[EVENT 3] Besoin d'infos...

Une impression de déformation et de flou... Ômen était en train d'apparaitre dans le bureau de Fraust... Il avait pour objectif de s'emparer des dossiers d'inscriptions des élèves, pour completer les infos de la base de données de la Genetics, ainsi que pour selectionner avec plus de soin les proies intéressantes...

Lorsqu'il arriva, le bureau était par chance vide. Pas de Fraust, ni personne.

"Bien... Me restes plus qu'à trouver ces satanés dossiers..."

Ômen commença donc par s'asseoir au bureau du recteur, et commença à farfouiller dans les tiroirs de celui-ci... Les deux premiers ne contenaient rien d'intéressant, par contre le troisième était fermé à clef, et semblait plus grand que les autres...

Ômen chercha des yeux quelque chose pour ouvrir ce tiroir, et tomba sur un coupe-papier qui était posé sur le bureau. Avec un sourire, il le pris et glissa la pointe dans la serrure... Après quelques instants de bidouillage intensif, la serrure céda...

Le colonel était allait à la Faculté car Fraust, une raltion du Colonel, avait fait appel à lui. Fraust avait fait vite au téléphone et il avait bien eu raison car la ligne d'Arok n'était pas encore totalement sécurisé. Justement, Fraust lui avait parlé de sécurité. En effet, sa facultée acceuillait les mutants et les éduquait. Ces derniers avaient enfin un endroit libre ou allait. Cependant la facultée avait été la cible d'une attaque de l'un des grands laboratoires travaillant sur les mutations dans le monde.

Fraust avait demandé l'aide du Colonel Arok et de ses rebelles et ces derniers avaient acceptés son offre. Cependant ils avaient fixés une date à laquelle les deux hommes devraient se rencontrés pour convenir de cette entente.

Et ce jour, c'était aujourd'hui, c'est pourquoi le Colonel Arok déambulait dans les couloirs à la recherche du bureau de Fraust. Lorsqu'il se trouva face à la porte, il l'a poussa s'en même toquer car il avait entendu quelqu'un à l'intérieur grâce à son ouïe sur-dévelopés. Dans la pièce il apperçut un homme derrière le bureau. Ce dernier avait des cheuveux blancs et c'est ce qui avait le plus marqué Arok dans le passé. Il s'adressa donc à l'homme face à lui :

"Monsieur Fraust, Bonjour." il lui tendit la main "Cela faisait longtemps... " Il s'asseya attendant une réaction de son interlocuteur.

Malgré sa grande intelligence, Ômen n'avait pas prévu que quelqu'un entrerait dans ce bureau pile au moment où il était en train de forcer les serrures des tiroirs de Fraust. Bon, si il savait que çà pourrait arriver, mais il espérait que cela ne soit pas le cas. Raté...

Il cacha habilement le coupe-papier sous sa jambe, et referma le tiroir qu'il venait à peine de forcer. Il prit un air détendu, bien qu'en réalité c'était plutôt le contraire; mais il ne fallait pas avoir l'air suspect... Lorsque l'individu, un grand barraqué, l'appela Fraust, Ômen se pensa:

*Ouh putain, là je suis dans la merde... Jusqu'au cou...*

Il s'efforça de paraitre détendu, donc, et répondit en s'appuyant les coudes sur le bureau:

"Ouais, tu l'as dit bouffi! Tu m'as l'air en pleine forme dis-moi!"

Merde... Cà oui il était pas dans la merde...

Lorsque Fraust lui répondit le Colonel trouva son comportement étrange. Jamais Fraust n'aurait parlé comme ça. De plus le très bon odorat d'Arok lui permit de sentir que son interlocuteur s'était mis à transpirer en l'appercevant.

*C'est vraiment Fraust?* s'interrogea le Colonel. *Il me semblait plus musclé à l'époque...*

Le colonel était très sceptique de plus, lorsqu'il serra la main de l'inconnu, il sentit qu'elle était très moite.

"Tu me sembles bien stressé. Est-ce du à mon avance?" le Colonel savait pertinament qu'il n'avait AUCUNE avance sur l'horaire. Il était à l'heure, comme toujours, jamais en avance, jamais en retard. Mais cette phrase lui permettrait de tester son interlocuteur...

