[Mission] Crash, crash

Pourtant, tout avait si bien commencé. Elle s'était installé, les yeux brillants comme ceux d'un être sortant pour la première fois de son laboratoire, et s'était plu à observer le paysage défilé sous ces yeux en attendant d'arriver à destination. Un peu de bon temps, passer ce qu'elle avait accumulé pour un voyage à destination choisi aléatoirement simplement histoire de ce faire une petite idée de ce que pouvait avoir l'air le monde en dehors d'un atlas et pour oublier un peu son quotidien qui se faisait parfois difficile à supporter, tout en semblant de plus en plus acceptable et de moins en moins contre nature. C'était tout simplement la vie qui suivait son cour et la nature humaine qui s'appliquait autant à elle qu'à une autre qui faisait son effet. Aussi, au bout d'un moment, la jeune fille s'était prise à rêvasser, la tête perdu entre les nuages, avant de finir par s'endormir d'un sommeil calme et profond, pour une des rares fois hantés par aucune image sombre ou la moindre goûte de sang; ça faisait du bien. Bon d'accord, ça aurait été bien mieux si jamais l'oiseau de fer blanc* ne l'avait pas réveillé en plongeant vers le sol, transformant ses entrailles en un jeu d'alarme de couleur et de cri se mixant à l'alerte assourdissante. À moitié réveillé encore, la gamine pris le masque qui pendait devant elle et imita les autres avant de fermer les yeux. Elle n'avait aucune idée de ce qui pourrait bien en résulter... que ce passerait-il une fois que l'avion aurait touché le sol? Reprendrait-il son envol ou bien s'écraserait-il brutalement ou calmement? Le fait d'avoir penser qu'après avoir fait tout ce qu'elle avait fait, partir comme ça était bien ridicule donnait une bonne idée de l'hypothèse de notre petite...

Quelques secondes plus tard, notre cerisier artificiel ouvrait les yeux, en ayant pour souvenir les secousses physiques et les bruits... ainsi que ses derniers au revoir adressé mentalement à qui de droit, juste au cas où. Elle s'était obligée à rester calme... devant l'inconnu, la peur n'était pas la meilleure solution, il fallait prendre ça comme une simple expérimentation. Si elle devait partir maintenant, elle pourrait comprendre si un clone avait une âme ou non, et la mort serait plus douce si elle était paisible. Si elle se réveillait - ce qu'elle se forçait à croire - elle aurait paniqué pour rien. Mais bon... n'importe qui aurait très bien pu remarqué qu'un tremblement l'avait parcouru alors qu'elle se mordait les lèvres en se tenant fermement les tempes pour ne plus entendre l'alerte... Enfin, qu'importe ce qui s'était passé avant ou après puisque ce n'était pas dans l'avant que notre jeune clone ouvrait les yeux, mais bien sur un présent à l'intérieur du corps sombre de l'oiseau de fer, entouré de corps. Encore... comme si le fait de ne pas les avoir vue en rêve les obligeaient à se présenter en personne! Mais qu'importe puisqu'elle eu tout juste le temps de dégager son bras du siège devant elle qui lui était tombé dessus qu'elle pu entendre.

Au secours ! Que quelqu'un vienne m'aider ! J'ai besoin d'aide !

*Tcha... minute... je suis prise...*

Bien sûr, étant dans une situation complètement nouvelle et placé dans l'ambiance familière de la froideur des cellules et entourés de ce qu'elle avait pris l'habitude de voir, Kajitsu n'était plus en état de panique, plutôt celle de l'indifférence. Peut-être était-elle entrain de se désensibiliser à tout doucement aussi... ça serait presque logique d'un sens. Mais bon, pour le moment, elle ne voyait pas le besoin crier à l'aide (logique vue ce qu'elle pensait maintenant du partenariat), simplement mal en respirant et un goût de sang sur les lèvres. Sans doute une côte cassée ou déplacée, puis ses dents s'étant possiblement enfoncés dans sa lèvre avec le choc. Mais quand même, malgré son état de semi passivité, semi indifférence, elle ne pouvait pas moindrement ce résoudre à ne pas y répondre. C'était dans sa nature que voulez-vous, et ça même la doctrine GC ne pouvait rien y faire!

"Une minute...!" Lança-t-elle dans l'air, en direction de la voix, poussant le siège du mieux qu'elle le pouvait pour s'en dégager. "Je suis... un peu prise pour le moment... mais reste calme... je vais... je vais t'aider..."

Oui bon, il fallait se dégager de ce foutu siège avant tout, mais se retrouver avec quelqu'un d'inerte devant soit qui ajoutait un poids de plus à ce que le siège aurait normalement. Mais bon, au bout d'un moment, elle fini par pouvoir sortir son deuxième bras, assez pour pouvoir pousser sur le siège et se dégager convenablement en le faisant basculer à l'avant. Bien sûr, elle n'avait aucune idée de sa chance et attribuait la mort des autres à un problème cardiaque provoqué par la peur et au choc. Enfin qu'importe puisqu'elle se détacha de son siège et se mis à tituber parmi les décombres cherchant parmi les corps inertes quelqu'un pouvant avoir parlé. Rien de claire, simplement des corps anonymes ici et là... du sang sur le sol et des débris... Ce n'est qu'après avoir fait quelques pas que la gamine se laissant tomber contre un banc, se rendant compte que de ce lever directement lui faisait tourner la tête. C'est donc un main sur la côte qu'elle appela une fois encore:

"Dit tu m'entends...? Où es-tu...?"
_____________________
*Oui, elle sait que c'est un avion, mais c'est plus poétique comme ça.

[HRP] Je considère que ça se passe avant le voyage de Mélodie en Amérique [HRP]

Comment… Mais comment diable avait-on pu en arriver là ? C’était au-delà de la compréhension de la jeune femme. La journée avait pourtant commencé paisiblement, et dans une bonne ambiance. Mélodie avait gagné dans son travail de serveuse quelques jours de vacances, et elle ne s’était pas dérangée pour les prendre, contrairement à la plupart des japonais. Ainsi, elle en profitait également pour prendre des vacances dans son activité parallèle, ce dont elle avait bien plus besoin. A penser sans cesse aux innombrables problèmes des mutants, aux moyens d’y remédier, de se cacher elle-même, elle risquait de vieillir avant l’âge de voir de vilaines rides précoces creuser son front.

Mélodie avait donc décidé de partir, de s’éloigner de tout ça, afin de vraiment rompre avec son quotidien usant les nerfs. De fait, elle avait abordé la journée avec une tranquillité sereine, sachant qu’elle pouvait se détendre et ne rien faire jusqu’au départ, ce qu’elle dégusta. Son vol ne partant qu’en fin d’après-midi, elle passa la journée à sculpter. Un loisir plaisant qui la détendait. Elle avait d’ailleurs à cette occasion put constater que son pouvoir de sculpture s’était manifestement amélioré. Elle sentait le grain de la pierre et le lignage du bois avec d’avantage d’acuité, et pouvait ainsi sculpter avec plus de précision de vélocité pour un résultat semblable. Elle avait passé la matinée à extraire d’un bloc de bois de trente centimètres de côté un magnifique dragon asiatique aux grand yeux ronds, doté de serres tranchantes, de crocs menaçant, son épine dorsale courant tout le long de son corps dont chaque écaille était représentée avec précision. Elle était particulièrement fière du résultat, sachant qu’elle n’aurait jamais été capable d’en faire autant avec des outils ordinaires.

L’après-midi, elle avait entrepris de préparer ses affaires pour le voyage, fourrant dans son sac de voyage tout ce dont elle pourrait avoir besoin. Mais son regard était sans cesse attiré vers sa dernière création. Elle n’aurait su dire pourquoi mais elle avait du mal à se concentrer sur sa tâche c’est son attention et tout son esprit qui était attiré vers le petit dragon asiatique comme un papillon de nuit vers une flamme. C’était comme si… il avait quelque chose de plus, quelque chose de… vivant ! Elle trouvait le raisonnement absurde et pourtant, c’était bien l’impression qu’elle avait. Après de longues minutes passées à l’observer sous tous les angles, elle compris qu’elle ne pouvait se résoudre à se séparer de cette énigme avant de l’avoir résolue. Aussi elle attrapa la sculpture et la fourra dans son sac, sur un lit de vêtements. Lorsque tout fut prêt, elle quitta sa planque et pris la direction de l’aéroport.

Elle avait choisi une destination en fonction de ses modestes moyens et était montée dans l’avion, laissant sa grande boîte aux bons soins des bagagistes. Et oui, car malgré le fait que ce soit des vacances, elle ne pouvait se résoudre à s’en séparer. C’était plus fort qu’elle, seul le contenue de cette boîte lui donnait un relatif sentiment de sécurité et elle ne pouvait en aucun cas voyager sans. De toute manière, cette boîte était parfaitement sécurisée, elle était revêtue d’un alliage de métaux lourd, notamment du plomb et du lichen, qui bloquait les rayons X et il était impossible d’en visualiser le contenu pour les agents de sécurité de l’aéroport. De plus, Mélodie était la seule à savoir comment l’ouvrir. Son matériel était en parfaite sécurité même dans la soute à bagages. Elle pouvait partir en vacances en toute quiétude, et c’est avec un soupir de soulagement qu’elle s’installa dans le siège qui lui était réservé dans l’avion.

Les portes furent fermées, l’engin positionné au bout de la piste d’envol pris de la vitesse puis quitta le plancher des vaches pour partir voguer sur les vents loin au dessus du monde. Bercée par le bruit assourdit des moteurs, elle eu tôt fait de s’endormir. Mais elle fut réveillée en sursaut, de la manière la plus désagréable qui soit, lorsque l’avion fit une embardée vers le bas. Des gens poussèrent des cris de surprise, qui se transformèrent en complaintes de frayeur lorsqu’ils se rendirent compte que l’avion commençait à tomber. En effet, il était encore trop tôt pour amorcer une descente, et aucun pilote, sinon un kamikaze, ne descendrait aussi vite avec un avion de ligne. Mélodie dut se rendre à l’évidence, l’avion tombait comme une pierre depuis une altitude de 30 000 pieds. Elle se cramponna aux accoudoirs de son siège, les phalanges blanchissantes, le visage aussi pâle que la mort. Elle était terrifiée, véritablement terrifié, au point de ne pas pouvoir parler ou crier. La peur s’était emparée d’elle et avait totalement engourdit son esprit, la rendant incapable d’aligner deux pensées cohérentes.

