[Event 5]The Symphony of Light and Stone

Dans le parc... près du lac... dans les chambres... dans le hall... dans les salles de classes... patrouillant l'extérieur et l'intérieur... partout, ils étaient partout. La Genetics Corporation avait pensé à toutes les éventualités de fuite à partir des plans, aussi vagues soient-ils, qu'elle connaissait déjà. Ces pauvres élèves ne pouvaient maintenant plus rien contre les soldats expérimentés de la corporation, ils étaient complètement à leurs merci. Avec une telle équipe lâché tel des fauves pour le grand repas du jour, le sang allait couler et les proies adresseraient une dernière prière au ciel avant de s'évanouir pour se réveiller en cellule; ou bien tout simplement jamais. C'était là une réalité qui guettait ces mutants paisibles, cherchant un 'havre de paix' pour se la couler douce. Ils n'allaient pas tarder à apprendre que la paix n'existait pas et que leur destin n'était rien de plus qu'un long et perpétuel combat. Au fond, les membres de la corporation scientifiques ne faisaient rien de plus que de présenter la vie telle qu'elle était aux jeunes élèves.

Dans le hall d'entré, alors que les équipes allaient à leur poste, une être marchait en solitaire vers la tâche qui lui avait été affublé. Un sac sur les épaules, elle avait deux écouteurs sur les oreilles, donnant presque l'impression d'être un nouveau membre du corps enseignant avec sa lance accroché près de son sac et son air nonchalant. Mais ne vous détrompez pas, elle n'était en rien venu pour une rendre une petite visite amicale, elle était venue pour récupérer un homme et un seul. Les autres, elle les réservait pour le reste de l'équipe, ce n'était pas son affaire. Sa destination était très simple: le rectorat. Toutefois, avant d'y aller, une dernière visite s'imposait. Il était midi... et il était bien connu que les hommes pensent avec leur estomac (et autre chose, mais ce n'est pas le sujet sur le moment). Ainsi donc, notre jeune membre de la Black Division retira ses écouteurs et tendit l'oreille histoire de voir si elle ne pourrait pas repérer des bruits de couverts. Ce fut presque trop facile...

Ne prévoyant que de jeter un coup d'œil avant de monter, notre jeune MacAllen aux cheveux de sang eu le bonheur de pouvoir observer les visages s'y trouvant un a un avant de tomber sur celui de sa proie. Comme quoi, elle avait bien raison... les hommes pouvaient êtres d'une prévisibilité parfois... Enfin qu'importe, prévisible ou pas, sa proie y passerait. Aussi, elle ouvrit les portes de la cafétéria avec fracas, ne manquant pas d'annoncer son arrivé de manière claire et net! Sa lance était déjà sortie et elle la tenait fermement en main, prête à l'action.

"Tout le monde dehors!" Fit-elle d'une voix forte et autoritaire, sans pour autant crier. "C'est avec lui que j'ai affaire..." Ajouta-t-elle de manière tout juste audible en ne manquant pas de fixer sa cible.

Dans quelques secondes seulement, les élèves viendraient se prendre entre les griffes des équipes de la GC. Mais ça, ce n'était pas son problème... ce n'était pas à elle de s'occuper de ce point. Sa victime saurait très clairement ce reconnaître, pas de toute sur la question. Il était maintenant temps de se départir de ses pensés inutiles et d'ouvrir le ball.

Midi dix tout juste. Le recteur venait de quitter son bureau pour aller manger, comme souvent en compagnie de l'intendant de la Faculté. Ce dernier était comme toujours inquiet quand aux problèmes de budget de l'établissement, et comme d'habitude aussi, Fraust le rassurait en lui disant qu'il allait contacter les donateurs de la Faculté pour obtenir un petit coup de pouce.
ais le recteur n'avait pas l'habitude de se laisser gâcher ses repas par des questions d'argent, Yang Chô le savait très bien.
Le menu du jour: fruits de mer en entrée, puis steak tartare accompagné d'une jardinière de légumes, quant au dessert il s'agissait de beignets aux fruits. Fraust en était justement à finir la viande lorsque...

Une jeune femme fit irruption dans la cafétéria, en claquant les portes déjà ouvertes (XD), et en lançant une sorte d'ordre dans l'air. Fraust leva la tête de son assiette, avant de voir de qui il s'agissait. Il ne la connaissait pas, enfin, d'après ses souvenirs, mais une chose était sûre; une fille armée d'une lance n'inspire généralement rien de bon. Sans parler de l'air particulièrement menaçant qu'elle arborait...

*Tiens, je me disais aussi que ça faisait un moment qu'on était tranquille ici...*

Pas même besoin de savoir quelle était l'identité de cette femme pour se douter qu'à l'heure qu'il était, les troupes de la Genetics Corporation avait déjà envahi la Faculté. Fraust vit en effet passer quelques personnes, par la porte que venait d'emprunter la femme. Sans décrocher du regard cette intruse, le recteur annonça d'une voix ferme à l'intendant:

"On est attaqué... Veuillez lancer la procédure d'évacuation, comme je vous l'ai expliqué... Et appelez Ashen au plus vite pour qu'il rapplique. Je m'occupe de celle-là."

Le recteur avait parlé d'une voix calme, et assez basse; aussi, il était probable que la jeune femme hostile n'ai pas entendu les ordres qu'il venait de dicter à monsieur Chô. Ashen était parti en compagnie de 3 élèves, à la recherche du fameux temple perdu dans la jungle de l'île, et bien sûr, c'était juste au moment où l'on avait besoin de lui qu'il n'était pas là. Pourvu que l'intendant puisse le joindre...
Le recteur s'essuya la bouche avec sa serviette en papier, puis se leva et s'adressa aux élèves présents dans le réfectoire, d'une voix forte cette fois:

"Allez tous vous mettre à l'abri avec l'intendant et les délégués, c'est un ordre!"

Heureusement que Fraust avait fait passé les consignes d'évacuation aux élèves quelques jours plus tôt! Cela était tombé presque trop bien, en fin de compte.
Bref, les élèves ne tardèrent pas à quitter leurs tables et à passer par la porte menant à la salle des fêtes pour quitter la cafétéria, certains lançant des regards reconnaissants, apeurés, inquiets vers le recteur, qui resta seul en face de la jeune inconnue à la lance.

En quelques instants, il ne restait plus qu'eux dans la pièce. Mais déjà, l'homme électrique entendit des cris de terreur dans les bâtiments...

"Vous ne comprendrez donc jamais... "

Le jeune homme aux cheveux d'argent remonta les manches de sa chemise de soie noire, et fit quelques pas pour se rapprocher de l'ennemie, une farouche lueur brillant dans son regard. Mais avant même d'engager le combat, il se remémora sa maladie cardiaque, les nouvelles manifestations de son pouvoir, et le reste. Mais surtout, il se remémora du nombre d'élèves désormais inscrits à la Faculté. Un trop grand nombre, menacés ici, dans le lieu où il leur avait promis la paix.
Fraust était prêt à livrer bataille.



