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 La S.E.A.L : Society of Epuration and Action for Legacy

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Daryll Dolovan
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Daryll Dolovan


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La S.E.A.L : Society of Epuration and Action for Legacy Empty
MessageSujet: La S.E.A.L : Society of Epuration and Action for Legacy   La S.E.A.L : Society of Epuration and Action for Legacy EmptyMer 2 Déc - 1:04

I. La génèse : Les acteurs

Parmi toutes les entreprises qui existent dans le monde, nous pouvons en citer trois assez particulières.

En premier lieu, l’Arobase, société de clonage bien connue travaillant à la fois du matériel humain et mutant. L’Arobase, qui était à la base une société versée dans le médical, vit son activité exploser dès qu’elle se lança dans ses activités de clonage, aussitôt après l’assouplissement de l’Ethique Scientifique. Habilement dirigée et proposant un produit innovateur, elle devint très vite un très grand Trust et obtint sans peine le quasi-monopole du marché du clonage humain. Lorsqu’elle a commencé à cloner des mutants, activité déjà plus discutable de l’avis du public, sa cote a légèrement diminué, en partie car cette activité servait bien d’avantage ses propres intérêts que ceux de ses clients. Puis des commandes de mutants ont commencé à arriver, et au fil du temps, la création de mutants aux pouvoirs spécifiques, asservis et dociles, devint l’activité principale de l’entreprise, qui lui fit faire un nouveau bond à la bourse. Au bout du compte, l’Arobase était une entreprise très prospère qui s’est hissée dans le top ten mondial des plus grands trusts.

Une autre société assez remarquable, au sens historique du terme, a pour acronyme ATW : Advenced Technologies and Weapons. Anciennement connue sous le nom de Armtech.Inc, cette société jeune et novatrice, spécialisée dans la technologie de pointe, a toujours été entourée d’une aura de mystère et peu de gens la connaissent vraiment. Plus spécialisée dans la vente et la conception d’armes, l’ATW est un acteur important de ce secteur économique et en possède la plus grande part. Adoptant un positionnement radicaliste, elle s’est très vite spécialisée dans la conception d’armes « anti-mutants » et, preuve de la mentalité du monde à l’égard de ces êtres à part, son activité a presque aussitôt doublé. Il circule des histoires sur l’ATW. Certains disent qu’il existe au sein de cette entreprise une unité spéciale, en déplacement constant, formée et équipée de ces armes particulières pour exterminer le plus de mutants possibles. Beaucoup de gens pensent que ce n’est qu’une légende, une élucubration de saoulard, d’autre la prennent comme un fait avéré, d’autres encore estiment qu’il s’agit d’une histoire que la société elle-même a fait circuler dans le cadre de sa stratégie marketing pour se faire de la pub. Peu de gens savent réellement ce qu’il en est, et le dirigeant de l’ATW, Tecueil Swing, n’a jamais rien fait pour faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre.

Le troisième grand acteur que l’on peut présenter ici est une autre entreprise de haute technologie, spécialisée dans la robotique. La Russian Mecanics est une société un peu plus commune que les deux précédentes, mais il est toutefois utile de noter qu’elle a pu s’épanouir et résister à la concurrence, et notamment à la firme japonaise Shogen industries, autre pilier mondial de la robotique. Si les antécédents de la Russian Mecanics sont un peu plus ordianires, elle se fait toutefois beaucoup plu remarquer lors des évènements récents qui ont secoué le monde la finance et des grands Trusts, et qui constituent le début de notre histoire.


II. Nos souvenirs : La naissance de la SEAL


C’est au printemps 2051 que débutèrent les prémices du plus grand événement économique qui a bouleversé le monde de la finance depuis la fin de la guerre. Ce véritable feuilleton médiatique qui a tenu en haleine des millions d’économistes et d’hommes d’affaires du monde entier débuta avec le déclin de son premier acteur, en parallèle au développement des deux autres. Tandis que l’Advanced Technologies and Weapons, entourée de mystères, prospérait dans son propre domaine, et que la Russian Mecanics, Super-Trust de la robotique, développait ses technologies afin de conquérir de nouveaux marchés, le premier protagoniste de cette histoire amorçait son déclin, la chute qui a tout déclenché.