Il était déjà arrivé de passer près de la mort, et même de la défier, mais dans ce cas précis, elle était totalement impuissante. Elle ne pouvait pas regarder la faucheuse dans les yeux avec un air de défi et lui tourner le dos en la snobant royalement pour s’accrocher à la vie. Elle ne pouvait rien faire d’autre que s’accrocher à son siège comme un animal apeuré en attendant l’inéluctable. Les hurlements qui lui vrillaient les tympans, la panique palpable dans l’air de la cabine, puis plus rien…

Lorsqu’elle repris conscience, la jeune femme resta immobile plusieurs minutes, le temps que lui reviennent ses sens et sa mémoire. Elle se demanda vaguement par quel miracle elle avait survécu à un crash. C’était pourtant le genre d’accident qui ne pardonnait pas. Pourtant elle était là, allongée sur une matière dure et tiède, le ciel au dessus indifférent au drame qui venait de se dérouler. Ses sens lui revinrent un à un. L’odora fut le premier, lui révélant un léger fumet de végétation, masqué par un nauséabond mélange évoquant la tôle chauffée au rouge et de la matière organique carbonisée. Ce fut ensuite la sensation du toucher qui se réactiva, et avec lui la douleur qui traversa tout son corps comme un courant électrique, faisant bourdonner ses oreilles. Ses yeux lui montrèrent un terrain dévasté, des débris de carlingue, des corps éparpillés çà et là comme jetés au hasard par un géant. Un spectacle de désolation.

Mélodie tenta de se relever, avec peine, et son épaule gauche lança une décharge de douleur qui se répandit dans son bras et dans son torse. Lorsqu’elle fut remise sur ses pieds, son bras gauche pendait inutilement à son côté, comme un poids mort. Elle regarda autour d’elle à la recherche de survivants, ses oreilles bourdonnant désagréablement. Une voix étouffée lui parvint à travers le bourdonnement, comme de loin, qui appelait à l’aide. Elle scruta les alentours à la recherche de son propriétaire et le trouva à moitié écrasé par une tôle noircie et fumante, à quelques mètres à peine. La jeune femme compris alors qu’il lui faudrait un certain temps pour retrouver le plein usage de ses oreilles.

Elle se dirigea vers le jeune garçon, vacillante sur ses appuis incertains, tenant son bras gauche inerte de sa main droite, mais lorsqu’elle arriva auprès de lui, il était déjà tombé dans les vapes. Comment avait-on pu en arriver là ? Blessée, perdu au milieu de nulle part, sans la moindre idée de l’endroit que ça pouvait être, avec autour d’elle des cadavres par dizaines. Pour des vacances, ce n’était pas vraiment reposant !

Mais cela ne servait à rien de se lamenter ou de pester contre le sort. Elle attrapa de sa main valide le bord de la tôle chaude et essaya de la soulever. Mais c’était peine perdue, c’était trop lourd. Seule et avec une seule main valide, elle n’y parviendrait pas. C’est alors qu’elle entendit une autre voix, une voix féminine et jeune. Elle se dirigea dans cette direction, et trouva une jeune fille assise là, amochée, mais apparemment pas trop gravement.

" Est-ce que ça va ? Tu arrives à te lever ? "

Sa voix était faible, et un peu rauque. La première question était de pure forme, elle se doutait bien que personne n’irait bien après ça. Mais elle n’avait rien trouvé de plus cohérent à dire sur le moment. Cependant, elle tenta de se rattraper :

" Est-ce que tu es gravement blessée ? Il y a un survivant coincé là-bas et je n’arrive pas à le dégager toute seule. "

Pourquoi l'Afrique? Pourquoi est-ce que Karl Hallbjorn irait en Afrique? Dans vacance vous me direz, et bien non! De toute façon, si il aurait des vacances il préférerait rester peinard chez lui à relaxer et être avec ses amis que d'aller en Afrique voir les girafes. Non, cette fois, le poste de police général de la ville d'Oslo a émit une conférence (Encore ) pour l'aide humanitaire. Voulant montrer au monde que la capitale de la Norvège et la Norvège elle-même se soucis des pays sous-développé, ils avaient décidé d'envoyer un agent de police représenter son pays en Afrique. Au départ c'était aussi bénin que ça, mais après la nouvelle du premier crash inexpliqué d'un avion près de la côte du Sénégal, ils changèrent leurs plan et envoyèrent un de leur bon agent pour soutenir l'enquête, l'officier Karl Hallbjorn, qui a déjà fait ses preuves de nombreuse fois. Voilà, grassement payer pour ce voyage et cette enquête, Karl avait accepté, sans toutefois se soucier qu'il aurait sûrement chaud avec ça barbe et ses cheveux, mais bon tant pis!

Le gouvernement Norvégien avait payer son billet d'avion, il avait trouvé ça légèrement louche, déjà qu'un avion c'était écrasé sans raison apparente, personne n'avait peur que ça se reproduise..? Un noeud dans la gorge, Hallbjorn avait prit le billet d'avion à contrecoeur...

Ce matin là, il c'était réveiller tôt, il avait à faire un transfert vers l'avion "principal" qui les mènerait tous en Afrique, donc il allait passer toute la journée dans les airs. Malgré tout, il avait mit son uniforme de policier, un uniforme unique, fait sur mesure pour Karl, vu son immense taille. Et oui, c'était un mutant! Très peu de personne savait à propos de son gène Grizzly, principalement juste ses proches dans sa famille. Même Spectro 3 n'était pas au courant (Noté ici le jeu de mot ), mais il allait le savoir un jour c'était sûr! Bref, retournons à nos moutons. Le soleil à peine levé, Karl sortit de son appartement, dans la froideur du matin, il savait qu'en Afrique il ferait amplement plus chaud et avait penser à apporter son uniforme "d'été" ou disons moins rembourré. Le coeur un peu serré, il avait prit l'avion jusqu'au transfert où il prennerait l'avion principal qui le mènerait dans le pays des lions! (Pas des Grizzlys malheureusement ) Stressé, il n'avait pas pu dormir durant le voyage. Malgré toutes ses craintes, le voyage c'était très bien passé et avait pu changé d'avion sans aucun problème.

Content de voir qu'il se faisait peur pour rien, il c'était confortablement assit dans la section "classe j'ai de l'argent pour payer mon confort, merci gouvernement!" et c'était endormit, rêvant à des girafes mutantes en forme de Grizzly... rien des très cohérent quoi... Le policier, profondément endormi, ne se rendit pas compte tout de suite sur ce qu'il se passait, il était connu au poste comme étant le gars avec "le sommeil le plus lourd jamais rencontré sur terre". L'esprit embrumé, il voyait et entendait des gens s'affoler, des masques à oxygène qui pend? Hein? Une violente secousse fini de le réveiller, désormais complètement revenu a lui-même, il avait les yeux complètement ouvert et réalisa la situation: ils s'écrasaient... La peur l'envahi, il fit comme les autres et mit le masque sur sa bouche pour pouvoir respirer. Comment ça pouvait arriver? Merde, pourquoi à lui! C'est décider, si jamais il survivait à cela, il se jugera a lui-même que plus jamais il ne prenerait l'avion et mieux encore! Il buverait moins de bière, juré!

Malgré toute ces belles promesses, il eut un gros choc qui propulsa tout le monde de l'avant et ce fut le grand noir, Karl avait perdu connaissance...

Après un certain temps, le Norvégien reprit conscience, c'était encore le grand noir, il ne se rappelait pas s'être couché dans l'avion... Ah! Les masques, les secousse, les cris, la peur prennante qui resurgissait, ils s'étaient bel et bien tous écrasé et il était en vie! Quel chance ou malchance, sa dépend si il avait encore ses jambes... Première chose, il ne bougea pas et vérifia ses signes vitaux mentalement, tout semblait ok, il sentait un poids considérable sur lui, mais sinon, tout semblait la. Il commença par tenter de bouger la jambe gauche, elle répondit et semblait en bonne état, ensuite, jambe droite, une douleur assez prenante lui prit à la cuisse, c'était plutôt mauvais signe. Le haut du corps semblait correct, sa veste pare balle semblait l'avoir protégé, sauf sont bras gauche qui était ensanglanté, mais la blessure semblait plus ou moins grave, puisqu'elle avait déjà commencé à coaguler. Le poids considérable qui pesait sur lui était une plaque de métal ou d'acier, qui lui couvrait les bras et une petite partie des jambes. Alors qu'il évaluait la situation, il entendit un cri au loin, ainsi que des gens parler, il n'était donc pas seul alors il fallait qu'il se sorte de la au plus vite...

Tant bien que de mal, il se plaça en position et commença à forcer contre la plaque qui bougeait à peine, très choqué, il se dit a lui-même:

- Aller Hallbjorn, à quoi sa te sert de lever 350 lbs de fonte si tu peux même pas lever une petite plaque d'acier qui t'empêche de bouger! Aller!!!

Enclin à la peur et à la colère, une poussé d'adrénaline traversa le corps du policier et sous un hurlement de guerre ou plutôt de fureur qui fit trembler les murs, il poussa la plaque qui leva sous la force de Karl et celui-ci la jeta sur le côté. Tremblant, il se releva péniblement, une douleur lui coupa le souffle, une ou deux côtes de briser sûrement.. Il jeta un oeil a sa jambe, la plaque d'acier en tombant sur lui avait sûrement du lui taillader la jambe, assez gravement d'ailleur. Il prit donc le reste du bas de son pantalon d'uniforme déchirer et se fit un bandage avec, au moins le sang arrêterait de couler.

