[Hong-Kong] Dans les geôles... (pv) [TERMINE]

Cela faisait quelques mois à présent que Sato était enfermé à Hong-Kong. Personne ne se souciait de lui, et la justice de la ville se garderait bien d’accélérer la procédure d’un mutant. Autant que faire ce peut, le moine avait eu de la chance : certaine personne aurait été tout à fait prête à le tuer sans autre forme de procès. Il l’avait apprit à ses dépends, mais la mutanité était plus que mal vue dans tous les coins du globe. Partout où il avait voyagé, les mutants étaient vus comme des ‘cas’, comme des rebuts. C’était quelque chose qui lui échappait complètement, aux vues de l’éducation d’égalité et d’acceptation qu’il avait reçu au monastère.

Cela faisait quelques mois qu’il croupissait. Pas une visite, pas une parole. Seuls les rats lui tenaient compagnie. Au début, certains gardiens « s’amusaient » avec lui. Mais la torture les avait lassés au bout de quelques semaines. A présent, un venait quand il était énervé et se sentait d’humeur à se passer les nerfs sur un mutant. Ou plutôt sur un pantin insignifiant.
Mais Sato s’y était fait. Il était seul et réfléchissait. Il tentait de comprendre les humains. Il tentait de comprendre pourquoi ils réagissaient comme cela, et comment faire pour que cela change.
Il avait d’ailleurs eut le temps et la possibilité, lorsqu’il n’était pas trop faible pour bouger, voir presque respirer, de travailler son pouvoir qu’il maîtrisait de mieux en mieux. Naturellement, il avait tenté de l’utiliser pour se protéger des coups quand on le torturait, mais il avait rapidement arrêté. Cela décuplait la rage des bourreaux et le jeune moine se retrouvait beaucoup plus fatigué et amoindri à la fin de ce genre de séances.

Il était marqué. Au plus profond de lui. Ce qu’il vivait, cette incompréhension… Il était jeune, et semblait avoir vécu pleins de choses et pas des meilleures depuis qu’il avait quitté son monastère. Ombre s’était fait tuer, par sa faute. Il connaissait la privation, la prison, la torture… Il perdait doucement l’espoir qu’il mettait ou qu’il avait dans l’humanité.

Alors, cette journée, elle ressemblait aux autres qu’il avait passé.
Un tour de clé dans la serrure. Un gardien venait sûrement le passer à tabac pour calmer ses nerfs. Un petit mutant dans les geôles, c’était toujours amusant, surtout quand il était trop faible pour faire quoi que ce soit.
Sato se redressa sur sa couche, fier. Il prendra les coups sans broncher. Et peut-être qu’on le tuera aujourd’hui…

Invité

[Hong-Kong] Dans les geôles... (pv) [TERMINE] Sanstitreey8

La porte de la geôle s'ouvrit, avec un cliquetis froid et metallique de la clef qui tourne dans une vieille serrure.
Derrière le geolier, un grand chinois assez musclé et dénué d'humour, un petit bonhomme maigrichon, portant des lunettes exagérément grandes pour sa tête et un attaché caisse dont on ne voyait que le dos puisqu'il le seerait contre lui. Il revêtait une blouse blanche avec aucun signe distinctif dessus, mais signalant qu'il était un scientifique.
Il entra, en ragardant autour de lui si il n'y avait aucune caméra. Puis il fixa Sato et lui parla dans un tibétain impeccable:

-Une libération immédiate contre un but concret et qui devrait vous plaire. L'éducation de jeunes âmes innocentes.

Il redressa ses énormes lunettes sur son petit nez et reprit, en retournant son attaché-caisse et laissant apparaitre le signe de l'Arobase.

-Je suis mandaté pour vous faire sortir d'ici en toute légalité si vous consentez à venir nous aider sur notre île. C'est une cage, mais où vous serez libre de vos mouvements à l'intérieur, où vos idées, vos compétences et vos dons seront appréciés à leur juste valaur et où vous pourrez méditer en paix dans un cadre à votre goût.