Après avoir quitté la cafétéria, l'intendant réunit les élèves pour leur donner les consignes pour l'évacuation:
"Vous allez utiliser la porte cachée numéro 1, et suivre les galeries qui indiquent les grottes, d'accord? Essayez de trouver les délégués, et surtout, pas d'héroïsme!"
Les élèves partirent vers la fameuse entrée cachée pour les souterrains, tandis que Yang utilisa son téléphone portable pour composer le numéro d'Ashen. Il n'avait jamais vraiment eu confiance en le frère du recteur, mais peut-être qu'après ce coup là, cela changerait! Il fallait mettre les à priori de côté dans de tels cas d'urgence!
"Allo, Ashen? Ici l'intendant, vous m'entendez? Bien, votre frère a besoin de vous ici au plus vite, les soldats de la Genetics Corporation ont débarqué! Venez vite, on a besoin de vous! Merci!"
Bien, apparemment il arrivait tout de suite. L'intendant raccrocha, et se prépara à se diriger à son bureau, où il contacterait en urgence tous les professeurs et lancerait un dernier appel aux élèves via le micro. Ensuite seulement, il pourrait rejoindre les élèves afin d'aider à leur évacuation en lieu sûr...
C'est avec empressement et surtout angoisse que Yang Chô grimpa quatre à quatre les marches de l'escalier de service, en priant pour ne pas tomber sur l'un de ces affreux soldats avant d'avoir pu finir sa mission.

Le pôle de Londres, pas assez violent? Possible, oui; selon les sources de Fraust, le pire des pire de tous les centres de détention de la Genetics Corporation était celui qui était basé à Seattle, mais cette information datait d'au moins 2 ans. Mais à l'époque, il se disait qu'il était formé, là bas, les pires brutes que la firme prétendument pharmaceutique pouvait fabriquer. Cependant, la phrase de cette femme annonçait la couleur: aujourd'hui, les troupes d'élites avaient l'intention de faire du dégât; raison de plus pour ne pas lésiner sur les moyens, non-plus, côté Faculté. Ils voulaient la guerre? Et bien, assurez vous que, des coups, il en sera donné des deux côtés.

"Ça tombe bien, que tu veuilles de la violence, car avec la G.C. ..."

Ayant dit cela, la main droite du recteur se referma sur le dossier d'une chaise, juste un peu à droite derrière lui. Les chaises de la cafétéria étaient réputées d'être les plus inconfortables de toute la Faculté, et c'était en partie vrai, vu qu'elles étaient exclusivement faites de bois assez rigide. Fraust acheva alors sa phrase:

"Je suis toujours prêt à en donner!"

Son regard allumé d'une lueur plus que féroce, et sa voix s'étant faite plus tranchante, l'homme électrique rabattit son bras droit en avant, envoyant la chaise tout droit vers son adversaire, qui allait goûter à un Fraust en pleine forme, semblait-il. D'ailleurs, le recteur avait été assez surpris que l'on lui envoie une femme pour s'occuper de lui. Cela pouvait être un hasard, mais il doutait que celle-ci puisse avoir le niveau qu'avait Hitori, la seule personne qui ait pu rivaliser avec lui jusqu'ici. Cette jeune femme ne lui disait rien, car il ne la connaissait pas, mais elle n'inspirait en tout cas, pas du tout la terreur... Un mauvais point pour elle.

Mais ce n'était pas le temps de penser à ça. D'ailleurs, les bras du maître des lieux étincelaient déjà, avant que des éclairs ne les décorent d'un habit de lumière haut en voltage. Sitôt la chaise lancée, Fraust s'était lancé tout droit vers l'opposante à la lance, s'apprêtant à la violenter, comme elle souhaitait. Légèrement plus rapide qu'un humain normal, le recteur avait rejoint la fille en quelques brefs instants, et le temps qu'elle réceptionne cette chaise volante, il se prépara à envoyer l'un de ses valeureux poings droit dans le visage de cette crétine à la solde de son ennemi numéro 1. Ça allait cogner...

Il n'y avait plus que 3 mètres, seulement 3 petits mètres entre Fraust et la chaise que la demoiselle lui renvoyait bien gracieusement à la figure. De plus, l'assaillante avait profité de sa 'frappe' à coup de lance pour se reculer de façon significative, probablement pour éviter une attaque frontale de la part du recteur de la Faculté. Bien joué, mais Fraust avait encore plus d'un tour dans son sac; et elle allait sans doute faire les frais de cette sous-estimation de l'ennemi numéro 1 de la Genetics Corporation...

Baissant ses bras déjà chargés d'électricité vers le sol, l'homme électrique envoya le paquet, consistant en 2 arc électriques dorés en direction du sol de résine (un bon point d'ailleurs, celle-ci n'était pas conductrice). Augmentant la charge au dernier moment, Fraust utilisa celle-ci pour se propulser en l'air, grâce à la puissance ainsi dégagée par les arcs. L'élévation dans les airs de la cafétéria étant assez rapide, Fraust parvint à éviter de se percuter la chaise de façon trop méchante, celle n'heurtant que ses tibias, ce qui faisait déjà un peu mal. Mais c'était toujours mieux que de la recevoir plus haut, si vous voyez ce que je veux dire; et de plus, cette ascension assez obliquée vers l'avant, allait permettre au jeune homme de rapidement contre-attaquer, peut-être en surprenant la jeune femme qui ne s'était probablement pas attendu à ça. Et bien, elle saurait dorénavant qu'avec ce genre d'opposant, tout était possible, en particulier ce qui pouvait paraitre impossible pour une personne ayant un lack d'imagination.

Ainsi donc, après avoir stabilisé sa position, Fraust referma ses poings, stoppant net le courant électrique qui en sortait, et donc stoppant de la même manière les arcs électriques ayant permis l'envol. Sa réception? Il l'avait étudiée, pendant qu'il avait franchi quelques mètres en hauteur (une chance que le plafond fût de plus de 4 mètres dans cette salle, sans quoi le recteur aurait planté ses dents sur ce dernier!). Son objectif était à présent d'atterrir précisément derrière l'adversaire, en effectuant une demi-rotation en l'air pour se poser idéalement face au dos de madame. Et si il y arrivait, alors là, elle allait comprendre sa douleur, 50 000 volts dans le creux de son dos.

Mais nous n'en étions pas encore là. D'abord, Fraust avait vu arriver l'encadrement de la grande porte de la cafétéria: avec l'angle qu'il avait dans sa chute, il allait le percuter, alors que sa chute devait être plus basse que ça pour éviter la décapitation. Aussi, le jeune Mutant utilisa la même technique que précédemment, mais... A l'envers! Et oui, cette fois-ci il envoya 2 nouveaux arcs électriques en direction du plafond, près du point à éviter, et créa un phénomène de répulsion, qu'il ajusta en faisant varier progressivement la puissance de ses éclairs. Pour une tentative, disons-le, absolument improvisée sur le moment, le recteur s'en sortit plutôt pas mal puisque il parvint à modifier la trajectoire de sa chute de façon presque idéale, évitant en tout cas de se manger l'encadrement de la porte en plein dans la gueule. Un point somme toute important, admettons. Quant à effectuer maintenant le pivot latéral, vu qu'il ne restait que 2 mètres et des poussières de chute libre, cela relevait carrément d'une prouesse dont Fraust se savait incapable. Les acrobaties aériennes, trop poussées cela ne lui réussirait pas vraiment...
Aussi, le recteur se réceptionna bien derrière la femme aux cheveux rougeoyants, mais en lui montrant impeccablement le dos. Emporté par l'élan qu'il s'était donné, il partit en avant et roula au sol, pour finir par enfin se maintenir droit sur ses jambes; et face à son opposante! Mais aïe les jambes où il avait déjà pris un coup, un peu plus tôt!

