[Uruguay][mission GC]Voyage scolaire

Spoiler:

"Alors! Comment tu trouves?" Fit une première jeune fille dans les alentours de seize à dix-sept ans.

"Pas mal..." Répondit simplement le seul garçon du groupe.

"Juste pas mal!? Tu veux rire! C'est vraiment malade!"

"C'est quand même juste un café."

"Quand même!"

"Je viens souvent ici avec ma mère pendant les vacances."

"Wah! Trop chanceuse la miss! Moi j'aurai JAMAIS pu venir sans l'école!"

"Je sais...!"

"Et toi tu dis rien?"

"...ah euh... ouais pas mal."

"Laisse-là, elle est trop nulle. T'es pas obligé de socialiser avec le rejet que les profs nous ont collés."

"T'es pas un peu dur là?"

"Ah tu crois?"

"Laisse j'ai rien dit."

Et ils continuèrent ainsi avec un café en main, sur une terrasse.

[Je vous laisse maintenant vous amuser avec tout ce beau petit monde]

Spoiler:

Le mercenaire débarqua dans la ville comme un touriste. Mais dans quelle galère on l'avait encore fourré ? Tu parles d'une mission ! La nouvelle recrue de la Red Division avait été amenée sur place directement par un appareil de la GC, ses armes ne seraient passées à l'aéroport. Et le voilà dans une ville inconnue du trou du cul du monde, pour accomplir une mission aux chances de réussite quasi-nulles. Pourquoi cela ? Et bien entrons un instant dans l'esprit de David qui repasse mentalement en vue son ordre de mission. En réalité, la mission en elle-même était facile : il devait trouver et ramener un jeune mutant sans trop de casse, ni de spectacle.

David résuma rapidement dans son esprit les éléments en sa possession. Que savait-il ? Que ce mutant était un jeune élève, et qu'il était dans cette ville à l'occasion d'un voyage scolaire. Non, la mission était vraiment difficile à cause de ce qu'il ignorait, à savoir presque tout. Il n'avait aucun non, aucune photo, aucune description physique. Pas d'hôtel où il aurait pu descendre, pas de programme des visites de la classe, pas même le pays et encore moins l'école d'origine du jeune mutant. En somme, il n'avait rien ! Et il devait retrouver un enfant dont il ignorait tout, excepté qu'il était un mutant, dans une ville qui en comptait probablement des milliers.

Bon, ça sert à rien de pester contre le sort, qui n'en a rien à faire de notre avis. Mieux valait réfléchir à une marche à suivre pour avancer et se rapprocher, même un tout petit peu, de son objectif. Seulement il y avait une difficulté supplémentaire : le temps. Le gamin était ici en voyage scolaire, et si David ne le trouvait avant la fin de l'excurtion, le mutant repartirait chez lui avec sa classe et sa trace serait perdue. De plus, David devrait répondre de son échec, et ça, il ne le voulait en aucune façon. Non pas qu'il craingne ses supérieurs, mais un échec ternirait sa réputation de fiabilité, et lui ferait faire un bon en arrière sur la route du pouvoir.

Bref, le mercenaire s'assit sur un banc qui passait par là, enfin devant lequel il passait, pour faire macher ses méninges et cogiter. Après quelques minutes de réflexion, et d'observation de la faune population locale, il arriva à la conclusion que le plus simple était de se poster à proximiter des sites touristiques du coin et de guetter un groupe d'enfant qui ne ressemblaient pas au indigènes, vêtus en touristes, ou tout autre signe indiquant une provenance étrangère.

Ce qu'il fit sans tarder. Mais les sites touristiques, il ne les connaissait pas, alors où aller ? Vraiment, ce foutu pays n'allait pas lui faciliter la tâche. En plus, il était certain qu'il détesterait accomplir cette mission. D'accord, il faisait partie d'une armée privée, son employeur n'était donc pas un saint, il s'en doutait. D'accord, il fallait bien gagner sa pitence, d'une manière ou d'une autre. Mais là, sa mission consistait à trouver un jeune mutant, un gamin qui n'avait rien demandé à personne, et à le ramener ni vu ni connu à Miami. C'était ni plus ni moins qu'un enlèvement. Au vue de sa propre vie à la GC, David pouvait supposer que c'était dans le but d'aider ce gamin, mais il en doutait fort. Il ignorait totalement ce qu'étaient devenus les mutants qu'ils avaient capturé à la Faculté, et il ignorait totalement ce que deviendrait ce même mutant qu'il s'apprêtait à capturer.

Le mercenaire savait que ce qu'il faisait au sein de la GC était mal, il n'avait pas d'illusions à ce sujet, et sa conscience le torturait assez chaque nuit à ce sujet. Mais alors qu'il aprentait les rues bruiantes de cette ville inconnue de lui, il ne pouvait empêcher des questions désagréables de surgir dans son esprit, il ne pouvait s'empêcher de se remettre en question et de se demander à quel point c'était mal.

Alors qu'il débouchait sur une place, c'est avec soulagement qu'il sentit sa conscience se taire à nouveau en voyant un monument envahi de touristes se dresser devant lui. Il pouvait à présent se concentrer sur sa misison et oublier tout le reste.

(Au vu du post de David, j'ai fait comme si on était dispatché en Uruguay, sans savoir qui est vraiment sur la mission)

Owen était arrivé en Uruguay il y a peu de temps, par hélicoptère, il avait l’habitude d’allé dans des pays étrangers sans parlé la langue, c’était l’une de ces vrais premières missions depuis qu’il était entré a la GC. Recruté a la base comme un simple pilote d’hélicoptère, il avait apprit peu à peu qui était ces employeurs, leurs activités ne le dérangeant pas plus que ça il avait pris un petit peu de galon. On avait même accepté, de lui fournir un pouvoir même si pour le moment, aucune anomalie n’avait été détecté. Owen était là essentiellement pour son expérience il avait eu l’habitude de ce genre de mission même si il n’avait jamais fait dans le kidnapping, on pourrait pensé que quand on s’apprête a kidnappé un gosse, on a des remords ou quelque chose comme ça. Pour l’Irlandais, c’était pas le cas, il faisait partit de la GC et cela envoyait déjà des hommes pour capturés les mutants alors qu’il n’était pas dans l’entreprise, en plus c’est pas comme si le gosse avait aucune chance, c’était un mutant donc il avait une chance de s’en sortir. Bref les chances étaient plutôt équilibré, entre le mutant et la GC, sur cette mission il savait pas vraiment qui l’accompagnait surement des jeunots, il y en avait pas mal au sein de l’organisation. Si ça se trouvait peut être que bientôt il travaillerait avec celui qu’ils allaient peut être capturer. Bon en tout cas pour le moment il savait que le gosse en question était en voyage scolaire, et il fallait le prendre pendant son voyage scolaire, fort heureusement, il y avait le bahut du gosse qui était noté héhé. Owen commença par apellé sur la fréquence des membres de la division car ils avaient tous une radio pour se relayer les infos. Le plan de l’ex militaire était simple, il avait juste a prévenir les autres, d’écouté la conversation téléphonique, qu’il allait faire, il aurait ainsi l’info qui serait donné a tous les membres en direct.

