[Washington] Mauvais souvenirs en pagaille... [PV Vita]

NAOOOOOOON !

C'est ce qu'aurait sans doute répliqué Vitalie Darshaw si elle avait pût lire la description que Danni Madden avait faite de Springday Washington. Car, pour notre jolie blonde plantureuse, les souvenirs du lycée/collège, ça donnait plutôt ça :

« Soleil ! Soleil ! Ahh, qu'il est bon d'être assise là, dans l'herbe, à attendre que la fin de la pause déjeuner se termine. Anna est à sa gauche, Anna, l'amie de toujours, et elle ne dit rien. Elles ne disent rien.
On entend les rires des collégiennes sur le terrain de volley, on entend les coups de sifflets. Et ça fait du bien. Plus loin, bien sûr, il y a des lycéennes, et elles, elles sont beaucoup moins drôles. Il y a quatre groupes : les pimbêches pourries gâtées, qui, comme dans tout établissement, se pavanent, s'attifent des heures le matin, organisent des fiestas d'enfer et gloussent quand une rejetée passe devant elle ; les rejetées, justement, qui, comme dans tout établissement, n'ont pas vraiment la côte ; les normales et/ou sportives, les filles en générales quoi ; et puis les gens cools, voir parfois les excentriques, qu'on ne fréquente que si l'on a le coeur bien accroché.
En bref, rien de plus typique : un monde peuplé de bonheurté, d'indifférence et de solitude.

Mais, Springday Washington, c'était avant tout, pour elle, un endroit de détente. En cet instant même, Vitalie a envie de rejoindre les collégiennes et de s'amuser comme lorsqu'elle avait onze ans, de courir sous le soleil de plomb. Or, comme la sonnerie lui parvient aux oreilles, elle se lève, aide Anna à se relever, et court jusqu'au terrain de base-ball.
Là, elle y retrouve son professeur favoris, M. Adven, qui commence à faire l'appel. Il lui sourit, parce que Vitalie a beau avoir une réputation de rebelle, c'est son élève la plus motivée, celle avec qui il aime parler des scores du dernier match.

Voilà, le match commence. Y’a toujours du soleil, même en hiver, même sous la déprime. Ca fait du bien, d’être ici, entourée d’imbéciles et d’amies.
Ca fait du bien d’être jeune. »

Oui, heureusement que Vitalie n’avait pût entendre ou lire pareilles « sornettes » ; elle aurait piqué une crise de nerf.
Ce n’était vraiment pas le jour pour lui gâcher son bonheur. Elle était revenue voir la famille Darshaw pour régler quelques détails à propos du mariage de sa frangine, et le retour au bercail s’était avéré difficile. Entre la futur mariée plus hystérique que jamais, une Jules absente (dommage, c’était la seule qu’elle aurait voulu revoir), Lena, à son habitude, distante, et Papa ET Maman soucieux de ce qu’elle était devenu, il y avait de quoi avoir envie de prendre l’air !
Donc, direction son cher et tendre bahut pour aller saluer ses anciens profs !
Bon, inutile de détailler la joie intense qui l’avait saisie quand elle avait traversé l’immense coure, puis avait entendu sur le terrain de base-ball, la voix de l’entraîneur. Inutile de raconter l’entier de la conversation, aussi, puisque celle-ci était trop technique, et enfin, inutile de s’attarder sur le match de base-ball, parce que… avec Vita’ dans l’équipe, c’est gagné, forcément !
Parlons plutôt du retour, quand la miss franchit le grillage et aperçut une nana peu commode allongée sur un banc. Et voilà le genre ! Les flingues, la pause « c’est mon territoire, dégage », toute la violence exhibée. C’était qui cette dingue qui se trimballait avec des armes ? Pourquoi restait-elle devant Springday Washington ? ELLE VOULAIT FOUTRE LE FEUUU ?!!! APPELEZ LES AUTORITEEES !