Si Sato avait été catholique, il aurait été frappé par la 'dissemblance' entre l'image prônée de Dieu, et celui qu'il avait en face de lui. En effet, pas de vieillard à la mine sympathique, pas de barde longue et blanche, mais une longue 'robe' blanche (qu'on appellera blouse sans que Sato n'en sache quoique ce soit) qui ressemblait étrangement à la toge divine.

Toujours est-il que Bouddha ne pouvait ressembler à cela, et le petit homme qui prit la parole ne fut donc pas prit pour le sauveur du monde.
"- Une libération immédiate contre un but concret et qui devrait vous plaire. L'éducation de jeunes âmes innocentes. Je suis mandaté pour vous faire sortir d'ici en toute légalité si vous consentez à venir nous aider sur notre île. C'est une cage, mais où vous serez libre de vos mouvements à l'intérieur, où vos idées, vos compétences et vos dons seront appréciés à leur juste valeur et où vous pourrez méditer en paix dans un cadre à votre goût."

Sato en était abasourdi. C'était la première fois depuis des mois maintenant qu'on ne lui avait pas parlé autant ! Et qui plus est en tibétain... sa langue natale. Une libération sans condition, ou presque. Le moine qui avait passé toute sa vie dans la mesure et l'attention, aurait sauté de joie littéralement, si sa condition physique ne l'en avait pas empêché. Il était libre... Et contre la vie sur une île à éduquer des gens...
Doucement et fébrilement, il se leva et se dirigea vers le binoclard. Son pas n'était pas assuré, il chancelait. Mais il voulait sortir la tête haute, le regard dur et fier. Dans sa précipitation toute naturelle venant de la part d'un homme normal (en oblitérant sa mutation), il n'avait prêté qu'une attention minime au sigle en forme d'@ qui trônait sur l'attaché-case du libérateur. S'il avait été moins enthousiaste à l'idée de vivre, il aurait reconnu l'insigne qui trônait lui aussi, sur les flancs de l'hélicoptère du Dr Henry qui l'avait incité à quitter son monastère.
Et quand bien même ce dernier l'avait averti du danger que pouvait représenter une telle entreprise, Sato n'aurait jamais refusé de vivre. Il restait jeune et humain, avant d'être moine et mutant.

"J'accepte. Sortez moi de là, s'il vous plait...", dit-il au scientifique. Sato avait un air pitoyable. Il était vraiment mal en point. Et désespéré. Cette épreuve l'avait secoué au plus profond de lui-même. L'avait-il mérité ? Etait-ce la façon que Bouddha avait pour l'éprouver dans sa foi ? Las de tant de question, Sato s'en remit une fois encore aux mains d'un inconnu près à le sauver.

Invité

Assis dans le taxi , Reeves regardait les lumieres de Hong-Kong au travers de la vitre , il était perdu dans ses pensées . Durant les dernières années de sa vie , il avait tout mis en oeuvre pour la firme dans laquelle il travaillait , il avait mis sa personalité a son entier service , il avait fait des efforts démesurés pour lui permettre d'atteindre le haut du panier . Mais aujourd'hui a cause d'une bande de rentier refractaires a la nouveauté , la firme était en train de s'engourdir et de retomber des les limbes de la finance . Le Pdg avait bien essayé de le lui cacher , de lui promettre des jours meilleurs , mais voila ce coup ci Reeves l'avait découvert . Le patron l'avait envoyé pour liberer un des agents de la firme prisonnier a Hong-Kong pour espionnage industriel , mais au lieu de lui donner la caution , ce qu'il faisait habituellement pour des sommes si minimes , et bien il avait demandé a Reeves une libération peu onéreuse . Le lieutenant réalisa alors que la société ne pouvait plus se permettre de dépenser de l'argent , même pour des choses utiles . Il avait peur pour l'avenir de la firme et pour le sien . Malgré ses doutes , il avait une mission a accomplir et il comptait la réussir le plus rapidement possible . Il écarta un pan de son costume et sortit son énorme pistolet de son holster , il vérifia qu'il était chargé et arma le chien avant de le ranger . Il ouvrit ensuite sa malette , des liases de billets bien rangés en composaient la surface , mais helas ces billets étaient factices , ils servaient a cacher une deuxieme arme identique a la premiere ainsi que deux chargeurs supplémentaires . Il referma la malette avec précaution , le syteme de ses gants l'empechant d'en broyer le couvercle . Puis , il se regarda dans le retroviseur du taxi , rajusta ses cheveux et ressera le noeud de sa cravate noire .

