La poupée Russe devient Moscovite [Libre]

[Si possible, j'aimerais bien l'intervention de quelqu'un qui m'amènerai à la Faculté. Bien sûr, rien n'empêche un peu de grabuge...]

Villina rentrait de son travail, cela faisait un peu plus de deux mois maintenant qu'elle travaillait en tant que mannequin à Moscou. Persuadée que sa possible survie ne serait envisageable uniquement dans le cas de sa fuite de sa ville bien-aimée. Saint-Petersbourg lui manquait, elle ne pouvait le nier, mais elle s'était dit que la capitale resterait tout de même le meilleur lieu pour se cacher des sbires du nouveau Boss de la mafia régnant à la cité des Tzars.

Son travail lui laissait suffisamment de temps afin de s'adonner à sa passion, l'informatique. Malgré la taille extrêmement réduite de son appartement, elle y avait disposé un matériel digne des plus grands hackers.

C'est ainsi, en faisant des recherches sur la possibilité qu'il existe d'autres personnes dans son cas, des "monstres", qu'elle avait fait la découverte d'une école réservée aux mutants, "The Faculty". Elle n'avait osée les joindre pendant un certain moment, mais c'était décidée un jour à tenter sa chance. Elle en avait marre de sa vie de modèle. De plus, toujours en surfant, elle était tombée, par hasard ?, sur un périodique de Saint-Petersbourg. Il y était question du meurtre d'un couple, qui n'était autre que ses propres parents et au vu des cadavres, la jeune russe ne se faisait aucun doute quant au fait qu'il s'agissait d'un coup de l'Organizatsiya. C'est pourquoi, préférant ne pas moisir en Russie, elle envoya un mail à cette "Faculty".

Ce soir là, la jeune slave rentrait d'un shooting de lingerie. Au départ elle était peu motivée pour ce genre de photos, mais avec le temps elle s'y était habituée et de plus, il ne résidait rarement dans le studio autre chose que des gays ou des professionnels, voire les deux. La séance c'était alors terminée tardivement, c'est ainsi que la ravissante blonde se retrouva à faire le trajet jusqu'à chez elle à pied, préférant ne pas attendre le bus suivant.

Mortil était à Vegas lorsqu'il recu un mail lui annoncant "Si tu veut rejoindre d'autres personnes comme toi rejoind moi a Moscou."
Il n'y avait rien d'autre. L'équipe du casino de son père avait pourtant travaillé d'arrache pied pour déterminer le lieu d'envoi du mail mais impossible de trouver: l'auteur avait utilisé des réseaux étrangés, faisant passé son mail par différents pays comme l'Australie ou bien le Tibet.
Ce qui le convaincu à partir était le passage "d'autres personnes comme toi". Quelqun d'autre à part Léo savait il qu'il n'était pas un humain comme un autre?

La nuit était donc déja tombée, Maxime circulait dans les rues de Moscou. Il avait passé sa journée à découvrir la ville. Il avait visité le Kremlin, la place rouge...Mais toujour aucune trace de son mystérieux contact.
Il était à Moscou depuis déja trois jours, subissait encore le décalage horaire (10 heures entre Las Vegas et Moscou) et commencait à se dire que si ces journées prenait chaque jour la même tournure, c'est a dire dormir-tourisme-dormir il partirai. C'était peut être après tout qu'une blague ce mail.

C'était donc la nuit, il était en train de rentrer à l'hotel. Sa voiture était une épave d'une marque inprononcable. Le parking de l'hotel était toujours complet, il se gara dans une rue parallèle. La marche ne faisait de mal à personne. L'air était glacial et une petite brise commencait à se lever. Heureusement il avait troqué sa tenue de cuir préféré pour un jean bleu foncé et un gros manteau noir. Le haut de son coprs était au chaud mais ses jambes étaient congelés, le froid n'étant pas stoppé par un vulgaire jean. Comme à ses habitudes il avait ses deux couteaux de bois et son plus récent pistolet caché sous sa veste.
Il accéléra le pas.

