[Allemagne] Combat : Féran vs Eva

Alexander n’avait pas encore mis au clair tout ce qui venait de ce passer ici, mais il était certain qu’il avait affaire à une mutante. Son nez lui brûlait, énormément. Il sentait déjà le sang chaud sur son visage. Il passa la main dans laquelle il tenait son pistolet il y a quelques instants, pour essuyer le sang. Il était toujours aussi calme, mais n’avait pourtant plus envie de rire. Il avait toujours le portable de cette femme dans ses mains, mais le pistolet qui était pointer sur lui disait long sur la situation. En quelques instants, il c’était fait prendre au piège. L’agresseur était maintenant l’agressé. Le chasseur devenu la proie.

Du moins, ce qu’il était important qu’il retienne, c’était que maintenant il se foutait du case et qu’il voulait seulement ce sortir de cette situation vivant. Pour ce, il fallait qu’il la prenne par surprise. Tout était en branle dans sa tête, étapes par étapes il élaborait un plan, analysant toutes les possibilités. C’était là, ou jamais, et peut-être bien qu’il pourrait par la suite reprendre le dessus sur celle-ci. Pendant qu’il réfléchissait, il s’était appuyer sur le bras, où il tenait toujours le cellulaire. Il avait en avait profiter pour le fermer, discrètement. C’était partit...

(français)- Salope, reprend ton cellulaire et fou moi patience!

Il avait lancer le cellulaire au moment où elle mettait ses lunettes et en même temps, il s’était envoyer une méga dose d’adrénaline provenant de l’énergie qu’il avait emmagasiner plus tôt dans la journée. Ces muscles s’était à peine remis du choc, qu’il s’était propulser dans les airs, frappant violemment le pistolet vers le haut afin de désarmer la femme. En même temps, son bras droit propulsa son corps vers sont arme à feu qu’il se dépêcha d’empoigner tout en la mettant en joue, toujours allonger au sol. Tout c’était fait si vite, avec une force hors du commun, Alexander remerciait le ciel de l’avoir doter d’un tel pouvoir maintenant.

Le pauvre Romansky, il avait maintenant le cœur qui battait la chamade. Ses muscles étaient endolorit, le seul fait d’envoyer autant d’énergie à ses muscles l’avait complètement épuisé. Si il ne faisait pas attention, il finirait par se tuer un jour. Pour l’instant, il était ravis de cette nouvelle situation. Son nez, ruisselait toujours, mais au moins, il avait de quoi se défendre.

(français)- Tu fais moins la maligne maintenant? Tu n’es pas la seule à être un peu spécial ici et je dois te dire qu’il n’y a pas plus beau pour un tueur à gage que la peur dans les yeux de sa victime.

Un sourire en coin, qui montrait toute la satisfaction, c’était afficher dans le visage du jeune étendu au sol. Les yeux emplit d’eau, à cause de la douleur intense à son nez lui laissait juste assez entrevoir sa cible, pour ne pas ce laisser berner par un autre subterfuge de celle-ci.

(français)- Qu’est-ce qu’on fait maintenant? Parce que si tu veux garder ton case, garde le... Je n’en ai à vrai dire rien à faire.

Il avait assez mal au nez, qu’il se foutait un peu de l’argent, maintenant c’était sa vie avant tout.

[ Blessure Type 2 au nez, intense douleur et saignement abondant ! ]

Alexander ... Fait attention tout de même, tu n'as que très peu de maitrise de ton pouvoir et l'adrénaline ne te permets pas d'être super-rapide ou super-fort. En plus je laisse le soin à Eva de voir si ton action a réussi ou non !

Tous les deux, quelques fautes d'orthographe, relisez vous...