Le taxi finit par arriver devant la prison , Reeves dit au chauffeur d'attendre son retour , puis il descendit en emportant sa malette avec lui . A peine la porte fermée il arrangea son costume et epoussetta ses épaules , il destestait ne pas être impecable en toute circonstance . II jetta un coup d'oeil a ses souliers vernis puis il redressa la tête , un rayon de soleil vient se refleter sur son globe en verre en un éclat de determination . La prison n'avait pas l'air très grandes ni très neuve , une forte odeur d'urine venait aggresser ses narines alors qu'il traversait la rue . Il dut enjamber des papiers journaux mouillés et des détritus en tout genre avant d'arriver devant le porche , Reeves detestait la saleté et son visage s'était figé en un rictus de dégout . Devant lui , une serie de marche le séparait de l'entrée , quelqu'un l'avait devancé , un chinois a lunette dans un costume serré , un avocat peut être ... De toute façon , d'un certain côté cela l'arrangeait vu que lui aussi devait se faire passer pour un avocat , enfin , du moins un certain temps ! Il rentra a la suite du chinois et se presenta a l'accueil . Il sortit une carte en bristol de sa poche pour la tendre a l'agent au guichet , tout en lachant avec une voix monotone : " Je suis venu libèrer Mr Maurero " , l'agent regarda et carte et dit d'un air narquois " J'espere que vous avez de l'argent ... " Reeves lui jetta un regard peu engageant puis posa lourdement la malette sur le comptoir . Quand il l'ouvrit l'agent fut emerveillé par tant d'argent , il tendit la main pour saisir une liasse mais Reeves referma sechement la malette passant très près des doigts de l'agent . Il lui dit : " Je veux le voir d'abord , m'assurer qu'il est bien ici et en bonne santé " , le policier lui repondit un peu aigri : " Très bien les deux agents vont vous accompagner " . Le Lieutenant Reeves suivant les deux hommes dans une allée partant vers la gauche , tandis que le chinois lui prenait a droite . Les trois hommes finirent par arriver devant une grille gardée par un maton , c'était le dernier palier avant les cellules . Reeves fut escorté par les deux hommes devant la cellule du prisonnier tandis que le troisieme restait devant la grille . Un bref coup d'oeil lui permis de voir que la cible était bien la endormie sur une paillasse . Il se tourna vers les policiers et leur dit , tout en portant la main a sa poche intérieure :" Je vous remercie pour votre diligence , et c'est pourquoi j'aimerais vous offrir ceci ... " . Puis il degaina , en quelques secondes ce fut le massacre , a bout portant les deux policiers n'eurent aucune chance , Reeves les abatti d'une balle dans le torse tout les deux , avec la puissance de son arme a cette distance pas besoin d'un deuxieme coup ! Ensuite il allongea le bras pour viser le troisieme homme qui était en train de chercher son revolver , de son seul oeil valide , il visa la tete et appuya sur la detente . Le sang éclaboussa abondament le mur et deja le sol commencait a devenir rouges tant les blessures étaient consequentes , Reeves ramassa les clés et les jetta au prisonnier qui emergeait paniqué . Ensuite le Lieutenant mit un genoux a terre et ouvrit sa malette ...

