Un moment de détente pas comme les autres.

Irielle n'avait pas bouger d'un poil. Elle restait debout à fixer Valentin et à le pointer avec son arme à feu. Elle n'avait aucunement peur de lui et encore moins de ses pouvoir. Elle savait très bien qu'il aurait pu la tuer depuis longtemps s'il l'auvait voulut, mais le fait qu'il n'est rien tenté prouvait qu'il lui préparait autre chose. Quand le jeune garçon se mit à manquer d'air, elle comprit le pouvoir de valentin. Irielle ne baissa pas son arme pour autant.

La jeune fille sursauta légèrement quand tout d'un coup, des liane se mirent a monter sur les deux inconnus, elle en déduisi que c'était le pouvoir de la professeur.

-Juste pour vous dire : je n'ais aucunement l'intention de baisser mon arme. Vous pouvez tuer ce garçon, ça m'est totalement égal. Si vous vous le demandez, je continue de vous menaçer, car je trouve totalement idiot qu'un mutant en menace un autre. Et en plus pour aucune raison apparente. Alors c'est plutôt toi qui va relacher le petit, car je crois que tu n'es pas en situation pour parlementer.

Au même moment, Irielle vit la flêche de Lelfic arriver à toute allure. Elle sourit intérieurement. C'était bien joué et si son bras pouvait arracher en même temps, ce serait parfait. Irielle se mit à s'inquièter pour Akiko. Cette jeunne fille n'avait pas l'air présente de son plein gré. Irielle devait tenter quelque chose pour l'aider, mais quoi avec ces lianes qui lui entouraient les jambes? Cela allait être complexe.

-Akiko est-ce que vous pourriez continuer à nous aider comme vous avez commencer à le faire en nous disant le pouvoir de Valentin. J'aimerais savoir s'il a un point faible ou autre chose.

Elle avanca en direction de Valentin. Plus elle allait être proche avec son fusil mieux cela allait se passer.

[HRP, remarque pour Irielle, il faudrait préciser ce que tu entends par fusil, selon moi un fusil se tient à deux mains, mais j'ai l'impression que tu ne le tiens qu'avec une main ...]

Il sentit les lianes progresser avant qu'elle ait parlé. Alors c'était ça le pouvoir de ce professeur. Des lianes qui sortaient de terre et qui pouvaient emprisonner à distance toute personne sur le sol. Intéressant, même très intéressant pour une quelconque mission. Moralité, Valentin devait s'emparer d'elle à tout prix. Oh, si jamais elle n'avait pas parlé de l'acide, il n'aurait tout de même pas brisé les lianes sans faire attention, il ne fallait pas pousser non plus, cette fille voulait sa mort (ou du moins lui faire du mal) donc autant ne pas se laisser faire.

Il stoppa donc son pouvoir sur le gosse, pas par bonté d'âme, mais parce qu'il en aurait besoin pour la suite de son idée. Et il l'activa autour de toutes les lianes sur son torse. L'air se solidifia empêchant les affreuses de progresser et de répandre leur sève mortelle sur son corps. A cet instant il avait entendu la phrase de la fille derrière lui, elle avait de la chance qu'il ne puisse pas se concentrer sur elle sinon elle serait déjà morte. Le menacer avec une arme, quelle idée idiote. Mais au même instant une flèche arriva d'un peu nulle part pour se diriger droit sur le torse de Valentin. Torse protégé par son pouvoir et par une épaisseur d'air. Heureusement d'ailleurs parce que à cette vitesse il n'aurait eu aucune chance d'en réchapper. Le gosse à l'arc visait bien et il faudrait s'en méfier. Mais ce n'était pas le plus urgent. Le plus important était de se dégager pour surtout ne pas se prendre d'acide.

La flèche était fichée dans une des lianes et avait certainement permis à la sève de sortir. Mais emprisonnée dans un mur d'air, elle ne pouvait pas faire grand mal à l'ange. Il activa une nouvelle fois son pouvoir mais cette fois comme s'il voulait marcher sur l'air. Ce qui eut pour effet d'emprisonner les lianes au niveau de ses pieds et à surtout éviter qu'elles ne puissent se briser à cet endroit.

J'avoue que je ne m'attendais pas à une telle attaque. Vous êtes une femme intéressante et cela vous maintiendra en vie pour le moment. J'espère que ces plantes vous causent une douleur quand elles disparaissent.

Il accentua la pression de l'air sur les laines à ses pieds qui se brisèrent mais ne laissèrent sortir aucune sève. L'air était bien trop dense pour que la sève puisse s'écouler. La menace était intéressante mais totalement inutile sur Valentin qui pouvait détruire tout piège de cette nature. Il s'éleva lentement à quelques centimètres au dessus du sol, isolé par une couche d'air solide à ses pieds. Puis il augmenta la pression tout au long des lianes les faisant éclater les unes après les autres. L'effort était conséquent, mais bientôt il eut tout autour de lui des morceaux de lianes emprisonnés dans de l'air bien solide. Il prit un de ces morceaux dans la main le tout dans un beau ballon d'air et le lança droit sur le professeur. Il ne pourrait maintenir la pression à distance et la sève allait très rapidement se remettre à couler. Cela n'allait pas bien vite, mais il pouvait le refaire et elle était quelque peu désarmée.

Et Akiko ? Qu'est ce qu'il en avait à faire, elle avait trahi, elle n'était plus membre de la GC. Si elle mourrait ce ne serait qu'une gène en moins. Oui Valentin était pratiquement libre et ne pensait pas une seconde à celle qui l'accompagnait, à quoi bon...

[Blessure type 1 pour la concentration]
[HRP, désolé Lelfic mais ta flèche est perdue ...]
[HRP2, Malia, j'espère que tu peux annuler l'acidité de la sève de tes plantes, sinon je plains le sol de la Faculté, c'est organique la terre quoi que tu as un bon désherbant...]

La situation ne lui plaisait pas, en partie. De un parce qu’il y avait trop de facteur imprévisible en jeu, et de deux parce qu’Akiko craignait que Valentin s’en prenne à elle, histoire de la punir. De ce qu’elle avait vu et croyait connaître de son « partenaire », il prenait un malin plaisir à torturer les gens, allié ou non. Et c’était cette peur qui dominait toutes les autres, car non, elle n’avait pas oublié leur « première rencontre », ou le jour où il l’avait enlevé à son temple, chez elle. Alors que la jeune japonaise savait qu’elle aurait dû faire quelque chose, peut-être dire quelque chose même, c’était ce souvenir qui la paralysait. Sa position était plus que délicate. Trop délicate même pour se mettre à dos le mutant de la GC.

La démonstration de force de Valentin à l’encontre de Félix avait d’ailleurs fini de la persuader de ne pas bouger, de se faire toute petite et d’attendre que l’orage passe. Pour le moment, tout se déroulait entre Valentin et Malia. Tant mieux! Que ces deux-là se battent l’un contre l’autre, cela lui permettrait de s’éclipser lorsque le moment serait venu. Oui, Akiko se contrefoutait de ce qui pouvait arriver à ces personnes de la Faculté si cela signifiait devoir se mettre en danger ou retomber aux mains de la GC. Tout sauf retourner là-bas.

