Une fourmi dans la grande pomme... [FINI]

" Hé ! Réveillez-vous mademoiselle, on est arrivé. "

" Hein.. Qu...oi ? "

Somnolente, Alex reparaissait tout doucement à la surface de la réalité.

" Vous voici à New York ! "

Un sourire se peignit sur le visage de son interlocuteur : il avait l'air ravi d'être en si bonne compagnie... La jeune fille tourna prudemment la tête, alors que le conducteur manoeuvrait pour garer sa voiture. Elle resta abasourdie : devant elle trônaient quelques petites maisons, vestiges d'un temps passé, mais derrière elles s'élevaient des milliers de buildings, tous plus impressionnants les uns que les autres ! Le centre des affaires se distinguait nettement du reste, et regorgait d'activité : partout, des passants allaient et venaient, les uns travailleurs et pressés, les autres décontractés et rieurs. En moins d'une minute, Alex croisa plusieurs hommes, tous de nationnalités différentes ! Cela formait une population assez " hétéroclite ", expression qu'elle se permit de formuler à son chauffeur. Celui-ci la regarda, quelque peu étonné, répliquant d'une voix moqueuse :

" Vous n'êtes jamais venue ici ? "

" Heu non... "

" Bien alors, je vous conseille de vous trouver un guide pour... Vous venez pour visiter la ville, c'est ça que vous m'avez dit ? "

Alex hésita, mais rattrapa vite sa gourde.

" Oui oui ! Mais en fait, j'ai de la famille ici : ma tante... Et je suis peut-être venue dans mon enfance, quand j'y repense, mais je ne m'en rappelle plus. Mes souvenirs sont vagues, je devais à peine avoir trois ou quatre ans. "

" Oui, je comprends... Et vous n'êtes jamais revenue ? " Demanda le conducteur.

Alex soupira.

" Hélas non.. Malheureusement, mon père n'était pas en bons termes avec le restant de la famille... "

" Ha... C'est la vie... On se dispute souvent pour des broutilles. "

Sur ce, il déverouilla les portes et Alex sortit, affichant une mine joyeuse et terriblement séductrice.

" Merci de m'avoir conduite ", dit elle, " je me voyais mal faire la route à pieds... "

" Ca pour sûr ! Vous auriez démoli vos baskets ! Allez, j'espère qu'on pourra se recroiser un jour ! Au revoir ! "

Après cette discussion, son interlocuteur démarra et partit dans le lointain, tandis qu'Alex lui adressait un dernier signe de la main...
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En entrant dans New York, Alex se sentit terriblement mal à l'aise... Réfléchissant, elle se demandait ce qu'elle venait faire ici, et ce qu'elle devait faire pour assurer sa subsistance. Trouver un petit boulot ? C'était une idée... Mais où allait-elle dormir, dans la rue ? La jeune fille frissonna. Elle n'était pas du genre douillette, mais elle s'inquiétait : en dormant dans les ruelles, elle courrait des risques insensés ! Il fallait trouver quelqu'un, une bonne âme qui accepterait de la loger...

Pendant quelques minutes, Alex pensa naïvement qu'elle avait trouvé la bonne solution. Mais elle se rendit peu à peu compte d'une chose : les gens de New York n'étaient pas ceux qu'elle connaissait dans l'état du Maine ! Plus elle s'adressait à des passants, plus ceux-ci la rabrouaient, prétextant un manque de temps. Quelques-uns ne lui répondaient même pas. Abattue, la jeune fille repensa à son séjour dans la cabane, souvenir qu'elle aurait voulu oublier mais qui la hantait le jour. " Une fourmi sous le pied d'un homme ? " Maintenant, elle se sentait plutôt telle " une fourmi dans la grande pomme ". Ainsi allait la vie, sans pitié pour les paumés, grandiose pour les riches...

Une nouvelle sensation vint bientôt s'ajouter à sa panoplie d'appréhensions : elle avait faim !

" Je crève la dalle... Oh... "

Son ventre gargouillait de plus en plus, réprimant le fait qu'on ne lui avait rien donné depuis des heures. Vives protestations, douleur lancinante... La fourmi regarda autour d'elle : il y avait là des centaines de magasins, fast-food,... Il aurait été simple de casser la croûte.. Si elle avait eu de l'ARGENT ! Or, elle n'avait pas un rond...

Une grimace apparut sur son visage, déformant ses traits d'ordinaire si joyeux... Une impression de ras-le-bol l'envahit, si bien qu'elle dut s'empêcher de se cogner la tête contre un mur. Comme si cela pouvait l'aider... Tout ce qu'elle aurait gagné, c'était d'être transportée à l'hôpital, puis dans un asile ( Une folle qui se tapait la tête contre un mur consciemment, ça se voyait pas souvent, non ? ). Et dans ces institutions, son père parviendrait à la retrouver sans mal.. Son père ou son agresseur. ( Peut-être était-ce une seule et même personne ? ). Tout-à-coup, Alex retrouva un mince espoir : elle n'avait pas fouillé toutes ses poches !

Aussitôt dit, aussitôt fait, la jeune fille fouilla son large pantalon, n'ayant aucune pitié pour les recoins de ses coutures. Les passants s'éloignaient d'elle, se demandant probablement à quoi jouait cette étrangère, à retourner ses poches dans la rue ! Soudain, Alex poussa un cri de joie : elle avait trouvé quelques cents !

Elle était tellement heureuse, soulagée, qu'elle aurait fait n'importe quoi, même embrasser le premier venu ! La larme à l'oeil, elle regarda ses pièces avec fierté, les tenant tellement fermement que ses articulations devinrent blanches. Elle compta son butin et déchanta : finalement, elle n'avait pas grand chose, mais cela suffirait à faire un bon repas ! Du moins, c'était ce qu'elle pensait... Dans l'état du Maine, elle aurait peut-être eu assez...

Elle entra dans la première pizzeria qu'elle vit. Il n'y avait personne et elle s'en inquiéta. Prudemment, elle referma la porte derrière elle, tandis qu'un petit bruit s'activa à la fermeture, trahissant sa présence... Après quelques secondes, un type se présenta, la trentaine et l'oeil avisé. La fourmi prit la parole, empruntant une voix un peu timide...

" Hum... Qu'elle est votre spécialité ? "

" La Pizza Maropa, Certamente ! " répondit le vendeur...

" Ha... Mais elle coûte combien ? "

" 3 dollar 50 et c'est donné pour vos beaux yeux, Bella signorina ! " dit-il.

