Chambre 24, Zira et Twilight (suite)

[HRP, je crée un nouveau topic pour la suite de l'histoire ce sera mieux je pense, Zira tu es la bienvenue pour interrompre le moment]

Twilight arriva le premier dans sa chambre. Vide pour le moment, ouf ! Il s'allongea sur son lit et ferma les yeux. Il respirait fortement attendant l'arrivée de l'autre garçon. Il fallait qu'il mette au point sa technique pour lui donner un beau cadeau. Mais que faire, il n'allait pas lui acheter quelque chose, non un présent en nature était bien plus amusant. Mais pourquoi ? Pourquoi voulait-il à tout prix gâter son petit ange ? Et ce surnom puéril d'où lui venait-il. Il n'avait aucune réponse à ces questions et ne voulais pas en chercher pour le moment. Tout ce qui comptait était l'instant présent et le contact prochain avec Julian. Car oui, il voulait se rapprocher de l'autre, il avait besoin de son contact, de le serrer dans ses bras pour le cajoler comme un amant.

Cela commençait à aller trop loin, mais tant que Twi et Aube n'auraient pas parlé ensemble, il ne pourrait pas savoir exactement ce qui se passait dans sa tête. Il avait besoin de sa soeur, et pour le moment, elle n'était pas là donc il agissait de manière impulsive. Tant pis ... Il ferait peut-être des bêtises, mais c'était si agréable !

Julian avait ralenti l’allure dans le couloir où se trouvaient les chambres pour reprendre son souffle. Il faudrait vraiment qu’il travaille son endurance à l’avenir, car lors d’une course-poursuite le poursuivant ne le laisserait pas se reposer ! Il s’était mit à penser comme ça après l’entraînement avec Hailey, car il se rendait compte que même si ici il était en théorie à l’abri, il se pouvait très bien qu’il se passe quelque chose de grave. Il n’essayait toutefois de ne pas trop s’effrayer en pensant qu’un fou armé pouvait jaillir à n’importe quel moment au détour d’un couloir. Il arriva devant la porte de la chambre de Twilight et la poussa.

Le jeune homme était couché sur son lit, les yeux fermés. Le mutant aux mèches violettes referma la porte puis s’approcha du lit du biopsychokinésiste. Il sourit puis se coucha à côté de l’autre garçon, la tête posée sur son torse. Inconsciemment, il bailla.

- Hum… j’aurais pas pu rêver meilleur coussin, sourit-il en passant une main sur le torse de Twilight.

Oh oui, un super coussin. Douillet, chaud, vraiment très agréable. Affirmatif, il était bien installé ! Et encore un peu plus collé à Twilight… Raaah si seulement il dormait tout le temps dans ces conditions, il ferait sûrement moins de cauchemars ! … Ou alors c’était juste un argument bidon pour inviter l’autre garçon à venir dormir avec lui ? Bilan de la chose, c’était un peu de l’un et un peu de l’autre.

D’un seul coup, Twilight se retrouva au dessus de lui, et commença un amusant petit manège. Le mutant aux vecteurs sourit.

- D’accord, désolé, mon doudou, répliqua-t-il malicieusement en appuyant bien sur les mots " mon doudou ".

- Mmmm…

Voilà à quoi se résumait les pensées de Julian quand Twilight l’embrassa et se colla à lui. Soudainement il avait de plus en plus chaud, comme si la température de la chambre avait soudain augmenté d’une dizaine de degrés. Il se laissa retirer son haut spécial balade le nombril à l’air, dont on n’oublie pas qu’il appartient à la base au biopsychokinésiste. Quand il en fut débarrassé, l’autre garçon se colla à lui. Brûlant, il était tout simplement brûlant. Cela donna encore plus chaud au mutant aux vecteurs mais en même temps il aimait beaucoup cette sensation. Il répondit fougueusement au baiser que le jeune homme lui donnait et passa une main dans son dos, sous son T-shirt.

- Et toi, tu n’as pas chaud ? Parce que crois moi, on dirait !

Julian se mit à gémir sous les baisers de Twilight. Un grand frisson le parcourut, mais en même temps il avait chaud, très très chaud. Il gémit encore plus fort quand l’autre garçon le mordilla. C’était très… excitant ? Oh tient, encore un mot nouveau dans le vocabulaire du mutant aux mèches violettes. Oui oui, c’était bien ça le mot, excitant, et en plus le biopsychokinésiste avait retiré son T-shirt. Il savoura les caresses que le mutant moléculaire lui faisait. Puis lorsque celui-ci arriva près du bas-ventre de Julian, il stoppa et retira son pantalon.

