[Las Vegas] La fin d'une vie...[Fin]

Celui qu’il considérait maintenant comme son ami réagit positivement à sa réponse.

- Vous avez de l'humour mon vieux. Mais l'humour ne fait pas tout ici, il ne sauve pas de vie...



Le jeune inconnu , sortit son flingue. Il avait bien vu. Il s’approcha et plaqua le canon contre la tête de son agresseur. Il en profita pour sortir de leur lutte et se positionna a coté de son « ami ». La situation n’était pas pour autant réglé car une demi douzaine de garde les entourait. Son protecteur calma le jeu et annonça, détendu:
- Léonel Jenkins. Russian Mechanics, veuillez lâchez mon assistant, belle jeune femme...



Bien joué! Alors il s’appelait Leonel. Mais faisait il vraiment parti de ces Russian Mechanics? La chose qu’il était sur de ne pas être c’était son assistant mais ça il le garda pour lui. Il apprit aussi qu’il devait se faire appeler « Bernard » lorsque Leonel traduit sa phrase pour les gardes.
La situation avait donc un petit peu avancée, la fille le poursuivant étant sous la menace d’une arme.

IL tourna sa tête et aperçu le binoclard qui était de retour. Il n’avait pas l’air très content que son amie sois dans cette position. IL s’esclaffa soudain:

Si vous touchez à cette jeune femme je vous assure que vous allez mourir aussitôt. Or ce n'est pas vous qui êtes visé, ce serait idiot de mourir comme ça ne croyez vous pas ? Alors vous allez être raisonnable et lâcher votre arme, ensuite nous vous laisserons partir. Seul bien entendu.



IL ne pensait pas que ce type d’argument convienne a son sauveur. Il le regarda , il affichait un léger sourire .L’autre continua et dit:

Et je tiens à vous informer que ce jeune homme que vous aidez est un mutant, dois-je en conclure que vous aussi en êtes un ? Ne croyez vous pas que ce serait assez dommageable pour votre survie.

A cet argument la il ne savait comment son ami allait réagir. IL attendait sa réponse et à ce moment la jeune femme en profita pour s’extraire de la menace de l’arme de Leonel. IL se retint au dernier moment d’envoyer un couteau dans la nuque de la jeune femme en voyant les pistolets des gardes pointé sur lui. D’ailleurs les gardes devenaient hésitant , ne sachant qui croire.
La jeune femme tenta a son tour de convaincre Leonel. Mortil avait un couteau dans chaque main et si la situation dégénérait chacun avait déjà leur cible.

Il s'adressa ensuite au garde.

Indeed, I'm Bernard, Russian Mechanics. Please , with my friend we have to go now.
(En effet, je suis Bernard, Russian Mechanics.S'il vous plait, avec mon ami, nous devons partir maintenant.)

Si Leonel était d'accord alors ils partiraient tout les deux tranquillement car les gardes avait maintenant baissé leurs armes, et soupconnaient les qui l'accusait d'ètre un mutant.

Alors qu'un homme arrivait, Léonel tenait toujours aussi fermement son canon au dessus de la tête de la blonde aux belles fesses. Rien a dire, Dieu avait eu raison de nous insuffler l'idée de la jupe ! Reprenant ses esprits face a son sourire perversement stupide, Léo' vit un homme a lunettes arriver et demander d'un geste de la main, que les gardes baissent leurs armes. Ce qu'ils firent, bien entendu. Un chien bien dressé ne mord jamais a ce qu'il parait.

-Si vous touchez à cette jeune femme je vous assure que vous allez mourir aussitôt. Or ce n'est pas vous qui êtes visé, ce serait idiot de mourir comme ça ne croyez vous pas ? Alors vous allez être raisonnable et lâcher votre arme, ensuite nous vous laisserons partir. Seul bien entendu.

Menace? Léonel Jenkins, tueur a gage de la Russian Mech', menacé?! Aussi inutile qu'une quéquette sur un pape. Comment voulait vous que Léo' se sente réellement menacé, si il tient un flingue, qu'il ait un allié et que la porte de sortie se tient juste derrière lui. Léo pouvait très bien se décider a prendre ses jambes a son cou, mais à quoi bon? Mieux vaut rester héros jusqu'à la fin, un boulet de canon ne finit sa course que lorsqu'il rencontre un obstacle ! Et pour l'instant, l'obstacle était la barrière de langue évidente envers la garde de l'aéroport...

