Un ange missionnaire [TERMINE]

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Valentin était seul, il avait quitté la GC pour se reposer un peu et tester son pouvoir de persuasion. Il marchait donc dans les rues d'un port du sud est asiatique pour trouver l'endroit idéal. Il savait que la Faculté de Fraust n'était pas loin de là et il savait aussi que son geste n'allait pas plaire à ses supérieurs, mais il n'en avait rien à faire. Tout ce qu'il faisait, c'était pour obéir à un ordre reçu très longtemps auparavant...

Valentin était jeune, à peine sortit de l'enfance. Il était à cette époque où le corps n'était plus celui d'un enfant, mais pas encore celui d'un homme. Devant lui se tenaient trois scientifiques qui l'observaient sous toutes les coutures. Il était nu, au milieu d'une pièce glaciale et devait faire tout son possible pour ne pas grelotter. Il attendait le verdict, est-ce que cette fois c'était bon ? Un des scientifique s'avança vers lui et lui souleva les bras l'un après l'autre, semblant guetter un signe particulier, mais il les replaça le long du corps de l'enfant en souriant. Un autre prenait des notes sur un calepin. Le troisième photographiait le corps de l'enfant. Valentin se sentit grelotter et se mordit la lèvre jusqu'au sang. Non, il ne devait pas bouger, on le lui avait interdit. Il fixait de ses yeux emprunts de peur les deux hommes en face de lui tandis que le troisième prenait une seringue. Il ne bougea pas lorsque l'aiguille transperça sa peau. Il ne bougea pas lorsque le liquide rouge écarlate pénétra dans son corps. Il ne bougea pas lorsque la douleur se fit sentir. Puis il s'effondra au sol en hurlant. Son corps ne lui appartenait plus, il était le jouet de la drogue censée empêcher toute pilosité sur son corps. Mais la douleur était là, et la drogue entraînait les convulsions du jeune mutant. Mal, il avait trop mal, il ne pouvait plus hurler. Il se contentait d'ouvrir la bouche en un cri muet. Les trois scientifiques prenaient des notes, ne faisant aucun geste pour apaiser sa souffrance. Puis l'un d'entre eux parla. Sa voix était forte et couvrait les gémissements de Valentin.

Tu es un ange à présent. Soit fort et cesse de crier. Tu es insensible à la douleur et maintenant ton corps ne se modifiera plus. Tu gagneras uniquement de la maturité sans prendre les traits caractéristiques des hommes, leur visage carré, leurs épaules fortes et leur carrure épaisse. Non, tu resteras angélique car souvient toi, ta mission et de porter la bonne parole. Tu dois être un prophète pour le peuple, la GC est la seule entreprise à les protéger et tu en es le porte-parole. Ange Valentin.

Les scientifiques sortirent un à un, laissant l'enfant gémissant lamentablement sur le sol. Il serait fort, il ne pleurerait plus et il serait l'Ange donc ils avaient besoin.

Valentin avait trouvé l'endroit idéal. Il ferma les yeux pour chasser ces souvenirs et retira le manteau qui dissimulait ses ailes. Sur sa tunique, deux croix rouges montraient en plus de ses ailes son apparence divine. Il commença à parler.

Peuple de la Terre, je suis envoyé pour vous montrer la voix. Depuis quelques temps, les hommes ont fait des erreurs sur la voix de la divinité. Et cela à créé des monstres. Les mutants sont parmi vous et certains sont dangereux. Je vous en conjure, humains, protégez vous dès maintenant des mutants et pour cela aidez nous à les trouver.

Il déploya ses ailes sous les regards surpris des passants. Il était un ange, et un ange porte la parole divine. Il allait bien voir s'il était cru ou non.

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[ Ça dérange si la Petite Flamme que je suis viens faire un p'tit coucou au p'tit ange? ]

Fiharaan errait tranquillement dans les rues d'un pays dont il ne se souvenait pas le nom. Faut dire que la géographie et lui ça faisait 341,09 ... Bref, cela fait une bonne journée qu'il avait quitté sa bien-aimée Dana, et voulant ce changer quelque peu les idées, était parti en voyage. Évidement, il n'avait pas prévu de date de retour et personne n'en avait été informé. Pas même Dana.

Alors qu'il marchait, mains dans les poches, la frange dans le visage, l entendit une voix. Fort, masculine. On aurait dit un discours. Relevant sa tête, il observa les gens autour de lui; tous paraissaient surpris.

" Comment ça se fait que tout le monde a cet air là? Y'a des tigres en liberté ou quoi? "

Pour en avoir le coeur net, il traversa la foule de gens, qui semblait compacte et hypnotizée par on-ne-sait-quoi..Enfin, jusqu'à ce qu'il le voit et qu'il l'entende.

... fait des erreurs sur la voix de la divinité. Et cela à créé des monstres. Les mutants sont parmi vous et certains sont dangereux. Je vous en conjure, humains, protégez vous dès maintenant des mutants et pour cela aidez nous à les trouver...

Oups...Fira avait manqué le début, mais tant pis. Il se concentra sur la suite et les mots le choquèrent. Mais où était donc celui qui disait toutes ses choses? De son regard de saphire, il chercha dans autour de lui. En vain. Soudainement, il leva la tête et ouvrit de grands yeux étonnés.

" Un ange?! ...............Impossible..ce doit être un mutant. Mais qu'est-ce qu'il fou là? Et pourquoi se met-il à découvert de la sorte? Il veut se faire tuer ou quoi? "

- Si tu crois qu'on va te dire où sont les mutants tu te trompes, Oiseau de malheur! Nous...Je veux dire, les mutants ne sont pas dangereux, loin de là! Ils ont des émotions eux aussi et sont presque humains.

Fiharaan ne remarqua pas que les gens l'observaient d'une drôle de façon. Avait-il compris lorsqu'il avait rectifié son erreur? L'ange devait l'avoir entendu...Allait-il se frustrer face à cet affront?

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Aucune réaction pour le moment, le discours de Valentin n'avait entraîné aucune réaction. Il attendit, certain que d'ici peu de temps, les gens commenceraient à bouger. Cela ne tarda pas, effectivement. Un jeune homme s'avança, un adolescent visiblement contrarié par le discours de Valentin. Ce dernier le regarda un instant, se demandant où il l'avait déjà vu, puis il se souvint. L'attaque du siège de Londres, le jeune homme faisait partie des attaquants. Ainsi il voulait défendre les siens, très bonne chose, mais Valentin n'allait pas lui laisser cette chance. Il annula progressivement son pouvoir pour se poser délicatement sur le sol et avança vers le jeune mutant. Il ne devait pas être cassant, il devait au contraire être bon. Il se composa un sourire de façade et s'agenouilla auprès du jeune homme.

Je comprends que tu veuilles défendre les mutants. Tu ne les voies que comme des jeunes de ton âge, incapables de faire le mal par choix. Mais sais-tu que certains ne sont pas aussi gentils que tu le penses ? Il se leva et parla au dessus des murmure qui emplissaient la place. Savez vous que les mutants sont très puissants, certains ont détruit il y a peu un bâtiment de recherche à Londres. Et d'après les témoignages, l'un d'entre eux est capable de tuer par simple contact, un autre peut créer des éclairs, un encore peut entourer son corps de flammes. Cela n'est pas naturel ! C'est une erreur de croire qu'ils sont bons, certains oui j'en suis sûr, mais les autres, avec de tels pouvoirs comment peut-on leur faire confiance.

Il s'agenouilla à nouveau à coté du jeune mutant et s'approcha de son oreille pour lui glisser quelques mots.

Fais attention petit. La Faculté ne pourra pas te protéger du peuple, mais moi je le peux, je suis envoyé par des puissances dont tu n'as pas idée, alors suis-moi et je t'aiderai.

Il se releva, les passants étaient en pleine discussion, on pouvait entendre des mots tels que mutants, danger, ange ou même encore Dieu. Valentin s'autorisa un véritable sourire, cela fonctionnait mieux qu'il n'aurait pu l'imaginer. Et le fait d'avoir un jeune mutant sous la main était quelque chose de réellement positif, il allait pouvoir contaminer un membre de la Faculté. Et ensuite il pourrait l'interroger sur Fraust et sur les mutants qu'il dissimulait. Pour le moment, il allait rester l'ange annonciateur d'une nouvelle aire, mais si le mutant réagissait trop violemment l'ange missionnaire deviendrait un ange guerrier et Valentin n'avait aucun doute sur sa victoire en cas de combat, l'enfant ne voudrait jamais faire de mal aux passants, lui n'avait plus, depuis longtemps, ce problème.