Invité

A peine arrivé, déjà reparti… La rencontre avec le directeur de l’arobase avait eu lieu comme prévu, courte, efficace, sans fioritures, un rendez vous comme les appréciez Jessie. Et en prime il avait gagné un petit voyage à bord d’un hélicoptère en direction d’une prison perdue au milieu de l’Asie…Un vrai bonheur…

L’hélicoptère entamait sa descente vers l’héliport sur le toit des geôles où l’attendait son contact. Les cheveux battants aux vents, il ferma à moitié les paupières, afin de pas avoir cheveux dans les yeux. Quand son transport toucha le sol, Jessie ouvrit la porte et descendit calmement. Un homme était planté comme un piquet devant l’appareil, et fixait le nouveau venu.

« Votre collègue est déjà sur place, que venez vous faire ici ? » dit-il dans un anglais correct.

Et bien…Au moins c’était franc. En même temps les prisonniers n’ont pas forcément des visites tous les jours…
Jessie mit la main dans sa poche et en sortit une photo du détenu.

« Je suis venu voir cet homme…En effet mon collègue est déjà sur place, mais j’ai eu un léger contre temps, il a donc pris ma place le temps que j’arrive…Vous pourriez me guider jusqu’à lui ? Je pense que les détails de la libération ont été réglé…Vous n’avez plus que ça à faire… »

Un mensonge n’a jamais tué personne…enfin d’après ce qu’en savait Jessie…et il fallait croire que le gardien se fichait de la raison puisqu’il se tourna et lui fit signe de le suivre. Une bonne chose de faite, il avait trouvé un guide jusqu’à sa destination, une aubaine…

Après quelques escaliers, une myriade de grilles à traverser, et des agressions verbales en mandarin ,du moins vu le ton, de plusieurs détenus, Jessie et son guide personnel se retrouvèrent devant une nouvelle cellule ou un petit homme à lunettes se retourna.

« C’est ici, je vais vous attendre à la grille. Faites vite… »

Le gardien fit demi-tour, laissant les trois compères seuls. Jessie regarda en direction de la cellule. Il remit la main dans une de ses poches et en sortit un mot manuscrit qu’il tendit à celui qu’il pensait être l’homme envoyé par l’arobase, autrement dit le seul qui n’était pas menotté et qui portait une blouse…

« Bonjour, Je suis votre nouveau collègue…Notre directeur m’a dit de vous remettre ceci pour vous le prouver…Bien, faisons vite, vous allez servir d’intermédiaire, vu que je ne parle et ne comprend pas plus les aboiements des chiens que le mandarin. Dites à cet homme que… »

*BAM BAM*

Deux coups de feu proches dans le temps retentirent, coupant Jessie dans sa demande.

*BAM*

Un dernier coup de feu sortit ce dernier de sa stupeur. Il s’avança rapidement vers son collègue et commença à fouiller les poches de ce dernier.

« Nous devons partir d’ici le plus rapidement possible, je ne pense pas que la situation soit aussi sûre qu’à notre arrivée et je m’en voudrais terriblement de laisser ma peau par manque de vigilance. Allez bougez vous, partez vers la sortie, un hélicoptère nous attend sur le toit ! Grouillez ! »

Jessie venait de trouver les clefs du détenu dans une des poches du scientifique, et le poussa hors de la cellule. Il se retourna alors et commença à libérer le détenu.

« Mer** ! Quel c** ! Comment je vais faire pour lui expliquer maintenant ! »

Il tourna à nouveau la tête et vit le scientifique, qui ne bougeait pas, perdu par la succession des événements.

« Hé vous ! Revenez là et expliquez lui que nous réglerons notre affaire une fois sorti d’ici ! Allez, on s’en va ! »

Il se releva, tirant le détenu en même temps, afin de le faire sortir de sa cellule. Ils devaient être vigilants, les coups de feu venaient de la direction depuis laquelle Jessie était arrivé…vers la sortie. Mais ils n’avaient pas le choix, ils n’avaient pas le temps de se perdre dans le labyrinthe des couloirs à la recherche d’une autre issue…