Par prudence, le Colonel fit mine de se gratter la cheville gauche, en fet il rapprochait sa main de son couteau. Ne quittant pas son interlocuteur du regard il vérifia qu'il possédait une quantité de terre assez importantes dans la poche en la tattant.

*juste au cas ou...* pensa-t-il tristement.

Bon... C'était presque certain qu'il était découvert... Vu que Ômen ne savait pas si le gars était réellement en avance, et qu'en plus celui-ci avait trouvé qu'il était stressé, c'était quasiment mort...

"Je... J'ai pas l'heure, désolé! Quant à mon air stressé, tu as raison, çà vient du fait que çà fait un bail qu'on s'était pas vu..."

Plus il parlait et plus il se grillait tout seul, probablement... Rien de bon. Tant pis, après tout il ignorait qui était ce gaillard et ce qu'il venait faire chez Fraust, et ce n'était certainement pas une info capitale... Bon.

Après quelques secondes de silence, Ômen lança une forte vague d'ultrasons, qui auraient pour effet de provoquer une douleur atroce dans la tête du bonhomme par un sifflement strident... Du moins s'il était moins balèze qu'il en avait l'air... Par la suite, il sortit de sous sa jambe le coupe -papier, prêt à charcuter le gars...

Une nouvelle fois le Colonel sentit une forte odeur de sueur. Cette odeur commençait à l'incommoder et son odorat commençait à se rendre naturellement moins actif. Fraust expliqua de façon peu convaincante pourquoi il était stressé. C'est alors qu'un sifflment sur-aigu se fit entendre. Et oui, c'est bien d'avoir des ses surdévellopés mais on est beaucoup plus sensible après.

Le Colonel Arok s'écroula sur le tapis. Les mains aux oreilles.
*Quel son insupportable!!* Il avait l'impression que ses oreilles allait se mettre à saigner et sa tête exploser.

Après un temps qui lui parrut infini mais qui pourtant fut relativement court, l'ouïe du Colonel fit naturellement abstraction de cette nuisance. Du coup le colonel n'entendait plus qu'un léger sifflement qui perturbait quand même son équilibre.

Lorsqu'il rouvrit les yeux il vit Fraust au dessu de lui avec un coupe-papier à la main. Visiblement la lettre c'était le colonel.

*Ce n'est donc pas Fraust* le colonel balaya alors les jambes d'Ômen. Il se releva, vacillant légèrement, toujours dérangé par le sifflement, et son petit poignard à la main...

Si les ultrasons euren tout à fait l'effet escompté pendant quelques secondes, Ômen fut bien étonné, c'est le mot, de voir le bonhomme s'y adapter en un temps record... Avant qu'il ne le fauche d'un grand balayage...

En retombant mal, Ômen eut une douleur atroce à l'abdomen, pile l'endroit où Fraust l'avait cramé, et puis là où il avait été opéré en urgence, son foie... Se tenant le ventre d'une main, de l'autre le coupe-papier, a moitié affalé au sol, Ômen était dans une position délicate...

Il fit voler par la pensée la chaise de Fraust, et l'envoya dans la direction de la gueule du gars... C'était vraiment sa dernière chance, à part une téléportation, mais encore fallait-il qu'il se relève, déjà, et puis qu'il soit en condition de le faire, ce qui n'était pas du tout le cas...

Le gars se vautrat lamentablement se qui décrocha un sourire sur le visage du Colonel. Lorsqu'Ômen se releva, Arok remarqua que ce dernier se tenait l'abdomen.
*Tiens?? Sa fais bobo là?* pensa-t-il ironique. Lorsqu'une chaise vola en sa direction. Le Colonel la pris de plein fouet et en pleine face. Il tomba lourdement, le dos contre le sol. Il n'avait vraiment pas un bon équilibre à cause de cet horrible siflement.

Il décida de rester au sol, il se concentrat un instant et un nuage de poussière l'entoura. En fet ce n'était pas de la poussière mais de la terre qui sortait de partout. Il amassait jusqu'à la moindre molécule se trouvant sur son corps et dans la salle. Une sphère grosse comme une boule de pétanque se forma au dessus de la tête du colonel. Puis il envoya la terre a vive allure en direction du ventre d'Ômen.