-Ici McIngest. Bon je sais pas combien on est ni qui m’écoute en tout cas chute pour le moment, je vais tenté un petit truc.

Owen appela l’établissement du gamin, pour connaître la visite qu’allait faire la classe aujourd’hui, cette information allait permettre de connaître l’endroit où cherché le mutant en question et de pouvoir le piéger là-bas, par contre ça risquait d’être chiant a trouvé. Owen harcela donc la personne de question en désignant son propre gosse par mon petit mon amour mon petit chou, demandant si l’hôtel était sûr, si il n’y aurait pas de terroristes, un parent qui ne veut rien entendre et qui s’en fait pour son gamin. Ouais on peut vraiment le dire Owen est machiavélique mais en même temps il est membre de la GC donc c’est plutôt normal tous les moyens sont bons pour pavenir a ses fins. Surtout que si il remplissait par leur mission c’est Owen qui ne pourrait faim, et en plus ils ne pourraient plus se payer ses prostitués adorés, il espérait que les personnes en mission, écoutait bien ces informations étaient capitales, il fallait des précisions sur la cible.

(désolé si c'est petit à l'arbitre)

N'étant pas en saison estivale, les touristes sont faciles à repérer. Toutefois, comble de mal chance, il semble qu'il n'y ait pas que cette classe qui fasse un voyage dans ce coin du monde, mais voici ce que tu eus l'occasion de voir:
°Une mère et sa fille semblant d'origine Américaine
°Deux hommes sans doute en voyage d'affaire venant d'à quelque part en occident
°Un groupe deux jeunes Américain
°Un groupe de quatre jeunes semblant occidentaux
°Deux jumeaux cherchant leur mère ayant des traits asiatiques
Le monument en face de toi est une église ancienne porteuse d'une légende datant du début des années 2000, disant que l'esprit du prête hanterait les murs de la place, condamné à erré ici jusqu'à ce que la preuve de l'existence de Dieu soit faite... À savoir qui serait intéressé par de telles légendes ou croyance de nos jours?

Au fait, seul David a entendu le message d'Owen pour la simple et bonne raison qu'il n'y a personne d'autre que vous deux sur ce coup.

Passons maintenant à ton coup de téléphone... voici ce qui en résultats: une réponse disant que tout était déjà inscrit sur la feuille d'information du voyage! Chiant pas vrai? Oui, mais il fallait croire que ton insistance porta fruit puisque la réceptionniste fini par te passer l'un des responsables du voyage qui était resté à l'école pour assurer le reste de ses cours. Donc, au bout de cinq bonnes minutes à insister et tout autant à être mis en attente, on fini par te passer un professeur de chimie avec un accent indéfini et très marquant:
- Bonjour, isssi le provessseureuh Leureux. Bou boulé dé invormasssions ssureuh le boyageuh au Urrugué? Oui... ne bou en vaite pas, l'otelle Vassére é tré sssécuritére. É méme ssi y sson laché dan la bileuh, y on toujour moyen de contacté un provesseureuh en cas de provlèmeuh.

Et dire que certains parents se demandaient pourquoi leur enfant ne passait pas le cours de chimie...
Bon décryptage!

La place était vaste, mais il y avait assez peu de monde. Outre les représentants de la population locale, il n’y avait que quelques personnes qui ne semblaient pas être du coin et le tris était facile à faire pour la plupart d’entre elles. Le mercenaire élimina donc rapidement la fille accompagnée de sa mère et les businessmen, qui n’avaient rien à faire dans un voyage scolaire.

Alors qu’il réfléchissait aux chances que le mutant se trouve parmi les jeunes restants, il entendit à la radio un autre agent sur cette mission donner des instructions et des indications. Brillante idée, mais David trouvait que le gus se compliquait bien la tâche à faire écouter toute une conversation alors qu’il lui aurait suffit de simplement transmettre les infos qu’il avait réussit à glaner. Enfin bon, peu importe, le mercenaire avait maintenant le nom, fort approximatif, d’un hôtel où chercher. Mais cela ne lui servirait pas avant que l’heure de rentrer ne sonne pour les élèves du voyage, à savoir pas avant plusieurs heures. Il avait donc tout loisir d’arpenter la ville pour effectuer ses recherches.

Quelle malchance pour eux que l’autre homme soit tombé sur un prof à l’accent si marqué ! David n’avait pas compris grand chose et le nom de l’hôtel était incompréhensible. Enfin bon, il y avait toujours un moyen, mais la chose ne serait pas aisée. Pour le moment, le mercenaire de la GC se concentra sur la recherche en cours. Il n’avait aucune indication lui permettant de savoir lequel des groupes de jeunes il devait suivre, excepté peut-être que si c’était des américains, ou même des occidentaux, il pouvait éliminer les jumeaux asiatiques, mais même là, il y a avait environs 50 % de chances pour faire erreur.

Quand on n’a aucune référence de qualité, on se reporte le plus souvent sur la quantité pour avoir le plus de chances possible de faire mouches, et c’est cette théorie que David allait avoir l’occasion de tester. Au lieu de se laisser complètement au hasard, il décida de miser sur le nombre et de filer le groupe le plus grand, à savoir les quatre jeunes qui s’engageaient à présent dans une rue partant de la place. David traversa l’esplanade et s’engagea lui-même entre les bâtiments de solidité douteuse.

C’était une rue bordée de boutiques en tous genres et ces quatre jeune étaient probablement partit pour toutes les faire. Le mercenaire devrait donc veiller à laisser entre eux et lui une distance raisonnable pour ne pas être repéré sans pour autant les perdre de vue. Mener une filature était assez aisé lorsque la cible avait un objectif et s’y dirigeait. Mais il était beaucoup plus difficile de suivre quelqu’un qui errait sans but précis, allait et venait de-ci de-là, comme le ferait quelqu’un allant d’une boutique à l’autre, car ces allers-retours multipliaient les chances d’être repéré.

David s’empara d’un journal qui traînait et se posta contre un mur, à mi-distance entre les deux extrémités de la rue. De là, il pourrai les surveiller sans bouger jusqu’à ce qu’ils quittent les lieux.

*tousse*
Owen? Qui t'as dit que tu avais le bon nom pour l'hotel?

En cherchant Vasséré, tu peux te rendre compte que ce lieu n'existe tout simplement pas. Il t'est donc impossible d'y aller. Meilleure chance la prochaine fois et édite ça.
ÉDITE: "En cherchant dans les V, tu te rends compte qu'aucun hôtel n'a un nom pouvant moindrement s'approcher de celui tenu lors du discourt du professeur, à moins qu'une autre lettre ne soit confondu avec l'accent sans que tu ne t'en sois rendu compte."

