Urgence ou pas? (PV Infirmière et Dana)

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Quelques minutes à peine après avoir traverser les nombreux couloirs de la Facultée, Fira, tenant toujours sa petite amie dans ses bras, arriva devant la porte de l'infirmerie. Fermée. Il fallait sans doute cogner pour pouvoir attirer l'attention de l'infirmière. Son regard se posa un instant sur Dana, vérifiant qu'elle était toujours consciente. C'était le cas. Une chance...

Le jeune garçon tendit un de ses bras vers la porte, évitant du mieux qu'il pouvait de faire tomber ou de déplacer sa douce, et fermant son poing, il cogna. Toc. Toc. Toc. Trois coups; précis et suffisement fort pour que quelqu'un à l'intérieur de la pièce puisse l'entendre.

* Allez madame. Ouvrez-nous! *

Toujours aussi impatient, il avait envi de crier un ' Eh oh! ', mais il s'en empêcha. En plus d'être mal poli, ça aurait été un peu poussé. Surtout si la mutante qu'il tenait dans ses bras n'était pas en danger de mort.

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Ah ... quel plaisir de se reposer tranquillement ... sans personne à soigner. Sarah était ravie de la routine qui commençait à s'installer, jamais elle n'avait de grosses blessures à soigner, plus souvent des petits problèmes et encore plus souvent des problèmes psychologiques tout simplement. Il suffisait aux élèves d'entendre un petit : mais tout va bien, pour aller tout de suite mieux. Et là, le rêve absolu ! Elle n'avait rien à faire, rien du tout. Une chance incroyable. Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, on frappa à la porte. Trois coups, comme au théâtre, elle attendit que les acteurs entrent en scène.

Bon alors soit c'était un plaisantin, soit il n'avait plus la force de pousser la porte, soit elle avait encore oublié de laisser la porte ouverte. Elle opta pour la troisième solution et se déplaça pour aller ouvrir. Un tour de clé plus tard, elle tourna la poignée et ouvrit la porte devant les visiteurs.

Alors voila ce qui troublait sa séance de repos, deux mutants de la Faculté, l'un tenant l'autre dans ses bras. Oh mais qu'est-ce qu'ils avaient encore fait ces garnements ... Ah la la, elle devait tout faire ici.

Allez entrez vite ! Et allonge la sur le lit près de la fenêtre. Raconte moi ce qui s'est passé, et gare à toi si c'est de ta faute ...

Non mais, un gentil garçon, mignon comme ça ne devait pas faire de mal aux filles, sinon Sarah serait forcée de le punir ...

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La phrase que Fiharaan lui avait dit avant qu'il ne la prenne dans ses bras résonnaient encore dans la tête de la demoiselle. Il était si sérieux, devenu tout d'un coup un adolescent mature. Était-ce l'un des effets positifs que l'amour produisait? Sans aucune hésitation, Dana l'aurait affirmer, mais vue la condition actuelle dans laquelle elle se trouvait, elle n'aurait pu prononcer un mot de plus.

Serrée contre le torse de Fira, ses tremblements s'étaient atténués, mais elle continuait à avoir une migraine d'enfer et sa vision restait brouillée. Cela lui donnait la forte impression de vivre à l'intérieur d'un cocon brumeux, sans issu, et qui troublerait à jamais sa vision du monde. La télékinésiste se trouva d'un coup bien pessimiste...Ce n'était surement pas quelque chose de trop grave, juste un malaise passager. Mais le seul qu'elle ait du mal à rester éveillée ramenait sans cesse cette négativité.

Toc. Toc. Toc. Elle sursauta presque. La notion du temps lui avait echapper durant quelques instants et la mutante réalisa avec consternation qu'ils étaient déjà à l'infirmerie. Devant une porte d'apparence close.

" Dé..jà? "

Mais la réponse au cognement de Fira semblait inexistante. Ce fût ce que la jeune Lumik pensa avant d'entrevoir la porte s'ouvrir, révélant la présence de la guérisseuse.