Alex regarda ce qu'elle possédait, mais un rictus significatif se peignit sur ses lèvres...

" Je crains de ne pas avoir les moyens de... " Elle s'avança vers lui et déposa les pièces sur le comptoir. " Que pouvez-vous me donner pour ça ? "

Le visage de son interlocuteur blêmit... Puis vira au rouge. Il finit par éclater d'un rire sadique...

" Ciò che?! HA HA HA ! Ca, c'est la meilleure ! On me l'avait pas encore faite celle-là !!! HA HA HA " Il reprit son sérieux puis ajouta : " Avec ça madame, je peux vous donner un huitième de pizza... Et encore parce que je suis généreux, je vais vous offrir une boîte en souvenir ! "

Alex se retint de lui sauter à la gorge, puis, résignée, elle dit :

" Va pour votre offre, ça pourrait être pire.. "

" ... Ou mieux... " Ajouta son interlocuteur sur un ton mystérieux.

Alex le regarda et fronça les sourcils. D'un geste, le vendeur l'incita à se pencher pour qu'il puisse lui chuchoter à l'oreille...

" Si vous voulez.. Je peux vous offrir une pizza.. Voire deux même ! " dit-il d'un ton plein de sous-entendus. " Vous n'avez qu'à me suivre dans l'arrière boutique et v... "

" Le huitième de pizza me suffira amplement. Merci " rétorqua-t-elle avant de prendre la poudre d'escampette avec son dû.
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Peu après, Alex se rendit dans un parc et s'installa sur un banc. Au centre du complexe se dressait une statue, monument que les touristes ne quittaient pas des yeux. Une classe venait même d'arriver, avec prof, appareil photo et cris à la clé. Même ici, elle ne pourrait pas manger en paix ! La jeune fille soupira et repensa à ses pouvoirs... Donc, elle pouvait agrandir et rétrécir des choses ? Elle réfléchit et fixa une marguerite, à ses pieds, le col tourné vers le soleil, "buvant" sa lumière énergétique. Elle regarda sa boîte, qui contenait son déjeuner, puis reporta son attention sur la fleur, se concentrant autant que possible. Personne ne la verrait, pensa-t-elle...

" Grandit petite fleur...Allez... Grandit.. "

La marguerite fléchit en une jolie courbe, mais ce n'était dû qu'au souffle du vent... Alex soupira.

" On ne peut pas réussir à tous les coups... "

Aussitôt, de la salive lui vint à la bouche. Maintenant, elle allait manger, non... DEVORER son précieux bout de pizza : elle avait tellement faim ! La joie l'envahit et elle voulut s'empresser de goûter à ce petit bonheur. Elle ouvrit la boîte... Et s'immobilisa ! Raide d'étonnement...

" Je sens que je vais péter un cable... 0_0 "

Dans l'emballade de carton se trouvait à présent un minuscule triangle de pizza, qui devait à peine faire un centimètre de long. Ascenseur émotionnel... Résignée, Alex engloutit son repas, des larmes coulant le long de ses joues...

(Bon moi je trouve dommage que personne est répondu personnellement ça correspond pas trop a la zone de mon personnage mais on va faire avec

Par_contre mon rp est loin d'équivaloir le tien dernière précision au moment de cette rencontre Félix n'est pas encore un mutant)

Félix était de séjour a New York sa famille l’avait insisté a aller voir si il y avait d’éventuelles endroits qui conviendrait a l’implantation de nouveaux restaurant raffiné mais malgré sa visite il savait très bien que ces parents cherchait a le tester afin de lui enseigner la branche commercial de la restauration en rentrant chez lui il aurait a justifié les avantages et les inconvénients de chaque emplacement, mais pour lui la nourriture était avant tout un plaisir et un bien-être pour la personne. Il avait toujours eu des relations assez douteuses d’un point de vue commercial mais l’argent sert a construire et la nourriture a vivre c’était dommage que l’un soit lié a l’autre dans le monde tous devrait pouvoir manger a sa fin.

Il avait décidé de partir en balade au Parc pour gouter a la tranquillité il en avait pour l’instant marre des soirées mondaines en plus ils avaient déjà fait la plupart des boites de strip-tease et il s’était révélé que pour arriver à plaire a une nana il fallait verser encore plus d’argent que en Europe.

Il était seul, seul avec la nature il avait convaincu ses gardes du corps de le laisser s’en aller quelques heures décidément c’était comme si il était en prison il devait aller venir apprendre et faire tout ce qu’on lui demandait il n’avait pas le choix si il ne voulait pas gâché le semblant de vie social qui lui restait a savoir le fait de pouvoir partir seul pendant une heure ou deux.

Il était au beau milieu du parc quand il vit une jeune demoiselle mangeant quasiment rien elle était fort jolie et avait l’air courageuse elle voulait se battre pour survivre, il admirait beaucoup ce genre de personnes aussi se décida t-il a l’approcher, il ne souhaitait vraiment pas la laisser d’en l’état ou elle était :

-Charmante demoiselle accepteriez-vous une invitation à diner ?

Au moins ça lui changerais des prostitués qu’il avait l’habitude de voir.

HS enfin quelqu'un J'avais commencé à écrire la suite avec un pnj ^^' Merci /HS

Ses joues s'humidifaient peu-à-peu, tandis qu'elle cachait maladroitement sa détresse... Elle avait beau faire : ses pleurs ne cesseraient que lorsqu'elle aurait retrouvé un semblant de calme. Jusqu'ici, elle avait supporté ses mésaventures, les transformant en souvenirs rocambolesques et humouristiques... Mais là... Une goutte venait de faire déborder le vase, et elle ne pouvait plus se dissimuler sous de faux semblants. Tout-à-coup, une voix retentit au-dessus de sa tête, légère et innocente, tel le souffle du vent en ce jour...

" Charmante demoiselle accepteriez-vous une invitation à diner ? "

Alex releva subitement la tête, découvrant les traits de son interlocuteur : il était assez grand, les cheveux blonds et son visage inspirait la confiance... Surprise, elle avait rapidement frotté ses larmes, afin de cacher les traces de ses malheurs...