Ômen se releva lentement, toujours en se tenant le ventre... Décidément, c'était pas du tout une bonne idée de retourner si vite au combat, il aurait dû être plus prudent! Voila où on en était...

Et a présent, c'était une drôle de boule bizarre qui lui arrivait droit sur le bide... Esquiver ou parer? Esquiver...

En une fraction de seconde, Ômen disparut pour se retrouver juste au dessus du mec, et lui faisant peser la menace d'une lame de coupe-papier vers sa gorge... C'était évident qu'après cette action il y aurait un mort, soit le mec soit lui, vu qu'il était lui aussi à portée si son coup était bloqué, et que son adversaire avait visiblement compris que son abdomen était la meilleure cible...

"Va crever, c****** !!"

*La situation est risquée... C'est maintenant !*

Voyant que le colonel Arok était en danger, Kelian décida d'apparaître. Ainsi, le mur à la gauche des deux opposants changea de forme, il semblait s'épaissir mais seulement à certains endroits. Peu à peu, la forme se précisa. Un corps humain apparu, de la couleur du mur, avant de prendre des couleurs normales. L'individu était bizarre. Sa taille n'excédait pas les 1m50. Son crâne était recouvert d'un casque métallique recouvrant l'hémisphère droit de son cerveau, et se prolongeant sur ses yeux, recouverts par des glaces semblables à des lunettes. Ses cheveux noirs descendaient le long de son dos et de ses épaules, cachant ce qui semblait à première vue, une plaque métallique, sur l'épaule droite. Ses vêtement étaient vieux et déchirés, laissant apparaître ses bras, qui eux étaient on ne peut plus normaux.


Kelian était là pour aider son supérieur. Il serra son poing gauche autour de la crosse de son FN Five-Seven, et leva le bras. Omen ne s'était aperçu de sa présence, trop concentré à sauver sa vie.

* Il se tenait le ventre... Je vais commençait par là* se dit Kelian en cherchant un point stratégique à attaquer.
Le temps de réponse ne fut pas long. A peine eut-il fini sa pensée qu'il appuya sur la détente.

BANG ! Le coup était parti.... Sa cible allait bientôt recevoir ce cadeau empoisonné...


[HRP: Le FN Five-Seven est un pistolet , donc une arme à feu à faible cadence de tir]

Pas le temps de réagir qu'une détonation résonna, suivie de très près par une atroce douleur dans l'abdomen...

Ômen ne comprit pas tout de suite ce qui lui arrivait... Ce n'est qu'en portant sa main à sa douleur, et en la regardant couverte de son sang qu'il comprit... Il était tombé à genoux, et vacilla dans la direction du tireur, car c'était vraisemblablement une arme à feu qui l'avait blessé....

Un autre gars sortit d'on ne sais où, tenait en joue Ômen, qui pour le coup, ne semblait plus représenter une menace... Son arme de fortune était tombée au sol, alors que celui qui la tenait était dans un sale étât...

"Merde!.. C'est malin çà..."

Gémit-il. C'est sûrement à cet instant qu'il savait qu'il était condamné. Oui, c'était sûr, il allait y laisser la vie, car il n'avait plus la force de se téléporter... La dernière chose à faire était d'envoyer un message télépathique à Natsu... Ce qu'il fit, avant de mourir comme un héros: en attaquant une dernière fois... Le tableau sur le mur, juste derrière le nouvel arrivant... Il le décrocha mentalement et le guida de sa main vers la tête du mec... Ce serait çà dernière action, de toute façon avec sa blessure, il allait crever dans quelques heures s'ils ne l'achevait pas maintenant...

*Cà y est, c'est la fin... J'aurais aimé te crever Fraust... Mais...*

Tout à coup le sifflement cessa, le Colonel vit alors que Kelian était sorti du mur pour tirer sur Ômen qui était, pour le coup, devenu une menace important pour le Colonel. lorsqu'Ômen réalisa qu'il avait été blessé par une balle, il fit face au tireur. Ômen ne prêtait plus importance au colonel et ce dernier était à nouveau libre de ses mouvements. Il sauta par dessus le bureau de Fraust en se saisissant du téléphone posée dessus.