Comment leurs expliquez que Léonel ne voulait que se casser d'ici tranquille, en emportant "Bernard"?

-Et je tiens à vous informer que ce jeune homme que vous aidez est un mutant, dois-je en conclure que vous aussi en êtes un ? Ne croyez vous pas que ce serait assez dommageable pour votre survie.

Léo eut bien envie de lui répondre, avec l'accent de l'homme soul de préférence, mais Rena Blakewell se dégagea de l'emprise de l'arme a feu du russe par un joli petit bond en arrière permettant a Léo' d'entre apercevoir le début de ses jambes.. La gueule de bois serait dure demain, Mister Jenkins!

- Vous feriez mieux de rester en dehors de cette histoire. Nous voulons juste le mutant, et n’essayez pas de nous faire croire qu’il n’en est pas un !

Léonel ne put que se taire. Il avait remarquer que " Bernard " n'était pas un être normal, ni même un détenu judiciaire. Il était mutant, et ils étaient là pour ça. Léonel ne rangea pas son pistolet, mais le fit au contraire, tournoyer plusieurs fois grâce a son index. A la manière des Sherrif, il rattrapa son flingue avant de le ranger dans son étui.

Il regarda Mortil qui s'était relevé, et lui asséna une gentille claque sur le sommet du crâne. Puis, il ajouta, pour justifier le fait que Bernard soit un mutant :

- Couillon de clone, ne sais tu donc pas qu'il fallait absolument rester inaperçu pour tester la sécurité de l'aéroport? Beau travail !

Voilà, maintenant, Mortil avait une raison d'être mutant et d'être là!

- Cet être est sous mon aile, j'en ai la responsabilité, comme je crois que cette jeune femme est sous la votre. Je vous prierais de me laisser retourner a mon avion et de nous laisser retourner en russie. Je dois le ramener, il avait une envie de découverte qui ne plaisait pas a notre client...

Bon, voilà que Maxime rentrait dans le jeu bernardien de l’autre type aux flingues répondant au nom de Léonel Jenkins. Léonel, c’était charment comme prénom, ça faisait un peu penser à un lion… grrr… Ouhla, les hormones étaient en plein travail ou quoi ? Ah la la, ces idiotes, jamais au boulot au bon moment !

Mais revenons-en à notre scène. A présent, Léonel tentait de faire passer la proie de Rena pour un clone sous sa direction. Cela aurait pu être plus crédible si le jeune homme aux cheveux gris n’avait pas, il y a de cela quelques minutes, dit s’appeler Maxime, tenté de prendre un avion à destination de New-York, demandé à l’employé de la Russian Mechanics de l’aider comme si c’était la première fois qu’il le rencontrait… Bref, la liste des problèmes de crédibilité était sans doute plus longue que ça, mais ces quelques détails suffisaient déjà pour que les membres de l’Arobase ne se laissent pas berner. Et le docteur Swann, justement, ne se laissa pas berner, et les menaça à nouveau de son arme.

- Nous pouvons continuer à discuter comme cela pendant encore des heures, cela ne changera rien au résultat, lança Rena. Vous êtes cernés et personne ne croit à votre histoire de clone, alors rendez vous sans faire d’histoire ou nous nous verrons contraints de vous blesser…

Pour appuyer ses propos, la jeune femme demanda à se faire remettre une arme à feu elle aussi, et une fois le pistolet obtenu, elle le chargea et visa Léonel.

La situation était critique. Les menaces fusaient. Les étrangers ne les croyaient pas. Il avait toute fois confiance en Leonel. Cet homme avait l’air d’un vrai tueur, tout a fait capable de manier une arme.
La jeune femme prit l’arme d’un garde , qui ne comprenait pas très bien la situation. Il fallait une solution, et il espérait qu’elle ne se ferait sans perte de vie humaine, ou en tout cas pas chez les « gentils ».
Il recula de quelques pas, s’avança vers le garde le plus proche et lui chuchota à l’oreille:

Je suis Bernard Hortil.