Il se retrouvait à présent avec un Twilight en caleçon sur lui, et il se sentait euphorique. Un peu comme s’il était bourré, mais sans avoir bu une seule goutte d’alcool. Il embrassa l’autre garçon puis délaissa ses délicieuses lèvres pour son cou qu’il mordilla pour y faire une trace identique à celle qui ornait le sien. La chaleur devenait vraiment insupportable. Il était encore plus en sueur qu’il ne l’aurait été après une dizaine d’entraînements à la suite avec Hailey. Il se débarrassa, avec un peu de mal vu que quelqu’un se trouvait sur lui, de son pantalon et recommença à embrasser furieusement Twilight tout en faisant courir ses mains le long de son dos.

Julian commençait à, comme qui dirait, se sentir à l’étroit dans son caleçon. Cette proximité avec Twilight, le contact avec sa peau, cette chaleur, les caresses, les baisers, tout ça lui tournait la tête. Il se sentait tellement bien, comme s’il planait au dessus des nuages. Mais lorsque le biopsychokinésiste commença à faire descendre ses mains sur les hanches du mutant aux vecteurs, un combat intérieur débuta en lui. Le paysage vira au gris, tout disparut, il ne restait plus que lui, presque nu, et son alter ego. Celui-ci avait l’air vraiment en colère, et Julian prit le même air.

- Laisse moi tranquille ! hurla-t-il.
- Tu me dégoûtes, répliqua le double avec fureur.
- Et bien tant mieux !
- Tu me refuses l’accès à ton corps, et là tu l’offres sans réfléchir à ce… ce…
- Je l’aime, et je fais ce que je veux de MON corps ! répondit Julian, acide.
- Oh oh, voyez vous ça, et lui, est-ce qu’il t’aime ? demanda l’alter ego.

Le mutant aux mèches violettes ne sut quoi répondre. Il ne savait pas si l’autre garçon l’aimait, c’était vrai…

- T’est-il venu dans l’idée qu’il n’attendait que ça, de pouvoir te mettre dans son lit, et ensuite te jeter ?

Julian baissa le regard. Non, Twilight ne lui ferait pas ça… et pourtant, son double avait réussi à le faire douter. Il ne supporterait pas que le jeune homme profite de lui pour ensuite le jeter. Mais s’ils arrêtaient maintenant, oserait-il encore le regarder ?

- Je te laisse méditer tout ça, à plus ! déclara l’esprit sur ton joyeux.

Tout redevint normal, il sentait à nouveau la présence de la personne aimée contre lui. Mais il n’était plus euphorique. Il saisit une des mains de Twilight et dit :

- N.. non… s’il-te-plaît, arrête….

Il n’osait pas regarder le jeune homme en face, il détournait le regard, honteux d’avoir laissé le biopsychokinésiste aller jusque là pour ensuite lui dire d’arrêter.

Julian, déjà mort de honte à cause de sa propre attitude, eut envie de disparaître tellement profond sous terre qu’il atteindrait le noyau quand une jeune femme entra dans la chambre. Elle les regarda quelques secondes puis, ne semblant pas se formaliser plus que ça de leur situation, elle alla s’avachir sur l’autre lit. Elle était blessée mais pour l’instant ce n’était pas ce qui intéressait le mutant aux vecteurs. Non, lui ce qui l’intéressait c’était la réaction de Twilight face à son refus. Il jeta donc un coup d’œil au jeune homme. Celui-ci s’était redressé et le mutant aux mèches violettes ne voyait pour l’instant rien qui pouvait indiquer que l’autre lui en voulait pour sa réaction. Il pria intérieurement pour que ça ne soit pas le cas. Il ne voulait pas que le biopsychokinésiste soit en colère contre lui alors qu’ils n’avaient jamais été aussi proche l’un de l’autre.

L’autre garçon l’embrassa sur le coin des lèvres, ce qui rassura légèrement Julian. S’il avait été énervé contre lui il n’aurait sûrement pas eu droit à ça. Twilight vint auprès de lui et posa une question à la blessée. Le mutant aux vecteurs posa timidement sa main sur la sienne et le regarda avec un air désolé juste l’espace de quelques secondes puis détourna à nouveau le regard. Il avait tellement honte de lui qu’il n’osait ni se rhabiller ni affronter le regard des deux personnes présentes.