Spoiler:

[HJ :T'aimes vraiment ça me lancer des noms à tour de bras Et après ça se demande pourquoi on fait pareil. Ralalah! ]

[HJ² : Je croyais que l'Arbitre ne se mêlait plus des combats à l'exception de quelques... ben justement! de quelques exceptions. O_o Bref... Pas plus grave ; ça ne change rien l'affaire ]

Au moins, la situation était à son avantage. Même si la différence de gabarit pouvait jouer à l'avantage de son nouvel adversaire. Il était plus grand d'une bonne quinzaine de centimètre - au minimum - et même s'il paraissait assez maigrichon sur les bords, il restait avantagé physique. Du moins, il l'aurait réellement été si Eva n'avait pas su se battre ni ne possédait une forme physique d'athlète. (Bon! pas jusque là, mais elle est en forme.) Être mercenaire lui servirait finalement dans la vie de tous les jours, lorsqu'elle est Eva Wagner. Quoique pour le moment, il n'y avait plus vraiment de distinction possible. C'était un mélange de la froide, quoique joueuse à ses heures, Black Lotus et de la colérique Eva. Un mauvais, très mauvais mélange d'attitude pour le blond en face d'elle. Allait-il s'en sortir vivant? Probablement. Comme dit auparavant, la priorité de la jeune femme était d'apporter son soutien à ses camarades, pas de se battre en pleine rue en risquant à tout moment que la police rapplique.

Un froncement de sourcil de la cyberpathe démontra son... mécontentement? aux paroles de son agresseur. S'il ne voulait pas se faire frapper, il n'avait qu'à ne pas l'attaquer. Pas besoin de la traiter de salope. Ce qu'elle n'était pas d'ailleurs. S'il continuait ainsi, lui, il deviendrait le "cadavre au milieu de la rue". Ce n'était pas comme si cela la dérangeait. Cependant, trêve de réflexions axées sur divers sujets, elle se devait de se concentrer.

C'est pourquoi, alors qu'il lui balançait sur téléphone portable, Eva l'attrapa d'un geste fluide avec la même main qui tenait son pistolet. Deux doigt, l‘auriculaire et le petit, et c'était fait! L’appareil était en sa possession. La jeune femme fit néanmoins attention à ne pas se laisser distraire plus d’une fraction de seconde. (Façon de parler!) Ce réflexe conditionné par des années de combat lui fut bien utile, car le voilà qui se jetait déjà sur elle, le nez en sang, mais bien décidé à lui faire mal.
Du moins, c'est ce que la mercenaire aurait fait, mais à la place, il se contenta de frapper sa main droite, celle tenant son pistolet, de sorte que son bras décrive un grand arc, s'arrêtant dans un angle de 90° du sol. Soit à la vertical. Black Lotus n'avait toutefois pas lâché l'arme, et ne comptait pas le faire non plus. Sa main lui faisait légèrement mal dû au choc de l'impact, mais la douleur était encore moins forte que celle de la main gauche. Elle n’en mourrait pas.

Eva remarqua toutefois que son portable était pas terre. Détail qui la fit jurer. Elle l'aimait bien cela-là ; le casser à cause du blondinet ne l'intéressait pas!

Visant une fois de plus son adversaire, qui en faisait autant, couché au sol, Eva laissa un petit rire s'échapper. Comme si elle, Black Lotus, mercenaire et pirate informatique, allait avoir peur d'un pauvre type l'attaquant en pleine rue! Elle avait connu pire, bien pire, et il ne l'impressionnait pas le moins du monde, même s'il la tenait en joue.

- Je te ferais remarquer une seule chose : c'est que pour l'instant, nous pouvons sembler à égalité, mais c'est moi qui ait l'avantage. Je vais même prendre du mon précieux temps pour te l'expliquer, puisque je suis gentille. J'ai toujours la possibilité de me téléporter, contrairement à toi. Et n'essais de me faire accroire ; si tu avais eu ce don, tu l'aurais utilisé depuis longtemps. D'ailleurs, je tiens à te dire que tu fais un très mauvais tueur à gage, si tu en es vraiment un, bon entendeur.

