Une blague de TRÈS mauvais goût...

[Merci de laissé Féran répondre en premier lieu.]

Inutile de vous la présenter, Izanami-machin chose : asiatique, traits fins, jeune, dynamique, endurante, très souple, belle poitrine, beau petit cul à croquer, vraiment sublime... (est-il vraiment utile de continuer) MAIS très prude. La vie à l'ATW pour elle n'était donc pas de tout repos, surtout lorsqu'on ajoute à ça qu'elle devait supporter Féran Da Silva : encore plus jeune, tout aussi séduisant, et pleins d'hormones : le parfait homme en manque permanent !

Que voulez-vous Iza n'avait pas eu de chance lors de la répartition des chambre. Elle faisait donc attention à ce que Féran soit loin lorsqu'elle faisait des choses comme s'habiller ou prendre une douche. Pour le reste, elle s'en fichait un peu à vrai dire.
Ce jour là, vers 15 heures, elle rentrait de son entraînement quotidien non loin du campement pour prendre sa douche, elle passa dans sa chambre prendre de quoi se changer et une serviette puis verrouilla la porte de la douche histoire de ne pas avoir de surprise. La pièce était petite, mais intelligemment conçue. Un bac à douche, de quoi se retourner et un lavabo avec une armoire à pharmacie et un rangement.
Une petite pièce bien agréable avec de beau carreaux bleutés ou verts mêlés à des carreaux blancs pour unir le tout. Elle commença par ouvrir la fenêtre ou plutôt les sortes de machins qui servaient de ventilation et de fenêtre en une sorte de plastique translucide complètement griffé ce qui empêchait de voir au travers. Elle les fit pivoter histoire de permettre à l'air de circuler un maximum et se doucha, sans encombre.

Une fois sortie de ce qu'on appelait un bac à douche elle s'habilla dans une magnifique robe ample qui montrait ce qu'il fallait sans pour autant faire habillé. Puis ses habituelles bottes hautes un peu garçonnes qui lui permettaient d'être bien armée en cas de besoin. Elle se rattacha les cheveux avec ses habituels baguettes qui lui servaient d'armes, puis elle plia ce qu'elle devait remporté dans sa chambre : ses affaires de sport.
Pour le moment, tout était normal, (pourquoi un titre aussi prometteur alors espèce de méchante narratrice...) mais, lorsqu'elle voulu ouvrir la porte pour ressortir, elle eut beau déverrouiller et tourner la poignée, celle-ci tournait dans le vide... Elle tourna plusieurs fois de verrou, en essayant à chaque fois d'ouvrir, mais sans succès ! Il ne lui restait plus qu'une solution : la force, les serrures n'étaient pas ouvrables étant données qu'elles étaient magnétiques pour un plus grand confort lors des voyages (et surtout parce que sinon la dame peu sortir toute seule et ça serait pas drôle du tout...).

"- Il y a quelqu'un ? Je suis enfermée ici ! "

Voilà le cris qu'elle poussa tout en tambourinant la porte espérant faire assez de bruit pour se faire entendre...

Invité

Du coté de Féran les journées se suivaient mais ne se ressemblaient jamais. Chaque jour dans un nouveau lieu (en général lit) et chaque jour à chercher comment faire pour enfin satisfaire sa curiosité. Car oui, il était curieux, très très curieux, il adorait regarder tout ce qui se passait autour de lui avec un air sournois sur le visage. C'était toujours bon à prendre l'air sournois, cela ne surprenait plus personne mais pouvait cacher d'autres sentiments plus intéressants et ainsi montrer qu'il n'était pas qu'un être vil et malfaisant.