Se rappelant qu'il avait entendu des voix, il leva la tête, un spectacle de désolation s'offrit à lui, métal déchiqueté, fumé, feu et corps... Il se leva, malgré sa blessure, qui néanmoins ne le nuisait pas trop ( Les nerfs étaient sûrement intact dans se cas), il marcha au travers les décombres en direction des voix. Il était plutôt loin, la classe de luxe était situé à l'avant alors.. Après de trop longue minutes de marche, il vit deux jeunes femmes, apparemment pas trop blessé puisqu'elle était la et pouvait parler. Il s'approcha et dit d'un ton qui se voulait sécurisant:

- Êtes-vous gravement blessé? Je..

C'est alors qu'il vit un jeune homme coincé sous une plaque de métal lui aussi, anxieux de sont état de santé, il semblait respiré encore, il fallait qu'il sorte de là lui aussi. Il se retourna vers les deux dames et dit:

- Va falloir aider ce petit gars, j'ai réussis à me sortir d'une situation semblable tout à l'heure, je vais essayer de le sortir de la...

[HRP] J'espère que c'est cohérent, je doute un peu, mais bon.. [HRP]

" Est-ce que ça va ? Tu arrives à te lever ? "

La jeune clone leva la tête vers cette jeune femme qui venait d'apparaître, comme si la situation était parfaitement normale et qu'elle était simplement entrain de se reposer un court moment. En fait, c'était justement ça, elle s'était laissée tomber court instant histoire de reprendre un équilibre qui était normal et de pouvoir se relever normalement, pour ainsi pouvoir partir à la recherche du propriétaire de la voix qu'elle avait entendu et qui demandait de l'aide. Elle n'avait, après tout, toujours pas eu de réponse et, bien que ne connaissant pas l'être à qui appartenait cette voix, elle ne pouvait s'empêcher de ce demander s'il était toujours en vie. Après tout, avec tout ceux qui était étendu ici, sans vie, peut-être s'était-il éteint lui aussi avec tout ça. Mais bon, pour le moment, il valait mieux répondre et se relever pour essayer de repérer le propriétaire de cette voix.

" Est-ce que tu es gravement blessée ? "

Non mais une minute une minute! Elle allait répondre, il fallait au moins lui laisser le temps d'ouvrir la bouche pour qu'un son et une réponse sorte.

- Êtes-vous gravement blessé? Je..

Non mais on allait lui laisser le temps de parler oui!?

"Ça va, il n'y a pas de quoi s'en faire."

Sur ses mots, elle commença à se relever lentement histoire d'éviter un autre problème d'étourdissement qui pourrait être gênant. Après tout, notre jeune clone avait tout de même sa fierté et n'aimait pas trop être pris pour quelqu'un de faible, dans le besoin ou bien simplement en situation de vulnérabilité. Bien sûr, notre jeune Kajitsu ne savait pas qu'il était parfaitement normal de ne pas sortir indemne de ce genre de situation, bien qu'elle commençait à avoir un petit doute sur cette réalité. Mais qu'importe, Kajitsu était Kajitsu et elle ne se laissait plus changer aussi facilement qu'au point tournant de sa petite histoire autrefois si simple et paisible. Il faudrait donc l'endurer comme elle était!

" Il y a un survivant coincé là-bas et je n’arrive pas à le dégager toute seule. "

"Hum?" Laissa-t-elle échapper en prenant finalement appuis sur ses pieds. "C'est peut-être la même personne que j'ai entendu tout à l'heure."

- Va falloir aider ce petit gars, j'ai réussis à me sortir d'une situation semblable tout à l'heure, je vais essayer de le sortir de la...

Sans trop se soucier du reste, notre cerisier artificiel s'approcha de l'endroit où l'homme pour se retrouver non loin d'un enfant inconscient. Était-ce lui qui avait appelé peu de temps auparavant? Aucune idée, mais une chose était sûr, c'était qu'elle ne comptait pas rester inutile encore bien longtemps. Aussi, il ne tarda pas pour que quelqu'un d'autre n'arrive porter son aide. Ainsi donc, pendant que les deux aînés (enfin, visiblement) s'occupaient de bouger la place, notre gamine irréelle en profita pour prendre le temps de constater les dégâts et ce qui l'entourait. La décombres de l'oiseau de fer blanc semblait reposer d'un air fatigué et accablé sur le ventre d'une forêt épaisse qui lui aurait fait un berceau de fortune avec ce qu'elle possédait de plus précieux. La jeune femme qui était venue lui parlé ne semblait pas bien plus vieille que les gens qu'elle avait l'habitude de croiser dans les murs de la GC et était le parfait contraire de l'homme qui avait pris l'initiative de bouger la plaque de métal qui était, au contraire, colossale et même très imposant! Le dernier paraissait plutôt normal si ce n'était que de son œil qui était soit manquant, ou bien simplement caché (peut probable selon la logique de notre jeune clone, mais elle pouvait se tromper sur ça).

Mais bref, une fois la plaque soulevé, notre jeune Kajitsu s'approcha de l'enfant et s'agenouilla juste à côté. Et bien quoi? Avoir grandie avec cinq scientifiques lui ayant appris la biologie avant même qu'elle ne sache qu'il faut plus de deux heures pour se rendre de l'Océan Atlantique à l'Océan Pacifique, c'était pratique dans un cas comme celui-ci. Non pas pour faire un cours d'anatomie 101, mais bien parce qu'elle avait eu l'occasion d'apprendre les premiers soins en même temps et que c'était toujours ça de gagner en attendant de pouvoir trouver un véritable médecin. Ainsi donc, elle ne fit qu'ouvrir doucement sa bouche en penchant légèrement la tête du gamin vers l'arrière, ouvrant ainsi ses voies respiratoires, et pencha ensuite sa tête non loin de la sienne pour sentir une respiration. Bon, au moins il respirait, mais il donnait l'impression d'avoir quelque chose l'écrasant encore... possiblement des dommages à l'interne puisqu'il n'y avait plus rien pour l'écraser. Notre jeune cerisier se releva donc, se mettant à tâter doucement les côtes de l'inconnu pour déjà commencer par voir si le problème venait de là. Si non, il faudrait trouver un autre moyen de savoir d'où venait le problème.

"Est-ce que quelqu'un pourrait essayer de trouver de l'eau ou quoique ce soit d'humide? Et frais dans la mesure du possible bien sûr...?"

Non pas que notre jeune clone se sentait responsable de ce gamin... mais elle n'avait pas envie de le laisser mourir non plus. Bien sûr, depuis un moment déjà, la mort n'était plus quelque chose qui venait vraiment la déranger dans sa forme et sa splendeur, toutefois... elle n'était pas non plus en service et comme elle vouait un très grand respect à la vie elle-même, elle ne pouvait pas non plus le laisser comme ça. Et puis... il ne fallait pas nier qu'elle aimait bien l'idée qu'un clone puisse sauver un être naturel; mais bon, s'était secondaire tout ça.

Lorsque l'écho des coups vinrent à son oreille, notre gamine ne bougea pas plus que ça. Après tout, elle n'était pas la seule présente et elle préférait rester à côté de cet enfant au cas où il se réveillerait. Ainsi donc, la découverte de la provenance de ce bruit se ferait sans elle.

"Si vous voulez allez vous aventurer plus loin, ce n'est pas un problème, je vais rester avec lui."

Quoi? Pas plus de précision ou d'explication? Vous croyez vraiment qu'elle allait dire qu'elle tenait ses connaissances de ses expérimentateurs? Je vous rappel que j'ai tout de même parlé de fierté plus haut!

Il y avait quand même un petit nombre de survivants, et un nombre record pour un crash aérien en milieu de parcours ! Enfin cela était au moins un peu rassurant. Ils étaient perdus, au milieu de nulle part, ignorant même où était ce nulle part, et blessés pour la plupart, mais au moins ils étaient plusieurs, ils pourraient donc se serrer les coudes en cas de besoin. Et nul doute que ce besoin se ferait sentir très bientôt ! C’était même déjà le cas en ce qui concernait le garçon allongé dont la jeune fille à qui Mélodie venait de parler entrepris de s’occuper.

Cette gamine semblait montrer certaines compétence en matière de premiers soin, ce qui était déjà en soit surprenant pour une personne aussi jeune. Mais le plus surpenant dans cette histoire était que la fillette faisait montre d’un sang-froid exemplaire dont très peu de personnes seraient capables, même adultes. Et cela parmi tout le reste, qui incita la jeune japonaise à obéir aux recommandations qu’elle donna.

La jolie blonde se mit donc à fouiller les décombres de l’appareil à la recherche de quelque chose pouvant contenir un liquide, un bol, un gobelet ou même un morceau de métal tordu, bref n’importe quoi qui pourrait servir de récipient. Elle trouva cela dans ce qui restait des placards des hôtesses : une boîte en métal passablement cabossée dont elle vida le contenu, quelques feuilles de thé, avant d’en examiner l’étanchéité. Mais elle était incapable de dire si le récipient garderait l’eau ou la laisserait fuir par un trou qui lui aurait échappé. Le seul moyen de savoir était donc d’essayer. Elle ressortit de l’épave de l’avion et se concentra pour écouter ce qui se passait autour d’elle.

Après quelques secondes, son soupçon fut confirmé, il lui semblait bien avoir entendu un bruit d’écoulement d’eau. Elle ferma les yeux et essaya de faire abstraction des bruits alentours pour déterminer la direction d’où venait le bruit. Puis elle s’y dirigea d’un pas sûr en écartant de son passage les branches d’arbre et les feuilles grandes comme des voiles. Elle trouva un ruisseau qui cascadait impétueusement sur les rochers polis par son passage incessant. La première chose qu’elle fit fut de s’agenouiller au bord de l’eau et de s’asperger le visage, chose rendue un peu malaisée par son bras invalide, réveillant la douleur piquante des multiples égratignures et petites coupures sur ses joues, son front et dans son cou.