Le tout avait été dit avec un ton arrogant et profondément sarcastique. Un petit sourire s'était même logé sur ses lèvres. Ce genre de petit sourire qui vous dit « Je suis plus fort, plus malin et meilleur que toi, alors ça ne sert à rien de perdre ton temps. » Ce genre de petit sourire qui vous fait grincer des dents tellement la personne qui le porte semble vous narguer.

- Et puis, autant que tu peux actuellement de contrefoutre de ce qui se trouve dans mon case, autant que je peux me contrefoutre de ta gueule, blondinet. Je dois aller aider des amis qui vont très certainement se faire tuer ou enlever par une bande de dérangés. Si tu crois que ça m'amuse, tu te trompes. Chaque seconde que je pers avec toi est une seconde que je pourrais exploiter à les aider. Maintenant, je te proposes ceci : on range tous les deux nos armes et on part chaqu'un de son côté. Tu te trouves un mouchoir, histoire de ne pas saigner comme ça toute la journée et de mon côté, je fais ce que j'ai à faire. D'accord?

À vrai dire, il s'agissait de la même méthode qu'elle avait utilisé avec Féran. Il se trouvait aussi que cette façon de fonctionner était très efficace. Elle tenait à sa vie, ils tenaient à leur vie, alors ils acceptaient et chacun était content! Personne ne pouvait se plaindre par après. Quoique dans le cas de son précédent adversaire, celui-ci allait probablement se vider de son sang si personne ne lui venait en aide. Parfait! Qu'il crève, elle n'aurait plus à se soucier de lui dans l'avenir.

- Dépêche-toi, j'ai pas que ça à faire.

Et elle ne perdrait pas plus longtemps son temps si le tuer était plus rapide.

Alexander était toujours étendu au sol, la blessure à son nez commençais à se dissiper un peu. Le saignement lui était arrêter. Il tenait le pistolet d’une seule main, et se servit de l’autre comme appui pour se relever, ne perdant pas un seul instant sa cible de vue. Ils devaient être à au moins quatre mètres l’un de l’autre. Les muscles d’Alexander étaient endolorit, et il avait une de ses douleurs à la tête qu’il n’avait qu’une envie: Allez dormir. Cependant à bien y penser, peut-être pourrait-il donner un coup de main à cette femme, si elle avait de quoi lui offrir tout du moins un logis ou une modique somme d’argent qu’il pourrait ensuite investir dans un billet d’avion pour ailleurs. Il ne savait trop rien sur le prochain endroit où il irait, mais il fallait qu’il se trouve un boulot et au plus vite. Il souri à la femme et s’adressa à elle en français sur un ton calme:

- Oui, ton offre me semble des plus intéressantes, cependant j’ai une contre offre à te faire. Tu ne pourras surement pas la refuser...

Il marqua une pause et sur un élan de, courage? Ou peut-être même de la folie, il baissa son arme et la rangea. Maintenant, elle était armer et pas lui, quel con. Il espérait seulement que la femme soit quelque peu, honnête?

- Tu as dit que tes amis étaient peut-être en danger et j’encouragerais une collaboration. Je suis un travailleur forcené, oui je me suis laisser prendre par toi. Je dois dire qu’une femme aussi doué que toi, comment aurais-je pu t’avoir avec une technique de rue aussi simple. J’aurais très bien pu t’abattre en pleine rue avec mon sniper, ou t’étrangler avec un fil de fer. Je te l’ai dit... Je suis un Assassin. J’ai été formé pour tuer, de toutes sortes de façons et aujourd’hui, je n’étais pas là pour tuer, mais pour prendre ce case à ce que je croyais être une... Femme d’affaire?

Bon ok, Romansky n’avait pas été le plus fort de tous les observateurs là dessus, mais il croyait qu’il avait bien fait de la vanter un peu comme ça. Il espérait qu’elle se laisse prendre au jeu et qu’il puisse l’aider. De toute façons, si elle lui offrait un logit ou une petite somme d’argent, il accepterait volontiers.