Bien sûr, pendant tout le temps où il avait étudié ce saut, Fraust n'avait ni vu ni entendu qu'il était pourchassé par derrière, par une bête faite d'on ne sait quoi, à part sa créatrice. Toutefois, vu le saut de Fraust, il était probable que, prise au dépourvue, cette bête saute tout droit... Sur sa maîtresse! Et oui, car l'homme aux cheveux d'argent avait fait un saut impeccablement rectiligne, et avait complètement survolé la demoiselle à la lance! Tout portait donc à croire que cette bête aurait donc également sauté tout droit, en plein là où attendait la manipuleuse de minéraux. Fraust ne savait évidemment pas tout ceci, cependant il pourrait peut-être le comprendre, selon la suite des évènements. Mais pour l'heure, le maître des lieux rechargea de puissants éclairs dans ses bras, de façon à avoir à disposition cette énergie pour une éventuelle prochaine attaque...

[Blessure type 2 pour les tibias]

Et la bête sauta... en prenant bien soin de rater sa cible de quelques minces centimètres. Ne pouvant arrêter son mouvement en plein 'vol', Kathleen recula d'un pas afin de laisser l'espace nécessaire au loup d'atterrir. Elle n'était tout de même pas pour laisser une créature qui n'était même pas vivante et qui dépendait entièrement de sa volonté la faire tomber au sol. Ce serait là quelque chose des plus désavantageux et honteux dans les circonstances actuelles. Mais qu'importe puisse que notre combattante ne se préoccupa pas d'avantage de sa création et leva les yeux pour suivre le recteur qui semblait vouloir s'amuser à faire un spectacle de haute voltige. Il était entrain d'amorcer sa descente et après un calcule rapide, la maîtresse du loup se rendit compte que si elle ne reprenait pas sa position d'origine, elle se prendrait sa cible en pleine figure ainsi qu'une possibilité de recevoir les foudres d'un de ses deux arcs. C'est donc pourquoi elle recula un peu plus encore, évitant ainsi un coup pouvant être ridicule et se donnant assez de distance pour parer à toutes éventualités.

Dès l'instant où Fraust mis pied à terre, MacAllen envoya la bête foncer sur lui. Toutefois, elle ne referait pas la même erreur deux fois et n'attendrait qu'au dernier moment avant de la faire bondir. C'est donc sous un regard impassible et neutre que le loup avançait, complètement soumis à sa maîtresse se tenant un peu plus loin, droite et sa lance en main, déjà en garde et prête à toutes éventualités. Si sa cible pouvait 'voler', pourquoi ne pourrait-il pas sortir autre chose de plus imprévisible encore? Mieux valait rester sur ses garde et ne pas sous-estimer l'adversaire. Après tout, elle avait promis, juste avant de sortir de la salle de sa division, de revenir et il n'était pas question qu'elle faillisse à sa promesse! Enfin, Kathleen avait fait le vide avant de commencer à combattre et ce petit flash de moins d'une seconde n'allait pas l'importuner d'avantage. Elle n'allait pas se laisser déconcentrer; surtout que sur le moment, elle en avait bien besoin de sa concentration. Surtout vue le fait que sa cible venait de rouler au sol avant de se relever, face à elle. Et c'est ainsi donc que dès l'instant où le recteur fut sur pied que la créature bondit sur lui; le but de la manœuvre restant la même, le seul détail étant moindrement différent était la direction dans laquelle regardait la cible.

Enfin bref, tournons-nous vers un point de la salle échappant au champ de vision de nos deux combattant. Dans le sac de la combattante aux cheveux de sang, une mince languette de magnésium pris la forme d'une abeille qui vint percer le sac de plastique dans lequel elle était prisonnière avant de percer celui contenant le phosphore. Se formant alors de ses deux éléments un colibri ne dépassant pas les 7 centimètres de long et tout autant en gramme. La concentration de sa maitresse était en grande partie dirigé vers cet oiseau minuscule - dont le bruit de son vol stationnaire était camouflé par le sac - qui, étant hors de son champ de vision, était des plus compliqué à contrôler! Heureusement qu'elle était capable de faire ce genre de chose depuis quelques temps, car cette petite créature lui serait des plus utile lorsqu'elle sortirait du sac par la mince ouverture qu'il y avait, prévue à cette effet.

[Aucune blessure, mais il reste maintenant:
2264g de magnésium et 1811g de phosphore non utilisé.]

Les pupilles de Fraust se dilatèrent un bref instant, à la vue de l'espèce de loup en terre cuite qui lui fonçait dessus:

*Wow...*

Traduisez par: "qu'est ce que c'est que ça?" car oui, dans la précipitation et le court laps de temps qu'il avait eu pour penser, le recteur n'eut le temps de penser que cette monosyllabe... En effet, il venait tout juste de se redresser alors que la bête en question était déjà en train d'amorcer un saut en plein sur lui! Pris de court, c'était le cas de le dire, l'homme électrique n'eut le temps que de tendre ses bras en avant, par pur réflexe de sa part pour se protéger le visage. Et il sentit, par instinct peut-être, que l'animal minéral était à quelques centimètres à peine de le heurter sauvagement et férocement...
Mais ce n'était pas tout, car il y avait deux paramètres importants, auquel le recteur lui même n'avait pas pensé, au moins pour l'un d'entre eux. Quant à penser que ça allait faire ÇA...

Mais revenons en arrière de quelques très courts instants. Fraust mis ses bras devant lui, tendus vers la bête faite de ce qui avait tout l'air d'être de la roche ou quelque chose de ce genre. Ses bras qui, vous vous en souvenez, avait été chargé d'électricité quelques instants plus tôt, et qui continuaient même à se charger de la sorte, grâce à l'énergie électrique que produisait le jeune homme en continu.
Mais ce n'était pas tout! Comme je l'ai dit, Fraust avait été particulièrement surpris de voir, dès qu'il fût sur ses jambes, cette bête lui arriver tout droit dessus, tant et si bien que ses pupilles se dilatèrent un bref instant sous le coup de la surprise! Une émotion très soudaine donc, prit le recteur, et cette émotion, ajoutée avec le fait qu'il était présentement encore en train d'amener de l'électricité vers ses mains, créèrent pour la première fois ce phénomène auquel il n'avait encore, jamais été confronté...

Impossible, a priori, d'expliquer ce qui se passa; mais il y eu comme une force invisible mais pourtant bien réelle et vigoureuse, qui projeta littéralement l'animal en arrière, à une vitesse digne d'un coureur de sprint! Le recteur, qui avait tourné la tête pour éviter un choc trop violent avec l'animal, n'avait senti qu'une sorte de flottement répulsif près de ses mains, puis comme si pendant un très court instant, l'air était devenu plus lourd et consistant...

Et alors qu'il ne sentit pas le contact de la bête, Fraust se tourna à nouveau dans la direction d'où était arrivé la statue animée, et se surprit à voir celui-ci à moitié éclaté, au pied du mur à gauche de l'ouverture donnant sur la cafétéria. Le recteur regarda alors ses mains, agitées de légers spasmes et le démangeant un peu, comme s'il avait évacué d'un seul coup une grande décharge avec ces dernières. Sauf que non, il n'avait pas produit d'éclairs, il n'hallucinait quand même pas! Et pourtant, toute l'électricité qu'il avait, quelques secondes plus tôt dans les mains, avait totalement disparue.