Pour quelqu’un qui n’était pas de Vegas cela n’aurait eu aucun sens mais ce garde était de LV.
IL savait donc que son père était le plus grand gérant de casino de la ville. Son influence est assez conséquente pour que le garde fasse signe à ses collègues de baisser leurs armes. IL sortit du cercle du conflit. IL se préparait à sortir par la porte, attendant Leonel. Les étranger ne pouvait plus avoir d’influence ici.
Cette affaire restait ici et si les étrangers continuaient à le suivre ou le menacer alors avec l’aide des gardes et de Leonel, ils seraient arrêté. Ces poursuivant aurait dut tenter de le kidnapper ailleurs qu’ici.

Ce qui arrive à Vegas reste à Vegas.

Vous bougez ne serait-ce qu'un doigt et nous ferons feu. Donc votre petit jeu ne m'amuse plus du tout, jetez vos armes et rendez vous. Je tiens également à dire que je ne crois pas à votre histoire de clone.

Foutaises! Comme disait le vieux Josh. Les rares personnes amenaient a faire peur Léonel actuellement devait être a sa recherche aux états-unis. Elles bossaient sans doute pour la GC, vu que rares sont les personnes qui peuvent s'échapper "seule " du bâtiment Généticien.

Et Léonel savait pertinemment que sa place a la Russian ne durerait pas éternellement. Ils n'avaient sans doute déjà plus confiance en lui, et il n'avait plus confiance en eux. Ils n'avaient pas montrés beaucoup d'intérêt envers le cobaye ces temps ci, tandis que Léo' pourrissait dans les cellules. Et tout cela grâce a qui? Grâce a Paris, Félix Paris...

Et maintenant, grâce a qui il ternissait ses projets de retour en russie? Ah un certain Bernard. Mais devait-il pour autant le sauver? Ah non, il pouvait tout aussi bien se ranger du côté ennemi au dernier moment. Mais cela jouerait-il vraiment pour le russe? Non, a priori. Il se ferait cerner automatiquement. Il prit donc cette décision en sortant après Mortil. Il marchait les mains dans les poches, avant de s'arrêter et de saisir son téléphone.

Lorsque l'habituel numéro russe fut composer, une petite série de "bip" se fit entendre avant qu'une voix ne réponde par un " Allo" en français. Léonel entama la discussion. Un brin de causette plus tard, Léonel était dans la ligne de mire de Kaishina...



- Et tu crois vraiment que je vais aider un parfait inconnu a quitter le pays? Je te croyais moins con Léo'!

La chevelure d'or de la jeune femme volait au vent et au rythmes de ses paroles. Chacune de ses phrases, sonnaient comme un grand coup d'épée dans l'eau. Elle parlait, hurlait même, pour ne rien dire. Car elle savait, tout autant que Léonel, que lorsqu'il était prit d'idées, rien n'y personne ne l'empêchait des les accomplir. Preuve, son évasion n'en est elle pas un parfait exemple?

- Bon, sachant pertinemment que je parle dans le vide... T'as un plan pour entrer dans l'aéroport sans que ces, je te cite, " cinglés " lui sautent dessus?

Léonel gratta lentement sa tête aux cheveux gris-bleuâtres. Elle n'avait pas tort, il n'avait aucun plan! Bon, réfléchissons. Ils avaient acquis par des méthodes confuses, la sécurité de l'aéroport. Mortil semblait pouvoir passer tranquillement, mais Léonel et Kaishina? Comment allaient-ils, eux, bien pouvoir passer avec cet homme qui détecte les mutants à la ronde?

Léonel n'en avait pas la moindre idée. Mais ce n'était pas cela qui allait le décourager n'est ce pas? Léonel se retourna vers Mortil et constata qu'il était presque aussi vieux que lui. Si il était aussi vieux que lui, il devrait donc savoir se servir d'une arme sans trop de problèmes. Léonel lui même dégaina un de ses 92FS et le tendit a Mortil en lui disant :

- Tiens. Je suppose que tu sais t'en servir. Si t'en as besoin, tu le sort et tu tire. En cas d'urgence, on a pas quitter la ville...

Kaishina attrapa la main de Léonel pour interrompre le don de flingue avant de gueuler sur Léo' :

- Tu confies un pistolet a un mec que tu ne connais maintenant? Et si il était de la GC pour te rattraper ici?

La taille fine de la jeune femme ressortait extraordinairement bien lorsqu'elle portait cette robe rouge rubis. Et Léonel souriait avec plaisir lorsqu'il la regarder s'énerver contre lui. Il répliqua d'une voix calme:

- On l'emmène. C'est tout, et c'est ainsi...