L’Arobase possédait le monopole mondial du clonage humain depuis qu’elle a officiellement débuté dans cette activité après le Sommet de l’Ethique Scientifique de Osaka en 2035 et prospérait depuis ce temps là. Mais depuis quelques années, avec l’avancée fulgurante de la technologie robotique, et notamment la montée de la Russian Mecanics dans la cours des grands Trust internationaux, l’Arobase devait faire face à une concurrence sur un terrain inattendu. C’était le début de la lutte commerciale entre l’organique et le robotique. Mais cette guerre de l’ombre fut de courte durée lorsque tout bascula pour l’Arobase. La société de clonage avait du mal à maintenir sa croissance depuis quelques mois, en raison d’un marché restreint pour un produit encore réservé aux plus riches, miné par une campagne de dénigrement de ses concurrent, attisant les préjugés sur la possible non fiabilité de marchandises vivantes et le fait que l’@ produisait des mutants. Le coma de son directeur, Scott Lorington, suite à un regrettable accident de la route, fut l’événement déclencheur qui a provoqué la véritable chute de la société. Le trust commença immédiatement à perdre des points à la bourse, amorçant une chute telle qu’on en avait plus vue depuis la Crise des SubPrime de 2008.

Pour tenter d’enrrayer sa chute, le conseil d’administration de l’Arobase désigna Jordan Stee’Leyn au commandes de la société. Sa réupation d’homme d’affaires de fer, d’implacabilité, n’était plus à faire, et si un homme pouvait rétablir la situation, c’était bien lui. C’est alors que la Russian Mecanics changea soudain de stratégie et profita de la faiblesse de l’Arobase pour lancer une OPA hostile sur l’Arobase. L’annonce fit l’effet d’une bombe dans le monde économique et les média parlèrent beaucoup de cet événement assez inattendu. Il opposa à la Russian Mecanics une résistance farouche en réorganisant la société de clonage, en diversifiant ses activités et en proposant de nouveau services visant un public plus large, tout ceci afin de garder le plus de parts possible aux mains de l’@. Plusieurs membres du conseil d’administration y versèrent même une grande partie de leur fortune personnelle. Ce fut presque un miracle, mais l’OPA de la Russian Mecanics prenait le chemin de l’échec. Les média s’en donnèrent à cœur joie dans cette affaire, la suivant, la commentant, la relatant tantôt comme un récit épique, tantôt comme un feuilleton dramatique. Et la suite ne pouvait que leur donner du grain à moudre.

Une nouvelle annonce officielle provoqua un véritable séisme dans le monde de la fiance et des affaires : la Russian Mecanics s’était retiré du jeu et n’existait plus. Personne ne sait laquelle des deux sociétés est entrée en contact avec l’autre en premier, mais toujours est-il que l’ATW, nouvel acteur mystérieux de cette série à rebondissements, qui était resté dans l’ombre jusqu’à présent, déchira son voile de mystère et entra en scène. Cette entreprise connue d’un public très restreint était une ombre dans le monde des affaires et les nouveaux financiers qui n’avaient pas encore l’expérience de leur métier la prenaient pour une légende. Après l’abandon de l’OPA, elle fusionna ses capitaux avec ceux de la Russian Mecanics pour créer un tout nouveau super-trust mondial : la SEAL. C’est opération fut faite avec une rapidité extraordinaire, on avait encore jamais vu ça pour des entreprises d’une telle envergure, en quelques jours, tout fut plié, du moins sur le papier, un indice laissant penser que cette fusion était prévue depuis déjà un certain temps, mais que les deux entreprises concernées en avaient gardé un secret absolu pour conserver l’effet de surprise. Et cette surprise fut un rude coup pour l’Arobase qui fut de nouveau la cible d’une OPA hostile, de la part de la SEAL. Cette fois-ci, la société de clonage, qui avait déjà injecté toutes ses ressources dans sa défense contre la première attaque, ne put plus opposer la moindre résistance. Elle fut entièrement absorbée par la nouvelle société. La SEAL, forte des capitaux de la Russian et de l’ATW, puis de l’Arobase, devint la plus grosse entreprise du monde, de par l’ampleur de son capital, et aussi la plus particulière, car dirigée conjointement par deux PDG, dont les discussions pour prendre des décisions sont souvent houleuses, mais finissent par porter leurs fruits. Mais « la plus grosse » ne signifiait pas « la plus forte » et la SEAL allait devoir adopter une stratégie à toute épreuve pour survivre et ne pas se faire avaler par la concurrence, car le monde économique était un véritable champ de bataille, avec presque autant de morts. Ce fut à partir de ce moment, lorsque la SEAL fit une démonstration de la puissance qu’elle était en train d’acquérir, que les experts de la finance inventèrent une nouvelle appellation pour la désigner : un Mega-Trust.