En parlant de vilerie, il y avait quelque chose qu'il n'avait jamais pu voir, c'était Iza dans une tenue que la morale et les bonnes moeurs auraient réprouvée. Par exemple elle prenait la peine de se changer quand il n'était pas là, alors que lui lui offrait chaque jour si possible le spectacle de son corps divin. C'était quelque chose d'injuste et de particulièrement frustrant pour le garçon. Il lui offrait un spectacle permanent et elle n'y répondait même pas. Pourtant ce n'était pas parce qu'elle était moche, on ne pouvait pas dire ça, donc Féran ne voyait pas ce qui l'empéchait de faire comme toute fille normalement constituée, c'est à dire de tomber dans ses bras.

Et cet après-midi là, alors qu'il avait laissé la jeune femme seule pour la lui, préférant passer ces instants en charmante compagnie (d'ailleurs elles étaient toujours très accueillantes ces soeurs, il faudrait qu'il y retourne), il arriva pour prendre une douche et se retrouva devant une porte fermée. Alors ça c'était pas de veine, pourtant il pensait être le seul à devoir se laver à une heure pareille. Il activa immédiatement ses lunettes et regarda qui n'était pas à son poste de travail. La chance lui souriait enfin, Iza était seule dans la douche. Elle savait qu'il revenait et elle voulait lui faire la surprise, que c'était une attention agréable.

Et alors qu'il allait ouvrir la porte de l'extérieur comme il savait fort bien le faire, il entendit des coups et un appel à l'aide. Oh ! La pauvre était prise au piège par une de ces choses qui font peur aux femmes, certainement une vilaine araignée qui ne voulait pas partir. Et comme elle était encore sous la douche, elle ne pouvait pas sortir au risque de s'exposer au soleil très mauvais. Mais qu'elle le dise, il allait l'aider et ouvrir la porte avant de lui mettre de la crème solaire !

Il poussa sur la porte, tira, mais rien ne bougeait, ce n'était pas amusant ce jeu ! Elle aurait pu au moins la déverrouiller de l'intérieur avant de l'appeler... Parce que là le jeu était moins amusant. Mais en essayant encore il constata que ce n'était pas la serrure qui coinçait, mais le bas de la porte. Et donc qu'il devait aider la demoiselle en détresse. Mais comment ? Il pouvait montrer sa force et défoncer la porte, mais ce serait pénible ensuite pour échapper à la foule en délire quand lui voudrait se laver.

Il eut alors une idée. Il activa le système d'ouverture automatique des portes, conçu exprès pour pouvoir chasser les indésirables et attendit que le moteur fasse son travail. Le bruit était relativement discret, mais Iza comprendrait bien ce qu'il faisait.

Iza ne t'inquiète pas, je vais la chasser la vilaine bêbête !

Et enfin la porte céda et s'ouvrit sur Iza habillée ! Mais qu'est ce qu'elle voulait donc ? Qu'il la rejoigne pour autre chose ?

La jeune femme tambourinait depuis quelque chose qui lui sembla une éternité. L'affaire de quelques minutes seulement pour tout un chacun d'occuper agréablement, mais pour elle qui n'avait rien de mieux à faire que de s'acharner sur une porte sans défense cela lui sembla comme plusieurs heures. Non, on ne pouvait pas dire que notre acrobate adorait les cage, elle les haïssait autant que le mutant que avait tué sa famille, autrement dit quelque chose d'assez important.
Elle allait abandonner lorsqu'elle entendit une voix qui ne lui était pas inconnue : son camarade de chambre. Bon elle aurait préféré quelqu'un d'autre il faut le dire, cet homme était assez inimaginable à n'avoir aucune pudeur ni aucune retenue. Ils n'avaient décidément pas les même moeurs, mais bon, elle s'y était fait de vivre avec un sans gêne pareil. A vrai dire, sur le moment elle ne pensa même pas au côté négatif du personnage, elle se contenta de reprendre le tambourinage de la porte de plus belle, histoire de se faire entendre. Elle cherchait un sauveur et pour une fois elle acceptait de se faire secourir.
C'était quelque chose de peu commun pour la jeune femme car elle n'aimait pas se sentir faible ou impuissante face à ce qu'elle vivait. De ce fait, elle ne remarqua même pas le bruit du moteur ou la facilité invraisemblable que Féran eu pour ouvrir la porte, non, tout ce qu'elle remarqua, c'est qu'il lui avait ouvert non peu fière de son geste vu l'expression surprise de son visage. Le soulagement de la jeune femme fut sans conteste immense, à un point tel même qu'elle eut pour première réaction de lui sauter dans les bras et de lui déposer un bisous sur la joue.

