[Mission:A la poursuite de l'helvète!] 1. Lausanne (Suisse)

Aaaaah, la Suisse! Ses montagnes, sa verte plaine, son chocolat et ses accents traînants!

Bien que des montagnes, des vertes plaines et du chocolat, trois des passagers d'un vol qui s'était posé à l'aéroport de Genève, et bien ils n'en avaient pas vus beaucoup... Faut dire qu'en pleine hiver, le plateau de la Suisse Romande n'a rien à envier à la partie de la France qui ne bénéficie pas d'un climat méditérannéen: il y fait souvent moche.

Il pleuvinait depuis que nos mystérieux trois personnages avaient atterri à Genève, et elle commençait à peine à se dissiper lorsque le train qu'ils avaient emprunté arrivait en gare de Lausanne, cité romande du canton de Vaud située au bord du Lac Léman (et non Lac de Genève! L'appeler comme ceci est une hérésie, surtout devant des vaudois!).

Enfin bref, la gare de Lausanne en hiver quand il fait moche, c'est ça:

Spoiler:

Mais qui sont donc ces trois touristes en vadrouille en Helvétie? Cette question, Aura Christo, Angèle Eola et Spike Baret devaient eux-mêmes se la poser: qu'est-ce qu'ils foutaient là en pleines vacances de la Faculté?

Tout avait commencé par un coup de fil qu'Aura avait reçu sur son téléphone portable alors qu'elle taillait une bavette avec un lézard, coup de fil dot la teneur fut la suivante, débitée en français par un joli accent traînant reconnaissable entre mille:

"Allô? C'est Alain, Alain Michot. Je savais pas trop qui appeler, alors j'ai composé le premier numéro du répertoire de mon natel(1)! Je crois que j'ai, heu...des problèmes. Ouais, euh, j'suis retourné chez moi en Suisse, à Lausanne, et j'ai...enfin, rien de bien grave, mais je crois qu'il faudrait venir me chercher... J'ai pus m'enfuir rue Saint-Laurent, mais... zut, saleté de batterie! Disons qu'un coup d'main, ce...oh, non! Encore?!"

Et comme de juste, la communication se coupa tout d'un coup, et impossible de rappeler ledit Alain: on n'obtient que sa messagerie. Allons bon, Alain, le célèbre étourdi de la Fac', s'est encore mis dans les ennuis, rien d'inhbaituel! Sauf que c'est la première fois qu'il semble aussi inquiet... Et si c'était plus sérieux que d'habitude? Bon, inutile d'avertir tout le monde pour ça, mais pourquoi pas ne pas profiter des vacances pour se comporter comme des jeunes mutants capables de se débrouiller?

C'est pourquoi (avec des raisons que je vous laisserai évoquer, chers joueurs) Aura réussit à convaincre deux camarades à l'accompagner pour un petit voyage dans la ville natale d'Alain, Lausanne!

Et c'est alors qu'ils sortent du train à la gare de la ville suisse que leur mission peut commencer...

Spoiler:

Une fois les infos sur Alain lues (toujours utiles...), à vous de jouer!^^ Vous pouvez brièvement parler du voyage (ce que vous avez emporté d'utile, argent, objets divers, comment Aura a ramené les deux autres, etc) mais ne vous éternisez pas là-dessus! A vous de commencer l'enquête avec les éléments que vous avez à disposition, et l'arbitre interviendra dès que nécessaire.

N'importe lequel de vous trois peut commencer; que le premier à poster garde juste à l'esprit que c'est Aura qui les embarqués jusqu'ici!^^

Bon jeu, en espérant que cette mission vous plaira! ^_^




(1) Je sais que certains non-suisses l'ignorent: les suisses appellent "natel" leurs téléphones portables. Pourquoi? Une sombre histoire, mais c'est encore la faute des suisses-allemands!

Résumons quelque peu je vous pris, clarifions la situation.

Il pleut, et de plus, il fait frisquet. C’est le cas de le dire, comment avez bien pu faire Aura pour emmener Angèle et Spike dans ce caca nerveux qu’était leur escapade. Non, Spike ne le saura sans doute jamais. Sans même s’en rendre compte, alors qu’il se préparait à aller tranquillement faire un peu de basket sur les terrains de la facultée avec celui ou celle qui se laisserait prendre au jeu, Spiki vit Aura assez inquiète. Resserrant une dernière fois ses lacets, Spiki Spike, de son naturel assez « gentil », s’approcha de sa colocataire et lui demanda donc gentiment

-Qu’est ce qui va pas Aura ?

Et voilà que Spike se retrouva à faire son sac, emmenant un pantalon de rechange, un débardeur, une autre veste, sa paire de gants ignifugés, son portefeuille qui ne contentait plus que 350euros suite à un massacre de fashion-victime, ainsi que son portable et pour finir, il n’oublia pas de faire une petite place à son couteau suisse que son père lui avait offert. Il allait justement en Suisse tiens !