Rapide coup d’œil au deux personnes qui se trouvaient là . La jeune femme blonde se moquait de lui à première vue. Julian avait de plus en plus honte de seconde en seconde. La première fois qu’ils avaient été interrompu ça passait encore, ils s’embrassaient juste, bien que pas très vêtus. Là c’était allez… beaucoup plus loin.

La mutante posa une question à Twilight et la réponse que le jeune homme lança, ainsi que le regard qu’il eut pour lui, fit changer d’avis le mutant aux vecteurs. Il lui en voulait, et pas juste un peu. Si seulement il avait pu lui dire tout immédiatement. Sur son double, ses doutes, ses sentiments… sauf que devant la mutante, c’était chose impossible, et il estimait s’être déjà assez dévoilé comme ça. Mais ce qui le fit réfléchir, c’était " le jeu est fini pour le moment ". N’était-il donc vraiment qu’un passe-temps pour le biopsychokinésiste ? Son alter ego avait-il raison en fin de compte ? Il espérait que non. Lui, il était amoureux de l’autre garçon, et il mentirait s’il disait qu’il n’attendait pas d’amour en retour. Il enfila sans rien dire les vêtements que Twilight lui avait envoyé puis il regarda fixement la porte. Devait-il partir ? Il se sentait très mal à l’aise ici. Mais s’il partait, il n’aurait pas le courage de ré-affronter le regard du jeune homme. Si seulement la jeune femme n’était pas venu, il lui aurait dit, les fameux deux mots, même s’il n’avait rien entendu en retour, et il lui aurait expliqué. Il lui aurait répété ce que son double lui avait dit, et par la même occasion il lui aurait avoué qu’il avait une double personnalité. Et il lui aurait demandé. Oui, il aurait dit " et toi Twi, est-ce que tu m’aimes ? "

Pourquoi donc tout s’obstinait à être compliqué quand il s’agissait de lui ?

Que faire, oui, que faire ? Partir, rester, avouer, s’enfuir, pleurer, aimer, détester ? Julian ne regardait toujours pas les deux autres, mais il les écoutait, comme si cela pouvait l’aider à choisir. La mutante le traita de morveux, et il ne répliqua rien. Peine de cœur ? Oui, sûrement, ou bien quelque chose comme ça. Est-ce que le fait d’être trop coincé pour parler franchement à Twilight devant d’autres personnes et que du coup le jeune homme vous en veuille alors que vous l’aimez ça rentrait dans la catégorie peine de cœur ?

Le biopsychokinésiste le défendit en disant qu’il n’était pas un morveux, que ce n’était pas une peine de cœur, et que Julian n’avait pas voulu qu’il continue à le considérer comme...

- Comme quoi ? pensa le mutant aux mèches violettes. Oh, j’en ai marre, marre de ces sentiments à la gomme. Pourquoi est-ce qu’il a fallu qu’un jour je pose mes yeux sur lui ? J’aurais sûrement été plus heureux en errant en France… Non mais qu’est-ce que je raconte ! J’ai jamais été aussi heureux qu’avec lui ! Et comme d’habitude j’ai tout gâché…

Le mutant aux vecteurs fut interrompu dans ses pensées par la suite de la phrase de l’autre garçon. Mais si, Julian voulait qu’il continue à le considérer comme un ami intime, et même plus ! Il se sentait mal d’avoir peiné la personne qu’il aimait. Il fallait qu’il lui dise, qu’il s’explique, tant pis pour l’autre mutante, c’était ça ou bien perdre Twilight. Il s’avança donc avec détermination vers l’autre garçon, le força à se retourner – les blessures de la blonde pouvait bien attendre ! – et planta son regard dans le sien.

- Bon, j’en ai marre, j’en peux plus de jouer au chat et à la souris alors j’vais tout déballer. La vérité c’est ça : un jour j’ai rencontré un mec super. Gentil, attentionné, sympa. C’était la première fois que je m’ouvrais à quelqu’un. Je lui ai raconté un tas de trucs sur moi, même s’il ne sait pas encore tout, et on est devenu ami. Et, avec le temps, je me suis rendu compte que je le considérais comme beaucoup plus qu’un ami. Seulement je n’osais pas me l’avouer, car j’avais trop peur des sentiments. Puis ce garçon m’a embrassé, et ça m’a fait réfléchir, et je me suis rendu compte que je ne pouvais plus le nier. J’aimais ce garçon et j’avais envie…envie de faire un tas de choses avec lui… Seulement voilà, une des chose qu’il ne sait pas sur moi, c’est que je suis pas une personne normale, je ne suis même pas un mutant normal… Je ne suis pas seul dans ma tête, Twi, et même si je déteste cet autre moi, il m’a fait réaliser quelque chose, c’est que je ne pouvais pas avoir ce genre de… contact avec toi s’il se révélait qu’au final, c’est un amour à sens unique… Je t’aime, Twilight, mais toi, est-ce que tu m’aimes ?