" D'habitude j'aurais hésité... " dit-elle, affichant un sourire courtois, " Mais là je dois bien reconnaître que la faim me torture... "

Comme pour confirmer ce qu'elle venait de dire, son ventre gargouilla. Heureusement qu'un éclat de rire résonna près de la statue, couvrant tout bruit gênant. L'inconnu tourna alors la tête vers le monument, observant vaguement un groupe d'élèves qui se chamaillaient pour un appareil photo. Alex regarda elle-aussi, mais bien vite son regard se posa alors sur la marguerite à ses pieds, et elle faillit étouffer un hoquet de stupeur, qu'elle dissimula en toussant : la fleur n'arrêtait pas de grandir, et ses pétales devenaient de plus en plus larges. Tout-à-coup, tandis que l'homme qui lui avait parlé s'apprêtait à reporter son attention sur elle, la jeune fille se redressa, l'attrapant au coude et l'obligeant à se retourner. Peu lui importait de passer pour une cloche...

" Alors, ne tardons pas ! J'ai vraiment faim... Ha oui, et merci pour votre proposition ^^ "

La fourmi ne se préoccupa pas de ce que l'homme devait penser, ni de la marguerite d'ailleurs : elle progressait en direction de la statue, où l'on apercevait la sortie du parc. Le gentleman, lui qui n'avait eut le temps de répliquer quoi que ce fut, la rattrapa, ne jetant pas un seul regard en arrière... Le temps était dégagé et aucun nuage ne venait menacer les promeneurs : l'après-midi promettait d'être radieux. Alex quitta le parc en compagnie de l'homme, se rendant compte qu'elle ne lui avait pas demandé son nom. Elle s'arrêta.

" Au fait, comment vous vous nommez ? "

Et alors que ces dix dernières minutes, la jeune fille s'était comportée comme une gamine, non sans raisons, elle retrouva des traits sérieux et amicaux. Elle se demandait où le type allait la conduire, mais elle espérait tout de même une chose : pourvu que ce ne fut pas à la Pizzeria Maropa ! Elle n'aurait pas supporté de revoir le vendeur...

Bientôt, un groupe de curieux se forma autour d'une plante étrange, que tous prirent pour une nouvelle espèce de végétaux, spécialement planté par les dirigeants de la ville... Mais tous n'étaient pas dupes : cette espèce de marguerite géante, dont le diamètre approchait celui d'une canette de bière, n'était pas naturelle. Un homme s'approcha d'elle, la fixant avec un regard hautain et empli de haine. Il partit et parut disparaître dans l'ombre, là d'où il était venu...

Après qu'elle lui eut demandé son nom, l'homme lui prit la main et y déposa un baiser : il s'était présenté en véritable gentleman... Alex resta perturbée pendant un moment : là où elle travaillait anciennement, une tappe dans le dos aurait suffit comme cadeau de bienvenue, et le salut qu'elle venait de recevoir était peu banal, contrastant terriblement avec ce qu'elle avait l'habitude de voir.

"Je m’appelle Félix comme le chat Félix Paris et toi comment te nomme tu ?" lui dit-il.

Mais après avoir dit cela, Félix se retourna, attiré par les bruits et les cris d'émerveillement qui provenaient du parc. Les traits de la jeune fille se crispèrent, et elle dut prier pour que son compagnon ne lui lançât point de regard significatif. Il n'en fut rien : l'homme détournait déjà les yeux, tandis que la foule se bousculaient pour prendre la fleur en photo. La fourmi ( plus aussi paumée à présent ) s'empressa de répondre à sa question précedente, afin qu'il ne fut point tenté d'aller observer cette curieuse marguerite.

" Je me nomme Alexandra... Mais je préfère qu'on m'appelle Alex. Plus court et plus simple ! "

Soudain, Félix s'arrêta, lui montrant ostensiblement qu'ils étaient arrivés à destination.

"Voila c’est l’un des restaurant que ma famille possède " dit-il.

Alex, surprise, dut se retenir de formuler sa phrase à voix haute : "un des restaurants ?" ! Curieuse, elle se demandait combien de restaurants sa famille possédait,... Et quelle était cette famille ?! Félix coupa court à ses pensées, et la pria d'entrer. La jeune fille le suivit, examinant la devanture du restaurant : c'était sans contexte un restaurant français, avec ces tables modestes, cette décoration calme et si reposante : rien à voir avec les posters tapageurs qui ornaient bien souvent les murs des fast-food...

Et puis brusquement, Alex se souvint... Et puisqu'un de ses souvenirs perdus daignaient refaire surface, elle le laissa venir, pour le redécouvrir. C'était vague, et un brouillard pesant cachait la beauté des couleurs et les rendaient ternes, comme sur les vieilles photos souvenirs... Bobby était avec elle, et il avait arrêté le poid-lourd, vu qu'Alex devait le relayer... Mais celle-ci ne s'acquitta pas directement de sa tâche : prétextant une faim de loup, elle s'était dirigée vers un bâtiment bas orné d'une pancarte : Richie's Stash.

" Oh non ! Pitié " dit Bobby " T'a encore faim ?! Mais c'est pas croyable ça, tu dois avoir quatre estomacs comme les vaches... "

Alex s'était retournée, nullement vexée.

" Attends, rapproche toi un peu... Encore un peu... Non allez, encore plus... "

" Bon ca y est, qu'est ce que tu veux ? On retourne au camion, oui ? "

La jeune fille s'était inclinée, et avait dignement prononcé : " meuuuh ! "

Résigné, Bobby l'avait suivie... Un fast-food de plus, un fast-food de moins après tout, il n'y avait pas grande différence...
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"Que désirez-vous chere amie ?"

Alex retomba brutalement sur terre... Les traits de Bobby s'envolèrent de son esprit. Elle était assise à une table, en face de Félix, et devait tenir le menu depuis au moins deux minutes... Aussitôt, elle feignit de lire les différents plats, prenant son temps... Elle choisit finalement un plat au hazard, ne sachant quoi prendre face à cette multitude de mets savoureux.

" Hum... " dit-elle... " Je prendrais bien le... Dos de saumon et endives braisées aux enzimes de papaye... ? Bon bah... On va goûter. Et toi, que prends-tu ? "

Maintenant que Félix avait lui aussi choisi, il ne restait qu'à attendre patiemment... La jeune fille ne se rappelait pas avoir mangé des papayes une seule fois dans sa vie, mais elle ne regrettait pas son choix : après tout, elle ne pouvait dire qu'elle n'aimait pas tant qu'elle n'y aurait pas goûté. Et même si elle n'aimait pas, elle continuerait à manger, faisant honneur en tant qu'invitée... Alex n'était pas une fille capricieuse, mais quelque chose lui disait que ce type n'hésiterait pas à échanger son assiette avec la sienne. ( Pure intuition féminine... ) Soudain, son regard se dirigea vers un tableau représentant une petite cabane à l'ombre d'un arbre. Elle frissonna... Mais le jeune homme réussit à détourner son attention.