Habillé occasionnellement pour l’occasion de sa veste blanche et rouge, d’un long t-shirt noir et d’un pantalon jean, Spiki se disait qu’où il aurait, il n’aurait normalement pas froid. Son pouvoir se chargerait de faire le travail, mais c’était sans savoir que depuis quelque temps, il réchauffait plus qu’il fallait. Lui et ses ‘équipiers’ seraient effectivement bien au chaud tant qu’ils resteraient près de Spikounet !

Le trajet se déroula assez bien. Spike, en urgence, et pour ne pas perdre de temps, avait proposé que Wilson ( qui devait de toute façon l’amener à la Réunion et donc, déjà sur place ) les amènent en Suisse. Ce fut donc sans trop de casse –hormis une femme qui tomba à l’eau suite à la descente du bateau- qu’Aura Christo, Angèle Éola et Spike Baret(®) arrièrent à Jakarta. L’île de la Java que Spiki avait visité de nombreuses fois n’avait pas du tout changé, et il connaissait donc très bien le chemin pour rallier les quais à l’aéroport.

Une fois l’avion pris, les présentations faites avec l’éternel pilote aux cheveux gris-blonds, aux lunettes style Police et au style militaire qui lui allait si bien, qui se nomme Wilson Green, avec les deux jeunes femmes qui l’accompagnent, et bien sur, après avoir clarifié la situation auprès de lui, ils s’envolèrent tous les 4 pour Genève. Et Genève, c’était Genève !

Une superbe ville, qui même sous la neige, s’adonnait à des merveilles pour les yeux. Spiki ne pouvait pas s’empêcher de regarder partout, tel un enfant qui vient de découvrir le monde, ou même un chiot qui se livrait à la recherche de tout ce que son environnement lui donnait.

C’était à peu près ça qu’il avait vécut, jusqu’à sa sortie du train. Ou plutôt, du Dédale ! Pire que tous les R.E.R et autres diableries réunies, Spike avait trouvé cet épisode beaucoup trop « contraignant » pour espérer le réitérer plus tard. Si comme l’avait dit Aura, ce Roger, ou Alain, Spiki ne savait plus, habitait bel et bien la région, il pourrait –à défaut de savoir se débrouiller seul- les aider à se repérer dans la ville. ( J'peux quand même trouver que c'était désagréable nan?^^')

Alors une fois sorti de cet enfer qu’étaient le train, Spike repensa qu’à cet instant, il aurait déjà pu être avec Hailey. Il ne savait pas où elle était –déjà que cette histoire d’aller affronter d’autres personnes pour la castagne plaisait bien à Spiki, fallait en plus qu’il n’y aille pas ! – et qu’elle aussi ne savait pertinemment pas où il était à l’instant, Whirlwind et Spike formaient un couple du tonnerre !

Adressant la parole à Aura et Angèle, sous la fine pluie qui s'arrêtait, sur le trottoir tout froid qui donnait des frissons à Spike, alors qu’il sortait son téléphone de sa poche pour consulter encore une fois l’heure et se rassurer lui-même – en dépit de la vérité- qu’il n’était pas que 14heures( Et désolé, mais n'ayant jamais vécu en France, pour moi, quand il fait noir, c'est la nuit!)et qu’il devait être au moins 20heures pour qu’il fasse aussi noir, Spiki dit :

- Bon, on est en « Lausaune », on sort de la gare, et on ne sait donc pas du tout où on doit aller. Des idées pour retrouver Roger, euh, Alain ?

Parce que si personne ne se proposait à avancer un peu le tout, on allait rester dans le caca longtemps hein !

[EDIT effectué en fonction de tes paroles Monsieur l'Arbitre!]

Errata de l'Arbitre!

Hum... C'est entièrement ma faute, mais dans l'enthousiasme de ma mission j'ai oublié de préciser certaines choses, et je me vois dans l'obligation de corriger certains faits énoncés par Spike:

-il ne neige pas, et la pluie a fini par cesser quand vous arrivez gare de Lausanne (cela dit ça c'était précisé!)

-c'est environ 14h; il ne fait pas nuit, le temps est simplement au brouillard monstre, mais il commence à se dissiper

-vous êtes arrivés en train, et c'est un fait, en Suisse un train n'a strictement aucun rapport avec le métro ou tout ce qui roule sous la surface, donc vous ne sortez pas de rames mais simplement de la gare.

Mes plates excuses, après tout c'est à tout bon MJ de ne pas oublier de préciser ces détails.


Quelques précisions sur les transports:

Pour se déplacer à Lausanne, il y a un réseau de bus, des taxis, vos pieds et un seul et unique métro qui relie Lausanne à sa banlieue de Vidy, au bord du Lac Léman.

J'aimerais aussi que vous précisiez l'argent dont vous êtes pourvus et tout ce que vous pouvez bien traîner avec vous, ça peut être important pour la suite...

