le mutant de Milan [libre]

18h, l'avion vient de se poser.
Ben, impatient, sors tout de suite de l'aéroport, et décide de faire un petit tour de la ville avant d'aller trouver un hôtel.

Devant le batiment blanc qu'était l'aéroport, Ben appela un taxi, et lui demanda de le lacher en centre ville.
En cette saison, Milan doit être belle.
Le chauffeur de taxi était bizarre. Un homme agé, dans la cinquantaine, avec une moustache blanche et une casquette américaine. Il fumait un paquet de Gauloises et n'arrétait pas de regarder Ben à travers le rétroviseur.
Mal à l'aise, Ben demanda à sortir plus tôt, et le chauffeur s'en sentit soulagé.
Ben était en petite bordure de la ville, il était 18h14.
Il rentra dans un hôtel, prit une chambre, et ressortit direction un cyber-centre.
Ne parlant pas italien le moins du monde, Ben se fit comprendre en anglais. Il demanda un ordinateur, et surfa un peu sur le net. Il tapa "mutant racisme", et tomba sur un site là-dessus. Le mec qui avait créé ca semblait bizarre... Il s'appelait Paris mais habitait Milan ! Franchement ! Qui peut habiter là bas ?
Le temps de se rapeller où il était, et Ben décida de lui envoyer un e-mail en anglais.

Citation :

Monsieur Paris...
Votre site m'a marqué.
Je suis actuellement sur Milan, pourrions nous nous rencontrer ?

Malgré ses appréhensions, Ben s'était dit que ce serait une bonne chose de rencontrait une personne avec un autre avis que son professeur...

Félix se demandait si son idée avait été bonne mais il reçut soudainement un Email, écrit en anglais par un jeune homme qui avait atterri à Milan et qui souhaitait le rencontrer. Si il était à Milan sans parler Italien c’est qu’il devait avoir des problèmes et qu’il avait sûrement fuit quelque chose.

Félix commença à écrire un Email en Anglais à son mystérieux envoyeur :

Citation :

Si tu le souhaite viens chez moi tu pourra être nourrit et blanchit sans problème tu a juste a dire au portail que tu est invité par Mr Paris pour affaire et ça pour une durée indéterminé

Félix espérait que l’anglais accepterait son invitation, il ne faisait aucun doute qu’il s’agissait d’un mutant en cavale. L’invitation devait sembler bizarre et le jeune homme se méfierait sûrement mais ils étaient tous les deux seuls et ils avaient besoin de partager la sensation identique du a leur différence.

(désolé le post est court mais je dois filer l'ordi a mon père)

Dix minutes plus tard, Mr Lutèce avait répondu... Il disait de venir chez lui. Ca parait vachement bizarre. "Nourri et blanchi", il en demandait pas tant ! Non, il resterais à l'hôtel, mais il allait passer le voir.

Mais bon... A priori, ce mec un peu trop gentil avait oublié de préciser une chose trèèèès importante... SON ADRESSE ! Ralala, ces italiens !
Ben prit sa patience à deux mains (comment ca, c'est pas ca), et renvoya un e-mail:

Citation :

L'idée est alléchante, mais je sais deja où me loger. En revanche, si on peut se rencontrer... Le mieux serait que j'ai votre adresse...

Ces italiens, j'vous jure. Et puis à priori, lui, c'était le pompom ! Ben paya une heure de plus, et attendit la réponse de Mr Paris... Quel nom, j'vous jure !

Félix reçut un nouveau message lui précisant que l'homme qui l'avait contacté pouvait manger et dormir sans problème par contre le Franco-germanique (parce qu'il a la double nationalité française et allemande) avait oublié de préciser son adresse, quelle boulette il lui renvoya donc un Email ou il lui indiqua le lieu de son domicile ainsi il pourra enfin rencontrer l'Anglais.

Citation :

Je suis désolé d'avoir oublié de préciser cela , j'habite au Manoir Paris qui se trouve 8 Rue Léonard Di Vinci

Il espérait que son interlocuteur aurait pas une trop mauvaise image de lui avait les boulettes qu'il avait faite enfin cela importait peu du moment que la rencontre est lieu. Il se demandait a quoi pouvait ressembler cette anglais qui vivait actuellement a Milan.

Ben avait recu le mail. Il était tard, et il répondit vite qu'il passerait le lendemain. Il fit le trajet jusqu'à l'hôtel où il avait réservé une chambre, et monta se coucher.