III. Hier : Le monde dans la paume de la main

1. Les prémices

Etant une toute jeune société, à peine créé, certains auraient put avoir la mauvaise idée de sous-estimer la SEAL, mais cela aurait été une grave erreur. Et bien que ce soit stratégiquement discutable, la société a, peut-être par fierté, ou encore par mesure punitive envers la concurrence, ou bien par idéologie, très vite fait montre de sa puissance financière en absorbant l’Arobase, leader mondial du clonage humain et mutant. On pouvait presque y voir une déclaration de guerre, et le message était lancé : la SEAL était décidée à aller loin, quitte à piétiner tout ceux qui l’en empêcheraient. Elle avait, pour cette démonstration, éliminé commercialement le concurrent biologique de l’ex-Russian Mecanics sur le marché de la réplique humanoïde. Mais la suite des évènements montrera que la véritable raison en était beaucoup plus profonde, et beaucoup moins pécuniaire.

Dès sa création, la SEAL subit les furieux assauts de la concurrence, comme le voulaient les nouvelles règles implicites de la guerre des trusts. Et ce n’est pas qu’une image, les tentatives d’assassinat n’étant pas plus rares que les tentatives de corruption, de chantage et autres procédés peu loyaux. Mais la société et ses dirigeants tinrent bon, et aussi incroyable que cela puisse paraître, la SEAL parvint à prospérer dans un monde impitoyable où beaucoup de puissant ne voulaient pas d’elle. Car bien que jeune, elle disposait de l’expérience et de la puissance financière de deux grand trusts, chacun étant un très grand acteur de son domaine, et c’est cela que quelques imbéciles oublièrent lorsqu’ils s’en prirent à la SEAL.

L’activité de la SEAL était donc naturellement la haute technologie. En combinant la robotique et les armes, tout particulièrement les armes anti-mutants, elle s’ouvrit de nouveaux marchés. En quelques semaines, elle déposa de nouveaux brevets pour des produits innovateurs tels que des systèmes de sécurité plus perfectionnés, et meurtriers, des armes toujours plus puissances, des robots plus intelligents et efficaces. Ceci était la face publique de la stratégie de la SEAL, mais le large public ignorait souvent le véritable visage des attaques de la SEAL que les financiers ne pouvaient que constater.

Dotée d’énormes ressources, la SEAL se mit à racheter et incorporer de multiples entreprises de plus petit envergure, de tous les genres et souvent très loin du domaine d’activité de la société. On peut prendre en exemple une chaîne de restaurants de l’état de New-York, ou un grand distributeur de jouets.