Ceci étant dit, je vous laisse continuer (et encore navré!)! ^_^

Après avoir quitté la Faculté pour se rendre à la gare, Angèle s'était mise en route pour la Suisse, accompagnée par deux camarades mutants. C'était l'un d'entre eux qui l'avait sollicitée pour qu'elle vienne prêter secours à un jeune homme à ce qu'elle avait comprit.
Une certaine Aura plus précisément, qui possèdait le don de pouvoir communiquer avec les animaux.
Toujours prête à rendre service aux gens qui étaient dans le besoin, l'adolesçente ne s'était pas fait supplier pour se joindre à l'expédition :
Ne se chargeant que d'un sac de voyage léger, dans lequel elle avait glissé quelques affaires, elle avait suivit le mouvement.

Une fois installée dans le train, appareil qu'elle n'appréciait guère trop, préférant se servir de ses magnifiques ailes pour se déplaçer à l'air libre, elle avait découvert avec amusement la monnaie Suisse :
Bien plus colorés que ceux que l'on pouvait trouver en France, elle trouvait les billets de toute beauté.
Les pièces quand à elles, étaient argentés, et de différentes tailles selon leur valeur.
Au cours du voyage, le temps avait sensiblement changé : D'une atmosphère chaude et sèche, nos trois compagnons étaient passés à une température bien plus basse et une ambiance humide.
Le ciel était gris, ce qui l'empêcha tout d'abord de bien distinguer les contours de la gare de Lausanne, leur ville d'arrivée.
Cependant, une fois dehors, elle avait pu admirer le bâtiment :

Bien qu'il n'était que 14 h, on aurait aisément pu croire qu'il faisait nuit : Les lumières étaient allumées partout aux alentours, et les conditions climatiques n'étaient guère très engageantes...
Vérifiant une nouvelle fois et comme à son habitude que ses ailes n'étaient pas visibles pour les humains ordinaires, Angèle s'était rapprochée de ses deux camarades.
Visiblement, le garçon qui avait des ennuis s'appelait Alain, et était une connaîssance d'Aura.
Tout ce qu'en savait la jeune fille, c'est qu'il avait un an de plus qu'elle, 18 ans donc.
Alors qu'elle se posait des questions sur la personne qu'ils cherchaient, Spyke avait posé une question fort pertinente :
Comment- allaient-ils s'y prendre pour retrouver leur contact ?

Silencieuse tout d'abord, elle avait fini par prendre la parole avec son habituelle voix douce :

- Aucune idée. Aura, il a du te dire où il se trouvait, non ?

Il était vrai que si la mutante organique l'ignorait, personne ne pouvait le savoir.
Après tout, c'était elle que le concerné avait contacté, il avait donc certainement pu lui signaler sa position...

Délice miteux loir ! Délice miteux loir ! Délice miteux loir ! Délice miteux loir !

Aura hésita franchement avant de décrocher son téléphone. Mais quelle idée de faire des cris d'oiseaux sur les portables et de leur faire dire n'importe quoi ! Parce que là ça frisait le n'importe quoi ! Enfin, elle prit l'appareil et parla à Alain. Ok, il avait des soucis, c'était d'un normal ! Et il voulait qu'elle vienne, ça c'était moins normal déjà. Elle allait y allait dans sa rue Saint Laurent de Lausanne. Mais pour le moment elle devait réunir l'équipe. Ordinateur, sélectionne l'équipe !

Angèle Eola, spécialiste à plume des cas d'urgences, capable de hurler dans les couloir du métro pour retrouver une personification antropomorphique absente.

Spike Baret, allume-feu spécialisé dans quelque chose de très utile et très bien, mais personne ne sait exactement quoi. Toujours prêt à chanter avec Johnny.

Merci ordinateur, sélection approuvée, réunion de l'équipe dans cinq, quatre, trois, deux, un maintenant ! Et hop Aura avait sauté sur Spike au détour d'un couloir alors qu'il semblait décidé à retrouver Hailey pour lui faire quelque chose que l'honneur et la pudeur m'empêche de dire ici bas. Puis elle avait choppé Angèle au détour du couloir suivant et leur avait expliqué le topo. Et c'est ainsi que cahin caha, clopin-clopant, cheminant de bon matin, les trois amis s'en allèrent à la montagne pour faire du ski ! Enfin non, pour retrouver une catastrophe nommée Alain ! Aura aurait préféré un poisson nommé Wanda, mais bon, on ne choisit pas les missions offertes par les petits suisses. Elle trouva donc un petit pécule pour partir dans l'avion et hop direction la suisse naturellement !