"Wow..."

Murmura-t'il cette fois, toujours incrédule et dubitatif devant ce qui venait de se produire, et qu'il n'avait toujours pas compris. En boucle dans sa tête, il se repassa l'équation, mais sans trouver réellement de quoi il avait retourné pour que le loup de pierre soit 'cassé' sans qu'il l'ai touché...

Bien sûr, nous autres lecteurs, nous pouvions comprendre mieux que le concerné, encore à moitié concentré dans le combat! Il s'agissait simplement là d'une nouvelle manifestation du pouvoir de l'homme électrique, déclenchée par la forte émotion qu'il avait ressenti au moment où le golem-chien lui bondissait dessus. Fraust venait en fait de créer, sans le savoir ni le vouloir, une onde de choc également appelée 'onde blast de troisième catégorie'. Il s'agissait tout simplement d'un phénomène physique, qui accompagne certaines explosions: un souffle, ici créé par la surpression d'électricité statique, générée par les bras du recteur. L'animal de pierre s'étant alors retrouvé avec une surpression face à lui, et une pression 'normale' derrière lui, fût alors aussitôt éjecté en l'air à une vitesse proportionnelle au coefficient de surpression créé par Fraust.
Ce coefficient était ici très passablement élevé, car le chef d'établissement n'avait pas eu de réel contrôle sur le phénomène, mais la puissance de l'électricité qu'il générait à ce moment là dans ses mains avait tout de même permis au phénomène de se mettre presque automatiquement en route; bien aidé, tout de même, par la forte surprise du recteur qui avait déclenché la surpression.

Fraust ignorait encore tout cela, au moment où vous lisez, et il aurait tout le temps pour étudier ce truc plus tard. Car là, malgré l'intérêt qu'il portait à cette étrange manifestation de pouvoir, il avait un combat en cours contre cette membre de la Genetics corporation, combat qui ne faisait que commençait mais qui obligeait déjà le concerné à aller dans ses retranchements. La preuve, jusqu'ici Fraust n'avait pu qu'esquiver en redoublant d'ingéniosité, mais sans pouvoir placer de contre-attaque. Et se défendre, ça allait bien 2 minutes, mais le recteur n'était pas du genre à accepter de prendre des coups sans en rendre quelques uns.
Aussi, après toutes ces péripéties, il envoya à nouveau le paquet: joignant ses mains, il envoya un arc électrique encore jaune-oranger, tout droit en direction de l'opposante cette fois. Après tout, il n'avait pas encore pu l'éprouver, et il était temps de voir ce que cette fille avait dans le ventre. Et également de voir comment elle allait réagir à l'attaque hautement électrifiée... Fraust se demandait si elle avait une ruse pour éviter de se prendre des châtaignes, et il était bien intéressait, si c'était le cas, de les connaître... Histoire de mieux passer au travers.

[Blessure type 1 pour les p'tits picotis dans les mains? Allez, soyons généreux XD ]

Bam! Une explosion se produit juste dans les mains jaillissant d'éclairs de Fraust. L'instant d'après, il tombait en arrière, sous le coup de l'explosion, et sentant déjà sa peau des mains jusqu'aux coudes, ainsi que son œil gauche commencer à piquer méchamment.

De la poudre... Un nuage de poudre flottait dans l'air, une poussière épaisse que Fraust avait pris presque en pleine face, et en tout cas, ses mains et avants-bras avaient réceptionnés la majeure partie. Le recteur ignorait ce que c'était que cette poudre ni comment elle était arrivée là; peut-être un objet que la fille lui avait lancé rapidement. Mais, à peine tombé par terre, il commença à en ressentir pleinement les effets. Ses bras commencèrent à le brûler intensément, tout d'un coup, de même que son œil gauche qui lui faisait atrocement mal. C'était sans aucun doute cette poudre qui était corrosive, et il en avait pris un peu dans l'œil!
Le recteur se tordit alors de douleur sur le sol marbré du hall, dos contre terre, en se tenant le visage.

"Put*in ça brûle!!"

Cria-t'il même, à plusieurs reprises. Autant dire qu'il était mal, et que la jeune fille avait réussi l'exploit de lui mettre les larmes aux yeux en plein combat, une première. Mais loin d'être drôle, Fraust passait là, sans doute le second pire moment de douleur de son existence. L'acide, où il ne savait trop quoi, commençait à ronger sa peau et son œil, sans qu'il puisse rien y faire! Et c'était extrêmement douloureux, je le redis car c'est précisément cette douleur intense qui obligea le jeune homme à réagir au quart de tour pour se sortir de ce mauvais pas.
Allongé dos au sol, Fraust ouvrit un instant son œil encore valide; juste assez pour voir le plafond, et qu'un détail lui vienne à l'esprit de manière réellement fulgurante: les extincteurs d'incendie du plafond... L'eau. Chacun sait que lorsqu'on se verse un produit corrosif sur la peau, ou dans l'œil, le premier réflexe est de se passer sous l'eau pour nettoyer la partie souillée par le produit acide. Fraust n'eut même pas besoin d'y réfléchir longuement, ce fût quasiment un réflexe de survie: il envoya un arc électrique, d'une main, directement vers le plafond, tout en essayant de guider ce dernier. Bien sûr, sa brûlure dans sa main droite se rappela à ses bons souvenirs, encore pire même, lorsque l'éclair en sortit, mais Fraust fit fi de cette nouvelle douleur, puisque son salut se trouvait dans cet extincteur, pendu à environ 5 mètres au dessus de lui.
Touché, coulez: l'eau commença à se déverser dans le hall, tandis que le recteur rampa pour se mettre sous le jet d'eau le plus proche. Ensuite, il y resta quelques instants dessous, d'abord pour rincer ses bras et ses mains qui le brûlaient de plus en plus. Ce fût cependant assez rapide, et un premier soulagement pour lui. Mais à présent, il fallait qu'il s'efforce de garder la paupière gauche ouverte, s'aidant même avec ses doigts, malgré l'indicible douleur qui lui labourait le crâne. Là encore, il ne devait se geste qu'à son instinct de survie, qui dictait quasiment sa conduite, au delà de la douleur. C'était comme si sa raison était partie se terrer autre part que dans son cerveau, pour laisser la place à cette volonté presque inouïe de faire cesser la douleur, quitte à se faire un peu mal dans le moyen. Bref, l'eau arriva dans l'œil meurtri de Fraust, et soulagea en grande partie sa douleur... Car malgré ce rinçage d'œil inhabituel, Fraust le savait, il venait de perdre facilement 70% de sa vision à l'œil gauche. Et c'était là non seulement une gêne pour la suite du combat (bien que sur le moment, Fraust avait totalement oublié son ennemie), mais peut-être même pour toute sa vie future, si tant est qu'il survive aussi longtemps...

