Mutant à New-york [Fini]

La pluie tombait en véritable litre, des goûtes grosses comme des doigts frappait les trottoirs et les pauvres passants qui tentait de trouvé un abris le plus rapidement possible.

Pour une fois, les trottoirs n’étaient pas bondés grâce à ces eaux, beaucoup de gens pestaient contre celle-ci, après tout pourquoi cela devait-il tomber de jour-ci ?

Un jeune homme, petit et trempé jusqu’à l’os, était assit sur un des rares bancs. Il regardait droit devant lui, les mains sur les genoux et le dos courbé, sont regard pénétrait dans une vitrine du dépanneur en face de lui alors que la caissière tentait de l’ignoré, chose pas très facile à faire vu qu’elle était positionner droit en face de lui.

- Dit Zerrat ont peut recommencé ?

Le bruit de la pluie masqua sa voix, mais pas sa mâchoire qui bougea de manière stupide pour les personnes qui observait cet homme, maintenant devenu une attraction sous cette pluie déprimante.

- On ne peut pas, pas maintenant, ces gens sont trop habitué à nous, il faut nous faire oublié.

- Même si cela fait deux ans que l’on n’a pas fait coulé la moindre goûte ?

- Si on veut vivre Sairoh, alors oui

- Tu croit que papa serait fier de sa ?

- Non, pas de se que nous fessons maintenant, mais se que nous avons fait il y à deux ans a sûrement accomplie sont veux…

Discutions particulièrement profonde, les deux alter ego était simplement déconnecté de la réalité, personne n’était aux alentours également, alors ils prenaient se temps pour discuté… chose qui aurait tôt fait d’alarmé n’importe quel passant et le faire devenir un véritable centre d’attraction, encore plus qu’il n’est maintenant avec tout ses gens dans le dépanneurs.

- Que devrons nous faire ? Maintenant que nous sommes mutant, frère ?

- Rien, on continue se que l’on fait, ses plutôt simples, et ne pose plus cette question, ces encore plus dangereux parlé de mutant qu’avouer que nous sommes Monster.

Il se tut, la pluie n’avait point baissé d’intensité, mais Sairoh en avait assez d’être assit, sans parler que la faim le tenaillait. Il ne marcha pas longtemps, il piqua soudainement une course, gardant parfaitement l’équilibre sur le métal trempé et sautant efficacement au dessus des quelques trous qui lui aurait tordu la cheville, il piqua soudainement dans une ruelle, et s’écrasa sur une poubelle.

Sairoh resta sur place, regardant les détritus au sol être souillé par l’eau, il leva la tête au ciel et ricana légèrement, mais donna un bon coup de pied sur la poubelle qui roula bien loin dans l’étroite ruelle.

- Trouvons un endroit sec Sairoh, ont risque d’attrapé le rhume si tu continue comme sa.

- Bien sur Zerrat…


Sairoh se mit a marché, sans véritable but précis, toute ces journées était bien monotone maintenant que sont frère ne voulait plus le voir tué… il s’ennuyait, oh bon sang qu’il s’ennuyait.

[Hep! Je viens te rejoindre ^^
En passant, ça arrive avant que mon perso ne soit entré à la faculté, on s'en doute bien]

Icanthyx marchait sous la pluie, serrant contre elle sa veste trop grande, un petit sac sur une épaule. Elle avait fait le voyage depuis Montréal et avait en tête de continuer. Ça destination? Cette école nommé 'La Faculté' dont elle avait entendu parler par inadvertance alors que deux gamins de son école rn parler comme d'une école pour les monstres. Ayant déjà connessance de son état de mutante, elle n'avait pas perdu une seconde et avait sauté dans le premier bus. Elle était partie depuis deux jours déjà, passant d'arrêt de bus en arrêt de bus, espérant trouver un bateau de marchandise se rendant au pays qu'elle cherchait à rejoindre.

Mais pour l'instant, elle marchait, en quête d'un autre arrêt de bus pouvant l'ammené vers un port. Elle avait fain et froid, mais elle n'en faisait rien et continuait d'avancer parmis la foule. Dans son petit sac, il y avait une simple planche à dessin, quelques crayons, quelques vêtements et un morceau de pain. C'est après un bon moment à marcher sous la pluie que la jeune fille aux cheveux d'argent et au regard déparreillé décida d'aller se mettre à l'abris un instant et d'en profiter pour grignoté un peu de son pain. Ça serait son seul repas de la journée, ainsi que son seul moment de répis; mais tel était le prix de la liberté.

Elle s'engoufra dans une ruelle, puis dans une seconde, espérant déboucher sur un endroit où elle pouvait se protèger de la pluie battante. C'est ainsi qu'elle fini par arriver dans une ruelle en cul-de-sac. Dans cette ruelle étaient éparpillés des tas de sacs poubelles et deux rats se battaient dans un coin pour vieux croupion de pomme, alors que le reste des sacs en étaient remplis. Comme le batiment du fond possaidait un balcon, le fond de la ruelle était à l'abris de la pluie. Ce n'était pas beaucoup, mais sa convenait parfaitement à Icanthyx qui s'assit sur le sol humide.

Elle ouvrit son sac, déchira un minuscule morceau de pain et commença à le grignotté doucement. Si elle mangeait lentement, elle aurait l'impression d'en avoir mangé plus; c'était un stratagème pour se déjouer elle-même, apprit par son cher et défun frère. Elle referma le sac et observa les deux rats.

*Mmm... Ils sont comme les humains. Qu'importe s'ils pourraient trouver plus ailleurs, il faut qu'ils se mesures l'un à l'autre pour savoir qui est le plus fort... Pour savoir qui domminera...*

Son visage se tordit un instant en une grimasse et la jeune fille porta sa main à son bras droit. Elle le serra le plus fort qu'elle le pouvait, histoire de l'engourdir. C'était quelque chose qui arrivait assez fréquemment chez-elle. Car en fait, sous l'un de ses gans, se cachait un bandage, protègeant une vieille blessure qui n'avait jamais été soigné et qui faisait souvent des siennes. Aussi, avait-elle prit l'habitude d'engourdir son bras dès le premier signe de douleur, aussi légère et minime qu'elle soit. Une fois ceci fait, elle ne bougea plus et s'adossa contre le mur; elle observait les deux rats...

Sairoh s‘était arrêté devant un mur de brique, comme cela sans véritable raison. Il laissait la pluie le frappé, et ces alors qu’il vit quelqu’un s’engouffrer dans la ruelle sans le voir, Sairoh était probablement trop petit pour sauté aux yeux.

Curiosité piqué par la couleur de cheveux fort original de cette personne, Sairoh se mit à l’observer en silence.

Mais il se remit rapidement à regardé son mur, il y adossa même son front, sont corps était parcouru de tremblement

- Et elle, et elle dit ? Ses le moment parfait ! il pleut et…

- Non, on a fait nos règles, le soir uniquement.