Le lendemain, 8h, il se leva, fit sa petite toilette perso, et tenta sans résultat de connaitre son pouvoir. Comme dans les films, il essaya de lancer des rayons avec les yeux, les mains, sans succès...
Il prit un p'tit dej' à un bar en face, et chercha la Rue Leonardo Da Vinci. Sans trop de problème à la trouver malgré les rues bondées par le marché de Milan, comme tous les vendredis dans le centre-ville, il repéra la grande batisse qu'était le manoir Paris, et alla sonner. Il était 10h07.

-Allô ? M. Paris m'a invité à passer...

-Benjamin Lloyd.

Il lui serra la main sans grande conviction... Ce mec était un mutant ? Un scientifique ? Il ne paraissait pas trop s'y connaitre sur le sujet...

-J'aimerais que vous me parliez de ces... mutations dont parle votre site....

[C’est farfelu, si certain aspects ne vont pas je rectifierais ]

Voila peut de temps qu’elle était de retour dans son pays, la France, là où tout a commencé et où elle avait sa vie et son passé. Comme une piqûre de rappel, des flots de souvenir revenaient à son esprit, La Faculté lui manquait quelque peu, Dylan aussi. Mais, elle n’était là que pour peu de temps, un break dans sa vie, parmi de gens ‘normaux’ qui ne la pointe plus du doigts mais surtout qui ne la connaisse pas. Elle faisait simplement des recherches et cherchait à contacter son sensei. Plusieurs pistes, mais aucune certitude qu’il soit encore en vie… D’après un vieille habitant, l’homme à la cabane était partit en Italie retrouver sa famille, d’autres prétendent qu’il soit mort ou même repartit en Asie. Le cœur lourd et emplie de déception, elle se rendit en Italie reprendre des recherches. Ne parlant pas Italien, la tâche s’avérait compliqué, digne d’un funambule et ce bien qu’avec un maigre bagage d’espagnole…

Comment ni pourquoi, voila plusieurs jours qu’elle le cherchait en Italie et toujours rien. Quelque peu abattue par tant d’échecs, elle s’était plongée dans ses pensées, marchant lentement et d’un pas saccadée, pour tout dire, elle ne regardait plus ou elle allait, ni même ou elle était. Par moment, la foule était plus dense à un autre, il n’y avait personne. Un bruit fracassant se fit entendre dans la rue, et la sortit de sa torpeur, mille et une questions se bousculaient et elle craignait pour sa sécurité, une nouvelle fois…

Tout ses sens était en exergues et l’inquiétude se lisait sur son visage, elle devait analyser la situation, agir au mieux et au plus vite. Elle croisa plusieurs regard de passant, mais un la captiva en particulier, quelque chose de familier sur se qui ne devait pas l’être. Quelque chose de déjà vu, du déjà vécu. Cette situation fut juste assez pour faire apparaître sur les bras de la jeune fille un fin duvet noiraud sur ses bras en partit jadis découvert. Dan ne tarda pas à comprendre que ce n’était qu’un homme qui venait de faire tomber une cage contenant des colombes. Jurant, pestilent, vociférant tout sorte d’insulte tantôt en italien tantôt en je ne sais qu’elle autre langue.

Danaë s’écarta de la foule, retrouvant rapidement son calme et espérant que personne ne c’était aperçut de son fin duvet. Malgré ça, quelque chose d’autre la tracassait, elle ne savait qui était l’inconnu qui l’avait vu et qui était en compagnie de quelqu’un. Les observant de loin, elle prit une grande inspiration et croisa les doigts.

*une sentinelle ?*

(je sais pas si Ben a compris moi perso je suis pas sur heuresement c'est pas a moi de poster ^^)

Benjamin s'avouait un peu perdu.

-Euuuuh... On m'a dit que j'étais un mutant. Sauf que... j'ai rien de mutant, à part des hématies qui s'amusent à changer de couleurs ensemble... J'ai un sang disco...

Pour montrer ce qu'il disait, il sort un couteau, tend la paume de sa main, et trace un trait dans sa main.
Un sang vert pomme en coule, puis 30 secondes plus tard, il devient jaune foncé, puis jaune citron. Si on continuait à le regarder, il ferait toutes les couleurs de l'alphabet (euuuuh... bug dans l'expression)...

-Vous voyez ?