Mélodie revint près du garçon inconscient et de la jeune fille quelques courtes minutes plus tard, son récipient plein d’eau à la main, qu’elle déposa sur le sol à portée de main et s’agenouillant. Elle ne savait pas vraiment quoi dire ou faire, passablement dépassée par les évènements. Elle n’avait aucune compétence en guérison et ne savait pas du tout de quelle manière se rendre utile. Alors elle se releva et revint vers la carcasse éventrée de l’appareil. Elle se dirigea vers l’arrière et la soute à bagages, espérant récupérer les quelques bien irremplaçables qu’elle avait emporté. Plusieurs bagages avaient été perdus, des centenaires en plastique ouvert comme une plaie dans le corps, des sac de voyages brûlés ou déchirés, leur contenu éparpillé çà et là. Tout n’était plus qu’une montagne de chaos.

Son bras gauche toujours inutile à son côté, elle entrepris de déplacer les bagages qui lui tombaient sous la main pour retrouver sous cette montagne ce qu’elle cherchait. Peine perdue. Son bras l’empêchait de bouger correctement, envoyant une décharge de douleur dans son épaule à chaque bagage qu’elle essayait de faire rouler en bas de la pile. Mais en plus, elle était épuisée. Cette blessure et le choc émotionnel avaient drainé ses forces, elle avait besoin de manger et de se reposer, et elle soupçonnait de ne pas être la seule.

Incapable d’accomplir cette tâche pourtant de la plus haute importance à ses yeux, elle revint résignée auprès du garçon et de la jeune fille afin de se rendre utile du mieux possible. Elle s’agenouilla à côté du garçon et s’adressa à la jeune fille.

" Tu sais s’il va s’en tirer ? Puis-je faire quelques chose ? "

Tout autour, la jungle semblait les isoler du monde, les mettre à l’abris des regards et hors de portée des secours. La végétation dense semblait s’étendre à l’infini tandis que le chant des oiseaux, le bourdonnement des insectes et les cris de quelque singe au loin formaient une musique d’un autre monde.

[HRP : Jack depuis quand ils avaient cessé les coups ?]

Les coups continuaient de plus en plus fortement, on pouvait même en tendant très bien l'oreille entendre comme des cris. Mais la localisation préciser était impossible à déterminer.

Du coté du petit rescapé, une fois la plaque enlevée il ouvrit presque immédiatement les yeux vers ceux qui l'entouraient. La première personne qu'il vit était une jeune fille peut-être de son âge qui le regardait avec un air gentil. Elle l'avait aidé et même s'il avaient encore mal, il voulait la remercier. Pour cela il tenta de se redresser tout en grimaçant sous la douleur et en sentant ses yeux s'emplir de larmes salées. Non, il ne pouvait pas se redresser sans avoir mal. Il savait que ce n'était pas une bonne chose et qu'il devrait faire en sorte de pouvoir se lever.

Je suis mort ? Tu es un ange c'est ça ! J'en suis sur !

Il ne reconnaissait pas sa voix dans ce murmure rauque et douloureux. Pourquoi dans la mort devait-il autant souffrir ? Pourquoi dans la mort ne pouvait-il pas se lever ? Ou alors il était en vie et il ne savait pas comment et cette fille était elle aussi une personne de chair et de sang. Il la détailla un peu plus et s'attarda sur son visage. Elle avait les yeux d'une enfant qui a vu trop de choses. Elle avait le regard d'une enfant qui est devenu trop rapidement adulte. Oui, elle n'était pas une fille comme les autres, mais il n'en avait pas peur pour autant. Elle voulait l'aider et il ne comptait pas la décevoir. Si elle était là pour assister à sa mort, il serait gentil et mourrait comme il le devait.

Non je ne suis pas mort, j'ai trop mal. Mais toi, tu es bien un ange. Je vais accepter ma fin ne t'en fais pas, je vais mourir et tu pourras me conduire dans l'au-delà.

Il planta son regard dans celui de la jeune fille et lui fit un sourire un peu crispé avant de commencer à fermer lentement les yeux. Oui, il allait se laisser partir puisque tel était son destin. Car non, jamais il ne pourrait lutter face au destin, on le lui avait toujours dit et il avait toujours accepté. Et qui sait, peut-être quand dans sa nouvelle vie, il serait plus heureux et ne mourrait pas dans les bras d'un ange ?

Sous les doigts de Kajitsu, alors que le garçon se faisait plus lourd, un léger courant électrique semblait se créer. Les côtes qui bougeaient de manière inquiétante se solidifiaient comme si le garçon se soignait de l'intérieur. Ce phénomène était certainement d'origine mutante mais mieux valait certainement le taire, surtout que le garçon ne semblait même pas savoir qu'il avait ce pouvoir, sinon pourquoi aurait-il voulu mourir ?

Du côté des boîtes noires, pas grand chose à dire à moins que vous ne soyez des experts en décryptage de ce genre de choses. Sachant que tout de même, ce serait assez étonnant que vous puissiez voir quoi que ce soit puisqu'aucun appareil électrique ne fonctionnait, non rien de rien, tout était désespérément éteint.

Ah ! J'oubliais, un bruit lointain de moteur se faisait également entendre. Mais si lointain que ce n'était certainement rien d'important, pas plus que les coups qui continuaient encore et toujours.

Un soupire de soulagement parcouru Kajitsu alors que le blessé ouvrait les yeux, laissant apparaitre un sourire sur son visage. Ayant toujours les mains sur ses côtes toutefois, notre jeune clone pu sentir qu'il commençait déjà à ce relever, chose qu'il était hors de question qu'elle lui laisse faire! Ou du moins, pas tout de suite! Il venait tout juste de se réveiller et elle le trouvait encore un peu pale... mieux valait le laisser récupérer pendant un moment, surtout s'il venait de perdre connaissance. Aussi, en attendant que la jeune femme revienne avec de l'eau et pendant que les deux aînés du groupe s'étaient un peu éloigné vers la tête de l'avion, la gamine voulu commencer à au moins poser quelques question à celui qui se trouvait devant elle, histoire de savoir s'il avait quelque chose d'autre qu'un problème au niveau des côtes (ce qu'elle était entrain de vérifier) d'ordre physique ou cérébrale peut-être. Après tout, s'il avait été éjecté de la sorte, un coup sur la tête avait peut-être affecté sa mémoire ou d'autres nerfs... à savoir. Mais bon, elle n'était pas médecin non plus, simplement assez bonne en biologie pour savoir ce qui était normal ou non comme état pour le corps et aussi avoir, selon le cas, une idée de comment régler le problème sur le pouce dans la mesure du possible et avec les moyens du bord.

Je suis mort ? Tu es un ange c'est ça ! J'en suis sur !

QUOI!? Enfin, croire qu'il était peut-être mort était possible, c'est le genre de question qu'on peut se poser en se réveillant de ce qu'on croit nous avoir tué... Mais cette histoire d'ange alors là... c'était vraiment étrange. Surtout que depuis son arrivé à la GC, sa vision d'un ange avait été très 'légèrement' (noter le sarcasme) entaché par un certain Kya... Enfin, si non un ange, dans le 'véritable' sens mythique du terme, un ange était sensé être pur et bon et ainsi de suite... notre jeune clone, quant à elle, avait kidnappé un être innocent, cherché à tué plus d'une personne et tentait d'apprendre à tuer sans avoir d'état d'âme... Disons que si elle devait être un ange, elle serait plutôt à mi-chemin entre la vision du mythe et de ce truc aillé qu'elle voulait battre un jour. Et oui, la close 'innocence' que devait respecter un ange du point de vue mythique était toujours en vigueur chez Kajitsu malgré son aventure.

Non je ne suis pas mort, j'ai trop mal. Mais toi, tu es bien un ange. Je vais accepter ma fin ne t'en fais pas, je vais mourir et tu pourras me conduire dans l'au-delà.

HEIN!? Non, vraiment, ça allait trop loin! Pas question qu'il meurt entre ses mains parce qu'il avait l'impression d'avoir affaire à une messagère de la mort ou de l'autre monde, qu'importe la manière dont il faudrait le prendre! Surtout qu'elle ne savait pas vraiment comment elle devait le prendre au fond, mais qu'importe, ce n'avait jamais été le genre de chose à quoi elle s'était attardé après tout.

"Je ne suis pas un ange, c'est pourquoi tu vas devoir attendre encore avant de partir et vivre pendant plusieurs années encore." Avait répondu notre jeune clone sur un ton léger et positif, alors qu'il commençait à fermer les yeux, comme s'il s'était résolu à s'éteindre.

Non, elle ne pouvait pas accepter qu'il parte tout de suite... pas maintenant, c'était bien trop jeune pour partir! Alors qu'elle continuait à chercher en attendant le retour de son aînée, elle pu sentir un étrange mouvement que n'importe qui aurait compris anormale au niveau d'une des côtes qui semblaient être en mauvais état. Un visage incrédule se forma sur Kajitsu alors qu'elle cherchait à s'assurer que ce mouvement n'étant certainement pas de nature simplement humaine soit bien entrain de remettre ses côtes en état normal et non entrain de venir répondre à cette idée mourir pour faire plaisir à un présumé passeur!

" Tu sais s’il va s’en tirer ? Puis-je faire quelques chose ? "

Kajitsu avait été tellement concentré sur l'observation tactile de ce phénomène étrange qu'elle n'avait même pas remarqué son aînée qui était arrivé, à genou non loin d'elle et de retour avec un bol de fortune remplie d'eau. Vue le fait qu'il se soit éveillé, notre jeune clone aurait eu tendance à dire oui, mais avec l'idée que ce blessé s'était mis dans la tête... elle n'était pas trop sûr, peut-être avait-il une tendance au suicide? Et puis, elle n'avait pas encore vraiment établi de profil concernant son état de santé sur le moment donc... Mais comme ce jeune garçon était conscient et qu'elle ne voulait pas le décourager et donner une attitude optimiste, elle préféra répondre d'une voix assez sûr d'elle-même et toute aussi positive:

"Je crois bien que oui, il est conscient donc il a déjà plus de chances de s'en sortir."

