[Las Vegas] La fin d'une vie...[Fin]

Invité

Las Vegas, 20h13.

Un homme marchait dans la rue, une cap de cuir tournoyant derrière son dos, malmenée par le vent.
Un capuchon était rabattu sur sa tête. Sa tenue dépareillait avec celle des habitants de Las Vegas ou plutôt , des touristes. Il était sur le Strip, la célèbre avenue de Las Vegas. La nuit allait bientôt tomber, les joueurs
affluer et les néons s’allumer.

Cet homme était Maxime Hortil. Si il avait eu des amis ils l’aurait sûrement surnommé Mortil.
Mortil avait décidé de quitter Las Vegas. Il avait passé sa vie ici. Il voulait passer à autre chose.
Il avait décidé de prendre l’avion pour New York, espérant retrouver sa mère. Il reviendrait pour se venger de son père mais pour l’instant il n’en avait pas le potentiel.
Et puis il y avait ses « pouvoirs ». Depuis son expédition en Antarctique il n’était plus le même. Il sentait qu’il pouvait changer le cour d’une trajectoire mais pas d’avantage. Il n’avait réussi qu’une fois a ralentir l’aiguille de sa montre mais il n’était pas sur que ce ne soit pas un rêve. Depuis son « pouvoir » ne s’était pas manifesté.

Il marchait donc sur le trottoir vers l’aéroport de Las Vegas, esquivant les nombreux passants, son regard perçant regardait au loin.
Son vol était a 21h15. Il était quelque peu en retard mais ses longues enjambées rattrapaient largement le retard.
Une désagréable impression qu’il se faisait suivre par une berline noire l’envahissai.
Son esprit fabulait sûrement. Il était maintenant proche de l’aéroport, le bruit des réacteurs se faisait entendre.
Il traversa des parkings puis déboucha sur l’entrée principale de l’aéroport. Il rentra, n’ayant sur lui aucun bagage. Il avait dans une poche intérieur ses papiers et de l’argent. Beaucoup d’argent.
Le soir précédant cette journée, il avait retiré tout l’argent de son compte, celui financé par son père, le célèbre patron de casino.
Il passa le détecteur de métaux. Bien sur, la sonnerie retentit. On lui retira sa ceinture et il put passer en toute tranquilité. En face de lui se trouvait le bureau de non retour. Celui des passeports. Il s’assit sur un des nombreux fauteuils et réfléchit. Il posa sa tête entre ses mains. Devait il partir? Il ne savait pas ou aller une fois à New York.

Il se dirigea au toilette et se rafraîchi le visage. Il se dirigea ensuite vers les cabinets. Au moment de ressortir il entendit deux hommes affolés parlant.
_Ecoute, je suis vraiment désolé pour ta fille….Mais elle est décédée.
_Oh mon dieu!
_Je suis vraiment…
Un cri retentit. Non pas celui du pauvre père mais celui de son amis qui le vit s’effondrer, se tenant le cœur.
Entendant ce cri, Maxime sortit. Un choc violent le parcouru et il eu l’impression de contrôler le cœur du vieillard. Par un miracle il réussi a rétablir la pulsation.
Il n’en revenait pas. Il se plia en deux, son pouvoir, car maintenant il en était certain ce n’était pas un hasard, épuisa ses forces.
Avant que les deux hommes sortent de leurs étonnement, il sortit.
Il s’assit . Sa vision se brouilla, un mal de tête commença à la base de sa nuque.
Il rouvrit les yeux mais les referma aussitôt, le décor tournant autour de lui. Les sons de cet hall animé était transformé, comme passée au ralenti. Il percevait plus les sons grave, les autres sons était comme secondaires.

Que se passe t il?

Les gens ne faisait pas attention a cet homme, souffrant sur son fauteuil. C’était une grande ville. S'il était mort, les passant ne l’aurait vu qu’une ou deux semaines après.
Soudain toutes ces tempêtes intérieur s’estompèrent.

Invité

Je passe sur le fait que tu n'es pas censé déjà pouvoir faire ça, mais bon... Allez je te réponds.

Las Vegas, un lieu magique et magnifique. Un lieu dangereux également. Thomas se promenait sans but dans l'aéroport attendant un signe quelconque prouvant que comme toujours, les mutants fréquentaient ce genre d'endroit. Il s'était assis sur un banc et observait les vas et viens de tous les passagers futurs ou passés. Il ferma un instant les yeux, trop de lumière lui faisait réellement mal aux yeux. Il n'était plus habitué à ce genre de lumières. Mais il avait besoin de trouver un nouveau cobaye. Il n'avait pas les moyens de tester ses produits sur les clones de l'arobase, donc il le ferait sur un mutant ramassé au hasard, cela ne nuirait pas à la productivité de la société ainsi.

Il soupira en ouvrant les yeux, observant les pathétiques auras des humains alentours, rien n'était simple dans ce lieu. Personne ne semblait décidé à montrer une aura un peu particulière. Réellement inutile et stupide de rester là. Mais Thomas ne perdait pas espoir. Il trouverait le parfait cobaye pour sa nouvelle expérience.