Son regard se porta sur la main ensanglanté de la femme, il eut un petit sourire de dégoût et rajouta:

- Et avec une main comme ça, je ne te vois pas les tirer d’affaire toute seule. Moi par contre, je suis en pleine forme, mis à part ce petit mal de tête dû à mon nez ensanglanté. Tu frappe fort, mais au moins, il n’es pas cassé...

Il souri largement cette fois et passa une main dans ses cheveux blonds. Attendant de voir si la femme au pistolet allait enfin accepter et ranger sa foutu arme qui le laissait un peu mal à l’aise.

- Je crois sincèrement que notre relation à très mal débuter, je me nomme Alexander...

[Après "La bombe en cuir", voici maintenant "La femme d'affaire" Bizarre comme j'ai pas envi de voir ce sera quoi le prochain surnom Et pourquoi c'est toujours moi qui récolte les titre bizarre qui coulent pas du tout à mon perso? ]

Son pistolet toujours pointé direct entre les deux yeux de son adversaire, Eva réfléchissait avec le plus de calme que son tempérament pouvait le lui permettre. C'était comme si son sang s'était transformé en un circuit d'adrénaline, l'excitation du combat et ce frisson, cette sensation alors que vous savez que ce sera lui ou vous, la faisant presque trembler. C'était pour ça qu'Eva avait voué sa vie au mensonge, au meurtre et au danger. Pour cette sensation qui vous fait sentir en vie, alors qu'à tout moment, vous pouvez mourir. La moindre petite erreur pouvant vous coûter la vie. La moindre seconde d'inattention pouvant détruire tout ce que vous avez entreprit. C'était pour ça, et uniquement ça. Ce sentiment de pouvoir, de toute puissance. C'était une véritable drogue.

En comparaison avec l'homme par terre devant elle, Eva devait avoir l'air surexcité. Serrant la cross de son arme un peu plus fort pour empêcher sa main de trembler, un large sourire amusé sur les lèvres, la jeune femme le regardait de haut, l'écoutant, ne répondant pas tout de suite, réfléchissant peut-être plus qu'il ne le fallait. Cependant, il avait réussis à piquer sa curiosité. Une autre solution? Vraiment? Sa suggestion n'était pas si bête, mais comment lui faire confiance? Cinq minutes auparavant, il la tenait en joue avec son pistolet et était prêt à l'abattre si elle ne lui donnait pas sa mallette.

Toutefois, sa proposition tenait la route, et ça, Eva savait que son aide serait précieux, advenant qu'elle ait à affronter seule plus d'une personne à la fois. Ses facultés spéciales lui étaient certes utiles, mais elle ne devait pas en abuser non plus. Elle avait ses limites et ne tenait pas à les expérimenter. Pas pour le moment en tout cas. Elle ne devait pas oublier ses priorités. Stefan, Trish et Sakuya.

[Français]- ... Oublie les compliments, ça ne fonctionne pas avec moi. Du moins, pas après qu'on m'ait attaquer. En d'autre circonstance, peut-être, mais là... Tu t'enfonces plus qu'autre chose...

Puisqu'il ne semblait pas décidé à lui tirer dessus, Eva cessa de le menacer de son pistolet, mais contrairement à lui, elle ne le remit pas dans son holster, préférant le garder en main -ne sait-on jamais-.

[Français]- Maintenant, concernant notre... accord, j'aime mieux te dire que je ne te fais pas confiance, mais pas du tout. De un parce que tu es un tueur à gage. Ne me fait pas rire en affirmant que tu es loyal et tout ce qui va avec. Je sais très bien ce que signifie vendre sa loyauté. Et de deux.... et bien... Et de deux parce que je ne fais pas confiance au premier type qui passe.

Lorsque le blond lui parla de sa main gauche, Eva eut un regard pour celle-ci. Oui, ça faisait mal, mais non, cela ne la dérangerait pas trop dans un futur proche, en cas d'affrontement. Pas tant qu'elle n'aurait pas à se battre au corps à corps. Puis, son regard dissimulé par les verres teintés de ses lunettes se posa une fois encore sur l'homme devant elle. Que faire avec lui? Pour s'assurer sa fidélité, elle devrait l'appâter avec une somme d'argent suffisamment importante pour l'intéresser. Par la suite, elle s'arrangerait avec ce qui arriverait.