De ton côté David, tu peux te rendre compte que le quatuor tu peux te rendre compte qu'ils entrent dans une boutique de bijoux, au plus grand désespoir de la présence masculine du groupe. En effet, après avoir tenter de convaincre le garçon d'entrer, celui-ci reste imperturbable et fini par attendre les autres à l'extérieur. Au bout de cinq minutes, les filles ne sont toujours pas ressortie et le garçon ne bouge pas.

David observait le groupe de jeune depuis son porte d'observation depuis quelques minutes. Ou plutôt ce qui restait du groupe. Celui-ci était constitué de trois jeunes filles et d'un graçon, plutôt chanceux, se dit David, et les jeunes demoiselle n'avaient pas résisté au pouvoir attractif de dizaines de bijoux scintillants et exposés dans une vitrine devant laquelle elles passaient. Elles avaient donc insisté pour entrer dans la boutique, ce que David trouvait un peu stupide vu qu'ils y avait très peu de chance que l'une d'entre elles, ou même les trois réunies, aient assez d'argent pour acheter un article de ce commerce. Le graçon du groupe était peut-être bien du même avis que le mercenaire car il refusait d'accompagner les minettes dans la bijouterie et, après quelques minutes de palabre et d'argumant tombant à plat sur le pavé de la rue piétonne, les trois demoiselle se résignèrent à entrer sans leur ami.

Cela faisait bien cinq minutes qu'elle étaient entrée et que le garçon ne bougeait pas. Une pécadaille. La patience était une vertu que l'on acquérait très vite quand on se faisait torturer du matin au soir et David en était blindé. Cependant, il craignait de se lancer sur la mauvaise piste. Ces jeunes n'étaient certainement pas les seuls touristes de cette ville et il était fort possible, et même probable, qu'il ait suivit le mauvais groupe. D'autant plus qu'il n'avait aucun élément en main. Même s'il savait de quel groupe faisait partie sa cible, il n'avait aucun moyen de savoir qui c'était précisément. En effet, il n'avait pas la moindre solution pour distinguer un mutant des humains ordinaires, sauf en créant une situation qui pousserait ledit mutant à faire une démonstration de ses pouvoir, ce qui était impossible à mettre en place sans connaître la nature de ces pouvoirs. De plus, ce mutant ignorait peut-être même qu'il était un mutant, ce qui ne simplifierait pas les choses si c'était le cas.

Vraiment ! David ignorait bien qui avait préparé cette mission mais il se dit c'était heureux pour le gus en question car il lui aurait volontié sonné les cloches pour avoir à ce point négligé son travail. Le mercenaire n'avait absolument rien. La mission serait presque facile s'il avait ne serait-ce qu'un nom, une photo, une descritption de la cible même aproximative, ou n'importe quel élément aussi petit soit-il qui permettrait une enquête afin d'identification. Mais non, il n'avait absolument rien. C'était comme rechercher une fleur dans une prairie au printemps sans rien savoir de la fleur qu'on cherche. Tout simplement impossible.

Enfin bon, râler ne changerait rien et ne ferait pas avancer la mission. Et David n'avait pas trente-six solutions, il ne pouvait que suivre les jeunes touristes qui se balladaient dans cette ville jusqu'à ce qu'il s'avère qu'ils soient un groupe d'élève en voyage scolaire. Pour cela, deux solutions : écouter leurs conversations en espérant déceler une parole indicative, ce qui était impossible dans les circonstances présentes, ou bien les suivre jusdqu'à ce qu'il rejoignent les autres élèves et leur prof, auquel cas c'était bon. Et sinon, il faudrait reprendre à zéro avec un autre groupe.

Puis, une fois trouvé un groupe de voyageurs scolaires, il fallait savoir si c'était bien le groupe de la cible, ce que David ne voyait pas comment faire. Mais une fois cela fait, il faudrait encore trouver quel élève du groupe était un mutant, ce qui semblait encore plus difficile. Vraiment, c'était une impasse. Une mission si mal préparée avait toutes les chances d'échouer, et s'il s'était agit d'une mission de combat, David l'aurait refusé et aurait empêché quiconqe d'y prendre part car c'aurait été la mort certaine pour ceux qui y prendraient part. Mais comme ce n'était pas une mission de combat, il l'avait tout de même accepté, car sans réel danger, il n'avait pas vraiment le droit de refuser tant qu'on le payait. Mais il doutait fort des chances de réussite.

Le mercenaire laissa là ses réflexions, gardant pour plus tard le soin de maudire celui qui était chargé de préparer la mission, et gardant pour plus tard également la réflexion sur le moyen de punir ce gus pour sa négligence dans son travail. Car il y avait du mouvement.

C’était vraiment une mission de merde, sur laquelle se retrouvait Owen sans déconné il avait une tête a s’appeler Einstein, pour qui on le prenait bon sang, piloté un hélico, tirer au bazooka torturer les gens, ça c’était le genre de chose qu’on lui avait appris, des choses qu’il savait faire, et voila qu’en plus il faut qu’il tombe après sur un gus avec un accent pourrit, c’était vraiment pas pratique tout ça. Owen commençait a se demandé si il n’allait pas rentrer bredouille de cette mission, il commença déjà a se changé pour être en costard afin d’inspecter les hôtels et de pouvoir effectué ces prélèvements Adn. C’était vraiment pas évident tout ça, il aurait presque préféré allé torturer les gamins au QG, non que se soit plus agréable mais bon ça au moins c’était dans ces compétences et ça serait toujours moins chiant que de cavalé avec des gosses. Pas de doute il fallait avancé, bon autant être méthodique désormais, il recueilli toutes les données qu’il avait, il fallait trouvé qui attrapé. L’irlandais récapitula tout ce qu’il savait de la cible, il s’agissait d’une classe en voyage scolaire, logeant dans un hôtel ayant un nom comme Fasseré vu que le prof transformait les F en R. Le pilote tapa alors en recherche Hôtel Uruguay les classa par ordre alphabétique, il ne lui restait plus qu’a appelé pour savoir du quel il s’agissait, mais avant il regarda si il n’y en avait pas qui indiquait accueillir des classes scolaires. Il décida aussi de restreindre aux Hôtels deux étoiles, les une étoile étant pourrit. Il savait très bien qu’un budget scolaire ne peut permettre que des hôtels deux étoiles enfin la plupart, ensuite il élargirait la recherche si il besoin s’en faisait sentir.

