[France] marseille, ville peu agitée à agitée

Invité

9h30 du matin

Un homme aux cheveux blanc, affalé sur son bureau, bavait légèrement en ronflant bruyamment. Sa radio se mit soudain à crépité, lançant une série de bip bref et long. L'homme se releva aussitôt comme mu par un ressort et activa son ordinateur en prenant son crayon, il pris un chronomètre qu'il activa et regarda par la fenêtre. Cela faisait un mois qu'il bossait sur cette émission d'autant plus étrange que les radios étaient un peu dépassé à cette époque. Un homme sortit du seul immeuble d'en face et le scientifique (car cela en était un) regarda son chrono. Deux minutes et tentes secondes. Il nota rapidement sur son ordinateur et se concentra sur le papier sur son bureau. L'homme qui avait codé la fréquence était doué. Le code morse présentait suffisamment de différence avec le code morse original qu'il avait fallu comparer exactement avec le manuel de cryptographie de 1987.

Mais le scientifique avait finis par craquer le code, pour tomber sur un second, basé sur un code de chiffrement à base 7.

Finalement, trois jours plus tôt il s'arrachait les cheveux sur le troisième code, les lettres qu'il avait obtenus étant celle-ci.

MGV BKOIX EW QJHRND CTXPJTA B NCUWJOSTN

Bien entendu, grâce au B seul il avait conclu à un code basique et avais traduit :

LFU AJNHW DV PIGQMC BSWOISZ A MBTVINRSM

Ce qui ne volait absolument rien dire. Mais le vieil homme sentait confusément que s'il réussissait à trouver le pourquoi du premier F, il aurait craqué le code. Cet homme à l'esprit scientifique faisait pourtant une confiance démesuré à son instinct. Mais aujourd'hui celui-ci lui disait d'arrêter de se consacrer au code et d'aller voir la rue. S'accoudant à la rambarde, l'homme ne vit rien de spécial, juste un gang de voyou qui venait de s'installer sur le trottoir d'en face et un homme au chapeau haut de forme qui s'avançait. Le scientifique revint vers son bureau, mais en passant devant sa caméra, son intuition lui cria d'aller filmer les voyous. Obéissant à nouveau il saisit sa caméra et appuya sur le bouton marche avant d'aller filmer les jeunes. Ceux-ci avait stoppé l'homme au chapeau (dont le visage était caché à la caméra) et lui demandait vraisemblablement de l'argent, sinon ils allaient le tabasser pour lui faire les poches. La scène se passa en quelque seconde, l'homme attrapa le poignet du voyou le plus proche et l'envoya virevolter contre le mur, il se retrouva aussitôt derrière les autres voyous et les envoya tous les huit au tapis avant qu'ils n'aient compris quoi que ce soit. Puis il tendis une main et des flammes jaillirent, faisant fondre le trottoir devant le jeune gang. Enfin il parut devenir flou et entra à une vitesse inhumaine dans l'immeuble en face de celui du scientifique.

Celui-ci eut une demi-seconde d'hésitation puis bondit littéralement vers son combiné de téléphone, la caméra toujours à la main, il décrocha et appuya sur un bouton d'appel pré-enregistré qui présentait une étiquette : KAZUN

23h24, le même jour.

Silverwing rentra chez lui complètement épuisé, mais au moment où il poussa la porte il vit qu'il n'était pas seul. Un homme en chapeau haut de forme le regardait, couché sur le lit en souriant.

_Tu te lève plus tôt que moi, dit l'intrus, je t'ai raté ce matin.

C'était la pire personne que Silverwing pensait voir.

_Hé bien ! Repris l'intrus, on ne salut plus un vieil ami ?

_Tu n'a jamais été mon ami, Gold. Dis Silverwing en refermant la porte sans quitter des yeux l'occupant de son appartement.

_Tu pourrais prononcer entièrement mon nom, tu aimerais que je t'appelle Silver ?

_Silverwing est mort, je suis Orion maintenant.

_Allons allons, tu n'aurais jamais envoyé ce message si tu ne voulais pas que Silverwing ressuscite ! Le projet est prêt à te reprendre ! Et aussi, repose tes armes, tu ne me toucheras pas.

Un a un, les shuriken retombèrent des mains de Silverwing. Puis il considéra la main tendue du dénommé Gold qui s'était relevé et il s'avança pour la serrer. Ils s'étreignirent l'un contre l'autre comme deux frères, puis Gold se leva complètement et alla vers la porte d'un pas vif.

_Allez, nous avons beaucoup de choses à faire avant de revenir au complexe et ...

_Tu fais toujours les mêmes erreurs stupides.

Gold se retourna, persuadé d'avoir mal compris. Il vit alors Silverwing, tendant une baguette de bois au bout de laquelle brillait un faux rubis, le doigt crispé sur un bouton. Gold chercha rapidement sa baguette de protection avant de voir une baguette similaire à la première, possédant une émeraude dans les mains de Silverwing. Une rapide fouille de son costume lui appris que les principales armes camouflés en accessoire de magie était à présent en possession de son vis-à-vis.

_Il ne faut jamais me laisser te toucher, je pourrais te tuer à l'instant même tu sais ?

_Ça m'étonnerais beaucoup ! Gold bougea si vite qu'il devint flou.

BANG !

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