Le dit pécule se composant de quelques euros et de plusieurs dizaines de francs suisses, trouvé comme par hasard lors d'une conversation passionnante sur l'économie mondiale avec un ragondin très sympathique. Animal qui lui présenta toute sa petite famille et qui lui donna le contenu du nid qu'il s'était fabriqué (soit une centaine de francs suisses) en échange d'un morceau de tissus (une écharpe emportée en double). Et après avoir eut ses sous, ben Aura était nettement plus à l'aise. C'est pourquoi, lors de la sortie du train les emmenant de l'aéroport de Genève à la gare de Lausanne elle ne prit pas garde à ce qui se passait autour d'elle. Elle avait son sac sur le dos (un sac très joli avec plein de choses dedans) et elle tentait de lire le plan. Mais lisez donc un plan en suisse quand vous ne parlez qu'anglais ! Ben pas facile. Mais elle trouva tout de même la rue considérée et elle regarda les deux autres qui venaient visiblement de lui poser une question.

C'est par là, mais loin, on fait quoi ?

Bon elle avait répondu un peu bizarrement et à coté de la plaque, mais c'était déjà ça. Restait à trouver un moyen de transport maintenant.

Visiblement, Aura n'avait que peu de renseignements sur l'endroit où ils pourraient retrouver leur contact, ce qui, il faut bien l'avouer, était plutôt inquiètant...
Imaginez vous, perdu en pleine Suisse, sans idée précise du lieu dans lequel vous devez vous rendre !
Comme l'avait fait remarquer Spike, il était trop hasardeux de prendre les transports en commun.
En agissant ainsi, ils risquait d'avantage de perdre définitivement la traçe d'Alain plutôt que de la retrouver...

Deux propositions s'offraient donc à nos voyageurs : Emprunter un taxi, ou aller à pied.
La seconde solution semblait la meilleure aux yeux de la mutante, qui regrettait de ne pas pouvoir déployer ses immenses ailes blanches pour s'élever un peu ;
De cette façon, elle aurait pu repérer le jeune homme sans mal, mais c'était bien entendu hors de question dans la situation dans laquelle elle se trouvait...
Après un court instant de réflexion, elle avait donné son avis :

- Je pense que c'est mieux de commençer en marchant. Si nous n'avons rien trouvé d'ici une demie heure, nous n'aurons qu'à appeler un taxi !

Le seul garçon de la mission s'était installé sur un banc le temps des négociations, avant de se lever, les yeux sur la carte et...Les fesses trempées.
Non pas qu'Angèle ait l'esprit déplaçé, loin de là, mais bon, ça n'était pas forçèment très élégant à voir.
Discrètement, elle lui avait glissé quelques mots à l'oreilles :

- Ton pantalon...Ca ne t'embête pas qu'il soit plein d'eau ?

A vrai dire, elle ne savait pratiquement rien de ses compagnons de route, mis à part qu'ils étaient comme elle des mutants, élèves de la Faculté et de ce fait ennemis de la GC...

Il pleut, il pleut bergèreuh, rentre tes blancs moutons ...

Et oui, la chansonnette faisait partie de la vie de Aura, comme les chipolatas font partie de la vie du cochon ou les magrets, de la vie du canard. En gros c'était l'aboutissement logique. Quoi ? Ce n'est pas amusant ? Bon ben c'est parce que je poste pas assez avec Aura. Quoi ? Oui, je dis avec Aura, car oui je suis Twilight Taboï, Aube Taboï (en retard), Valentin Kya (en retard), Thomas Swann (qui aimerait que le topic avec Scott avance), Féran da Sylvia (en retard), Tecueil Swing (en retard), Silenna (en retard), Jint et Lavié (en retard), Le Bagage (poste plus), Sarah Senbank (à jour) et puis peut-être aussi d'autres mais je ne sais plus ... sans compter aussi les autres comptes que je possède sur d'autres forums, donc oui je suis en retard, c'est inadmissible mais flute j'en ai marre de trop travailler !

Donc voila, Aura avait envie de chanter, mais avec qui ? Elle ne connaissait pas assez les deux autres pour leur proposer et puis il n'y avait pas un chat en vue. Elle aimait bien les chats, ils parlaient rarement pour ne rien dire, se contentant de demander à manger, de draguer les minettes, de demander à sortir ou de prévenir qu'on était sur leur territoire et que si on ne voulait pas se retrouver avec un matou miteux accroché au pantalon ou à la jambe par les griffes, on faisait mieux de les laisser en paix. Ce qui ne dérangeait pas du tout Aura, elle laissait tout les animaux en paix, les humains c'était autre chose. Mais les options envisagées n'étaient guère pour lui plaire. Il risquait de pleuvoir et rester sous l'eau n'était pas acceptable. Donc ... ben il fallait pouvoir se rentrer quelque part au chaud. Après tout, le petit suisse pourrait bien attendre une heure de plus.

Elle regarda ses compagnons qui semblaient parés pour l'aventure et n'eut pas le coeur de leur démolir leurs envies. Elle prit donc la tête des opérations et se dirigea d'un pas conquérant vers leur destin. Leur destin ... chose que personne ne pouvait prévoir, pas même un MJ fantasque ! Car qui pourrait prévoir que Aura tomberait sur Alain, qu'elle le sauverait et qu'ils rentreraient à la Faculté comme si de rien était ? Personne et pas même moi parce que cela n'était pas arrivé. Non, elle restait incroyablement paumée et elle avançait de plus en plus moins conquéramment. Elle finit même par regarder les deux autres et leur demander.