Sous le refus de sont alter ego, Sairoh se mit à boudé, il croisa la bras, mordit sa lèvre et jeta un rapide regard vers la personne qui avait disparu, en parcourant plus précisément la ruelle il remarqua un petit balcon ou l’inconnue s’était mis en dessous pour ce protégé de ce déluge. Et il vit également deux rats se battre pour une pomme. Comme quoi ces bestioles sortent même dans ce temps.

- Va peut-être falloir un peut socialiser, fait pas l’idiot, faut se mettre à l’abri de cette satanée pluie.

Sairoh obéit, après tout son frère était sa figure d’autorité, mais il piqua soudainement un sprint vers les deux rongeurs. Il bondit, les deux pieds en avant, et les écrasa dans un sprotch dégouttant.

La pluie couvrit sont ricanement, et lava légèrement ses chaussures ensanglantés, mais les corps écrasés des deux vermines n’était pas beau à voir. Sairoh avait atterris en plein sur leurs dos, écrasant ainsi leur cotes et fessant expulsé une bonne parti d’organe par la bouche et l’arrière train. Les os était également ressortir, et les semelles du mutant était maintenant couvertes de peaux sanglantes.

- … idiot

Mais Sairoh ne resta pas très longtemps à regardé comment il avait transformé ses deux rats, il courut vers le balcon et tourna, se laissa dérapé, et cogna assez durement sont dos sur la brique.

Le petit homme trempé, maintenant accroupis, tourna la tête et regarda à travers ses cheveux mouillés avec ces grands yeux bleus.

- Heeeloooo

L’alter ego eu l’envi de le traité de plusieurs choses, mais se tût, après tout, une personne qui parle seul et se réplique à elle-même, ces louches, bien louches et Zerrat n’aimait pas vraiment ce genre d’attention.

Quelqu'un arrivait dans la ruelle. Icanthyx détourna son regard froid des deux bestioles qui se battaient pour observer l'Être. À première vue, il semblait calme, jusqu'à ce qu'il se mette à sprinter pour une raison quelconque. Le visage de la jeune fille se fit plus sérieux encore - du moins, si une telle chose était possible -, il se dirigeait vers elle; ce n'était pas bon signe. C'est alors qu'il sauta à l'emplacement où se trouvaient les rats; il venait de les écraser. Devant ce spectacle écoeurant, plusieurs auraient passer près de vomir, ou aurait au moins réagit moindrement, mais ce n'était pas le cas d'Icanthyx qui resta de marbre.

*Finalement, ça doit être un étinérant comme les autres. Il trouve les jeux qu'il peut. Quant à moi, je ne vois pas l'intérêt de tels sotises. Ce ne sont que des rats. Il ne me semble pas si dangereux après tout; quoique... les Thinkler semblent pas mauvais au premier abrod... Non, je ne peux me permettre de baisser ma garde.*

Lorsque l'Être se fit dérapper pour se heurter au mur, il arrosa au passage la jeune fille aux yeux dépareillés. Celle-ci ne fit que fermer les yeux comme si de rien était et s'essuya moindrement le visage du revers de son gans, lui-même trempé. Elle ouvrit les yeux juste à temps pour voir l'Être s'accroupir à côté d'elle. Tandit qu'il l'observait, la jeune fille resta fidèle à son habitude: 'Ne jamais regarder quelqu'un directement dans les yeux. Ça pourrait être prit comme une provocation chez certaines personnes.' Aussi, la jeune mutante ne bougea pas moindrement.

- Heeeloooo

*Il ne me manquait plus que ça...* Songea la jeune fille qui n'avait pas vraiment la tête à discuter avec un Être semblant hyper-actif au premier abord.

Mais qu'importe, la jeune fille avait envi de parler avec quelqu'un ce jour-là. C'était étrange venant d'elle, mais il fallait aussi prendre en compte qu'elle était resté muette pendant près de quarante-huit heures d'affilé maintenant et qu'elle se sentait un peu perdu dans cette ville grande comme le monde. Bref, un peu de compagnie ne lui ferait pas de mal, surtout qu'à son avis, les Êtres sans domicile fixe étaient plus civilisés que bien des gens...

Elle détourna alors la tête vers l'Être accroupi à côté d'elle. La jeune fille avait le tain pâle, très pâle et l'un de ses yeux était gris, complettement gris et terne; c'était comme s'il était mort. L'autre oeil était vert et possaidait un lueur assez impressionnante; en fait, c'était la seule partie de cette jeune fille qui semblait vivante ou alors fait d'autre chose que de marbre.

"Bonjours." Le ton de la jeune fille était neutre, mais sans être froid. "Charmant spectacle avec ces rats... ça fait deux vermines en moins.."

Pourquoi une telle réaction alors que cette jeune fille n'avait rien de Être sadique? Simple; elle avait inconsciemment associer ces deux bêtes à ses anciens tuteurs. C'était en quelques sorte comme s'ils subissaient se qu'ils lui avaient fait subir pendant toute ses années. Quoique ça reste purement symbolique sur le moment...

"Bonjours."

- Salut !

"Charmant spectacle avec ces rats... ça fait deux vermines en moins.."

Cela ne fit que sourire le sans abris, c’était bien la première fois qu’il recevait un compliment sur la chose qu’il aimait le mieux faire. Mais avant même qu’il puisse répliquer, et ainsi se vanté, Zerrat pris rapidement le dessus sur lui et Sairoh lâcha un grognement particulièrement stupide.

L’œil qui la regarda changea totalement d’expression, la ou il était grand, vide et disons bovin, il devint plus petit, plus observateur, plus sérieux. Sa voix changea de ton, passant d’un type enfantin à une véritable voix d’adulte qui fessait particulièrement tache avec sa petite taille.

- Il y en a tellement dans cette ville, cela ne fait aucune différence…

- Z--.

- Tait toi, laisse moi parlé, cela fait longtemps que nous avons pas socialisé.

L’inconnue avait probablement entendu cette petite altercation, après tout mis à part la pluie qui frappait le métal en haut d’eux, il y avait pas grand chose pour masqué sa voix

- Alors que fait une personne comme vous, ici, à New-York, seul et sous la pluie qui plus est ? Cette ville est le paradis des gangs, vous serez attaquez plutôt rapidement sans… escorte.

C’était particulièrement vrai, Sairoh s’était très souvent fait intimider et attaqué par des personnes qui passait dans la rue, comme sa, et qui croyait faire un bon parti avec ce petit gars…

Le sourire à ses lèvres grandi un peut, ah, doux souvenir…


Finalement, un mal de cou se fit sentir, aillant passé un peut trop longtemps à l’étirer pour regardé l’autre personne, Sairoh se mit à regardé devant lui et massa sa nuque. Mais il fit un rapide regard en coin, vers le visage de la jeune fille, ses yeux était de couleur différente, et sa ce n’était pas vraiment normal, n’empêche qu’il trouvait sa mignon.