Allez...vite ! Et allonge... sur... lit...fenêtre. Raconte...passé...toi...ta faute...

Elle ne comprit pas tout ce que l'infirmière dit, mais elle sentit que son petit ami obtempérait. Mieux valait écouter cette femme, car c'était bien la seule qui pouvait l'aider. À peine quelques secondes après avoir entendu les mots qui lui paraissaient étrangement lointain, Dana se retrouva coucher sur un lit confortable. Le seul problème, c'est que lorsque les bras de l'élémentaliste cessèrent d'appuyer contre son corps, les spasmes qui parcouraient celui-ci revinrent à l'assaut. La québécoise ne put s'empêcher de fermer ses yeux bleus.

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Oh yeah! Bingo! L'infirmière était là! Ce fut ce que Fiharaan constata lorsque la porte s'ouvrit, lui laissant voir une jeune femme. Surement celle qu'ils étaient venus voir, Dana et lui. L'élémentaliste ne se fit pas prier pour entrez et alla directement déposer sa bien-aimée sur le lit près de la fenêtre. Avec douceur.

Une fois chose faite, il recula et se tourna vers l'infimière. Aïe. C'était LE moment qu'il redoutait le plus. Les explications. Espérons qu'elle le croit sur parole, car il s'était juré de dire la vérité, la vérité et la vérité. Aucun mensonge, aucun changement aux faits. Comme ça, il pourrait quitter la pièce afin de la laisser faire son travail. Il ouvrit la bouche au moment où il posait son regard sur la mutante couchée. Il sursauta en voyant que les tremblements recommençaient. Pire, elle avait fermé les yeux! Fira serra ses poings jusqu'à en avoir mal aux doigts, se disant qu'il valait mieux faire vite afin déviter un drame.

- Non, ce n'est pas de ma faute madame! Je n'ai absolument rien fait à part l'embra....À part m'être promené avec elle dans les grottes qui sont à quelque part à l'extérieur de la Facultée. Nous y sommes restés environ 2 heures. On était à peine sortis de là qu'elle s'est comportée de façon bizarre. Elle m'a aggripé le bras. Je crois qu'elle a eu un vertige ou qu'elle ne se sentait pas bien. Ça m'a inquiété, surtout lorsqu'elle m'a dit qu'elle ferait bien de venir vous rendre visite. Non pas que j'vous aime pas, mais normalement, quand on rend visite à une infirmière, c'est pas pour passer le bonjour. Bref, j'en reviens à ce qui c'est passé. On est rentrés à la Fac' et dans ça c'est compliqué. Elle a essayé de marcher sans mon aide et elle est tombée. Paf! Comme ça. J'vous jure! J'ai eu la peur de ma vie! Mais la seule solution pour régler ça, c'était de venir vous voir. Alors, je l'ai prise dans mes bras et nous voilà.

Ouais, c'était bien l'une des rares fois où il parlait avec un sérieux déconcertain, même s'il était nerveux. Aucun sourire railleur aux lèvres, aucun goût de plaisanterie dans la bouche. Rien. L'adolescent s'inquiétait trop pour Dana qu'il en oubliait sa vraie personnalité. Celle du p'tit con de service qui s'amuse à dire des conneries pour le plus grand déplaisir des autres.

Il se rapprocha de sa douce et posa sa main sur son front, contrant ses tremblements. Chaud, très chaud. Trop chaud. Fièvre? Peut-être..À moins que ce n'était qu'un caprice du pouvoir de Fiharaan. Le mutant immature se tourna vers l'infirmière et lui demanda d'un ton suppliant:

- Qu'est-ce qu'elle a? Vous pouvez la soigner?

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Oh non, encore un féru du dialogue et des longues explications. Sarah allait devoir faire le tri dans tout ce qu'il disait ... Bon alors ... elle ne se sentait pas bien après les grottes. Ok mais cela n'expliquait pas son état actuel, surtout qu'elle se mettait à trembler. Fièvre ? Froid ? Le mieux était de diagnostiquer tout de suite. Sarah s'approcha de la malade et posa sa main sur son front.