Toutefois, notre jeune cerisier artificiel avait profité du fait qu'il ait les yeux clos pour haussé les épaules en indiquant avec un visage un peu moins certains qu'elle ne pouvait pas encore l'affirmer avec certitude. Aussi, elle préféra d'abord s'adresser à l'inconnu pour savoir si l'eau lui serait finalement utile; s'il avait soif ou bien mal à la tête en somme. Elle en profiterait pour lui demander son nom, le faire parler pour le garder éveiller et savoir où il avait mal exactement.

"Dis-moi, où as-tu mal exactement? Est-ce que c'est juste quand tu respires ou bien peut-être as-tu mal à la tête à cause d'avoir été éjecté de l'appareil?"

Comment elle savait que ça faisait mal en respirant? Parce qu'il avait visiblement au moins une côte cassée et peut-être d'autres de simplement fêlées et le mouvement de ses os en était un indicateur assez clair!

La jeune penchée sur le jeune blessé s'adressa à lui en lui posant des questions pour le faire parler. Mélodie elle, la regardait sans savoir quoi faire. Elle se sentait vraiment inutile, et pour cause, elle l'était. Elle n'avait aucune compétence en guérison, pas même pour administrer les premiers soins. Et visiblement, on avait pas besoin d'elle ici vu que la jeune fille ne lui donna aucune instruction pour l'aider. Alors la jeune femme se releva et s'éloigna, cherchant quoi faire. Dans ce genre de situation, il était important que chacun ait un rôle à jouer, et Mélodie ne comptait pas déroger à la règle en restant les bras ballants à regarder les autres s'activer.

Elle se dirigea alors vers les autres survivants, dont l'un d'eux était une immense armoire à glaces de carrure fort impressionnante. En aprochant, elle put entendre son de coup assourdits sur du métal, et cru même deviner une voix qui appelait, sans pour voir être sûre de ce qu'elle avait entendu. Ses oreilles ne bourdonnaient plus mais elle avait toujours l'étrange sensation que les sons lui parvenaient légèrement deformés.

Voyant les deux hommes s'activer autour de ce qui semblait être la source de ce bruit, elle se dit que là non plus elle n'était d'aucune utilité. Déjà, avec un tel colosse, ses petits bras à elle ne feraient pas une grande différence, mais en plus, avec son invalide, pendant inutilement à son côté, elle ne pouvait même pas déployer sa modeste capacité musculaire, sans compter la fatique inhérente à la blessure. La jeune femme toucha du bout du doigt sa blessure à l'épaule pour en juger la gravité. Une écharde de douleur transperça sa chair avec une intensité qui la surpris, ce devait être grave. Pourtant, il n'y avait pas de sang, pas la moindre tache rouge sur ses vêtements. Son épaule était peut-être luxée. Quoi qu'il en soit, elle ne pouvait rien y faire et devrait faire avec.

Mais que pouvait-elle faire alors ? Pas grand chose en fait. Mais il y avait quand même quelque chose à faire et elle se dirigea vers la carcasse de l'appareil pour s'y atteller. Elle entrepris tout simplement de fouiller les décombres pour y trouver tout ce qui pourrait leur être utile. L'appareil était carrément coupé en deux, le morceau avant à une trentaine de mètre de la queue. La jeune femme se dirigea vers l'arrière et la soute à bagages et repris la tâche qu'elle avait abandonné plus tôt : fouiller les bagages pour y trouver les siens. Si elle retrouvait sa boîte, ils ne seraient pas complètement démunis et elle fouillerait ensuite le reste de l'épave pour y trouver nourriture, outils, et tout ce qui pourrait les aider à survivre.

C'est donc avec grand peine et force grimaces de douleur qu'elle fit rouler des bagages au bas du tas qui débordait de la soute.

Les présentations avaient été faite, Jack Clay que le gars s'appelait et à en juger son accent, probablement un british. Néanmoins, il avait quand même de la classe et semblait fort sympathique. Les curieux bruits qui ne cessaient de cogné contre la parois rendait Hallbjorn nerveux, il fallait trouver un moyen de sortir les autres rescapés de la et au plus vite! Il jeta un oeil vers les dames qui s'occupaient du jeune homme qui venait de se réveiller, enfin une bonne nouvelle! Il semblait mal en point mais néanmoins, en vie et conscient de ce qu'il l'entourait, car il prenait la plus jeune des deux pour un ange, au moins son imagination d'enfant marchait toujours. Les bruits qui cognaient toujours contre la paroît fit sortir Karl de ses rêveries et lui rappela qu'ils avaient tous encore beaucoup à faire...

Malgré tout, il suivit le magicien vers le cockpit des pilotes de l'avion, les boites noirs étaient la, bien en vue, parmi tout le reste des décombres de l'avion. Karl qui n'avait aucune compétence en matière de décryptage ou d'électronique avancé dans le domaine de l'aviation, se casser la tête sur ces boites noires, qui étaient en fait orange, ne servirait pas à grand chose... Il ignorait si Jack avait une quelconque connaissance en la matière, mais à première vue, quelqu'un qui s'y connaisserait aurait probablement sauté sur les boites, ce qui semblait ne pas être le cas pour l'anglais...

Puisqu'il semblait penser la même chose que lui, ils se tournèrent vers le lieu des bruits en question. En forme pour les tirers de là? Quand il était question d'aider son prochain et de protégé la vie d'un citoyen, Karl Hallbjorn était toujours prêt et toujours forme et cela, peu importe le moment! Karl commença donc à enlever les plus gros débris qui couvrait la partie en question. Il en avait des gros, mais Karl était assez fort pour être capable de les enlevés de la ou du moins, les traîners plus loin... La tâche fut pénible, et Jack l'aida du mieux qu'il put (Du moins j'estime que...).

Perplexe, Karl resta debout devant la plaque de métal encore intact qui empêchait les autres rescapés de sortir à l'air libre. Il était peut-être fort, mais fallait pas exagérer non plus... Se grattant la tête, cherchant une solution, il lâcha comme étant une défaite:

- Ouais bon... j'ai pas de fer à souder avec moi et c'est pas du petit métal ça, ta une idée?

Il allait falloir trouver une solution, il était pourtant si proche, seulement quelques centimètres de métal les séparait des rescapé! Si seulement il pouvait se téléporter... malheureusement les Grizzly ne se téléporte pas, il grognent, mangent et dorment... c'est tout...

(HRP) J'espère que ça va et que j'avance pas trop vite... (HRP)

Elle suivit la jeune femme qui s'éloignait du regard, cherchant à se donner au moins une petite idée de qui était où juste au cas où. Elle n'avait aucune idée de ce à quoi pouvait ressembler les lieux à l'exception de cette avion et préférait au moins être en mesure de pouvoir trouver les autres rescapés en cas de problème. Enfin, de problème majeur puisque cette jeune clone n'était plus vraiment tenté par le travail d'équipe et avait plutôt tendance à comparer ce type de travail à de l'arnaque pure et simple. Mais bon, le fait que quelqu'un lui ait trouvé de l'eau avait été utile au moins et lui avait empêché de laisser le jeune blessé seul. Comme quoi, le travail d'équipe pouvait avoir au moins un avantage ou deux à certains moment... mais sans exagération. Enfin, qu'importe la philosophie du travail solo ou à plusieurs, elle pouvait maintenant savoir que le duo masculin était partie vers l'avant de l'avion aux derniers coups d'œil et la jeune femme semblait être retournée à l'intérieur, peut-être pour retrouver des gens ou bien des effets essentiels à la survie.

J’ai un peu mal au côté mais ça s’arrange, tu es sure que tu es pas un ange?

Seulement là? Ok, au moins, elle pouvait se dire que les autres dommages n'étaient peut-être pas aussi importants et que sa vie n'était vraisemblablement pas en danger. Pourtant, le mouvement de ses côtes continuait de la préoccuper. Surtout lorsqu'un petit cri échappa de la bouche du blessé jusqu'à ce que... plus rien? Aucun mouvement... elle n'osait pas vraiment appuyer, mais ça semblait même solide. Comme si d'un coup, tout était rentré dans l'ordre! Pourtant... ce n'était pas logique et elle avait du croire que même ce qui semblait être un pouvoir de mutation puisse vraiment remettre tout dans l'ordre aussi rapidement! Enfin, la douleur ne semblait pas s'être complètement effacé vue son visage et le tremblement de ses mains, donnant l'impression d'un effort en cours. Sans doute cette 'reconstruction' n'était rien de très reposant...

D'où le fait qu'il n'était pas question de le laisser ce lever maintenant! Bien sûr, en tant que membre de la Genetics Corporation, elle n'aurait pas dit grand chose si un membre de mission avec qui elle était aurait tenté de se lever. Elle aurait simplement fait en sorte qu'il le fasse lentement et s'il n'était pas en mesure de le faire et bien... elle aurait improvisé. Toutefois... cette jeune Kajitsu n'était pas au cours d'une mission et ce gamin n'était pas entraîné à faire ce genre de chose! Ce qui changeait considérablement la manière d'aborder les choses. Sans compter que pour le moment, notre jeune plante artificielle n'était pas en service et qu'elle n'avait aucune norme à respecter. Le seul but était que tous s'en sorte en vie et qu'ils puissent sortir. Et pourquoi pas faire la lumière sur la raison de ce crash un peu étrange...?

Si on est pas morts alors faut que je retrouve mon collier ! Il était dans le coffre à bagage, j’aurais pas du l’enlever, c’est un cadeau de ma maman. Faut que tu m’aides à le retrouver ! Mais comment tu t’appelles toi ? Moi c’est Orion. Tu entends, ça cogne là bas.

Tout doux! Une chose à la fois par pitié! Ou au moins, qu'il lui laisse un peu le temps de répondre entre deux questions ou informations ou qu'importe ce que pouvait être le bon terme! Enfin, au moins, il semblait qu'il avait retrouver une part de son énergie, ce qui était plutôt bon signe. Peut-être bientôt le laisserait-elle se lever... enfin, c'était à voir puisqu'elle n'était pas très fan de cette idée. Enfin, autant répondre lentement et gagner un peu de temps pour ainsi s'assurer que ce gamin prenne le plus de repos possible.