Sérieux, c’était trop ! « DLING ! » que ça fit dans le cerveau de la chef-chef. Elle se dirigea de go vers la barge, avec ferme et digne intention de l’envoyer faire le cow-boy ailleurs. Hélas, plus elle avançait, plus elle reconnaissait la demoiselle. « DLING ! » que ça refit, suivit d’un « Rooooh nan, pas cette débile ! Ma parole, elle est pire qu’avant. ».
C’était Danni Madden, une peste de première qui s’était crût à sa hauteur, qui s’était prise pour sa rivale. Vitalie n’avait aucune envie de lui parler ; mais, par instinct de survie de bâtiment (oui oui, c’est très important, ça !), il était de son devoir de lui exprimer le fond de sa pensée.
-Ca doit être ton trip de faire peur aux élèves… T’es sortie de taule, t’as des problèmes ?

[Hors-RP : Désolée pour le retaaard, désolée désolée déééésoooolééée TT___TT]

[Hors-RP : Oups, excuse-moi... J'ferais plus gaffe pour la suite ^^"
Pas de soucis, c'est du RP ! 'faut se lâcher ! ^__^]

Et, dans ces cas-là, qu'est-ce qu'on dit... ?
On dit...
On dit... ?
On dit (avec un ton ironique) :

" MAIS LOL, QUOI ! "

Nan, sérieux, cette Danni Madden elle craignait vraiment. D'une, elle avait les cheveux gras, de deux, il était évident que le ciboulot n'avait toujours pas été livré chez elle, et de trois : elle était hargneuse et méchante comme le roquet de Satan.

Warf, qu'on pourrait ajouter. Mais, le plus amusant, c'était que Vitalie n'avait pas bronché une seule fois tout le long de la tirade théâtrale. Cette fille-là, Danni Madden, elle ne semblait jamais avoir compris qui était Vitalie. Ce n'était pas une miss Gnagnagna comme elle aimait tant l'appeler, ce n'était pas non plus une idiote. Brillante dans toutes les matières, et assez de jujote pour refuser l'autorité si celle-ci venait enfreindre ses précieux principes. Tu ne l’influences pas comme ça, la miss ! Alors bon, Danni ne mentait pas : il y avait bien eu des bagarres entre filles (en même temps, il n'y avait que des filles à Springday Washington), et Vitalie en faisait parfois partie, mais jamais pour une cause stupide. La dernière en date, elle s'en rappelait : Melanie Lobes avait insulté Anna, l'avait traitée de tous les noms. Et Anna, elle était sacrée, c'était l'amie par excellence !
Enfin... C'était il y a longtemps tout de même ; depuis, les bastons étaient beaucoup plus sérieuses. Ah, et c'était pas Danni Madden qui pouvait se vanter de participer à tels flots d'action ! Ni même d'avoir une équipe rien que pour elle, une super équipe qui défonce tout ! C'était pas cette pimbêche au chapeau de cow-boy qui avait un Spyke Logan à la maison, c'était pas elle qui avait été nommée chef, c'était pas elle qui avait les armes super-forte, qui avait une galerie souterraine rien qu'à elle ! Ah, ça, non !
« Qu'est-ce que t'en sais ? » direz-vous. Mais il était évident qu'une peste comme elle, ce n'était pas créé pour viser les sommets. Ni même les sous-sols MILiens.
Un petit sourire apparut sur les lèvres de Vitalie, tandis qu'elle riait intérieurement. La grande courge se leva, la dépassant, forcément. Presque tout le monde la dépassait. Mais ne dit-on pas que tout ce qui est petit est mignon et tout ce qui est grand est bête et méchant ? Et toc, dans les dents !

En tout cas, si se défouler de cette manière plaisait à Danni, Darshaw, elle s'en moquait éperdument. Elle avait d’autres plaisirs dans la vie, voyez-vous, d'autres centre d'intérêt... Pas comme cette tarée qui prenait son pied en braillant des injures à une fille qu'elle n'avait pas revue depuis plusieurs années. Les gens changent ; et Vitalie avait changé. Par contre, certaines tâches ne partent pas, ni avec le temps, ni avec l'effort. Vous devinez de qui je parle...