Son pouvoir s'activa aussitôt, cherchant ainsi à trouver la maladie, l'infection etc... La cause n'était pas facile à trouver. Sarah distinguait une blessure, pas grave en soi, mais qui n'avait pas été soignée. Comment cette jeune fille avait-elle fait pour supporter la douleur. Ensuite l'infirmière se concentra, oui, la cause était là. La blessure avait été faite par quelque chose de froid, très très froid. Cela pouvait expliquer le problème. Elle était comme brûlée par la glace et le froid qui en avait découlé. Il fallait agir rapidement si on en voulait pas perdre l'usage de l'épaule. L'infirmière ne pouvait pas tout faire toute seule, et la seule aide possible allait devoir venir de ce jeune garçon. Tant pis, à la guerre comme à la guerre. Il fallait agir.

Essaie de la calmer qu'elle ne tremble plus. Ce qu'elle a est assez rare mais ça devrait aller.

Elle sourit comme pour lui redonner confiance et alla se laver les mains. Quelques instants plus tard elle revenait avec une seringue pour calmer la douleur et la fièvre. Elle fit rapidement l'injection dans l'épaule blessée puis demanda d'un ton professionnel.

Si tu n'as pas peur du sang aide moi. Retire lui son haut, je dois voir son épaule.

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Les yeux clos, sa vision plongée dans un noir presque réconfortant, Dana tentait de se calmer. Quelques frissons parcourent sa peau devenue brûlante, rendant ses tremblements un peu plus violents. Toutefois, ceux-ci ne semblaient pas assez forts pour la faire tomber en bas du lit. Et il y avait ces voix. Deux; une masculine et une féminine, celle de Fiharaan et celle de l'infirmière. Les paroles qu'ils échangeaient lui venaient en écho profond, et elle comprenait de moins en moins ce qu'elles voulaient dire.

Et puis, alors qu'un silence semblait s'installer, la mutante sentit quelque chose lui rentrer dans l'épaule et son visage se crispa. Elle avait l'impression qu'un gros moustique particulièrement énervant venait de la choisir pour son goûter. L'envie de le repousser avec son télékinésie frôla son esprit, mais une faiblesse anormale bloquait son don. L'énergie ne semblait pas vouloir s'assembler pour créer l'aura bleutée qui l'aidait à déplacer les objets.

Lorsqu'elle sentit le dard sortir de lui-même de son épaule, la jeune Lumik ressentit une sorte d'apaisement et la douleur sourde qui commençait à lui grimper le long des muscles sembla se dissiper. D'ailleurs, un soupir à peine audible franchit ses lèvres blêmes. Un souffle soulagé que son mal disparaisse...Même si son corps s'agitait toujours et qu'un étau glacé lui compressait la tête. Et ensuite, un nouveau froid vint s'ajouter. Son ventre fut secouer d'un frisson. On lui avait retiré une partie de ses vêtements. Pourquoi?

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Essayer de la calmer? Pas de problèmes! Ça ne semblait pas trop compliqué et il sentit une once d'espoir lui titiller le coeur. Sauf que lorsque l'infirmière lui dit que c'était un mal plutôt rare qui possédait le corps de sa copine, son espérance disparut. Boum. D'un coup sec. Il regarda la dame avec des yeux effrayé, s'imaginant des tas et des tas de scénario sur la mort de Dana. Bien sûr, il n'avait pas écouté ce qu'elle avait dit à la fin, sur le fait que tout allait bien se passer.

Et là, au-travers des images cauchemardesques qu'il se faisait, Fiharaan avisa le sourire de la guérisseuse. Ah! Ça, c'était un bon signe! Un excellent signe, même. Son imagination délirante se calma et il força ses lèvres à s'étirer en un mince sourire. Peu convainquant, mais quand même. C'était un bon début, non?

Alors que l'infirmière allait se laver les mains et préparait sa seringue, Fira se dirigea vers le lit et s'agenouilla à côté de celui-ci. De cette manière, il lui serait plus facile de maintenir sa belle. Avec ss bras, il la maintint un instant, le temps nécessaire pour que la jeuen femme la pique de son aiguille, surement pour faire disparaître la fièvre qui avait fait augmenter sa température corporelle.