Il se leva pour changer de banc et ainsi ne pas paraitre trop suspect. Puis enfin il vit un éclat plus prononcé que les autres. Un mutant, enfin.

Thomas s'approcha de l'homme et s'installa auprès de lui, attendant une réaction quelconque à sa présence à ses cotés. Il avait maintenant tout son temps.

[ HRP : Miss Blakewell s'incruste ! ]

Rena était de sortie. Oui, elle était de sortie, et pas dans n’importe quelle ville, oh non, elle se trouvait à Las Vegas ! LA ville des accros du jeux, et aussi des arnaqueurs en tout genre. Sûrement une des villes les plus célèbres du continent américain depuis maintenant bien des années. Mais que faisait donc la jeune clone dans un tel endroit, si loin de sa bien-aimante mère, à savoir l’Arobase ? Et bien elle accompagnait le cher docteur Swann dans son activité de repérage de mutant, en tant que garde du corps en quelque sorte. C’était la première fois qu’elle faisait une telle chose, mais elle se sentait gonflée à bloc, prête à démonter un géant de trois mètres aux muscles aussi durs que de l‘acier trempé ! Bon d’accord j’exagère un peu, mais c’était presque ça…

La clone se trouvait donc assise sur un banc, pas loin de son supérieur, et observait tout comme lui la foule. Elle était pour l’instant dans l’incapacité de créer un objet à sa guise, alors elle s’était munie elle même d’une arme. N’ayant pas le feeling avec les armes à feu, elle avait penché pour un bon vieux couteau bien tranchant, en plusieurs exemplaires - s’il-vous-plaît ! – qu’elle cachaient sous sa jupe noire. Alors qu’elle ne notait rien de particulier, elle constata que le docteur Swann avait bougé, et le retrouva, quelques secondes plus tard, assis au près d’un homme pour le moins mystérieux puisque ses vêtements dévoilaient très moindrement son corps. Un mutant ? C’était fort possible puisque son supérieur s’était placé à côté de lui.

Faisant mine de se dégourdir les jambes, la blonde se leva, s’étira, marcha un peu, et revint s’asseoir sur un banc se trouvant à côté de celui occupé par l’inconnu et le docteur Swann, attendant tout simplement que quelque chose se passe.

Invité

[HRP: désolé je ne savais pas c'est juste que j'ai vu le topic de queqlun d'autre ici qui a tout de suite utilisé ses pouvoirs sous le coup de la colère, uje pensais donc que c'était autorisé.]

Le calme était revenu. Il redressa la tête et était en pleine forme comme si rien ne c'était passé. Le plus important était qu'il n'ai pas été remarqué. Il était prêt à se lever quand il eu l'impression que la personne à coté de lui le fixait étrangement. L'avait il vu lors de sa crise?
Il fit comme si de rien n'était mais il sentit que quelque chose n'allait pas lorsqu'il aperçu une jeune femme jetait un regard vers son voisin. Pourtant il était sur de ne pas les avoir vu ensemble lorsqu il était arrivé.
Mais son esprit ne fabulait il pas , comme lorsqu'il se croyait suivi?
Il décida de se lever. Il fit semblant d'observer le panneau d'indication des vols pour pouvoir jeter un rapide regard sur la personne qui l'observait. Il était toujours la à le regarder. Il décida donc de l'aborder, bien sur avec une grande méfiance, ses sens en alerte.

Je peut faire quelque chose pour vous?

Avant la réponse de ce mystérieux personnage il aperçu la jeune femme , plutôt petite et maigre, qui les regardait. L'homme était en décalage avec son comportement louche: il portait des habits n'allant pas ensemble et portait maintenant des lunettes de soleil alors que la nuit était tombée.

Soudain l'homme s'exprima.

Invité

Thomas restait assis, attendant une réaction du mutant à ses cotés. Il était certain d'avoir été repéré, mais en même temps il ne voulait pas être particulièrement discret. Non, tout ce qu'il désirait était de pouvoir utiliser ce mutant pour une petite expérience. Il vit Rena s'approcher et sourit, elle non plus n'était pas un modèle de discretion. Mais il ne lui avait donné aucune consigne dans ce sens. Il écouta la remarque de l'homme et ne répliqua même pas (ça t'apprendra à dire que je réponds alors que je n'en ai pas envie). Non, au lieu de parler il se leva et alla s'installer auprès de la jeune clone.

Il lui sourit gentiment et lui tendit un tube métallique, avant de se lever et de retourner s'installer sur l'autre banc, en face du mutant qu'il allait utiliser pour son essai. Ainsi il s'était senti observé et avait envie de parler à présent. Mais les paroles ne sont que de faibles armes face à ce que projetait de faire le scientifique. Thomas attendit, toujours à sa place que Rena fasse ce qu'il lui avait demandé lors de la préparation de cette mission. La première effective de la jeune clone en dehors de l'arobase. Quelque chose d'important pour elle, confortant ou non son statut de clone à part.