Mais pour qui il se prenait le gosse ! Il croyait réellement s'en sortir aussi simplement ? Thomas était furieux et cela se voyait très rapidement. Il incendia les gardes de sécurité en leur expliquant que ce n'était pas parce que quelqu'un disait être le fils d'un mec important que c'était la réalité. Heureusement qu'il avait eu le temps de bien repérer l'aura des deux mutants et que les deux gugusses n'avaient pas fui assez loin pour lui échapper. Ca allait saigner !

Changement de plan Rena, on va chopper les deux gars mais avec de l'aide ! Et pas celle de la police incompétente de ce bled.

Il sortit son téléphone et composa le numéro d'urgence de l'arobase. Il allait être très bientôt assisté par assez de monde pour quadriller la ville et chopper le gars qui avait osé lui filer entre les doigts.

_____

Une jeep aux vitres fumées fit son apparition devant l'aéroport et le scientifique monta à bord suivit par Rena. Ils voulaient la jouer comme ça, aucun problème pour lui.

Thomas donna deux consignes et deux hommes sortirent de la jeep avant d'aller surveiller les passagers de l'aéroport, puis la jeep prit la route indiquée par le scientifique

Le plan de Mortil a fonctionné, mais il était probable que cela ne fonctionnerait pas une seconde fois.

Les deux hommes de l'arobase allaient surveiller les passagers de l'aéroport avec soin.

Je rappelle que Thomas n'a besoin que d'un peu de sang pour s'amuser, évitez d'être blessés. Et un dernier conseil, vous devriez trouver un coin où Thomas ne pourra pas repérer votre aura... enfin ce que j'en dis !

Lorsque Maxime se déplaça pour aller parler à l’oreille d’un garde, Rena regretta d’avoir visé Léonel. Etant donné son armement, il était plus prudent de le viser lui, mais à cause de cela, la cible était à présent à deux doigts de s’enfuir. Pourquoi ces crétins de vigils avaient abaissé leurs armes !? Qu’avait-il donc bien pu leur dire pour les convaincre de le laisser partir ? C’était incompréhensible !

Et Léonel suivit le mouvement. Il sortit du cercle d’agents de sécurité le plus tranquillement du monde… et personne ne réagissait ! La jeune clone elle-même était trop abasourdie par la tournure de la situation pour réagir. Elle observa, les yeux en billes, l’employé de la Russian Mechanics et le renommé Bernard mettrent les voiles.

Bien entendu, le docteur Swann ne laissa pas passer cela, oh que non ! Il se mit à hurler sur les idiots qui avaient laisser les deux énergumènes sans aller, puis Rena et lui se retrouvèrent à bord d’une jeep à poursuivre les jeunes hommes. La jeune clone bouillait intérieurement de ne pas avoir réussi son coup, et se jura que, coûte que coûte, elle arriverait à fournir ce qu’il voulait à Thomas. Elle vérifia que tout ses couteaux étaient encore là, et que l’arme à feu qu’elle avait réquisitionné était correctement chargée. Une fois tout cela fait, elle se cala dans son siège, attendant que la voiture s’arrête et qu’elle puisse faire saigner Maxime, et aussi Léonel, pour le punir de l’avoir outrageusement reluqué.

Leonel ne tarda pas à le rejoindre. Le plan avait marché, mais il ne pensait pas que les intrus allaient arrêter ici la poursuite. Pour l’instant il devinait leurs silhouettes dans le hall de l’aéroport, avec les gardes. Leonel prit la parole.

- Tiens. Je suppose que tu sais t'en servir. Si t'en as besoin, tu le sort et tu tire. En cas d'urgence, on a pas quitter la ville…

IL le prit avec plaisir, ses couteaux n’étant pas aussi dévastateur que cette arme. Il le glissa sous sa cape puis dit:

Merci.. Je sais en effet m’en servir et crois moi je n’hésiterai pas à m’en servir contre eux..

Il leur fallait maintenant un endroit ou se réfugier. L’idée qui lui vint en premier à l’esprit fut bien sur le casino de son père. Cependant il est assez éloigné et ses relations avec son père n’étaient pas aux beau fixe. Il le proposa quand même:

Je pense que l’on pourrait se réfugier dans le casino de mon père. Nous y serons en sécurité et il y a de nombreuses sorties possible. Cependant il est assez loin et je pense que l’on va être poursuivi.