Car, il faut le dire, Fraust venait d'être extrêmement éprouvé, en à peine moins d'une trentaine de secondes. Jamais un adversaire n'avait réussi à le coucher de cette manière et à l'handicaper de la sorte. Jamais il ne s'était plié de douleur de cette façon, au combat. Et cette blessure, encore douloureuse, allait évidemment avoir un impact psychologique sur ce combattant qu'on qualifiait d'inusable. Bref, le combat venant de prendre un tournant décisif, à l'avantage de la jeune femme aux cheveux flamboyants. Fraust le savait, il avait déjà à moitié perdu, et s'il y avait encore une issue favorable possible à ce combat, il ne voyait pas laquelle.
Fraust devait malgré tout se rendre à l'évidence: depuis à peine deux minutes qu'il combattait, il n'avait pas été moindrement capable de porter la moindre attaque à son opposante. Pire même, il subissait maintenant un handicap conséquent, sans lequel il avait déjà du mal à lutter. Alors avec quasiment un œil en moins... La demoiselle avait bien joué son coup, c'était clair, tout comme son loup s'était remodelé pour devenir un lion. De toute évidence, cette fille contrôlait les matières minérales, et parvenait à les modeler molécules par molécules, autant dire donc qu'elle ne manquerait jamais de ressources dans ce combat. De plus, Fraust était obligé de s'engager avec ces créatures, qui lui barrerait systématiquement le passage, ses chances de pouvoir attaquer frontalement étaient donc quasiment égales à zéro... Et cette poudre explosive et corrosive, qu'il venait de recevoir, elle pouvait probablement être en mesure de lui resservir ça s'il retentait d'attaquer de loin à coups d'éclairs. Cette solution là était donc également impossible à appliquer. Sa seule chance était finalement d'y aller en finesse, chose pour laquelle le chef d'établissement était fort peu doué. Et surtout, il devait se forcer à s'avouer que sa dernière blessure l'avait totalement rendu incapable de penser logiquement; de là à tirer des plans sur la comète, mauvaise idée. Même l'avantage du terrain ne lui était d'aucune utilité. Et surtout, que pouvait-il espérer tirer, à ce moment précis, d'une poursuite du combat? Vu son état de faiblesse, s'il attaquait, il y avait énormément de chance pour qu'il prenne d'autres contre-attaques fulgurantes sans être en mesure de réagir de façon optimale.

Non, Fraust était forcé d'avouer qu'il se sentait déjà battu. Continuer le combat, dans cette situation, ne l'amènerait que plus près encore de la mort, ou le mettrait au devant de blessures plus graves. Il se sentait bien sûr bouillir de rage envers son ennemi, mais malgré tout, il fallait se rendre à l'évidence: Fraust venait d'être mis hors-course.

Le recteur se remit quand même debout, le sang battant très fort dans ses tempes. Il était exténué de fatigue, sans avoir réellement fait grand chose, tout ceci étant presque exclusivement dû à cette blessure oculaire et toute la douleur qu'elle avait entraîné. Il ne pouvait plus rien faire, n'était plus en mesure de se battre. Il ne restait alors qu'à prier, à espérer que Ashen et les professeurs puissent réussir là où lui avait échoué. Et surtout, espérer que la plus grand partie des élèves aient pu être évacués par les sous-sols... En un mot, espérer être le seul que la Genetics Corporation puisse se targuer d'avoir ramené au bercail.

"Dis à tes troupes de se retirer..."

Prononça-t'il, d'une voix grave et où perçait l sentiment d'abandon. Néanmoins, malgré qu'il était battu, Fraust venait de montrer, avec le ton de sa voix, qu'il avait encore assez de force pour rester ferme avec son adversaire. Cela ne changerait rien, ou peut-être que ça sauverait quelque chose... Il n'en avait cure.
Sur ces mots, le recteur, celui qu'on nommait Fraust, l'ennemi numéro 1 de la G.C. depuis plus de 6 années, celui qu'on qualifiait de Mutant le plus puissant au monde; cet homme mis les genoux à terre, les mains derrière son dos, et baissa les yeux.

"... Je me rends..."

Puis, sans relever le regard, il se laissa complètement tomber sur le marbre, s'allongeant de tout son long, face contre terre, pour qu'enfin ils viennent, lui mette leur foutues menottes électriques, et qu'ils l'emporte, loin d'ici. Cela faisait tellement de temps qu'il était recherché, traqué, et enfin, il leur donnait ce qu'ils voulaient tant. Tout ça pour quoi? Pour ce que certains appellerait la 'Science', d'autre la barbarie des hommes... Mais surtout, pour que cet endroit reste ce qu'il avait toujours été. Un lieu de paix pour lui, et pour ceux et celles qui sont comme lui. Pour que cet endroit lui survive, et que ses espoirs, sa foi, son rêve demeure enfermés sur cette île comme son héritage à tous les Mutants. C'est alors que de fines larmes coulaient sur le sol immaculé qu'il prononça ses derniers mots, peut-être les derniers mots qu'il dirait ici, dans cet endroit qu'il avait bâti à la force de ses rêves.

"... Ne touchez pas aux enfants..."

Fraust, à cet instant, ne savait pas s'il reviendrait ici, ou s'il serait mort avant d'avoir pu revenir. Ce voyage serait peut-être son dernier, car il savait, il savait mieux que personne ce qui l'attendait, là bas... Il savait aussi que, peut-être que c'était ça, la seule solution pour que ça cesse. Qu'ils le prennent, qu'il le torturent à nouveau, qu'ils le crèvent... Peut-être que c'était ça, le prix à payer pour qu'ils soient libres...

Kathleen attendit un moment avant d'ouvrir à nouveau les yeux, préférant éviter de se faire éblouir trop longtemps. Qu'importent les cris de douleurs qui raisonnaient, ce n'étaient pas les premiers qu'elle entendait et ce ne serait pas les derniers. Même si l'enfant qu'elle avait un jour été les avait détesté... maintenant, celle qu'elle était ne s'en souciait plus moindrement. Ces cris résonnaient comme rien de plus qu'un bruit ambiant de plus, bruits lui étant utiles seulement en combat pour pouvoir remarquer des détails que l'œil ne pouvait remarquer. Aussi, c'est sans montrer le moindre état d'âme qu'elle ouvrit les yeux, voyant sa prise se tordre de douleur. Alors c'était donc ça, le grand Fraust, ennemi numéro un de la Genetics Corporation depuis de nombreuses années? Vaincu aussi aisément par un simple oiseau face auquel les gens vivant normalement avaient coutume de s'émerveiller lorsqu'il passait près d'eux, s'installant en son vol stationnaire pour se délecter d'une fleure. Voici bien qui traduisait la vérité derrière l'entreprise scientifique, si la nature ne leur convenait pas comme elle était, il ne restait qu'à la modifier. Il en allait de même pour ce qui était du colibri... généralement enchanteur, il pouvait ici être mortel s'il était utilisé de manière stratégique.

C'est à ce moment que le recteur activa le gicleur automatique au-dessus de sa tête à l'aide d'une simple éclaire. Même si l'eau ne l'atteindrait pas ici, trois pensés vinrent automatiquement s'installer dans son esprit, tout aussi rapidement que ce jet de lumière. Premièrement: le sac de sodium était-il toujours fermé? Oui, elle ne l'avait toujours pas utilisé et même l'air n'était pas entré en contacte avec cette matière. Deuxièmement: le sol... serait détrempé bientôt, avait-elle un moyen d'éviter une décharge? Il y avait des chaises de bois autour, elle avait des chaussures avec une semelle de caoutchouc et en cas de problème, un alligator ou un serpent pourrait lui être utile. Troisièmement: Fraust venait de faire l'erreur de sa vie. Car à présent, si l'envie lui prenait, elle pourrait faire exploser assez important (sans être assez forte pour détruire l'immeuble à son avis) en déversant tout son sodium dans l'eau. Bon, maintenant que les problèmes étaient réglés, retournons au combat.