Enfin, la jeune fille se croyait hors de tout danger immédiat. Du moins, c’était jusqu’à ce que l’idiote de service qui s’était invitée l’interpelle. Qu’est-ce qu’elle lui voulait?! La condamnée? Alors qu’elle bouillait intérieurement, la Japonaise avait dramatiquement palie, maintenant blanche comme un drap. Ses mains s’étaient également mises à trembler, alors elle serra les poings, s’enfonçant les ongles dans sa peau pour se calmer. Garder son calme, c’était la seule façon de s’en sortir. Rester calme, ne pas s’énerver. Se faire toute petite. Et espérer.

Les secondes lui parurent alors très longues, alors que son regard était fixé sur Valentin, guettant le moindre signe d’hostilité à son égard. Cependant, il se trouvait dans la même situation qu’elle. Soit, piégé par les lianes de Malia. Elle ne douta toutefois pas qu’il soit capable de s’en dépendre. Le contraire l’aurait impressionné. Ce qu’il s’empressa de confirmer.
Akiko ne bougea pas, consciente que de toute façon, elle, elle ne réussirait pas à faire la même chose. Néanmoins, alors que cette idée faisait son bout de chemin dans son esprit, la fillette se rendit compte que les plantes l’immobilisant se desserrait. Au début, elle ne comprit pas. Pourquoi était-elle libre? C’était illogique. Elle était tout de même de la GC. Si la situation avait été inversée, Akiko ne l’aurait jamais libéré. Cependant, elle remercia la femme intérieurement et s’éloigna de quelques pas des antagonistes.

[Japonais] - Comme si j’allais ruiner toutes mes chances de toute façon... marmonna-t-elle en reculant encore, surveillant Valentin du coin de l’oeil.

La distance qui les séparait était encore trop petite à son goût, mais la japonaise commença tout de même à s’éloigner vers un tas d’arbres, là où elle croyait pouvoir rester à l’abri pour le reste de l’attaque.

Raté !

Visibement, le tir avait échoué. La flèche s'était plantée dans une des lianes qui ensserraient Valentin sans la traverser. Lelfic ne comprenait pas très bien pourquoi et dut en déduire que c'était une conscéquence du pouvoir du garçon volant. Mais là, ça ne l'arrangeait pas. Si ce mutant était capable de bloquer toutes ses flèches, il ne serait plus d'aucune utilité dans ce combat.

Même sans lui, ils étaient encore à quatre contre un, car la jeune fille qui accompagnait leur assaillant n'avait apparament aucune envie de se mêler de ça.

Puis, le jeune archer entendit une alarme retentir au loin. C'était un ordre d'évacuation. Mais il ne pouvait pas abandonner ses camarades, ce serait indigne. De plus, ils étaient sur la rive du lac, loin des bâtiments de la fac, on pouvait donc considérer qu'ils avaient déjà évacué. Oui, c'était logique. Pour rejoindre les passages et points d'évacuation, ils devraient revenir à la fac où il y avait manifestement d'autres ennemis et passer devant ces gens hostiles. Il était plus prudent de rester par ici.

Concentré sur les évènements, il vit soudain la jeune fille s'éloinger du groupe et se réfugier sous le couvert d'arbres non loin de là. Parfait c'était une chance pour lui. Une chance pour se débarrasser d'un ennemi. Il aandonna sa posision de tir et, à moitié plié en deux, l'arc à la main, il serpenta entre les arbres et les buissons pour rejoindre la jeune fille. Il dut parcourir une petite distance à découvert pour rejoindre le bosquet d'arbre où elle s'était réfugiée mais les autres semblaient concentrés sur leur combat et sans faire attention à lui, d'autant plus qu'il le croyaient sans doute toujours à l'endroit d'où il avait tiré sa flèche.

Bref, il ne fut pas inquiété outre-mesure durant son trajet. Lorsqu'il arriva derrière la jeune fille à quelques pas d'elle, il encocha une flèche mais ne banda pas son arc, la pointant vers le bas. Il se faufilla entre les fourrés pour la rejoindre. Bien qu'il ne puisse pas voir le visage de la jeune fille de là où il se trouvait, l'attitude de celle-ci lui faisait penser à un animal appeuré, traqué. Lorsqu'il fut près d'elle il lui parla d'une voix qu'il essaya de rendre douce et amicale, chose assez peu aisée dans une situation si tendue, tout en avançant jusqu'à son niveau, les yeux rivés sur les combattants.

" Pssst. Ne t'inquiète pas, je ne veux pas te faire de mal. C'est quoi ton nom ? Tu sais comment neutraliser ce garçon volant ? "

Tout en atendant une réponse quelle qu'elle soit, il réfléchissait à toute vitesse. Ce mutant aux ailes était fort, mais ils étaient à trois contre un et ils finiraient probablement pas prendre l'avantage. Mais là, il y avait une jeune visiblement peu ravie de sa situation qui semblait vouloir s'y substituer, vu qu'elle ne s'était pas impliquée dans le combat et l'avait fuit.

Alors, peut-être pourrait-il la sauver, au moins elle ? Il ne pouvait rien faire pour Malia, Félix et la troisième personne. Il n'avait rien fait pour Sykvain des années plus tôt, et il la culpabilité le rongeait encore après tout ce temps. C'était peut-être là une chance de racheter un fragment de sa faute par une bonne action.

" Dis, si tu veux t'enfuir, tu peux te mêler aux autres élèves pour l'évacuation. Je pourrais expliquer que tu as déserté le camp ennemi si besoin est. Viens, c'est par ici. "

Il désigna une direction derrière eux, loin du combat en cours, en l'incitant à le suivre. Lors de son recrutement, il se souvenait qu'on lui avait dit qu'il y avait des entrées aux tunels d'évacuation un peu partout, notamment une aux terrains d'entraînement. Il suffirait de contourner le bâtiment sous couvert de la végétalion dense pour y accéder, c'était dans leurs cordes.

A condition que la jeune fille vueille s'enfuir et ne se retourne pas contre lui, ou contre les autres élèves. Lui faire confience serait peut-être la dernière erreur de Lelfic, mais il était comme ça.

Irielle ne savait plus quoi faire entre rester ici et faire payer à l'homme volant tout ce qu'il avait fait ou se sauver comme l'avais demander Fraust. Elle choisi la deuxième solution. Elle commençait à s'avancer vers Malia pour lui donner son fusil quand elle entra en collision avec un mur invisible. Elle fit le tour de ce mur pour réussir à atteindre Malia. Irielle lui tendit son fusil :

-Tenez et faites-en bon usage.

Elle lui sourit, lui fit un clin d'oeil et parti vers la Faculté. Irielle se mit à espérer qu’Akiko s’en sorte bien et qu'elle reste au moins en vie. En courant, elle regarda le jeune homme qui l'accompagnait. Elle ne savait pas vraiment quoi penser de lui. Il n'avait pas l'air très puissant. La mutante ne savait pas non plus quel était son pouvoir, mais cela importait peu pour l'instant. Elle s'arrêta quand elle vit qu'elle était loin du petit groupe. Elle se tourna vers Félix.

-Bon! toi est-ce que tu connaît la façons de se rendre au lieux de l'évacuation, car moi j'en ais aucune idée.

Cela était la pure vérité elle avais beau être a la faculté depuis longtemps, elle n'avait jamais prit le temps de faire le tour de l'établissement. Restait à attendre.