C'est alors que le tableau derrière Kelian se décrocha du mur.
"Fais gaffe!!" Hurla le Colonel à l'attention de Kelian. Il reforma alors sa boule de terre en forme de croix. Cette dernière était plus ou moins de la taille du tableau. Il envoya alors la croix de terre en direction du tableau et fixa celui-ci contre le mur. Ainsi emprisonné, le tableau n'était plus une menace pour Kelian.

Le Colonel hurla à Kelian Butes le!! tout en s'asseyant derrière le bureau de Fraust. Il composa le numéro de la base des rebelles... Le son caractéristique de l'arme de Kelian retentit une nouvelle fois dans la salle. Ômen devait être étalé au sol...

Spyke décrocha.
"Dit à Gargha qu'on est tombé sur un os. Et j'ai bien peur qu'il ne soit pas seul alors qu'il se ramène et vite. Qu'il essaye de neutraliser, et j'ai bien dit NEUTRALISER, les personnes suspectes. Je te dit pas ou nous sommes, tu le sais! Zéro blessé de notre côté! 1mort adverse. S'il veut prendre des renforts pas de problèmes mais il faut qu'ils soient près immédiatement." Le colonel parlais très vite, et tout en téléphonant, il regardait les fiches qu'avait fait tomber Ômen... Cependant il fallais faire vite car ce gars ne devait pas être seul!

*Hein ! Que se passe-t-il ? Merde ! J'ai était pris comme un débutant ! Comment vais-je faire pour me sortir de-là ?*
kelian avait entendu l'avertissement du colonel, mais le tableau était trop proche de lui. Il allait se faire prendre sans rien pouvoir faire. C'est alors que le colonel lui rendit la mise. Il rattrapa la boule de terre qu'il avait formé précédemment et la jeta sur le tableau, qui resta fixé contre le mur, dans sa prison de terre.

Butes le !! lui dit le colonel. Voilà un ordre tel que les aimait Kelian. Aussi rapide à comprendre qu'à effectuer.

Sans plus attendre, il leva un peu plus son FN Five-Seven, et aligna la tête de Omen. Son doigt appuya sur la détente....

"Puisse les anges t'apporter la rédemption où que tu ailles..."dit Kelian, avec une certaine satisfaction.

BANG! Ca y est.... Le danger était écarté...

Le Colonel raccrocha et se releva. La dépouille d'Ômen gisait au sol.
"Une balle dans la tête?... Tu n'y est pas allé à moitié là!! s'exclama Arok.
"Bref, on s'en tape. Viens plutôt m'aider." Arok montra les documents que tentait de voler Ômen avant l'arrivée du Colonel.

"Faut qu'on cherche les profs pour les décrire aux autres." Au bout d'une petite dizaine de minutes, toutes les fiches de profs étaient sous leurs yeux. Le téléphone de Fraust sonna et le colonel décrocha.

"Allô??... Oui Gargha écoute moi vite." Arok fit ainsi une description rapide de tout les professeurs, ainsi ils pourraient obtenir des renseignements auprès de ces derniers et ils ne s'attaqueraient pas aux mauvaises personnes. "Finallemnet retournez me chercher Sicco, on auras besoin d'un maximum de monde là. Allez exécution!" puis le Colonel raccrocha!

"On va chercher Fraust!" dit le Colonel à Kélian.

*On va chercher Fraust !*Voilà ce que le colonel proposait. Il n'avait pas du s'apercevoir de la superficie sur laquelle s'étendait la faculté. Kelian proposa donc une solution à son supérieur.

"Colonel.... Ne serait-il pas préférable d'attendre les renforts afin d'établir un plan mieux construit ? Je pense qu'il vaudrait mieux nous diriger en direction d'un lieu où nous pourrions faire atterrir l'hélicoptère, donc... voyons..."
Il commença à fouiller dans les papiers présents sur le bureau, et dénicha un plan de la faculté.
"Il nous faut un endroit assez grand mais éloigné de l'établissement afin de garder une certaine discrétion.... Voila ! L'embarcadère est le lieu idéal ! En route !"
Kelian allait se précipiter dans le couloir quand il se ressaisit.

"Oh ! Excusez-moi colonel... Je me suis emporté... Allez-y, je suis à vos ordres..."dit-il tout en marchant en arrière avant de se dissimuler dans le mur à l'aide de son pouvoir.