"Dis à tes troupes de se retirer..."

Quoi!? Rapidement, le peu d'excitation face à ce combat que MacAllen avait pu trouvé redescendit en flèche, ne laissant voir que par ses yeux marrons le résultat de l'effet de surprise et de choc que venait d'avoir ces mots. Enfin, ce n'étaient pas les mots en eux-mêmes, mais bien le ton de voix du celui qui les avait prononcé. Il abandonnait déjà...? C'était pathétique, voir même pire encore. Et il posait le genou au sol, mettant déjà les mains derrière son dos comme un homme vaincu. Il ne ressemblait plus à l'homme du départ, celui qui était sensé être craint de tous et contre qui le pôle de Londres n'avait fait rien de plus que d'essuyer échec pardessus échec avait l'air faible. Au fond, Kathleen avait eu raison au départ... Londres n'avait simplement pas été assez violent avec eux.

"... Je me rends..."

Elle n'éprouvait pas de joie face à cette victoire trop simple à son goût. Elle qui avait, avant de partir, dû caché sa crainte de ne pas pouvoir revenir à celle qui portait l'autre moitié de son collier trouvait maintenant cette scène purement ridicule. De par cette simple victoire, cette membre de la Black Division de Miami ne pouvait que douter de la force des survivants de l'explosion de Londres, présentement en combat ailleurs dans le manoir. Au fond, elle était déçu et avait presque pitié de l'homme s'agenouillant sous l'eau. Il s'était cru plus fort qu'il ne l'était et venait de retomber de son perchoir. Il venait enfin de voir ce qu'il en coûtait de provoquer de la sorte cette puissance mondiale.

*Vraiment... dire que je me suis trimballé tout ça sur le dos avec les risques que cela occasionnait pour n'utiliser que 7 grammes de magnésium et phosphore...*

Et le voilà qui s'écroulait au sol, s'offrant complètement à elle, vaincu. N'étant pas totalement stupide, elle ne vint pas elle-même vers lui. S'offrir comme cible facile dans ce genre de circonstance n'était trop dans son idée. Aussi, la lionne pris la forme d'un singe, laissant retomber misérablement sur le sol une bonne part des minéraux utilisés pour composer le quadrupède. Kathleen posa alors son sac sur le sol le plus doucement possible alors qu'elle prenait d'elle-même les menottes placé dans une autre pochette que ses sacs de minéraux avant de les donner au singe qui avança vers le recteur abattu avant de lui passer ces bracelets de métal autour des poignets. Et maintenant, c'était terminé...

"... Ne touchez pas aux enfants..."

Sans rien ajouter, MacAllen pris délicatement le sac très légèrement ouvert contenant la matière dangereuse et se dirigea vers l'arrière de la cafétéria. La transporté comme ça avait été un risque énorme et il avait fallu faire attention à la température tout au long du voyage, la gardant toujours sous la barre des 30°C jusqu'à l'atterrissage où il fallait manier le tout avec précaution. Ne voulant pas prendre tant de risque pour le retour, Kathleen ne fit rien de plus que de mettre le sac de poudre dans un réfrigérateur miniature que possédait toute bonne cafétéria et revint vers son sac. Le voyage serait maintenant bien moins dangereux. Kathleen pris alors son sac sur son épaule avant d'avancer vers Fraust, s'arrêtant juste devant son visage avant de s'accroupir devant lui.

"Vous venez d'être battu de manière déplorable et j'ai en possession de quoi faire exploser une partie de votre manoir. Vous pas moindrement dans l'état de prononcer une seule requête."

Sur ce, elle se releva et s'éloigna, s'installant contre une des colonnes du hall, les bras croisés, comme si de rien était. Prenant alors son transmetteur, elle ne fit que prononcer ces derniers mots: "Ici MacAllen, Fraust est capturé, j'ai terminé." Sur ce, Kathleen porta l'un de ses écouteurs à son oreille et repartie la musique. Elle n'avait toujours pas eu le temps de finir son morceau avant de commencer ce combat...

Vincent venait de courir en retraversant le souterrain, et il arriva enfin à l'air libre. Il venait de voir le proviseur se faire menotté par une créature qui ne semblait pas vraiment normale, elle semblait constituée de minéraux plutôt que de peaux. Il resta cacher un instant derrière une des colonnes du hall, assez longtemps pour voir la jeune femme qui avait battu le proviseur se dirigea vers les cuisines de la cafétéria, laissant le singe surveiller le proviseur. Il faillit s'approcher, mais il se retint de le faire, et bien lui en pris. En effet, la jeune femme ne fut que trop rapidement de retour. Elle se baissa et parla un peu au directeur, avant de s'éloigner de lui. Vincent avait eu le temps de détailler sa futur adversaire, plus grande que lui et surement beaucoup plus sportive également. Ses longs cheveux d'une couleur assez sanglante étonnèrent un instant Vincent, avant que ce dernier ne se souvienne que les siens étaient gris. Elle s'éloigna donc du proviseur, et s'adossa contre l'une des colonnes du hall, non loin de Vincent. Il avait maintenant une chance de la bloquer et de sauver le directeur, il lui faudrait encore utiliser son pouvoir. Il regarda l'eau qui coulait long des colonne, et regarda ensuite les quelques centimètres d'eau qu'il y avait par terre. Cela devrait être suffisant pour concocter un sarcophage pour le singe, et une prison pour sa maitresse. Il lui suffisait de transformer le pilier où se trouvait adossée la jeune femme en une prison en recouvrant d'eau ce dernier. Il se baissa, et laissa son pouvoir agir. L'eau frémit un instant, puis soudain se souleva dans un cercle parfait autour du pilier. En moins d'une seconde, la hauteur du mur d'eau qui empéchait l'adversaire de la GC de bouger atteignait les trois mètre, et Vincent rapprocha l'eau du pilier pour restreindre les mouvements de la jeune femme aux cheveux rouges. Il se dépécha de prendre le singe au piège d'une manière similaire, et les deux adversaire furent plaqué contre quelque chose. La jeune femme contre le pilier, avec une épaisseur de plusieurs centimètre d'eau autour d'elle, et le singe au sol, recouvert d'eau lui aussi. Il avait utilisé la même forme de boucliers que dans l'infirmerie, qui protégeait aussi bien de l'intérieur que de l'extérieur. Il s'approchât en courant du principal à terre, et lui dit :


"-Allez monsieur, relevez-vous, il faut partir, ce que je viens de faire ne va pas durer longtemps."

Pendant ce temps, l'eau qui coulait le long des colonnes accroissait la taille et l'épaisseur de la prison qui bloquait les mouvements de Kathleen, la rendant de plus en plus solide à une quelconque explosion.

[Durée boucliers : 55/60]

[Faut pas jouer avec le feu... (ou avec l'eau dans ce cas-ci)...]