2. L’envol de la colombe


Environs deux mois seulement après sa création, la SEAL avait enchaîné coup d’éclat sur coup d’éclat. Une nouvelle tour de bureaux avait vu le jour en un temps record à San Francisco, tout près de la baie : le nouveau siège social de la SEAL. C’est également durant cette période que la société a réussi l’incroyable exploit de racheter l’île d’Alcatraz, et chacun se doute qu’elle n’a pas utilisé que des moyens légaux pour y parvenir. Durant ces deux mois, elle a agit plus vite et plus intensément que n’importe quel autre trust pour agrandir son pouvoir et étendre son influence, elle a continué à acheter des entreprises de tous les secteurs commerciaux. Et surtout, elle avait lancé une immense campagne de recrutement, mais personne ne savait pour quel type de travail, car toutes les personnes qui s’y présentaient, acceptant ou non le travail qui leur était proposé, étaient tenus de rester dans les locaux de la SEAL jusqu’à ce que les dirigeant appelaient « L’Envol ».

C’est en juillet 2051 que la société révéla enfin au publique la signification du sigle SEAL, qu’elle avait gardé secrète jusque là, et avec elle son grand idéal qui était en réalité le moteur et la ligne directrice de toutes ses actions. Les deux dirigeants de la société organisèrent une immense conférence de presse, réunissant des milliers de personnes, des journalistes du monde entier, des personnages influents de la haute société, des hommes politiques ou des dirigeants de grandes entreprises. Les deux présidents de la SEAL se présentèrent sur une estrade, accompagné d’un peloton d’hommes et de femmes en uniforme d’un blanc étincelant, manifestement des soldats. Et sans un mot, ils dévoilèrent leur bannière sur l’écran holographique géant qu’ils avaient installé pour l’occasion : elle comportait bien sûr la colombe au rameau d’olivier que tout le monde connaissant déjà comme le logo de la SEAL, mais il y avait aussi en dessous la signification tant convoitée des lettres SEAL : Society of Epuration and Action for Legacy. Et en dessous, son nouveau slogan : « Un monde uni sous une seule bannière : la pureté de l’humanité. »

La SEAL révéla donc son véritable visage au monde et annonça qu’elle avait pour seul but l’extermination pure et simple de tous les mutants, et la harangue de cette conférence était convaincante, mettant en avant le caractère contre-nature et incontrôlable des mutants. De grands mots ont été employés, tels que « mission suprême », « destin » ou « avenir de l’humanité ». Les mutants étaient des monstres, des erreurs biologiques et il fallait les éliminer à tout prix parce qu’en plus de cela, ils étaient dangereux et compromettaient la survie de l’espèce humaine. La SEAL s’était donné pour mission d’enrayer leur invasion sur le monde et de les en faire disparaître pour rétablir l’harmonie de l’humanité, de devenir le sauveur du genre humain et le fléau des mutants. Et pour ce faire, elle en appelait à toutes les bonnes volontés pour combattre dans le camp de la Grande Cause et devenir les héros de l’humanité.

L’île d’Alcatraz avait été réaménagée et était destinée à devenir le Quartier Général militaire de la SEAL, une véritable place forte d’où partiraient les « sauveurs » pour leurs missions partout dans le monde, un véritable symbole de l’avenir radieux des humains, et du désespoir pour les mutants. Les deux dirigeants avaient bien l’intention de faire ce qu’il faudrait pour que chaque mutant sursaute et regarde par-dessus son épaule à la seule évocation du nom de la SEAL.

3. La force au service du bien

La première grande opération de la SEAL en tant que puissance militaire fut l’attaque sur l’île de Kazun, et plus précisément sur les locaux de l’Arobase. C’est endroit était une honte pour l’humanité : un créateur de mutants. Sa seule existence était un crime et il fallait y mettre fin au plus vite, d’autant que l’Arobase faisait désormais partie intégrante de la SEAL. Ainsi la société fit preuve de sa sincérité et de la puissance de sa détermination en s’amputant elle-même de ses parties mutantes. Cette manœuvre avait plusieurs objectifs, et celui qui n’était pas donné au public était bien sûr d’entraîner les troupes toutes neuves et de les habituer à la manière d’opérer de la SEAL. Tout se déroula de manière presque parfaite. La SEAL disposait déjà des plans des installations de l’Arobase. Elle envoya donc son unité mobile nouvellement constituée pour évaluer les variables : la façon dont étaient organisés les mutants qui vivaient là et aussi les scientifiques et le reste du personnel. Car la SEAL ne tuait pas en aveugle et ses seules cibles étaient ces abominations mutantes et les scientifiques qui les avaient créées.