« - Merci, ces stupides portes étaient fermées ! »

Puis elle le lâcha se rendant compte de son geste. Elle en resta confuse et troublée à vrai dire. Comment avait-elle pu agir aussi légèrement avec un homme, c'était impardonnable...

Invité

Pas de grosse bestiole pour le moment, Iza était seule et habillée. Donc elle avait appelé pour une autre raison ? La fermeture des portes ? Non tout de même pas, même si c'était une fille, elle savait ouvrir une porte quand même. Féran la regarda en soupirant puis la vit se diriger vers lui et l'embrasser en le serrant dans ses bras. Oh ! Chouette ! Elle avait pris une douche pour être toute propre et maintenant elle voulait que Féran s'amuse avec elle ! Et bien s'il s'attendait !

Il réfléchit tout de même un peu, il ne fallait pas qu'elle croit qu'il était un garçon facile. Oui oui, Féran était difficile à berner ! Si elle voulait s'amuser à ses dépens, elle recevrait la monnaie de sa pièce ! Il la toisa, détaillant sa tenue et se demandant pourquoi elle était habillée de la sorte pour faire des câlins, elle aurait du mettre quelque chose de plus ... enfin de moins ... bon ben voila quoi. Mais non, là elle était habillée normalement. Bizarre autant qu'étrange et puis sa remarque sur les portes était tout aussi étonnante. Il fallait qu'il tire ça au clair.

Il regarda la porte, vérifia son état, puis demanda à Iza.

Depuis quand tu ne sais plus ouvrir une porte ? Et puis je ne comprends pas pourquoi tu m'as embrassé. Tu veux quoi au juste ? Tu sais, je ne suis pas contre les contacts rapprochés mais j'ai pas envie de me retrouver la risée de l'ATW !

Voila, clair, net et précis. Il ne disait pas non car il était un homme faible. Mais il ne disait pas oui non plus car il était un homme réfléchi. Enfin, aussi réfléchi que pouvait l'être Féran. Quoi que, il avait passé du bon temps chez les deux soeurs et était un peu plus à même de penser à autre chose que de remettre ça avec sa collègue. Même s'il était vrai qu'il était jeune et plein de vitalité ! Et puis si elle ne voulait pas s'amuser, l'imagination de Féran suffirait pour prendre une bonne douche pour une vraie bonne raison !

Iza avait mal aux mains, rougies par le contact répété avec la porte. Étrange ? Non pas vraiment quand on passe plusieurs minutes à taper sur une porte afin de se faire entendre. Bref, lorsque Féran lui sortit son baratin sur son comportement, notre jeune veuve n'apprécia pas plus que ça... Elle détestait l'enfermement et c'était ces nerfs qui l'avaient poussée à agir de cette façon si désinvolte. Mais avec une remarque comme celle-ci, pas question qu'elle le laisse faire, ou même dire la moindre chose à son compte. Cet avorton était quelque chose de très spécial, et complètement idiot !

« - Quoi ? » (en japonnais)

Ce cris venait du coeur et il était bien trop haut perché pour ne rien signifier. Oui, elle avait été choquée par les propos de son collègue, mais elle se ressaisit, elle ferma la bouche, les yeux aussi et resta ainsi juste quelques secondes pour reprendre ces esprits. Sa tête bourdonnait tant elle avait envie de lui fiche une bonne gifle et de le laisser ainsi en plan. Puis elle rouvrit les yeux, tomba à nouveau sur cette gueule d'ange et dans son anglais à l'accent très particulier, elle se contenta de le laisser en plan.