- Tous les gens parle de mutant ses derniers temps, comme quoi se sont des créatures inhumaines que l’on doit buté à vu. Bizarre non ? Il y à pire que les mutants, enfin je crois.

Ses paroles étaient contradictoires, car Holmes était un meurtrier toujours en liberté aillant fait un sacrée bordel dans cette ville, il y a de cela deux ans.

- Eh, Zerrat, sa change quelque chose si on est un mutant ?

Voilà, Sairoh venait de parlé, et avait révélé un truc assez gros, mais l’expression de Zerrat ne changea pas, il ne pouvait pas en vouloir à son frère, au diable si l’autre se mettait à hurlé.

- Probablement pas, on à fait bien pire qu’être née comme sa.

Holmes semblait avoir oublié sa compagne, tellement occupé à parlé a lui-même… Il jeta un rapide regard à la jeune fille, sourire stupide en coin. Tenté de caché Sairoh aux autres étaient quelque chose de totalement impossible finalement.

Bien qu'Icanthyx ait prit l'habitude de ne jamais véritablement regarder quelqu'un dans les yeux, celle-ci avait pu entre-voir la différence qui était, à son avis, plus qu'évidante. Et puis, il y avait le ton de la voix de l'Être aussi qui avait différé étrangement sur le coup. Avant jovial, maintenant bien plus sérieuse. Ce n'était pas pour lui déplaire...

- Il y en a tellement dans cette ville, cela ne fait aucune différence…

- Z--.

- Tait toi, laisse moi parlé, cela fait longtemps que nous avons pas socialisé.

*Hum? Étrange... se pourrait-il que...?* Songea Icanthyx qui avait cru entendre l'Être se parler à lui même. Mais comme elle ne le regardait pas directement et que le bruit de la pluie sur le balcon de métal camouflait sommairement sa voix, elle se dit que... *Non... Je dois avoir rêvé.*

- Alors que fait une personne comme vous, ici, à New-York, seul et sous la pluie qui plus est ? Cette ville est le paradis des gangs, vous serez attaquez plutôt rapidement sans… escorte.

"Hum...." Fit la seule et unique réponse de la jeune fille sur ce coup. Pour elle, ce n'était pas vraiment un 'danger'. C'était vrai, si elle avait sufisemment peur, son pouvoir se déclancherait; quoique... si elle comptait là-dessus, le chance que ça arrive était plus mince. Mais qu'importait, parce que l'Être assit à côté d'elle se remit à parler.

- Tous les gens parle de mutant ses derniers temps, comme quoi se sont des créatures inhumaines que l’on doit buté à vu. Bizarre non ? Il y à pire que les mutants, enfin je crois.

La jeune Icanthyx allait répondre quand...

- Eh, Zerrat, sa change quelque chose si on est un mutant ?

*Hein!? Mais qu'est-ce que...? Pourrait-ce sagir de...* Pensa-t-elle alors qu'elle se remettait à observer l'Être - qu'elle conclu se nommé Zerrat - du coin de l'oeil.

- Probablement pas, on à fait bien pire qu’être née comme sa.

La différence était trop flagrante et la jeune fille ne pouvait plus le nier. *Syndrome de la Personnalité Multiple... Voyons voir si je me souviens encore...* Pensa la jeune fille qui faisait remonter un de ses vieux souvenirs à la surface. Oui, elle se souvenait qu'un jour, elle avait vue son frère lire à ce sujet. Il lui avait dit qu'il lisait ça à cause d'un livre centenaire qu'il avait trouvé et qui parlait indirectement de ce 'syndrome', L'Étrange Cas de Mister Jekill et Mister Hide. Icanthyx avait lut ce livre aussi, ainsi que le document de son frère, mais ne s'en souvenait que très peu. Il fallait dire que ça faisait quelques années maintenant.

Icanthyx n'eu donc aucune réaction apparante. Premièrement, parce qu'elle ne laissait que très rarement transparaître quoique ce soit sur son visage de marbre. Et deuxièmement, la peur n'est là que si on ne connait pas quelque chose; connaissant - bien que très sommairement - ce à quoi elle faisait présentement face, la peur n'était pas près de la gagner.

En fait, la seule chose qui la dérengeait était la dernière phrase de celui des deux qui se nommait Zerrat: "[...] on à fait bien pire qu’être née comme sa." Le fait dérengeant n'était pas le fait qu'il ait admit être mutant, mais bien le 'on à fait bien pire'... Dire qu'elle se sentait plus sûr avec un sans abrit qu'avec un Être vivant dans le confort. En effet, à son avis, quelqu'un possaidant en veut toujours plus; ceux ne possaidant rien savent se comptenter de peu. Mais bon... elle attendrait un peu avant de porter son jugement cette fois. Aussi, elle fit comme à son habitude: elle ne réagit pas et ne fit que répondre.

"Non, en effet. Pour ma part, un Être reste un Être; nous sommes tous les mêmes après tout: Humains, Mutants, Animaux... qu'importe. Tous classable en deux simples cathégorie: Domminateur, ou domminé."

En parlant, la jeune fille avait observé devant elle, comme si de rien était. La pluie semblait tomber de plus en plus fort. Elle allait devoir rester ici un moment encore; alors pourquoi ne pas discuter un peu?

Eh bien, c’était la première fois que Holmes rencontrait une personne si calme ou indifférente. Non seulement elle n’avait pas réagi au fait qu’il était mutant, mais également, elle ne semblait point effrayé par le fait qu’il parlait seul, sur deux ton totalement différent.

Donc Sairoh n’aura pas à se caché, et pourra parler comme bon lui semble, sans provoqué une peur quelconque chez son interlocutrice, bien sur il y avait une certaine limite. Dire qu’il était un tueur en série était cette limite, Sairoh était stupide et naïf, mais savait quand se taire.

"Non, en effet. Pour ma part, un Être reste un Être ; nous sommes tous les mêmes après tout : Humains, Mutants, Animaux... qu'importe. Tous classable en deux simples catégories : Dominateur, ou dominé."

Dominateur ou dominé… Intéressant, Sairoh n’avait jamais vraiment pensé à classé les gens, mais maintenant qu’il y pensait, cette philosophie s’appliquait sur pas mal de gens qu’il avait rencontré toute sa jeunesse et sa vie.

- Sa me rappel notre enfance avec papa… il était un vrai dominateur lui, hein Zerrat ?

L’alter ego resta silencieux, ni lui, ni Sairoh n’avait réfléchit à leur passé, pas une seul fois, ils vivaient au jours le jours en se demandant qui tuer ou quoi mangé le lendemain, sans vraiment réfléchir ce qui les poussaient à faire sa.