Voilà, il avait tout dit, et il ne pouvais sûrement pas faire mieux. Il avait posé timidement sa dernière question, mais il n’avait pas cessé de regarder l’autre garçon pour qu’il puisse voir qu’il était sincère. A présent, cela ne dépendait plus que de Twilight…

[ HRP : La vache ! C'est moi qu'ai écris ça ? oO ]

[HRP, sorry Zira, mais c'était trop beau pour que je ne réponde pas]

Twilight tendait un autre bandage à Zira quand il se sentit pris pas les épaules. Il se tourna vers Julian, le fixant de ses yeux désormais entièrement noirs. Il attendit, n'ayant pas envie de parler à ce garçon qui le faisait souffrir. Il écouta, sans bouger, sans même parler, le discours du jeune homme. Il tentait de se justifier, pour Twilight cela ne faisait aucun doute, il racontait une histoire pour se justifier. C'était obligatoire, il ne pouvait pas l'aimer, sinon il ne l'aurait pas repoussé aussi brutalement. Et puis cette histoire de double personnalité, qu'est ce que c'était encore ? Twilight fixa les yeux de Julian, attendant de voir quelque chose passer, soit de la peur, de la colère, de la gentillesse, n'importe quoi. Mais non, il attendait une réponse. Et qu'est ce que Twi était censé dire, il ne savait pas, il ne savait plus. Il se sentait trahi lorsque le garçon l'avait repoussé, et maintenant il lui disait qu'il l'aimait ? Quel idiot, comme si Twi pouvait pardonner aussi rapidement.

Tu m'aimes et tu me repousses ? Tu m'aimes, mais tu n'as pas assez confiance en moi pour me dire simplement que tu n'es pas prêt à aller plus loin ? Tu m'aimes, mais tu n'as jamais eu d'amis ? Qu'est-ce que je dois comprendre ? Que tu as envie de me faire encore plus souffrir ? Que dès que je vais te dire ce que je ressens pour toi tu vas éclater de rire et me dire que tu m'as bien eu ?

Il se dégagea brusquement des bras qui le tenait et alla ouvrir la porte à la volée. Il fit signe à Julian de sortir, il ne voulait plus le voir, plus maintenant. Mais en même temps, il n'avait qu'une envie c'était de pleurer dans ses bras. Il ne savait plus, il ne voulait plus savoir. Il retourna ramasser la bande qu'il avait fait tombé et la donna à Zira avec un sourire d'excuses.

Puis, sans prévenir, il se jeta sur Julian pour le plaquer sur son lit. Il s'appuya sur lui de tout son poids et lui demanda en le fixant droit dans les yeux.

Et si je te dis que je t'aime ? Tu me feras confiance ?

Il fixa Zira et lui dit d'un ton calme et posé. Il ne voulait plus regarder Julian, il ne pouvait pas, il ne devait pas le faire. Il savait que la dernière phrase qu'il prononcerait serait capitale.

Zira, je suis amoureux d'un garçon nommé Julian Archer. Et tu risques de nous voir souvent ensemble, ça te dérange ?

Il approcha sa bouche de l'oreille de son ange pour lui murmurer.

Tu es totalement idiot, irresponsable et crétin, tu me fais mal comme jamais quand tu me repousses sans rien me dire, mais oui je t'aime espèce de con, alors ne t'avises plus jamais de me faire souffrir ou tu le regretteras, je te le promet !

Ainsi allongés l'un sur l'autre, on pouvait croire qu'ils refaisaient la même scène que quelques minutes plus tôt, mais non, cette fois, plus question de caresses douces, non, juste un ado pleurant sur l'épaule d'un autre, ensemble dans une douceur sans nom.