« - Écoute, le jour où tu seras capable de me comprendre, alors tu pourras te permettre de rêver, avant oublie moi et ma plastique. Tu ne pourras jamais le remplacer... » (en anglais)

Et voilà, pourquoi avait-elle dit ça ! Mais elle était folle, connaître ses collègues ne pas leur dire qui elle était, c'était ça le but. Iza aurait pu faire un excellant agent double, mais là elle avait merdé. Pourquoi avoir lâché cette dernière phrase ? Hors de propos ? Non pas du tout son mari était l'homme le plus important à ses yeux, mais seul problème il était mort, impossible de le revoir donc. Mais personne ne devait savoir pour ça, ou le fait qu'elle ait été une voleuse de haut vol, membre d'un cirque c'était tout ce qu'ils avaient besoin de savoir. Sa vie privée, son passé ne devait intéresser personne et surtout, surtout, devait rester secret. Maintenant, elle devait attendre de pouvoir partir, pour le reste qui vivra verra pour la suite, espérons juste que Féran n'ait pas relevé l'allusion.

[Moi j'espère que tu la relèveras l'allusion...
Et désolé pour le retard, trop de boulot cette semaine !]

Invité

Ah ! Du japonais, ça faisait longtemps. Féran avait très bien compris le mot puisque comme son statut l’indiquait, il était polyglotte. Et comme il avait appris pas mal de mots sur le tas, ben il connaissait ce : QUOI qui venait du cœur. Car oui, malgré les apparences, Iza avait un cœur. Un cœur qui battait pour Féran, ça le jeune informaticien en était certain puisqu’elle continua à s’expliquer sur sa réaction et sur le fait qu’il ne remplacerait jamais quelqu’un d’autre.

Allons bon, elle n’était pas libre et elle se culpabilisait d’être si tentatrice vis-à-vis du jeune homme. Mais ce n’était pas un problème, il voulait bien rencontrer l’autre si besoin. Quoi que c’était étonnant que la jeune femme reste toujours à l’ATW, si encore elle bougeait … Donc elle cachait des choses, ce n’était pas particulièrement étonnant car tous les membres avaient un passé peu glorieux, en tout cas moins glorieux que la présence au sein du prestigieux groupe militaire.

Non, Féran ne croyait pas ça, mais ça faisait bien de le penser. Et puis mettre ainsi les informations les plus pertinentes dans la situation actuelle était très important pour le jeune homme. Il ne voulait pas qu’on le soupçonne de ne pas être fortement impliqué dans la vie de l’ATW. Lui du moment qu’il avait sa paye et qu’il pouvait s’amuser avec des systèmes informatiques complexes, tout lui allait !

Alors comme ça je ne le remplacerais jamais ? Mais tu sais qu’il ne faut jamais dire jamais très chère. D’ailleurs, j’aimerais en apprendre plus sur ce il, ça me permettrait d’améliorer mes chances tu ne crois pas. Même si sans me vanter, il ne pouvait pas être aussi fort que moi !

Il termina sa phrase par un sourire éclatant. Et ensuite il s’appuya sur le mur du coté, d’un air totalement détaché alors que son esprit fonctionnait encore à plein régime. Iza n’était pas connue pour être très expressive et il devait trouver un moyen de la faire parler. Sinon tout était perdu pour lui. Il ne fallait surtout pas qu’elle puisse imaginer une excuse bidon sans quoi il ne profiterait pas de la situation. Et ne pas profiter d’une situation était contraire aux habitudes du jeune homme.

Donc pas de douche pour le moment, plutôt une discussion avec Iza et pourquoi pas une concrétisation sous forme de contact épidermique rapproché. Après tout, il ne fallait pas oublier que Féran étant ce qu’il était … rien d’autre ne l’intéressait particulièrement. Enfin, si … l’informatique bien sur !