Hé ho, c'était quoi ça ? Ok, les plantes étaient en train de mourir, mais elle trouvait ça malin de demander aux enfants de fuir alors qu'il avait encore les moyens de tous les tuer. D'ailleurs, ce combat commençait à ne plus trop l'amuser. Il allait finir par s'énerver pour de bon et alors là, il y aurait des morts du coté facultien.

Il s'éleva un peu plus, en avançant, reposant sur une colonne d'air totalement dur et ne se doutant pas que par la même occasion, il flottait au dessus des fleurs envoyées par Malia. Le soucis avec le pollen c'est qu'il est très fin, mais qu'il ne peut par traverser un mur de pierre, de béton, de bois, enfin ... un mur. Et une colonne d'air solide c'est pareil, ce n'est pas traversable par du pollen, aussi fin soit-il. Il faut dire que Valentin avait avancé et donc était passé sur les fleurs. Mais cela n'allait certainement pas durer durant des heures, le pollen finirait bien par se diffuser dans l'air et donc par le toucher. A moins qu'il n'ait bougé entre temps.

Valentin ne fut donc pas le moins du monde perturbé par l'attaque et regarda tout autour de lui la débâcle. Akiko semblait même décidée à fuir, c'était très mauvais ça, très très mauvais... Surtout quand on entendait que Fraust venait d'être capturé. Elle était forte McAllen, mais Valentin avait aussi des choses à dire. Et tant pis pour ceux qui se mettraient en travers de sa route.

Il concentra son pouvoir dans une sphère d'air particulièrement solide et invisible avant de la lancer en direction de la professeur. Elle pouvait l'entendre arriver et l'éviter, mais il en avait déjà lancé deux autres dans des directions presque similaires pour cette éventualité. Ensuite il regarda tout le petit monde qui courait et il sourit. Ils étaient bien gentils de le laisser les attraper plus facilement.

Il n'aurait jamais pu se concentrer assez pour tous les immobiliser si jamais ils étaient restés éloignés. Mais là, ils étaient proches. Et donc il les aurait !

Il tendit une main en direction de la prof pour l'isoler derrière une parois d'air. Puis il fit la même chose mais sur les pieds des fuyards. Et hop, tout ce petit monde a les pieds coincés dans des sables mouvants, enfin, des sables mouvants qui ne sont pas mortels pour le moment, mais qui durcicent à grande vitesse. Difficile de s'enfuir ainsi.

[HRP : Malia, tu me MP si je me trompe, mais je crois que la plante est sous Valentin donc inoffensive]

Malia regardait autour d'elle, pour l'heure tout se passait bien, la jeune écervelée s'éloignait, accompagnant les autres, Akito faisait la même chose. Même Lelfic semblait avoir abandonné ses idées de grandeur. Il ne restait plus qu'elle et son adversaire un combat qui serait ainsi plus juste, plus simple pour elle. Rien dans son esprit ne viendrait parasiter sa réflexion pour se défendre face aux attaques du jeune homme.

Elle le vit avancer, il bloquait le pollen pour l'instant, mais cela ne pourrait pas durer toujours, il devrait indubitablement bouger et alors ce piège invisible se refermerait sur lui, il sombrerait dans un sommeil profond et indolore. Elle n'aimait pas blesser mais parfois c'était nécessaire malheureusement, enfin maintenant qu'elle pouvait utiliser cette parade cela serait parfait, mais avant de jubiler elle devait trouver quelque chose pour le neutraliser et elle pensait avoir trouver. Un peu plus de fatigue ou pas cela reviendrait au même pourtant elle garda cette solution atroce pour plus tard, ses plantes poussaient selon ses propres règles, des règles qu'elle inventait elle même pensez bien que cela ne lui venait pas spontanément à l'esprit de battre quelqu'un en le transformant en terreau pour plante mais cette solution était la dernière qu'elle pouvait envisagé, une solution de dernier recours comme l'on dit.

Elle venait d'apprendre pour le recteur, il était grand il pourrait se débrouiller, même elle préférait se voir emprisonner que de laisser prendre des élèves de l'institution. C'est alors qu'elle réalisa ce qu'elle tenait dans la main, les capacités de cette arme qu'elle détestait par dessus tout. Par moment il faut faire des choses qui nous déplaisent, et un de ces moments étaient venu pour la jeune femme. L'enseignante était trop plongée dans ces pensées pour entendre les sifflements dans l'air, une attaque qui la projeta un peu plus loin sans trop de dommage, elle avait même réussit à tenir fermement l'arme et pouvait donc s'en servir dès à présent. Elle prit quelques secondes pour tirer dans la jambe droite mais le projectile fut stoppé par cette barrière invisible, un mur d'air semble-t-il.
Dommage pour l'innocent, il usait de ses forces et finirait bien par atteindre ses limites, Malia elle se contenta de se déplacer, longer ce mur invisible se guidant avec les mains, elle ferma les yeux, et se concentra sur la sensation de ses doigts sur cette surface compacte ainsi que sur les sons. Sa respiration, son coeur qui battait légèrement plus vite qu'à la normal sous l'effet de l'adrénaline et surtout sur le vent et le souffle de son adversaire. Elle s'éloignait de lui, mais se rapprochait de la sortie qu'il lui avait imposé, pourrait-il continuer si elle allait plus vite, elle en doutait, et donc se mit à courir en espérant qu'ainsi elle puisse de nouveau utiliser son arme mais en l'atteignant cette fois ci. Il finirait bien par devoir bouger ou alors la laisser sortir, ou même peut être s'épuiser. De toute façon elle attirait son attention et même si ce qu'elle pensait était juste et qu'il empêchait de fuir les autres, il ne pourrait éternellement faire face à autant de menace. Le piège se refermait lentement sur lui mais serait-il assez malin pour s'en défaire, Malia en doutait grandement.

[HRP : Je suis indisponible pour 15 jours. Navrée, j'espère que vous m'attendrez, sinon poursuivez les actions de Malia dans ce sens là.]

[HRP : Euh... Du sable mouvant? Expliquez-moi le lien entre le contrôle de la densité de l'air et le fait de créer des sables mouvants?]

Lorsqu'elle s'était enfuie, ses premiers pas avaient été incertains, comme si la fillette craignait de recevoir un coup par derrière. Ce qui était d'ailleurs le cas. Une balle de fusil était vite tirée, le pouvoir de son ex-partenaire rapidement activé. Et ça lui faisait peur. Cependant, plus elle s'éloignait, et plus la Japonaise regagnait en assurance. Sa course avait accélérée et, rapidement, elle avait passé le couvert des arbres du petit bosquet.

Ce ne fut que là qu'elle se permit de souffler. À peu près, elle en aurait pleuré de joie, mais consciente de la situation précaire dans laquelle elle se trouvait, Akiko s'imposa silence, calme et prudence. Si elle voulait se débarrasser de façon définitive de la Genetics Corp., son seul moyen d'y arriver serait de rester cacher. Ne connaissant pas les environs, encore moins les résidents de l'endroit, mieux valait rester cachée dans son bouquet d'arbres, bien tranquille et à l'abri des regards. Il lui restait à espérer que Valentin soit terrassé et qu'aucun autre membre de la GC ne montre le bout de son nez.