[HRP: salut, je poste aussi pour me rendre à la faculté, sur le conseil de twilight]

L’avenue était sombre, des poubelles jonchaient le sol, et une légère brume donnait au lieu une image malfamé. On aurai dit un décor de cinéma, ou allait avoir lieu une règlement de compte entre deux gang mafieux. Cependant il était bien seul et lui parvenait seulement de lointain échos de l’activité de la ville: klaxon, miaulement,…
Pour se réchauffer les idées en attendant son hôtel, il s’imagina dans un bon bain chaud. Son rêve se brisa lorsqu’il se souvient que sa chambre n’avait pas de baignoire mais seulement une douche. Et de surcroît une douche commune. Il n’avait évidemment pas choisi un hotel grand luxe, bien qu’il aurait pu se l’offrir, mais un petit hôtel du nom de « небольшой рай » (traduisez par « Le petit paradis »). Il ne voulait surtout pas être remarqué, et surtout pas retrouvé par ses poursuivants.

IL entendit des passants arriver mais ne se retourna pas. Cependant, ils ne l’avait pas dépassé et c’était trop long a son gout. C’était comme s'ils le suivait. Il appuya sa main sur son pistolet caché sous sa veste pour se rassurer et jeta un œil. Son cœur ralenti lorsqu’il aperçu un couple qui discutait. Il y avait une belle brune et un homme avec elle. IL n’avait pas l’air de s’entendre parfaitement car il perçut une tirade sèche de la part du jeune homme. Il continua à marcher, un sourire en coin.
ILs arrivèrent finalement à son niveau et s'arrétèrent Il pu observer plus précisément les deux jeunes gens: ils avaient les traits tirés ainsi que des cernes. Peut ètre revenaient ils d’un long voyage? Il arrêta court ses pensées lorsqu’il lui adressa la parole en anglais:

Hep ! Tu connais le coin, j'ai un rencard sur la place de la datcha.

Plusieurs choix s’offraient à lui: il pouvait se faire passer pour un vieux russe saoul et répondre « уехать сука »( traduction trop vulgaire, si vous la désirez contacté moi par MP^^) un mot qu'il avait apprit durant son séjour ou bien leur répondre en anglais. La deuxième solution était tout de même plus courtoise. Cependant il n’avait aucune idée de la position de cette place.

Euh non désolé je ne suis qu’un touriste je ne connais pas encore bien le coin.

Il leur sourit.

La jeune femme, qui jusque la n’avait pas dit mot s’avança et lui adressa la parole. Ses yeux était d'un vert époustouflant il n'avait jamais vu ca auparavant.

"- Bonsoir, votre arme ne sera pas nécessaire, je peux vous l'assurer. Vous êtes ici pour visiter le coin ? "

Tient elle avait donc remarqué qu’il était armé. De toutes façon il ne s’en cachait pas. C’était pour sa sécurité avant tout pas pour tuer les autres. S’il n’y avait pas de danger alors il ne la sortirait pas. Il était même pas sure d’avoir le cran nécéssaire pour l’utiliser.

On est jamais trop prudent, de plus j'ai eu quelque ennuis récemment Mais si cela vous inquiète alors voilà…

Il sortit son arme appuya sur le chargeur, relâcha et il lui glissa dans les mains. Il le glissa ensuite dans sa poche.
Il décida d’être franc à son tour.

J’attend quelqu’un à Moscou mais il n’est toujours pas arrivé alors je rentre a mon hôtel.

Le jeune homme qui l’accompagna avait l’air complètement détaché de la situation. Était il sous l’effet de drogue? Il ne pouvait le dire.
Il allait reprendre sa route lorsque le jeune homme étrange prit la parole.

Alors pourquoi parler d'humains normaux si nous ne sommes pas anormaux ? Et puis je ne suis pas stupide et tout va bien. Je n'ai pas besoin de rester concentré pour maintenir mon corps à la bonne température.



Alors ça! Etait ce son esprit ou bien avait il vraiment parlé de gens « anormaux » et d’un espèce de « pouvoir » pour se réchauffer. Maintenant qu’il était au courant, c’est vrai qu’il n’était pas bien habillé….Pouvait il vraiment se réchauffer tout en se concentrant?
Apparemment il avait encore des choses a dire.

Par contre ce serait cool qu'elle se pointe la Villina, on a pas que ça à faire ... Il doit y avoir des boutiques géniales dans le coin ! J'ai trouvé, vous voulez pas un piercing ?

Il avait une légère impression qu’il se moquait d’elle. Leur dispute ne s’était donc pas arrêté.
Il prit la parole, soudain prit d’une idée.

Vous ne m’auriez pas envoyé un email par hasard?

Etait ce eux? C'était probable.