Un autre détail important de la mission est qu’il n’était pas seul, il avait entendu un signal radio quand il avait émis son appel. Visiblement son partenaire ne voulait absolument pas de lui étant donné qu’il n’avait donné aucune réponse et ne l’avait jamais informé, sur la situation, si ça se trouve l’autre était tranquille dans un bar en train de picolé pendant qu’Owen faisait tout le boulot. Ca aurait été gonflé quand même de faire ça, et si son partenaire avait effectivement fait ça, il risquait de tombé de l’hélico pendant le voyage de retour. Pas question de se laisser doubler par un des petits, c’était bien beau de parlé d’intégrité et tout ça, mais en attendant qui aurait pas sa bouffe en rentrant si il avait pas des résultats et bah c’est Owen. N’empêche allé cherché des gosses gênait un peu le membre de la GC, il espérait que personne ne serait blessé, mais il savait que si il ne faisait pas ce boulot quelqu’un d’autre le ferait et que ça pourrait être bien pire. Il approcha son émetteur de sa bouche en le réglant pas trop fort, pour évité de gâcher un moment délicat que pourrait avoir son partenaire, en fait il murmurait presque, la discrétion étant une priorité dans ce genre de situation.

-Ici McIngest, je devrais pas tardé à avoir l’hôtel où se trouve le mutant j’essaierai ensuite d’entré dans le bâtiment a la recherche d’ADN et d’informations que l’on pourra utilisé pour localisé la cible.

Bon et cette recherche finalement ça donnait quoi ?

(Désolé mon pc a pas mal beugué ces derniers temps)

Pour David:
En effet, un voleur semble être entré dans le magasin et c'est une véritable pagaye à l'intérieur!
Le garçon du groupe, qui n'était tout de même pas pour laisser les trois filles se débrouiller seules, entra pour porter main forte.
Pendant ce temps, juste en face, tu peux voir le même duo qui observe la scène, l'aire inquiète. Dont l'une d'entre elle qui semble même hésiter à prêté main forte pendant que la seconde la tire le bras pour la convaincre de partir.
La plus part des touristes préfèrent s'éloigner justement, pendant que les gens de la ville font comme si de rien n'était.

Pour Owen:
Tu ne trouve rien, donc si on suit ton idée d'élargir ta recherche, tu tombes sur un hôtel 3 étoiles, l'hôtel Faser qui offre un service anglophone, le seul de la région en plus! Parle d'un coup de chance.

[Ok, je suis trop sympa sur ce coup...]

David faisait toujours le guet, un journal à la main qu'il faisait semblant de lire, gardant le regard sur le garçon qui attendait ses trois amies à l'extérieur de la boutique dans laquelle elles étaient entrées. Les gens défilaient pas mal dans cette rue bordée de boutiques et il s'estimait heureux de ne pas avoir à y mener une course poursuite. Suivre des touristes qui prenaient du bon temps était beaucoup moins pénible.

Il entendit alors une voix dans le talkie-walkie à sa ceinture, la même qui avait déjà cherché précédemment des informations sur l'hôtel où logeaient les gamins. C'était la personne qui participait à cette mission avec lui. Dès le début, David ne l'avait pas très bien sentit pour faire équipe avec lui et avait opté pour une recherche en cavalier seul, au moins au début. Il envisageait de joindre leurs forces s'ils trouvaient leur cible et qu'elle montrait un peu trop de résistance pour être capturée discrètement. Mais lui ne semblait pas l'entendre de cette oreille et communiqua ces agissements à David, annonçant qu'il allait trouver l'hôtel et y entrer à la recherche d'ADN. Bon, au moins, le mercenaire apprenait qu'au moins, son équipier du moment devait probablement avoir un appareil capable d'identifier de l'ADN mutant, ce qui aiderait à l'accomplissement de la mission. Mais ces rapport agaçaient David qui préférait se concentrer uniquement sur sa tâche et n'appeler l'autre qu'en cas de besoin. Il fut donc fort tenté de ne pas répondre, comme la dernière fois que sn équipier avait communiqué des infos. Et il avait bien l'intention de ne rien dire, laissant s'écouler quelques secondes. Mais il se dit que des tension au sein d'une équipe pouvaient gravement compromettre une mission même aisée, ce qui était un risque inutile. Il attrapa donc le talkie-walkie et appuya sur le bouton pour prononcer quelques simples mots :

" Reçu. Rien de concret de mon côté, je suis en filature. Silence radio. "

Puis il éteignit l'appareil pour ne plus être dérangé avant de l'avoir décidé. Bien au-delà ce que cela lui inspirait, il suffisait d'une communication au mauvais moment pour tout faire capoter, une erreur trop bête pour qu'il prenne le risque de la commettre.

Comme il n'avait pas lâché sa surveillance, il vit un homme à l'air louche entrer dans la boutique. Pourquoi à l'air louche ? Parce qu'il était dépenaillé et semblait ne pas gagner un bien gros pécule, probablement à peine de quoi se nourrir, et encore. Alors qu'irait-il bien faire dans une boutique comme une bijouterie où on ne vend que des produits de luxe dont aucun ne remplit l'estomac ou ne protège du froid ? David nota cette étrangeté sans pour autant réagir, pensant inconsciemment que tout le monde il est beau et que cet homme ne venait que pour s'en mettre plein les mirettes, un peu comme les élèves qu'il suivait. Mais bien sûr, il se méprenait.

Soudain, une voix aiguë cria de toute la force des poumons de sa propriétaire un "Au voleur !" qui déboula dans la rue, précédé d'un bruit d'éclat de verre et vrillant les tympans de qui se trouvait trop près de l'entrée de la boutique. David se dit, sur le coup, qu'il devrait être interdit d'avoir une voix pareille, et il plaignit sincèrement les clients à l'intérieur de la boutique qui avaient pris le cri de plein fouet. Puis, il marmonna un "merde ! " agacé qui signifiait en somme : " je l'ai vu venir pourtant, j'aurais du l'anticiper, il va m'emmerder celui-là ". Ce faisant, il laissa négligemment tomber son journal sur les pavés de la rue et se dirigea vers l'entrée de la boutique, tandis que le garçon qu'il surveillait y entrait. Courage ou stupidité ?

Bref, il fit les quelques pas le long d'un mur à l'air vieux et passa rapidement devant la vitrine de la bijouterie. Il ne manqua pas de remarquer que les touristes comme les locaux s'éloignaient de l'endroit comme si on y avait signalé une épidémie de peste. Triste monde. Il posa le pied sur la petite marche qui formait le perron de la boutique et passa la porte, faisant sonner un carillon.

* Saleté ! Pour la discrétion, je peux repasser. *

Et il avisa la situation à l'intérieur. L'homme dépenaillé avait brisé une vitrine d'exposition et était en train de ramasser frénétiquement les objets clincants qui lui tombaient sous la main. Le tout dans une pagaille provoquée par la peur ou la panique des clients et du personnel de la boutique.