Bah, se posé ce genre de question était parfaitement inutile. Sairoh frotta son cou et soupira légèrement, prenant un petit intérêt sur le balcon de métal qui résonnait sur les nombreuses gouttes. D’habitude, Sairoh n’était pas du tout aussi social, tous ses dialogues ses deux derniers mois se résumait sur des insultes et des coups, il était légèrement troublé de pouvoir ainsi parlé à une personne qui ne semblait pas du tout étonner par qui il était.

- J’aimerai vous posez une question…

Zerrat marqua une pause, pour trouvé ses mots, mais Sairoh en profita pour dire quelque chose à son tour.

- Je me demande à quoi ressemble le monde civilisé, on à jamais vraiment connu sa eh ?

Bon d’accord, Sairoh n’était pas du tout capable de se taire, mais c’était également vrai. Il n’avait jamais été à l’école, vécut dans un sous-sol toute son enfance et terminé son adolescence dans une saleté de pièce noire, pour finalement devenir un meurtrier. Ces ça le monde civilisé ? Tuer sont prochain est le but de tout le monde ? Alors pourquoi les gens paniques lorsqu’il est couvert de sang ?

Sairoh soupira longuement, mais son alter ego se senti obligé d’ajouté quelque chose

- Vous pouvez ignorez la précédente question.

Ce n’était pas comme si la jeune fille était obligée de répondre également, Zerrat allait attendre, si elle restai silencieuse, il allait demander quelque chose d'autre

- Sa me rappel notre enfance avec papa… il était un vrai dominateur lui, hein Zerrat ?

*Tiens donc... c'était aussi le cas de M. Tinkler...* Pensa la jeune fille qui n'était pas prête d'oublier ce qu'elle avait vécu pendant les septs années de souvenir qu'elle avait accumulé; son corps tout entier en témoignait. Elle porta inconsciemment sa main au bras qu'elle avait précedemment engourdi. Ses pensés passaient de souvenirs en souvenirs jusqu'à ce que la voix de Zerrat la sorte de ses songes quelque peu ombrageux.

- J’aimerai vous posez une question…

"Hum?" Fit-elle simplement en détournant la tête vers l'Être à côté d'elle qu'elle conclu être un mutant lui aussi.

- Je me demande à quoi ressemble le monde civilisé, on à jamais vraiment connu sa eh ?

- Vous pouvez ignorez la précédente question.

Icanthyx préféra répondre tout de même. Bien sûr, pour une raison qui lui échappait encore, elle était moins méfiante en vers lui qu'envers bien des Êtres; mais quand même! Il ne fallait pas exagérer non plus. Icanthyx avait toujours prit l'habitude de tenter de ne pas faire le moindre faux pas; ainsi, elle s'évitait plusieurs coups. Il était donc certain qu'elle répondrait, mais elle n'aurait jamais cru avoir 'envi' de répondre.

"Non ça ira. Je veux bien répondre." Sa voix ce faisait déjà un peu moins neutre. "En fait, je n'ai pas vue beaucoup du 'monde civilisé'. Mais ce que j'en ai vue ressemble en fait à un tas de gens voulant toujours posséder plus de pouvoir ou alors d'avoir. Ils s'entassent dans les rues et passent leur temps à essayer de se frayer un chemin vers le pouvoir; et tout les moyens sont bons pour ça."

Icanthyx se laissa aller à soupirer à son tour. Combien de fois avait-elle était jeté dans une poubelle pour le simple plaisir d'un idiot se voulant le plus fort de son école?

"Les étudiants veulent avoir de meilleurs notes que leurs voisins. Les travaillants de meilleurs salaires que leurs pairs. Plusieurs oublit de vivre; tout n'est que course pour le pouvoir."

Elle marqua une pose. Elle venait tout juste de réalisé que c'était sûrement la fois où elle avait parler le plus en une fois dans toute ça vie. Sa méfiance était-elle entrain de s'amoindrire? Elle finirait sans doute par s'en mordre les doigts un jour ou l'autre; mais pour l'instant....

"Mais bon, ça, ce n'est que ma vison..."

Sairoh avait totalement absorbé les paroles de la jeune fille, bien son alter ego soit sérieux et ne crois rien, tous les deux était très influençable et le petit discours sur le monde qu’elle avait dit lui fit avoir une vision probablement pareille qu’elle sur le monde ``civilisé``.

- La vie n’a qu’un seul but : pouvoir, eh bien, ses très simple si on voit cela comme ça. Merci

En effet, c’était la première fois que Sairoh se questionnait sur le monde, il avait eu sa réponse et allait rester avec celle-ci jusqu’à ce que quelque chose de contradictoire lui arrive. Le but profond de la majorité des personnes était donc de devenir les plus forts…

Sairoh hocha la tête a lui-même, content d’avoir enfin un opinion et de pouvoir se distinguer de la masse.

Holmes resta silencieux pendant quelque minute, les deux personnalités fessaient un étude complète de ce qui avait été dit et ce qui se passait en ce moment, s’était la première fois depuis leur père que Sairoh --et Zerrat-- aimait bien la compagnie d’une autre personne qu’eux.

Le bruit incessant de la pluie cognant le métal en haut d’eux avait légèrement diminué, bien que sur les cotés l’eau tombait toujours en cascades, la pluie diminuait un peut, ce qui était bon signe pour les deux. La jeune fille pourra retourner à sont but, pendant que Sairoh pourra trouver à mangé.

Monster se mit plus confortable, il accota complètement son dos sur la brique et allongea ses jambes et laissa ses bras le long de son corps.

- Lorsque la pluie terminera, nous partirons chacun de notre cotés et nous, nous reverrons probablement jamais.

Le sans abris regarda quelque instant la jeune fille, mais rapporta son regard devant lui, a regardé les poubelles et les deux rats écrabouillé. Le petit sourire en coin qui avait disparu de ses lèvres revint.

- Nous sommes des mutants...

Ce qu’il venait de dire n’était pas dirigé vers la jeune fille, mais sur lui-même et son frère naïf, c’était un peut pour confirmé tout doute, car maintenant que Zerrat pensait sans frappé, il en avait plusieurs.

Bah, ils disparaîtront une fois cette conversation terminée.

- Dite moi, avez-vous plus confiance envers les mutants que les humains ?

Sairoh ne connaissait pas une véritable différence entre humain et mutant, qu’est-ce qui les poussait à se tuer et se tapé dessus ? D’accord, Sairoh avait réussi un jour a rendre sa manche très dur et se défendre avec… mais sa change quoi ? C’est un mode de défense comme un autre, la nature lui a donné sa.

Le silence était tombé sur les trois Êtres. Icanthyx en profita pour observer droit devant elle et pour faire le point. Tout ça était bien étrange... Elle ne parlait généralement jamais et était si méfiante qu'elle n'émettait jamais le moindre son; mais cette fois, elle avait parlé sans retenu et se sentait même... comment dire... à l'aise. Mais ce n'était pas cette même sensation d'aisance qu'elle ressentait alors qu'elle avait été près de son frère ou que lorsqu'elle lui parlait. Non, elle éprouvait tout de même un once de méfiance, mais ça ne lui importait plus autant; elle avait l'impression qu'elle pouvait parler et se permettre plus de chose qu'à l'habitude. Et ce, parce qu'elle sentait très bien que...