Quelques membres de l’unité mobile, parmi eux d’anciens Chasseurs de mutants de l’ATW, prirent donc pied sur l’île discrètement à la faveur de la nuit, et mirent à profit la journée qu’ils avaient devant eux pour recueillir le plus d’information possible. Le lendemain, c’est deux bataillons au grand complet, soit plus de deux-cent hommes armés, qui débarquèrent sur l’île et marchèrent sur l’Arobase. Ces deux bataillons, commandés respectivement par le Capitaine Daryll Dolovan et le prometteur Sous-lieutenant James Shefield, attaquèrent directement les installations de l'Arobase dans la grisaille précédant l’aube et surprirent tout le monde au réveil. Ce fut une attaque éclair et personne ne vit rien venir, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, l’ensemble des bâtiments était sous contrôle. Cependant, les mutants sont connus pour leur caractère emporté et violent, et ceux de l’Arobase ne firent pas exception. Ils déchaînèrent leurs pouvoirs et il y eu plusieurs victimes dans les rangs de la Colombe. Et malheureusement, plusieurs sujets profitèrent de la cohue pour s’enfuir par des souterrains qui n’apparaissaient pas sur les plans à la disposition de la SEAL. Heureusement, après une brève lutte, tous les autres finirent par être maîtrisés et abattus. La place étant en position privilégiée par rapport au terrain, les troupes de la SEAL n’eurent aucun mal à prendre position pour faire face à la contre-attaque venue de l’école militaire et la repousser.

Au final, ce fut une opération réussie, rapide, bien menée, et presque sans bavure. Tous les mutants de l’Arobase ou presque furent abattus et les scientifiques qui les avaient créés exécutés pour crime contre l’humanité. Tout ceci ne se passa pas du tout dans le secret et la SEAL elle-même avait convié des reporters spécialisés pour relater l’évènement. Bien entendu, ceux-ci ne parlèrent que de ce dont la SEAL voulait qu’ils parlent et passèrent sous silence l’évasion de trois au quatre clones, et tout ceci eut l’effet escompté : la société fit montre de sa puissance, de sa détermination et de son efficacité dans ce qu’elle faisait.

Une autre opération, beaucoup plus discrète, eut lieu vers la fin du mois de Juillet 2051, mais celle-ci ne fut pas communiquée aux médias et personne en dehors de la SEAL n’en entendit parler. Grâce à ses informateurs, la Society of Epuration and Action for Legacy eut vent d’une bande de mutants militant pour la survie de leurs congénères au moyen d’attentats terroristes et d’opérations quasi-militaires. Ce mouvement très restreint représentait tout de même un danger car ils étaient beaucoup mieux organisés que les autres bandes de mutants auxquelles la SEAL avait affaire tout autour du monde. Puisque l’emplacement de leur planque était désormais connu, il n’y avait qu’une seule chose à faire : envoyer des troupes sur place et nettoyer ce nid de vermine au plus vite avant qu’ils ne fassent davantage de victimes. Aussitôt dit, aussitôt fait, une troupe fut envoyée sur place, encore une fois précédée d’éclaireurs de l’unité mobile. Ceux-ci avaient pour objectif de repérer les lieux dans leur globalité et de placer quelques charges explosives aux points stratégiques. Malheureusement, la planque du MIL était bien fermée et il leur fut impossible d’entrer. Il fut donc décidé que les troupes prendraient position près des entrées possibles et ouvriraient à coup d’explosifs. Mais lieux étaient désert et il n’y avait pas âme qui vive, leur occupants probablement partit commettre quelque atrocité quelque part dans le monde. Se doutant que les rebelles finiraient par revenir, les troupes se positionnèrent de sorte à tendre un piège aux mutants. Lorsque ceux-ci arrivèrent, il tombèrent sous le coup de l’attaque mais se défendirent avec l’acharnement que l’on prête aux bêtes sauvages et firent beaucoup de victimes dans les rangs des Sauveurs. Presque tous parvinrent à s’échapper malgré leur nombre réduit, en profitant de leur connaissance de la configuration du terrain, sauf une mutante blonde qui semblait être leur chef.