Les deux hommes étaient partit et étaient rentré dans se qui semblait un manoir d’une vieille époque, visiblement le jeune homme brun c’était fait une entaille, vu de loin, tout cela pouvait paraître surréaliste, ce n’était pas des humains, mais belle et bien des mutants. Bien ou non, il fallait qu’elle sache ou elle avait mis les pieds. Dan attendit un moment avant de décoller de là où elle était, machinalement elle avait remis son pull noir à manche longue.

Quelque chose de bizarre venait de se passer sous ses yeux, le jeune homme brun fuyait et était passé par-dessus les grilles de la propriété, s’enfuir à toute hâte sur la place du marcher. Prenant son courage a deux et pour avoir le cœur net, elle s’avança lentement vers l’entré.

Arrivé a mis parcours et assez près des grilles, elle vit des personnes qui s’avançaient vers l’entrée. Surprise, elle fit un autre pas avant de remarquer qu’un d’entre eux il lui faisait signe de venir. Par naïveté et grande curiosité, elle alla jusqu'à la grille resserrant presque a chaque pas l’étreinte qu’exerçait ses mains sur sa besace. Devant l’entrée semi-ouverte, un autre lui parla en Italien ne comprenant rien a se qu’il lui demandait, elle rétorqua en anglais « I don’t understand ».

Pour tout dire, elle avait eut les informations qu’elle voulait, apparemment le domaine appartenait à la famille Paris, ce nom lui disait quelque chose mais elle ne savait plus quoi. Qui avait il ? Danaë ne savait pas, les personnes étaient silencieuses et l’emmenèrent à la battisse. Le regard désabuser, elle regarda en direction de la place du marché ou tout semblait normale.

Arrivé à l’entrer, elle vit, une personne qui semblait être le maître des lieux, un homme blond, cheveux court, à peu près la même taille que Dylan, un peu plus petit et plus vieux. Machinalement, elle fit un 360° pour regarder tout autour d’elle, une partie des personnes qui l’entourait, certaines des gardes étaient partit. Voila un moment qu’elle était là, et encore aucun mot n’avait était prononcé.

Danaë ne comprenait, plus rien, un moment de doute s’empara d’elle. Elle fixait simplement du regard l’hôte de ses lieux, cherchant un début de réponse en analysant ses mouvements, sa posture… Il lui parla en anglais, soulagée bien qu’anxieuse, elle traduit sans grande difficulté ce qu’il venait de dire, mais elle fut surprise quand elle aperçut furtivement l’arme qu’il tenait en main.

Le regard de Dan fut tout autre, la jeune fille s’énervé quelque peu, si s’est homme voulait lui soutirer des informations, il était mal partit, cela, ne pouvait pas être pire que quand elle était à la G.C., peut être par naïveté, elle ne répondit pas toute suite. Elle défia du regard un des gardes situé non loin d’elle, la situation était pathétique, à quoi bon avoir des gardes si ils laissent s’échapper des gens, et si c’est pour se salir les mains soi-même.

« .. Je cherche quelqu’un… »

Si il s’avait qui était son beau-père, pour elle, la situation serait critique, ainsi, elle ne répondit pas directement à la question de son interlocuteur.

« T’expliquer qui je suis ? Une personne qui se trouve en face de toi et qui te parle. »

Cette dernière phrase, elle ne l’a dit pas en anglais mais en français. La politique de la cruche pouvait être payante mais si ils étaient armés… rien cas cette sombre pensée elle se mordit les lèvres regrettant presque, ce qu’elle avait dit à l’italien. Elle fit un pas en sa direction puis s’arrêta en face de lui. Un fin sourire se dessina sur son visage, Dan songeait au propos de ‘cobaye’, ce mot lui donna des frissons, beaucoup de définition pour le décrire mais savait-il de quoi il parlait ? Le regard de la jeune fille se fit plus froid et plus noir, elle n’était pas comme eux.

« I’m… » Elle hésita un temps puis ajouta « …Jack and you ? »

Des questions lui vinrent naturellement à l’esprit, elle soutint du regard son interlocuteur, attendant patiemment qu’il daigne lui répondre.

Dan regardait les gardes partir vers la résidence. Son analyse avait été payante, mon méfiante et plus ‘docile’, son regard se fit un peu plus chaleureux. Partant tantôt du visage d’italien, aux plantes environnantes, aussi bien à la battisse non loin, pour enfin revenir à son interlocuteur. Surprise mais pas plus effrayé que ça un bruit presque familier se fit entendre.