Iza ne c'était toujours remis de la bourde qu'elle venait à peine de faire qu'elle, mais bon lui ne s'en apercevrait même pas. Il était bien trop sur de lui pour ça. Seul une bonne humiliation publique le ferai peut être changer d'avis, et la jeune femme n'avait aucune envie de faire ça. Et comme s'il pouvait lire les pensée de la charmante asiatique, il prit la parole pour enfoncer encore un peu le couteau dans la plaie et la questionner sur le sujet. Quel idée de se positionner de la sorte sur le mur et de lui sourire aussi niaisement !
Ce gamin en devenait fatiguant à la longue d'être aussi coureur de jupon, imbu de lui même on pouvait même croire qu'il était narcissique. Mais peut être pas en vérité, il avait peut être simplement besoin de se sentir aimer, c'était du moins ce que Iza pensait à force de voir son attitude ouvertement provocante. Il était en permanence en train de chercher à la faire succomber à son charme, mais il s'y prenait comme un manche. Avec elle cette attitude de mise en avant ne marcherait jamais, il fallait qu'au contraire il cherche à devenir un ami plus qu'un amant et une fois qu'il aurait trouvé comment l'approche alors peut être qu'il obtiendrait le fruit de ses efforts : l'intérêt de sa compagne de chambre ou même plus si (affinité).

"- Tu ne lui arrives pas à la cheville. C'est à lui seul ma raison de me lever chaque matin ! Maintenant si tu en as assez de perdre ton temps j'espère que tu effaceras ce sourire et cette posture, cela ne marche pas avec moi. "

Elle s'abstint de li dire qu'elle aurait prit un certain plaisir à le séduire s'il avait été l'une de ses cibles d'un de ses vols ou contrat, mais il ne l'était pas et il ne le serait sans doute jamais. Inutile donc de rêver là dessus. Tout ce qu'elle espérait à ce moment là, c'était qu'il abandonnerai l'affaire et qu'il arrêterai du même coup avec ces questions sur sa vie privée avant de rentrer à l'ATW.

Invité

Tu ne lui arrives pas à la cheville.

Ah ? Ca c'était intéressant, il était donc bien mieux que Féran. Enfin mieux aux yeux d'Iza et cela était un fait certain, mais en cela le jeune homme n’avait rien à craindre. Il était assez doué pour faire changer n’importe quelle femme digne de ce nom d’avis. Et ce n’était pas de l’arrogance ou de la vantardise. Il avait souvent reçu un nombre suffisant de décibels pour le savoir de manière certaine.

C'est à lui seul ma raison de me lever chaque matin !

Encore un point intéressant, Féran était donc autre chose que sa raison de se lever, mais cela pouvait changer. Il savait y faire pour que l’on ait qu’une envie, de le quitter alors qu’il se levait ! Et que cet homme étrange et étranger soit si important pour sa compagne de chambre montrait tout simplement son côté fleur bleue. Et elle devait l’aimer de manière platonique ou bien il était mort, mais cela jamais elle ne le lui dirait de manière directe.

Maintenant si tu en as assez de perdre ton temps

Mais il ne perdait pas du tout son temps, il avait tout son temps, les prototypes étaient en cours de réalisation, les calculs lancés depuis plusieurs jours et les simulations totalement réussis. Lui n’avait pas d’autres choses à faire que de discuter avec Iza. Ah ! si prendre une douche !

J'espère que tu effaceras ce sourire et cette posture,

Et puis quoi encore, Féran adorait ce sourire et cette posture, il était fan de ces deux ingrédients capables de faire tomber dans ses bras la plus réticente des jeunes femmes ou le plus réticent des jeunes hommes. Mais Iza était vraiment un cas à part, ou alors c’était parce que Féran savait parfaitement que de l’argent ne pourrait faire pencher la balance en sa faveur.

Cela ne marche pas avec moi.

Bon ben alors qu’elle parle !