Bref, mi-exaspérée, mi-amusée, la championne de base-ball contourna tranquillement son imposante et « prétendue adversaire » pour aller s'asseoir sur le banc, juste derrière. Eh oui, ça a des avantages d'être « naine »...
Soupirant d'aise, se calant bien contre le dossier -peut-être un peu pour faire enrager la miss, il faut bien l'avouer-, Darshaw ne semblait pas décidée à répliquer quoi que ce soit. Eric-Emmanuel Schmitt disait, dans un de ses livres : « Si je m'intéresse à ce que pensent les cons, je n'aurai plus de temps pour ce que pensent les gens intelligents. ».
Et dans le cas présent, c'est ce qui se passait. Néanmoins, Vitalie ne lâchait pas le « pourquoi » de ces retrouvailles avec cette fille. Springday Washington avait un danger public devant le portail, il fallait qu'il déguerpisse.
-Quelle agressivité, ma chère ! lâcha-t-elle après quelques minutes, d'un air mesquinement bourgeois. Un peu plus et je me met à rire. Tu n'as donc pas changé, jeune roquet ?
Petit sourire, étrangement amical.
-C'est dommage, avec ton look de cow-boy, on aurait pu y croire... Quoique... Bon, de toute façon, j'suis pas là pour faire la causette. Juste, est-ce que tu te rappelles que le port d'arme est toujours interdit dans le pays ?
Question qui n'était pas censée tester la pauvre culture générale de miss Madden. Seulement de laisser à Vitalie le plaisir de lui faire la morale.

Vitalie haussa un sourcil. Il lui semblait se trouver devant une drôle de bestiole inconnue au patrimoine...
Pas humaine, c’était certain –elle n’en avait volé que l’apparence. Et encore, il y avait fort à parier que sa poitrine n'était qu'un morceau de plastique venu combler le vide d'un grand complexe morphologique. Ca, oui !
Danni, en l'occurrence, c'était un mélange de plusieurs bê-bêtes : elle avait la langue d'une vipère, le caractère d'un gorille à qui l'on aurait lancé un clin d'oeil, la hargne d'un chien rempli de puces et l'intelligence d'un mollusque sur son lit de mort. Ce n’était pas foncièrement beau à voir...
Cependant, Vita' était curieuse ; et même si ce spécimen la répugnait quelque peu -mais surtout, pouvait user à chaque instant de ce fâcheux don qu'était « taper sur les nerfs des autres »- elle avait envie d'en découvrir les secrets... Façon de parler. Plutôt le moyen de la faire déguerpir sans ennuis.
Tout autour de l'animal, il commençait à y avoir de l'agitation. Darshaw distinguait très clairement une foule de mistinguettes -pimbêches ou non- qui picoraient les commentaires, comme des poules offusquées de la présence d'une telle bête de foire. 'Pas étonnant que Madden avait quelques soucis avec elles : niveau foutage de gueule, ça balançait dans la poulailler.
Vitalie, elle, ne se sentait pas du tout concernée par ces regards car, en grande rebelle et ex pensionnaire de l'établissement, ce n'était sûrement pas quelques ragots et gloussements de jeunettes qui réussiraient à l’atteindre. Sagement, elle se contenta donc de regarder, tour à tour, le cher bahut, les étudiantes, puis Danni. En cet instant même, miss Darshaw était une vieille dame retraitée qui regardait ces pigeons affamés en se grondant intérieurement : « Zut, t'aurais dû emmener des miettes de pain ! ».
Mais comme Madden semblait s'exciter de plus en plus au fur et à mesure que le temps passait, qu’elle faisait peur aux autres volatiles, Vitalie avait plutôt envie de prendre la carabine. Esprit de contradiction, la jolie mutante lui dit quelques mots, comme pour apaiser son coeur...
-La personne qui t’a confiée ce permis est bien bonne -ou peut-être folle à lier. Danni, on te croirait vraiment sortie d'un hôpital psychiatrique, et prête à tout pour régler tes comptes avec des filles que tu ne connais même pas. J'ai honte pour toi...
Tout en finesse, c’est certain…. D'un geste lasse, la militaire désigna les écolières, celles qui tremblaient en apercevant les flingues. Si ça se trouve, c'était jouissif, pour elle, d'effrayer les fillettes en jupe et collant. Chose à ne pas vérifier ! Dans ces cas là, mieux vaux écarter le danger des âmes innocentes et pures.
-Ecoute, t'as bien plus de rancoeur envers moi. Si on va se poser dans un coin plus tranquille, je t'autorise à me balancer toutes tes insultes. Ca te fera du bien, tu verras.
Proposition alléchante ?
C'est ce que Vitalie espérait un peu. Elle s'en moquait, elle, que les regards la fixe. Mais c'était sympa si, en un sens, les deux rivales avaient l'occasion de se bastonner. En tête à tête, comme deux vraies ennemies.
Pour souligner ses propos, la jeune fille lança un regard malicieux, accompagné d’un sourire resplendissant (entre l’hypocrisie et la sincérité) à son interlocutrice. De go, elle ajouta :
-On peut même en venir aux armes…
Et bien sûr, elle ne préciserait pas quelles étaient les siennes. C’est ça l’effet de surprise. De toute façon, une serveuse comme Danni, ça devait s’attendre à tout.