"Les deux personnes qui ont retirés la plaque qui était tombé sur toi sont allez voir de quoi il s'agissait, ils ne devraient pas tarder à trouver d'ailleurs. Pour ton collier, on pourrait toujours aller voir dans les décombres et en profiter pour essayer de trouver une radio. On peut peut-être capter quelque chose..."

Sur ces mots, la jeune clone se leva et observa un peu plus autour d'elle. L'idée de rejoindre son aînée dans le corps de l'oiseau de fer blanc la tentait de plus en plus, mais abandonner ce gamin n'était pas brillant à son avis... Enfin, jusqu'à ce qu'un hélicoptère se fasse voir au-dessus de leur tête! Les priorités de la jeune clone venaient de se modifier légèrement sur le moment et l'idée d'attirer l'attention des pilotes devenait la première! Pour ça, elle ne pouvait pas compter sur ses pétales, car même si elle se cachait pour se transformer et les envoyer en l'air, ça ne serait pas assez haut face à ces arbres énormes et ne serait pas assez visible de haut. Il faudrait donc trouver un truc soit très bruyant, soit très visible, dans le corps de l'avion. Elle allait donc devoir abandonner un court moment le gamin et lui faire confiance pour rester bien calme en attendant. Vraiment, elle qui voulait prendre ses premières vacances...

"Reste ici un moment, je vais voir à l'intérieur pour voir s'il n'y aurait pas moyen d'attirer l'attention de l'hélico' qui arrive. Je ne serai pas loin, s'il y a quoique ce soit, appelle moi et j'arrive ok?"

Elle n'était pas vraiment sûr que ce soit une super idée... mais bon, elle faisait avec ce qu'elle pouvait...

"Au fait" fit-elle en commençant à se diriger vers l'avion "je m'appelle Kajitsu."

Une fois arrivé à l'intérieur, elle eu tôt fait de repérer cette jeune femme qui lui avait trouvé de l'eau un peu plus tôt. Il fallait faire vite et comme elle était dans les décombres depuis un petit moment, peut-être avait-elle déjà trouver quelque chose d'utile. Cet hélicoptère était possiblement leur seule chance de recevoir des secours pour le moment et il ne faudrait pas passer à côté!

"T'as trouver un truc utile? Ou bien, n'importe quoi qui puisse servir à faire une fusée de détresse de fortune? Y'a un hélico' qui ne devrait pas tarder à passer au-dessus de nos têtes et il faudrait attirer son attention."

Bon, tout était dit de manière claire et simple, donnant l'occasion à Kajitsu de commencer à chercher. Toutefois, le domaine de cette jeune clone était la biologie... pas la physique et créer une fusée de détresse avec les moyens du bord était encore plus loin de ses compétences que le reste! Il fallait espérer que l'autre jeune femme soit meilleure pour ça ou bien que l'un des deux hommes ait une idée semblable et puisse en faire une...

La jeune femme bousculait les bagages les uns après les autres, son épaule lui infligeant des élancements de douleur à chaque fois. Elle cherchait du regard son sac de voyage ou mieux encore sa grande boîte noire qui contenait ce qu'elle avait de plus précieux. Elle avait beau avoir échappé de peu à la mort lors d'un crash d'avion, ce n'était pas une raison suffisante pour abandonner les derniers vestiges de sa famille. Elle continuait donc à chercher inlassablement, malgré son bras gauche inutilisable, malgré la douleur dans son épaule, malgré ses forces qui s'amenuisaient et sa tête qui commençait à tourner.

Elle commençait à douter de parvenir à trouver ce qu'elle cherchait dans cette montagne de bagages en pagaille quand elle fut interrompue par la voix de la jeune fille qui s'était occupée du garçon blessé.

"T'as trouver un truc utile? Ou bien, n'importe quoi qui puisse servir à faire une fusée de détresse de fortune? Y'a un hélico' qui ne devrait pas tarder à passer au-dessus de nos têtes et il faudrait attirer son attention."

Elle se retourna pour faire face à la jeune fille, interrompant ses recherches. Elle était un peu agacée d'être interrompue, mais tous les muscles de son corps accueillirent pourtant avec soulagement et gratitude cette pose dans l'effort qu'elle devait fournir. Elle réfléchit un instant à ce qu'elle avait pu apercevoir dans les décombres, mais ne se souvint de rien qui puisse être utile.

" Non, je n'ais rien trouvé, mais je n'ai pas vraiment fait attention, je cherche mes propres affaires. De toute façon, il ne doit pas y avoir grand chose d'utile dans la soute à bagages, il faudrait regarder plutôt dans le coin des hôtesses. Et pour ce qui est de l'hélico, tu ne crois pas qu'un avion de ligne écrasé au sol, avec tous les arbres arrachés que ça implique, attire suffisamment l'attention sans avoir besoin d'y ajouter quoi que ce soit ? "

Sur ces sages paroles, la jeune femme se détourna et repris sa recherche. Elle tomba d'ailleurs presque immédiatement sur son sac de voyage et l'extirpa péniblement de là, puis elle s'agenouilla à l'endroit même où elle se trouvait, au sommet de la montagne de bagages, pour ouvrir son sac et en examiner le contenu. Il y avait ses vêtements, des barres de céréales chocolatées qu'elle avait emportées pour les petites faims, et le reste de ses affaires personnelles. Et même la statue de bois représentant un dragon asiatique qu'elle avait sculpté avant son départ, et qu'elle eut la surprise de retrouver en seul morceau et intacte. L'objet n'avait pas de couleur, sinon celle du bois, et semblait pourtant plus réaliste que ces représentations de plastique ou de cire hautes en couleurs que l'on pouvait trouver dans certains commerces de souvenirs. Inexplicablement, la jeune femme était vraiment contente que la petite sculpture soit sortie intacte du crash.

Mélodie remis l'objet en bois dans le sac, qu'elle ne prit pas la peine de refermer. Elle laissa le sac de côté, bien en évidence pour qui ne se mêle pas aux autres bagages, et repris sa fouille à la recherche de sa précieuse boîte.

Toujours debout devant la plaque de métal, Karl était perplexe, personne sur terre ne pouvait invoquer des choses comme un chalumeau ou un ouvre-boîte à la limite et ce, de nulle part! C'était impossible, du moins c'est ce qu'il croyait... Hallbjorn marmonnait contre lui-même, la plaque de métal, le crash d'avion pourquoi il avait accepté... avoir su il aurait préféré rester dans son bon vieux pays d'origine en compagnie de son meilleur ami robotique... Malheureusement les choses c'étaient passé autrement... Pensant à Spectro, c'est dans des moments comme celui-la où il aurait bien voulu qu'il soit avec lui, il aurait probablement sorti un ouvre-boîte industriel de son torse et ils auraient pus sauver les rescapés, mais ça aussi c'était malheureusement impossible... impossible, il détestait ce mot!

Soudain, il eu une idée, mais pendant ce temps, Jack Clay se pencha et fouilla dans les décombres, mais Karl n'y fit pas attention et continua a développer son idée. Il pourrait percer le métal avec son arme, ainsi ils pourraient au moins communiquer avec les rescapés prisonniers de l'avion. Il mit la main sur son arme et se tourna vers Jack qui s'était relevé, mais qui tenait dans ses mains un espèce d'ouvre-boîte à l'allure louche, qui pourtant, avait l'air franchement solide! De où il sortait ça lui? Quoi? Du compartiment des serveurs? Karl ne comprit rien à rien, elle servait à manger à qui? Des bulldozer? Chassant ses questions idiotes de sa tête, il prit l'ouvre boîte et l'examina de plus près, c'était un ouvre-boîte fort simple qu'on avait seulement a enfoncer la dent dans le métal et de tourner la manivelle. Hésitant, il regarda Clay, un peu perplexe qu'il est trouver ça par hasard dans des décombres qui ne comportait pourtant que des pièces de métal et aucun chariot de serveuse ou truc du genre... Suivant ses pensées il dit:

- Ouais, cool merci Jack, mais question comme ça, tu a trouver ça, par hasard dans les décombres qui sont pourtant seulement des décombres de pièces d'avion comme..... du tissus et du métal, pas des compartiments de serveuses! Sacrer coup de chance c'est ça...? Bref, on a des rescapés a sauver

Sur cette phrase plein d'initiative, Karl s'élança, il jeta un coup d'oeil à l'engin, histoire d'être sûr qu'il tiendrait. Ça avait l'air plutôt solide, alors ça devrait être bon ce dit-il. Il prit une grande inspiration, ce concentrant au maximum pour ne pas rater cette unique chance, une fois qu'il se sentit fin prêt, expira son air et frappa de plein fouet métal qui sembla se soumettre a l'ouvre-boîte infernal. Content de cette réussit, Karl laissa échapper un cri de joie, ils allaient pouvoir les sortir de là! L'appareil toujours fiché dans le métal, le Norvégien actionna la manivelle, l'ouvre-boîte semblait vouloir mordre dans le métal, mais ce ne serait pas une petite partie de plaisir ça c'est certain, ce métal était vachement solide! Karl était étonné que l'objet "invoqué" tenait. Sous l'élan de l'espoir, Karl commença un trou assez grand pour que quelqu'un comme lui puisse passer, ce qui laisserait donc sûrement passer tout les gens qui il avait la-dedans. En cours de route, Karl s'arrêta pour faire une pause, c'était un sacré métal ça! Un métal d'avion quoi... Avant de reprendre la tâche, le gros Norvégien ce dit pour lui-même:

- Aller Hallbjorn, le vie de ces personnes dépendent de toi, fais sortir ton Grizzly! AAAH!!