Et alors qu’est ce qui pourrait marcher avec toi ? Parce que là j’ai pas rêvé, j’ai eu droit à un bisou, un baiser volé en plus. Je crois que la moindre des choses serait de me permettre de t’en voler un à mon tour non ? Et puis tu feras comme tout le monde, tu en redemanderas.

Non, il ne pouvait décidemment pas s’en empêcher ! Il devait ajouter des commentaires sur ses talents. Il devrait peut-être apprendre à ne plus être aussi fier de lui, mais c’était ce qui faisait tout son charme !

Iza le regardait continuer avec ces "avances". Il cherchait quoi la faire tomber dans ses bras ? Avec cette arrogance, ce côté sur de lui et imperturbable. Il n'avait aucun charme à ses yeux de toute façon ceux-ci restaient toujours fermé lorsqu'elle n'était pas dans une situation dramatique. La première fois il l'avait fait descendre du chapiteau juste en se montrant patient à rester là assis à côté d'elle et en lui parlant de temps à autre avec de douces paroles. Voilà maintenant qu'il voulait savoir ce qui marchait sur elle. Cela la fit sourire car elle savait Feran incapable d'une telle chose : éprouver et montrer des sentiments, une tendresse infinie et tout ce qui allait avec chez une personne romantique ou tout du moins sensible.
Et maintenant voilà qu'il voulait récupérer son bisous. Il n'avait qu'à le prendre après tout cela lui avait échappé et si donner un simple baisé cela pouvait lui permettre de se débarrasser de lui cela n'était pas cher payé. Ensuite libre à lui de faire en sorte qu'elle y prenne goût, mais ce n'était pas trop la bonne méthode en vérité, trouver ça agréable ne changerait en rien sa façon de voir cet homme : un acharné ne fonctionnant qu'aux relations charnelles. Elle était bien différente de cette façon de faire, oh non pas qu'elle détestait éprouver ce plaisir incomparable, mais parfois quelque chose de ben plus profond était encore meilleur même si cela n'impliquait pas du tout faire ce sans quoi Féran ne pourrait pas vivre : coucher avec les gens.

"- Ce qui pourrait marcher avec moi ? Si tu es capable de sauter du haut du chapiteau pour me rattraper dans ma propre chute alors cela marchera. Quand au baisé je t'en prie prend ce qui te reviens de droit selon toi, et s'il te plaît fait au moins de ce moment quelque chose d'agréable à défaut de me plaire réellement. "

Elle avait fait une métaphore c'était évident, personne ne pouvait survivre à une telle chute. Mais l'image était belle et explicite. Pour tout dire c'était exactement cela : la sauver de la peine et du désespoir était la seule façon d'atteindre son cœur, et pour cela il faudrait à quiconque voudrait la toucher découvrir par lui même le passé de Iza. Et le lui faire oublier en lui ouvrant les yeux sur des choses bien plus agréables : les plaisirs simples de la vie comme le rire des enfants ou tant d'autres choses. Inutile de préciser qu'il ne fallait pas s'attendre à un retournement de situation rapide et que tout ceci se ferait dans le plus grand des platonismes. Une chose que Féran n'endurerait jamais ou tout du moins pas dans ses conditions actuelles de pensée de conception de la vie.

[Désolé javais complètement oublié ta réponse ici... Embarassed

]

Invité

Féran était toujours dans la même position alors qu’elle lui parlait de reprendre son baiser mais sans mettre dans sa voix la passion qu’il aurait aimé entendre. Elle s’apprêtait à recevoir de sa part un truc baveux à souhait ou quoi ? Pourtant il n’était pas répugnant à ce point et elle aurait tout de même pu éviter de le provoquer ainsi. Mais pour ne pas épiloguer sur la situation il décida de ne pas faire ce qu’elle attendait de lui mais au contraire pratiquement l’inverse.