Heu, je crois que c'est peut-être un peu loin, vous êtes certains de vouloir marcher

Elle voulait bien sauver n'importe qui (même Willy) mais à condition que cette personne ne soit pas trop loin, fallait pas pousser tout de même, marcher c'était fatigant.

L'avantage d'être dans une gare, c'était qu'on pouvait facilement y trouver un plan de la ville et des gens tout à fait capables de renseigner les touristes. Bon, comme dans toute ville, on pouvait tomber sur un fonctonnaire de mauvaise humeur et décidé à la propager en ne répondant pas aux questions -après tout le suisse n'est pas forcément plus amène que le français, le belge, le québécois ou que sais-je encore- mais après tout, qui ne demande rien n'a rien...

Cela dit, comme les joueurs ont l'air timides ou décidés à ne compter que sur eux-mêmes, jeter un oeil sur le plan central leur permet facilement de trouver le chemin pour se rendre rue Saint-Laurent, là où Alain avait dit se trouver avant que la communication ne soit coupée.

Du coup, il suffit d'une vingtaine de minutes de marche à peine pour que nos trois larrons se retrouvent à l'orée de la rue qu'ils cherchaient. Un brin fatigués, parce que Lausanne est une ville "qui monte et qui descend", et qu'elle a de se faite tendance à faire travailler les guiboles. Elle a beau se situer en plaine au bord d'un lac, elle est loin d'être une cité plate...

Maintenant, si vous avez pris le bus, vous vous y retrouvez dix minutes plus tard avec quelues francs suisses en moins dans les poches.

La rue Saint-Laurent est une rue qui traverse le centre de Lausanne et permet de rejoindre aussi bien les rues commerciales ou la vieille ville et sa cathédrale. Saint-Laurent, elle, n'a pas de cathédrale mais une fort jolie église, et après avoir monté pour y arriver il faut descendre la pente qu'est la rue pour l'explorer de fond en comble, passant devant le McDonald's qui fait l'angle à ses débuts et les diverses boutiques et cafés qui la bordent ensuite.

Comme dans toute grande ville, les gens qui n'ont pas eu de chances mendient le long de la rue, et un clochard attire plus l'attention que les autres. Assis contre le mur d'une vieille boutique, il joue de la guitare en chantonnant distraitement et ses habits élimés attestent qu'il a dû connaître des jours bien meilleurs. Par contre, le téléphone portable flambant neuf qui trône dans son chapeau posé à terre pour la récolte tranche un peu avec le reste. Un téléhpone portable rouge marqué d'une croix blanche, et avec une petite vache en peluche rattachée au bout. Et pour ceux qui n'auraient ne serait-ce qu'un peu de mémoire, un téléphone aussi kitsch ne peut leur paraître que familier...

Une fois arrivés rue Saint-Laurent, que vont donc bien pouvoir faire nos enquêteurs facultéens?

Angèle avait été un peu gênée de penser que Spike avait pu croire qu'elle était une perverse suite à sa réflexion.
Car c'était faux, complètement faux entièrement faux, l'adolescente n'était ni une perverse, ni et encore moins une zoophile...
C'est vrai, ce n'est pas parce qu'on invite un chacal dans une tente pour venir tenir compagnie à un prêtre coincé qu'on a de mauvaises intentions ( vis à vis de l'animal ), non mais !
Mais passons...

Aura, qui avait prit la tête de l'expédition de façon logique, avait émit une hésitation quand à une marche trop longue.
Pourtant, après que la mutante ailée ait jeté un rapide coup d'oeil sur le plan de la gare, le petit groupe d'aventuriers s'était mit en mouvement, en route pour une destination qui leur était encore inconnue...

Au bout d'environ vingt minutes, sur un terrain qui était bien loin d'être plat, grâce soit rendue aux poumons surdéveloppés d'Angie pour lui avoir permit de supporter l'épreuve sans s'effondrer en cours de route, les jeunes étaient arrivés dans une vaste rue pleine de monde.

Scrutant les alentours, l'ange qui n'en était pas vraiment une remarqua le nom de la rue : " Rue St Laurent ".
Sur l'un des trottoirs, affalé comme pas mal de ses congénères clochards à même le sol, un homme d'un âge mûr faisant la manche en jouant de la guitare.

Outre ses habits miteux et la musique qui s'échappait de son instrument, un détail attirait l'attention :
Dans son chapeau, était visible un portable très voyant de par sa couleur et l'ornement pelucheux qui l'accompagnait.
Etrange...

Se tournant vers Aura, ignorant si elle aussi avait remarqué l'objet, Angèle l'avait questionné à voix basse :

- Le téléphone, dans le chapeau de cet homme...Tu l'as déjà vu quelque part ?

Elle même avait un vague souvenir de cette charmante vachette accrochée en guise de décoration, mais ne parvenait à se souvenir où et quand elle avait pu voir le portable...