Invité

L'ange se posa au sol et Fiharaan, le regard toujours rivé sur lui, l'écouta attentivement. Il savait toutefois que ce n'était pas un Messager Divin comme il le prétendait. Le jeune homme ailé souriait, tout le contraire de l'élémentaliste. Pour une fois, ou était-ce la deuxième? , il arborait une expression sérieuse.

Je comprends que tu veuilles défendre les mutants. Tu ne les voies que comme des jeunes de ton âge, incapables de faire le mal par choix. Mais sais-tu que certains ne sont pas aussi gentils que tu le penses ?

- Tu ne peux pas comprendre...Les mutants que je connais sont des personnes sur qui les autres peuvent compter. Seuls les mutants comme toi ne le sont pas. , murmura-t-il, juste assez fort pour que l'inconnu 'céleste' l'entende, mais pas suffisement pour stopper son discours.

Les gens autour d'eux chuchotaient, leur voix résonnant un peu partout et qui finit par s'accentuer. Enfin, l'ange parla pour les étouffer et encore une fois Fira tendit l'oreille. Mieux valait être au courant de ce que disait l'ennemi...

Savez vous que les mutants sont très puissants, certains ont détruit il y a peu un bâtiment de recherche à Londres. Et d'après les témoignages, l'un d'entre eux est capable de tuer par simple contact, un autre peut créer des éclairs, un encore peut entourer son corps de flammes. Cela n'est pas naturel ! C'est une erreur de croire qu'ils sont bons, certains oui j'en suis sûr, mais les autres, avec de tels pouvoirs comment peut-on leur faire confiance.

Quoi?! Comment osait-il dire de telles choses alors que c'étaient eux, les responsables de la destruction de la G.C. ? Bon okay, les mutants de la Facultée et ceux du M.I.L avaient peut-être collaboré un peu, mais rien ne se serait produit s'ils n'avaient pas enlevé les trois étudiantes. L'adolescent enflammé se sentit bouillir de colère et se retint à grand peine pour sauter à la gorge de l'autre. En plus, il l'avait mentionné...C'était lui, Fiharaan, qui pouvait entouré son corps de flammes, ou du moins, ses mains.

- Comment oses-tu? ,siffla-t-il entre ses dents serrées, de façon à ce que personne ne l'entende. Ou plutôt, que la foule reste inconsciente de ce qu'il disait.

Puis, l'être divin s'agenouilla à côté de lui et prononça quelques phrases à l'oreille de Fira. Celles-ci lui glacèrent le sang. Cela ressemblait à des menaces d'une certaine manière, mais des menaces polies et bien dites. Sauf que cela ne suffirait pas.

Le mutant de la Facultée tourna doucement la tête vers son interlocuteur, déplaça d'un petit geste sa frange qui lui cachait les yeux, avant de l'observer attentivement. Il s'était relevé et souriait. Comment faire pour lui dire ça façon de penser? Éviter de le mettre en rogne, pour commencer, et ensuite, éviter d'être arrogant; ce qui risquait d'être difficile...Autre détail plutôt important; bien choisir ces mots. Il ne fallait surtout pas qu'il révèle des trucs sur l'instituts ou sur les autres mutants.

- Tu sais, tu as peut-être raison. La Facultée ne me protégera pas du peuple. Toi, si tu y arrives, c'est que tu es aussi fort que tu le prétends. Mais saches que, jamais, au grand jamais, je ne te suivrais. L'école des mutants est ma maison, les mutants, ma famille. Enfin ,les bons mutants. Toi tu n'es rien d'autre qu'un gêneur qui cherche à nous donner une mauvaise réputation, mais qui s'appliquera malheureusement à toi aussi, puisque tu en es un.

Pendant un bref instant, il demeura silencieux, ses yeux saphire le regardant sans aucune expression. Puis, un petit rictus de défi apparu sur ses lèvres alors qu'une de ses mains glissait vers son dos, là où il avait, bien sûr, accrocher ses katanas. Dans leurs étuis, ils passaient presque innaperçus...Mais lorsque leur lames seraient à l'air libre, ce serait autre chose. Tant pis s'il devait y avoir un combat. Fiharaan avait gagné plus d'assurance et d'expérience qu'avant.[/b]

- Ma réponse est-elle satisfaisante, ô Grand Messager Tout Puissant !

[i]Sa voix, sarcastique comme d'habitude et son sourire, plus large que jamais. Il y avait de quoi être frustrer après ça...

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Le discours semblait avoir fait mouche. Le jeune mutant se consumait de rage, très bien, il allait faire le jeu de Valentin. L'être ailé ne prêta aucune attention à ses premières paroles, il ne connaissait que la Faculté et ne savait rien du reste du monde. Ensuite il lui parla d'un ton outré, pauvre petite chose, comme s'il allait être dangereux... Enfin il lui parla en souriant. Valentin ne le quitta pas des yeux, il attendit la fin du discours pour voir comment la population avait réagit.

La plupart des passants étaient maintenant attroupés autour d'eux et regardaient l'ange en le montrant du doigt. Un cercle se formait pour les isoler, un cercle où la foule n'osait pas avancer. Valentin les comprit, ils avaient peur, ils avaient peur de lui maintenant. Le jeune homme avait dit que lui aussi était un mutant et maintenant ils ne pensaient plus à cette histoire d'ange. Valentin sourit une fois encore à la fin du petit discours cependant. Un mouvement dans le dos de son ennemi avait fait mouche. Voila exactement l'attitude qu'il attendait, de la violence pour montrer à quel point les mutants étaient dangereux et comment la GC pouvait aider les humains normaux.

Tu me manques de respect petit, mais ton jeune âge est certainement la cause de cela. Bientôt tu apprendras le respect que l'on doit aux créatures divines. Et vois-tu, je ne suis pas comme toi, je ne suis pas un mutant tel que toi. Je suis un ange et un messager.

Il sembla alors s'élever dans les airs pour se retrouver à un mètre du sol, il fixa l'enfant en bas puis sourit au peuple. Il étendit ses ailes faisant ainsi étinceler encore plus ses cheveux blond. Il retira sa veste, laissant apparaître un torse immaculé. Dans son dos, on pouvait voir la racine de ses ailes, et une croix était tatouée entre ses omoplates. Il souriait à tous puis montra le jeune mutant du doigt.

Avez-vous entendu, humains ? Cet enfant est un mutant et regardez son attitude, il ne cherche qu'à se battre, regardez dans son dos, ce sont des armes. Personne ne l'a attaqué, pourtant lui est là, prisonnier de ses gènes. Il n'est pas responsable de ses actes, mais regardez comment son statut de mutant le pousse à la violence.

Il fit un signe de croix et tendit les bras dans un geste de protection divine. Son pouvoir s'activa dans la direction qu'il pointait et l'air autour du jeune mutant devint plus épais, plus dense. Il aurait beaucoup de mal à bouger et cela arrangeait les affaires de Valentin. Non, il ne voulait pas le tuer, ce serait déjà fait, mais par contre il allait lui montrer que lutter avec les mots était plus fort qu'avec des armes. Alors comme ça il confirmait son appartenance à la Faculté. Très bonne chose pour Valentin, nettement moins bonne pour lui.

Repends toi mon enfant, reviens vers la lumière que je représente. Tu ne dois pas lutter contre moi, je suis la seule source de salut pour toi et ton âme. Par la puissance divine que je porte, moi l'Ange Valentin, je demande à notre Dieu tout puissant de freiner cet enfant dans son acte de violence, que ses mouvements se fassent plus lents et qu'il ne puisse pas blesser les pauvres humains ici présents.

Il garda les deux mains tendues, se concentrant pour augmenter la densité de l'air et ne surtout pas la relâcher. L'enfant devait avoir l'impression de se mouvoir dans un milieu presque liquide et Valentin souriait toujours.

Invité

- Manque de respect? Tu rêves, là! Et je ne suis pas petit! Juste euh...Enfin bref, je me comprends! Mais tu n'es pas un vrai ange. Tu n'es que le fruit d'une d'une expérience. Ce sont les scientifiques de ta compagnie qui t'ont fait subir ça!

Oula, Fiharaan commençait à chauffer. Et dans tout les sens du terme. Une fumée, pâle et inodore commençait à s'élever de ses poignets, mais personne ne semblait l'avoir remarqué. Les yeux lançant des éclairs, le jeune homme observa le 'perturbateur' s'envoler, ou plutôt s'élever dans les airs avant d'enlever sa tunique. Non, mais! Après ce paquets de sottises, voilà qu'il se dénudait, et en plublique! Le monde de nos jours est vraiemtn bizarre...

