraît… déclara Julian en glissant un sourire à Twilight.

Invité

Twilight eu soudain un petit sourire qui ne laisser envisager rien de bon pour Vincent, et se dirigea tranquillement vers l'un des divers robinets de la pièce. Il retira sa serviette une fois devant l'un d'eux, ce qui força Vincent à se retourner pour éviter de voir le corps nu du jeune homme qu'il connaissait à peine. Le fait d'être retourné ne lui permit pas de savoir ce que faisait le jeune garçon. Ce dernier ouvrit le robinet et détrempât la serviette qu'il venait d'enlever. Il se rapprocha ensuite de notre petit mutant aux capacités hydrophobes un grand sourire aux lèvres. La serviette apprit un court instant à voler, avant de finir sur Vincent, qui poussa un petit cri de surprise. Il se retourna au moment où Twilight disait :

Et tes vêtements ils sont hydrophobes aussi ? Parce que là j'ai bien l'impression que tu restes sec quoi qu'il arrive. T'en fais pas, c'est pas une catastrophe d'être un mutant ! Et pour le reste, oui je peux t'aider, si tu as un moyen de te connecter au réseau mondial, des infos doivent pouvoir se débusquer.

Puis Twilight se blottit contre Julian pendant que Vincent ruminait quelque chose dont on entendit quelques mots comme : abrutie....pas mouillé....pas une raison.... Puis se fut à Julian de prendre la parole, après avoir enlacé son petit ami :

- Je ne peux pas répondre à tes questions, mais je suis sûr que Twilight doit pouvoir t'aider... Et puis, ça me donnera une occasion de le voir à l'oeuvre avec un ordinateur. Doué, à ce qu'il paraît...

Si par réseau mondial, il entendait un accès au web, ce serait facilement dégotable. L'orphelinat possédait un ordinateur offert par la commune l'année dernière. Ce dernier était à utiliser sous une certaine réglementation, qui consistait à un certain quottât d'heure par semaine et par personne. Vincent faisait parti des rares pensionnaires à l'orphelinat à ne pas utiliser l'ordinateur, et donc avait accumulé un nombre considérable d'heure d'utilisation pour cet engin. Pour cela il n'y aurait pas trop de problèmes. Les vêtements des deux garçons allaient bientôt être sec, ce qui leurs permettraient de pouvoir quitter ce petit local. Il allait leur demander si le fait de savoir des choses sur son passé n'était peut-être pas une mauvaise idée à cause du fait qu'il était coincé ici, mais le destin décida de le couper en lui envoyant Eléanore. Cette dernière ouvrit la porte, et resta figée dans unes pose d'illumination. Elle avait vu Julian à moitié nu, et n'hésita pas à le mater son aucun gène, dévorant du regard son corps. Puis soudain son cerveau reprit le dessus sur ses instincs, et elle rougie.

-B...Bon ben je repasserais plus tard pour prendre ma douche.

Elle jetât un dernier regard à Julian, puis sortie précipitamment. Elle n'avait pas l'air d'avoir entendu ce qui venait de se dire.

Vincent mit un petit moment à arrèter de loucher sur la porte, puis dit :

-Pour l'ordinateur, sa ne devrait pas poser de problème...

Pudique ! Ca c'était bien, il ne mattait pas du tout le corps de Julian. Mais qu'il ne regarde pas celui de Twi était presque insultant, quoi ? Il était si moche que ça ? Il faillit aller le voir pour lui dire mais les bras de son ange contre lui étaient trop agréables pour qu'il ne songe qu'à bouger. Il vit ensuite la jeune fille entrer et regarder trop en détail SON Julian avant de bredouiller une excuse comme seules les filles cruches savent en faire et de sortir de la pièce. Quoi ? Il n'y avait qu'une salle de bain dans cet endroit ? Ca devait encourager les contacts, c'était certain ça au moins ...