Flashback
Rena était assise en face de Thomas et ce dernier lui expliquait les derniers détails de son plan. La jeune clone aurait un rôle important à jouer et pour cela elle devait le connaître sur le bout des doigts.

Je récapitule. Tu devras toujours être à portée de voix, toujours pouvoir me voir. Si je me déplace, tu le fais aussi, ne cherche pas à être discrète cela n'est pas utile pour cette mission. Lorsque j'aurais repéré une cible potentielle, je viendrais te donner un tube en métal. Il contient une fléchette avec le produit que je mets en place. Son action est de bloquer les pouvoirs mutants. Tu devras trouver un moyen de l'injecter à la cible choisie. Tu as carte blanche pour ça, utilise ton pouvoir ou bien ta ruse, mais tu es libre. Par contre ne te pique pas avec la fléchette, le produit est particulièrement douloureux et entraîne une fois sur deux la folie ou la mort.

Fin du Flashback

C'était à la jeune clone d'agir maintenant. Thomas n'interviendrait qu'en cas de problèmes.

Leur proie se leva, observa le panneau d’indication des vols, sans doute avait-il un vol prévu. Une fois cela fait, il aborda le docteur Swann, et Rena se mit à observer vraiment attentivement, au cas où le mutant potentiel aurait une conduite dangereuse envers la personne qu’elle se devait de protéger.

Finalement Thomas ( appelons le par son prénom pour une fois, et puis il n’en saura rien ! ) vint s’installer au près de Rena, puis lui donna un tube métallique, avant de revenir aux côtés de la cible. La jeune clone se rappela très précisément ce qu’elle avait à faire et se mit à réfléchir à un plan réalisable. Utiliser son pouvoir était déjà hors de question, puisqu’elle ne le contrôlait toujours pas, et risquait de ne pas être en mesure de faire apparaître la chose souhaitée. Ne restait donc que la ruse. Cachant l’objet remis par le docteur Swann dans une de ses manches, elle se leva, tout en continuant à réfléchir. Une idée lui vint, et l’histoire qu’elle imagina pour répondre aux éventuelles questions intérieurs du jeune homme ciblé lui sembla à peine louche. Il fallait juste espérer que celui-ci ne faisait pas attention aux détails et n’était pas trop curieux ou méfiant.

Elle s’approcha donc des deux représentants du sexe masculin et se mit à parler à l’inconnu en faisant un sourire innocent et en replaçant une mèche de ses cheveux blonds derrière son oreille.

- Bonjour, jeune homme ! Je suis désolé mais cet homme a des difficultés à parler, un problème de cordes vocales suite à une opération. Donc si vous voulez lui demander quelque chose de particulier, adressez vous à moi, dit-elle, tout en espérant que rien ne viendrait contrariée son plan.

Rena regardait à présent l’inconnu, un sourire aimable aux lèves, les mains jointes, attendant qu’il s’exprime à son tour. Son but était d’endormir son éventuelle méfiance, puis, lorsqu’il aurait baissé sa garde, de lui faire l’injection. Que faire ensuite, elle n’en avait aucune idée, il lui faudra donc attendre d’autres consignes de la part du scientifique.

Invité

Finalement l'homme ne s'exprima pas mais se leva et se dirigea vers la jeune femme qu'il avait remarqué. Il ne lui avait même pas répondu ou adressé un regard.
Il resta debout et aperçu un geste de cet homme qui le mit mal à l'aise: il glissa dans la main de la jeune femme un tube gris.
Était ce une arme? Un simple rouge à lèvre? Un téléphone portable?
Il ne savais pas. Alors que son cerveau évaluait rapidement les possibilités de cet objet il constata que la femme se rapprochait et surtout se dirigeait droit vers lui, accompagnée de l'homme qui l'a ignoré.
Il le pressentait quelque chose n'allait pas. Cet échange avec l'objet métallique était vraiment louche. Encore une facette de sa paranoïa?

Les deux inconnus étaient maintenant la et la femme lui adressa la parole, avec un léger sourire.

- Bonjour, jeune homme ! Je suis désolé mais cet homme a des difficultés à parler, un problème de cordes vocales suite à une opération. Donc si vous voulez lui demander quelque chose de particulier, adressez vous à moi

Il afficha son meilleur faux sourire. Il sentait qu'elle mentait comme il savait dans le casino de son père quand un escroc mentait. Sa main se dirigea vers un de ses couteaux en bois, qui étaient passé au poste de douane.
Il répondit avec gentillesse.

Bonsoir. Merci Mademoiselle mais je n'ai rien de spécial a dire a votre ami. Je vous souhaite une bonne soirée.[/b]

Il répéta son grand sourire, fit un signe de tête aux deux personnages puis s'écarta un peu, faisant semblant d'observer l'heure d'arriver de son vol.