M'enfin...Fira, qui avait aggripé la poignée d'un de ses sabres japonais, le tira lentement hors de son fourreau lorsque l'ange le pointa du doigt. L'élémentaliste n'aimait pas son hatitude, ni son sourire. Encore moins ce qu'il dit par la suite.

Avez-vous entendu, humains ? Cet enfant est un mutant et regardez son attitude, il ne cherche qu'à se battre, regardez dans son dos, ce sont des armes. Personne ne l'a attaqué, pourtant lui est là, prisonnier de ses gènes. Il n'est pas responsable de ses actes, mais regardez comment son statut de mutant le pousse à la violence.

- JE NE SUIS PAS UN ENFANT! ET ENCORE MOINS VIOLENT! MA MUTATION N'A RIEN AVOIR AVE....

C'en était trop. La goutte d'eau avait fait déborder le vase. Toutefois, Fiharaan n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'il sentit l'air devenir lourd, beaucoup plus lourd que d'habitude. Avec un regard horrifié, il saisit l'ampleur de la chose. Il allait s'en doute se faire prendre ou pire, tuer.

- Je...

Repends toi mon enfant, reviens vers la lumière que je représente. Tu ne dois pas lutter contre moi, je suis la seule source de salut pour toi et ton âme...

Il avait l'impression de nager, mais sans vraiment nager. Vous me suivez? Non? Bah, tant pis alors. Le jeune mutant, la main serrant fermement la garde de son arme, tenta de sauter et de donner un coup, mais fut tellement ralentis qu'il faillit tomber par terre.

...Par la puissance divine que je porte, moi l'Ange Valentin, je demande à notre Dieu tout puissant de freiner cet enfant dans son acte de violence, que ses mouvements se fassent plus lents et qu'il ne puisse pas blesser les pauvres humains ici présents.

Plutôt réussis comme petit tour de magie...Les gens, c'était presque sûr, croiraient que Valentin - il avait dit son nom - serait vraiment un ange. Ah, mais dans quelle galère not' immature de Fira s'était encore mis? La pire, sans doute...

L'air ainsi pesant, le jeune enflammé aurait de la difficulté à se mouvoir, et encore plus pour tenter de quitter les lieux. Et puis, avec tout ces gens...La tâche serait vraiment hardue. Il était donc fait comme un rat.

- Libère moi, Ange Valentin! Ta lumière, garde-là pour toi. Le diable m'est favorable. Il me donne la puissance du feu...Prend garde!

Il ne savait pas si sa voix était restée la même ou si elle était plus faible, bien qu'il eut parler d'une voix claire et forte. On ne sait jamais, avec les pouvoirs de l'émissaire de Dieu...Et maintenant, en plus, venait s'ajouter son propre mesonge...La chose qu'il redoutait le plus, c'était la réaction de la foule. Elle ne le croirait pas. Elle penserait que ce ne serait qu'une façon de corrompre leur messager...La seule solution; utiliser quelques effets spéciaux.

- C'est mon dernier avertissement...

D'un geste lent, très lent (normal, non?), il replaça son katana à sa place initiale et tendit à son tour ses mains devant lui, dans la direction de Valentin, toujours dans une infinie lenteur et se concentra. Ses flammes jaillirent au niveau des ses poignets, s'élevant de plusieurs centimètres. Sa colère anima le feu, qui engloba entièrement ses mains. Une mince aura rouge et fluorescente entourait son corps, et ses cheveux, plus en bataille que jamais, donnait l'impression qu'il avait des cornes. Toutefois, il avait omis un détail. Le plus important de tous. L'ange contrôlait l'air. Et sans air, adieu petit brasier! Mais dans sa rage, il oublie souvent des chose, notre Fira...

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Extraordinaire, le jeune mutant réagissait exactement comme il fallait pour faire comprendre au peuple qu'il était dangereux. Valentin n'écoutait même pas ce qu'il disait, cela ne servait strictement à rien. Mais il observait ses mouvements, parfait, ils étaient ralentis par l'air que Valentin avait densifié. Son pouvoir ne lui permettait donc pas de lutter, parfait, réellement parfait. Il ne pensait pas pouvoir travailler aussi bien. Mais grâce à cet enfant il allait avancer et prouver à tous que ce qu'il disait était la vérité.

Il se mit ensuite à crier pour prouver sa bonne fois, mais là encore les gens devaient réellement le prendre pour un fou ou un illuminé. Et ensuite le petit tour de magie de le faire se mouvoir lentement était réellement parfait. Décidément Val était heureux et cela était suffisamment rare pour le mentionner.

Ensuite l'ange changea d'expression, il se fit interrogateur, qu'est ce que c'était que cette histoire de diable. Il voulait se griller totalement face aux gens. Et cette fois griller n'était pas qu'une façon de parler. Le jeune mutant créa deux flammes de quelques centimètres qui prirent rapidement de l'ampleur. Valentin secoua la tête, c'était mauvais, il n'avait pas le pouvoir de supprimer l'air, donc il ne pouvait pas éteindre ces flammes. Et en plus il venait de commettre une énorme erreur. Créer des flammes dans un environnement aussi chargé en oxygène avait toujours des conséquences catastrophiques. Valentin annula l'effet de son pouvoir et tomba au sol avant de hurler.

Partez tous ça va exploser.

Effectivement le feu prit aussitôt plus d'ampleur comme s'il était alimenté par une source d'air extrêmement importante. Valentin annula le plus rapidement possible toute modification sur la densité de l'air, mais c'était déjà pratiquement trop tard. Les flammes ne mesuraient plus quelques centimètres mais presque un mètre et Valentin reculait pour s'en protéger. Il devait trouver une idée, une idée rapide et surtout facile à mettre en place.

D'un autre coté, les passants s'étaient éloignés rapidement et ils ne risquaient presque plus rien. Mais il fallait que Valentin trouve quelque chose. Il regarda frénétiquement les alentours, cherchant de quoi éteindre cet incendie. Il finit par trouver exactement ce qu'il cherchait. Un borne à incendie. Il tendit une main pour densifier le plus possible l'air autour de la vanne ce qui finit par la faire céder.

L'eau s'écoula rapidement vers le haut et Valentin tendit son autre main pour la guider vers le jeune homme entouré de flammes. Il n'allait pas se laisser faire par un incendie quand même !

J'espère que cette douche te servira de leçon petit, on ne plaisante pas avec les anges et encore moins avec moi.

Invité

" M****, c'est chaud! "

Cette fois, il avait commis la plus grosse erreur de toute son existance. Non seulement il mettait la vie de dizaines voire de centaines de gens en danger, mais il mettait également la sienne à rude épreuve. Ses flammes, petites au départ, avaient dangereusement augmenter et il n'avait presque plus d'emprise sur elles. Toutefois, dans l'état actuel où il était, Fiharaan n'aurait même pas pu contrôler son envi de frapper valentin.. Alors, imaginez le résultat avec ça...

Levant les yeux pour voir l'ange, il constata qu'il s'était posé au sol et qu'il avait hurlé un truc. Le mutant enflammé n'avait rien saisit...Sauf le dernier mot. Exploser. Et soudain, ô malheur, les flammes grandirent davantage! L'élémentaliste se sentait bouillant, très bouillant. trop même. Et il n'était pas capable de stopper son pouvoir. Comme s'il était bloqué. La densité de l'air ambiante devait y être pour quelque chose.

Chose certaine, c'était qu'il ne voyait plus rien. Le jeune homme était maintenant complètement entouré de flammes, et il sentait ses vêtements commencer à cramer...Pas bon signe ça non plus...C'est alors qu'il reçut la plus froide des douches qu'il eut jamais reçu. Frodie, non. Mortellement glacée, peut-être. En tout cas, la puissance du jet éteignit le brasier, lui coupa la respiration et le fit planer sur quelques mètres. Puis, il retomba au sol brutalement.

- Aïe...J'ai...froid....

Grelottant, il releva péniblement la tête vers Valentin et le regarda avec des yeux inexpressif. La bêtise qu'il avait fait était irréparable. En gros, il était cuit...Et dans tous les sens du terme encore une fois. Ces habits fumaient légèrement et ses cheveux, noircis par endroit. Sa colère s'était mutée en frayeur et il se releva avec difficulté, crachotant un peu d'eau, toujours en frissonant.

- Ne pas plaisanter....Avec les anges..., murmura-t-il sans grande conviction.