[Français]- 10 000 américains. lança-t-elle soudainement. Pour ton aide, et si mes amis n'ont rien, bien entendu. Advenant que je n'ais pas besoin de ton aide, tu toucheras quand même 5 000 dollars américains, dans le type de coupure qui te plaît. Ça te va?

C’était là une somme exorbitante que cette femme offrait à Alexander. Il en aurait bien assez pour un avion pour la destination qui lui plairait et il en aurait encore assez pour se trouver quelque chose rendu là bas. Il ne pouvait pas refuser. Il ne fallait pas décevoir, c’est ce qu’il se disait. Il voulait le 10 000$, il le voulait tout entier.

Seulement, il ne fallait pas qu’il montre à quel point il était surexcité. Il restait calme, toujours un petit sourire qui c’était légèrement agrandit quand la femme avait prononcé la somme astronomique. Son plan, faire sa rapidement et partir ensuite. Il demanderait à la femme si elle savait quelque chose sur la faculté, il en avait entendu parler vaguement et en cherchait l’endroit exact.

Maintenant, il était plutôt temps des présentations. Il ne savait même pas son nom, ni même si elle avait un homme dans sa vie. Peut-être qu’il... Il n’y pensait déjà plus. La seule vision de lui, en train de la draguer, et qu’au final il se retrouvait avec un couteau planté dans le dos le dissuada d’y repenser.

Il mit un certain temps avant de prendre la parole, il réfléchissait, méditait, faisait le vide. Sur un ton très calme :

- C’est d’accord, j’accepte cette somme d’argent en échange de mes services. D’habitude je demande plus, mais dans la situation actuel je vais accepter sans faire une contre offre. Oh et... Fait moi confiance, je ne trahi jamais mon employeur.

Il alla chercher son sniper qu’il avait laisser par terre au moment où il c’était fait frapper en plein visage. Il était dans son étui, sous un double fond. Rien de mieux pour cacher une arme comme celle là. Il se releva et soupira un grand coup.

Son nez lui faisait encore un peu mal, mais c’était surtout le sang sécher qui commençais à l’agacer sérieusement. Il chercha dans son sac et trouva un linge et regarda la femme, n’affichant plus un sourire, mais un léger air de mécontentement. Il pris une bouteille d'eau et à l'aide du linge s'épongea le visage. Il n'était maintenant plus couvert de sang partout dans le visage et pourrait se balader comme bon lui semble sans qu'on ne se demande ce qui c'était passé.

- Alexander... Alexander Romansky... C’est mon nom, et euh, il faudrait trouver un endroit où je pourrais avoir de l’électricité, histoire que je puisse refaire le plein d'énergie...

Il ajusta les étuis de ses pistolets silencieux aux corps et ferma son manteau, souriant à la femme en face de lui. Attendant de voir si elle accepterai qu’il puisse se, recharger. Il commençait déjà à en ressentir le besoin, sa dernière dose remontait à ce matin très tôt..

[Après le message de Romansky et si personne n'intervient après douze heures, ce topic sera définitivement terminé et on changera pour aider Stefan et Trish.]

Si Eva n'avait pas eut ses lunettes fumées, Alexander aurait pu y lire une profonde surprise au moment où il avait accepté l'offre d'argent. C'était si... peu. Habituellement, elle demandait au minimum cinq fois plus pour un emploi du même genre, mais il fallait dire qu'elle demandait très cher et que son CV était très bien rempli. Ses employeurs l'engageaient donc en connaissance de cause. Quant à ce Russe sorti de nul part, la jeune femme n'avait que sa parole et les quelques tours qu'il lui avait montré un peu plus tôt comme démonstration de ses capacités. Ce qui, en résumé, n'était que très peu.