*Dylan ?*

Non, se n’était pas lui, sa ne pouvait pas être lui, malgré cela, elle regarda attentivement en direction du marché. Dan fut soulagée en entendant la voix de l’italien pestilent, elle le détailla un bref moment de la tête aux pieds. Sur le sol, jonchait des morceaux du couteau. Quel était son pouvoir, elle n’en savait que peut. Par habitude peut être, elle s’était approché de Félix et lui avait prit la main pour l’examiné, la jeune fille voulait en avoir le cœur net et savoir de quoi il en retournait.

« Ce n’est rien. »

Le visage de Danaë se radoucie, elle lui fit même un large sourire. Quelques questions la taraudait encore, tôt ou tard, la jeune fille lui dira qui elle est. Mais en attendant, elle devait en savoir plus sur hôte, sur qui il était réellement et si elle ne prenait pas de risque à être vu en sa compagnie. Le bilan était simple, le jeune homme ne contrôlait apparemment pas son pouvoir et visiblement, il pouvait faire exploser des objets.

« Pourquoi avoir des gardiens, si ils ne vous protège pas ? »

D’une voix quelque peu mal assurée, elle lui répondit dans un anglais peu compréhensible. Rougissent légèrement, elle revint à la charge en lui demandant en anglais plus habituel, si il savait parler le français.

Danaë répondit par un simple sourire. Un simple mutant de plus dans ce monde fourbe et fou, le tout n’était plus cas savoir, si il avait un bon ou un mauvais fond, mais cette analyse la du genre humain s’avère toujours contraignante et pas sans risque. Dan était quelque peu dubitatif et par de nombreuse reprise elle avait connut la noirceur non sans mal de se monde….

Mais lui, Félix que lui voulait-il ? Sur le coup, cet homme les inspira une certaine pitié mal placé, soupirant quelque peu, 8 regarda une nouvelle fois en direction du marché, ou l’agitation régnait en maître, tout ces être humain dit ‘normaux’ ne se souciant que de leurs petites personnes et qui prennent peur fasse à leurs erreurs. Le tableau pouvait paraître ironique, combien d’entre eux se souciaient de l’important…. Elle soupira légèrement une nouvelle fois, puis aborda un fin sourire en regard Félix, un joli morceau de chaire avec une carapace et ses secrets points inavouables…

* l’homme me semble polyvalent et pourtant…*

Quelque chose clochait chez lui, un patrimoine impressionnant, de nombreux gardes du corps, polyglotte, à priori intelligent, séduisant, mais mystérieux… Elle était interloquée, et son silence traduisait ses pensées, elle lui sourit légèrement puis hésita un instant avant de rétorquer.

« Je crois que tu feras un parfait guide pour me montrer l’Italie… mais pour tout t’avouer, là je suis perdu… on est où exactement? »

*L’anglais doit être, le jeune homme qui s’est enfuit, je présume…*

Un nouveau silence moins pesant fit place, elle le regardait à présent dans les yeux, se posant à elle-même une question farfelu, si elle ressemblait autant que sa à un agent de la G.C. ou autre mercenaire du genre… priant presque pour ne pas être infecté du même syndrome Bencht, celui du chercheur fou. Trèves de plaisanterie, Dana, n’était pas la pour une visite de l’Italie mais pour retrouver son sensei et ce bec et ongle, les cours de la faculté reprendre d’ici la fin de la semaine, bien qu’elle n’était pas plus avancé par le manque d’un professeur organique.

« Oui, j’ai de nombreuses questions et toi aussi je présume… impressionnant curriculum vitae. Sa fait longtemps que tu as eu se ‘don’ ? »

L'italien ne l'avait pas suivi. Du moins, c'est ce qu'il pensait, après ne l'avoir ni revu ni entendu. Cela le calma. Bien. Cela le calma beaucoup. Sa peau se retourna petit à petit sous ses yeux, et il reprit un aspect normal.
Benjamin était sidéré. Il était vraiment un mutant. Avec un pouvoir cool en fait. Restait à savoir ce qu'il allait en faire. Le bien ? Le mal ? Indécision totale. Rentrer au bercail serait la meilleure chose à faire ? Noooon... Autant continuer ce tour d'Europe ? Boarf...

Ben resta indécis pendant bien dix minutes, et préféra repartir en Angleterre. Big Ben lui mnquait beaucoup, elle l'aidait à mieux réfléchir.

Il courut jusqu'à l'aéroport, et fit changer ses billets. Il rentra en Angleterre.