Ses yeux bleus fixaient toujours l'être divin, ses cheveux plaqués contre son crâne. Qu'allait-il se passer maintenant? L'ange le tuerait surement. Il en était presque sûr...Silencieusement, Fira pensa à Dana et un léger sourire naquit sur ses lèvres. Si elle s'avait ce qu'il était en train de faire...Elle serait dans un bel état de panique, oui. Ou peut-être qu'elle lui aurait sauté à la gorge en lui reprochant sa stupidité...Cette scène imaginaire le fit rire un peu, mais il se calma vite.

- T-tu p-p-penses que..je v-vais plaisanter a-avec quelqu'un.. qui n'a au-aucun sans de l'humour? T-tu rêves encore...M-m-mais, q-quand même...Q-qu'est-ce qui va m'arriver maintenant? Tu n-ne vas s-s-surement pas me laisser p-partir, hein? Et t-tous ces gens? T-tu vas l-leur dire q-quoi, hein? Que tu as ch-chassé le m-méchant mutant et q-que tu as res-restauré l'ordre et l-la paix? dit-il avec une voix un peu bizarre, vue que ses dents s'entrechoquaient violement.

Invité

Sa technique avait fonctionné. Le feu était totalement éteint et il relâcha toute emprise de son pouvoir en reprenant son souffle. Augmenter la densité de l'air sur une telle surface était épuisant. Il avait du mal à reprendre sa respiration, mais il tentait de le cacher. Le jeune mutant avait été propulsé sur plusieurs mètres par la violence de l'eau et maintenant il semblait transi de froid. Pauvre petit être sans défense, Valentin s'approcha de lui pour écouter ce qu'il bredouillait. Il avait peur, très bien, excellent. Valentin regarda les passants qui commençaient à revenir en le fixant d'un air étrange, presque mystifié. Parfait, cette journée était parfaite. Il alla ramasser sa tunique et s'approcha du petit enfant affaibli. Il lui posa la tunique autour des épaules et lui murmura à l'oreille.

Je ne vais pas te tuer si tu te laisse faire sans broncher. Sinon je n'hésiterais pas.

Sa voix n'était plus douce, elle ne donnait plus du tout confiance, au contraire, elle était froide, cassante presque métallique. Il n'y avait aucun doute qu'il mettrait sa menace à exécution si jamais le jeune homme se débattait. Il le prit dans ses bras à la manière d'une jeune fille et le serra contre lui, plus pour éviter qu'il ne se débatte que par réelle volonté d'un contact avec lui. Il approcha le front du jeune mutant de ses lèvres et l'embrassa d'une manière presque fraternelle avant de parler pour les passants intrigués.

Sa crise est maintenant passée, loué soit le Seigneur qui m'a permis d'empêcher une catastrophe. Cet enfant sera conduit dans le droit chemin, il pourra vivre en paix et ne plus craindre ses gènes de mutant. Il sera maintenant, comme moi, un envoyé divin. Maintenant je dois vous quitter, je vous fait confiance mes amis pour signaler aux autorités tout mutant que vous pourriez croiser. Et je vous fais également confiance pour permettre aux sociétés chargées de vous protéger d'agir en toute liberté. Ne cherchez pas à me suivre, cela serait inutile.

Sur ces derniers mots il partit vers le port de la ville, laissant les passants ébahis et convaincus. Cette journée était réellement parfaite, Valentin garda le jeune mutant dans ses bras jusqu'à ce qu'ils arrivent à une porte en bois, une simple porte de maison. Il déposa le jeune garçon au sol et gardant une main sur son épaule il ouvrit la porte. Il le poussa pour le faire entrer. Il ne comptait pas l'enlever, ce serait trop risqué étant donné le faible nombre de soldats à la GC et les représailles qui n'allaient pas manquer, mais il voulait des renseignements et il comptait bien les obtenir. Pour se donner plus de poids il sortit d'une poche de son pantalon un petit révolver et le pointa dans le dos de son prisonnier.

Je ne vais ni te tuer, ni te garder prisonnier, mais pour le moment avance et ensuite tu répondras à mes questions.

Invité

Fiharaan fut surpris lorsque Valentin posa sa tunique sur ses épaules. Un signe de gentillesse? Non...Les phrases qu'il lui chochota à l'oreille prouvaient le contraire.

Je ne vais pas te tuer si tu te laisse faire sans broncher. Sinon je n'hésiterais pas.

Pas très encourageant tout ça. Fira soupira et observa les alentours d'un regard calculateur. Les gens étaient revenus, l'ange était trop près et il avait trop froid pour tenter de s'échapper, ou plutôt, de se sortir de cette délicate situation. Soudain, l'élémentaliste se sentit soulevé de terre. Quoi encore?

- M-mais qu'est-ce q-que...Huh?!

Ses yeux bleus s'étaient écarquillés de surprise et de dégoût. Le membre de la GC venait de le prendre dans ses bras?! Et en plus il le serrait contre lui? Berk...Là, c'est sûre. Le jeune mutant aurait bien aimé posséder le pouvoir de se téléporter ailleurs plutôt que de subir pareil...~~traitement~~ humiliation. Il se serait aussi débattu, sauf que dans l'état où il était, mieux valait rester tranquille. Fira fit la grimace lorsqu'il sentit les lèvres de Valentin sur son front. Non ,mais! Il jouait vraiment bien son rôle de 'sauveur et de messager de Dieu' celui-là!

" Je me suis encore mis dans le pétrin...Bravo Fiharaan...En tout cas,ton père serait fier de toi, hein? Et en plus, aucune chance de fuite...pff..Vraiment dans la mer...veilleuse ambiance du jour. "

Il n'écouta pas vraiment ce que l'être céleste disait au peuple, trop occupé par ses propres pensées. Mais il aurait dû prêter attention. Ça lui aurait permis de savoir ce que le mutant ailé voulait que tous ces gens fassent...Puis, il sentit qu'ils se déplaçaient. L'autre et lui. Où? Aucune idée. Ou du moins, jusqu'à ce qu'il se fasse déposer à terre. Toutefois, Fiharaan ressentait toujours la pression d'une main sur son épaule.

L'adolescent enflammé - maintenant éteint - jeta un regard noir à Valentin lorsque celui-ci le poussa pour qu'il avance et il fut tenter de lui lancer une de ses sempiternelles répliques arrogantes, mais quelque chose le fit subitement changer d'avis. Le revolver? Bravo, vous avez deviné ._.

Je ne vais ni te tuer, ni te garder prisonnier, mais pour le moment avance et ensuite tu répondras à mes questions.

- Et ap-après? T-tu vas me relacher? Me laisser r-retourner chez moi? Ou t-tu vas vouloir m'expédier une b-balle dans la t-tête, hein?

Il avança cependant, laissant l'ange le guider, tout en se préparant mentalement à ce petit interrogatoire qu ne risquait pas d'être une partie de plaisir...

Invité

Le visage du jeune mutant était clairement dégoûté et humilié, pauvre petit être sans défense. Tant pis pour lui, il ne fallait pas jouer avec le feu. Puis il entra et demanda ce que Valentin allait faire de lui. Il avait encore froid cela se sentait, la douche n'avait pas du lui faire du bien. Tant pis pour lui ! Mais Valentin décida de l'humilier encore plus et le poussa à l'intérieur. Il le guida jusqu'à une pièce bien chauffée et alla fouiller dans une armoire. Il en sortit une serviette blanche, assez petite qu'il lança à son prisonnier du moment.

Déshabille toi et essuie toi, tu vas attraper du mal. Remarque je n'en ai rien à faire, mais je déteste interroger des enfants qui tremblent de froid. Qu'ils tremblent de peur c'est normal, mais de froid je ne le veux pas. Allez fait pas ton timide, je te demande pas de te mettre à poil !

Il s'assit sur un fauteuil, laissant ses ailes pendre mollement dans son dos et enfila une nouvelle tunique pour se couvrir. Il fixa son otage et commença l'interrogatoire.

Tu as compris d'où je viens, j'en suis certain. Donc je te pose des questions et si tu réponds gentiment je le laisse partir. Sinon, tu risques de trouver ta douche de tout à l'heure semblable à un gentil petit jet d'eau. J'espère être clair ?

Il croisa ses jambes et déposa son pistolet à coté de lui, hors de portée du jeune mutant pour le moment.

Je veux connaître ton nom, ton âge et ton pouvoir. Je pense que tu peux aussi me dire combien de mutants sont à la Faculté, enfin à peu de choses près. Ensuite tu me diras quelles sont les protections de l'île et comment tu fais pour y aller. Puis on verra, je te laisserais peut-être repartir après ça.