Puis, il regarda à nouveau Vincent qui semblait géné qu'on ai pu entendre ce qu'il avait dit, mais pourtant rien de comprométant n'avait été mentionné sauf si... la jeune femme, son amie, ne savait rien de son état de mutant. Et à le voir, cela semblait être tout à fait le cas. Twi soupira et se dégagea des bras de son ange. Leur linge était certainement sec, il s'habilla rapidement et alla tapoter le bras de leur nouvel ami, enfin camarade pour le moment.

Allez t'en fais pas, elle t'aimera toujours si c'est une bonne amie. Et pour l'ordi, conduit nous ! On aura pas fait tout ce trajet jusqu'à cette salle pour rien ! Julian, tu t'habilles et tu restes bien couvert, j'ai pas envie qu'on continue à te regarder comme un morceau de viande !

Ben quoi, c'était vrai ! Ce n'était pas un morceau de viande quelconque, c'était son morceau de viande rien qu'à lui tout seul !

Julian tourna si rapidement la tête vers Eléanore lorsque celle-ci ouvrit la porte qu’il faillit s’en faire un torticolis. Alors que la jeune fille semblait occuper à le mater, ce qui eut pour premier effet de lui donner envie de rire vu la tronche qu’elle faisait, il constata pour lui-même qu’aujourd’hui plus que les autres jours de sa vie son corps peu vêtu avait défilé devant plusieurs paires d’yeux sans que cela lui cause une gêne trop grande. Twilight l’avait-il encore plus dévergondé ? Allait-il bientôt se balader en tenue d’Adam sur le chemin de la douche comme son cher et tendre ? Pourquoi se posait-il cette question débile ? Pour que le Rpiste rajoute des lignes voyons… Hum… Et donc, l’irlandaise s’en alla, laissant le loisir à Vincent de fixer la porte un certain temps avant de finalement déclarer qu’accéder à Internet devait pouvoir se faire.

Par la suite, le délégué fit une remarque plus qu’amusante au mutant aux vecteurs. Soi-disant qu’on devait arrêter de le regarder comme un morceau de viande. Haha, et bien au moins comme ça il comprendrait ce que lui endurait parfois, quand ils étaient de sortie. Un instant, Julian fut tenter de prétexter un T-shirt encore un peu trop humide histoire de se balader torse-nu, puis revint sur sa décision en se disant qu’il valait mieux que ça et que son Twitwi risquait d’étriper Eléanore au prochain matage. Envoyant donc un sourire à son compagnon, le Français se revêtit et attendit que Vincent les mène à l’ordinateur.

Invité

Après la disparition de Eléanore, peu de temps après son entrée dans la pièce, entrée qui avait littéralement bloqué Vincent pendant quelques secondes. Puis après avoir lancé sa phrase aux deux autres garçons de la salle, plus pour se donner une contenance qu'autre chose, Twilight lui lança un regard, avant de se rabiller rapidement avec ses affaires maintenant sèches, et de s'approcher de lui. Il lui tapota le bras, rajoutant à ce geste les paroles suivantes :

Allez t'en fais pas, elle t'aimera toujours si c'est une bonne amie. Et pour l'ordi, conduit nous ! On aura pas fait tout ce trajet jusqu'à cette salle pour rien ! Julian, tu t'habilles et tu restes bien couvert, j'ai pas envie qu'on continue à te regarder comme un morceau de viande !

Vincent pensa à deux choses suite aux phrases de Twilight. En premier, Eléanore ne lui "pardonnerait" jamais le fait d'être mutant, son père et sa mère aillant selon ce que lui avait raconté les autorités, étaient tués par l'une des personnes appartenant à cette nouvelle race créée par l'homme. Elle ne le compterait plus que comme un membre d'une race de tueur. La deuxième chose à laquelle pensa Vincent après la phrase de Twilight, ce fut que ce derniers traité son petit ami de morceau de viande...Pendant ce temps, Julian se rhabillait lui aussi. Vincent soupira, puis dit:

-Venez, je vais vous amener à l'ordinateur...