"Au fait comment tu t'es retrouvé comme ça ?"

Alex tiqua sous l'afflu de réponses qui lui venaient à l'esprit, triant celles qu'elle pouvait révéler ou non. Plusieurs réactions s'imposèrent à elle : déguerpir ? Non... Ce ne serait pas respectueux envers Félix. Lui répondre qu'elle ne voulait pas en parler ? L'homme essaierait tout de même de savoir ce qu'elle pouvait cacher de si précieux... Lui dire la vérité ? Alex pensa qu'il s'agissait de la bonne solution : lui dire la vérité, mais pas toute la vérité...

" Ah, " dit-elle, " c'est vraiment long à expliquer... Alors je préfère être sincère : je me suis réveillée il y quelques jours dans une cabane... Ne sachant pas ce que je faisais là, ni comment je me nommais... "

Les premières phrases de son discours furent difficiles à prononcer, mais peu-à-peu, elle se lâcha et raconta, narrant ses troubles, l'obscurité de sa prison, son malaise,... Elle supprima néanmoins le passage où elle avait parlé à la porte, ne voulant pas passer pour une cinglée... Elle se répétait beaucoup quand elle parlait de cette pièce ETROITE ! Qu'elle avait l'impression qu'elle rétrécissait, qu'il n'y avait aucune sortie et qu'elle était condamnée à mourir écrasée sous des tonnes de bois. Son interlocuteur parut tout d'abord étonné par ses réflexions, mais il ne l'interrompit pas, comprenant sa claustrophobie...

" Ensuite,... " répliqua-t-elle " J'ai trouvé un briquet... Je me suis ... Fouillée... Espérant trouver quelque chose qui me dévoilerait qui j'étais et me rendrait mon identité. "

Elle expliqua qu'elle avait trouvé la lettre de Bobby, missive mystérieuse dont elle n'avait pas encore percé les secrets. Bobby disait qu'il avait téléphoné, qu'il lui laissé des messages, qu'il était même venu chez elle... Pourquoi elle n'avait pas réagi ? Au fur et à mesure du récit, elle se souvenait de détails qu'elle avait oubliés, et cela l'aidait à se décharger de son stress...

Elle finit son récit en disant qu'elle était sortie de la cabane et avait fait du stop jusqu'à New York... Elle avait marché, avait découvert quelques cents dans sa poche, et s'était empressée d'aller acheter de quoi manger... Pour arranger quelque peu son histoire, elle inventa que le vendeur lui avait donné un bout minuscule pour se moquer d'elle ( ce qui n'était pas tout à fait faux ), qu'il lui avait même proposé de payer en nature vu qu'elle n'avait pas d'argent. Elle s'était enfouie et s'était assise dans le parc. Nulle part elle n'avait fait allusion à ses pouvoirs. Elle n'avait pas dévoilé qu'en réalité, son bout de pizza avait été plus grand, que la marguerité géante avait été normale avant... Son récit était parfait, sans faille... Rien ne laissait présager qu'elle lui avait menti sur certains points. C'était ce qu'elle croyait...

Seulement, quelque chose clochait... Et Félix s'en rendait bien compte : Alex avait dit que la porte était barricadée de l'extérieur, impossible à détruire... Et la seconde d'après, elle la défonçait avec un minuscule marteau ?

La jeune femme commença son récit elle avait tout d'abord été enfermé dans une cabane sans savoir comment elle y était arrivé, elle avait été en stop jusqu'a New York en plus elle était claustrophobe, un mec des plus normal aurait dit que c'était une folle mais bizarrement l'européen la croyait et pensait qu'elle lui disait la vérité, étrangement cette histoire était aussi bizarre que le coup avec la plante il pouvait très bien y avoir un lien entre les deux. En tout cas il avait confirmation qu'il allait virer le vendeur de la pizzeria familiale, cette fille avait quand même un certain sang froid contrairement à la plupart des demoiselles de New York qui n'aurait pas hésité a accepter l'offre pour Félix Alex était vraiment différente.


Comme prévu l'assiette le plat de la jeune femme fut servit voyant que la jeune femme attendait poliment qu'il soit servit il n'hésita pas a lui dire:

-Mais tu peux commencer sans moi si tu attend trop longtemps après ça perdra de ça saveur

Ce qui l'inquiétait par contre c'était que Alex avait peu de chance de trouver de quoi vivre si elle était amnésique et qu'elle n'acceptait pas de vendre son corps, c'était malheureusement la débauche de la société.

-Tu sais avec tout ça tu aura du mal a survivre dans ce monde, les gens sont par natures mal intentionnés et en particulier ceux qui ont du pouvoir, je t'aime bien et j'ai envie de t'aider donc si tu veux je suis prêt a te prendre comme secrétaire tu devras remplir mon inginda, répondre au téléphone, ce genre de choses le salaire n'est pas très important mais au moins tu pourra manger et dormir.


Il espérait que il n'allait pas effrayé la jeune femme a être aussi impulsif mais il voulait vraiment faire quelque chose pour elle sa secrétaire la vieille Mme Railey partant a la retraite il avait proposer a la jeune femme un boulot qui pourrait lui convenir encore fallait il qu'elle accepte de renoncer a sa vie a New York et de voyager afin qu'elle se méprenne pas sur ses intentions il ajouta:

-Mais c'est pas parce que je te dis ça que je suis comme ton vendeur de tout a l'heure c'est juste que tu me semble être une fille honnête et gentille et donc voila.

Finalement arriver a s'exprimer sans aller dans tous les sens était plus difficile que prévu, il avait vraiment du makl a être quelqu'un de normal devant les jolies filles.

Acceptant de bonne grâce, Alex commença à manger, goûtant à la saveur exotique de la papaye... C'était spécial, doux et savoureux. Le plat formait un tout succulent, et la jeune fille pensa qu'elle n'avait jamais mangé de repas semblable. Elle espérait tout de même que Félix recevrait son assiette bien vite : elle avait l'impression d'être examinée à la loupe... Et l'homme avait l'air perturbé par quelque chose, il semblait chercher ses mots... Pourquoi ? Finalement, il déserra ses lèvres.