Noir, les yeux noirs. (1) Et d’après le langage des couleurs de Twilight, cela signifiait qu’il était triste. Le cœur de Julian se serra. Il n’avait pas voulu faire de peine au jeune homme, et pourtant il l’avait fait, et il ne s’était pas raté. Le mutant aux vecteurs écouta sans broncher les accusations que le biopsychokinésiste lui lançait. Non, il n’avait pas envie de le faire souffrir, au contraire il aimerait le rendre heureux, mais ça ne semblait pas dans ses cordes, et Twilight semblait penser qu’il jouait avec lui. Pourtant, il n’avait jamais été aussi sincère, il l’aimait réellement.

Le jeune homme se dégagea de sa prise et lui intima, pour ne pas dire ordonna, de s’en aller. Julian s’apprêtait donc à obéir, résigné, la tête basse, une larme naissante au coin de l’œil, quand il se retrouva projeté sur le lit avec Twilight qui l’écrasait presque.

- Et si je te dis que je t'aime ? Tu me feras confiance ? lui demanda-t-il.

Le jeune homme aux mèches colorées était surpris. Il ne s’attendait pas à ça. Il eut envie de répondre que même s’il ne lui disait pas l’aimer il lui faisait confiance, seulement l’autre garçon enchaînait déjà avec d’autres paroles. Julian ouvrit de grands yeux. Avait-il bien entendu ce qu’il croyait avoir entendu ? Ou bien n’était-ce qu’une hallucination due au fait que c’était ce qu’il espérait le plus entendre ? Puis Twilight lui murmura qu’il l’aimait à l’oreille, et se mit à pleurer sur son épaule. Il n’écouta même pas ce que Zira répondit à son aimé, il serra le jeune homme contre lui et se mit à pleurer de bonheur. Il devait avoir l’air un peu niais, mais tant pis.

- Je n’ai jamais voulu que tu souffres, je t’aime vraiment Twi, et je veux que tu sois heureux… avec moi, si l’envie t’en prenait.

Il tourna doucement la tête du biopsychokinésiste pour qu’il le regarde et lui fit un sourire, tandis qu’une larme s’échappait à nouveau le long de sa joue.

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(1) Un corps musclé, des cheveux courts, tu ressembles à un garçon… Bon okay j’arrête Indochine ! LOL

Twilight écouta Zira en silence, Julian semblait réfléchir à ce qu'il pouvait bien dire, donc il n'avait qu'elle à écouter (pas taper please). Ainsi elle s'en fichait totalement de ce qu'ils faisaient ? Mais Twi savait que lui ne s'en fichait pas, un bisou ou des bisous devant qui que ce soit oui, mais pas de câlins, non mais pour qu'on les trouve encore mignons ou alors qu'on cherche à se rincer l'oeil, non merci ! Il allait manifester son mécontentement quand Julian lui parla à son tour. Il remercia silencieusement son petit ange pour l'avoir empêché de faire une bêtise, car oui, dire ses quatre vérités à Zira était une grossière erreur. Donc il fallait mieux éviter. Il allait trouver autre chose pour lui faire comprendre que non, il ne se donnerait pas en spectacle avec Julian devant elle, ni devant qui que ce soit d'ailleurs (*).

Il posa ses mains de chaque coté de la tête de son amour, car oui maintenant que le stade du petit ange était accepté, il fallait bien dire amour. Et il essuya tendrement les larmes qui coulaient avant d'embrasser le jeune homme sur le coin des lèvres. Il goûta ainsi à une larme salée et se lècha les babines. Il adorait le goût de son petit ange et il ne pouvait plus s'en passer. Il en voulait plus, mais savait que c'était trop tôt et surtout que Zira était encore là, certainement à trouver leur attitude puérile, enfantine, stupide et inutile.

T'en fais pas Zira, je ne comptes pas t'infliger le spectacle de nous deux entrain de nous rapprocher. Tu n'auras droit qu'aux bisous et éventuellement à ce qu'on partage notre lit, donc tu vois rien de bien excitant, désolé pour toi, mais je pense que je ne pourrais pas être câlin avec Julian si je sais que tu peux rentrer, donc tu ne verras rien de bien passionnant. Et puis ne t'en fait pas, on trouvera bien un endroit où nous amuser tous les deux, n'est-ce pas mon petit ange.

Et hop, un autre bisous au coin des lèvres, et ensuite se coller contre son ange et fermer les yeux de bonheur en attendant la réplique de la chère peste de la Faculté. Qu'on était bien la tête posée dans le cou de son amour. Il faudrait aussi dire à Aube qu'elle n'avait plus besoin de répondre à la question, il avait trouvé la réponse tout seul.

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(*) même si ça payait bien ... (j'ai honte)