Kelian proposa une solution alternative au COlonel. Il n'aimait pas vraiment l'admettre mais sur le coup Kelian avait vu juste. Le Colonel regarda le plan qu'avait déniché le lieutnant Kelian.

*Effectivement...* pensa le Colonel en regardant la zone "Débarcadère" *Connaissant Logan, il réagiras certainement de la même manière que ce que viens de dire Kelian.*

Le Colonel réempila à la hâte toute les feuilles sur le bureau de Fraust, prenant bien soins de mettre les fiches de personnels et enseignants de côté. Une fois le "rangement" effectué, il roula les feuilles concernant le personnel et les mit dans une de ses poches de treillis.

Il chercha ensuite un papier blanc ou à peu près blanc et un stylo. Il laissa un mot à Fraust :
"Je suis passé. L'homme étendu par terre n'avait pas d'intentions amicales. Mon lieutnant n'as pas eu de pitié. Désolé pour les taches sur le tapis. Je pars à la rencontre de mes hommes que j'ai appelé.
Colonel Arok"
Il posa le papier sur le bureau, le stylo par dessus.

"On est parti mon cher!" dit-il au mur à côté de lui...

Suite au message télépathique de Ômen, Natsu et son équipe s'étaiet dirigée à grandes foulées en direction du bureau du recteur, où il était sensé se trouver...

Lorsque la jeune fille arriva, elle tomba littéralement à genoux devant le coprs inanimé d'Ômen... Les larmes coulèrent toutes seules de ses yeux, inondant le corps de son défunt amant... Il était trop tard, il n'y avait plus rien à faire... Elle le serra dans ses bras une dernière fois... Puis releva la tête...

Natsu regarda d'un bout à l'autre la pièce... Des traces de lutte... Un coupe-papier près de la main de Ômen... Et un post-it sur le bureau. Natsu le lut rapidement. Ainsi le responsable de la mort du pluséminent membre de l'escadron noir était un dénommé colonel Arok... Cette information serait sûrement des plus capitales pour la suite...

La Mutante sortit alors son portable de sa poche, et appela Ashen... Sa voix fut entrecoupée de sanglots...

"Allo, ici Natsu... Ômen est mort... On fais quoi?.. Attends, je regarde... Oui, mais apparement il en manque... D'accord... Tu as besoin d'un coup de main? Ok, on arrive... Et fais attention, il y a les meurtriers de Ômen qui traînent sûrement encore... L'un d'eux s'appelle Arok, çà te dis quelque chose?.. Bon.. Bien, on arrive..."

Elle raccrocha, essuya ses yeux, et ramassa comme le lui avait demandé Ashen, les fiches des élèves, finissant ainsi le travail de son tendre... Mais elle ne pouvait pas le laisser là, oh que non... Jugeant qu'il méritait plus de dignité, elle fit léviter le corps de Ômen, et partit suivie de ses coéquipiers, en direction d'une grande salle ou Ashen se battait...

Mireille suivait sa capitaine... La femme ne lui plaisait pas mais ce n'était pas grave...

Lorsqu'elle pénétra dans le bureau à sa suite, elle remarqua le corps mort d'un des autres capitaines... Quelque chose de méchant s'était passé ici mais ça ne la regardait pas...

Sa supérieure sembla perdue dans ses pensées. Lorsqu'elle releva la tête, elle s'approcha du bureau en désordre et sembla ramasser des papiers.

Elle vit plusieurs têtes infantiles sur les différents formulaires, s'agissait-il d'autres enfants mutants ? Certains d'entre eux étaient-ils comme elle ? L'un de ses vecteurs tenta de subtiliser une des fiches, mais sa supérieure les avaient déjà rangés. Ce n'était pas grave. Elle verrait cela plus tard.

Puis la femme se déplaça vers le corps sans vie de son équipier. Et sans le toucher le souleva. Les yeux de Mireille s'agrandirent. Elle regarda brièvement le dos de sa supérieure tandis que ses vecteurs passaient et repassaient sous le corps en suspension. Il n'y avait pas d'ouvertures dans le dos, et à part une force presque imperceptible et totalement intouchable, il n'y avait rien. Était elle comme elle ?

La femme repartit, Mireille la suivit de plus prés cette fois. Elle la surveillerai désormais.