Un kilomètre à pieds ça useuh, ça useuh,
Un kilomètre à pieds ça use les souliers !

Il n'y avait pas à dire, les chansons de marche étaient les meilleures pour trouver le bon rythme dans un périple quel qu'il soit. La preuve, quand Aura marchait, elle regardait droit devant elle puis elle se passait la chanson dans la tête. A partir de là, rien ne comptait plus pour elle et elle filait à toute allure dans les rues de la ville. Elle se souvenait d'ailleurs d'un jour où elle avait voulu acheter une boisson quelconque dans une ville quelconque. Mais ce n'est pas assez précis, attendez, que je me souvienne. Oui, elle voulait un diabolo fraise car elle était assoiffée après avoir couru comme une folle pour jouer à châ. (Non aucun message subliminal dans ce message). Et elle avait regardé les prix auprès de la tombe d'un inconnu qui fut soldat. Mais c'était horriblement cher, il ne pouvait pas se concevoir qu'un simple diabolo fraise coûtasse plus de 5€. Donc elle avait commencé à descendre les Champs-Elysées en direction d'un coin moins cher. Après une bifurcation dans une rue moins passante, elle était arrivée là où la princesse trouva la mort. Et là, près de ce lieu tragique, elle s'installa au fond d'une petite salle et commanda son précieux diabolo PLUS un verre d'eau que le pauvre serveur oublia ! Après cette anecdote que tout le monde appréciera, reprenons le cours des chansons de marche d'Aura Christo.

Dans la troupeuh ya pas d'jambes de bois,
Y'a des nouilleuhs mais ça n'se voit pas !
La meilleure façon d'marcher,
C'est encore la notreuh,
C'est de mettre un pieds d'vant l'autre,
Et d'recommencer !

L'histoire ne dit pas qui étaient les nouilles en question, mais comme il devait y en avoir plusieurs et que Aura ne se considérait nullement dans cette catégorie, je vous laisse le deviner par vous même.

Elle finit même par passer à Offenbach et par chantonner ...

Nous sommes les carabiniers
La sécurité des foyers
Mais par un malheureux hasard
Au secours des particuliers
Nous arrivons toujours trop tard.

Elle était cultivée la petite ! Et ils arrivèrent clopin-clopant, cahin caha dans la rue Saint Laurent. Laurent, l'ange de quoi déjà ? Arbitre s'il vous plait ?

Et un mendiant retint l'attention d'Aura. Cela pouvait être unb piège du MJ mais il fallait se dire que non et que le téléphone portable flambant neuf aussi logique à cet endroit qu'un palmier dans une ligne droite était conçu pour que les trois adolescents le remarque. Aussi quand Angèle parla du téléphone, Aura se redressa immédiatement et s'approcha de l'homme. Bon, c'était un mendiant qui ne lâcherait certainement pas facilement sa prise. Et qui ne parlait certainement pas anglais. Donc demander à Angèle et Spike de traduire.

Yes it's the phone of our friend Alain. Can you ask this man where he find the phone please ?

Elle observa les alentours s'attendant à voir débarquer Alain d'un instant à l'autre ... Mais cela ne semblait pas se produire pour le moment.

______________
Bonus chanson.
De ci de là
Cahin caha
Va chemine, va trottine
Va petit âne,
va de ci de là,
cahin caha,
le picotin de récompensera !

Et voilou !

- Le téléphone, dans le chapeau de cet homme...Tu l'as déjà vu quelque part ?

Ce n’est pas croyable comment le monde est petit. A croire que le destin avait décidé de déposer ce téléphone dans ce chapeau, chapeau appartenant à une ancienne histoire. Histoire qui méritait d’être connue, autant que son propriétaire !

Car, c’est de loin que Spike vit la vachette accrochée au portable. Vachette qui lui rappela son ancien professeur de français, mais passons. Cette peluche, cet ornement, n’appartenait qu’à une seule personne. Alain Chochot’ !

- Yes it's the phone of our friend Alain. Can you ask this man where he find the phone please?


C’est bien ce que se disait Spike. Il avait déjà vu ce phone quelque part ! Maintenant, restait à voir comment allaient-ils subtiliser le téléphone sans que le clodo’ ne leurs file des coups de guitares. S’approchant lentement dudit homme, comme-ci ils allaient écouter avec attention sa douce musique, a quelques mètres d’eux, des passant s’engueulaient.

Spike ne s’en faisait pas. Ce n’était qu’un téléphone ! Au pire, il n’aurait qu’à demander des infos’ au mendiant. S’ils étaient gentils avec lui, bien entendu. On est pas des sauvages.

Spiki allait engager la conversation. Enfin, engager la prise d’informations en sortant une ou deux piécettes. Mais lorsque la main de Spike, tenant en son creux, deux petites pièces, sortit enfin de sa poche, deux personnes louches étaient déjà arrivées devant eux.