Invité

Reeves avait sorti sa deuxieme arme qu'il tenait maintenant dans son autre main ! Tout en regardant fixement le couloir a l'affut de l'arrivée d'un nouvel ennemi il s'adressa a l'ex-captif d'une voix trahissant sa lassitude vis a vis de la situation : " Bien , la firme vous veut vivant et en bonne santé , alors restez dans mon ombre , suivez le rythme et surtout ne tentez aucune initiative personnelle , ou je vous jure que c'est moi qui vous abattrais dans la seconde ! Je suis-je bien fait comprendre ? "
Le fugitif répondit d'une voix fragile et hésitante : " Euh , oui je crois que c'est clair " . Reeves répliqua : " Bien dans ce cas on sort d'ici en vitesse , il risque d'en arriver d'autres "

De son unique oeil , Reeves regarda instinctivement vers le plafond pour y découvrir une caméra de sécurité . De l'autre côté de l'ojectif , au poste de sécurité général , un gardien l'osbservait completement paniqué . Tellement qu'il en avait renversé son café sur son journal et oublié de mettre en route l'alarme principale , il appuya enfin sur le bouton qui déclencha des sirènes et des lumieres rouges dans toute la prison ! Puis il riva ses yeux sur l'écran concerné et mit son casque communicateur.

" Equipe deux , nous avons un intrus en civil armé avec des pistolets de gros calibre , il se trouve dans l'allée 23 et il a un prisonnier avec lui "

" Equipe deux a controle bien recu , nous nous dirigeons vers le point de contact "

" Merde , il vient de détruire la caméra , je ne l'ai plus en visuel , faites attention "

" Nous sommes sur le point de contact , R.A.S , tout est calme , vous etes sur de la localisation ? * Blam , blam blam , blam blam , blam * Arghhh ................ *tchhhhh* ."

" Equipe deux ! Répondez , équipe deux ! "

" Tchhhhhh grrrzzzzz "

" Merde , controle a equipe 3 , l'equipe 2 c'est faite descendre , faites attention ! "

" Equipe 3 bien recu nous arrivons d'ici peu "

" Controle a équipe 5 renforts demandés de toute urgence , équipez vous immédiatement "

" Equipe 3 en place , attendez , nous avons un contact visuel , apparement il reste des bléssés de l'équipe 2 , nous allons les aider * Blam , blam , blam , blam blam * Aahhh , a couvert merde , merde , a couvert bon sang ...... ! Leader 3 a controle , je suis touché , mon équipe est au sol ! * Blam , blam * Je suis obligé de me replier il progresse ! * Bang , bang bang * Je l'ai touché a cet enfoiré , je l'ai eu a la cuisse ! * Blam , blam * Hey , mais c'est quoi cet enfer ? Il ne l'a même pas senti , il a juste regardé le trou dans son costume et il continue de .. * Blam , blam * Arghhh ..... "

" Controle a équipe 5 , repliez vous , je fais tomber les grilles des entrées , ils ne pourront plus sortir , j'appelle des renforts extérieurs ! Annonce générale , tout le monde en salle de controle , repli général ! "

Dans le couloir , Reeves comtemplait son massacre , ses revolvers était encore fumants de culpabilité et ils reclamaient de nouvelles munitions pour continuer leur oeuvre mortuaire ! Reeves subvint a leur besoins avec les deux derniers chargeurs contenus dans la malette ! L'odeur du sang venait lui chatouiller les narines tandis qu'elle donnait la gerbe a son suivant . Si le Lieutenant avat l'habitude du sang , il ne supportait pas d'en avoir sur ses habits et en l'occurance ce coup ci il s'agissait du sien . Le fait d'avoir abimé un si beau costume le dérangeait plus que l'idée qu'une balle lui avait traversé la cuisse . Si seulement il l'avait sentie ....

Il avait dans l'intention de rejoindre la sortie au plus vite , mais comme l'homme d'affaire n'avait pas su lui dire combien de gardes il restait , il préférait progresser précautionesement , non pas pour lui mais pour éviter que sa cible prenne une balle perdue ! Avant de repartir , Reeve se figea , il venait d'entendre des bruits de pas derriere lui , seulement quelquechose le dérangeait , cela n'avait pas le son des bottes des gardes de la prison , il se plaqua contre le mur , un revolver braqué vers la direction d'ou venait le son , pret a faire feu mais en voulant prendre le temps d'identifier sa cible !