L’inconnu souriait, mais sa main se dirigea de façon suspecte vers une zone pouvant dissimuler une quelconque arme… ou peut-être la mettait-il simplement au chaud dans ses poches. Il n’avait pas trop l’air de se méfier, donc pour l’instant il n’y avait pas de problèmes…

Et en fait si, car le jeune homme s’éloigna, et s’intéressa à nouveau à l’heure d’arrivée d’un des vols. Bon, il allait lui poser problème en fin de compte ! Jetant un bref coup d’œil du côté du docteur Swann, Rena revint aux côtés de mutant potentiel et engagea la conversation tout en continuant à sourire.

- Vous attendez quel vol ? Oh, désolé, je suis indiscrète ! Mais ça fait trop longtemps à mon goût qu’on attend le nôtre et je commence à m’ennuyer sévèrement, alors nous pourrions discuter si vous voulez bien ? Ah, j’oubliais, je m’appelle Rena ! déclara-t-elle.

La jeune clone espérait vivement que sa cible accepterait de discuter avec elle, voulant accomplir sa tâche en faisant le moins de vagues possibles et sans avoir besoin de se servir de ses armes en plein milieu d’un aéroport.

Invité

[HRP: Je risque d'ètre absent jusqu'a mardi. Désolé!]
Il se retourna et se retrouva face a la jeune femme qui lui dit:

- Vous attendez quel vol ? Oh, désolé, je suis indiscrète ! Mais ça fait trop longtemps à mon goût qu’on attend le nôtre et je commence à m’ennuyer sévèrement, alors nous pourrions discuter si vous voulez bien ? Ah, j’oubliais, je m’appelle Rena !

Finalement elle n'avait pas l'air d'une quelconque menace, elle était presque sympathique mais le collait un peu trop a son goût.

Je m'appelle Maxime. Je prend un vol qui ne devrait pas tarder pour New York. La personne qui vous accompagne est de votre famille?

Maxime était plus confiant mais restait a une distance satisfaisante. Cette fille était peut être un peu trop à l'aise. Et, en arrière plan il observait l'home qui l'accompagnait et ne paraissait pas être un malentendant, il était vif et tout observer en même temps.
Ses fins couteaux de bois étaient toujours là, contre sa hanche. Ils étaient constitué d'un bois rare et solide et leurs pointes étaient affutées de manière a traverser une épaisse couche de vêtements sans être ralenti.
Il en avait trois et il avait l'art de les sortir en quelques secondes. En cas de nécéssité il savait qu'il n'hésiterai pas a s'en servir si sa vie est en danger.

Très bien, la cible se nommait Maxime, et projetait de se rendre à New York. Toujours utile à savoir au cas où il arriverait à s’échapper, même si Rena comptait tout fait pour obtenir le résultat contraire. Mais le voilà qui se montrait curieux ! C’était tout à fait naturel puisque la clone venait de lui poser une question d’ordre personnel, et c’est le plus naturellement du monde que la blonde répondit :

- Oui. C’est un de mes cousins. C’est un scientifique très doué apparemment ! Il était venu dans le coin pour faire quelques recherches je suppose, et à présent il repart et je l’accompagne. Je compte me faire embaucher comme secrétaire dans l’entreprise où il travaille, et je pense qu’il pourra me pistonner ! déclara-t-elle avec un enthousiasme parfaitement imité.

Si elle n’avait pas été un clone à la solde de l’Arobase, il aurait fallu songer à en faire une comédienne ! Inventer une telle histoire tout en entretenant une conversation se trouve être plutôt ardu pour les personnes avec une vivacité d’esprit moyenne. ( moi par exemple ! vive l’auto dépréciation ! )

Rena sourit une fois de plus, et fixa quelques instants l’épaule du mutant avec un air contrarié. Elle fit discrètement glisser le tube métallique remis par le docteur Swann dans sa main et déclara :

- Vous avez quelque chose de l’épaule !

Elle s’approcha pour enlever la prétendue chose, puis soudainement projeta sa main avec le tube métallique tourné côté fléchette d’un geste vif vers l’épaule de Maxime. Les dés étaient jetés, elle jouait le tout pour le tout.

Invité

Thomas observait sans cesse le manège de Rena. Elle était entousiaste et sa mission pouvait fonctionner, mais elle devait tout de même se méfier. Un mutant est toujours potentiellement dangereux. C'est pourquoi le scientifique portait une arme sur lui et n'hésiterait pas à s'en servir s'il y avait le moindre souci. La vie de la jeune clone ne lui importait que peu, mais l'investissement de l'arobase était trop important pour le gâcher de la sorte.

Il ne prononça aucune parole quand il entendit la raison invoquée par Rena. Le rendre muet était risible, mais après tout cela pouvait fonctionner. Bien vite, la cible tenta de les dissuader de le suivre, mais la jeune clone était persévérante et elle continua à parler, demandant même des réponses. Puis elle agit. C'était assez rapide, mais on ne savait jamais ... La cible était-elle touchée ?