- Lorsque la pluie terminera, nous partirons chacun de notre cotés et nous, nous reverrons probablement jamais.

C'était un fait; à l'instant où la pluie cesserait, Icanthyx repartirait à la recherche d'un port pouvant la conduire en Indonésie, d'un bus pouvant se rendre à un port ou alors d'un bus pouvant la conduire dans une prochaine ville. Cette rencontre, elle s'en souviendrait, ça, c'était sûr. Serait-elle importante pour son avancement personnel? Peut-être que oui, peut-être que non; mais ce n'était pas là l'important pour l'instant.

- Nous sommes des mutants...

*Moi aussi...* Étrangement, elle avait envi de dire ce qu'elle venait de penser, mais avant de pouvoir prendre la parole, Zerrat continua...

- Dite moi, avez-vous plus confiance envers les mutants que les humains ?

Icanthyx ferma les yeux. Tout mutant normal aurait répondu 'oui'. Mais elle, elle faisait autant confience aux mutants qu'aux humains. Elle n'avait confience qu'en une seule personne, et cette personne était morte. Elle n'avait fait confience qu'en Kai de toute sa vie, mais pendant son voyage - quoique très court pour l'instant -, elle avait appris à faire confience aux gens qui prenait la parole dans les rues. À ces gens qui prenait la parole pour saluer des Êtres dont ils ignoraient tout. Ce genre de gens était rare et ils étaient tous des domminés, mais quel bomme pour le coeur de pouvoir parler avec ce type de gens. Mais celui - ou plutôt ceux - avec qui elle était assis, n'appartenait pas à cette cathégorie... alors comment expliqué son aisance?

"Autant à l'un qu'à l'autre. Comme je vous l'ai dit plus tôt, je vois mutant et humain de la même manière. Un mutant peut vouloir prendre le pouvoir autant qu'un humain. Autant qu'un humain peut agir à l'encontre des normes de la civilisation, au même titre qu'un mutant. Mais bon... Je crois aucun humain ne pensera ainsi; ils sont trop occupés à nous voir comme des monstres."

Icanthyx décida de préciser ce fait qui était maintenant une logique.

"Oui, je suis moi aussi mutante."

Dans cette partie de la conversation, la voix de la jeune fille n'était plus neutre. Elle était simplement, normal; et c'était là une chose qui n'allait sans doute pas se reproduire avant un bon moment, ou alors pendant bien moins longtemps. Aussi, elle porta son attention vers son petit sac. D'une main seulement - l'autre étant toujours engourdi -, elle brisa une part de pain. Elle n'en avait pas beaucoup, mais l'envi d'en donner à cet Être avec qui elle avait parlé lui vint de Dieu ne sait où. Il ne lui en resterait que très peu, mais elle pourrait toujours faire en sorte de se trouver à mange ailleurs alors qu'elle manquerait de vivre.

Elle sorti donc le morceau de pain et le tendit au -aux- sans abris. Si on observait bien, on pouvait voir un léger sourir sur les lèvres pâle d'Icanthyx. Son oeil mort était resté aussi gris et terne qu'à l'habitude, mais son oeil vert avait prit une brillance innexpliqué qui n'avait jamais été vue là depuis la mort de son frère.

"Tu en veux?"

"Autant à l'un qu'à l'autre. Comme je vous l'ai dit plus tôt, je vois mutant et humain de la même manière. Un mutant peut vouloir prendre le pouvoir autant qu'un humain. Autant qu'un humain peut agir à l'encontre des normes de la civilisation, au même titre qu'un mutant. Mais bon... Je crois aucun humain ne pensera ainsi ; Ils sont trop occupés à nous voir comme des monstres."

Eh bien… il y avait peut-être un truc à faire pour peut-être enlevé cette idée de ces ``humains`` qui sait ? Bah, Zerrat ne changera rien lui, le mot monstre lui allait parfaitement. Ces humains avaient un peut raisons de le traiter comme ça, mais probablement pas les autres.

Depuis quand se soucie-t-il des autres personnes ? Ses nouveaux, sa.

"Oui, je suis moi aussi mutante."

- Ah

Zerrat en avait un peut douter, après tout elle était fort différente des autres personnes qu’ils avaient rencontrés, sans parlé de sa couleur de cheveux argentés très peut commune.

Holmes ne fit rien lorsqu’elle le confirma, un simple hochement de tête et voilà, pas de quoi en faire un plat, il n’était maintenant plus ``le`` seul mutant a New-York. Si elle en était un, il y en avait d’autre. Tentera-t-il de les trouvé ? Bah pour faire quoi ? Les butés ? Nan, s’il tombe sur d’autre, il ne fera rien de plus que si se sont des humains.

N’empêche que le fait que lui et Sairoh parlait si facilement à cette jeune fille lui était toujours un peut troublant.

Il la regarda du coin de l’œil prendre quelque chose et en profita pour un peut mieux la détaillé. Bandage au bras, veste trop grande, yeux différent, jolie visage, Holmes l’aimait bien, sa changeait beaucoup des vieux crasseux à la barbe qui touche leur pied.

Toutefois, il se statufia lorsqu’elle lui offrit le pain, il regarda la nourriture de son regard sérieux, mais a quelque seconde d’intervalle, ses traits se relâchait quelque fois pour redevenir dure, Sairoh était bien présent lui aussi, mais très silencieux. Il savait que son frère était sa conscience, celui qui devait parler, vraiment. Mais cette fois il devait dire quelque chose et sa voix jovial se fis entendre.

- Yooa… ces bien… la première fois qu’on nous offre quelque chose frérot ! Ces génial !

Zerrat hocha la tête pour répondre à son alter ego, il regarda les yeux différent de la jeune fille avec sont regard toujours aussi sérieux, mais lorsque Sairoh reprenait un peut le dessus, tous les émotions qui bouillaient à l’intérieur de lui se fessait paraître pour de courte seconde.

- Oui j’en prendrai, juste un peut… merci.

Il se servit poliment, prenant un petit morceau, il avait maintenant un sacrée respect pour cette jeune fille : c’était la première fois de sa vie qu’il se voyait offert quelque chose de bon, uniquement leur père avait été si gentil. Il en croqua un petit morceau pour le mâché lentement.

- Vous êtes bien gentille ! Nous connaissons toujours pas nos noms ! Nous sommes Sairoh-Zerrat Holmes !

Zerrat n’avait plus grand chose à dire et laissa donc son frère prendre un peut le relais, la pluie s’était maintenant fortement diminué, seul quelque ploc résonnait sur le métal en haut d’eux.