IL commèrent à marcher le long de la rue, débouchant bientôt sur la grande avenue du « Strip ».Si leurs poursuivant était en véhicule ou même à pieds ils seraient très vite bloqué: les casinos ouvraient, l’avenue était complètement encombrée de véhicule, les trottoirs de touristes aux yeux pétillants.
Ils ne pouvaient nous suivre mais le binoclard avait un don pour les repérer apparemment…Ils accélérèrent le pas et IL profita de l'absence des poursuivants pour demander:

Pourquoi m'avoir secouru? Qui etes vous? C'est quoi la Russian mechanichs?

Un véritable phare ! Voila ce que suivait Thomas avec sa vision si particulière. Il était heureux de voir que les deux fuyards n'avaient visiblement pas quitté la rue et qu'il se dirigeaient vers le centre ville actuellement. Il fit tourner la jeep dans une ruelle transversale et pesta en voyant le camion de livraison. Cela allait leur faire perdre du temps et la lueur diminuait de plus en plus.

Sans compter la lumière du jour qui irritait la pupille du jeune scientifique. Il pesta encore une fois pour la forme et vit avec déplaisir l'aura des mutants disparaitre au loin. Il n'avait plus aucune chance de les rattraper à présent et ils allaient certainement se mettre très vite à l'abri.

Thomas regarda Rena qui semblait impatiente d'en découdre, il fixa aussi le conducteur qui n'avait pas l'air bien affecté par la disparition des cibles puis il prit sa décision.

On laisse tomber la poursuite. Je les ai perdu. On retourne à l'aéroport et on laisse deux gars en planque. Mais pas question de les rechercher dans toute la ville ce serait inutile.

Il fit signe au conducteur de faire demi-tour et il se replongea dans ses pensées. Si seulement il pouvait exister un appareil ayant la même fonction que son pouvoir. Plus aucun mutant ne serait en sécurité à la surface de la terre !

[HRP : End pour l'arobase, sauf si vous vous re pointez à l'aéroport ...]

Il me répondit clairement:

-La Russian, c’est celle qui m’emploie. Je n’ai pas demandé a être là pour te venir en aide. Disons, que tu fus une bosse sur le chemin du retour… Va falloir faire avec maintenant.

Mortil acquiesca mais ne dit plus un mot. Il continuèrent le long de la grande avenue. Ils voyaient défiler les plus grands casinos: le MGM, le wynn, le Mirage,..
Ils s‘arrêtèrent, ils étaient enfin arrivé. Ils ne pouvaientt ignorer l'immense casino qui apparu face à eux car il était le plus grand de l’avenue. Son père l’avait appelé « Montecristo » en référence à une série TV qu’il aimait bien.

Nous sommes arrivé. Suis moi.

Il était maintenant minuit passé, le casino était bondé. Ils traversèrent la salle, non sans mal, et atteignirent une porte de service. A peine fut il rentré qu’une hôtesse d’accueil qu’il aimait bien les aborda.

« Salut Julie. Mon père est la? »
« Non désolé il est en voyage. Tu veut que j'essaye de l'appeller? »
« Non ça va aller. Si tu pouvait nous offrir une suite double pour moi et mon…heu.. ami. »
« Pas de problème. Je vient juste d’en contrôler une. Tient, prend le badge. C’est la 39. »

Elle lui sourit et partit prestement, non pas qu’elle ne voulait le voir mais cette nuit la était une des plus lucrative de la saison.

Allons y…

Ils continuèrent leur traversé des coulisses de ce monstre qu’était le casino. Ils débouchèrent finalement dans un espace public, très spacieux, avec un décor en majorité composé de velours rouge.
Face à eux ils trouvèrent enfin un ascenseur. Il appuya sur le bouton d’appel et alors qu’ils attendaient l’ascenseur Leo lui dit:

- Mortil, j'aurais besoin de te parler seul à seul après.

Mortil répondit:

D’accord pas de problèmes. Mais pas ici, les murs ont des oreilles.

Il inséra le badge et ils se retrouvèrent dans la grande suite, construite symétriquement.

Mortil se dirigea vers la grande baie vitrée face a eux et observa la ville des lumières de haut.