Invité

Elle lui répondit avec aisance:

- Oui. C’est un de mes cousins. C’est un scientifique très doué apparemment ! Il était venu dans le coin pour faire quelques recherches je suppose, et à présent il repart et je l’accompagne. Je compte me faire embaucher comme secrétaire dans l’entreprise où il travaille, et je pense qu’il pourra me pistonner !

L'homme derrière, les observait. Il lui fit un sourire, par politesse. Cependant il ne leur trouvait pas un air de famille.

La jeune femme lui sourit puis son regard se dirigea vers son épaule. Elle avait l'air embarrassée.
Elle lui dit alors:
- Vous avez quelque chose de l’épaule !

Il comprit. Il avait eu tort d'accorder sa confiance à cette jeune femme très convaincante. Il était piégé. Il était certain de ne pas être taché. Il y avait veillé avant de partir. Il voulait être présentable face à sa mère.
Sa main, déjà très proche de son couteau, le saisi. Au même instant la traîtresse sortit le tube métallique qu'il avait aperçu auparavant.
La main ennemi s'envoya vers son épaule la fléchette cogna le cuir de quand son couteau entailla plutôt profondément le poignée de l'assaillante. Il ne sentait rien, la seringue s'étant sûrement cassé sur le cuir. Il aperçu l'autre homme et partit en courant dans le sens inverse. Il prendrait un otage s'il se sentait menacé.

Invité

Le technique était effectivement bonne, mais trop précipitée. Rena aurait des chances de réussir si et seulement si l'inconnu lui avait accordé plus de confiance. Ce qui n'était visiblement pas le cas. Thomas soupira en le voyant sortir un couteau étrange et en voyant la lame se diriger vers le poignet de la jeune clone. Il se demanda si le couteau allait blesser ou non la jeune mutante et surtout si elle serait toujours en état de combattre après ce coup.

En tout cas, la fléchette n'avait pas fait son travail et était tombée sur le sol, tel une guêpe rendu inoffensive par la perte de son dard. Le scientifique ramassa rapidement l'objet et tendit une compresse à la jeune clone dont le poignet saignait semble-t-il assez légèrement. Puis il se dirigea d'un pas lent vers un homme habillé de noir avec sur son gilet une insigne. "LV Airport, Security". Le mutant voulait jouer ? Et bien que le jeu commence. Il s'approcha de l'homme et sortit sa carte de membre de la prestigieuse école de génétique New-Yorkaise.

Excuse me. I'm Dr Thomas Swann, scientist of Genetic School of New-York. I'm in trouble because I think a mutant is in the airport and can be dangereous for the passengers. I'm sure you can help me to find him.(Excusez moi, je suis le Docteur Thomas Swann, scientifique de la Genetic School de Bew-York. Je viens de remarquer la présence d'un mutant dans l'aéroport et il peut-êtr dangereux pour les passagers. Je suis certain que vous pouvez m'aider à le retrouver.)

L'homme le regarda un instant avant de prononcer quelques mots dans son talkie-walkie. Le plan fonctionnait parfaitement, d'ici peu, tous les passagers seraient interrogés pour savoir où se trouvait la cible. Il allait avoir beaucoup de mal à s'en sortir cette fois.

Thomas fit signe à Rena de le rejoindre et de se mèler à l'enquête. C'était à elle de faire le travail, et son entrainement en dépendait ...

[ HRP : Gomen pour mon anglais, ce n'est pas le meilleur du monde... ]

Rena ramena sa main en arrière quand elle sentit l’acier d’un couteau passer sur son poignet. Ce saligaud de gars trop méfiant l’avait coupé ! Mais la blessure, bien que gênante, n’était pas grave, et serait guérie en un rien de temps. Plus de peur que de mal. Mais, plus important, il ne fallait pas que la cible s’échappe, et c’était justement ce qui était en train de se passer ! Le docteur Swann n’allait pas être très content d’elle si ça se passait comme ça…

Prenant la compresse que le scientifique lui donnait, la jeune clone la noua autour de son poignet, et une petite tâche rougeâtre se forma bientôt car le sang n’avait pas encore fini de couler.

Une fois que le docteur eut alerté la sécurité qu’un mutant se trouvait dans les environs, Rena, qui avait retenu les quelques maigres informations qu’elle avait obtenu sur le mutant en fuite, déclara :

- Monsieur, il prend un vol pour New-York d’après ce qu’il a dit, nous devrions donc commencer par aller voir la voie d’embarquement pour ce vol, je suppose.

Puis elle se tourna et chercha du regard ladite voie d’embarquement, et, dans sa hâte de retrouver Maxime, car il avait un prénom le bougre ( mais je ne m’en sers pas souvent, ça donnerait trop l’impression que Rena et lui sont familiers… ), elle laissa le doc’ Swann planté là. Elle passa son regard comme un scanner dans la foule, et cru repérer un mouvement d’une cape semblable à celle de l’homme qu’elle cherchait. Aussitôt, elle se précipita dans cette direction, mais le temps de le faire, la cape s’était retirée de son champ de vision.