[HRP] Il me faudra davantage de précisions pour agir sans piétiner les plattes-bandes de l'arbitre [HRP]

Doki!

Alors, les trois filles du groupes que tu suivais ont tôt fait de rejoindre la seule présence masculine du groupe, complètement affolées. Pendant ce temps, les autres clients ont essayés d'approcher le bandit de grand chemin, mais l'arme à feu de celui-ci les a décidément refroidis. À savoir où il a pu trouver ce genre de chose alors qu'il s'agit vraisemblablement d'un itinérant... Enfin, pendant que le voleur remplis son sac de fortune, le groupe que tu tenais en filature à tôt fait de s'échapper discrètement par la porte, suivit de deux autres personnes qui se tenaient près de la porte. Le voleur ne les avaient visiblement même pas remarqué et ceci prouvait qu'il n'était loin d'être expérimenter dans le domaine...

Peu après que le groupe soit sortie, le kiosque se trouvant près de la porte, à l'extérieur, s'effondra, bloquant complètement la porte! Par la fenêtre, on pouvait voir que le quatuor que tu suivais était bien loin, pendant que les deux autres jeunes filles continuaient d'observer la scène fixement...

Le voleur s'est retourné, étonné par le bruit. Il tient maintenant son arme en tremblant, cherchant qui a bloquer la porte et menaçant de faire une victime! On repassera pour le passage incognito...

David croyait à tort que les complications n'iraient pas plus loin lorsqu'il vit les trois jeunes filles et le garçon qui les accompagnait sortir de la boutique à l'insu du voleur, il pensait qu'il n'avait plus qu'à sortir à son tour pour continuer à les suivre et laisser les autorités locales régler l'affaire qui se déroulait dans la bijouterie. C'était bien mal connaître la vie qui est peau de vache et tape le cul par terre en regardant les gens se dépêtrer de la merde dans laquelle elle les fourrait avec toujours une ironie de mauvais goût. Il s'apprêtait donc à suivre les jeunes gens quand un kiosque à la c*n s'effondra pour lui barrer la sortie juste sous le nez !! Quand je disais que la vie était peau de vache. Et ça la fait rire en plus !!!

David pesta intérieurement, maudissant le sort qui se jouait de lui, les gens qui n'avaient rien d'autre à foutre que de l'emmerder quand il en avait le moins besoin, ceux qui lui avaient refilé cette mission bancale, et le reste de l'humanité en général, comprenant également les mutants. Ce faisant il se retourna et constata avec agacement que le voleur tenait son arme en tremblant nerveusement, les yeux fous, et la pointait sur lui en plus.

* Shit ! Encore un foutu junkie qui a pas eu sa dose du jour ! *

Préférant éviter de se faire inutilement trouver la peau, David revint vers l'intérieur du magasin à gestes lents et mesurés pour ne pas effrayer l'animal qui regardait partout autour de lui. Cette boule de nerfs était une vrai bombe à retardement, et un simple éternuement pourrait suffire à tout faire péter. La situation était dans l'impasse pour le moment. David pourrait aisément neutraliser cette loque humaine, mais il fallait pour cela qu'il détourne son attention, ne serait-ce qu'une seconde. Comment faire ? Il n'avait rien sur lui, à part ses armes cachées par son manteau.

Mais il avait aussi ses cartouches à sa ceinture ! Il en préleva une, discrètement, lorsque le voleur ne regardait pas vers lui. Puis il la projeta du pouce, comme une bille. La cartouche passa à une dizaine de centimètres du dos du voleur et alla percuter la vitrine d'en face, émettant un bruit soudain et bref. Cet énergumène se retournait forcément pour voir ce qui avait fait ce bruit, c'était un réflexe presque inévitable, surtout dans son état de nervosité. De sorte, il tournerait le dos à David. Alors le mercenaire fonça sur le voleur, à un pas de lui. Il ne pris pas la peine de dégainer une arme, il pouvait aisément le maîtriser à mains nues (pour ceux qui auraient oubliés qu'il était un ancien militaire). Il réduisit en un seul pas la distance entre lui et sa cible. Son intention était d'attraper le bras armé du voleur et de le diriger vers le haut pour éviter qu'un coup de feu intempestif n'aille blesser un client de la boutique. De son autre main, il assommerait le voleur d'un bon coup sur la nuque, affaire réglée.

Du moins si sa diversion fonctionnait.

Ton voleur est bel et bien tombé dans les pommes. Tu as maintenant droits à l'attroupement général de touriste venant te voir pour te remercier dans leurs langues respectives, ainsi qu'au propriétaire qui t'explique, dans un superbe espagnol (c'est bien la seule langue qu'il puisse parler) comment tu viens de sauver sa petite boutique. C'est sans doute la seule source de revenu qu'il a pour sa famille ou un truc dans le genre... enfin, comme tu ne parles pas l'espagnol, ce n'est que supposition puisqu'il pourrait aussi bien t'envoyer balader. Mais ça n'aurait aucun sens.

Enfin, pour le moment, les s'affèrent à débloquer l'entrée pendant que d'autres clients plus pompeux laissent le bas monde s'en occuper. Au fait, les deux observatrices sont toujours présentes et sont les deux seules à ne pas bouger dans cette masse en mouvement. Pour ce qui est de ton quatuor, il faudrait soit partir à leur recherche ou bien les oublier... C'est qu'ils sont probablement loin à l'heure qu'il est! Qu'on le veuille ou non, ça leur à foutu une belle frousse cet épisode.

Pendant que l'une d'elle observait fixement ce qui restait du kiosque, l'air absente, pendant que l'autre s'exclamait face à la surprise de t'entendre parler anglais.

"Oh mon Dieu! Enfin quelqu'un qui parle anglais ici à part nous! J'ai cru que j'allais devenir folle avec tout ces espagnols! Mais bon, vous êtes venus les rejoindre? Je ne savais pas que quelqu'un du groupe venait rejoindre quelqu'un!" Puis, elle remarqua sa compagne. "Oh! Héoh! Réagi un peu! Soit polie Diana!"

La Diana en question réagit finalement et décrocha du kiosque, dont la partie tout juste remis sur pied s'effondra aussitôt.

"Hein? Oh désolé... euh... salut?"

Oui bon, très lunatique quoi...

David fut un peu déconcerté pas la réaction de la femme à qui il parlait, mais il n'en laissa rien paraître. Au moins elle parlait anglais, c'était déjà ça, il n'aurait pas de mal à se faire comprendre. Et d'après ce qu'elle lui dit, elle connaissait ces adolescents qu'il suivait, et ils faisaient apparemment partie d'un groupe. Un groupe de voyage scolaire ? La chance serait-il enfin à ses côtés pour lui donner un coup de pouce dans cette mission ?