Armé, l'autre était donc bien armé ! Mais il était malade de se balader en pleine ville comme ça, ou alors il était flic ou un truc du style et dans ce cas, Twi ne comprenait pas pourquoi il avait dit être un touriste. Bon, ils verraient bien ce qui allait se passer ensuite. Pas la peine de se stresser comme ça. Par contre, il fallait trouver quelque chose à faire pour Malia. Elle était trop coincée comme fille, ce n'était pas parce qu'elle était une prof qu'elle devait avoir l'air d'être toujours en décalage par rapport au jeune homme. D'un autre coté, il ne donnait pas vraiment du sien pour être sympathique et aimable. Il allait passé quelques jours à la connaitre un peu, mais c'était tout, il se fichait d'être ou non dans ses bonnes graces.

Il écouta sa réponse lors de la question de l'inconnu. Un mail ? Non pas lui, désolé mon gars mais tu te plantes de personne. Et ensuite il entendit la fin de la phrase. Ok, Malia voulait dormir, c'était tout à fait normal à son âge on est bien plus vite fatigué. Et le fait qu'elle ait conduit pendant près d'une semaine ne posait à Twi aucun cas de conscience. Il était d'ailleurs selon lui, parfaitement normal que la vieille professeur soit fatiguée. Oui vieille, pour lui tout ce qui dépassait les vingt deux ans était vieux ! Il soupira et regarda autour de lui. La place rouge était vide, devant lui marchait Nathalie, il avait un joli nom mon guide Nathalie... Donc ok, on va à l'hôtel ! Enfin, on conduit le prof à l'hôtel et Twi allait faire la fête toute la nuit. Il n'était pas fatigué lui ! Il avait dormi dans la voiture. Donc autant profiter de la belle soirée qui se profilait. Surtout que, à coté de l'hôtel, il avait vu sur Internet qu'il y avait un club privé semblant tout aussi intéressant que celui où Alysson l'avait conduit avec Sidney !

Désolé, mais c'est pas nous pour le mail, bonne soirée monsieur, au revoir !

Ben quoi, il fallait bien lui faire comprendre qu'on voulait être tranquilles !

Ok, on va à l'hôtel, moi je ferais un petit tour en attendant d'être fatigué, j'ai dormi dans la voiture.

Et non, il n'avait pas demandé à la dame, mais tant pis, il était venu parce qu'il avait reçu le mail, mais que cela ne l'empêche pas de s'amuser tout de même, ce serait un comble.

Villina stagnait chez elle depuis un bon moment, en train de lire pour l'énième fois la réponse à son mail envoyé à la faculté. C'était le lendemain à midi que tout se jouerait, elle ignorait si elle allait réellement rencontrer des gens de cette "Faculty" ou s'il s'agissait de quelqu'un d'autre. Et même s'il s'agissait du premier cas, cette faculté lui offrirait-elle ce qu'elle recherchait ? En tout cas, ce qui la rassurait c'était le fait que son interlocuteur avait une vague description physique d'elle-même alors qu'il lui avait indiqué comment il serait vêtu, ce qui fit fortement rire la jeune russe.

*Cet étranger ne connait apparemment pas la réputation de Moscou...*

Il y avait aussi le cas d'un échange de mails procédé avec semblait-il un mutant étranger dont elle avait fait la connaissance sur le net, elle lui avait fait la proposition de venir à Moscou afin que lui aussi rejoigne la "Faculty". Elle ne l'avait toujours pas rencontré et se demandait s'il était même parti pour la Russie. De toute manière ce problème ne la concernait plus car elle serait en route pour la faculté des mutants le lendemain.

La belle mannequin lisait le mail pour la neuvième fois quand son téléphone sonna soudainement. Toujours suspicieuse dans ses moments là, elle en décrocha néanmoins le combiné.

- Allô Illyana ?

- Oui Holi, que puis-je faire pour toi ?

Villina souffla, rassurée. Holi était une finlandaise en plus d'être une collègue de travail, la personne se rapprochant le plus de ce que pourrait être une amie aux yeux de la jeune slave. Autant la jeune russo-anglaise était blonde, autant sa camarade était sombre, tout en cheveux noirs et yeux de même, si ce n'était compter sur sa peau très blanche.

- Tu as quelque chose de prévue ce soir ?

Sentant le plan soirée à plein nez, mais décidant de profiter de sa probable dernière soirée dans le monde de la nuit moscovite, elle rétorqua :

- Non pas vraiment pourquoi ? Tu as quelque chose à me proposer ?