"Tu sais avec tout ça tu aura du mal a survivre dans ce monde, les gens sont par natures mal intentionnés et en particulier ceux qui ont du pouvoir, je t'aime bien et j'ai envie de t'aider donc si tu veux je suis prêt a te prendre comme secrétaire tu devras remplir mon inginda, répondre au téléphone, ce genre de choses le salaire n'est pas très important mais au moins tu pourra manger et dormir."

Les gens sont par nature mal intentionnés... Comme si elle n'avait pas eu le temps de s'en rendre compte ! Alex fronçait les sourcils quand il parlait, et Félix sentait son regard peser sur lui... Yeux scrutateurs à la recherche de la moindre arrière-pensée. La jeune fille reprit ses traits neutres lorsque son interlocuteur lui dit qu'il était prêt à l'aider. Elle se sentait capable de pouvoir assumer ce boulot, pour le peu de choses qu'elle avait à faire. Tenir un agenda ? Elle se souvenait en avoir tenu des tonnes lorsqu'elle devait conduire des cargaisons à bon port... Elle tenait le volant d'une main et remplissait son carnet de l'autre, tandis qu'un coup de klaxon avait tôt fait de la ramener à la réalité.

La réalité, elle y était bien. Félix avait fini son discours et attendait une réponse de sa part. Aussitôt, le jeune homme répliqua d'une voix maladroite :

" Mais c'est pas parce que je te dis ça que je suis comme ton vendeur de tout a l'heure c'est juste que tu me semble être une fille honnête et gentille et donc voila. "

Il fit tourner sa serviette entre ses doigts, et réussit à faire sourire la jeune fille... Celle-ci hésita un court instant, puis s'abandonna à son destin...

" Je vois bien que tu n'es pas comme le vendeur... De toute façon si cela avait été le cas, je serais déjà partie depuis longtemps... " Dit-elle, " Ton offre me semble honnète.. Et puis, je ne vois pas comment je ferais pour trouver un boulot autrement... Avec beaucoup de chance, je pourrai peut-être trouver un petit travail, mais je serais aussi seule que dans la cabane... Au moins, toi, je te connais déjà un peu ^^ "

Elle leva son verre, lui faisant confiance...

" Allez, trinque avec ta nouvelle secrétaire ! ^^ " dit-elle.

Un sourire se peignit alors sur ses lèvres, signe que sa vie prenait un nouveau tournant. Elle s'engageait à présent sur une route inconnue, moins hostile que le chemin qu'elle avait failli prendre... " un poids lourd ne se fait attendre, il caresse la route et nargue les hommes... " pensa Alex, se souvenant de la phrase qu'elle savait être la sienne... C'était du moins ce qu'avait dit Bobby dans sa lettre...

La jeune femme finit par répondre au jeune homme:

" Je vois bien que tu n'es pas comme le vendeur... De toute façon si cela avait été le cas, je serais déjà partie depuis longtemps... " Dit-elle, " Ton offre me semble honnête.. Et puis, je ne vois pas comment je ferais pour trouver un boulot autrement... Avec beaucoup de chance, je pourrai peut-être trouver un petit travail, mais je serais aussi seule que dans la cabane... Au moins, toi, je te connais déjà un peu ^^ "

Elle leva son verre

" Allez, trinque avec ta nouvelle secrétaire ! ^^ " dit-elle.

Il leva son verre en sa compagnie pour fêter le nouvel emploi d'Alex son plat fut également servit et après avoir trinqué il commença a manger en compagnie de la jeune femme.

-Alors j'espère que tu aime ton plat et que tu te régale bien, tu a pas dut gouter souvent ce genre de choses non?

Félix se demanda si il n'avait pas gaffé du que Alex était en partie amnésique plus il y réfléchissait plus il se trouvait un peu benêt devant Alex il espérait que il n'allait pas continuer a perdre ses moyens et qu'il réussirait a se ressaisir.

-En tout cas je crois que le moment où je t'ai rencontré a vraiment été quelque chose de magique je pensais pas que je me retrouvais avec une personne si … intéressante en ma compagnie c'est vraiment un grand bonheur et je te remercie de ce que tu m'offre Alex.

Voila maintenant qu'il parlait comme si il la draguait il commençait vraiment a perdre la boule et a dire n'importe quoi il devenait nerveux, il espérait qu'il n'allait pas effrayé cette jeune demoiselle ça aurait été stupide de tout gâcher maintenant.

Alex afficha un sourire forcé quand son interlocuteur lui dit qu'elle n'avait jamais dû goûter un plat pareil... D'un côté, Alex pensait qu'elle n'avait effectivement jamais eu l'occasion d'en manger, mais qui sait ? Des pans de sa mémoire s'était effrondrés et elle avait bien du mal à reconstruire ses bases pour redémarrer une nouvelle vie. Et oui, car elle s'y préparait moralement : elle n'allait pas continuer à s'enfoncer dans les abysses de l'oubli, descente infernale vers la déchéance... Et si jamais ses souvenirs ne lui revenaient jamais ? Pourquoi s'évertuerait-elle à torturer les méandres de son esprit ? Son nouveau boulot allait sûrement l'aider à se forger une nouvelle identité. Qu'elle soit "Alex" ou non ne changeait rien à sa détermination.

Leurs regards se croisèrent... Ceux de Félix se perdirent dans l'abyme vert émeraude des yeux de son invitée. La jeune fille se sentit quelque peu mal-à-l'aise et chercha le moindre prétexte pour interrompre cette observation insistante. La table était un peu bancale ? Et bien cela suffirait ! Alex se munit une serviette, la plia et la glissa prestement en dessous du pied du meuble. Elle se redressa.

Elle reporta alors son attention vers son interlocuteur, qui paraissait... Gêné à présent. Mais qu'est-ce qu'il lui prenait ? La jeune fille fronça malgré elle les sourcils, attendant qu'il lui dévoile enfin ce qu'il avait à lui dire...