Pour ce qui était de sa loyauté, Eva préféra en juger par elle-même plus tard. De préférence sans se prendre une balle dans dos d'ailleurs. Malheureusement, là encore, elle ne pouvait avoir de garanti que c'était la pure vérité, mais puisque ce Alexander était mercenaire, il devrait lui être fidèle. Le temps de compléter ses engagements en tout cas. C'était mieux que rien et elle décida de s'en contenter. Trop de temps avait été perdu pour continuer à le dépenser inutilement. Qui sait si ses amis avaient besoin de son soutient?

[Français]- Même si tu avais surenchéri, j'aurais gardé la même somme. Tu n'as aucune preuve de tes "talents", ce qui fait considérablement baisser ta valeur marchande. Désolé mon grand, mais je paie cher quand la personne en face de moi vaut cher. ne put-elle s'empêcher de lancer du tac au tac. Quant à juger de ta fidélité, on verra à la fin de notre marché. [Allemand] Si tu reste en vie...

Un petit sourire se dessina sur ses lèvres. Oui, s'il restait en vie. Pas qu'elle eut l'idée de la tuer pour éviter de payer, mais ces types n'étaient pas des amateurs et savaient se servir de leurs armes. Ce serait très risqué, autant pour leur vie que pour leur liberté, car s'ils se faisaient prendre vivant, Eva douta qu'ils puissent repartir par la suite aussi facilement que voulu. Il fallait simplement rester positive, sans se défaire de réaliste, et y aller.

[Français]- J'espère que tu es aussi bon que tu sembles vouloir laisser paraître, parce que ces types-là, ils le sont. Mais, si tu as peur, je ne te retiens pas.

La mercenaire commençait à lui tourner le dos pour reprendre sa route lorsqu'il lui demanda l'emplacement d'une source d'électricité afin de "refaire le plein d'énergie". Harquant un sourcil sous ses lunettes noires, Eva lui pointa une voiture non loin. Elle ne savait pas si ça ferait l'affaire, mais il n'avait pas non plus été très claire.

[Français]- Ça devrait suffire comme source d'électricité. Maintenant, dépêche-toi, on pert un temps précieux.

C'est alors qu'elle se rappela de son portable. Un peu plus et elle le laissait au milieu de la chaussée. La jeune femme se pencha et le ramassa. Maintenant, oubliait-elle autre chose? Ah! si : il lui avait donné son nom, mais pas elle. Bah! tant pis. Il n'avait pas à savoir de toute façon. Dans le pire des cas, elle lui dirait par après.

Alexander se dépêcha d’aller où la voiture. Il sortit rapidement quelques outils et réussis rapidement à ouvrir le capot de celle-ci. Il regarda à gauche et à droite et sortit maintenant de son sac un câble qu’il brancha à la batterie. Son cœur battait la chamade. C’était à chaque fois extrêmement douloureux, mais il en avait de besoin, il avait de besoin d’une dose rapide. L’avantage c’est qu’il c’était un peu habituer à la douleur de l’électricité à la longue.

Lorsque branché, Alexander pris les fils, et toucha ensemble les extrémités et les enfonça dans la paume de sa main. C’était douloureux, il cria soudainement, mais repris ses sens, endurant la douleur et ce devenait de plus en plus doux. Il n’arrivait plus à ouvrir la main, comme paralyser par toutes cette énergie. Son corps commençais à ressentir les effets de la douleur, il essayait de parler, mais les tremblements s’emparait de lui.

- Et merde...

Et puis, il réussis à lâcher le câble, le laissant là. Il repris ses sacs et se leva. C’était atroce, il avait une douleur incessante à la poitrine, mais en même temps, il ressentait en lui une sensation extraordinairement satisfaisante dans chaque recoin de son corps.

- On y va...

Il se tenait la poitrine, soufflant un peu. Il était tout en sueur, mais bien décider à faire ce boulot. Dans moins de dix minutes il se sentirait déjà mieux.

[ désolé, poste de merde je sais... ]