Pour Sato, tout était flou. Alors qu'il allait être libéré tranquillement et qu'il allait pouvoir (re)vivre calmement et normalement, voilà qu'un individu s'infiltrait dans la conversation, pour les tirer vers la sortie le plus vite possible, sous des couverts de coups de feu.

Se laissant guider par la poigne du nouvel arrivant, Sato n'avait pas la force de résister et de se demander ce qu'il se passait. Des coups de feu retentirent à nouveau, plus près cette fois.
Le jeune moine se sentait tiré à moitié dans un rêve, et à moitié dans un cauchemar. La fuite de ce trou à rat puant la mort, la course vers un avenir plus que proche et plus que dangereux.
Mais il n'avait pas de force... plus de force pour se battre, pour résister, ou même, pour réfléchir. Il était trop faible, à cause des traitements subis depuis des journées entières enfermé dans cet enfer.

Le scientifique les suivait. L'inconnu ouvrait la marche.
Bientôt, des gens 'endormis' se retrouvèrent sur leur passage. Sato les dévisagea étrangement.
Qu'ils devaient être bien, endormis, loin de tout soucis et de tout chahut.
Ils avaient presque des petites têtes d'enfants...

[Sorry pour le retard.]

Invité

Un peu pris de court, le scientifique se fit ejecter de la cellule et entendit les détonations. Oups. Il se passait quoi, là ? En plus, il était pas taillé pour le combat, mais pour la négoce.
Alors il répondit un peu hésitant à Spare:

-Euh oui, bien... (en anglais)

Et il s'éxécuta en expliquant à Sato la situation, que lui même ne comprenait pas.

-On va suivre ce jeune homme, il y a un problème au niveau de la sécurité ici. Un hélicoptère est sur le toit, on y va. (en tibétain)

Spare ouvrait la marche, puis Sato, et le petit scientifique suivait de près, à moitié inquiet, à moitié inquisiteur sur ce nouveau venu à l'Arobase. En tout cas, il tombait bien.

Invité

Le stress... Une horreur... Que faire ? Que va-t-il se passer ? Le genre de questions plutôt simples en temps normal qui deviennent un véritable casse tête lorsque vous avez le palpitant qui s'emballe. Et c'est donc contre cela que Jessie luttait afin de garder son sang froid dans cette situation assez délicate dirons nous… Les trois hommes marchaient à pas rapide en direction de l’héliport, le dos courbé, tentant de ne pas attirer les coups de feu vers eux.
En se retournant, Jessie vit que le détenu qu’il était venu chercher était mal en point… Il ne fallait pas qu’il leur claque entre les doigts quand même. Préférant ne pas prendre ce risque, il s’approcha de ce dernier et passa son bras droit par-dessus ses épaules afin de le soutenir. Leur marche en serait ralentie mais au moins ils arriveraient peut être à bon port en un seul morceau…et vivants de préférence.

C’est alors qu’il se souvint d’un point plutôt important…Ils allaient vers la porte de sécurité du dernier étage, celui où ils se trouvaient donc en direction du gardien qui pourrait leur ouvrir…mais également en direction des coups de feu… Il valait mieux avoir une idée derrière la tête si leur arrivée à la porte se faisait sous le canon d’un revolver, ou la découverte du corps du gardien…
La réponse ne se fit pas attendre. La grille apparut devant leurs yeux, au fond du couloir qu’ils arpentaient… le gardien était de l’autre côté…mais effondré sur le sol… Ils devraient donc trouver un moyen de passer, sans l’aide de ses clefs… Mais personne d’autre n’était présent, ils auraient donc le temps. Plus qu’une intersection et ils seraient en sécurité…Plus que cette intersection là…Cette…