"-En tout cas je crois que le moment où je t'ai rencontré a vraiment été quelque chose de magique je pensais pas que je me retrouvais avec une personne si … intéressante en ma compagnie c'est vraiment un grand bonheur et je te remercie de ce que tu m'offre Alex. "

Magique ? "Alors, rencontrer une fille qui engloutit un bout de pizza et qui chiale, c'est magique ? " pensa-t-elle... Ensuite, elle se tut, ressassant les paroles qu'elle venait d'entendre... Elle devait bien reconnaître que les derniers mots de Félix avait été de trop, mais elle se sentit tout de même flattée d'être considérée comme "intéressante"; et pas au sens que lui aurait accordé le vendeur de pizza... Elle ne savait pas quoi lui répondre... " Je te remercie de ce que tu m'offres Alex... " Mais qu'offrait-elle ? " La jeune fille ne comprenait pas : c'était Félix qui lui offrait un boulot, la sortant de la misère, et c'était elle qu'il remerciait ?

Elle sentait pourtant que l'homme appréciait sa présence, elle aussi d'ailleurs, mais elle craignait de rougir si son interlocuteur dépassait "son temps de parole".

" Heu merci... Moi aussi je suis contente ^^ Je crois vraiment que ce boulot va m'aider à me " réintégrer " dans la société... "

Elle afficha un sourire... Ne sachant pas si cette journée était la plus belle de sa vie... Peut-être, pensa-t-elle... Après tout : elle mangeait un bon repas, se faisait une connaissance, et trouvait un travail décent; c'était une sacrée bonne journée ! Soudain, sans savoir pourquoi, son attention revint sur la serviette pliée. Son visage devint blanc, mais elle se retint de soupirer de désespoir...

Félix commença à se poser des questions : pourquoi avait-elle perdu son sourire ? Que se passait-il ?

La fourmi ne perdit pas un instant et se baissa vers le pied de la table, récupérant la serviette qui avait doublé de volume. Elle éluda ainsi une situation désastreuse... Prétextant un mal de ventre, elle partit alors au toilette, Alex revint auprès de Félix après quelques minutes, rassurée de constater que le bout de papier avait céssé de grandir... Comme si de n'était, elle recommença à bavarder.

" Au fait " dit-elle, " Tu as dit que ce restaurant appartenait à ta famille... Tu es toi aussi dans la restauration, ou tu exerces un autre travail ? "

Voila que elle partait un moment Félix se demanda si c'était une excuse ou pas pour partir définitivement pour une fois qu'il rencontrait une personne qui se comportait normalement ça aurait été vraiment bête a ce moment il eu l'impression que la table était surélevé il regarda pour voir et s'aperçut quand fait non cela avait du être un effet d'optique, Quelques minutes plus tard la jeune Américaine revint au grand soulagement de l'européen et finalement elle repris normalement la conversation.

Au fait " dit-elle, " Tu as dit que ce restaurant appartenait à ta famille... Tu es toi aussi dans la restauration, ou tu exerces un autre travail ? "

-Ma famille possède un tas de restaurant et donc depuis mon plus jeune âge j'ai été élevé dans le but de reprendre leur société et de la rendre encore plus importante. Pour cela j'ai été élevé dans un pensionnat pour garçons qui n'avait que des enfants dont les parents était extrêmement riche. Donc on n'a fait que m'enseigner depuis que je suis tout jeune, je connais la manière de décrocher des contrats et la manière de cuisiner a cause de ma famille. Malgré ça j'aime la cuisine essentiellement car tout le monde a besoin de se nourrir et manger devrait être un plaisir plutôt que une nécessité que l'on ne possède pas toujours. Pour tout t'avouer la j'ai vraiment du mal parce que c'est la première fois que je mange en compagnie d'une fille qui n'est ni une commerçante ni une …. enfin voila.

Il n'avait préféré pas utilisé le mot prostitué devant la jeune femme, bien que s'était une pratique courante la ou il vivait il éprouvait une certaine honte a évoquer cet aspect de sa vie devant la charmante demoiselle qui était assise en face de lui. Il espérait ne pas l'avoir bouleversé enfin il essayait d'être sincère avec la jeune femme et de ne pas avoir l'air trop bête, il avait tellement peu d'expérience sur le relationnel amical surtout avec une femme que il se demandait si Alex arrivait a la supporter.

Alex écouta sa réponse avec grand interêt, se contentant de lui renvoyer un sourire de temps à autre pendant qu'il parlait...Pour le rassurer plus qu'autre chose. Le jeune homme n'était manifestement pas doué pour s'exprimer en public, mais la jeune fille eut une étrange sensation, l'impression que Félix se sentait mal-à-l'aise à cause d'elle, parce qu'elle était une fille... Etait-ce cela ou se précipitait-elle dans ses convictions ? Elle reporta son attention sur la serviette, ravie que celle-ci soit restée " normale ". Ce n'était quand même pas un bout de tissu qui allait tout foutre en l'air !

Elle hocha la tête lorsque l'homme lui révéla qu'il n'avait fait qu'apprendre depuis son plus jeune âge. Cela se comprenait tout-à-fait : vu que les parents voulaient que leur enfant reprenne leur société. Mais la fourmi n'aimait pas ce genre de manière : elle n'appréciait guère le fait que des parents choisissent le destin de leur progéniture. Elle-même avait eu à faire avec ce genre de comportement, vu que son père ( avant qu'il ne se mette à la détester complètement ) l'avait obligée à travailler dans un bar mal léché pour arrondir ses fins de mois... Et voilà : un autre souvenir lui était revenu à l'esprit, alors qu'elle n'avait rien vu venir... * Après tout, pensa-t-elle, il ne faut pas perdre espoir : je finirai peut-être par récupérer la totalité de ma mémoire si mes souvenirs réapparaissent à ce rythme ! * Elle appréhendait la suite du discours...

" .. Oujours... Pour tout t'avouer la j'ai vraiment du mal parce que c'est la première fois que je mange en compagnie d'une fille qui n'est ni une commerçante ni une …. enfin voila. "

Alex comprit au quart de tour ce que voulait dire Félix. Et alors que d'autres filles se seraient tus, elle continua malgré elle la phrase que son interlocuteur n'avait pas daigné achevée.

" Prostituée.... " Dit-elle à voix basse, mais Félix l'entendit tout-à-fait.

La jeune fille ne sut si elle devait être choquée ou non, mais elle préféra la deuxième solution : étant donné la vie du jeune homme, il n'était pas étonnant qu'il se livre à un pareil loisir... Appréciant sa franchise, elle choisit de ne pas s'étendre sur le sujet et de détourner la conversation.