Elle aperçut alors un membre de la sécurité de l’aéroport qui commençait à interroger des gens, et elle pensa que cela faciliterait les choses si elle donnait une description du mutant. La blonde s’approcha donc de l’homme de la sécurité et lui tapota dans le dos. Le gars, qui faisait dans les un mètre quatre-vingt dix, se retourna, et regarda autour de lui, se demandant qui lui avait fait ça, puis Rena toussota légèrement, et il baissa la tête pour la voir, surpris de découvrir qu’il existait des personnes si petites pour cette âge. ( Quel gland, c’est lui qui est trop grand c’est tout… )

- Hello, sir ! I know you won't believe me, but I saw a mutant ! [Bonjour, monsieur ! Je sais que vous n'allez pas me croire, mais j'ai vu un mutant ! ]

L'homme leva un sourcil, visiblement surpris que la jeune femme vienne lui dire cela au moment où on l'en informait, mais il n'y réfléchit pas plus que ça, et interrogea Rena.

- Oh, really ? How is he like ? demanda-t-il. [ Oh, vraiment ? A quoi ressemble-t-il ? ]
- He's tall, almost as you, and he wear a black cape ! [ Il est grand, presque comme vous, et il porte une cape noir ! ]
- Tall, with a black cape... I see. Thank you very much, Miss ! Goodbye ! [ Grand, avec une cape noire... Je vois. Merci beaucoup, mademoiselle ! Au revoir ! ]

Et l'homme s'éloigna d'elle et se mit à parler dans son talkie-wakie, faisant passer la description du mutant aux autres membres de la sécurité de l'aéroport.

Invité

Courir. Fuir. Ses seules pensées étaient concentrées sur ces deux mots. Il avait traversé le hall d’attente des vols, résigné dans l’idée de prendre l’avion. Il allait fuir jusqu’à l’endroit qu’il connaissait le mieux : le centre de Las Vegas. Dans le pire des cas ils iraient dans l’hôtel/casino de son père pour se réfugier. La bas, il ne craignait rien. La police même n’osait pas y entrer. Cependant il lui restait encore quelques pas avant d’atteindre la sortie de l’aéroport et encore plus pour se mettre en sécurité. Il comprit que l’étau se resserré quand il aperçu un garde observant trop attentivement ,a son goût, la foule. La sécurité de l’aéroport le recherchait sûrement. Il s’arrêta quelques secondes, le temps de reprendre son souffle et de jeter tout ce qu’il le rendait reconnaissable: sa cape, ses lanières de cuir mais garda caché ses deux couteaux de bois. Il ne prit le temps de jeter un coup d’œil en arrière. Il était déjà repartit, courant moins vite pour ne pas se faire remarquer. Devait il appeler de l’aide? Allait il s’en sortir? Qui était ces gens? La seul réponse qu’il détenait était que des gens le poursuivait et était prêt a tout pour arriver a leur fin.
Maintenant il en était sur, la seringue avait été brisée. Qu’était ce donc ce produit? Sûrement une drogue pour lui faire quitter l’aéroport discrètement.
Il atteint enfin la double porte permettant de quitter l’aéroport.
Face a cet sortie d’aéroport., Il s’arrêta. Il était découragé. Le sort l’empêchai donc de quitter cet ville?
A chaque fois qu’il voulait la quitter il état irrémédiablement redirigé ici. Quelques soit ses problèmes, ses raisons…. Il décida alors d’affronter le danger, d’aller de l’avant. Il voulait du changement.
Il se retourna donc sortit ses deux couteaux qu’il cacha dans chacune de ses mains.

Il les attendait, face à la porte. Si ils le voulaient alors il devrait le combattre.

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[ Leo Jenkins a la Rescousse !]

-Ah, enfin sorti de ce guêpier!

Mais, qui entendait-on donc parler dans ce beau français, habillé d'un éternel T-shirt moulant et d'un bas de survêtement a classé dans les plus connus? Une paire de lunettes " Police " banalement posée sur le bout du nez? Une veste Jeans qui faisait totalement disparaitre le double étui style " Nicky Larson ", dissimulant par la même occasion deux armes a feu ?! Une coupe de cheveux a faire devenir fou le plus fan de DBZ?!? Oui! Léonel Jenkins était à Las Vegas!!!

Après s'être échappé de la Genetics, avec l'aide de son ancienne coéquipière, Léonel avait parcouru un beau petit bout de chemin. Il n'avait pas fait l'aller direct pour la Russie, comme prévu, mais s'était arrêté a plusieurs endroits différents. L'Oklahoma, pour soigner Léonel, fut la première ville qui accueillit le petit comité Russe. Puis, vint Springfield, où Léonel alla se changer convenablement. Et maintenant, Las Vegas! Léonel voulait se dégourdir les jambes, et surtout, les mains! Il avait dépensé un peu de la prime de sa moitié féminine pour s'acheter ce qu'il voulait. Des vêtements convenables, une paire de flingues. Deux jolis 92FS faits pour Léonel. Maintenant, j'espères que vous pouvez convenablement imaginé a ce que Léonel ressemblait, et à quel types de guignols il avait affaire.