Le ton était clairement ironique, il n'avait aucun remord à faire souffrir les autres et il n'hésiterait pas un instant. Il savait exactement comment faire craquer le jeune mutant et se doutait qu'il aurait des réponses. Après tout, il n'était pas en position de force et savait clairement qui était le patron en ce lieu.

Invité

La pièce dans laquelle il avait mis les pieds était agréablement chaude. L'ammeublement était sobre, mais il n'y fit pas attention. Il se contenta plutôt d'observer les geste de Valentin et de lever le bras pour attraper la serviette qu'il lui lançait.

- Oh, comme c'est gentil...,siffla-t-il entre ses dents.

Déshabille toi et essuie toi, tu vas attraper du mal. Remarque je n'en ai rien à faire, mais je déteste interroger des enfants qui tremblent de froid. Qu'ils tremblent de peur c'est normal, mais de froid je ne le veux pas. Allez fait pas ton timide, je te demande pas de te mettre à poil !

Fira, peu enclin à enlever ses vêtements, ne retira que son chandail, laissant voir les débuts d'une bonne musculature. Bref, il éponga son torse, ses bras et son dos, enlevant les dernière gouttes d'eau qui se logeaient sur sa peau. Il se sentait beaucoup mieux, bien que son pantalon fut encore un peu froid. Tant pis. Il jeta la serviette au sol, sans façon et posa son regard sur Valentin, qui le regardait également.

- Mouais...Tu viens de la Génétics Corporation...Et pour une fois, je me plierais de bonne grâce à un interrogatoire. Faut dire que je n'ai pas le choix non plus.

Il contempla un instant le revolver, posé près de l'ange, et pendant un instant, le mutant fut tenter de lui sauter dessus pour le lui dérober. Une idée de fou qu'il n'osa heureusement pas mettre à exécution.

Je veux connaître ton nom, ton âge et ton pouvoir. Je pense que tu peux aussi me dire combien de mutants sont à la Faculté, enfin à peu de choses près. Ensuite tu me diras quelles sont les protections de l'île et comment tu fais pour y aller. Puis on verra, je te laisserais peut-être repartir après ça.

Fira tressaillit un instant et parut nerveux. Une idée lui frappait l'esprit, mais elle paraissait risquée. Mais bon, pourquoi pas? Il ne risquait qu'une chose; mourrir dans d'atroces souffrances ou d'un bref tir de revolver. Tant pis alors...

- Je...Très bien. ,soupira-t-il en baissant la tête. Il paraissait découragé et en plein supplice. Comme si c'était la chose la plus dure à révéler.

Puis, il releva sa tête, passa sa amin dans ses cheveux mouillés et les ébouriffa d'un petit geste, comme si cela pouvait lui donner du courage ou une volonté de fer. Il darda ses yeux dans ceux de Valentin et un sourire arrogant se dessina sur ses lèvres.

- Je me nomme Roger Anctil, j'ai 31 ans et je contrôle les flammes. Le nombre de mutants à la Facultée? Des centaines de millier, bien sûr. Pour ce qui est des protections de l'île, eh bien, c'est ce qu'il y a de plus complexe. Des pièges à n'en plus finir et seul ceux qui sont dignes de confiance ou qui ont de bonne intentions peuvent y aller. Pas des gens comme toi!

Il avait craché son dernier mot avec un dédain non feint et une petite pointe de colère. Croisant les bras contre son torse, il poursuivit d'une voix plus arrogante que jamais :

- Et finalement, pour t'y rendre, tu prends un vaisseau spatial, tu contorne Mars, puis la Lune. Tu reviens sur la Terre, tu pars en Afrique; tu demandes le mot de passe et tu reviens en Asie et tu essayes de trouver avec les indications que les Américains t'ont donné.

Ce fut avec un rictus grave et amusé qu'il termina de répondre :

- Mais pour faire plus simple, tu vas sur MapQuest, tu tapes La Facultée et tu devrais avoir la carte ainsi que la façon la plus directe pour t'y rendre.

C'était évident qu'il ne trahirait jamais les gens de son école. Jamsis. Et ce, même sous les pires tortures.

Invité

Le jeune mutant ne retira que son chandail pour s'essuyer, pitoyable, comme si Valentin pouvait trouver son corps attirant. Il attendait la réponse à ses question et sentit que cela ne viendrait pas. Il savait que le jeune ennemi allait se faire désirer avant de lui dire ce qu'il voulait savoir. Réellement inutile et puéril, mais il avait un enfant en face de lui et c'était en quelque sorte logique.

Quand l'autre lui raconta la pire invention possible, Valentin se leva, laissant son arme là où il l'avait posée. Il s'avança lentement vers son otage et une fois qu'il fut assez proche, il le gifla de toutes ses forces. Puis il le fixa d'un air mauvais avant de lui poser à nouveau la question.

La prochaine fois que tu me mens, je t'offrirai le droit de souffrir. Répond immédiatement.

Il retourna s'asseoir et pris son arme. Lui tirer dessus serait inutile, mais jouissif, enfin ... Il avait d'autres méthodes pour le faire parler. Il réfléchit à ce qu'il allait faire, puis sourit. Il s'approcha de l'armoire et l'ouvrit. Il sortit une longue ficelle de nylon qu'il approcha du corps de son prisonnier. Il entoura ce dernier avec la ficelle, ne serrant pas trop fortement, mais s'arrangeant pour qu'elle se maintienne. Il retourna s'asseoir.

Tes flammes ne semblent pas te brûler, mais par contre si jamais tu crées la moindre petite étincelle, la ficelle se consumera et je suis certain que tu détesteras sentir le nylon en feu couler sur ton corps. Tu sais que cela entraîne des brûlures profondes et très douloureuses.

Il prit une boîte d'allumettes et en craqua une avant de la faire se consumer lentement sous le regard de l'enfant.

La prochaine erreur ou le prochain mensonge, je mets le feu à la cordelette, je pense que tu hurleras à ce moment là.

Invité

Finalement, quand les gens lui disaient que les mensonges avaient leur prix, eh ben, c'était vrai. Valentin, qui n'avait pas semblé aimer ses réponses, c'était approché de lui et l'avait gifflé. Fiharaan ne broncha pas, bien qu'il avait serré les poings sous le coup et continua de fixer l'ange avec la même arrogance.

La prochaine fois que tu me mens, je t'offrirai le droit de souffrir. Répond immédiatement.

- La prochaine fois que tu me mens, je t'offrirai le droit de souffrir. Répond immédiatement. , répliqua-t-il en imitant faussement la voix du jeune homme ailé

Un détail important qui peut s'avérer dangereux pour Fira, c'est que, une fois partit avec une idée en tête, il ne peut plus s'en faire décrocher. Ce qui lui attirait autrefois beaucoup d'ennuis. Et maintenant aussi. L'élémentaliste jouait avec sa propre vie, et il le savait. Comment ne pas s'en rendre compte?

Bref, lorsque Valentin lui exposa sa petite trouvaille, Fiharaan déglutit avec difficulté. Ça serait douloureux, oh oui! Étrangement, il le laissa placer le nylon autour de lui sans essayer de se débattre. De toute manière, à quoi bon tenter quelque chose dont on sait que la tentative restera vaine? Bonne question...

- Je n'ai pas peur de tes menaces. Brûle-moi si tu veux, tu n'auras aucune réponse. Je ne trahirais pas ma maison ni mes amis.

Il eut un petit sourire incertain lorsqu'il vit que son 'ravisseur' allumé une allumette, mais se sentit soulagé lorsqu'il l'éteignit. Toutefois, il savait qu'il y en aurait une autre qui flamberait bientôt, et celle-là lui serait fatale....Enfin, pour donner les réponses surtout.

La prochaine erreur ou le prochain mensonge, je mets le feu à la cordelette, je pense que tu hurleras à ce moment là.

- Je crois qu'il est trop tard maintenant. Vas-y, met le feu. Si ça peut te faire plaisir. Mais je ne changerais pas d'avis sur ce que j'ai dit; MapQuest est beaucoup plus fiable que moi, tu sais? Et le miracle dans tout ça, c'est qu'il ne parle pas! Cool, non?

Un petit peu d'humour pour détendre l'atmosphère, bien que celle-ci sembla lourde, trop lourde. Et ce, même si Valentin n'avait pas actionner son don. Fira était tendu et nerveux. Oui, terriblement nerveux. Il savait qu'il allait souffrir...