" J'imagine... Les commerçantes ne doivent pas être fort sympathiques... Surtout s'il s'agit de vieilles mégères à l'assise développée et à l'oeil avisé... Et puis, dîner et parler boulot à la fois, ça ne colle pas bien ensemble, je trouve. "

Elle continua sur sa lancée :

" Je viens de penser... Pour quitter New York, je vais avoir besoin d'un passeport... Et vu que je n'en ai pas ( pas faute d'avoir essayé, mais je ne savais plus où j'habitais.. ). Comment fera-t-on ? "

" Prostituée.... " Dit-elle à voix basse, mais Félix l'entendit tout-à-fait.


Et voila l'inévitable était arrivé, il avait préférer lui dire la vérité et voila ce qui arrivait finalement c'était pas plus mal il fallait mieux qu'elle le sache ainsi plutôt que le comprendre plus tard ,il ferma les yeux et les rouvrit quelques secondes après quand la jeune femme parla.


" J'imagine... Les commerçantes ne doivent pas être fort sympathiques... Surtout s'il s'agit de vieilles mégères à l'assise développée et à l'œil avisé... Et puis, dîner et parler boulot à la fois, ça ne colle pas bien ensemble, je trouve. " dit elle

Elle avait pourtant compris ce qu'avait fait Félix il s'attendait plus se retrouver avec une baffe, son plat dans la figure et une porte qui claque mais la jeune fille avait l'air décidé elle continua.


" Je viens de penser... Pour quitter New York, je vais avoir besoin d'un passeport... Et vu que je n'en ai pas ( pas faute d'avoir essayé, mais je ne savais plus où j'habitais.. ). Comment fera-t-on ? "

Félix réfléchissait a cette question pendant quelques secondes et lui répondit

-Ca c'est pas un problème on va te faire de nouveau papier pour le moment ensuite on fera une recherche d'identité pour savoir qui tu es et d’où tu viens si tu a ton prénom et ton nom; Ca ira vite enfin si t'a été inscrit quelque part si jamais tu n'a jamais été enregistré sur des registres officiels il te faudra créer ton identité.

Il s'exprimait désormais avec plus de facilité et plus de soulagement maintenant qu'elle lui avait pardonné ses pratiques passés et qu'il avait exprimé clairement qui il était avec ses qualités et ses défauts, il était tout de même heureux qu'elle soit resté avec lui et qu'elle accepte encore son offre, perdu dans ses réflexions il se demandait si elle était devenue une amie, car s'était quand même un concept différent que les autres fois avec les autres gens qu'il avait connut.

-Ca c'est pas un problème on va te faire de nouveau papier pour le moment ensuite on fera une recherche d'identité pour savoir qui tu es et d’où tu viens si tu a ton prénom et ton nom; Ca ira vite enfin si t'a été inscrit quelque part si jamais tu n'a jamais été enregistré sur des registres officiels il te faudra créer ton identité.

La jeune fille lui renvoya un sourire, voyant qu'il parlait maintenant avec plus d'aisance, et rétorqua :

" Là, je peux déjà t'aider sur certains points : j'habitais dans l'état du Maine... Où exactement, je n'en sais strictement rien, mais bon. Quant à mon nom, je l'ai lu, je dois pouvoir m'en souvenir... "

Alex resta pensive, cherchant le nom qu'elle s'était attribué après la lecture de la lettre... Impossible à retrouver : bon sang ! Elle émit un toussotement, torturant ses méninges et essayant de se rappeler. Alexandra h... ? Oui, cela commençait bien par un h ! Elle en était presque certaine...

" Her... " dit-elle.

La suite du nom résonna dans son esprit, tel une illumination divine que l'on pourrait avoir en cours de math. ( Alex aurait trouvé la comparaison inutile après coup : cela faisait un bail qu'elle avait rayer les math de sa vie... )

" HERMDER ! " Dit-elle triomphante, le teint légèrement rosé et honteux...
Tout de même, ne pas se souvenir de son nom de famille...

Sur ce, elle finit la dernière bouchée de son plat, s'enivrant une dernière fois des saveurs exotiques : toute sa vie, elle se souviendrait des papayes, mais aussi de cette rencontre inopinée, pratiquement miraculeuse, qui l'avait sortie de la misère... Et du néant. Soudain, sur une voix déterminée, elle continua à parler, prônant la plaisanterie pour glisser une promesse dans sa phrase, une affirmation qu'il était inutile de contester...

" En tout cas, pour l'aéroport, ça ne te coûtera pas les yeux de la tête pour mes bagages : je n'en ai pas ^^ ... Ecoute, dès que j'aurai obtenu ma première paye, je te rembourserai mon trajet jusqu'en Europe. Je ne suis pas savoir que l'avion coûte cher, et puis je ne veux pas être à la bonne de quelqu'un.. "

Elle savait que le jeune homme en avait parfaitement les moyens, mais elle espérait que son interlocuteur n'y vit là qu'une question de principe...

" Là, je peux déjà t'aider sur certains points : j'habitais dans l'état du Maine... Où exactement, je n'en sais strictement rien, mais bon. Quant à mon nom, je l'ai lu, je dois pouvoir m'en souvenir... "

Félix ne put s’empêcher de sourire l’état du Naine qu’elle nom marrant, il se demandait encore comment les Américains avaient put avoir une idée aussi ridicule en choisissant le nom de cet état ou alors c’est que des indigènes nains habitait la avant.

" HERMDER ! " dit la jeune femme soudainement, Félix continua a sourire même si ce n’était pas pour la même raison, il avait finit son plat un instant temps que la jeune femme après dernière bouché Alex lui annonça :


" En tout cas, pour l'aéroport, ça ne te coûtera pas les yeux de la tête pour mes bagages : je n'en ai pas ^^ ... Ecoute, dès que j'aurai obtenu ma première paye, je te rembourserai mon trajet jusqu'en Europe. Je ne suis pas savoir que l'avion coûte cher, et puis je ne veux pas être à la bonne de quelqu'un... "

Et la Félix se mit a rire de bon cœur

-Je savais que tu allais me dire ça, mais maintenant que tu viens de me donner ton nom je crains que tu ne puisses pas me rembourser en effet puisque j’ai ton identité je peux attester que tu es américaine d’après les accords de travail de ma société si on vient à engager un employé pour une durée indéterminé ce qui ici est le cas nous sommes tenus de devoir payer le déplacement et le logement de l’employer donc me rembourser sera illégal. En plus il est pas question qu’on aille à l’aéroport le jet privé fait parfaitement l’affaire et coute bien moins cher.