Le canon du revolver de l’inconnu qui les attendait vint se coller sur la tempe de Jessie, qui stoppa net sa marche, pris par surprise. Cette fois c’était fini, il n’irait pas plus loin… Ils étaient près du but mais pas assez semblait-il… Jessie ferma les yeux, attendant la fin…et les rouvrit une seconde après, le coup n’étant pas parti. Il fallait en profiter, sortir les bons mots à défaut de pouvoir sortir une arme…

« Je…Nous…Nous sommes des civils. Nous sommes venus libérer cet homme. Nous voulons juste sortir, et je peux vous faire sortir aussi. Mais les autres gardiens vont arriver, et je ne tiens pas à mourir… Je peux ouvrir la grille, même sans clef… »

Pas le temps de faire de beaux discours, ça passe ou ça casse, il n’y avait pas le choix. Soit leur agresseur souhaitait sortir, soit il avait décidé de mourir et d’emmener avec lui le plus de personnes possibles ,et dans ce cas les trois comparses ne seraient que des victimes supplémentaires à son tableau d’affichage…

Invité

Reeves detendit un peu son bras après avoir entendu parler le nouvel arrivant ! Il croyait ce qu'il avait dit , vu leur allure et leur absence d'équipement , il était certain qu'il ne s'agissait pas de gardes ! Mais de la a leur faire entierement confiance il y avait un pas . Par contre apparement les 3 hommes avaient un moyen de les faire sortir d'ici , chose qui n'était pas négligeable . Reeves avait déjà reçu une balle dans la jambe , il n'avait pas l'intention de risquer que d'autres projectiles l'atteignent . Ceci combiné au fait que l'homme parlait un anglais sans accent l'avait poussé a accepter interieurement que ces hommes avaient peut etre les memes objectifs que lui , et que de faire équipe avec eux , du moins un temps serait une bonne chose.

Il ramena donc son bras le long du corps , liberant ainsi l'homme providentiel de la menace de son canon !
Le lieutenant était tout de meme sceptique quand a la facon dont l'homme allait les tirer de ce mauvais pas ! Pour Reeves , il n'y avait pas beaucoup d'options si ce n'était sortir en force par la meme porte par laquelle il était rentré ! Mais l'homme proposait autre chose de sans doute moins risqué , chose que ne pouvait pas négliger le Lieutenant ! Ce dernier commencait a être fatigué de lutter dans le vent pour une entreprise qui était vouée a la perte , il n'avit plus la meme envie qu'avant de mener le combat de toutes ses forces ! Pour la premiere fois depuis des années de services dans son groupe financier , Reeves allait se laisser aller , se laisser porter par le flot !

Cela ne l'empechait pas bien sur de tenir a sa vie plus qu'a aucune autre , et de ce fait , a la moindre entourloupe il était pret a faire entoner une chanson meurtriere a ses revolvers . Il se décida donc a dire a l'étranger : " Très bien je vous suis , mais a la moindre tentative de me doubler je peux vous garantir que je n'hésiterais pas a me servir de ca " tout en montrant son immense revolver ! " Je vous en prie passez devant , ah oui et pour les présentations , je me nomme Mr Reeves "

[Kelian étant parti, je me permets de nous faire bouger pour quitter l'endroit. Un post chacun et direction @.
Reeves, je ne sais pas si c'est ta destination... et dans ces cas là, Spare pilotant, il pourrait faire un détour, je pense. A toi de le mettre]

Sato était à moitié dans les vapes. Mais les cadavres qui s'accumulaient autour de lui, et la voix froide ainsi que le pistolet pointé vers eux eurent un effet... revigorant. Se redressant un peu, il attendit patiemment que son sauveur avance à nouveau. Il comprenait correctement l'anglais à présent pour savoir que le jeune homme pourrait ouvrir la grille pour les faire s'échapper. Alors, une fois que ce dernier l'eut traîné jusqu'à ce point, Sato se redressa doucement et s'adossa contre le mur afin de laisser le mutant libre de ses mouvements.
Dans un fracas assourdissant, la porte valsa vers l'extérieur, écrasant au passage deux gardes qui la tenaient en joue. S'appuyant à nouveau sur l'épaule de Spare, le jeune tibétain clopina jusqu'à l'engin dont les rotors n'étaient pas tout à fait arrêtés. Entrant à force de bras, il s'affaissa sur le banc métallique de l'appareil... il était sauvé. Enfin... délivré de l'enfer qu'il vivait depuis maintenant bien quelques mois.
Il avait perdu sa temporalité. Plus de date, plus d'heure, plus rien... Ce qu'il désirait maintenant, c'était simplement dormir et manger. Rien de plus... rien...