4. La puissance, c’est d’être partout

Après cette attaque réussie sur Kazun, la cote de la SEAL auprès du public ne fit que monter en flèche, en bonne partie grâce à une campagne de publicité et d’information que quelques mauvaises langues ont qualifié de « propagande et désinformation ». Les tentatives d’assassinats à l’encontre des hauts responsables de la société continuèrent, mais les deux dirigeants restèrent intouchables et ceux qui y succombaient étaient vite remplacés. Dès sa révélation, la société avait investit des sommes conséquentes dans des spots de publicité à la télévision et à la radio pour recruter et marteler la Grande Cause de l’humanité. De plus, comme elle n’avait jamais cessé de racheter encore et encore toujours plus d’entreprises de tous les secteurs, elle devint, au cours de l’année qui suivit, presque omniprésente. De plus en plus de produits, de consommation courante ou non, étaient désormais estampillés SEAL et il était presque impossible de ne pas acheter quelques marchandises de la Colombe au rameau d’olivier. En un an seulement, la SEAL a envahit l’ensemble de la société mondiale, dans les médias, la publicité, les produits à la Colombe, ou encore le sponsoring, elle est partout. Et bien entendu, elle lutte encore et toujours pour la Grande Cause et encourage les peuples à la rejoindre et la soutenir dans son combat. Si autrefois la haine leur menait la vie dure, la SEAL avait réussit à la porter à un niveau qui leur interdisait toute perspective d’avenir. Lorsqu’on postulait à un travail dans une des nombreuses entreprises rattachées d’aussi loin que ce soit à la SEAL, ont était obligés de se soumettre à un test ADN effectué par la Genetic Corporation et qui constituait le premier contrat d’accord commercial signe par les deux entreprises, et le plus couteux pour la SEAL. En contrepartie, la GC recevait les cadavres de tous les mutants tués au cours des opérations pour leurs expériences. Les troupes à l’uniforme blanc étaient partout pour assurer la présence de la SEAL dans le monde et celles à l’uniforme noir, les troupes d’intervention, étaient redoutées.

Au cours de l’année suivant sa révélation, la SEAL a vu évoluer un la structure de ses troupes avec l’apparition d’unités spécialisées. L’escadron Robotique, constitué uniquement des robots les plus perfectionnés conçus et construits par les scientifiques de la société, fait bien souvent des ravages. L’escadron des Evolués est constitué de personnes dont plus de 35% du corps a été remplacés par des implants cybernétiques, que ce soit à la suite d’un incident ou de leur propre volonté. Il y a bien entendu de multiples unités et bataillons tels que les tireurs d’élite, les tireurs embusqués, les pilotes d’armures mobiles… Lorsque qu’une société américaine, la Genetic Corporation déjà en contrat pour les analyses ADN, s’est mise à commercialiser ce qu’on appelle vulgairement les « pouvoirs en bouteille », la SEAL signa un nouvel accord contrat commercial et devint l’un des clients privilégiés de la GC. Cet accord donna naissance à l’une des unités les plus singulières de son armée : L’Escadron des Martyrs de la Honte, soldats utilisant des « pouvoirs en bouteille » leur donnant temporairement des facultés semblables à celles des mutants. Et bien entendu, il y a plusieurs bataillons ultra-polyvalents constitués de tous ces types de soldats.

L’une des armes la plus puissante de la SEAL avait été mise en place bien avant sa révélation au large public au mois de juillet : son réseau d’informations. Des agents itinérants discrets et des centaines de personnes ordinaires de tous les milieux, partout dans le monde, payées en échanges d’informations. C’est grâce à ce réseau que la SEAL a, entre autres, découvert la cachette du MIL.