Et sur cette révélation étrange de Grizzly, Karl reprit la tâche avec plus d'ardeur encore et en moins de deux, le trou était fait et Karl sous l'adrénaline, les muscles gonflés par l'effort, pris le morceau d'avion et le jeta plus loin comme une vulgaire planche de bois. Soufflant comme un boeuf, il s'écria aux personnes à l'intérieur:

-Aller! Sortez! Nous allons vous sortir de la et vous aider, venez respirer l'air frais!

Sur cette incitation à la liberté, Karl attendit une réponde ou un signe, mais allait-il en avoir un?

[HRP] Dans ma tête, l'ouvre-boîte ressemble à un espèce de gros ouvre-boîte industriel, histoire que ça soit crédible, s'ête d'accord? [HRP]

[HRP enfin libre !]

Choir alors qu’on est dans un avion est une expérience terrifiante et en même temps intéressante. Car personne ne pouvait réellement la narrer et la conter sur un ton dramatique pour la simple et bonne raison que personne ne survit en général. Mais Féran n’était pas une personne en général, il était bien plus que cela, beaucoup beaucoup plus. Il avait des dons à faire pâlir d’envie tous les sous-humains et il comptait bien en profiter lors de l’atterrissage. Enfin c’était ce qu’il avait prévu parce que là, il n’était pas content de devoir taper contre un mur métallique pour qu’un quelconque survivant l’entende.

Il avait eu de la chance dans le malheur, mais ce n’était pas non plus pour cela qu’il allait survivre. Il était probable qu’un très petit nombre des passagers soient en aussi bon état que lui. Il imaginait plutôt des trucs autres tels que des corps déchiquetés, des membres éparpillés et des entrailles ouvertes. Cela ferait un bon stage d’entraînement à l’horreur, mais ce n’en était pas un et Féran n’avait même pas la possibilité d’utiliser ses gants ou ses lunettes qui ne voulaient pas fonctionner. C’était la première fois et il ne savait pas ce qui clochait, en plus comme il était dans le noir, il n’avait pas vraiment les moyens de le découvrir. Aussi il s’ouvrait les mains à frapper la paroi en attendant qu’elle veuille bien s’ouvrir.

Il finit par voir un ray de lumière et se recula pour ne pas être touché par quoi que ce soit de tranchant ou de brûlant. Il ferma les yeux sous l’impulsion de la lumière qui envahissait l’espace noir quelques instants plus tôt et il se redressa lentement. Il ne voulait pas se retrouver à avoir mal où que ce soit et il attendait qu’on lui laisse la place pour sortir convenablement.

C’est pas trop tôt, j’étouffais. Mais bon, je pense que je dois remercier tout le monde pour l’aide.

Il avisa la jeune femme qui semblait décidée à fouiller les environs et fit un sourire de circonstances.

Mais bien entendu mademoiselle, je suis prêt à vous rembourser de vos efforts dès que vous le souhaiterez.

Il grimaça en constatant qu’elle était la seule femme présente, qu’il y avait deux hommes qui ne lui plaisaient pas physiquement et que deux gamins complétaient le tableau. Comme s’il n’avait pas assez d’ennui pour en plus devoir composer avec des gens comme ça.

Il tenta à nouveau d’activer son matériel électronique pour contacter l’ATW et sauver tout le monde, récoltant alors les congratulations de la jolie jeune femme, mais rien ne fonctionnait. Et il devait avoir l’air idiot à bouger les doigts dans le vide devant ces gens inconnus. Il s’inclina légèrement devant celle qui avait attiré son attention avant de se présenter.

Féran Da Sylvia, honoré de vous connaître, n’ayez pas peur, je peux vous protéger des brutes.

Chasser le naturel … Mais pourquoi donc ? Féran n’avait pas la moindre envie de chasser le naturel, au contraire, il adorait être naturel. Et puis les autres n’étaient pas importants, lui seul comptait, même s’il devrait certainement s’occuper des enfants pour faire bien. Dans les journaux la gloire venait pour les gentils qui aidaient les enfants et qui, horreur, étaient désintéressés. Et Féran se disait que la gloire de sauver des rescapés était une bonne chose pour l’ATW et pour lui, on s’attachait toujours aux héros et il adorait qu’on s’attache à lui.

Il était bien mais il voulait bouger, elle ne voulait pas cependant et il n’aimait pas désobéir. Il avait désobéi à sa maman et il était tombé donc il ne fallait plus désobéir. Il fixait Kajitsu alors qu’elle pénétrait dans les décombres et que les hommes se débrouillaient pour aider quelqu’un à sortir. Un homme aussi mais qui semblait gentil parce qu’il remercia les gens et qu’il fit un sourire. Orion se sentit proche de tout ce monde, il aimait avoir des amis et ces gens pouvaient devenir ses amis.

Il vit l’hélico et trouva que c’était quelque chose donc il devait le dire à Kajitsu rapidement.

Kajitsu, y’a un hélico et son hélice elle s’arrête tu as vu ?

En effet l’appareil qui arrivait dans la direction du crash ne semblait plus parvenir à voler correctement puisque son hélice venait de s’arrêter et qu’il commençait une magnifique chute libre. Il finit par disparaitre de votre champ de vision et le bruit d’une explosion se fit entendre alors qu’un panache de fumée montait en direction du ciel et que Orion semblait se demander si ce petit spectacle était normal.

Je dois chercher mon collier sinon ce sera grave !

Orion n’était certainement pas idiot, la perte de son collier devait réellement être importante à ses yeux et c’était pour cela qu’il se levait lentement et qu’il commençait à regarder autour de lui.

Cependant maintenant que l’hélico venait de s’écraser, il n’y avait plus grand espoir que les secours arrivent avant quelques heures, il faudrait faire quelque chose pour les attendre, pourquoi ne pas chercher le collier d’Orion

[HRP, non je n’insiste pas du tout]

Bah, c'était encore drôle ça... on sait jamais! Et puis bon, c'était pas de sa faute à cette jeune clone... elle n'avait jamais été dans une telle situation et n'avait jamais surplombé d'avion. Sans compté qu'elle ne savait pas jusqu'où s'étendait le champ de vision d'un pilote dans la position où il était et ainsi de suite! Vous parlez à un rat de laboratoire qui essaie de voler avec les ailles qu'il est entrain de se greffer lui-même, ne l'oubliez pas! Kajitsu était peut-être l'arbre de la situation lorsqu'on parlait de blessé ou de quoique ce soit dans un domaine scientifique (tout dépendant de la matière quand même, il ne faut pas exagéré sur sa formation), mais dans les situations de la vie courante... elle était loin d'avoir la sagesse d'un grand arbre! C'était plutôt une brindille qui essayait de pousser entre les racines de la forêt déjà très garnie.

Découragée par son manque de connaissance en la vie réelle, faisant en sorte qu'elle soit présentement quasi-complètement dominée par la situation, elle poussa un silencieux soupire en baissant la tête. Elle s'était perdu un moment dans son esprit, essayant de trouver quelque chose à faire, et ce si bien qu'elle n'avait même pas remarqué que le plus petit des deux hommes était arrivé dans le cœur de l'avion. Il devait bien y avoir quelque chose à faire! Ils ne pouvaient tout de même pas rester ici à ne rien faire, il fallait sortir d'ici et au plus vite. C'est donc avec un visage semi-défaitiste qu'elle se rendit compte qu'il y avait, juste devant ses pieds, ce qui semblait être la tête d'un petit bâtonnait rouge. Intriguée, elle se pencha vers celui-ci pour le tirer des valises et autres articles en tout genre (en bon état ou irrécupérable) et... miracle! Exactement ce qu'elle cherchait! Parle d'une chance! C'était quand même surprenant de trouver une fusée de détresse, exactement sous ses pieds et en parfait état juste au moment où elle parlait de trouver de quoi fabriquer une fusée de détresse de fortune! Enfin, plutôt que de chercher qui ou quoi remercier, pourquoi ne pas s'en servir hein?

"Génial! On est sauvé avec ça!" S'exclama-t-elle, le visage rayonnant en se dirigeant vers l'extérieur.

C'est seulement à ce moment qu'elle pu découvrir la source des coups, un troisième rescapé. Ça ferait au moins une personne de plus pour donner un coup de main en cas de besoin. Et sans doute ce moment se ferait-il rapidement sentir s'ils ne trouvaient pas moyen de contacter l'extérieur au plus vite. Mais bon, avec cet hélicoptère, il n'y avait pas à s'en faire, non?

Kajitsu, la concerné détourna la tête et fit quelque pas vers Orion, y’a un hélico et son hélice elle s’arrête tu as vu ?

"QUOI!?" S'exclama-t-elle en sortant rapidement et en observant l'hélicoptère amorcer sa chute.

Non! Pas maintenant que tout semblait aller pour le mieux! Ce n'est qu'au moment où ce qui était sensé être leur source de salut à tous s'effaça de son champ de vision qu'elle se permis de laisser échapper, dans un murmure, un juron dans sa langue d'origine entre ses dents. Non pas qu'elle s'en faisait pour ceux qui étaient à l'intérieur. Elle n'en avait rien à faire qu'il y ait un mort de plus ou de moins à ce point là! Si elle avait été poussé à ça, c'était simplement qu'il n'y avait plus autre espoir qu'une radio pour sortir de là et que sa trouvaille ne lui serait pas moindrement utile.

Je dois chercher mon collier sinon ce sera grave !

D'accord, elle pouvait envisager que ce bijoux ait une forte valeur sentimentale, mais il y avait autre chose de plus important pour le moment à son avis! Trouver un moyen de communiquer ou d'attirer l'attention de quelqu'un ou quelque chose par exemple. Et le voilà qui essayait encore de se lever... ça devait vraiment lui tenir à cœur pour ça. Tient, elle venait peut-être d'avoir une idée utile pour le moment, mais pour ça, il lui fallait aller voir les autres. Kajitsu ce décida donc à aider Orion à se lever. S'il était si décidé que ça à le faire, elle s'assurerait au moins qu'il ne se blesse pas d'avantage en tombant.