Elle était d'ailleurs tellement concentrée sur l'affrontement en cours que lorsque Lelfic s'approcha d'elle en douce, la jeune fille crut que son cœur allait la lâcher. C'aurait pu être un membre de la GC, et non de la Faculté. L'idiot! Ce triple idiot, stupide et imbécile! C'était quoi son problème de s'approcher de cette façon?! Elle avait failli en mourir de peur!

[Japonais] - Partez! J'ai mieux à faire que de m'encombrer de quelqu'un!

Les joues en feu -Elle avait quand même honte en partie de ne pas l'avoir vu venir- et le cœur battant la chamade à cause de l'énervement, Akiko recula légèrement, histoire de laisser un espace entre elle et lui suffisant pour se défendre en cas d'attaque. C'était un élève, oui, mais que comptait-il faire? Après tout, elle était une ennemie, en théorie.

Lorsqu'il s'adressa à elle, Akiko prit quelques secondes à comprendre qu'il parlait en français. Ces quelques secondes ne lui furent d'aucune utilité, car avait-il finit de parler qu'elle essayait toujours de comprendre correctement les premiers mots. Car non, elle ne comprenait pas parfaitement le français. La compréhension parlée de cette langue lui posait d'ailleurs problème. Son accent, combiné avec sa vitesse de langage, l'avait complètement perdue. Qu'avait-il dit déjà? Ça parlait de garçon vers la fin, lui semblait-il. Volant? Garçon volant? Il devait parler de Valentin. Neutraliser était facile : c'était presque la même prononciation en anglais. Pour le reste, elle était perdue. Nom. Il parlait du sien, ou de celui d'Akiko? Où était le crayon et le papier quand elle en avait réellement de besoin?!

Son embarra, ou plutôt, sa colère mêlée à de la frustration se lut sur son visage. C'était très frustrant de ne pas le comprendre. "Neutraliser... garçon volant". Ça, c'était simple : il voulait sûrement un moyen pour neutraliser Valentin. Cependant, elle n'en avait pas la moindre idée. Dommage pour lui, mais elle cherchait encore. Mieux valait ne pas le faire espérer trop longtemps. C'est pourquoi Akiko réfléchi quelques secondes à sa tournure de phrase et d'une voix hésitante lui dit :

[Français]- Je... ne sais pas. Valentin est... euh... puissant? elle jura en japonais, puis reprit : [Anglais] Puissant. Valentin peut étouffer ses cibles avec son pouvoir. Il est dangereux, c'est tout ce que je sais.

Oh non... Il recommençait avec son baratin. Et une fois encore, elle ne comprit que le quart de ce qu'il dit. Évacuation... Camp ennemi... C'étaient des mots semblables à leur traduction anglaise, alors ils étaient plus faciles. Pour la suite, si elle avait bien comprit, il parlait de désertion du clan ennemi. Il devait parler d'elle. Tant mieux s'il l'avait comprit! Par la suite, il lui indiqua une direction à prendre. Pour aller où? Il avait parlé d'évacuation. Bah... Très bien. Si cela lui permettait de s'éloigner encore plus de Valentin et de la Genetic Corp...

[Japonais] - Si seulement je trouvais quelqu'un qui parle japonais, ce serait tellement plus simple. Au moins, je me maîtrise parfaitement, ou presque, l'anglais. Une fois avec des dirigeants comprenant ces langues, je serai en mesure de m'expliquer correctement.

Et oui, Akiko avait conscience de parler toute seule, mais ça la calmait en partie. Avec ce garçon comme guide, son évasion était presque assuré. Il semblait savoir où aller pour être en sécurité, alors c'était dans la poche, ou presque... et si elle avait bien comprit. Quoiqu'il en soit, ne rien tenter ne l'amènerait à rien, alors mieux valait bouger.

C'est d'ailleurs au même moment que la terre sous ses pieds commença à tranquillement s'enfoncer sous son poids. La seconde de surprise passée, Akiko se donna une poussé avec ses pieds pour s'éloigner dans la terre qui s'affaissait lentement. Sa poussée fut absorbée à moitié, mais elle réussit tout de même à atteindre un périmètre stable et sécuritaire.

[Japonais] - Il faut se dépêcher!

Au diable si le garçon la comprenait ou pas, elle n'avait pas envie de se tracasser à parler français. S'éloignant un peu plus, elle guetta l'avancé de l'archer, surveillant par la même occasion les alentours. Si seulement son pouvoir était plus utile...

[HRP] En fait, je crois que Valentin s'est mal exprimé et qu'il s'agit d'air si densifié qu'il bloque nos pieds comme des sables mouvants [HRP]

Quelle dévaine ! La jeune fille ne parlait pas français. Ou si peut, avec un accent à couper au couteau. Il n'était même pas sûr qu'elle ait compris la moitié de ce qu'il avait dit. Elle avait au moins put dire que Valentin était puissant. Bel effort que le jeune homme salua car elle avait visiblement du mal, mais malheureusement sans grande utilité. Puis elle adopta une autre langue, qu'elle maîtrisait beaucoup mieux. Lelfic y reconnu de l'anglais.

Jamais il n'aurait pensé que ce serait si handicapant de ne pas parler la même langue que la personne à qui il voulait faire comprendre quelque chose. Il avait toujours pensé qu'il y avait d'autres moyens de se faire comprendre, et de plus, il n'avait jamais eu l'occasion d'apprendre une autre langue lors de fuite perpétuelle. Il ne maîtrisait donc que sa langue maternelle. A l'orphelinat, il avait pris quelques crous d'anglais avec les autres enfants, c'était dans leur programme d'éducation, mais il n'avait assisté qu'à quatre cours, ce qui est loin d'être suffit pour se faire comprendre, en encore moins pour tenir une conversation.

Alors qu'il pensait à tout ça, la jeune fille repris la parole, dans une langue encore différente qu'il n'avait jamais entendu. Il avait cru pendant une seconde qu'elle s'adressait à lui mais non, elle parlait seule.

Alors qu'il réfléchissait à la manière de se faire comprendre et d'établir la communication, elle dit quelque chose qu'il ne compris et commença à s'éloigner. Elle en avait peut-être compris d'avantage qu'il ne le croyait.

Il essaya de la suivre mais tomba en avant, les pieds presque bloqués par ... l'air ! Il se rattrapa sur ses main et eu l'impression de tomber dans une marre de boue. C'était très désagréable, et avec nez dans cette mélasse invisible, il ne pouvait plus respirer. Il poussa sur ses bras et ses jambes pour se relever tant bien mal et s'extirper de ce sale piège. Il réussit était à genoux et pouvait à nouveau respirer et bouger librement la partie supérieure de son corps.

Incapable de se relever sans mettre ses mains au sol, ce qui les emprisonnerait à nouveau, il se traîna à genoux vers la jeune fille qui c'était dégagée de ce piège. C'était difficile, ses jambes bougeaient à peine, mais au moins elle bougeaient, et le menaient lentenement, très lentement, en avant.