- En effet, on pourrait parler d'un truc comme ça ouais ! Andrergnir le photographe, nous invite toutes ce soir au City Space pour nous remercier de notre travail aujourd'hui. Viens s'il-te-plaît...

Villina était moyennant motivé, mais sa résolution et l'air suppliant de son amie achevèrent de la convaincre, pourtant elle l'a fit un peu ronger son frein.

- Mouais, c'est seulement un plan pour sauter l'une de nous...

- Avec un peu de chance ça sera toi, ça te décoincerai.

- Rêve toujours ma grande...

- Bon alors, tu viens ou pas.

- Okay, si ça peut te faire plaisir.

- Je passe te prendre à onze heures, fais toi belle.

- Comme toujours...

Villina n'était pas particulièrement fana de ces soirées dans les clubs de Moscou, le City Space étant un bar discothèque lounge comme tant d'autres, mais la perspective d'une dernière soirée avec Holi parvenait presque à l'attrister. Constatant qu'il ne lui restait pas énormément de temps, elle prit sa douche en vitesse et passa une robe de sa couleur préférée, rouge sombre, soulignée de lisérés noirs.

La jeune finlandaise passa la prendre effectivement à onze heures tapante.

- Je croyais que c'était les suisses qui étaient super ponctuels...

- Je suis pourtant cent pour cent finnoise.

La jeune russe la détailla du regard, grande et élancée tout comme elle, vêtue d'une robe bleue pâle elle était à couper le souffle. De plus, bien que modèle, elle restait une des seules personnes sensée et intelligente avec qui Villina avait pu parler.

Le trajet jusqu'à la boîte fut rapide, trop tardif pour les bouchons et sujet à peu de discussions palpitantes. Quand elles arrivèrent au City Space elles aperçurent à une table le photographe entouré de leurs collègues. Toutes étaient là mis à part deux déjà sur la piste de danse. Elles se joignirent au groupe, mais légèrement à l'écart tout de même. Sans attendre, Holi s'empara d'une bouteille de vodka et en servit Villina avant de se servir elle-même puis s'exclama en finnois :

- Esittää jkn malja Illyana !

Cette phrase rappela à la jeune slave que malgré le fait qu'elle était devenue très proche de la finlandaise, celle-ci ne connaissait même pas sa véritable identité. Toutefois, elle reprit contenance et déclara ce coup-ci en anglais :

- Cheers !

Sur quoi elles burent cul-sec leur verre. La soirée commençait bien.

IL avait bien comprit que ces jeunes gens étaient fatigué et qu’ils souhaitaient qu’il parte. Après un bref « Bonne soirée », il continua sa route, direction l’hôtel . Le temps n’avait pas changé, c’était pire. Des bourrasques de vents frappaient son visage, l’obligeant a se plier en deux, comme un moine tibétain.

Lorsqu’il pénétra dans le hall miteux de son hôtel, il ne pensa pas a la tapisserie déchirée, au toiles d’araignées, à l’odeur nauséabonde mais à la chaleur. Il rentra dans sa chambre, prit ses affaires de toilettes et se dirigea vers la salle de bain commune. Il n’eut pas a attendre, il était le seul client de l’établissement. L’état de la salle de bain n’était donc pas si catastrophique. IL ouvrit le robinet d’eau et lorsque la baignoire fut pleine du liquide bouillant il se déshabilla et rentra dedans.

Qu’allait il faire ce soir? Et demain? IL essayerait de trouver un petit bar confortable ou bien irait se coucher. Le plus intéressant était ses projets pour le lendemain: il avait entendu parler d’un rendez vous le lendemain avec une jeune femme. Cela ne l’aurait pas intéressé si la personne qui en avait parlé n’était pas un mutant! Il regarda sa montre Il était tard déjà tard! Il sortit de son bain, enfila sa serviette et s’habilla rapidement dans sa chambre. Il descendit les marches grinçante du bâtiment et sortit dans la nuit. Cette fois il s’était bien plus préparé au grand froid! Il avait mit trois pull, un anorak et un jean sur un survêtement. Il ressemblait à un cosmonaute mais au moins ne serait pas malade le lendemain.
Il était maintenant arrivé au quartier ou se trouvait toutes les boites de nuits, les bars et les club de strip tease. Il marcha , observant les différentes entrées protégées par des colosses.