Beaucoup de flaques remplissaient les nombreux trous de la ruelle, les cadavres des rats étaient totalement lavés, l’averse était maintenait terminé, mis à part, les gouttes tombait une à une et le soleil de l’après-midi allait bientôt refaire surface…

Elle venait tout juste de réalisé qu'elle venait de tutoyé les Êtres à côté d'elle. En temps normal, elle se serait mentalement fait la morale, ou aurait du moins réagit et ce serait alarmé. Mais sur le coup, sa seule réaction fut la simple constatation de ce fait et n'en fit absolument rien de plus. Voilà qui était étrange venant d'elle. Aussi, il ne faudrait pas qu'elle se mette à agir de la sorte pour le reste de son voyage. Elle avait eu de la chance ce jour-ci et elle avait prit un grand risque, mais une chance parreil n'arrive qu'une fois dans la vie.

- Yooa… ces bien… la première fois qu’on nous offre quelque chose frérot ! Ces génial !

Sans savoir pourquoi, la réaction de celui des deux dont elle ignorait encore le nom lui plu. Elle n'avait pas eu de raison de lui offrir du pain, tout comme elle n'avait pas de raison de se réjouir du bonheure apparent de cet Être, mais c'était ainsi et elle n'y pouvait rien.

- Oui j’en prendrai, juste un peut… merci.

Ce fut maintenant au tour de la jeune fille d'observer la personne à côté d'elle. Il n'était pas très grand, plus petit qu'elle à vrai dire, et il était évidant qu'il n'avait pas de dommicile. Sale, cheveux gras dans le visage et sans compté de cette odeur qu'il dégageait maintenant que la pluie ne camouflait plus vaguement toutes odeurs. Mais ça ne lui dérangeait pas. Il était vrai que s'il aurait s'agis là de première impression, ça n'aurait pas été super... mais là... elle le connaissait déjà un peu et se genre de détail ne la dérangeait plus. Elle rangea donc le reste du pain dans son sac.

- Vous êtes bien gentille ! Nous connaissons toujours pas nos noms ! Nous sommes Sairoh-Zerrat Holmes !

Alors le plus jovial des deux était donc Sairoh; elle aimait bien leur nom. Aussi, elle se fit un plaisir de répondre. Dire qu'au départ elle s'était mentalement plainte de l'attitude de Sairoh; présentement elle le trouvait plutôt sympatique.

"Je me nomme Icanthyx, Icanthyx Aizawa."

Le visage de la jeune fille n'était plus de marbre, au contraire; il reflettait maintenant un humeur serain et une expression paisible. Son sourire ne se voyait assez bien maintenant sur son visage.

L'averse était persque terminé et on voyait déjà doucement des persés de soleil au travers des nuages. Sa marche à la recherche d'un arrêt de bus se ferait peut-être sous un arc-en-ciel, chose contredisant son pouvoir. Mais pour l'instant, elle ne s'en souciait pas et s'adossa elle aussi contre le mur de briques froides et humide. Elle n'avait pas envi de quitter cette abris provisoir; elle apréciait tant cette conversation et ce moment de sa vie. Mais il fallait être réaliste, elle reprendrait la route dans très peu de temps et Sairoh et Zerrat serait à nouveau lancé à leur errance.

"Je suis heureuse de faire votre connaissance à tout les deux. Il y a bien longtemps que je n'avais conversé de la sorte." Elle avait tourné la tête vers les deux Êtres partageant un corps en parlant; et en effet, il y avait maintenant deux ans qu'elle n'avait pas eu une conversation du genre.

Son bras n'était plus engourdit et la douleur qui s'y était propagé plus tôt n'y était plus...

"Je me nomme Icanthyx, Icanthyx Aizawa."

Pas besoin de réfléchir pour savoir que se n’était pas le genre de nom d’ici. Les gens s’appelaient Marc ou Bob dans cette ville, mais un nom aussi… étranger n’était pas commun. Sairoh allait très certainement mal prononcer son nom, mais bon, au moins il le savait et n’allait pas l’oublier.

Après tout, cette rencontre méritait son seul étiquette de `bonne`.

"Je suis heureuse de faire votre connaissance à tous les deux. Il y a bien longtemps que je n'avais conversé de la sorte."

- Pareil !

- Ouais, pareil.

C’était la première fois que Sairoh avait ce genre de discussion, et ne pouvais enlever le sourire de sa face, elle lui avait apprit bien des choses durant leur courte rencontre, des choses qui allait probablement pas mal l’aider dans le futur.

Et puis lorsqu’elle le regarda, le petit homme monta sa main droite et la présenta devant lui, sourire idiot aux lèvres.

- Amie ?

D’accord, ils se reverraient jamais, mais c’était quand même rassurent de savoir que quelqu’un dans ce monde était votre ami, Holmes se sentira moins seul.

Juste un peu.

De léger ploc métallique résonnait en haut d’eux, la pluie avait maintenant totalement terminé. C’était le signe de la fin d’une bonne rencontre, mais Holmes était quand même content, faire la connaissance d’une personne qui accepte qui vous êtes rapidement, ces biens.

Enfin, il lui manquait juste dire qu’il était Monster, un meurtrier en série qui avait sévit durant deux ans. Allait-il lui dire ?

Probablement, Zerrat voulait que quelqu’un le sache mais pour le moment il n’y pensait pas, attendre encore, juste un peu plus...

Icanthyx observa la main se présenter à elle. Était-ce là signe de la fin de leur discution qu'elle avait tant apprécier? Mais le sourire de Sairoh lui fit signe qu'elle durerait peut-être encore un peu. Pas autant qu'espérer, c'était un fait, mais tout de même encore un peu.

- Amie ?

L'étonnement de la jeune fille avait attint son comble. L'amitié était un consepte qu'elle avait vue chez les autres, mais jamais réellement connue. Enfin, pas avec quelqu'un d'autre que son frère, car avec lui, s'était normal qu'ils aient une relation amical, mais avec quelqu'un d'autre que lui, ça lui avait toujours parru impossible. Toute fois, elle avait bien envi d'affirmer sur le coup. Bien sûr, ils ne se reverraient plus, ça, c'était certain; mais étrangement, la pensé d'avoir un ami - des dans ce cas - lui fit chaud au coeur. Ce n'était certainement pas dans ses habitudes d'agir ainsi, mais...

*Au diable les habitudes pour cette fois! Je reprendrai mes habitudes après. De plus... peut-être mon frère est-il heureux que je m'entende avec quelqu'un au final...*

Icanthyx serra la main sale des Êtres à côté d'elle, un sourir serain et rayonnant aux lèvres. Heureuse, oui, elle était heureuse et elle le montrait... Elle répondit alors d'un ton serain et paisible:

"Ouais."

La pluie avait cessé, et le soleil se pointait finalement. C'était la fin... Non... pas maintenant... Elle ne voulait pas reprendre son errance tout de suite, pas maintenant qu'elle avait connu la joie, pas maintenant qu'elle était heureuse. Mais il faut croire que dans la vie tout est effèmaire. Kai était partie deux plus tôt, et maintenant, tout deux - ok, trois - allait devoir partir chacun de leur côté pour ne plus jamais ce revoir. La vie était drôlement fait...