Mais ... de plus en plus difficilement ! Là, il était vraiment mal barré. Et il ne fallait pas compter sur une aide de la jeune fille, puisque qu'elle n'avait pas aidé celui avec qui elle était visiblement sencée faire équipe. Lelfic tourna la tête dans l'autre direction. Valentin était encore visible à travers le feuillage clairsemé. C'était une désepéré mais c'était sa seule chance. Il préleva une flèche dans son carquois et l'encocha, puis, comme il l'avait déjà fait, il banda son arc et visa Valentin. Il n'était pas si loin, il pouvait l'atteindre. Cette fois, il ne se soucia pas de toucher ou non telle partie de son corps, il visait le personnage dans son ensemble. Peu importait où la flèche l'atteindrait, l'important était de le toucher.

Presque mécaniquement, il mit un peu de son énergie dans la flèche alors qu'il visait pour la rendre rapide. Très rapide, pas autant que la précédante, mais tout de même très rapide. Puis lorsqu'il détendit ses doigt sur la corde et que le projectile fila, il n'attendit même pas de voir s'il avait fait mouche. Il se retourna vers la jeune fille et lança son arc à ses pieds, puis il essaya comme il put d'échapper à cette prison d'air, avec une énerige nouvelle induite par le mélange de peur et d'espoir -- cocktail dont il ne faut pas sous estimer la puissance -- tout en battant l'air de ses bras sur les côtés et devant lui pour garder l'équilibre et ne pas s'étaler à nouveau face contre terre.

Il fallait espérer que ce serait suffisant.

Irielle en avait plus qu’assez de ce Valentin. Même à distance, il était encore capable de la mettre en rogne. Et parce qu’elle ne pouvait pas tourner son corps au complet à cause de ses pieds prient dans de l’air solide, Irielle ne tourna que le haut. Il allait voir de qu’elle bois se chauffait la jeune femme.

Elle se concentra légèrement pour mettre le plus de puissance possible dans ses mains, puis elle envoya des files de toile d’araignée en direction de sa cible. Les fils étaient si minces qu’il était impossible de les voir, mais grâce au bon nombre qu’il y avait, ils pouvaient se saisir de sa cible sans aucun problème. Quand les files atteignirent la cible, du moins, en théorie, les files s’enroulaient autour de Valentin, il s’enroulèrent autour de son corps bloquant d’un coup ses bras, ses jambes et ses ailes, engloutissant même sa tête. Quand elle fut sur que cela avait marché, elle tira un bon coup pour le faire tomber par en avant.

Ensuite, elle se retourna et tenta de se libérer de sa prison d’aire Elle vit aussi que le jeune garçons à côté d’elle n’avait plus l’air très présent , il n’avait plus l’air d’être dans son corps peut-être que cela avait un rapport avec la petite boule blanche. Elle se demanda aussi pourquoi elle n’avait pas entendu de coup de feu.

- Hey! La madame aux plantes, qu’est-ce que vous attendez pour lui tirer dessus? Il ne mérite que la mort, alors ne vous gênez pas. Au pire, attendez qu’il nous tue tous et ensuite, ayez la bonne idée de le déconcentrer!

Irielle était vraiment entrain de perde patience, mais tout ce qu’elle pouvait faire c’était d’attendre d’être libérée.

*Je déteste dépendre des autres * pensa-t-elle.

[HRP, m'énervez les gnomes ...]

Bon, ça commençait à bien faire ce combat. Il avait voulu capturer des proies vivantes pour ensuite pouvoir encore plus s'amuser, mais là, ses proies allaient finir par lui échapper et il ne comptait pas commencer son entrée à la Black Division par un échec. Et pour ne pas échouer, le mieux était de se débarrasser de tout ce petit monde fort gênant. Regardant avec un petit sourire le professeur tenter de contourner la paroi d'air, il se contenta de la laisser faire tout en maintenant toujours la paroi pour se protéger. Il sentait qu'elle n'était pas aussi inoffensive qu'elle le devrait, mais n'avait pas le temps de la tuer, il devait se protéger des nombreuses autres attaques. A commencer par l'espèce de balle qui lui minait le moral. C'était un pouvoir utile à la GC ... Dommage !

Il ferma les yeux une seconde avant de se concentrer sur son objectif final. Tout ce qu'il voulait c'était être plus puissant et ne plus recevoir d'ordres et pour cela, il devait mener sa mission à bien. Tant pis pour le reste, rien d'autre ne comptait. Avisant les actions des autres et se doutant que de les avoir uniquement immobilisé ne les retiendrait en rien dans leur envie de le tuer, il laissa le pilier d'air sur lequel il était s'enfoncer en son centre de manière à être le plus isolé possible, entouré dans un cylindre d'air solide et donc à l'abri des attaques physiques. Le problème des attaques psychiques restait néanmoins et il devait agir.

Il tendit un bras vers l'être qui s'amusait à quitter son corps et cette fois durcit entièrement l'air autour de sa bouche avant de voir son cylindre entouré de toile d'araignée et de constater qu'une flèche venait de se planter dans la paroi de sa protection. Ils étaient réellement pénibles ces gosses ...

Remontant en altitude tout en restant dans un cylindre d'air il tendit une seconde main en direction de la lanceuse de toile et quelques instants plus tard, elle fut prise elle aussi dans un piège d'air solide.

Résumons ... Valentin est à l'abri d'un cylindre d'air à plusieurs mètres du sol et donc protégé des attaques physiques (et du pollen de Malia puisqu'il n'a pas libéré encore les fleurs). Il emprisonne les pieds des élèves et d'Akiko dans une couche d'air presque solide. Il vient de lancer deux attaques, l'une sur Félix et l'autre sur Irielle, dans le but évident de les tuer tous les deux ... Ah oui ... Il commence à fatiguer et à moins se contrôler dans sa tentative de laisser les gens en vie !

[HRP, ne pas énerver un Valentin ...]

Malia suivait de loin les actions des élèves qui devaient fir. manque de chance pour eux ils resteraient à porté de tire de ce charmant jeune homme (d'un point de vue purement physique bien entendu) tant qu'ils seraient sous son emprise. Cette dernière donnée ne variant bien entendu pas jusqu'à ce que celui-ci soit tombé raide ou alors ait tout simplement abandonné, chose qui ne risquait pas d'arriver à moins qu'il ne s'épuise.

L'enseignante continuait de réfléchir sur ce qu'elle pouvait faire afin de continuer à l'attaquer et soudain une idée lui vint, la paroi d'air, mouvante qu'il matérialisait sans cesse n'étaient peut être pas franchissable pour elle, mais pour une plante oui ! LA bonne idée lui étant venue, elle la mit à exécution, une plante qui ne serait dan un premier temps constituée que de racine, elle n'est pas tout à fait idiote la madame, je vous rassure. Donc c'est ainsi que sous terre, elle fit grandir, encore et encore de filaments que le jardinier allait pester à retirer !
Lorsqu'ils eurent atteint les environs de Valentin, elle les fit remonter et grimper autant qu'ils pouvaient sur la paroi d'air tout en gardant cet aspect filandreux des lianes. Oui quitte à faire quelque chose, autant économiser son énergie, la jeune femme obstrua ainsi la vue de Valentin. Maque de chance pour elle, car commençant à montrer des signes de faiblesse, elle se fatigua encore plus vite à créer sa liane, puisant des ses réserves, tout comme son adversaire dont le visage montrait très nettement toute sa crispation, cette dernière n'étant pas si inoffensive que cela, elle était tout simplement urticante au moindre contacte cutané, autant dire qu'en cas d'allergie, la mort ne tarderait pas à survenir...