Doucement, le bruit des pâles se fit plus présent, et l'hélicoptère s'éleva dans les airs de Hong-Kong, quittant la terre ferme qui avait vu l'arrivée et le joug du tibétain. De son séjour en Asie, il en sortirait transformer. Vraiment plus qu'il ne l'aurait pensé. Et cela n'était pas fini...
direction l'île de Kazun à côté du Japon. Une nouvelle page ? Ou simplement la suite... ?

Sato s'assoupit. On le réveillerait à l'arrivée ; il n'en pouvait plus. A ce moment, la pression et la peur qu'il gardait dans son cœur resurgirent pour l'emporter dans leurs songes.

Un crachouillis se fit entendre quand Tic alluma la vieille radio de son père.
Quelques grésillements et soudain, une voix perça le silence de la maison chinoise. Entouré de rizière, le coin était paisible et l'on sentait la nature à plein nez. C'était son vieux père qui lui avait sorti en lui demandant se qu'il se passait dans le monde. Tic, lui, n’avait pas bien compris pourquoi le vieux voulait le savoir.
Ce qu'il fallait dans la vie, c'était labourer, et cultiver le riz pour manger. Le monde autour, les questions existentielles, c'était bon que pour s'embrouiller la tête et ‘feignasser'.
Non décidément, Tic n'était pas du genre à écouter la radio. Perte de temps. Et le temps, c'est des grains de riz !

Mais le vieux n'en avait plus pour longtemps. Déjà, il ne pouvait plus les aider à cultiver. C'était une bouche inutile à nourrir. Mais c'était le plus âgé, alors il lui fallait du respect. On lui avait toujours appris à Tic : "L'âge, c'est l'apanage des sages". Tic, lui, il savait pas ce que c'était qu'un sage, et ne trouvait décidément pas que son vieillard de père était très malin.
Il était plutôt gâteux, à ne plus se souvenir du jour qu'on était, du temps de la récolte, du nom de ses enfants qui travaillaient, eux, aux rizières avec leur famille...

Mais une fois que l'appareil se réchauffa un peu, la voix prit un peu le dessus sur les grésillements omniprésents. Content d'avoir réussit à faire marcher ce débris, Tic lança un sourire de défis à son croulant paternel. Le sourire narquois fit mouche et en tremblant, le vieux se leva pour aller, bon pied bon oeil malgré son grand âge, à la charge de l'impertinent quinquagénaire. Alors qu'au loin, on pouvait apercevoir une scène drôlissime de loufoquerie, digne d'un impératif narratif du Capitaine lui-même ! les infos surgirent.

"On signale la disparition d'un hélicoptère dans les montagnes du nord. Jusqu'à ce jour, aucun retour n'a été fait, et l'appareil reste introuvable. A son bord, et d'après les informations que nous avons, il y avait deux individus et le pilote. Un certain M. Spare et un moine bouddhiste du nom de Monostone. Aucune trace d'eux. Cela fait maintenant deux jours que les recherches ont commencé un peu partout. Apparemment, la société Arobase aurait dépêché quelques uns de ses gens afin d'aider à la recherche. Malheureusement, d'après les experts, leur chance de survie dans les montagnes sont plus que minimes, pour ne pas dire quasiment nulles. D'autre informations sont à..."
Doucement, la radio émis un petit sifflement et s'éteignit. Au loin, un père et un fils se disputaient. Ailleurs, une découverte scientifique allait changer le cours de l'histoire.

Deux disparus... deux morts...
Qui sait ?

» Un ange missionnaire [TERMINE]
» [Sicile] La Traque [TERMINE]