Hum? Quoi, un gamin voulait tenter sa chance? Très bien... qu'il en soit ainsi, elle allait lui donner l'occasion de jouer pendant... quelques secondes. Car voyez-vous, lorsque Kathleen considérait une mission terminé... c'était parce qu'elle était bel et bien terminée et jouer dans les prolongations avait tendance à l'énerver, surtout lorsqu'il s'agissait d'un gus quelconque tentant visiblement de jouer les héros. Dommage... cette jeune femme n'aimait pas laisser aux autres l'occasion de ternir son travail. Aussi, ne voyant en ce gamin et cette tentative quelque peu pathétique à son avis pour la retenir immobile rien de bien dangereux ou alors de vraiment possible pour la retarder, elle ne prit même pas la peine de dire qu'elle avait un petit contre-temps. Elle allait simplement finir ce gus vite fait bien fait et rentrer au bercail dans la seconde suivante avec sa prise la suivant aux pas. Non mais ne savait-il pas que l'eau était l'élément le plus vulnérable face à elle?

*Pathétique...*

Le singe pris alors la forme d'un saumon, laissant le surplus de minéraux tomber au sol. Pourquoi un saumon? Simplement pour sa force et sa capacité à remonter le courant au printemps. Ainsi donc, la main de sa maîtresse sur sa queue, le poisson traversa le 'mur' d'eau aisément, tirant en même temps le bras de la miss à l'extérieur et lui fournissant ainsi une porte de sortie facile. Après tout, on parlait tout de même de traverser une chute d'eau. C'était lourd et ça formait une pression sur les épaules et la tête... mais si non, ce n'était pas non plus les murs des cellules de la GC. Ainsi donc, sorti de son mur et lance en main, MacAllen ne fit qu'un seul pas, voyant clairement que l'attention du gamin était sur le recteur maintenant incapable de toutes attaques électriques, elle n'était tout de même pas pour annoncé sa sortie si aisément tout de même.

Le poisson retourna donc à son état de poussière alors que se formait dans son sac un nouveau moustique de magnésium, perçant alors le sac de sodium. Il allait en baver... Tout ce dont elle avait besoin c'était de trente gramme de sodium et de dix de magnésium. Ainsi donc, un oiseau de proie pris alors forme, pas plus cinquante-cinq centimètre pour cette petite merveille entièrement fait de sodium et recouverte par une couche de magnésium; et oui, il ne fallait pas que l'oiseau explose avant le moment venu! Et le voilà partie, cet oiseau magnifique fonçant directement vers le gamin. Ce n'est qu'une fois arrivé à moins de dix centimètre de ce dernier que la couche de magnésium pris la forme d'un nouveau colibri, laissant le rapace exploser littéralement dès le premier contacte avec l'eau provenant de l'extincteur. Comme cet extincteur n'était qu'une grande douche, l'explosion se fit longue et pénible, ne laissant pas la moindre chance à sa proie de s'en sortir sans la moindre égratignure. Au fait? Et il fait quoi le colibri? Et bien il allait tout simplement ce mêler à l'explosion, provocant une lumière aveuglante au contacte de la chaleur provoqué par le sodium, explosant lui aussi. Oui bien sûr, cette manœuvre risquait aussi d'atteindre sa toute dernière prise vue l'ampleur de l'explosion*, mais Kathleen n'en avait rien à faire.

Au fait... vous croyez qu'elle avait fini? Non bien sûr que non... c'était bien trop doux pour être terminé. Sachant que la lumière provoqué par le magnésium aveuglerait pendant un moment le gamin aux cheveux d'argent, elle ne se gêna pas pour foncer vers lui une fois sa petite explosion artistique terminée, prenant bien soin d'avoir fermé son sac entre temps (bah oui, il ne faudrait pas que de l'eau y entre!!!). Sa lance devant, elle chercha visiblement à l'enfoncer dans l'épaule du gamin histoire de le plaquer au mur et ça... aucun mur d'eau ne pourrait résister à une pointe aussi solide.

Il ne fallait JAMAIS prendre Kathleen MacAllen à la légère... elle n'était pas membre de la Black Division pour rien et n'était sans doute pas l'une des plus redoutable pour rien non plus...
_____________________
*Pour avoir vue le résultat d'une explosion fait avec 2 grammes...

[Aucune blessure, mais il reste:
0g de phosphore (à moins d'aller le chercher dans la cafétéria)
2254g de magnésium
1784g de sodium]

Fraust se savait fait. Ce n'était plus la peine de lutter, de se débattre, ce n'était plus la peine de rien finalement. Au moins, en se rendant, les troupes de la G.C. allaient peut-être retirer leurs troupes, peut-être qu'ainsi, des élèves pourraient être sauvés, grâce à cette forme de sacrifice du recteur. Qu'on le prive de sa liberté, à lui, c'était une chose autrement moins grave que l'on s'en prenne aux jeunes Mutants résidant à la Faculté.
Alors, cela aurait pu se finir comme ceci: Fraust aurait été évacué, probablement emmené dans un hélico' de la firme, puis plus tard, loin d'ici, dans le nouveau repaire de cette bande de tordus; bien sûr, on l'aurait regretté, ce cher Fraust, mais au moins on penserait à lui au moment approprié, celui où on lui donnerait le choix entre la chaise électrique ou l'injection de potassium.

Mais là, non, il y avait quelqu'un qui pensait à lui, mais pas du tout au bon moment. Put*in de gosse, pensa instinctivement Fraust en voyant un élève faire une outrecuidante tentative de sauvetage intrépide. Mais à quoi ça servait, que lui, se laisse choper sciemment, pour des gamins comme celui-là, ci ils venaient se jeter d'eux même dans la gueule du loup?!

Tout de même, la jeune femme qui l'avait capturée devait encore avoir largement assez de ressource pour blesser voire tuer l'élève en question. C'était de la connerie pure et simple que d'oser espérer pouvoir la blesser ou je ne sais quoi. Mais malgré tout, Fraust se leva, peu après l'explosion du même genre que celle qui lui avait coûté 7 bons dixièmes à son œil gauche. Et alors que l'élève était sur le point de prendre un coup de lance, le recteur se jeta, les deux jambes en avant , et percuta violemment son cadet, pour le faire dégager de la trajectoire de la lance. Après une douloureuse chute, le recteur se rapprocha de l'élève,et s'il avait eu les mains libres, il lui aurait donné un bon coup de poing en travers de la figure pour lui faire piger qu'il n'avait rien à foutre ici. Les poings liés, c'était toutefois délicat à mettre en pratique, avouez. Alors, le chef d'établissement se contenta d'un:

"Imbécile! Casse-toi, au lieu de faire le con pour me sauver! Tu veux qu'ils t'emmènent aussi ou quoi?!"

Le ton était aussi violent que Fraust était énervé, car oui, ce n'était pas de l'héroïsme, ce à quoi il venait d'assister, mais de la bêtise pure et simple! Au moins il avait pu éviter au jeune homme de se faire dépecer vivant, mais ça n'excusait, selon lui, en rien son acte. Alors que le recteur se tenait maintenant sur ses jambes, face à l'agent de la Genetics Corporation et de sa lance, il ne se retourna même pas pour pester entre ses dents:

"T'es sourd? Fiche le camp d'ici!"

Tandis que, son regard planté dans celui de la jeune femme, le recteur faisait rempart de son corps, le temps que le gamin se barre, dans l'idéal le plus tôt serait le mieux, car il ne serait pas capable de se dresser contre elle une fois de plus.