Si tu n'as pas peur du sang aide moi. Retire lui son haut, je dois voir son épaule.

- Je n'ai pas peur du...quoi?! Euh........,Il venait tout juste de réaliser ce que l'infirmière venait de dire.

*Retire son haut. Retire son haut. Allez...Retire-le. Elle te le dit, elle te le demande. Et puis, tu en meurs d'envie, pas vrai Fira? Non..Si..rah! C'est pour l'aider après tout.....*

Ses joues virèrent au rouge vif alors qu'il se releva et qu'il enleva tant bien que mal le morceau de linge de la mutante psychique. Ses tremblements n'aidaient pas, et il dût se rapprocher. Plus près, trop près peut-être. Et il recula aussitôt, déposant son haut au sol. Mal à l'aise, Fira détourna sa tête vers la femme qui allait soigner celle qu'il aimait.

- Bon...La calmer...C'est ce qu'il faut faire, oui...

Un murmure absent qu'il prononça davantage pour lui-même que pour son entourage. Et là, il revint près de Dana et lui pris sa main dans la sienne, pour ensuite venir la porter à ses lèvres. Il y déposa un léger baiser avant d'approcher sa tête de l'oreille de sa bien-aimée, malgré ses spasmes qui pouvaient s'avérer un pu violent. Trop à son goût.

- Dana, calme-toi. J'suis là, et l'infirmière aussi. On va t'aider, elle va t'aider. Tu vas être soigner et après, on pourra retourner se promener. Comme tout à l'heure. Sauf que, tu n'auras plus mal. On sera bien tous les deux, tu sais. Dana. Je t'aime, soit forte...Résiste. Reste avec nous. Dana? Si tu m'entends, serre ma main. Montre-moi que tu entends ma voix. Montre-moi que tu es toujours avec nous. Je t'aime, courage.

Un autre murmure; cette fois doux. Des mots qui exprimaient bien ce qu'il ressentait pour elle. Des paroles d'encouragements. Il faut dire qu'elle en avait bien besoin, parce qu'être aux prises avec une infirmière, ce n'était pas toujours une partie de rigolade. De son autre main, il vint caresser ses mèches pâles et son front brûlant. Affectueusement, amoureusement.

Il serra ensuite un peu plus sa main dans la sienne, l'espaced'un instant, avant de relâcher cette mince étreinte. Il fallait qu'il sente la pression qu'exercerait les doigts de la jeune fille blonde sur les siens. Il le fallait. Maintenant concentré sur cette 'mission', Fiharaan ne se souciait même plus du fait que sa petite amie était presque à demi-nue. Sa gêne était passée, mais pas sa peur de la perdre.

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[HRP : Désolé les petits je vous avais totalement oublié ... va se coincer les oreilles dans la porte du four xD]

Sarah regarda le jeune homme s'approcher de sa patiente pour la calmer. Et bien entre ces deux là ça semblait sérieux. Elle eut un sourire attendri en voyant le spectacle mais elle avait surtout envie de rire à cause de la différence de taille entre le garçon et la fille. Il était nettement plus petit qu'elle. Et cela prouvait encore une fois que l'amour donne des ailes, ou dans ce cas de la force parce que réussir pour un si petit gabarit à porter la jeune fille était un exploit ! Elle le laissa tenter de calmer Dana tout en préparant ses actions futures.

Elle s'approcha et regarda la blessure que la jeune femme avait au flanc droit (et oui c'est pas l'épaule, l'erreur est humaine non ?) et il faut dire que ce n'était pas particulièrement joli à voir. Mais pour l'infirmière c'était un cas splendide, quelque chose d'extraordinaire sur lequel elle pourrait s'exercer ... Elle posa sa main à plat sur la plaie et se concentra plus avant. La glace avait brûlé les tissus et empêchait la plaie de cicatriser normalement. Une brûlure aurait pu être soignée facilement, enfin pas trop difficilement, mais là, c'était plus important. Surtout que la jeune femme ne s'était pas ménagée ...