"J'espère qu'un beau jour vous serrez à même de vous créer votre propre opignon du monde. Peut-être pourrez-vous un jour en voir l'ensemble. Qui sait, la Vie peut avoir le don de nous faire vivre des horreurs sans pareil; mais elle sait aussi bien faire les choses parfois."

Cette réalisation, elle l'avait fait à la seconde où elle l'avait dite. Peut-être cela n'apporterait-il rien aux Êtres à côtés d'elle, mais au moins, ça lui approtait un petit quelque chose.

Holmes sentis sont corps chauffé lorsque la main de la jeune fille serra la sienne, ce n’était pas de l’embarras ou une quelconque rougeur, Holmes était beaucoup plus sensible au toucher qu’aux paroles et cette poignée de main sellait à présent une sacrée amitié de deux personnes qui s’était compris très rapidement, même trop pour Zerrat qui était encore troublé par tout sa.

Après tout lui et Sairoh étaient tout aussi naïf l’un que l’autre, Zerrat mentait continuellement à son frère pour qu’il puisse garder la tête haute et se sentir protégé avec son `grand frère qui connaît tout`.

Zerrat était tout aussi paumé que lui, mais sa il ne l’avouait pas, Sairoh avait besoin d’un protecteur, d’une personne qui lui dit quoi faire, une figure d’autorité et il l’était, qu’importe les sacrifices et les mensonges qu’il devait faire.

Mais il ne connaissait absolument pas cette idée qu’était l’amitié, et il pouvait le dire sans mentir à Sairoh, mais maintenant il avait son idée de qu’était l’amitié.

Bon sang que c’était agréable.

Son sourire en coin, qui se voulaient un masque sadique et sans sentiment, montrait maintenait clairement comment il était content…

*un ami… une amie*

"J'espère qu'un beau jour vous serrez à même de vous créer votre propre opinion du monde. Peut-être pourrez-vous un jour en voir l'ensemble. Qui sait, la Vie peut avoir le don de nous faire vivre des horreurs sans pareil ; mais elle sait aussi bien faire les choses parfois."

Eh ben ?

Holmes leva les sourcils, les deux êtres en lui ne s’attendaient pas vraiment à sa. La vie peut faire des bons trucs… ?

D’un regard philosophique, la vie était responsable de cette agréable rencontre.

À médité.

- Nous y réfléchirons…

Clair qu’ils feront sa, mais pour l’instant, ils allaient mettre un étiquette de * bête de pouvoir * sur chacune des personnes qu’ils croiseront, mis à part leur amie.

Sairoh devait vraiment se faire à cela, l’Amitié… ses bizarres.

Puis Holmes fut pris d’une soudaine crise d’étirement. Il poussa fortement ses bras devant lui en courbant son corps et tira ses jambes vers l’avant également.

Crack, crock

- Yaah sa fais du bien !

Un petit vertige assaillit Sairoh, qui se remit très rapidement, c’était le signe que son corps avait faim. Il se mit paresseusement debout, fessant plusieurs bruit bien inutile mais marrent pour lui et la remarque de Zerrat n’attendit pas.

- Tu fait vraiment trop de bruit

- Mais je suis à l’aise !

- Boarf, ses quand même un peut inutile, et légèrement énervant.

Holmes fit quelque pas vers la ruelle et respira à plein poumon l’air frais de l’après pluie. C’était sans doute le moment des adieux…

- On lui dit… pour Monster ?

- on le fera, mais pas maintenant, lorsque nous partirons…

Sairoh se tourna vers Icanthyx, large sourire plaqué sur sa face, un visage vraiment heureux.

- l’air est teeelllemmment fraaais ! Sa fait du bien ! Bon sang que oui !

- Nous y réfléchirons…

Bon, ce n'était pas la réaction escompté, mais quand même. Bref, Holmes s'était mit à s'étiré. Son corps cracait, mais qu'importait, ce n'était pas pour changer quoique ce soit à la vision que la jeune fille avait d'eux. Mais qu'elle était cette vision? Pour tout dire, elle n'en avait aucune idée, mais une chose était sûr, elle était plus que positive.

- Yaah sa fais du bien !

Icanthyx observa Holmes se lever en faisant plus de bruit que nescessaire. On voyait clairement que ça amusait Sairoh. Au départ, la jeune fille avait trouvé banal le fait qu'il se trouve des sources d'amusements quelconques et quelque peu étrange; maintenant, elle trouvait ça amusant. Autant qu'à la première impression elle avait trouvé le caractère presque hyper-actif de Sairoh un peu énervant; cette vision de ce trait de caractère avait changé très rapidement pour une vision simplement amusé voir même adorable.

- Tu fait vraiment trop de bruit

- Mais je suis à l’aise !

- Boarf, ses quand même un peut inutile, et légèrement énervant.

La jeune fille aux cheveux d'argents ne pu s'empêcher d'émettre un léger rire face à la situation. C'était loin d'être un rire moqueur, c'était simplement un petit son amusé purement sympatique. Une minute!?! Icanthyx... venait de... rire!? Voilà bien une chose qui était innatendu. Autant qu'elle n'avait pas sourie depuis la mort de son frère, elle n'avait pas rit depuis la même période. C'était tout bonnement innatendu de la part de la jeune fille. Il faut dire que si quelqu'un aurait fait part de cet évènement, on ne l'aurait simplement pas cru.

Icanthyx n'entendit pas les Holmes murmurer; de toute façon, ils étaient dos à elle et elle était elle-même plongé dans ses pensés.

*Alors... c'est ainsi que cette part d'histoire prend fin. Il faut croire que tout ce qui est bon à une fin. Hhhaaa.... je n'ai pas envi de partir... Je ne me suis jamais senti aussi bien depuis Kai. La Vie à un drôle de sens de l'humour... donner, puis reprendre, pour donner à nouveau, puis reprendre encore une fois... D'abord mes souvenirs, ensuite mon frère, puis maintenant... mon premier... ami.*

Un sourir triste s'était installé sur ses lèvres. Elle était simplement incapable de perdre se sourir qui s'était affiché sur ses lèvres. Puis, voyant qu'il se retournait vers elle, elle se reprit et son sourir redevint plus serain. Elle se leva également, remit son sac sur son épaule et fit quelques pas pour sortir de sous le balcon. Le visage heureux de Sairoh ne fit que la rendre d'autant plus heureuse.

- l’air est teeelllemmment fraaais ! Sa fait du bien ! Bon sang que oui !

"Ouais. C'est ce qui est bien avec la pluie; l'air est toujours frais à la suite. Même si l'on est dans une métropole."