Il se recula en effet en direction de la cabine de douche pour ouvrir l’eau chaude maintenant renouvelée. Ensuite il regarda Iza droit dans les yeux, enfin non, un peu plus bas mais ce n’était pas trop de sa faute s’il était attiré vers le bas et que son regard n’arrivait que rarement à se fixer dans les yeux d’une femme. Il avait une fatigue partielle des cervicales qui nécessitait de regarder assez souvent vers le bas au lieu de droit devant soi. Donc cela pouvait contrarier les femmes, mais c’était un problème tout autre.

Ensuite il débrancha ses lunettes et ses gants, les retira d’un geste habile tout en s’approchant de la jeune femme. Puis il déboutonna lentement sa chemise avant de se retrouver assez proche pour ce qu’il avait envie de faire. Il approcha son visage de celui de sa compagne de chambre et lorsqu’il fut assez proche, tout près de pouvoir l’embrasser, il lui glissa à l’oreille.

Je n’ai pas envie de m’amuser à ça pour l’instant et je crois que tu n’es pas prête encore. Mais ne t’en fais pas, je reprendrai mon dû très bientôt. Que tu ne saches pas exactement quand n’est-il pas excitant ?

Il se recula rapidement au cas où elle aurait un réflexe un peu idiot, comme de chercher à le frapper alors qu’il n’avait pas été si désagréable, ou bien vouloir le reprendre sur les bonnes manières. Il n’en avait aucune, il ne voyait pas pourquoi il continuerait à faire semblant d’en avoir.

Au fait pour le chapiteau, tu me donnes un câble assez solide, je veux bien essayer, mais on prendra un mannequin d’abord, je ne suis pas certain du tout de réussir du premier coup.

Il tourna le dos à Iza et fit glisser son pantalon vers le sol montrant ainsi que comme à son habitude il ne portait pas grand-chose de plus. Puis, tournant seulement le buste vers elle, il lui fit un clin d’œil et un petit geste de la main. On ne savait jamais, elle voulait peut-être reprendre une douche…

Sans grande surprise Féran profitait de la situation, elle n'avait qu'une envie, l'étrangler, et puis quoi encore, il voulait quoi ? Lui donner un baisé en pleine réunion, juste pour voir comment elle réagirait ? En pleine nuit, glissant au passage son corps sous les couvertures pour la rejoindre ? Il rêvait tout simplement s'il s'attendait à avoir quelque chose d'agréable plus tard. Plus tard elle ne l'accepterait pas, plus tard il aura perdu son avantage, plus tard elle réagira. Voilà ce à quoi Iza pensait pendant qu'il continuait son discours, toujours plus proche d'elle. La jeune femme pensait s'être débarrassé de son camarade de chambre, mais visiblement non, pas encore tout du moins. Elle aurait du l'étrangler dans son sommeil avec le câble qu'elle portait actuellement à la ceinture. Profitant de la proximité du jeune homme elle l'avait même détaché prête à le sortir de là au besoin.
Mais Féran c'était reculé, pas la peine donc d'en venir là. Il ajouta une dernière remarque sur la chapiteau, ce qui fit sourire la jeune femme, ce garçon était-il donc si bête ? Comment faisait-il pour ne pas comprendre que c'était une image ? Elle ne lui demandait même pas de la comprendre, juste de savoir que c'était une image et pas quelque chose qu'elle voulait qu'il fasse réellement... Alors qu'elle allait lui répondre, il retira son pantalon, laissant à la veuve qui se tenait là la déplaisir de pouvoir observer son corps dans son plus simple appareil. Il osa même d'un petit clin d'oeil et d'un geste de la main, l'inviter à se joindre à lui. Non, s'en était trop, elle ne pouvait pas résister là.

« - Tant pis pour toi, je ne me laisserai pas faire, la prochaine fois. Quand au câble si tu veux mourir, c'est une très bonne idée. En attendant je te laisse à tes occupations, ce spectacle ne m'enchante guère ! »

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