Sarah soupira tout en prenant une compresse propre. Elle devait tout d'abord nettoyer la plaie. Cela serait capital dans la réussite des soins. Elle posa la compresse humide sur la blessure, regardant et mesurant l'effet sur l'infection. Aucun organe vital n'était touché, il ne fallait que permettre à la plaie de cicatriser.

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Elle sentit soudainement une main, chaude et légèrement moite, contre la sienne, la serrant tendrement. Les premiers mots arrivèrent un moment long et bien silencieux, et furent accueillir comme une chanson. Dana ne comprenait rien de ce qui se disait au creux de son oreille, mais le ton de la mélodie laissait entendre qu'elle devait se calmer, se contrôler. Quelque chose de difficile à faire. Premier essaie; tenter de détendre ses muscles plus que tendus et de faire le vide dans ses pensées. La mutante le fit et ses tremblements se mirent à diminuer d'intensité. Lentement, très lentement. Mais le résultat restait le même.

Dana?....m'entends...serre...main....entends....voix......toujours...nous...courage.

Comme s'ils hésitaient, ses doigts se resserrèrent lentement autour de ceux qui lui tenait la main. La brume se dissipait au fil des secondes et les paroles échangées à son égard bourdonnaient dans sa tête. Une caresse semblable à celle du vent vint lui frôler le front, balayant ses cheveux dans un mouvement presque régulier. Fiharaan? Oui, c'était surement lui. La jeune fille le savait, elle le sentait. Même le lien particulier qui les unissait maintenant affirmait cette idée. Il ne l'avait pas abandonné...

Une esquisse de sourire étira faiblement ses lèvres, mais disparut aussitôt lorsqu'elle sentit un paume un peu plus froide se poser sur son flanc. Elle aurait pu crier, mais elle ne le fit pas. Sa conscience lui disait simplement de rester tranquille, de laisser cette main intruse tâter sa blessure. Mesurer sa gravité. Le visage de la blondinette se tordit en une affreuse grimace, mais elle resta immobile. Toutefois, lorsque se fut une pièce inconnue et humide qui fût déposer sur sa plaie, elle tressaillit. Elle frissona. Un de ses yeux s'ouvrit à moitié, pour voir ce qui se passait. Une ombre floue se mouvait, tandis que l'autre restait à son chevet; un peu comme un ange gardien.

- ....mal..., murmura-t-elle en refermant son oeil bleu.

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[Comme la petite flamme ne poste pas, je le fais ... Reviens nous flamme d'espoir dans ce monde de brutes XD]

La blessure était maintenant propre et Sarah devait terminer les soins pour éviter que cela s'aggrave. Elle observa la jeune fille bien pâle qui tentait de communiquer et fronça les sourcils ! Ce n'était pas la chose à faire dans un tel état de faiblesse, l'infirmière sentit son caractère calme et serein se faire la malle et laisser revenir le coté impatiente et intransigeante que tout le monde aime !

Shut, pas bouger, pas parler, pas ouvrir les yeux, tu te reposes maintenant !

Puis, une fois que la jeune patiente avait obéit, on lui applique une compresse froide et on fait une piqure sans le dire pour ne pas qu'elle panique. Oui, les garçons on leur montre ce que c'est, on les fait baliser, mais les filles on est gentille avec elles ! Solidarité quand tu nous tiens.

Les soins pouvaient commencer.

_____

Une dizaine de minutes plus tard, Sarah s'essuyait le front et se laissait tomber sur une chaise totalement épuisée, pourquoi ça ne lui arrivait qu'à elle des cas aussi bizarres. Se faire geler de l'intérieur ! Franchement ces jeunes aucun sens des conventions...

Tu vas être fatiguée pendant encore quelques jours puis tu pourras tout refaire comme avant. Durant ces quelques jours, pas de relation poussée avec ton petit copain, c'est bien clair !

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