- Juste une dernière chose...Sache que je préfère hurler de douleur et mourir, plutôt que de te donner les informations que tu veux. Je crois être clair sur ce point...

Invité

L'inconscience de cet enfant faisait peine à voir. La Faculté devait être un lieu pour les faibles pour n'avoir eu que des gens comme lui à envoyer à la GC de Londres. Valentin ne dit rien quand le jeune homme répéta sa phrase, il ne dit rien lorsqu'il tenta stupidement de faire de l'humour, il ne dit rien quand il annonça qu'il préférait mourir que de trahir les siens. Il ne dit strictement rien. Il se contenta d'allumer une seconde allumette et de l'approcher du torse nu de son prisonnier. Puis alors que la flamme allait toucher la cordelette il la souffla.

Il reprit une allumette en souriant et la craqua. Une jolie flamme orangée naquit et Valentin la passa bien en évidence devant les yeux du jeune prisonnier. Il la passa d'ailleurs très près du front du jeune homme qui dut sentir la chaleur proche de ses cheveux en bataille. Mais là encore, il la souffla avant qu'elle n'ait pu mettre le feu à quoi que ce soir. Il fixa alors ses yeux dans ceux de son otage et craqua une troisième allumette. La flamme orangée sortit et il la passa lentement, avec une patience d'ange au niveau de la cordelette. Cette dernière ne prit pas feu, mais fut noircie par la fumée. Puis il tira le bras droit de sa victime et mit le feu à l'extrémité de la cordelette.

Un morceau de nylon brûlant tomba au sol puis Valentin orienta sa chute pour qu'il touche l'avant bras de son prisonnier. Il prit ensuite un peu d'eau pour arrêter la combustion de son nouvel instrument de torture et relâcha le bras gravement brûlé. La douleur devait être atroce et Valentin ne fit que sourire. Il prit l'autre bras, craqua une allumette et l'approcha lentement de l'autre extrémité de la cordelette. Il la souffla à la dernière seconde.

Ton nom ?

Le ton était sec, autoritaire, il n'hésiterait pas à faire brûler entièrement la lanière de nylon, laissant des marques sanglantes sur le corps de son prisonnier. Il voulait des réponses et allait les avoir. Déjà une belle cloque rouge naissait sur le bras droit du jeune mutant pendant que Valentin sortait une énième allumette et s'apprêtait à la craquer.

Invité

Fiharaan n'aimait pas ça du tout. L'ange l'avait écouter sans passer aucun commentaire. Cela voulait-il signifier quelque chose? Peut-être bien...Mais un truc était sûr...C'était que l'élémentaliste avait peur maintenant. Oui. Il avait beau se montrer brave et dire des conneries au lieu de tout révéler, mais à quatorze ans, quand on se fait menacer de torture, ça donne la chair de poule...

L'adolescent avait perdu son sourire lorsque Valentin avait allumé une autre allumettre et il la suivait des yeux. Il sentit la chaleur de ce petit bâton enflammé au niveau de sa chevelure auburn, qui heureusement, se fit éteindre rapidement. Son regard tomba sur celui de son tortueur (ça se dit?) 'personnel', mais Fira détourna les yeux, préférant ne pas voir l'expression du membre de la GC lorsqu'il commencerait la petite séance de torture. Gratuite en passant...

Un bruit attira son attention. Une autre allumette venait de prendre feu. L'élémentaliste ne bougea pas, et attendit pour voir ce qui se produirait. Ce ne fut que lorsqu'il reçut le morceau de nylon sur le bras qu'il tressaillit. La pire des douleur, et surtout la plus forte, la plus affreuse, venait de l'envahir. Il voulait hurler, mais s'en empêchait. Seul un faible gémissement traversa ses lèvres tremblantes et entrouvertes. Il avait fermé les yeux, préférant ne pas voir l'état de son membre meurtri.

Ton nom ?

Un ton sans réplique que le prisonnier aurait voulu ignorer. Mais la brûlure était telle qu'il ne pouvait pas ignorer cette question.

" Ne réponds pas...Ne réponds pas...Ne réponds...pas..."

- Fiharaan...Fiha..raan Meshak.

Invité

Il n'avait pas crié, c'était un bon petit. Et en plus il semblait vouloir répondre, quel adorable gamin. Valentin sourit ironiquement quand l'enfant se mit à parler. Qu'il était difficile de donner ce nom, que c'était dur ... Mais finalement il finit par le prononcer assez faiblement mais c'était un bon début. Alors ce gamin se nommait Fiharaan. Un nom peu commun que Val trouverait peut-être dans un fichier de la GC. Maintenant qu'il avait commencé à parler, il n'y avait aucune raison pour qu'il cesse.

Bien, excellent. Mais tu aurais pu éviter la douleur. Le reste maintenant ? Ton âge, ton pouvoir, le nombre de mutants à la Faculté, comment y accéder ? Tous ces petits détails que je meure d'envie de connaître.

Il jugea bon d'ajouter.

Je sais déjà certaines choses, mais je veux que tu me les communiques pour me montrer ta coopération, car tu es un bon garçon n'est ce pas ? Tu vas coopérer avec moi ?

Il fixa Fiharaan d'un oeil sadique et approcha l'allumette enflammée de la cordelette. Et à la dernière minute il la souffla. Puis il approcha sa main de la cloque qui ornait le bras droit de son prisonnier. Il était tout proche comme s'il allait la toucher. Mais il n'en fit rien, se contentant de fixer Fiharaan sans bouger. Il reprit tout de même d'un ton presque joyeux.

J'ai oublié de te dire quelque chose. Si on touche un endroit brûlé comme celui sur ton bras, la douleur est encore plus terrible que la première fois, tu te rends compte comme c'est amusant ?

Invité

Maintenant qu'il était parti dans les révélations le concernant lui et la Facultée. Trop tard également pour inventer un autre mensonge. C'était comme si la douleur qui lui cuisait le bras l'empêchait de faire ce genre de bêtise...

- J'ai 14 ans...P-pour mon pouvoir, je te l'ai déjà..dit. Je contrôle le feu...Ou plutôt, je fais..apparaître des sortes de bracelets en flammes...sur mes poignets...Et ça peut se répendre jusque sur mes mains...

Il ouvrit finalement les yeux et les darda sur Valentin. Toutefois, son regard était effrayé. Fira ne voulait pas continuer. Il ne pouvait pas divulguer les informations sur la Facultée. Il ne voulait pas.

- Un bon garçon? Coopérant avec toi? Jamais. Tu n'as seulement que...les arguments précis...pour me faire parler. Rien de plus...

Le mutant de feu observa le jeune homme ailé avec appréhension lorsqu'il prit une autre allumette, qu'il éteignit heureusement avant d'avoir pu faire flamber un autre bout de la corde en nylon. Toutefois, avec un soupçon d'horreur dans le regard, il vit Valentin approcher sa main de sa blessure. Il ne l'avait pas encore vue et il pensa qu'il aurait mieux fait de ne pas darder ses iris bleus sur elle. Disons que sa cloque ne remporterait pas un prix de beauté...

J'ai oublié de te dire quelque chose. Si on touche un endroit brûlé comme celui sur ton bras, la douleur est encore plus terrible que la première fois, tu te rends compte comme c'est amusant ?

" Il aurait pu le dire avant..", maugréa-t-il intérieurement.

- Ah ah! Elle est bonne celle-là. C'est vrai que ça l'air amusant de ton point de vue. Mais pas du miens, vois-tu? Alors, éloigne ta main ou je ne dis rien de plus.

S'il disait ça, c'était parce que c'était vrai. Peut-être qu'avec un peu moins de torture, maintenant qu'il l'avait gouter, Fiharaan se montrerait légèrement, je dis bien légèrement, plus apte à lui dire ce qu'il désirait entendre.

De plus, l'élémentaliste n'avait pas trop envi de souffrir davantage. Du moins, pour l'instant. Car s'il lui divalguait les mauvaises choses...Il risquerait d'y avoir un concert d'opéra avec en première, les hurlements du mutant matériel.

Invité

14 ans, c'était totalement plausible et pour son pouvoir également. Valentin attendit le reste des informations qui ne venaient pas. Il approcha dangereusement son pouce de la blessure avec l'intention évidente d'appuyer sadiquement dessus. Mais le jeune mutant exigea qu'il le lâche. Quelle bonne plaisanterie, s'il lui faisait mal à nouveau il ne dirait plus rien ? Pauvre chou !