"Très bien, on ira le chercher. Mais avant, il faut juste aller voir les autres pour décider ensemble de ce qu'on doit faire maintenant. Si on se dispersent tous au hasard, on ne sera avancé à rien. Au fait, tu penses être capable de marcher seul ou tu veux que je t'aide pour l'instant?"

Bah oui, elle ne pouvait pas non plus le laisser seul tout de suite, on ne sait jamais. Enfin, s'il n'avait pas besoin d'elle, c'était tant mieux, si non, elle l'aiderait en lui servant d'appui, aussi simple que ça. Mais d'une manière ou d'une autre elle se dirigea vers le géant (façon de parler) et le nouvel arrivant. Il serait plus pratique que les deux autres soient là également, mais la jeune femme semblait très préoccupé par ses bagages (peut-être pourrait-elle aider Orion avec son collier). Enfin, il fallait faire avec ce qu'on avait non?

"Bon, c'est bien beau tout ça, mais il faudrait peut-être commencer à faire quelque chose qui puisse nous permettre de sortir d'ici. L'hélico qui nous à survolé ne doit pas s'être écrasé bien loin, certains d'entre-nous pourraient aller voir ce qu'il en ait. Les autres pourraient essayer de trouver une radio en attendant. Si non, je venais de trouver une fusée de détresse mais là... enfin, on fait quoi?"

Tout était dit, clairement et on voyait clairement qu'elle avait parfaitement confiance en elle sur le moment. Oui bon, elle était sans doute la plus jeune (ou la deuxième tout dépendant de l'âge d'Orion) et la seule n'étant pas 'réelle', mais quand même, c'était pas une raison! C'est qu'elle prenait de l'assurance notre jeune Kajitsu, mais ici, personne de la GC ne serait là pour remarqué le progrès qu'elle faisait... Au moins, elle saurait rester dans la voie pour la suite et ça lui serait utile plus tard. Comme quoi, ce crash n'était pas si inutile...

La tâche à laquelle s'affairait Mélodie n'était vraiment pas aisée dans son état. Déjà, tenir en équilibre sur un tas de bagage tout en déplaçant tous ces sacs et valises d'un seul bras n'était pas simple. Mais à cela s'ajoutait la douleur de son épaule gauche qui ne diminuait pas d'un pouce et semblait au contraire s'étendre, envahissant peu à peu tout son bras, et une bonne partie de son dos et de son torse. Les dents serrées à s'en faire mal, elle continuait à pousser les bagages pour rechercher le sien, luttant contre le vertige qui lui faisait tourner la tête et l'épuisement qui la faisait transpirer.

C'est alors qu'en faisant rouler un sac de globe-trotter, elle aperçut le coin de ce qui semblait être une boîte en métal rugueux peint en noir. C'était la sienne, elle l'aurait reconnue entre mille. Mais avant qu'elle ait pu faire le moindre mouvement pour la dégager et la récupérer, elle fut abordée par un autre rescapée qu'elle n'avait pas vu avant, probablement celui qui était resté coincé. Il lui parla de rembourser ses effort et elle ne comprit pas vraiment de quoi il parlait. Son attention fut surtout attirée par un bruit d'explosion qui résonna au loin. La jeune femme n'avait pris aucune part dans sa libération et il n'y avait rien à rembourser. Son visage afficha une expression mêlée de stupeur et d'incrédulité quand elle tourna la tête dans cette direction et vit s'élever dans le ciel par-dessus les arbres un panache de fumée noire. L'hélicoptère qui venait de les survoler n'était plus là. Il venait de s'écraser à son tour.

La tête de Mélodie lui tournait furieusement à présent et la douleur la lancinait tant qu'elle n'entendit de ce que dit Féran qu'un bourdonnement incompréhensible. Elle tomba à genoux sous l'effet de la douleur et de l'épuisement, le souffle court. Son bras gauche pendant à son côté lui semblait peser des tonnes. Son champ de vision se réduisit considérablement, disparaissant presque totalement pendant un instant avant de revenir lentement à la normal. Pendant ce temps, la jeune fille et le jeune garçon blessé s'étaient approchés et Mélodie entendit vaguement demander ce qu'il convenait de faire à présent. Alors elle parla, d'une voix entrecoupée de respiration comme si elle venait de courir.

" Je pense que le... mieux à faire est de rester... ici. Les pilotes ont... certainement lancé un SOS... avant de s'écraser. Les secours vont... venir. Mais ils ne nous trouveront pas... si on s'éloigne. "

Elle n'avait pas parlé fort, elle ne le pouvait, et espérait qu'on l'ait entendue, que ses propos ne soient pas noyés dans ceux des autres. Elle était à bout. Sa tête tournait un peu moins maintenant, et sa vision était redevenue normale, mais de la sueur perlait à son front sous l'effet de la douleur qu'elle sentait pulser de son épaule au rytme des battements de cœur. Chaque poussée sanguine propageait cette douleur comme un feu liquide dans ses veines tout autour de son épaule et de son bras gauche. Elle inspira pour reprendre son souffle et essaya de parler à nouveau, d'une voix encore plus saccadée.

" Mais avant... ça, l'un de vous... saurait-il... remettre en place... une épaule démise... s'il vous plait ? "

Inutile d'en dire plus, et doute façon elle n'aurait pas pu. Intérieurement, elle pria avec ferveur que l'un des rescapés sache faire cela, sinon, il faudrait s'y prendre au hasard, et le remède risquait d'être pire que le mal. De toute façon elle ne pouvait plus rester comme ça. Que l'un d'eux dispose ou non des connaissances nécessaires, il fallait essayer de faire quelque chose, sans quoi elle serait inutile au groupe, juste un poids mort qu'il faut trainer derrière soi.

Il s'en était passé des choses en si peu de temps... l'ouvre-boîte avait marché à la perfection, donc le captif put sortir sain et sauf du métal qui le retenait prisonnier. Karl, satisfait de son travail, jeta l'ouvre-boîte plus loin et aida l'homme à sortir de sa prison. Sans aucun remerciement, l'homme tourna sans plus attendre son attention vers la jeune femme blessé, évidemment il voulait la séduire ou un truc du genre, génial mec, c'est en plein le bon moment! Le Norvégien aurait bien préféré le laisser la.. Néanmoins, c'était son devoir de protégé les plus faibles (petite pointe ici héhé! ), alors il refoula ses sombres idées en bottant un morceau de métal qui traînait pas loin de là et marmonna pour lui même quelques mots que seul Jack aurait pu comprendre puisqu'il était proche de lui:

- lui casserait bien la.... ... espèce ... raaah...

Malgré tout, le policier reprit se esprit et retourna près du groupe, mais alors qu'il marchait en leur direction il entendit un bruit distinctif, un hélicoptère??? Ils étaient sauvés! Sourire aux lèvres, il vit au loin Mélodie trouver une fusée lumineuse, mais quelle belle coïncidence! Instinctivement, il tourna la tête vers le Britannique qui eut un sourire aux lèvres tout en s'allumant une cigarette... Il y avait quelque chose de louche avec cet homme, l'idée mutant lui vint à l'Esprit, mais il la chassa rapidement, il était probablement le seul mutant ici...

Une fois que l'hélicoptère était rendu près d’eux et alors que tout espoir était revenu, celle-ci s'écrasa sans demander son reste... Et merde... Non, mais il fallait le faire! Alors que l'ultime engin qui était venu les sauver, l'ultime engin (pas si ultime que ça finalement) s'écrasa par terre et explosa...S’il avait été quelqu'un d'autre et s’il n’avait eu aucun orgueil et s’il n’était pas conscient qu'il fallait qu'ils trouvent des solutions s'ils voulaient être sauvé, Karl se serait effondré par terre et aurait maudit l'humanité de faire des machines qui ne MARCHENT PAS!!!!RAAAH!!

Heureusement, tout cela c'était dans sa tête, à la place il se passa une main dans le visage, découragé. Au même moment, il entendit le jeune homme (tantôt mal en point) dire qu'il fallait qu'ils trouvent son collier et que c'était urgent. Karl regarda la jeune femme qui s'occupait de lui... mais elle attendait quoi? Qu'il apparaisse comme par magie? C'était lui le seul mutant et tout ce qu'il s'avait faire c'était être gros alors...

Ensuite, son regard revint sur le rescapé, bon... la jeune dame avait fini par trouver ce qu'elle cherchait et ce n’était sans doute pas grâce à lui. Bien décidé à prendre son rôle de policier au sérieux, il dit alors au groupe:

- Bon assez perdu de temps, tout le monde semble en état et en position de pensé. L'idée de la dame ici, dit-il en pointant Mélodie, est bonne, ne bougeons pas d'ici le temps que les secours arrivent. Cependant, rien ne nous empêche de chercher le collier de ce garçon dans les décombres, il semble lui tenir particulièrement.

Il fit une pose, mais bien déterminé à continuer, il reprit:

- Ensuite, l'idée de trouver une radio est bonne, il se tourna vers Kajitsu lorsqu'il fit mention de l'idée,sinon, je suis pas doué pour ce qui est technologie alors si quelqu'un peu aller voir et jeter un coup d'oeil aux boîtes noires par la même occasion.

Pour conclure, il s'adressa à Mélodie:

- Je veux bien t'aider, pour ton épaule amochée, je m'y connais déjà plus qu'en technologie...

Sans se soucier si les autres se bougeaient, car si c'était pas le cas, alors autant s'asseoir et crever... mais bon il se dit que rendu la il ne pourrait plus faire grand-chose... Il se dirigea à côté de Feran, près la jeune blonde. Vu la souffrance du visage de Mélodie, il n'avait pas besoin de lui demander si elle était sûre.

- Ça va faire mal c'est sûr, mais tu va pouvoir mieux bouger après, attention...

Hallbjorn posa ses grosses pattes sur les petites épaules de la jeune blonde et tâtonna pour bien situer où l'os était disloqué, une fois fais, il compta jusqu'à trois et replace l'épaule blessée de la jeune dame...

[HRP] désolé je voulais que sa avance alors j'ai pris les devants en peu! ^^u [HRP]