Vincent ouvrit la marche, ouvrant la porte de ce petit local où ils se trouvaient. Ils progressèrent dans les couloirs, traversant les couloirs de pierres anciennes qui les entouraient, une légère odeur d'humidité flottait dans l'air. Le bruit de leurs pas se réverbérait contre les parois de pierres. Ils passèrent devant diverses portes, dont certaines étaient ouvertes, dévoilant quelques pièces de l'orphelinat. La cuisine, un dortoir.... Ils arrivèrent bientôt devant une porte qui ne semblait pas se distinguer des autres, et que Vincent ouvrit. La pièce dans laquelle ils entrèrent était assez petite, et le tiers de la place disponible était occupé par un ordinateur. Personne n'était dessus, ce qui arrangeait les trois adolescents.

Twilight suivit aussitôt le garçon qui avait prononcé le mot magique à savoir ordinateur. Il voulait savoir des choses sur son passé, soit, Twi allait les chercher pour lui. Mais il espérait simplement que la salle ne serait pas trop bondée, il ne voulait pas dévoiler son statut de pirate à tout le monde. Aussi, il lui fallait des informations plus précises sur le jeune homme sans passé. Et cela allait demander des recherches assez peu orthodoxes...

Il entra dans la pièce et s'installa devant la machine sans un mot. L'appareil était là, lui demandant un nom d'utilisateur et un mot de passe, tel le sphynx demandant la solution de l'énigme pour laisser passer les aventuriers. Mais quels abrutis, ce genre de système n'était pas fiable du tout, il fallait mieux avoir des fichiers d'empreintes digitales ... Twi fit signe à son ange de venir s'asseoir sur ses genoux s'il voulait et il commença à aligner les lignes de code après avoir redémarré la machine.

Il sourit quand enfin elle lui donna l'accès à son disque et au réseau. Regardant tout d'abord les fichiers de l'orphelinat, il ne trouva rien de bien passionnant sur Vincent, si ce n'était son nom de famille et sa date de naissance approximative. Oui, il était sans passé et même dans ce lieu on ne savait pas tout de lui ! Bizarre.

Se connectant au réseau, il prit vite l'identité de Crépuscule et lança une recherche groupée sur tous les serveurs de renseignements qu'il connaissait. Ne restait plus qu'à attendre les réponses. si réponses il pouvait y avoir bien entendu.

Bon ben ya plus qu'à attendre les retours. Tu n'as pas des idées pour que je recentre la recherche ?

Oui, le meilleur pirate du monde ne peut rien faire si sa recherche n'est pas précise. Et Twi n'était pas le meilleur du monde ...

Durant le périple des adolescents en direction de l’objet convoité, ici un ordinateur, Julian observa ce qu’il se passait dans l’orphelinat. Malgré la légère odeur de renfermé qu’il percevait et l’architecture on ne peut plus rustique de l’endroit, il semblait tout de même plus fréquentable que l’ancien orphelinat du mutant aux vecteurs. Ici, les pensionnaires semblaient mieux s’entendre entre eux. Le mutant n’avait pas eut l’occasion de voir des scènes de bagarres, de rackets ou de molestassions, de la part des plus âgés comme des plus jeunes, comme il lui avait été donné d’en voir lorsqu’il se trouvait encore en France. Peut-être que tous les humains normaux n’étaient pas pourris dès la naissance…

Son début de réflexion fut interrompu par leur arrivée dans la pièce équipée d’un ordinateur. Twilight s’installa immédiatement et sans piper mot, tel un professionnel s’apprêtant à entreprendre un travail extrêmement sérieux. Préférant ne pas le déranger en prenant place sur ses genoux comme il y était invité, Julian se plaça à côté de la chaise et s’appuya sur le meuble qui servait de support à la machine. Que de chiffres, codes et noms bizarres. Lui qui savait à peine se servir d’un moteur de recherche s’en trouva impressionné. Et Twi avait appris tout ça tout seul ?

Alors que son aimé faisait une petite pause pour interroger Vincent sur d’éventuelles idées pour l’aider à avancer plus vite, le jeune homme aux yeux bleus lui glissa :

- Je crois que tu vas devoir m’apprendre un tas de choses un de ces quatre…

» [Irlande] Twi vs Val (pv)