Il se demanda pendant une seconde ce qu'il devait répondre, ne comprenant pas très bien ce que voulait dire cette femme par "les rejoindre". Mais il estima que le mieux était encore de jouer la carte du non-dit. Il ne la contredirait pas, et ne serait ainsi pas obligé de mentir, ce qui était plus prudent. Alors tandis qu'elle réveillait son amie dans la lune, David réfléchit rapidement à ce qu'il allait dire. Pas besoin d'y passer des heures, ce n'était pas si compliqué.

" Vous les connaissez ? C'est parfait alors. C'est que je suis un peu perdu là, pourriez-vous m'indiquer l'hôtel où ils logent. "

Rien qui ne soit vrai, car après tout, il ne connaissait pas cette ville. Et la question était simple.

" Si je ne suis pas les instructions que j'ai reçu, mon patron va m'engueuler. " Ajouta-t-il avec un sourire entendu. Il avait constaté par le passé que ce genre de remarques créait souvent une sorte de complicité, car plaçait les gens au même niveau : sous la menace d'une réprimande d'un supérieur. Cela avait tendance à rapprocher les gens. Toujours utile à savoir. et une fois encore, c'était la vérité.

" Vous les connaissez ? C'est parfait alors. C'est que je suis un peu perdu là, pourriez-vous m'indiquer l'hôtel où ils logent. "

"Bien sûr! On est tous dans le grand cinq étoiles en haut! Le Faber."

" Si je ne suis pas les instructions que j'ai reçu, mon patron va m'engueuler. "

"Euh... votre patron?" Et voilà, elle doutais de toi! Après tout, quel genre de patron enverrait un employé à plus de 8 heures d'avions juste pour parler avec un autre employé? Et puis... il y avait si peu de monde qui travaillait en para-scolaire dans le groupe!

Pendant ce temps, les civils tentaient de remettre sur pied le fameux kiosque. Vraiment, ils n'ont pas de chance. Aussi, énervé de l'inattention de Diana, la deuxième jeune fille lui passa la main devant les yeux pour qu'elle détache son attention de l'action.

"Hein!?" s'exclama-t-elle en détournant l'attention, alors que les débris retombaient sur quelqu'un.

"Non mais porte un peu plus attention! Je veux bien t'aider à faire en sorte que les deux autres soient moins chiants avec toi, mais si tu ne portes pas attention quand on parle, ça ne marchera jamais!"

"Désolé Mel'..."

"Pas grave." Puis elle murmura à l'autre, en espagnol bien sûr... "Écoute... il est bizarre ce mec alors on fait attention, on ne donne plus d'info jusqu'à ce que Isa' et Dave nous rejoignent... Dave va pouvoir nous défendre en cas de besoin et Isa' serait capable de contacter ses parents, ils sont vraiment puissants donc si on a un problème..."

Apparemment, sa petite astuce n'avait pas fonctionné, vu l'air dubitatif de son interlocutrice, cela avait peut-être même eut l'effet inverse. Voilà ce qu'il récoltait à vouloir en faire trop ! Cette fille lui avait fait confiance dès qu'il lui avait parlé, elle avait toute seule cru à mensonge qu'il n'avait pas eut besoin de dire, ce qui le rendait d'autant plus crédible, autant dire que cette fille devait être d'une naïveté, ou d'une stupidité, sans bornes. Mais il avait tout fichu par terre en voulant en rajouter, alors qu'il n'en avait pas besoin. Enfin heureusement pour lui, David avait l'habitude des situations embarrassantes de ce genre et il n'eut aucun mal à trouver un mensonge approprié. Il put donc débiter son histoire sur un ton parfaitement naturel.

" Oui mon patron, si vous êtes des élèves de la classe, c'est normal qu'on ne vous ait pas prévenu. L'école a eut vent de rumeurs qui signalaient de possibles troubles dans la région, mais trop tard pour annuler le voyage. Alors votre directeur a contacté l'agence de sécurité pour laquelle je travaille et j'ai été envoyé ici en urgence pour encadrer le voyage. "

Il avait dit tout cela sur un ton légèrement ennuyé, comme si c'était pour lui une évidence qui n'avait pas besoin d'être énoncée. Cependant, il repris ensuite avec un sourire un peu charmeur, qui se voulait rassurant.

" Je suis ici pour vous protéger mesdemoiselles. Mais vous n'avez pas vraiment à vous inquiéter, si c'est vrai qu'il y a toujours quelques troubles dans ces pays, ils ne s'en prennent presque jamais aux touristes. Personnellement, je pense que la réaction de votre directeur est un peu exagérée. Enfin bon, chacun son travail, moi je dois trouver le reste du groupe. Pourriez-vous me conduire à l'hôtel s'il vous plaît ? Cela m'évitera d'avoir à le chercher. "

C'était un mensonge assez adéquat pour la situation, car il était vrai qu'il se passait toujours quelque chose dans ces pays d'Amérique latine, et il était vrai aussi que tout directeur était susceptible de se faire du soucis pour ses élèves. Et puis David était bien placé pour savoir que ce genre de pratique était courante, ayant déjà engagé par plusieurs de ces agences de sécurité comme "extra", il connaissait donc suffisamment le milieu pour défendre son bobard en cas de questionnement. Bobard qui ne résisterait pas à des vérifications poussées. Il suffirait d'un coup de fil au directeur de l'école, ou bien qu'on demande simplement à David comment s'appelait l'école, pour que le mensonge soit éventé. Mais de toute manière, il ne comptait s'infiltrer pour des années. Le temps de trouver son mutant et il rentrerait au bercail. Rester encore à trouver lequel c'était parmi tous les élèves du groupe.

Pour le moment, il attendait de voir si les deux jeunes filles réagissaient positivement à son histoire et si elles décidaient de la croire, il les suivrait jusqu'à l'hôtel Faber.

Alors que Melanie (la bavarde des deux) se montrait intéressé par la révélation et que Diana essayait de porter attention pour une fois, on pu voir arriver deux autres personnes derrière elles. La première des deux personnes était une jeune fille, sans doute une gosse de riche à en juger par son accoutrement et ses grands airs de prétentions. Le deuxième était un jeune homme tout ce qu'il y a de plus ordinaire, représentant très bien tout bon new-yorkais. Aussitôt, la nouvelle arrivante ne manqua pas de regarder ses deux compagnes de hauts, l'air découragée ou exaspérée.

"Non mais qu'est-ce que ça veut dire!? On m'explique pourquoi après vous avoir laissé deux secondes seulement, je vous retrouve avec un pur étranger!?" lança la nouvelle sur un ton tranchant et prétentieux.