[Mon absence est prolongée jusqu'à je ne sais pas quand, désolé... Enfin faite comme bon vous semble pour Malia, en restant cohérent avec ce que je ferai.]

Alors qu'elle espérait pouvoir finalement s'échapper, voilà que le garçon qui faisait office de bouer de sauvetage dans cette mer de problèmes n'arrivait pas à se dépétrer de... de quoi? Une espèce de vent solide? Le pouvoir de Valentin, sans aucun doute.

[Japonais] - Je n'aurai donc jamais la paix?! s'exclama-t-elle avec colère avant de continuer, beaucoup plus bas. Et voilà maintenant que je dois en venir à aider ces personnes. Je croyais qu'il s'agissait d'une école pour apprendre à développer ses pouvoirs. Visiblement, ils ne sont pas si forts que ça.

Reportant son attention sur le garçon prit au piège non loin d'elle, Akiko se dit qu'il serait peut-être préférable de le laisser là et de s'enfuir. De toute façon, elle était encore "membre" de la GC. Si elle en rencontrait, elle inventerait un petit mensonge pour expliquer pourquoi elle ne se trouvait pas avec son partenaire de mission. Advenant qu'elle croise un élève ou un professeur de la faculté, elle se joindrait à lui ou elle. Cependant, elle avait tout de même un sens de l'honneur, ainsi que de l'empathie pour ceux et celles qui risquaient d'attérir, tout comme elle, entre les mains de ces montres. Il était hors de question de le laisser alors qu'il essayait de l'aider.

[Japonais] - Je suis trop gentille. maugréa-t-elle. [Français] Tendre la main.

Naturellement, elle s'adressait à Lelfic. Après son tir et ses tentatives pour se dépêtrer de là, c'était la moindre des choses.

[Français] - Je vais aider. Vite! Il.... faut?... quitter.

Après tout, là aussi, ça l'aiderait à gagner des points auprès de la faculté. À condition qu'ils arrivent à s'enfuir. Restait à espérer. Il lui semblait que dernièrement, elle espérait beaucoup trop...

C'était vraiment difficile de bouger ses jambes ne serais-ce que d'un centimère à présent, tellement l'air qui les ensserait était dur. La jeune fille devant lui s'exclama quelque chose qu'il ne comprit pas puis lui proposa son aide pour se sortir de là. C'était un peu inatendu, mais vraiment bienvenu. Il accepta son offre avec soulagement tendit la main vers elle au lieu de l'agiter dans le vide pour conserver un semblant d'équilibre. Puis, avec l'aide de la jeune fille, il poussa sur ses jambes aussi fort qu'il le put.

Il parvint à libérer un genou, qui remonta au dessus de la couche d'air solide et lui permit de prendre appuis sur son pied. Cela l'aiderait grandement. Il poussa fort sur cette jambe, à en sentir ses muscles tirer comme des fous sur les tendons. Puis il se libéra et quitta enfin la zone d'air solide, se retrouvant à côté de la jeune fille. Il se baissa pour ramasser son arc et se dirigea vers les terrains d'entrainement en incitant la jeune fille à le suivre.

Ce qui venait de se passer était tout de même un peu embarrassant. Il s'était proposé d'escorter la jeune fille et de l'aider pour fuir et au final, c'est elle qui venait de l'aider lui à sauver sa peau. Ce n'était pas vraiment à l'image de l'homme fort et protecteur. En même temps, se dit l'auteur, le personnage n'est pas vraiment fait pour correspondre à cette image mais plutôt à son contraire, donc il est bien dans le ton. Et puis il n'était arrivé à la faculté que deux jours auparavant, il ne fallait donc pas s'attendre à ce qu'il fasse des prouesses. Et quant-à son pouvoir, il n'en avait découvert le potentiel actif que la veille. Pas la peine donc d'espérer des feu d'artifices et des prouesses de combattant aguerri. Tout ce qu'il pouvait faire pour le moment, c'était fuir, afin de pouvoir continuer à vivre et peut-être prendre sa place aux côtés des autres dans le futur.

Cela ne facilitait pas les choses que les deux jeunes gens ne parlent pas la même langue. Lelfic ne parlait que le français. Le peu de cours d'anglais qu'il avait reçu à l'orphelina ne lui avait pas appris grand chose et il s'était enfui de son seul foyer avant d'en savoir assez pour comprendre ne serait-ce que les bases, alors pour tenir une conversation ... Inutile d'y penser. Jusque là, il n'y avait pas vraiment prêté attention. Il s'était toujours dit que la barrière du language n'était pas absolue et qu'il existait d'autres moyens de se faire comprendre. Il se rendait compte aujourd'hui de son erreur. Cette incapacité à communiquer constituait, dans le cas présent, un véritable handicap. S'il le pouvait, lorsque tout serait terminé, il demanderait à ce que cette lacune soit comblée, il demanderait à recevoir des cours d'anglais. Après tout, il était dans une école non ?

Mais malgré tout, il tenta de traverser cette barrière et d'établir le contact. Il fouilla dans ses lointains souvenirs ces cours d'anglais. Qu'avait dit la gouvernante déjà ? Heureusement qu'il avait une bonne mémoire.

" Euh ... Maïe ... nème... euh ... ize Lelfic. "

Bon, c'était pas probant, mais c'était toujours mieux que rien. Et comme il ne posait pas vraiment de question, la jeune fille pourrait très bien choisir de ne rien ajouter.

Lelfic marchait en direction des terrains d'entrainement d'un pas assez rapide entre les arbres clairsemés, afin de s'éloigner le plus possible du terrifiant Valentin. Il espérait que Malia s'en sortait, mais de toute manière, son arc était inutile face aux murs d'air. Il n'y avait rien qu'il pouvait faire là-bas. Ici en revanche, il pouvait venir en aide à cette jeune fille. Ce n'était peut-être pas aussi spectaculaire que de neutraliser un dangereux ennemi de la faculté, mais au moins, cela, il pouvait le faire, et le ferait. Il marchait donc, tenant son arc dans sa main gauche, comme à son habitude. Et dans sa main droite ...

Il faillit s'arrêter net sous le coup de la surprise. Heureusement, il n'en fit rien et continua son chemin sans changer d'allure. Sa surprise, c'est qu'il n'avait pas lâché la main de la jeune fille depuis qu'il s'était sortit de l'air solide, sans même s'en rendre compte, et maintenant qu'il en prenait conscience, il se trouva un peu gêné. Il ne la serrait pas, il la tenait simplement, indiquant la direction à suivre à la jeune fille par ce contact, bien qu'elle n'en eut aucunement besoin, elle avait des yeux pour voir où il allait.

Alors qu'il continuait de marcher, il se demandait ce qu'il devait faire à propos de cette main. C'était un contact agréable. Elle était assez petite par rapport à la sienne, toute douce, et un peu fraiche, mais pas froide. Il y sentait tout de même la chaleur humaine qui circulait à l'intérieur. Oui c'était plutôt agréable. Et c'était nouveau pour lui. Alors qu'il marchait toujours, il se sentit rougir légèrement. Par bonheur, la jeune fille ne pouvait pas voir son visage aux joues teintées de rouge alors qu'il se demandait s'il devait ou non lâcher cette douce petite main.