Car ce n'est pas une mince affaire de faire comprendre a ces douaniers que Léonel ne parlait pas un mot d'américain! Il avait du user des talents d'interprète de Kainisha pour pouvoir entrer librement en terre Américaine, encore une fois.

Brefons, Léonel était donc aux portes de Las Vegas. Cela faisait quatre longues heures qu'il avait fait flamber le jackpot du Black Jack et de la Roulette. Rien a dire, Léonel lui même était un hasard pour gagner a ces jeux là. Il demandait une carte, il obtenait une bonne carte. Il plaçait ses jetons a un endroit, et la roulette donnait le nombre de Léonel. Bref, notre Russe se fit expulser d'au moins 4 casinos avant de pouvoir réellement repartir avec les poches, pleines.

Maintenant qu'il était aux portes de l'aéroport de Las Vegas, Léo respira un bon coup avant de sortir de sa poche, l'une de ses cochonneries qu'on vous donne aux banquets illimités. Oui, ces trucs tout gras et pleins de calories. Léo s'en rempli la panse encore une fois, avant de voir un suspect. Oui, il était louche a courir comme un condamné judiciairement. Oui, il ressemblait a un pépé avec ses cheveux gris. Oui, il était suspect aux yeux de Léonel. Et un suspect, qui sort des couteaux dans un aéroport, ça fait encore plus suspect qu'un homme habillé d'orange!

Léo s'essuya la main sur son débardeur avant de tapoter ses deux calibres qui faisaient un petit somme sous ses aisselles et de toucher une dernière fois le téléphone qui somnolait dans sa poche. Kainisha était encore derrière lui, dans une robe rouge/rubis parsemé de fils d'or qui la rendait, tout bonnement magnifique. Elle lui susurra quelque chose a l'oreille. Elle lui dit, lentement et avec la sensualité digne d'une fleur de Russie, qu'elle allait demandait a ce qu'on les laissent passer pour aller finalement en Russie.

Léonel acquiesças pour deux raisons : D'abord, on ne contredis jamais une femme. Et de deux, il allait voir de plus près cet homme a l'allure louche.

Se rapprochant de l'homme, Léonel lui tapota l'épaule avant de lui dire, dans un français excellent ( T'as intérêt a piger mon vieux ! ) :

- Tu sais que c'est dangereux les couteaux gamin... Tu risques de te blesser...

Voilà, c'dit! Maintenant, a voir si il comprendrait, et si il répliquerait...

Rena tâta sa blessure, et constata que la compresse donnée par le docteur Swann, bien que rouge de sang - mais astucieusement cachée par les vêtements de la jeune clone pour ne pas que cela se voit - n’était plus très humide sur le dessus, par conséquent le sang devait être en train de coaguler. Quelques jours, et on y verra plus rien… Si tant est que la jeune femme vive jusque là, car si elle échouait dans sa mission et qu’on la trouvait pas conséquent d’une inutilité totale, elle risquait d’être recyclé… en d’autres termes, mission raté, plus de Rena !

Et tout ça à cause de ce jeune homme trop méfiant. Il ne pouvait donc pas se laisser capturer tranquillement ? Bien entendu, ça relèverait d’une attitude totalement stupide, mais on ne lui demandait pas d’être intelligent, juste de servir de cobaye au gentil monsieur Thomas.

Rena se remit donc en quête de Maxime le mutant, et dut se rendre à l’évidence : il ne se trouvait plus dans les environs de la zone d’embarquement. Et s’il ne cherchait plus à fuir par avion… alors il devait être en train de sortir de l’aéroport ! Haha, trop intelligent la blonde, ne ?

La mutante se précipita donc vers le hall d’entrée, et scruta la foule dans tous les sens. Pas la moindre trace de cape… Mais où était-il donc passé ? Il ne pouvait pas déjà être sorti quand même ? Ca serait le comble de la malchance pour la pauvre Rena…

Mais, alors qu’elle continuait à chercher des yeux sa cible tout en bougeant, la jeune femme entendit un jeune homme dire en français à un autre jeune homme aux cheveux… gris, mais que voilà donc une couleur inhabituelle, de faire attention avec ses couteaux. Un regard vers lesdits couteaux permit à Rena d’identifier Maxime comme étant l’homme aux cheveux décolorés, mais malheureusement pour elle, elle ne pouvait pas se permettre de se jeter sur lui sans paraître suspecte, à moi que…

- THE MUTANT IS HERE ! HELP ME ! [ LE MUTANT EST LA ! AIDEZ MOI ! ] hurla-t-elle à s’en casser les cordes vocales, avant de se jeter de tout son poids sur Maxime tout en sortant ses propres couteaux pour lui tenir tête.