"Attend Isa'!" s'exclama Mel', "il a été envoyé par une agence de sécurité, il y aurait des problèmes ici à ce qu'il raconte. Le mieux serait d'aller à l'hôtel pour qu'il puisse rencontrer directement l'un des profs, non?" Elle avait l'air de te croire en disant ça, toutefois, elle était dos à toi donc quant à son expression faciale... enfin, elle reprit alors, mais en espagnol cette fois. "Il ne semble pas comprendre l'espagnole, je sais que c'est pas vrai, c'est impossible que l'école fasse affaire à quelqu'un d'autre que ton père pour ce genre de chose! Je sais pas comment nous sortir de ça Isa'! Dave t'as pas une idée?"

"Peut-être..." fit celui-ci dans cette même langue. "...mais faudra faire exactement comme je dis. Isa'... je sais que t'aimes pas recevoir des ordres, mais joue le jeu pour là et fait comme si tu le croyais aussi."

Isabelle poussa alors un soupire découragé et s'avança vers toi, écartant cette miss lunatique d'un coup de coude.

"Vraiment," t'adressa-t-elle en anglais, "il y en a qui n'ont aucun sens du respect! Je suis désolé pour leur attitude désolante, enfin, je suis ravie que l'école ait enfin fait affaire au service de mon père! Je n'arrêtais pas de leur dire que c'était une nécessité pour ce voyage, ils ont enfin entendu raison. Au fait, vous êtes? Je ne connais pas tout les employés de mon père vous voyez; même s'il veut me faire hériter de la compagnie!"

Melanie souriait, Dave semblait se balancer royalement de la situation alors qu'Isabelle jouait les miss monde (sans doute son état normal en fait)... Beau tableau! Au fait, et Diana? Un peu perdu entre le kiosque et toi, de plus en plus nerveuse surtout... vraiment, ce qu'elle peut agir étrangement sur le moment!

Deux autres jeunes gens arrivèrent et la jeune fille hautaine interrompit la conversation en demandant, non, en exigeant des explications. Mélanie présenta David puis les trois jeunes gens se mirent à parler en espagnol. David ne comprenait pas l’espagnol, et il n’aimait pas du tout que ces jeunes gens parlent sans qu’il puisse comprendre. Aussitôt, il se mit à se méfier d’eux, par instinct. Il avait déjà rencontré une situation de ce genre lors d’un de ses boulots de mercenaire. Le client l’avait félicité pour l’accomplissement de la première tâche et lui en avait confié une seconde, puis il avait parlé à ses propres hommes dans une langue inconnue de David. Une minute plus tard, alors qu’ils se mettaient en chemin chacun de leur côté, les balles sifflaient à ses oreilles. Il s’attendait donc à un coup fourré de la part de ces gosses. Pas aussi mauvais qu’une tentative de meurtre, mais tout de même susceptible de faire échouer la mission. Prudence donc.


En plus, il n’aimait pas du tout ce que venait de dire Isa à propos de son père de sa compagnie. Et il aimait encore moins ses manières. Toutefois, il parla à la jeune pimbêche en puissance avec un sourire respectueux, esquissant même un début de révérence. Ce genre de personnes aiment la lèche.

« Je me nomme David Dilfert, mademoiselle. Et il n’est pas surprenant que vous ne me connaissiez pas car je ne suis pas vraiment sous contrat officiel. Disons que je suis... une sorte de freelance qui travaille en extra. Je suis le meilleur rapport qualité/prix que la compagnie a put proposer à l’école, d’où ce choix… inhabituel. Mais j’offre toutefois les mêmes garanties d’efficacité qu’un agent « officiel » et probablement même d’avantage car j’ai un peu plus de liberté de mouvement. »

Là au moins, il ne risquait pas de tomber mal car cette pratique était courante dans le milieu et lui-même avait déjà travaillé de la sorte pour plusieurs entreprises de par le passé.

« Ceci dit, il serait prudent de retourner à l’hôtel après l’incident qui a eut lieu ici il y a quelques minutes à peine, ou du moins ne pas traîner dans le coin, n’est-ce pas. Les flics de ce pays ne sont pas très commodes. »

Lorsque le groupe se mit en marche et qu’il suivit, il se pencha vers Dave et lui parla à voix basse.

« Votre jeune amie a un problème ? » Demanda-t-il en faisant référence à Diana et à son comportement étrange.

Car en effet, David avait vu assez de bizarreries pour ne plus s’en étonner comme si le ciel lui tombait sur la tête, mais cela l’intriguait tout de même.

Vous continuez en direction de l'hôtel, guidé par miss popularité qui marchait de sa démarche fière et des plus féminine, alors que Melanie marchait quasiment en gambadant à ses côtés. Pendant ce temps, Diana traînait les pieds derrières; Dave et toi étiez au centre de ce petit attroupement sur le trottoir.

« Votre jeune amie a un problème ? »

"Qui? Diana?" Proposa-t-il en pointant la jeune fille en question dans un mouvement de tête. "Elle est un peu lunatique et décalé... mais bon on fait avec sa présence..."

Après un petit moment...

"RUN!"

À ce moment, le quatuor se mis en course, Mel' avait pris le poignet de la gosse de riche pour la traîner à son rythme (plus rapide en raison de sa présence dans l'équipe sportive de l'école) alors que Dave en faisait de même avec cette lunatique. Pour l'instant, ce n'était pas encore une nécessité, mais au bout d'un moment et de plusieurs courbes brusques... la fatigue commencerait à se faire sentir!

Le gamin lui fournit sur la jeune fille au comportement étrange une explication qui laissait à penser que lui et les deux autres jeunes filles n’étaient pas vraiment ravis de devoir composer avec leur camarade lunatique, et qu’ils faisaient avec car ils n’avaient pas le choix. Il crut bien pendant un moment que tout irait tranquillement, comme sur des roulettes, jusqu’à ce que les gamins se mettent à courir.
Visiblement, il était repéré, son mensonge n’avait pas tenu la route bien longtemps. Pourtant, bien que n’étant pas un fieffé menteur, ce n’était pas la première fois qu’il avait recours à ce genre de ruse pour approcher quelqu’un, alors que des ados éventent son stratagème aussi facilement lui semblait étrange. Enfin bon, le moment n’était pas à ce genre de réflexion.
Comme les quatre compères s’éloignaient de lui, il se mit à courir à son tour, les poursuivant dans la rue en slalomant entre les passants. Il avait l’avantage d’être seul alors qu’ils étaient quatre et surtout d’être bien entraîné, il pouvait les suivre sans difficulté et pourrait les rattraper assez rapidement. Mais cela ne servirait à rien.
Pour l’approche en immersion dans le groupe, c’était raté. Il pourrait dire ce qu’il voulait, se justifier de cent manières possibles, ces gamins ne le croiraient pas. Il devrait donc tenter l’approche commando d’infiltration. Il se contenta de les suivre à bonne distance sans les perdre de vue, ce qui serait facile car ils ralentissaient déjà l’allure. Il pensait ainsi qu’ils le conduiraient droit à leur hôtel. Il n’aurait ensuite qu’à observer le groupe de loin pour essayer de repérer le mutant, la partie la plus difficile.
Cependant, ce n’était peut-être pas le bon moyen. L’ordre de mission disait « sans faire de vagues », or, si ces gamins rapportaient ce qui s’était passé avec lui à leurs accompagnateurs, ceux-ci pourraient décider de bouleverser le planning et rentrer illico au pays. Que faire alors ? Les stopper maintenant ? Il ne pouvait pas enlever quatre gamins en même temps, c’était trois de trop. Et s’il faisait ça, la police serait prévenue et lancerait des recherches dans la ville, compliquant encore les choses. Alors que faire, que faire ?
C’était un problème. Les laisser rentrer à leur hôtel n’était peut-être pas la meilleure idée qui soit, mais les en empêcher était encore pire, cela ruinerait ses chances. Il vaudrait mieux se décider avant d’arriver au bout de la course.