Tu crois pouvoir me dicter ma conduite ? Tu mérites une punition mon cher ami. Alors je vais être ravi de t'entendre hurler.

Il appuya légèrement sur la blessure puis retira lentement sa main, laissant l'enfant reprendre ses esprits. Il prit une nouvelle allumette et l'approcha des cheveux du garçon, mettant le feu à deux ou trois mèches au passage avant de les éteindre. Puis une nouvelle allumette plus tard il s'approcha dangereusement de la cordelette qui passait sur le torse de l'enfant.

Le corps à des zones plus ou moins sensibles, le torse fait partie des plus délicates avec ce que tu as entre les jambes bien entendu, mais je n'ai pas envie de te rendre impuissant. Tu en as de la chance n'est-ce pas ? Alors maintenant si tu ne veux pas que je mette le feu à cette cordelette réponds immédiatement ! La Faculté ! Le nombre de mutants ! Les protections ! L'accès !

Il éteignit l'allumette et approcha son visage de celui de sa victime. Il le fixa droit dans les yeux, attendant que l'autre réponde, puis n'ayant pas de réaction assez rapide il se recula et gifla à toute volée l'enfant prisonnier. Il allait perdre patience et cela serait très mauvais pour Fiharaan.

Invité

Tu crois pouvoir me dicter ma conduite ? Tu mérites une punition mon cher ami. Alors je vais être ravi de t'entendre hurler.

Fiharaan ouvrit la bouche pour répliquer, mais seul un hurlement s'échappa de ses lèvres entrouvertes. La douleur était horrible et elle lui avait transpercé le bras comme une flèche. Sincèrement, il aurait dû se plier de bonne grâce et accepter de coopérer. Mais non...Sa stupidité avait pris le dessus encore une fois et l'avait poussé à agir sans trop réfléchir...Ou du moins, il avait réfléchit, mais pas avec son cerveau.

Tout en reprenant lentement ses esprits, le mutant darda des yeux embués de larmes sur Valentin et vit qu'il avait encore allumé une allumette. Ce calvaire n'allait donc jamais cesser? Oui, un jour..Lorsque lui-même aurait répondu aux exigeances de l'ange...

Une légère effluve de brûlé vint chatouiller ses narines. Mais qu'est-ce qui flambait comme ça? Ses iris bleus se dirigèrement vers le haut de ses globes occulaires et il remarqua la source du mini-brasier. Ses cheveux! Quelques mèches venaient de se prendre un coup de feu..Et le résultat n'était pas des plus charmant. La respiration de Fira sembla s'arrêter lorsqu'il vit une autre allumette s'approcher de son torse. Ça, ça serait douloureux.

Le corps à des zones plus ou moins sensibles, le torse fait partie des plus délicates avec ce que tu as entre les jambes bien entendu, mais je n'ai pas envie de te rendre impuissant. Tu en as de la chance n'est-ce pas ? Alors maintenant si tu ne veux pas que je mette le feu à cette cordelette réponds immédiatement ! La Faculté ! Le nombre de mutants ! Les protections ! L'accès !

Il déglutit et alors qu'il prenait grand soin de chercher les bons mots qui pourraient satisfaires le membre de la GC, l'élémentaliste reçut une autre giffle magistrale qui l'aurait bien balancé au sol s'il ne se serait pas retenu du mieux qu'il pouvait. Mais c'est dur quand on est attaché...

- Je...Ouch...

Sa joue le faisait énormément souffrir. On peut dire que Valentin n'y était pas aller de main morte!

- La Facultée....Au moins plus d'une trentaine de mutants...peut-être cinquante...Mais je n'y ai jamais vraiment porté attention. Mais je sais...qu'ils sont assez nombreux...Pour s'y rendre...Tu dois prendre...un bateau...Il y en a un..guidé par un gentilhomme qui..nous amène directement à l'embarcadère de l'école...

Il plongea son regard humide dans celui de l'ange, qui semblait rayonner. Comme si tout cela pouvait être palpitant...Mais bon, pour lui ça voulait surement dire : promotion, promotion...ou 'Enfin, on va pouvoir y aller'...Bref, vous voyez ce que je veux dire?

- Mais pour ce qui est des protections, je n'en ai aucune idée...Sincèrement. , poursuivit-il.

Invité

Quel son agréable, un hurlement de douleur qui n'était pas le sien. Extraordinaire. Valentin attendit que le mutant parle et l'autre le fit. Alors la Faculté ne comportait que 50 mutants ? Ridicule, pourquoi les hommes de la GC n'étaient pas encore allé la rayer de la carte ? Peut-être que Fraust était la cause de cette attente. Tant pis. Ensuite, comment dire ? Ah oui un bateau pour y aller. Très bien, et Valentin allait profiter de ce renseignement dès que son otage aurait décris l'homme et donné le mode opératoire pour le contacter. Il n'allait pas le laisser partir pour le moment, c'était juste le début des questions. Et Valentin allait s'amuser.

Dommage pour les protections, mais je vais considérer que tu n'as pas menti. Alors et maintenant, qu'est ce que je vais pouvoir te demander ? Tu n'as pas une petite idée de ce que j'aimerais savoir ?

Il alla ouvrir à nouveau son armoire à malice et sortit une seringue vide et de l'alcool. Il retourna vers son prisonnier. Il faisait moins le fier depuis qu'il avait le visage ravagé par les larmes, pauvre petite chose innocente. Valentin versa de l'alcool sur un tissus et se saisit du bras gauche du mutant. Il approcha l'aiguille de la veine qui palpitait sous l'influence de la peur. Une prise de sang et il pourrait avoir l'ADN du mutant et le faire cloner. Avec les informations qu'il aurait en plus sur la Faculté il serait bien noté.

Invité

Aube était en voyage, encore me direz vous, mais oui, encore. Elle cherchait des mutants pour aider le MIL et mis à part crier sur les toits qu'elle voulait recruter, elle ne savait pas par où commencer. Oh, bien entendu elle avait consulté la police locale, la presse et toute sorte d'informations, mais pour le moment cela ne donnait rien. Elle allait tout de même bien finir par trouver quelque chose à faire non ?

Elle prêta l'oreille quand elle entendit le mot ange. Un ange ? Non c'était impossible, elle s'approcha pour écouter l'histoire. Un homme, a priori sain d'esprit, racontait qu'il avait vu un ange lutter contre un mutant et les sauver des flammes de l'enfer. Et bien si ça ce n'était pas un signe. Elle finit par comprendre qu'il était partit vers une petite rue et suivit cette piste. Deux mutants devaient être là, soit ils étaient ensemble pour monter une escroquerie, soit ils s'étaient battus et dans ce cas l'un d'entre eux pourrait peut-être rejoindre le MIL.

Elle était dans la ruelle, à la recherche d'un indice sur l'endroit où ils étaient quand elle entendit un hurlement. Un enfant, certainement un peu plus jeune que son frère hurlait de douleur. Elle se précipita vers l'endroit d'où cela provenait et elle ouvrit en douceur la porte. Celui qui avait fait ça devait soit être stupide, soit certain de ne pas être dérangé. Aube arriva devant la porte de la pièce principale. Elle regarda par l'ouverture et sentit son sang se glacer. Un ange effectivement était là, mais il tenait un élève de la Faculté par le bras et semblait l'avoir torturé. Elle observa une aiguille descendre lentement vers le bras nu et décida d'agir.

Elle porta sa main à sa ceinture et sortit un couteau. Elle ouvrit la porte à la volée et avant que l'autre ait pu réagir elle le lança sur la main qui tenait l'aiguille. Son couteau fit mouche et la seringue tomba au sol. Aube avait déjà un autre couteau dans la main, une petit course plus tard, et était maintenant collée derrière l'ange. Son couteau posé sur sa nuque.

Tu recules bien gentiment et tu t'assois dans ton fauteuil.

Elle jeta un coup d'oeil à l'enfant pour lui demander.

Ca va petit ?

Elle jeta un regard sur le coté vers la porte et cria.

Bon toi tu entres ou tu continues à me suivre ?

[HRP Aube à la rescousse, heureusement que je suis là sinon le Fihra l'était mal !]

Invité

Dommage pour les protections, mais je vais considérer que tu n'as pas menti. Alors et maintenant, qu'est ce que je vais pouvoir te demander ? Tu n'as pas une petite idée de ce que j'aimerais savoir ?