L’une d’entre elle avait l’air plus fréquentait que les autres , il s’approcha.
Un vigile s'approcha et psalmodia en russe. Il comprit que sa tenue n'était pas adapté. Bien entendu sous ses multiples couches il était bien habillé mais il n'avait pas vraiment envie de se déshabiller. Il s'écarta donc, laissant la place aux habitués. Peut ètre trouverait il quelqun pour le faire rentrer.

Vilina en était à son troisième verre de vodka quand Holi la prévint qu'elle devait s'absenter un instant. Les idées toujours claires, en bonne slave elle tenait mieux l'alcool que son amie, elle se dirigea sur le bord de la piste de danse et observa le tout une dernière fois.

*C'est demain que tout doit se passer !*

Les stroboscopes lui piquaient les yeux, la musique rugissante du club l'assourdissait. La jeune mutante en eu un sourire de satisfaction, ce genre de lieu ne lui manquerait pas.

Se servant un quatrième verre, elle ne vit pas arriver la jeune femme. Quand celle-ci fut suffisamment près d'elle, la jeune russe leva la tête et la dévisagea. Elle se trouvait face à une jeune femme asiatique qui, elle-même la dévisageait. Avant qu'elle n'ait le temps de dire quoi que ce soit, l'étrangère prit la parole, en s'exprimant dans un anglais parfait, elle lui demandait s'il était possible qu'elle l'interviewe à l'extérieur. Ce fut le moment que trouva Holi pour revenir.

- Qui êtes-vous, une journaliste ?

Avant même que la jeune asiatique n'est le temps de répondre, la finlandaise s'écria en russe :

- Mais t'es bête ou quoi ? Qu'est-ce que tu attends pour y aller ?

D'abord réticente, la belle slave eut l'idée qu'il s'agissait probablement d'une vraie journaliste.

*Il est peu probable que la mafia envoie une asiatique, parlant anglais qui plus est...*

S'orientant vers sa camarade, elle s'exprima :

- Très bien, si ça peut m'éviter tes jérémiades... Allez bye !

Se tournant ensuite vers la journaliste, elle reprit son anglais d'un ton assez froid :

- C'est d'accord, sortons d'ici.

Malia sortit de cette boite, une comparaison avec une boite à chaussure bourrée à craquée de petit soldat aurait été une image parfaite. L'atmosphère étouffante, les gens brillant de la sueur qu'ils dégagent, les effluvent de parfum se mélangeant en une soupe immonde à l'odeur désagréable. La rue, l'air frais et le relans de graisse des restaurants adjacent, voilà tout ce que la ville avait à offrir la nuit : des mauvaises odeurs et du froids.
L'enseignante, dans ses pensées en oubliait le principale, la raison pour laquelle elle était sortie. La jeune femme l'avait suivit et cela n'avait pour effet que de ravir l'asiatique. Elle se tourna un peu à l'écart devant la boite de nuit où un homme assez dépité attendait que quelqu'un le fasse entrer.

"- Bonsoir. Vous avez bien rendez-vous demain à midi ? "

Malia sourit attendant la réponse. Oui l'entrée en matière était directe, mais après une semaine de voyage on pouvait se montrer comme bon nous le semblait non ? Elle réfléchit à ce qu'elle connaissait de la russie et surtout de la mafia. La jeune femme était un peu inconsciente de rester ici c'était dangereux pour les mutants de vivre si prêt des hautes sphères du trafics de mutants Russe...

"- Nous serons donc la boutique de prêt à porté masculin à droite du café de la place. Rendez-vous à midi et ne soyez pas en retard, si vous avez un problème, voilà mon numéros, nous sommes pour la nuit à l'hôtel dans la rue juste là. "

Elle montra du bout du bras une rue non loin, deux minutes de marche et elle serait rentrée à la chambre. Elle espérait vraiment que Twi n'avait rien eu durant le trajet, aller le rechercher chez les mafieux était risqué et même s'ils la connaissaient, elle n'avait pas travaillé pour eux pendant plus de quatre ans c'était donc mauvais signe...

"- Une dernière chose, vous devriez faire rentrer cet homme là-bas. Bonne soirée, à demain. "

La faveur qu'elle demandait n'avait rien d'anodin, après tout si l'homme avait ne serait-ce qu'une réaction de soulagement en voyant le visage de la jeune russe, qu'il la reconnaissait le lendemain allait être amusant. Malia quand à elle resta quelque minutes avant de rentrer à l'hôtel, elle avait vu ce qu'elle voulait voir...