C'était maintenant que ça se faisait... les adieux... Comme elle aurait aimé éviter le moment. Aussi, elle fit quelques pas et s'étira elle aussi. Il fallait dire qu'elle était resté assise un moment. Elle se remit face à Holmes, sourire paisible aux lèvres. Peut-être était-ce un simple reflet du soleil ou alors était-ce véritable, mais il était maintenant possible de voir une lueur dans son oeil gris. Elle se raprocha d'Holmes pour se retrouvé à un peu moins d'un mètre de lui.

"Bon... il semble que ce soit le moment des adieux..."

Et voilà le retour de son petit sourir un peu triste. Mais son visage pâle restait tout de même rayonnant.

Sairoh ne se gêna pas pour la regardé dans les yeux, après tout maintenant ils étaient amis, et les yeux vide d’expression du mutant était maintenant tellement remplie de ceux-ci qu’ils semblaient brillé encore plus que le soleil, la dernière fois ou il avait eu un si plein d’émotion s’était avec son frère dans cette saleté de pièce noir…

"Bon... il semble que ce soit le moment des adieux..."

*Beuh*

Il ne répondit pas tout de suite, il fut plutôt quelque pas pour se rapproché de la jeune fille. Ce n’était pas qu’il avait remarqué la mine triste de celle-ci, Sairoh n’était pas observateur, il s’arrêta près d’elle, à une dizaine de centimètres de distance. Il devait levé la tête pour la regardé, mais il en était que trop habitué et n’avait aucun complexe d’infériorité du à sa petite taille.

- M’ouais, c’était génial de te rencontré, Icanthyx !

- … Bon voyage, et sois forte !

Cela était très suffisant pour Zerrat, mais Sairoh se sentis obligé de faire un contact physique, il ferma la distance entre eu deux et l’enlaça. Certes, il aurai eu bien plus de classe s’il aurai été plus grand qu’elle, mais ont fait avec ce que l’on a.

Et ces à ce moment que Holmes pris la décision de lui révélé… tout.

- Si jamais tu entend parlé d’un certain Monster…

- Ces nous !

Et puis il la relâcha, fit quelque pas en arrière, toujours le sourire innocent de Sairoh sur la figure. Il s’inclina légèrement et lui tourna le dos, lentement, il allait toujours se souvenir de cette rencontre, sur et certain.

Il n’avait peut-être pas entièrement révélé sa vrai identité, mais s’était tout ce qu’il dira. Holmes n’avait juste pas le courage d’avouer les meurtres qu’il avait fait. Ce n’était pas qu’il le regrettait, non, mais il s’avait que le monde normal avait peur d’entendre sa.

Icanthyx n’était pas une personne normale certes, mais hé, qui aime sérieusement entendre ce genre de truc ?

Si elle veut vraiment savoir qui Sairoh-Zerrat Holmes était réellement, il lui sera très facile de faire une recherche, après tout sa série avait été très médiatisée…

Il marcha dans de nombreuse flaque mais n’y fit pas attention, il leva sa main droite bien haute et l’agita à l’intention de la jeune fille, il n’avait pas encore dit un adieu.

- Adios !

- Bye-Bye !

Ses pas mouillés furent ce qui restai, et le petit homme disparu de la vue de la jeune mutante lorsqu’il tourna le coin de la petit entré de la ruelle.

Ses chaussures avaient laissé les peaux encore accrochée des rats flottant dans une petit marre…

Holmes s'était approché d'elle, très près d'elle. Elle pu ainsi constater pleinnement la grandeur de ce dernier. Mais elle s'y était trop attacher pour que ça ne gêne quoique ce soit. En fait, elle avait, pour une fois, fait exception à sa règle des yeux et plongea avec plaisir dans ceux de Holmes. Leur bleu était magnifique et étaient presque aussi brillant que l'oeil vert de la jeune fille.

- M’ouais, c’était génial de te rencontré, Icanthyx !

- … Bon voyage, et sois forte !

Icanthyx affirma d'un signe de tête. Elle avait du mal à croire que Zerrat lui avait dit ça; cette simple phrase prenait un sens plus qu'important pour elle. Quelqu'un se préocuppait d'elle, c'était bien la première fois qu'une chose du genre arrivait. Elle se sentait étonnament bien sur le moment. Jusqu'à ce que Sairoh l'enlace. La jeune fille fut plus que surprise, mais elle se reprit rapidement et lui rendit son étrainte. En temps normal, elle aurait reculé en quatrième vitesse, mais là... Qu'importe, l'étrainte prit fin et Holmes prit la parole.

- Si jamais tu entend parlé d’un certain Monster…

- Ces nous !

Venant de Montréal, la jeune fille n'avait jamais entendu parler de 'Monster'. Mais elle saurait maintenant à quoi - ou plutôt, à qui - s'en tenir. Simplement le nom donnait l'impression d'un Être dont tous se méfiait, voir même craignait. Alors peut-être que pour une fois, la jeune fille pourrait être celle qui ne craint pas. Mais qu'importe, Sairoh et Zerrat étaient déjà entraînt de s'éloigner. Elle afit quelques pas, s'apprêtant à dire 'au revoir', mais Holmes prit les devant en lui faisant un signe de main.

- Adios !

- Bye-Bye !

"Au revoir!"

La jeune fille fit elle aussi un signe de main au petit Être qui disparru au coin de la rue. Son sourir resta encore un moment sur son visage; elle se jura alors de mettre cette rencontre par image. Puis, la lueur dans son oeil gris s'estompa doucement jusqu'à ce qu'il redevienne mort. Son visage repris ses traîts habituels et son niveau de méfiance envers tous avait reprit place. Tous... bon... Il fallait exclure de la liste Zerrat et Sairoh...

La jeune fille fit quelques pas, s'arrêtant pour observer la flaque d'eau où gisaient les rats. ...enfin, ce qu'il en restait. Puis, elle prit entre ses doigts un des morceaux de peau que Holmes avait laissé derrière. Elle le pasa entre ses doigts en l'observant...

*Qu'est-ce que je peux être nostalgique parfois...*

Icanthyx pensa garder le morceau avec elle; mais l'idée de l'odeur qu'il ne tarderait pas à avoir - sans compté celle qu'il avait déjà - la convainqui de le laissé sur place. Aussi, elle reprit son chemin vers un arrêt de bus. C'est une fois dans le bus en direction de la prochaine ville sur son trajet qu'elle se mit à dessiner l'Être qu'elle venait de rencontré.

N'ayant pas perdu son habitude de faire ça de manière assez... particulière. Elle commença par déciné le contour d'un rat grignottant un morceau de pomme; laissant le centre vide, elle y décina Holmes, tel qu'elle l'avait vue. Résulta, tout dépendant l'angle dont on regardait la page, on pouvait voir soit, l'environnement de leur rencontre, ou soit la personne rencontré... Maintenant, elle ne pourrait plus l'oublier; bien qu'elle n'aurait pas eu besoin de ce dessin pour ça...