Le jeune Européen était content d’avoir anticipé ce qu’allait dire son invité, il n’avait aucune envie qu’elle lui donne de l’argent, Alex semblait un peu surprise, il en profita donc pour commander une glace au melon et au citron. Il finit par ajouter :

-De tout façon tu n’as déjà remboursé qu’es ce que tu veux que je fasse de l’argent j’en ai plein ce n’est pas un voyage qui va me ruiner, moi je te paye de le voyage en contre partie tu m’offre ta charmante présence moi c’est tout ce qui me manque tout ce dont j’ai besoin donc ta dette est déjà réglé.

Il était assez content de ce qu’il avait dit, et il espérait que Alex avait compris qu’il ne lui fera pas payer ce voyage, accepter ses deux offres ont été largement suffisant a lui procurer un peu de bonheur, il comprenait ce que la jeune femme voulait et n’était pas insensible a sa demande mais elle en avait déjà fait suffisamment pour lui pour qu’en plus elle veuille le payer.

Juste après qu'elle eut fini sa phrase, son interlocteur s'était mis à rire, lui répliquant avec un sourire :

"Je savais que tu allais me dire ça, mais maintenant que tu viens de me donner ton nom je crains que tu ne puisses pas me rembourser en effet puisque j’ai ton identité je peux attester que tu es américaine d’après les accords de travail de ma société si on vient à engager un employé pour une durée indéterminé ce qui ici est le cas nous sommes tenus de devoir payer le déplacement et le logement de l’employer donc me rembourser sera illégal. En plus il est pas question qu’on aille à l’aéroport le jet privé fait parfaitement l’affaire et coute bien moins cher."

Alex prit un air surpris, réfléchissant à ses paroles. Illégal ? Ha bon... La jeune fille venait d'apprendre quelque chose aujourd'hui. Elle émit un vague : " ha ? D'accord.. ", mais le mot jet privé résonna plusieurs fois dans son esprit avant qu'il n'y eut un impact. JET PRIVE !!! La fourmi se sentit encore plus petite. Elle avait pensé que l'homme était riche, mais pas à ce point. Peu après, elle se rendit compte qu'elle aurait pu faire preuve d'esprit critique : si l'homme avait passé toute son enfance dans des pensionnats et s'il signait des contrats à tout bout de champs, sa société ne devait pas être une simple organistion de bas étage. Voilà pourquoi il pouvait se permettre de posséder un tel appareil pour ses déplacements...

Félix venait de commander une glace au melon et au citron quand il ajouta :

"De tout façon tu n’as déjà remboursé qu’es ce que tu veux que je fasse de l’argent j’en ai plein ce n’est pas un voyage qui va me ruiner, moi je te paye de le voyage en contre partie tu m’offre ta charmante présence moi c’est tout ce qui me manque tout ce dont j’ai besoin donc ta dette est déjà réglé."

Tout ce dont il a besoin ? Une présence ? Ce jeune homme avait dû se sentir bien seul... Ou alors était-il entouré de centaines de personnes, qui réagissaient autant que des vaches ? Peut-être... Alex savait ce qu'était la solitude... Elle en gardait un vague souvenir, mais la rencontre avec Bobby à l'université était le seul passage qui était tout-à-fait clair dans sa mémoire... Alex voulut se taire, mais ces mots lui échappèrent..

" Je suppose que moi au moins, je te parlerai en amie... Pas comme une simple employée postiche qui se contenterait de te dire : "18 juillet, réunion à treize heures, Monsieur, au revoir ! ", tel un agenda parlant... "

Par sa remarque, elle laissa sous-entendre tout ce à quoi elle avait pensé auparavant.. Mais elle n'avait pas osé aborder le sujet de " sa solitude ", craignant qu'il ne se montre moins bavard...

" Je suppose que moi au moins, je te parlerai en amie... Pas comme une simple employée postiche qui se contenterait de te dire : "18 juillet, réunion à treize heures, Monsieur, au revoir ! ", tel un agenda parlant...

Félix comprenait les craintes de la jeune femme, elle ne voulait pas être considéré comme un outil ou un objet, elle était un être humain a part entière et voulait être considéré comme tel ce qui était tout a fait normal.

-Mais ça m'intéresse pas une potiche je m'en suis collé une pendant mes 15 dernières années ça suffit, moi j'en ai justement marre de tous j'ai besoin d'être humain pour vivre pour me sentir humain comme n'importe quel autre personne. En plus après ce merveilleux diner en ta compagnie je vois mal comment je pourrais me comportez autrement que en ami.

Félix était si enthousiaste qu'il ne fit pas attention et ça main percuta brutalement sa cuillère au bord de son assiette il s'envoya de la glace au melon sur le nez mais il s'en rendit pas compte, il prit la main de la jeune femme si soudainement qu'il ne rendit même pas compte de ce qu'il avait fait et donc lui dit (toujours avec sa glace au melon sur le nez)

-Allez c'est réglé direction l'Italie

Il l'emmena hors du restaurant et prit un taxi pour allez dans le jet de la société familiale il ferait les papiers d'Alex dans l'avion et tout serait ainsi réglé.

"Mais ça m'intéresse pas une potiche je m'en suis collé une pendant mes 15 dernières années ça suffit, moi j'en ai justement marre de tous j'ai besoin d'être humain pour vivre pour me sentir humain comme n'importe quel autre personne. En plus après ce merveilleux diner en ta compagnie je vois mal comment je pourrais me comportez autrement que en ami."

La jeune fille était contente de voir que Félix l'avait comprise..

Parfaitement comprise. Elle voyait bien que son interlocuteur paraissait enthousiaste et elle l'était aussi, elle devait l'avouer. Puis, brusquement, l'homme prit sa main et lui dit :

"Allez c'est réglé direction l'Italie "

Il se leva brusquement, mais la jeune fille interrompit son mouvement, lui rétorquant d'une voix moqueuse qu'il avait bel air avec sa glace au melon sur le nez. Félix parut étonné, voire même outré, mais la fourmi s'avança vers lui, une serviette à la main. D'un mouvement doux, elle frotta la glace puis reposa le bout de papier sur la table, se demandant si elle n'avait pas été trop loin. Mais son ami ne paraissait pas s'en formaliser, il se dirigeait déjà vers la sortie.

Alex le rattrapa et sortit du restaurant, jetant un dernier coup d'oeil à la devanture avant de continuer son chemin... Les yeux hagards, elle grimpa dans un taxi avec Félix, se demandant ce que lui réservait son destin à présent...



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