-"Salut les mômes. Bon y a rien à voir, laissez les grandes personnes s'occuper des malheureux, et y aura pas d'soucis."

Bon, Spike n’avait pas apprécié « Mômes ». Un mauvais point pour lui. Et la menace, n’en parlons pas. Spiki n’aimait pas ça du tout. Déjà, ils semblaient déjà trop riches, voire BCBG pour parler à un simple mendiant. Qu’est ce que deux bonshommes comme eux venaient-ils foutre là ?

Spike jeta un regard de côté et pu voir son compagnon, non, complice, se saisir du mythique téléphone en échange d’une grosse somme. Charles Attends ! Emmener Spiki Spike en Suisse pour se faire chiper son indice sous la main ! Vous avez déjà reçu un jeune homme blond de 14 piges totalement enflammé sur le crâne vous ?!

Et, « clopin-clopant », ils entrèrent tous les deux dans un bâtiment. Bâtiment peu recommandable, et peu honorant. Mais bâtiment quand même. Et, comme pour finir sa tâche qu’était d’emmerder les « mômes » jusqu’au bout, il lâcha un petit :

"Ciao les p'tits loups."

Avant de s’en aller, « clopin-clopant » et de suivre son camarade dans le cabaret.

Spike ne put garder qu’un effroyable souvenir de cette rencontre. Mais il avait l’impression que le caca dans lequel Michot avait foutu les pieds était bien plus gros qu’il aurait cru. Qu’est ce qu’il était bien parti faire encore ?! Spike avait entendu qu’une fois, il avait – malencontreusement, voire accidentellement- marché sur la queue d’un Organique Lion. L’anecdote fut forte plaisante à entendre, mais à ce qu’il parait, Michochotte aurait échappé de peu à la triple décapitation.

Juste pour informer mes chers lecteurs que Michot s’était embarqué, encore une fois, dans quelque chose qui allait en faire baver ses sauveteurs –comme d’habitude !

Alors que le regard de Spike finissait sa route sur le visage du brigand, ce dernier avait la tête, euh, comment dire ça… Dans le mauvais sens ?

Un mutant, bin voyons. Pourquoi ils n’envoyaient pas directement le SWAT ? A croire que Spiki les attirait. Il tombait toujours dans des plans plus foireux les uns que les autres, et ça n’allait pas l’aider !

Mais qu’avait donc bien fait Alain pour être recherché par d’autres personnes ?

Spike, n’arrivant pas à contenir ses mots, lâcha un grand :

« Putain de bordel de merde ! »

Avant de filer un coup de pied par terre. Fait ch*er !

Spike jeta un coup d’œil à ses deux « drôles de dames », avant de porter une main à sa chevelure.

Il n’était pas habitué à ce genre de « mission ». Il n’était jamais allé chercher un Alain Michot dans une botte de foin suisse ! Ni quelqu’un d’autre dans une autre botte de plus.

Spiki détestait ça.

Afin de les rassurer, non, ramener sur les chemins qui les avaient menés ici, Spike dit à Angèle et Aura:

- Bon, on cause au vieux d'abord. Ensuite, on avise pour, euh, le cabaret.

Retournant à son objectif principal, le vieux mendiant, Spike l’accosta de cette manière :

- Bonjour, heu, vieil homme. Je suppose que vous en avez vu des choses dans ces rues, et je me demandais si, par gentillesse, vous n’auriez pas vu un p’tit jeunot avec un bonnet blanc et l’air un peu benêt ?

Bon vieux bougre, j’espère que tu vas lâcher ce que tu sais, sous peine de recevoir une mandale de Spiki Spike ! è_é

Angèle allait demander au pauvre homme où il avait déniché le portable pour le moins extravagant qui se trouvait dans son chapeau, mais avait été interrompue par l'intervention de deux garçons assez étranges :
L'un semblait de mauvaise humeur, et avait sur la tête un bonnet qui lui descendait à moitié sur le visage.
Son compagnon avait une apparence plus banale, mais le duo qu'ils formaient restait assez singulier...

Sans aucune explications, les deux lascars leur avait conseillé de laisser faire les grands, avant de pénétrer dans un bâtiment tout proche.
La mutante n'avait guère apprécié le ton avec lequel les inconnus s'étaient adressés à eux, mais n'avait rien répliqué :
De toutes façons, elle n'en aurait pas eu le temps...
Intriguée, elle avait interrogé ses camarades :

- Vous les connaîssez ?

Par la suite, elle avait écouté d'une oreille distraite les jurons lâchés par Spike, avant de se rendre compte de la nature peu recommandable du lieu dans lequel les deux hommes s'étaient rendu.
Menfin...
Le seul garçon de la bande " d'aventuriers " s'était adressé au vieil homme qui était installé sur le trottoir, mais n'avait pas obtenu grand chose, mis à part une information...capitale :
A présent riche, le clochard allait pouvoir s'offrir un tas de hamburgers...