Fira secoua lentement sa tête de gauche à droite, en signe de négation. Visiblement, il n'avait aucune idée de ce que Valentin voulait savoir de plus...Et la petite flamme immobilisée préférait ne pas connaître de réponse. Mais lorsqu'il vit ce que l'ange venait de sortir du meuble infernal, Fiharaan s'écria brusquement:

- Non! Tu m-m'avais dit...Tu avais dit que..t-tu me laisserais partir dès que je t'aurais d-donner les informations! Sale menteur!

Sous le coup de la panique, les larmes qui perlaient le coin de ses yeux bleus s'étaient mises à couler le long de ses joues rosies - la marque des giffles du membre de la GC étant toujours visibles... De plus, comme la vue des aiguilles lui faisait peur, cette vision était des plus cauchemardesque. Fiharaan, tremblotant légèrement, ferma les yeux lorsqu'il sentit le tissus mouillé d'alcool lui caresser la peau. Prochaine étape, la seringue viendrait se planter dans sa veine...

Cela n'allait plus tarder, il le sentait. Soudain, un grand fracas se fit entendre. Une porte se faisant défoncer ou presque. L'élémentaliste ouvrit les yeux à l'instant même où la lame d'Aube frappait l'aiguille, la faisant tomber au sol dans un petit bruit métallique.

Tu recules bien gentiment et tu t'assois dans ton fauteuil.

Cette remarque s'adressait bel et bien à Valentin, laissant Fira muet de stuppeur. Quelqu'un était venu le sauver?! Ce n'était surement que du à une extrême chance, mais le mal était déjà fait. Il avait tout dit...ou presque.

Ca va petit ?

- Je...Oui...

Il regarda la nouvelle arrivante avant d'être pris d'une série de faibles convulsions:

- En fait...Non...Je l'ai ai trahi! Trahi!

Et de nouvelles gouttes d'eau salées s'échappèrent de ses yeux saphires lorsqu'il prononça sa dernière phrase. Le mutant de la Facultée venait de se rendre compte de l'ampleur du désastre. Sa trahison envers son école, et les mutants qu'elle abritait.

- Plus jamais...Non jamais...Retourner là-bas..impossible après..après....

Puis, il se tut, continuant à sangloter, bien que d'ordinaire, il ne l'aurait pas fait. Mais comem n'importe quel être humain, il avait ses limites, et elles venaient d'être écrabouillées, libérant un flot d'émotions.

Ah,que ça faisait un foutu bien de sortir de La Fac',seul!Ce n'es pas que Spike trompait Katyrina,il était seulement parti chercher un cadeau pour cette fille,fille qui l'aimait tant,fille qui ne demandait rien.Aprés 30min de bateaux remplies de mégére indiennes qui se faisaient la guerre verbale,Spike arriva au port de Jakarta,et se dépecha de quitter ce foutu bateau blanc et jaune avec des petits pois verts,de trés mauvais gout soi dit en passant,pour commencer a faire une virée dans le port.

C'était pareil partout,c'est dans le port qu'on fait les meilleures affaires,et ça personne peut le nier,puisque c'est l'endroit où tout le monde veut se débarasser d'un truc plus ou moins louche.Alors qu'il allait entamer une négociation sur un tee-shirt trés joli,Spike entendit non loin de lui,une voix assez familiére parlait d'un ange.Il se retourna et que vit-il?La jeune femme blonde,qu'il avait vu a la Facultée accompagnée de 4 jeunes hommes qui étaient éléves.

Bin oui,cette jeune femme trés attirante mais néamoins top agée pour Spike,elle était là et parlait d'un ange avec un homme.UN ANGE?Non,cela devait etre comme l'homme possédant de l'adn de corbeau,ou meme du pivert.Un vrai casse pied celui la,toujours a vous courrir sur le Haricot.Bref,Spike se mit donc en tete de poser la question a cette femme,mais alors qu'il allait lui touchait l'épaule,elle avait déja fait une dixaine de pas vers une ruelle.

C'était assez sombre comme endroit,sale,fréquenté par les râts,bref,beeeeeeûrk.Mais Spike eut jutste le temps de voir la jeune femme entrée dans un local apparament inhabité.Spike la suivit bien entendu,mais discrétement,histoire de pas faire de bruit.Il ne frappa pas,laissant son effet de surprise en réserve.Il entrit donc,et sursauta lorsqu'il vit la jeune femme sortir un couteau et ouvrir la porte a toute vitesse.

Spike n'eut juste le temps que de se foute prés de la porte a ce que l'ombre de celle ci le couvre bien.Il a une sacrée éxpérience a cache cache ne l'oublions pas.Mais lorsqu'il croyait avoir encore l'effet de surprise de son coté,la jeune femme blonde cria a son égard;

-Bon toi tu entres ou tu continues à me suivre ?

Argh,Spike était démasqué.Il se résigna a entrer,les bras vers le haut,signe de drapeau blanc manuel.Il s'avança lentement,et se dirigea vers le jeune homme attaché.Il comportait une trace de brulure tellement apparaitre et fraiche,que cela faisait assez gooore.Il l'approcha,mais il pleurait!

Il venait de dire qu'il avait trahi,mais qui?Il continuait a pleurait,mais Spike lui tapota l'épaule et entendu de ses propres lévres qu'il ne pouvait plus aller la bàs,mais où?Parlait-il de la Facultée et de Fraust?Sur ces pensées,Spiki lui dit:

-T'inquiétes plus c'est fini,je te libére de suite,et on rentre a l'école voir avec le Recteur.

C'était lui qui avait dit a Spike qu'il sortait d'une attaque sur la GC,et il devait sans doutre etre ce Firahan,lui qui posséde le meme don de que Spike.Ce dernier regarda a peu prés comment il était saucissoné,et fit remonter le bout du fil en passant par tous les intersections,bref,il ne fit pas long feu,ce fil de nylon.Alors qu'il eut terminé,Spike regarda l'homme ailé et demanda a la jeune femme.

-Qu'est ce que vous comptez en faire Miss?

Spike restait vigilant,cet homme avait un don,et sans doute pas des moindres....

Invité

Mais c'était quoi cette tentative minable pour l'amadouer. Pitoyable ! ET ça simplement pour une petite piqûre, en plus il avait été gentil, il avait passé de l'alcool sur son bras alors ! Et voila qu'il se la jouait fontaine. N'importe quoi ! Valentin était maintenant proche de faire cette prise de sang quand il entendit un bruit sec sur le coté. Il eut juste le temps de tourner la tête que déjà un couteau arrivait droit sur la seringue. Il voulut le ralentir, mais n'eut pas le temps de bouger la main. Il lâcha l'aiguille avec un air dépité. Qu'est ce qui se passait encore. Et puis ce froid dans le cou c'était quoi ?

Une voix féminine dans son dos maintenant. Et reculer ? Et puis quoi encore, quoi que ... Avec un couteau sur la nuque on obéit de toute façon, il avait toujours son revolver sur le fauteuil cela serait stupide de ne pas obéir un petit instant. La femme prit ensuite des nouvelles du prisonnier, ridicule ! Valentin s'assit confortablement et ramassa son revolver attendant le bon moment pour le pointer droit sur la nouvelle venue. Mais un autre gamin entra. C'était un véritable moulin cette planque ! Et il libérait son otage en plus, n'importe quoi. Il secoua la tête et attendit que tout ce petit monde termine de parler. Alors la fontaine continuait de plus belle et il se disait traître. Mais non voyons, il n'était pas un traître ! Il avait parlé sous la menace, même sous la torture !

L'autre espèce de folle continuait à fixer alternativement les trois personnes tout en ne relâchant pas sa vigilance sur son couteau et le nouveau proposait déjà à l'otage de repartir d'ici comme un gentil petit garçon. Ce ne serait pas si simple mon petit enfant ...

Valentin leva une main en l'air comme s'il voulait montrer sa bonne fois et en faisant ce geste, sa main se retrouva dans la direction de la porte. Il activa son pouvoir pour bloquer la sortie par un mur d'air. Allez y les gens partez en courant dans cette direction et vous aurez une bonne surprise. Puis, enfin il prit la parole.

Quelles touchantes retrouvailles. Mais vous voyez très chers nouveaux venus, je pense que ce jeune garçon a dit la vérité, c'est un traître. Il m'a raconté tout ce que je souhaitais, n'est il pas inutile et pitoyable ?

Il leva alors l'autre main, armée du revolver mais tenant l'arme par le canon, et il la tendit droit devant lui. Il ferma les yeux pour activer un peu plus son pouvoir et cette fois-ci un léger mur d'air se forma entre lui et la folle. Il retourna son revolver pour menacer cette dernière de son arme.

Je crains que vous ne soyez pas en mesure de me défier ...

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