Ahhhh, Vitalie sentait déjà l’air de la victoire lui chatouiller les narines… Elle soupira d’aise. Car risquait d’être drôle.

Oh oh, tiens donc ! Danni se tirait ?
Chouette alors !
Super !
Giga !
TROP BIEN !
Hyper méga cool !
Un instant de pur plaisir...

Ne croyez pas que Vitalie allait la suivre ; cette proposition d'armes et de compte à régler, c'était surtout pour faire déguerpir l'animal. Mission réussie, chef-chef ! Encore une fois, t'es la meilleure. Ce n’est pas croyable, quand même... Il suffit de mettre en rogne cette fille, d'attiser sa haine et son caractère de roquet surexcité pour qu'elle conçoive la pire des sottises : que quelqu’un puisse traîner avec elle. Non mais, 'fallait pas être fou non plus ! Qui voudrait de Madden pour compagnie ? Un masochiste amateur qui ne sait pas à qui il à affaire, sûrement... C'était simple : cette fille n'était pas fréquentable. Aussi lunatique que la pire des lunatiques, aussi agressive que... non, il n'y avait pas de comparaison possible. Sur ce point, Danni était championne : personne ne l'égalait pour ce qui était de ses défauts.

Bon. Miss Darshaw se dit qu'il était temps de penser à autre chose. Maintenant que la peste était partie, sans vraiment l'attendre -on voyait bien là son manque de conviction à choisir si OUI ou NON, Vita’ et elle devait se battre. Ses paroles portaient à croire qu'il y aurait une suite, mais la fuite contredisait le discours.
Maintenant, c'était calme. « Les gourdasses » comme les avaient nommées Danni, avait osé applaudir Vitalie pour cet exploit. Si la jeune fille avait eût des doutes quant au parti pris par les étudiantes, elle aurait eût la confirmation de son succès à cet instant. Mais pour la demoiselle, cela n'avait fait aucun doute depuis le début : elle n'en avait fichtrement rien à faire.
D'ailleurs, elle n'avait rien à faire tout court. Elle avait rendu visite à ses profs, avait participé au match de base-ball, et contemplé son ancien bahut sous tous les angles... Oui, rien à faire, rien à dire, personne à...
NOM DE DIOU !
Y'avait quelqu'un qui devait la chercher...