[HRP] Sur une judicieuse idée d'Akiko, c'est fini pour moi dans ce topic. A toi de voir Akiko si tu veux répondre encore une fois pour réagir à ce que fait Lelfic. Dédolé Valentin, tes proies te filent entre les doigts XD [HRP]

[HRP, désolé Irielle mais ça fait plus de 8 jours que tu pouvais répondre ... donc je prends mon avantage]

Allons bon, c'était quoi ça ? Pourquoi est-ce que des lianes poussaient sur la paroi d'air ! C'était très méchant et très énervant pour Valentin. Il se tourna vers Malia sans laisser les deux gosses libres (faut pas exagérer non plus). Puis il s'énerva franchement. Que certains tentent de s'enfuir, il le comprenait, ce n'étaient que des gosses et ils étaient faibles. Que certains tentent de survivre, il le comprenait également. Mais qu'ils fassent tout pour le mettre en colère, ça non, il ne le comprenait pas. Déjà que Akiko était officiellement une traitresse, alors en plus s'il fallait s'occuper de tout le monde, il allait être fatigué avant la fin de cette journée.

Il augmenta la taille de son cylindre d'air de manière à emprisonner les plantes à l'intérieur. Puis il se hissa à nouveau au sommet d'une plateforme solide afin de bien voir ce qu'il faisait. Une pierre vola jusqu'à l'endroit où il se tenait et il sourit en la voyant se stopper en plein vol. Ils étaient réellement inutiles et pitoyables. Pourquoi les laisser en vie après tout. La GC trouverait bien une utilisation de leurs corps. Il laissa libre court à son pouvoir, l'intensifiant aux limites de son utilisation actuelle et brisant ainsi tout espoir pour les deux pauvres cibles. D'ici quelques instants ils perdraient connaissance et Valentin n'était même pas certain de les laisser vivre. Il verrait bien selon les actions des adversaires.

Cependant avec la relative hauteur qu'il avait pris, il voyait que Akiko et l'archer étaient à présent trop loin pour être touchés par son pouvoir. Il pesta mentalement d'avoir ainsi perdu une cobaye, il en entendrait certainement parler. Mais trêve de rêverie. Il avait encore une adversaire coriace. Quoi que ... Elle était visiblement presque aussi fatiguée que lui et elle n'aurait pas l'occasion de lui faire encore du mal s'il partait.

Oh ! Non, il ne fuyait pas le combat, il le déplaçait simplement dans une zone où il dominerait la situation. Il s'éleva encore plus et commença à avancer en dehors de son cylindre protecteur. Il utilisa son contrôle sur l'air pour entrainer à sa suite les deux corps inconscients des enfants tout en les trainant sur le sol. Il n'allait pas non plus faire un effort pour les laisser en bon état non ?

Désolé mademoiselle, mais je crois que je dois vous quitter à présent. Mes hommages aux survivants, n'ayez crainte je trouverais un moyen de vous tuer.

Se tournant une dernière fois vers Malia, il créa une sphère d'air solide et la lança en direction du professeur. Impossible de la distinguer donc difficile de l'éviter. Mais il ne prêta aucune attention à ce qui se produisait. Il se contenta de continuer à progresser à bonne distance au dessus du sol et de sortir son communicateur.

Ici Kya, j'aurais besoin de quelqu'un pour terminer le travail. Une perte de notre coté, deux prises inconscientes.

Oui, vous avez bien lu, Valentin Kya demande quelqu'un pour l'aider. Mais il revient tout de même avec deux corps. Ce n'était pas si mal comme bilan.

[HRP : Je suis encore gentil, je laisse le choix aux joueurs de pouvoir ou non se réveiller, sachant qu'ils sont de toute façon capturés]

Malia suivait le combat de loin pour certains, mais elle pouvait tout de même voir la moindre actions des différents protagonistes. L'agacement de leur adversaire qui augmentait de minute en minute, la fuite de son ancienne partenaire et de Lelfic qui en rajouta une couche, mais aussi son empressement à finir le combat. Il emportait les corps avec lui, avait fait stopper net aux lianes leur ascension, et prévenait visiblement d'autres personnes, tout ceci en se déplaçant... Bref un bon point pour lui, mais deux pour l'enseignante.

Maintenant que le piège se refermait sur lui, elle pu sourire, quoi qu'il lui arrive, elle l'aura mis hors combat. Dans sa sorte de sphère protectrice, elle savait que le pollen était libre et il allait faire son office, l'endormir. Ses élèves s'ils étaient eux aussi à l'intérieur en subirait les frais, mais c'était mieux que rien après tout. Maintenant, elle s'assit histoire de se reposer, tout en en profitant pour reprendre l'arme à feu dans ses mains, et se concentra sur les lianes, désormais dans la sphère protectrice, en paquet, sur Valentin qui devait inexorablement souffrir du moindre contact avec elle. L'enseignante fini de recouvrir entièrement le personnage, qui du fait de son déplacement avait perturbé ses plans, du reste, elle fit bien attention de lui laisser de quoi respirer, le côté urticant était bien mais inoffensif face à un bon gros dodo... Elle le savait, bientôt elle ne pourrait plus rien faire, mais pour l'heure, elle avait encore de quoi tenir encore un peu, au moins jusqu'à ce que Valentin soit pris au piège par le pollen, ce qui ne serait tardé.

Mais c'était sans compter sur ses attaques, il venait de lui envoyer une sphère, qu'elle se prit en pleine face, faisant des dégâts, comme lui casser l'arcade sourcilière droite et permettre à un bel hématome de se développer sur tout le côté droite dans peu de temps. Le sang se mit à lui couler sur la joue, puis à ruisseler au sol, se transformant immédiatement en petite plante au contacte de la terre. Bien que chancelante du fait de l'attaque, elle se leva et se dirigea vers le lac où l'air était bien plus humide, elle sentit alors, sans même avoir à se mouiller le visage, une blanche pousser sur sa face, l'hémorragie était finie, mais l'étourdissement et la douleur elles étaient bien présentes... Elle revint sur le champs de bataille, s'approchant le plus possible d'un endroit où se cacher et des enfants, histoire de pouvoir échapper à d'éventuels agresseurs, elle n'aurait pas la force de les arrêter...

[HRP : Pour résumer, Malia est désorienté, marche lentement et à une branche fine mais tout de même qui lui sort de l'arcade et serpente sur sa joue en direction de son oreille.
Valentin je te laisse gérer tes blessures, mais bon prend bien en compte par la suite que tu ne peux pas voir ce qu'il se passe...]

[Voilà voilà! Désolé du temps de réponse vraiment!!! U_U"]

Vraiment... le général s'attendait à devoir aller donner un coup de main à un moment où à un autre, c'était prévisible après tout. Toutefois, il ne s'était pas moindrement attendu à devoir se dépêcher sur les lieux de l'un de ces membres. C'était tout de même un comble que les deux seuls équipes à avoir demandé un coup de mains soient celles où l'un de ses membres étaient à la tête! Sans doute les rapports de missions montreraient-ils une raison logique à tout ça, mais pour l'instant, il n'était pas très impressionné par ses deux nouveaux... peut-être commençait-il à devenir moins stricte avec le temps? Il faudrait réparer ça au plus vite avant que la réputation de ses troupes d'élites ne tombe! Oui, qu'importe le rapport, ces deux là devraient se récupérer et pas qu'un peu avant de pouvoir monter dans la 'hiérarchie' de la Black Division.