Bien que peu enthousiaste à l'idée de suivre les deux inconnus, Angèle avait proposé à ses compagnons de route :

- Bon, eh bien on dirait qu'il ne reste plus qu'une seule solution...On entre ?

Attendant l'avis des deux autres, l'adolescente avait constaté que le vieil homme pas si vieux que cela d'après ses dires ne lâcherait pas l'affaire :
A présent, le portable était à lui, et il ne le rendrait pas, il était donc inutile de s'attarder d'avantage à ses côtés...
A moins bien sûr qu'il ne se cache autre chose sous son apparence bourrue...

Mais ils étaient pénibles à parler dans une langue que Aura ne comprenait pas, pourtant il est vrai que l'homme est un animal comme les autres, mais son pouvoir ne fonctionnait pas sur les humains. Allez savoir pourquoi, aussi, elle ne pouvait pas savoir de quoi ils étaient en train de parler. Mais par contre, elle avait très bien compris ce qui s'était produit. Ils venaient de se faire chiper le téléphone sous le nez, et ainsi ils avaient perdu la trace possible de leur camarade.

Aura ferma un instant les yeux pour se remettre de cette déception, mais malgré ses yeux fermés, elle voyait encore les deux hommes étranges. Et elle s'en approchait en humant l'air. Oups, ce n'était certainement pas elle, mais un animal quelconque qui avait cette réaction. Mais au moins elle les voyait et savait qu'ils étaient dans le cabaret et pas dans l'église. Cela ne donnait pas grand chose. Mais pouvait être tout de même un peu dangereux pour la suite. De plus, elle était trop frèle et jeune pour pénétrer dans cet antre de débauche.

Elle fixa les deux autre avant de se dire qu'ils n'avaient pas beaucoup plus de chance de pouvoir entrer sans mal. A moins qu'ils n'aient une diversion. Et Aura savait très bien faire diversion. Mais il lui fallait savoir ce que les deux autres comptaient faire avant et comme personne n'avait prit la peine de le lui expliquer, elle se planta devant l'entrée du cabaret et demanda d'un ton péremptoire.

Can you translate please, I'd like to understand all the situation ! (pouvez vous traduire, j'aimerais comprendre toute la situation)

Elle regarda rapidement autour d'elle et sourit, il y avait dans les rues tout ce qu'il lui fallait pour une diversion si le besoin s'en faisait sentir. Et comme en plus ils avaient à faire à plus fort qu'eux... autant débuter immédiatement le travail. Elle chuchota rapidement quelques mots en pigeon et regarda les deux autres pour savoir ce qu'ils comptaient faire.

Et mine de rien, quelques oiseaux se rapprochaient de l'entrée du cabaret.

Visiblement, Spike n'avait rien contre l'idée de pénétrer dans le cabaret, exactement ce que craignait la jeune mutante ailée.
Aura quant à elle, ne semblait pas avoir tout comprit, fait qu'elle confirma en demandant une traduction en Anglais.
Bilingue depuis des années, et encouragée par le seul homme de l'expédition, Angèle avait résumé :

- The men have the Alain's phone now... We would like to know more about them. Maybe they can teach us about our friend.
( Les hommes ont le portable d'Alain maintenant. Nous voudrions en savoir plus sur eux. Peut-être qu'ils pourront nous renseigner sur notre ami. )

Une fois cette courte explication donnée, la mutante s'était de nouveau adressée à Spike :

- Je pense qu'il vaut mieux être prudents, nous ne savons rien de ces inconnus...

S'interrompant un court instant, elle avait réfléchit à un plan d'action. Finalement, une chose lui était venue :

- L'un de nous devrait attendre ici, devant la porte. Au cas ou les deux hommes chercheraient à fuir, nous pourrions peut-être les bloquer...

Une fois encore, l'ange avait traduit le tout à sa camarade. A présent, elle attendait des avis, des réactions, et surtout, l'arrêt d'une décision...

Le mine de rien précédent devenait un mine de quelque chose, voire même un mine de beaucoup ! Et voila-t-y pas que tous les oiseaux du quartier semblaient s'être donnés le mot pour venir ici et piailler comme s'ils attendaient quelque chose. Il faut dire que Aura avait prononcé quelques paroles particulièrement alléchantes annonçant que des miettes allaient être jetées en masse à cet endroit ! Et mine de quelque chose cela entrainait les pigeons et les autres volatiles de toutes plumes !

Donc voila que l'armée d'Aura était là et qu'elle leur glissa que le cabaret recelait de nombreuses merveilles. Et hop, ni une ni deux, les oiseaux entrèrent tous dans la batisse et commencèrent à chercher les graines promises.

Elle sourit et répondit à Angèle.

Tu me laisses me concentrer ça devrait suffire ce que je viens de leur envoyer. En plus on ne nous aurait pas laissé entrer.(tout cela en anglais bien entendu)

Elle ferma les yeux et se connecta à l'oiseau le plus proche attendant de voir par ses yeux où étaient les voleurs de téléphone.

(Arbitre ?)