Alors, que ce passe t il?

Plus aucune trace de leurs poursuivants, au moins une bonne chose lui arrivait.

- On peut pas dormir ici ce soir. Moi et Kaïshina, nous nous en allons pour la Russie au plus tôt, il faudra qu'on quitte Las Vegas ce soir même. Tu comptes faire quoi, toi?

Il s'en doutait mais l'annonce de leur départ l'attrista. Ce mec lui avait quand même sauvé la vie.

Je pense que je vais fuir cette ville, je n'aurais qu'a utiliser l'avion privé de mon père. Mais après je ne sais pas trop ou aller. Tu sais pas ou je pouyrais trouver un endroit avec d'autre gens bizarre comme moi?

Il souria, peut ètre existait une "école" ou un club de vacances avec plein de personne avec des super pouvoirs!
Il se retourna, délaissant la vue splendide du strip pour celle de son sauveur.
Il se demanda comment eux allait quitter la ville, l'aéroport étant surement surveillé...

Alors ca y est, l'heure de quitter cette ville est arrivée...Après toutes son enfance, son adolescence, le casino...IL ne reviendrai surement ici que dans de nombreuses années.

Je pense que je vais fuir cette ville, je n'aurais qu'a utiliser l'avion privé de mon père. Mais après je ne sais pas trop ou aller. Tu sais pas ou je pourrais trouver un endroit avec d'autre gens bizarre comme moi?

Un endroit avec d'autres gens bizarres? Mais, c'était tout droit désigné! La Genetics Corporation! Avec ses cellules blanches, dignes des grands asiles, ses pensionnaires tous aussi dérangés les uns que les autres, et surtout, ses traitements! Voilà ce qu'il te fallait Mortitil, un bon aller à la Genetics Corporation. Comme ça, c'est fixé. Tu n'auras plus peur de buter tout ce qui passe sous tes poings. Parce que là bas, si tu ne sais pas te servir de ce que Dieu t'as offert: Tu finis en pâtée pour chat! ( Ou pour Croco si t'as de la chance )

Mais peut-être qu'une institut existait? Qui sait? Mais Léonel n'en savait rien. Sinon, il y serait déjà! Cela n'aurait été qu'une question de minutes avant qu'il n'y débarque. M'enfin, il était à Las Vegas, autant qu'il en profite.

Posant une main protectrice sur l'épaule de Mortil, Léonel dit :

- Le seul endroit que je connais où tu pourrais trouver des gens comme toi est très peu recommandable. Je sais pas moi, tentes en Asie. Ils ont une grosse population, et pas des plus nobles. Ils doivent bien savoir quelque chose. Ou sinon, l'Australie. Comme c'est dans l'Océan, perdu, loin de tout, je pense qu'il doit y avoir quelque chose.

Léonel ouvrit la vitre afin de laisser pénétrer l'air dans la pièce. Il faisait chaud tout d'un coup, surtout parce que Léonel devait s'en aller, laisser Mortil là, à son triste sort.

- On se retrouvera. T'en fais pas, que ce soit sur un coup du destin ou dans la rubrique nécrologique!

Un peu d'humour, qui a tué l'humour?

- Le seul endroit que je connais où tu pourrais trouver des gens comme toi est très peu recommandable. Je sais pas moi, tentes en Asie. Ils ont une grosse population, et pas des plus nobles. Ils doivent bien savoir quelque chose. Ou sinon, l'Australie. Comme c'est dans l'Océan, perdu, loin de tout, je pense qu'il doit y avoir quelque chose.

En effet, cette endroit ne lui plaisait pas trop. Leonel posa la main sur son épaule, il comprit que l'heure du départ était proche.
Ce fut confirmé quand il annonca:
- On se retrouvera. T'en fais pas, que ce soit sur un coup du destin ou dans la rubrique nécrologique!

Il sourit, ne trouvant pas de réponse. La personne en face de lui l'avait sortit d'un vrai pétrin, il lui devait une fière chandelle...

Merci beaucoup. Pour tout. Sans toi je ne sais pas ce que je serait devenu. Alors, bonne route. Je pense que nos destins se croiseront un jour...