Contrairement à ce que tu crois, ils ne vont aucunement vers l'hôtel. En effet, Dave se dit qu'il serait plus logique de t'éloigner de l'endroit où tu veux aller pour on ne sait trop quel idée. Non mais, un inconnu qui approche des élèves en disant que son patron lui a dit de venir s'occuper de leur protection, mais sans dire où était l'hôtel d'abord... sorry, mais ça tient pas la route. Et encore plus quand on sait qu'Isabelle s'était plainte pendant un mois que l'école n'ait pas accepté la proposition de son père sur le même sujet... Enfin, passons sur les raisons de leur suspicion et continuons.

Donc, en les suivant, tu finis par les retrouver dans un boisé en périphérie de la ville. Au bout d'un moment, des pierres se mettent à flotter un peu au-dessus du sol, jusqu'à faire trébucher Melanie, entraînant Diana dans sa chute. Dave et Isabelle se retournèrent vers eux pour voir si tout allait bien, jusqu'à ce que les pierres se mettent à tourner autour de Diana! Pendant que Melanie et Dave ne savent pas trop comment réagir, Isabelle recule d'un pas. Serait-ce la clé du mystère?

David courait, et continuait à courir à la suite de ces adolescents sans les perdre de vue. Les suivre dans la foule n’était pas très difficile car ils étaient quatre alors lui était seul, beaucoup plus facile de se faufiler entrer les passants. Leur erreur était de rester groupés. En se séparant et en partant chacun de leur côté, ils auraient eut une bonne chance de le semer dans ces rues bondées, mais en même temps, ce n’était que des jeunes gens ordinaires, pas des militaires formés aux bases de la stratégie sur le terrain.
En prêtant un minimum d’attention à ce qui l’entourait, David put constater qu’ils s’éloignaient du centre-ville et se dirigeaient vers la périphérie. Leur allure ralentissait également, signe qu’ils commençaient à fatiguer, alors lui ne transpirait même pas. Le contraire aurait été malheureux. Avec tout ce qu’il en avait morflé à se traîner dans la boue en treillis, à courir des heures durant autour du terrain d’exercice, à faire des pompes et des abdos jusqu’à n’en plus pouvoir se relever et à se faire engueuler en permanence par le sergent instructeur pendant qu’il faisait tout ça, cela aurait malheureux qu’il n’y ait pas gagné une bonne forme physique et l’endurance qui va avec.
Les quatre jeunes finirent par s’arrêter quelques part en dehors de la ville aux milieu d’un bosquets d’arbres qui leur cachait à la vue des passant peu attentifs. Lorsque David s’y dirigea, il tomba sur un spectacle pour le moins surprenant. Des pierres voltigeaient dans les airs de-ci de-là comme si elle se riaient de la gravité et narguaient le sol qu’elles avaient quitté. Mélanie et Diana étaient toute deux aux sol, ayant visiblement trébuché, et les pierres qui voltigeaient dans un mouvement continu et accélérant légèrement semblaient graviter autour d’elles. Ou plus précisément autour de Diana vu que Mélanie venait de se prendre un coup de caillasse volante sur la bras tandis que son amie n’était pas inquiétée par la trajectoire de celles-ci. D’une manière ou d’une autre, les quatre jeunes semblaient plus surpris que lui-même, sauf peut-être Diana, mais cela ne devait pas être étonnant vu son caractère habituel.
Lui qui n’avait aucune information tangible pour débuter ses recherches, et croyait jouer de malchance pour se voir chargé d’une mission aux instructions si vagues, avait finalement eut une bonne part de veine pour tomber presque directement sur la personne qu’il cherchait pour ainsi dire à l’aveuglette, et de beaucoup de chance encore pour que le pouvoir de cette personne se manifeste juste devant lui, comme si elle criait « Je suis là, capturez-moi ! »
Cet instant de satisfaction en voyant le but de sa mission devant lui et sa réussite quasiment certaine s’envola bien vite lorsque le mot « capturer » s’imposa à son esprit. Alors qu’il dégainait un de ses revolvers pour le pointer sur les jeunes, et plus précisément sur Diana, il se demandait, en son for intérieur, s’il aurait la force de faire ça. Il était en train de capturer une enfant, de la kidnapper. Il allait l’arracher à sa famille et à ses amis, à tout ce qui pouvait compter pour elle, tout en gâchant un voyage qui aurait dut être un des meilleurs souvenirs de sa scolarité, pour aller l’emmener dans un endroit où elle ne connaissait personne, et dont elle n’aurait probablement pas le droit de partir pendant un moment. Et qui sait ce qu’elle y subirait ? David n’en avait qu’une très vague idée, par des morceaux de conversations perçus dans les couloirs. Que deviendrait cette jeune fille ? Il croyait vaguement avoir perçu les mots « cobaye » et « cellule », mais il avait refusé d’y croire, refusé d’admettre qu’il participait à quelque chose de si terrible, se disant qu’il avait dut mal entendre. Mais alors, pourquoi la capturer ? Pourquoi la kidnapper au lieu de lui proposer de participer à des expériences contre rémunération. Cela coûterait probablement moins cher que d’entretenir une armée privée pour capturer des mutants. La raison n’était donc pas l’économie de ces rémunérations.
David savait depuis le début que la GC n’était pas rose, bien au contraire, mais il ne savait pas vraiment à quel point elle pouvait être noire, et il commençait à peine à en prendre conscience. Il avait choisi le plus mauvais moment pour ça.
Il était resté figé une ou deux secondes, ce qui aurait laissé le temps aux deux jeunes fille de se remettre sur leurs pieds si telle avait été leur intention. Chassant ces réflexions sur le bien et le mal pour plus tard avec répugnance, il se décida à agir, quitte à faire encore un peu de mal si c’est à cela qu’il aboutirait en poursuivant son raisonnement.

« Désolé de gâcher ton séjour, ma petite, mais tu va devoir venir avec moi. » Dit-il à Diana en la tenant en respect de son arme pointée sur elle.