Une autre arme de la SEAL, qui est en fait le corps même de l’unité mobile, tient presque de la légende. Il arrive parfois qu’un aéroport, quelque part dans le monde, voit atterrir sur ses pistes un bien étrange appareil, dont la signature radar indique clairement qu’il appartient à la SEAL, de même que la Colombe peinte sur sa carlingue. Cet appareil est d’une forme étrange et ne ressemble à aucun appareil volant qu’on ait connu à ce jour. L’étrangeté de qui a fait naître la légende vient des personnels des tours de contrôle qui ont vu atterrir cet appareil car ils prétendent qu’à l’approche de l’aéroport, la signature radar de l’appareil se diviserait en deux signatures, l’une étant celle de l’appareil à l’approche, et l’autre restant perpétuellement en l’air. Personne n’a jamais vu la source de cette seconde signature radar et personne en dehors des responsables de la SEAL ne sait de quoi il s’agit, raison pour laquelle elle a alimenté un certain nombre de légendes urbaines. Certains pensent que la SEAL en aurait même propagé quelques-unes.

IV. Aujourd’hui : Le Fléau des Mutants

Lorsqu’on parle de la SEAL, on ne parle jamais des soldats mais des Sauveurs. A l’époque actuelle, plus d’un an après sa création par la Fusion de deux sociétés de haute technologie, la SEAL est devenue l’une des organisations les plus puissantes et importantes du monde, pour ne pas dire la plus puissante. Elle est partout, à la télévision, à la radio, dans la presse, sur internet, et aussi et surtout sur le terrain, et dispose d’une puissance militaire et technologique hors du commun. Elle a des yeux partout dans le monde et semble parfois omnisciente grâce à un réseau d’informations très étendu et ramifié. Faisant sa réputation sur son implacabilité et sur l’efficacité de ses armes et technologies de pointe conçues pour combattre les mutants, la SEAL s’est gagné les cœurs des peuples par ses actions et grâce à ce que beaucoup ont appelé injurieusement des campagnes de propagande et de désinformation. Le contrôle de l’information est l’un des atouts maîtres de la SEAL et fait l’objet de dépenses très importantes, engloutissant une partie non négligeable de son budget en campagnes de publicité, de recrutement, de sponsoring, et surtout pour le Ring of Epuration. Ce nom est porté par une émission de télévision imaginée par la société et diffusée sur plusieurs chaînes payantes. Ce nouveau programme met en scène des mutants capturés vivants qui sont « jetés dans l’arène » pour affronter des humains armés de matériel révolutionnaire généralement testé en ces occasions. Il s’agit bien souvent plus d’exécutions que de combats car les condamnés n’ont que peu de chance de survivre, et si cela arrivait, ils seraient tués lors de l’émission suivante. Mais pour varier un peu les plaisirs, l’émission propose parfois d’autres genres d’exécutions, tels que des concours de survie, des parcours du combattant meurtriers et autres joyeusetés. La violence crue de Ring of Epuration en a rebuté plus d’un au début, mais le public a fini par se laisser conquérir, convaincu que ces mutants méritaient leur sort. Des rediffusions ont très vite circulé sur la toile mondiale et l’émission a très vite pris un véritable essor. Il a aussitôt été décidé de débuter la construction d’un complexe de studio pour Ring of Epuration, afin de proposer encore davantage de divertissement, toujours dans le cadre de la Grande Cause. Ces installation devraient être terminée et opérationnelles courant novembre 2052.

Les corps d’armée de la SEAL, divisées en unités et en escadrons selon les spécialisations des soldats, sont le fléau des mutants et chacun devrait craindre qu’un jour son nom apparaisse sur la Liste Noire Du Monde. La base mobile volante de la SEAL alimente des légendes urbaines, et ce sont la crainte et la mort qui planent à ses côtés au dessus des mutants.

La SEAL symbolise la paix d’un avenir radieux pour l’Homme, l’espoir et le renouveau de l’humanité, et bien sûr la force nécessaire pour construire cet avenir.
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