Enfin, qu'importe tout ce tralala inutile puisque Thomson arriva, cheveux noirs au vent ainsi que sa veste verte qui ondulait nonchalamment, laissant ses trois chaînes complètement immobiles, laissant tomber dans l'oubli l'effet sonore de ces armes. Bon d'accord... ses armes... on ne pouvait pas vraiment dire qu'il était très armé sur le moment puisqu'il ne trouvait pas très sérieux de ce battre éventuellement contre des gens de cette Faculté. Non pas qu'il sous-estimait tout le monde s'y trouvant, mais quand même, ce n'étaient pas non plus les gens les plus menaçant qui soient. Et puis, le but n'était pas non plus de les finir complètement. Si non, il aurait demandé à MacAllen de prendre plus de Sodium avec elle et de le vider dans l'eau pour en finir complètement et définitivement avec eux! Mais non... il ne comptait pas le faire... étrange hein? Est-ce qu'il fallait voir là un lien avec son plan qui avait été coupé en pleine élan à cause de l'appelle de Kya?

Dommage, ce n'était pas pour maintenant que la réponse allait être donné puisse qu'il fini par arriver à proximité du lac, prenant bien sûr soin de déchirer une bonne largeur de pantalon affin de se fabriquer un masque de fortune qu'il attacha solidement derrière sa nuque, couvrant ainsi parfaitement son visage à partir du haut de son nez jusqu'à son menton. Le côté pratique de prendre un bout de pantalon plutôt qu'autre chose, était que le tissu était bien plus épais et ainsi, les chances que la substance soporifique ne l'atteigne. Vraiment, souvent il ne fallait pas chercher bien loin pour trouver une solution à ses problèmes. Toutefois, il ne pourrait pas rester trop longtemps puisse que tout dépendant de la substance, celle-ci viendrait possiblement se coller contre le tissu et finirait par l'imprégner complètement à la longue et l'endormirait.

Voilà, sa nouvelle recru était juste devant lui... endormis*... avec deux prises; la cobaye n'était pas en vue. Enfin, sans même s'annoncer, les deux chaînes accrochées à ses pantalons s'élevèrent et se décrochèrent d'elles-mêmes, prenant les deux corps par les chevilles et les tirant vers lui alors qu'il approchait de Kya, visiblement découragé et peu satisfait, restant immobile à fixer les environs pendant un moment encore. Mais malgré cela, il ne chercha même pas à trouver s'il y avait d'autres personnes dans les parages, vider la place de tous n'était pas moindrement dans son intention puisqu'il avait des projets pour cette place*. Il avait besoin que la Faculté reste encore encré sur une base solide... pour le moment et si elle se montrait utile bien sûr! Et oui, si après vérification il ne voyait rien d'utile au finale à la minorité de fort parmi ce ramassis de mutants inutiles, il s'arrangerait sans doute pour ne pas avoir les gêneurs dans les pâtes. Mais pour le moment... c'était légèrement satisfaisant pour des gens comme eux. Bien sûr, sa vision de ce groupe de mutant était très différente de celle qu'il avait de ses membres! Comparer des gus ayant une force s'étant révélé de niveau pas trop mal selon ses critères (ou alors 'tout-juste-bon-pour-être-un-petit-nouveau-pour-ce-blondinet-de-Maxwell') à ses troupes d'élites ne pouvait pas avoir les mêmes critères! Ainsi donc, voilà pourquoi il n'avait pas encore ses deux nouvelles recrus dans le plus haut estime. Mais bon, ils avaient encore la chance de se rattraper... il les lancerait sur de nouvelles missions pour qu'ils se rattrapent.

Ainsi donc, Thomson fini par prendre sa nouvelle recru en poche à patate sur son épaule, tant bien que mal à cause de ces ailes qui avaient la brillante idée de lui bloquer la vue en partie et lui rendant la vie plus difficile pour tenir le 'petit nouveau'. Gardant toujours ses deux chaînes à l'avant, il traînait les deux prises sur le sol sans leurs faire plus attention que ça. Après tout, à quoi pouvaient bien être utiles les faibles hein? Sans compter que l'un d'eux n'était visiblement plus de ce monde. Il s'occuperait du corps un peu mieux une fois surplace - il avait quand même du respect pour les morts -, mais pour le moment il ne pouvait pas vraiment le traîner autrement. Vraiment, une chose était sûr, dès le moment où il serait au pouvoir, il s'arrangerait pour que l'on porte un plus grand respect aux morts de la GC... il avait vue trop de gens tomber et ce qu'on en faisait l'avait toujours dégoûté. Plus jamais ses semblables ne seraient traités de cette manière parce qu'ils étaient considéré comme étant une sous-race...
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*Vu par MP
*Rien de nouveau pour cette info, désolé, plus de primeurs pour l'Event XD

[Je pourrais continuer comme ça encore longtemps, mais ça n'aurait plus aucun lien avec l'action malheureusement et on comprend très bien que le quatuor repars en direction du débarcadère en laissant Maila sauve sans même s'en préoccupé. À savoir maintenant... l'avait-il remarqué ou pas? Je vous laisse méditer là-dessus...]

[S'il ne l'avait pas remarquer il n'est pas bien malin comment deux personnes évanouïes/mortes peuvent assommer de la sorte un de tes hommes...
Enfin bref je poste pour l'honneur !]

Toujours cachée, Malia attendait non sans une certaine impatience d'entre enfin le ronron des moteurs des hélicots partir, mais à la place de cela, des bruits de pas. Elle pensa tout de suite à sortir pour attaquer, mais vu son état de faiblesse il était impensable d'envisager un nouveau combat. Alors elle laissa la personne s'approcher, elle ne pouvait pas agir de toute façon. Pourquoi être resté là me direz-vous, tout simplement pour sauver sa peau. C'est humain après tout de vouloir vivre libre.

Elle observa l'homme sans trop pouvoir le définir, était-il jeune ou vieux, aucune idée. En tout cas il avait un minimum de réflexion parce qu'il avait couvert ses voies respiratoires. Il prit sans trop de difficulté, visiblement encore assez fort physiquement et psychologiquement pour se servir de son pouvoir les trois corps inertes, et partit. Elle aurait bien pu tiré, me direz-vous mais elle ne savait pas qui il était. S'il avait le même pouvoir que Dylan, cela n'aurait aucun effet sur lui, et elle ne pouvait pas prendre le risque pour sa propre sécurité.

Elle baissa donc son bras qu'elle avait pourtant préparé à toutes éventualités, puis elle les regarda tous partir non sans éprouver une profonde exaspération de sa propre faiblesse, de sa trop grande sagesse... Elle s'en voulait de ne rien avoir pu faire, de ne même pas pouvoir offrir à Félix une sépulture descente à défaut d'avoir pu le maintenir en vie. Elle se sentait responsable de cette perte collatérale pour certains, de cette mort affreuse pour d'autre... Elle ne pleurait pas mais presque tant la tristesse de l'échec l'envahissait. Dans quelques jours sans doute tout ceci ressortirait mais pour l'heure, elle devait se faire discrète et attendre encore un peu que ce bruit disgrassieux s'éloigne pour de bon, et espérons le durablement...