Ce fameux quelqu'un, c'était Jack Clay. Comment vous ne savez pas qui c'est ? Allez, vous, tout autant que Vitalie, vous avez remarqué ses beaux yeux ! Les filles, ne mentez pas... Et puis, contrairement à la mutante, vous avez pût en apprendre un peu plus sur lui au cours de ses précédentes aventures. Aventures que, précisément, miss Darshaw n'avait pas eu vent.
Eh oui, on a beau être chef du M.I.L., on n'a pas toujours le temps de bien connaître tout le monde. La preuve : cela faisait quelques jours que mister Clay traînait dans les sous-sols de la base, et les deux protagonistes ne s'étaient pas une seule fois croisé. La raison ? Des voyages incessants pour rendre visite à des partenaires potentiels (attention ! partenaires professionnels, comprenons-nous bien !), et une surcharge de boulot ces derniers temps. Pour sûr que Clay et Darshaw s'étaient trouvé au même étage à un moment donné, mais ne s'était même pas rencontré. Comme quoi, la vie, c'est pas toujours réglé comme on le voudrait...

Bref ! Ils se sont finalement trouvés, et, comme dit plus haut, Vitalie a tout de suite adhéré au regard perçant du soldat. C'était sans doute une des raisons qui l'avait poussé à lui proposer de l'accompagner chez ses parents. Bon, d'accord... Plus sûrement, cela s'était joué sur un coup de tête, après avoir avalé une bonne dose de vodka. En d'autres circonstances, Darshaw n'aurait jamais invité un membre du M.I.L. à venir rencontrer sa famille. Peut-être Spyke, à la rigueur -ce qu'elle fit, d'ailleurs, sans vraiment réfléchir- parce que Spyke, c'est Spyke ; mais au final, plus que quiconque, elle voulait l'épargner. Une chance qu'il s’était forgé un alibi.
A la place de qui, Clay s'était dévoué. Comment refuser une telle occasion de percer un secret ? Vitalie Darshaw était un mythe, une véritable légende vivante (admettons) et rencontrer les personnes qui l'avaient accompagnées au cours de ces dix-huit années, qui l'avaient éduquée (façon de parler) et fait d’elle ce qu'elle était (bonne blague), c'était le must ! D'autant plus si cette nana se trouvait être votre chef...
Et splaf, en plein de le piège ! C'était une erreur formidable : sa famille était... spéciale. Avec trois soeurs aînées, toutes différentes les unes les autres mais unies par le mépris que leur inspirait Vitalie, un père sévère et respecté de tous, une mère presque aussi déjantée que la benjamine, un grand-père râleur qui n'apprécie pas son gendre... Mieux valait ne pas s'en approcher !
Clay, lui, avait été assez courageux pour oser ; cependant trop poli pour venir s'incruster dans une des chambres d'amis. Il avait bien fait : monsieur Darshaw croyait déjà qu'il s'agissait d'une nouvelle conquête de sa fille.
De plus, la grande soeur, Carmen, préparait son mariage. Elle bassinait les oreilles de tout le monde pour des futilités exécrables. Elle qui était froide, voire glaciale avec sa cadette, s'était réjouie, en sa présence, que le type qui accompagnerait Vitalie au mariage était, sinon présentable, acceptable. Elle croyait, en effet, que Clay était le partenaire.
Il y avait mépris, la blondinette n'avait pas l'intention de réembarquer la recrue dans une aventure de ce genre, même s'il était vrai que, pour l'instant, ça ne se passait pas si mal.

Voilà. La mutante rêvassait à présent. Elle imaginait les conversations qu'elle aurait prochainement avec son coéquipier, les questions qu'elle devrait lui poser... Ils ne se connaissaient pas...
Il était nouveau...
Il...
Elle...

Terrible envie de dormir. Bâillement. S'allonger sur le banc.
Chose faîte.

[Hors-RP : A vous de jouer Vitalie roupille maintenant ! XD]