Il ne lui restait plus qu'a parcourir le monde, chercher des explications. Un endroits ou il serait bien et comprit. Il ressentit le sentiment de malaise que pouvait ressentir les gens rejeté ou mal intégré. Une grande solitude. Même pour lui, alors qu'il se trouvait chez lui, à Las Vegas avec des gens qu'il aimait bien.
IL fit un clein d'oeil à Leo, et pour écourter ces adieux qui étaient mélancolique, il annonca:

Bon maintenant si tu disparait pas dans 5 minutes 17 la sécurité sera la et te mettra dehors! Attention...GO!

Et il enclencha le bouton rouge situé sous un bureau, prévenant ainsi toutes les forces de sécurité de l'hotel.

Merci beaucoup. Pour tout. Sans toi je ne sais pas ce que je serait devenu. Alors, bonne route. Je pense que nos destins se croiseront un jour...

Au revoir Mortil, mon ami. Je ne connais pas ton nom de famille, ni ton pouvoir, mais je sais que t'es pas un mauvais mutant. Tu ne me parais pas mauvais, ni même méchant. Au contraire, il en fallait beaucoup dans certaines parties des vêtements pour être ami avec Léonel. Cela comprenait de risquer sa peau continuellement, de détenir le record du monde de balles passées près du corps, de ne pas pouvoir dormir au risque de voir un tueur à gages venir buter tout le petit peuple.

Et oui, c'est un peu ça la vie de tueur à gages.

Tandis que Mortil se déplaçait vers un petit mobilier, Léonel faisait signe à Kaishina de se lever afin qu'ils quittent les lieux dans l'immédiat. L'un des principes du tueurs à gages était qu'ils devaient quitter l'endroit le plus vite possible. Moins de présence diminuait les risques de les retrouver, et ça allongeait leurs vies de quelques mois parfois.

Bon maintenant si tu disparait pas dans 5 minutes 17 la sécurité sera la et te mettra dehors! Attention...GO!

Faisant signe à Kaishina d'ouvrir la porte, la mutante aux dons psychiques fit ouvrir la porte grâce à la force de ses pensées avant que Léonel ne prenne la direction de la sortie.

Bon, c'est simple. Dans tous les hôtels dans lesquels Léonel Jenkins avait voyagé, il avait toujours vu un service de linge sale dans lequel les femmes de ménages mettaient, sous forme de sachet poubelle contenant les vêtements et le numéro de la chambre. Il avait déjà fait de multiples escapades par ces sorties de derniers secours. Et comme là, en descendant, ils risquaient plus de tomber sur les mecs de la sécu' ( Sécurité hein, pas sécurité sociale) qu'autre chose, Léonel regarda longtemps sa partenaire avant de lui désigner la petite voie.

- Léonel, je t'aime tu sais, mais là, faut pas pousser.

Léonel sourit, lui prit la main avant de courir vers la bouche de métal. Après avoir abaissé avec vitesse le couvercle, Léonel s'y jeta, en glissant avec rapidité le long de la sortie avant de se retrouver dans l'un des sous-sols de l'établissement.

Entendant Kaishina y débouler elle aussi, Léonel sortit du grand bac à vêtement sale avant de se diriger vers la porte. Bon, personne en vue, hormis les machines qui tournaient à pleins régimes. Aucun signe de vie, excepté la jeune blonde aux formes affriolantes qui arrivait dans le bac, elle aussi.

- J'aurais dû te baffer!

"Allez, amènes toi au lieu de chipoter" lui avait dit Léonel. Et, tandis qu'au loin, un avion décollait pour la ville de Phénix. Léonel venait de raccrocher son téléphone, afin de se servir de sa main pour demander un taxi. Mais vous savez qu'à Végas, les taxi qui s'arrêtent pour un homme à l'allure un peu trop charismatique et une femme au décolleté un peu trop voyant, ça cour pas les rues. Kaishina poussa Léonel un peu sur le trottoir, avant de regarder un taxi et de bloquer les quatre roues d'un coup de télékinésie.

Ca, c'est fait.

Après être entrés dans le taxi et avoir demandé d'aller à Phénix, Léonel laissa enfin sa tête tombé contre la banquette, avant que son équipière ne se résigne à s'endormir sur son épaule.

Enfin bientôt sorti de l'enfer de Vegas.

[ Dernier post dans ce topic. Merci à Mortil, Rena et Swann de m'avoir fait passer un bon moment. A plus dans les locaux de l'@ ]