Il ne prêtait pas d'attention à son adversaire, et c'est ce qui le perdit. Il ne la vit pas sortir de son piège, il ne la vit pas ordonner à sa créature nouvellement crée de voler sur lui, et il ne vit d'ailleurs pas cette dernière. Il ne la sentit pas approcher de lui dans son dos, et la seule chose qu'il sentit vraiment, ce fut les flammes et l'onde de choc qui le faucha au moment de l'explosion. A ce moment-là, il était sur le point de proposer sa main au directeur pour l'aider à se relever. Puis soudain, l'explosion provoquée par la créature de son adversaire l'atteignit en plein dos. Enfin, il reçut les flammes résultant de l'explosion en plein dos, Enflammant un court instant son t-shirt, qui flamba durant ce court instant avant que le système incendie ne l'éteigne. Son dos était maintenant brulé, et les restes de son t-shirt tenait grâce au fait qu'il soit en matière synthétique, et qu'il ait fondu au contact de la flamme. L'explosion l'avait projeté en avant, et il s'était violemment écrasé entre deux tables. Le colibri aveuglant avait presque réussit sa tache, et l'un de ses yeux, resté ouvert au moment de l'explosion, avait la pupille réduite à un point noir, l'empêchant de voir de ce côté-là. Il se retourna sur le dos pour calmer sa brûlure, et vit la jeune femme qui se rapprochait, une lance à la main, sans doute pour l'embrocher un bon coup pour finir le boulot déjà bien entamé par ses diverses explosions. Il la voyait se rapprocher, mais il ne pouvait pas vraiment bouger, son corps comme engourdit par le choc qu'il venait de recevoir et par l'idée qu'il allait surement mourir dans quelques secondes. Il vit la lance se rapprocher de lui, le monde extérieur et ses sons lui parvenant de manière lointaine, et il pensa qu'il verrait peut-être ses parents en mourant. Il Voyait la lance s'approcher, puis soudain, il sentit une brusque poussé, sur son flan par le directeur, qui le dégagea de la trajectoire de la lance qui fit un joli "schling" en touchant le sol. Il réussit enfin à bouger, et se retrouva soudain face à face avec un directeur furax qui le regardait avec le même regard qu'un père qui voit que son fils vient de faire bruler la voiture familiale en s'amusant avec les allumettes. La phrase prononcée par ce dernier démontra qu'en effet, il semblait dans une colère noire. Le ton violent de la phrase en témoignait :

"Imbécile! Casse-toi, au lieu de faire le con pour me sauver! Tu veux qu'ils t'emmènent aussi ou quoi?!"

Cette phrase abasourdit un instant Vincent, et cet instant fut suffisant au directeur pour se relever face à son adversaire, et il était lui-même en train de se relever lorsque le directeur l'apostrophât :

"T'es sourd? Fiche le camp d'ici!"

Il aurait bien voulu le faire, mais le coup que lui avait donné Fraust pour le dégager de la trajectoire de la lance avait ré-ouvert ses points de sutures, et les bords de la plaie béaient, laissant couler son sang qui tombait jusque dans l'eau pour s'y diluer joyeusement. Vincent lui n'était pas vraiment joyeux, et entre la brulure relativement sévère dans son dos et sa plaie de nouveau ouverte, il avait du mal à réfléchir à une stratégie convenable pour se sortir de là. Il Avait beau se creuser la tête, rien ne lui vient dans les quelques secondes qu'il mit à se remettre debout. Il n'avait pas vraiment le choix pour être sûr de pouvoir s'enfuir, et mit la gomme. Il déclenchât de nouveau son pouvoir, mais ce coup-ci pour fabriquer un bouclier qui lui servirait à lui, et peut être au directeur, pendant la fuite. Il venait littéralement de couper la partie de la salle où ils étaient du reste de la faculté. Il se retourna vers les issues les plus proches, c'est-à-dire les fenêtres, et se rendit jusqu'à elles aussi vite que possible. Le petit Hic, c'est que plus il courrait, plus il ouvrait sa blessure, et plus il se fatiguait à cause de la perte de sang. Il arriva aux fenêtres, dont les vitres avaient été soufflées par les explosions précédentes, et , et c'est le cas de le dire, se jeta par la fenêtre. Il s'écrasa plus qu'il ne se réceptionna sur la pelouse, et se traîna rapidement en direction de la forêt, aucun agent n'étant en vue. Il arriva sous le couvert des arbre, et disparut dans la forêt non sans un regard pour l'endroit où il aurait du vivre paisiblement. Il pressa sa main contre sa plaie, cette dernière laissant couler son sang, et colorant son pantalon de rouge, avant de s'avancer dans la forêt.




[Blessure type 3 X2
Durée du pouvoir divisée par deux à cause de la douleur
Durée pouvoir 15/30 ]


[Désolé de la taille du post, mon inspiration est au plus bas ces temps-ci]

[Désolé Vincent, mais il n'y a rien qui puisse faire lâcher sa lance à Kathleen, donc celle-ci reste dans ses mains bien sagement.]

"Imbécile! Casse-toi, au lieu de faire le con pour me sauver! Tu veux qu'ils t'emmènent aussi ou quoi?!"

Tient, ça c'était surprenant... sa prise avait abandonné le combat pour une raison ridicule et le voilà maintenant qui se levait tant bien que mal pour aller protéger son élève. Il restait maintenant à MacAllen d'établir si elle trouvait ça touchant dans le sens pathétique du terme ou bien simplement ridicule. Enfin qu'importe puisse qu'elle avait arrêté sa course face à ce spectacle navrant, voyant l'élève se relever et chercher ce qu'il devait faire. Au moins, elle pouvait donner quelque chose au recteur: il savait prendre soin des ses élèves convenablement. Il savait utiliser la force au moins. Bon d'accord, il les maternait un peu vue l'évènement présent, mais on ne pouvait pas non plus espérer des masses venant de cette faculté après tout.

"T'es sourd? Fiche le camp d'ici!"

Kathleen ne fit rien de plus. Était-ce de la pitié ou de la merci? Non, elle n'avait simplement pas besoin de ce môme et les autres avaient rapportés avec eux quelques prises aussi, donc un de plus ou de moins ne ferait pas de différence. Et puis, ce n'était pas lui l'important, mais bien de réussir à finalement arriver au débarcadère avec sa nouvelle prise et de l'endormir sur place après lui avoir bien sûr laissé le temps de voir ses superbes élèves réduits à l'état de cobayes bien sûr... Après tout, elle pouvait bien se permettre de jouer un petit peu avec lui tant qu'à y être, c'était quand même elle qui l'avait capturé et réduit à l'abandon.

"Arrête donc de jouer les héros." Fit finalement MacAllen en avançant vers lui, l'entrainant vers l'avant en le poussant dans le dos avec sa précieuse lance. Il pouvait marcher donc il ferait le voyage à pied. "Tu vas allez rejoindre tes élèves, content?"

Oh bien sûr, elle ne cherchait pas une réponse, cette phrase était là dans le simple but de le narguer un peu. Et puis, ça serait tout ce qu'il entendrait d'autre venant de la mutante qui le poussait maintenant dans le dos en direction du débarcadère. C'était terminé...

[Désolé du poste nul, mais on est attendu au débarcadère; vers où nous nous dirigeons d'ailleurs.]