La vie en ville

De grand immeubles cachaient la lumière du soleil. Watashiwa etait assis contre l'un d'eux. Il attendait, il attendait que quelqu'un lui offre une piece ou deux, encore fallait-il que quelqu'un le remarque. Il commencait a regretter d'avoir quitter sa "famille". Il se sentait inutile, et il s'ennuyait plus que tout. Le temps tourna à l'averse, Watashiwa courut ce refugier dans un bistrot. Les gens le regardèrent bizarrement.

"Encore un de ces clochard, dit un vieux accoudé au bar. Ils ce font d'plus en plus présents c'est temps-ci ! M'ettonerait pas qu'il vienne d'un pays pauvre comme l'Asie. Bah ! L'espoir fait vivre qu'ils disent ! M'enfin, d'ici là qu'il trouve de quoi manger, il aurait le temps de mourir deux ou trois fois ! Pauvre tit bonhomme."

Le barman s'approcha de Watashiwa ; ces habits lui firent tellement pitié qu'il ne put s'empecher de lui offrir un verre.

"Vous sert quelque chose ?"

Watashiwa repondit sur un ton lassé.

"Pas d'argent..."

"C'est la maison qui vous l'offre ! Profitez-en !"

Watashiwa aquieça, il ne put s'empecher de faire apparaître un sourire sur son visage. Le serveur lui rempli un verre de whisky et lui renvoya son sourire. Wata profita de la boisson en la buvant à petites gorgées.Un jeune homme, vetut de cuir ce leva.


"Aller ! Sa me fait pitier ça ! Le pauvre petit qui meurt de soif ! Et pourquoi moi j'aurais pas le droit à une boisson gratuite aussi ? Aller le vieux envoie la bière !"

"Désolé, mais..."

Le barman n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il fut plaqué contre le bois de son bar.

"Désolé mais quoi l'vieux ? Je veux ma chope ! Sinon tu va en baver ."

Les gens résterent assis sur leurs sièges, ils n'avaient pas le courage de bouger. Watashiwa, lui, ce leva et attrapa l'étranger par le col.

"Laisse le tranquil, il ne ta rien fait !"

Le jeune pris Watashiwa par les épaule et le fit valsé a travers la porte.

"Qu'est'que tu veu l'mioche ? Je t'ai pas sonner ! Aller casse toi avant que je te casse les jambes !"

L'homme au cheveux vert fut pris d'une rage énorme, mais il jugeat tout de même qu'il ne faisait pas le poids, il fit signe au serveur d'obéir et partit en regardant ces pieds. Il fut pris encore une fois de cette sensation d'inutilité.

La jeune fille aux cheveux d'argent sortie de l'autobus en traînant les pieds. Encore un autre terminus et pas un seul port en vue, c'était vraiment décourageant. Elle traîna les pieds lentement, serrant contre elle sa veste trop grande pour se proteiger du froid qui se faisait sentir ici. Lors de son premier escale, elle avait eu la chance de trouver une vague de chaleur, mais là, le froid ce faisait sentir. Dire qu'elle croyait que comme les États-Unis plus au Sud, les hivers seraient plus frais... elle s'était trompé sur ce point!

Frigorifier, Icanthyx avançait dans le but de se trouver un endroit où se réchauffer avant de reprendre la route vers le prochain arrêt. Elle préférait nettement voyager de nuit. Elle pouvait ainsi dormir sous un toit et elle évitait d'être à l'extérieur de nuit, temps bien plus froid en hiver. Son sac contre elle, elle trainait dans les rues encore et encore. Comme cet être qu'elle avait du laisser en arrière lui manquait... Il n'y avait même pas deux jours qu'elle était partie et elle s'ennuyait déjà. Elle aurait voulu lui dire où elle allait et l'inviter à venir lui aussi, mais d'un autre côté, elle n'était pas sûr que ce soit là une bonne idée. C'était vrai, cet être était habituer à vivre librement; aurait-il supporté de vivre encager de la sorte?

Bref, c'est en passant près d'un bar que la jeune fille pensa trouver un endroit où elle pourrait entrer se réchauffer sans trop se faire remarquer. C'était vrai, il y avait toujours plein de gens parlant entre-eux; on n'aurait pas fait attention à une personne venant d'entrer. Mais elle se résigna à passer son chemin alors qu'elle vit, par la fenêtre, un début de bagarre. L'agitation et la violence était loin d'être son dommaine et elle préféra passer son chemin. C'est ainsi qu'elle trébucha sur un être sortant de la place.

Elle et son sac étant tombé, la jeune fille rammassa son sac et se releva lentement. Elle garda son regard sur ses pieds, ses cheveux cachant une partie de son visage pâle. Elle glissa alors sur un ton assez gêné:

"Désolé."