Invité

Ses nerfs étaient à rude épreuve et lorsqu’une main se posa sur son épaule il sentit dans sa poitrine son cœur faire un grand bond. Un jeune venait de l’accoster.

Tu sais que c'est dangereux les couteaux gamin... Tu risques de te blesser...

Il répondit sans perdre son temps et de vue le centre de l’aéroport.

Ce n’est vraiment pas le moment de…

La foule était plus compacte, de nombreux avions arrivaient à cette heure là.Soudain il vit la jeune femme dans la foule.Pas de trace de l'homme qui l'accompagnait. Elle le cherchait des yeux. Leurs regards se croisèrent et elle hurla pour alerter la sécurité de sa présence. Elle se dirigeai en courant vers lui ,légèrement ralentie par la foule. Il eu juste le temps de sortir ses couteaux qu’elle lui fonça dessus.

IL s’adressa en unique espoir de ce sortir de ce guêpier au jeune homme. Il espérait qu’il lui viendrait en aide même si ce n’était qu’en appelant les secours. Il le regarda dans les yeux et dit:

Aidez moi…

Bien qu’il soit plus imposant qu’elle, l’inconnue le renversa. Elle aussi était armée de couteau et ils essayèrent chacun de poignarder l’autre. Une inquiétude s'empara de Maxime lorsqu'il apercu du coin de l'oeil la forme d'un pistolet sous la veste du passant qui l'avait abordé. Etaient ils tous ensemble? Dans ce cas la il était très mal parti. Ou bien était ce juste un petit dealer de drogue voir un policier en civil. Il ne put s'attarder sur ce détail, la jeune femme et lui luttant pour savoir qui enfoncerait le premier son couteau dans le coeur de l'autre.

La situation était compliquée.

Invité

Attendre était quelque chose de très simple et de très reposant, après avoir surveillé ce mutant durant un certain temps, cela faisait beaucoup de bien de se détendre. Mais en même temps, Thomas devait trouver un moyen de surveiller les sorties de l'aéroport, pas question que l'autre lui file entre les doigts.

Il alla donc voir un gentil surveillant à l'air patibulaire, mais presque et il lui fit un grand sourire aimable tout en lui montrant très rapidement une carte à l'air officiel.

Thomas Swann, HPAM, human protection against mutants. I have to go in surveillance room now.

L'autre sembla un instant impressionné avant de reprendre son air charmant et accueillant, un peu comme une porte de prison croisée avec un doberman à qui on vient de prendre son os. Très impressionné par cette expression faciale digne d'un don, Thomas faillit lui faire une remarque sur son magnifique talent de comédien, mais se dit que ce ne serait pas le meilleur moyen d'obtenir ce qu'il désirait. Aussi, le scientifique se laissa conduire dans une salle où de nombreux écrans allumés lui firent remarquer que plusieurs autres mutants à des degrés divers se trouvaient déjà dans l'aéroport. Et que sa cible était plaquée au sol par la jeune clone qui risquait de se prendre un couteau dans le ventre.

Il fit signe aux vigiles et aussitôt un appel radio fut transmis à tous. Il remarqua aussi la seconde aura, une jolie petite aura verte, un nouveau mutant à se mettre sous la dent, miam miam ! Mais pour le moment, seule la cible était importante. Il sortit en compagnie de son nouvel ami, Adam Smith et lui tendit une arme en expliquant que le produit neutraliserait le mutant. Sans bien évidemment lui dire que cela risquait de le tuer, après tout pourquoi inquiéter des gens limités mentalement avec des détails insignifiants !

Invité

Tandis qu'à l'autre bout du monde, un certain directeur d'entreprise s'impatientait, Léonel, lui, était en train de regarder un spectacle assez amusant!

N'était-ce donc pas amusant de voir une jeune femme sauter sur un jeune homme, couteaux a la mains? N'était-ce pas la preuve d'amour parfaite, façon Tyrane et Brian?! Si ça, c'était pas de l'amour, Léonel ne savait pas!

Et bah non, on dirait que ce n'était pas de l'amour. En tout cas, pas passionnel. Car après quelques échanges de couteaux, un couple " normal " se serait sauvagement embrassé! Avec toute l'animosité possible, mais non. Eux, tentaient encore et encore de se tuer mutuellement. Bref, une belle bande de jeunots!

Léonel s'était donc baissé, le sourire aux lèvres, avant de regarder le jeune homme s'ébattre avec sa compagne. Enfin, Léonel ne savait pertinemment pas que c'était une clone ( avec de belles fesses, soit dit en passant ) et qu'elle était accompagnée d'un scientosh' malveillant! Brrrrr, ambiance sinistre!

Il dit à l'homme, sans pour autant tenter quoique ce soit pour l'aider :

- J'y gagne quoi, a te sortir de là? Du pognon? J'en ai! De la gratitude? Rien a fo*tre. Ah, je sais...

Souriant de plus belle face a la situation, Léonel dit, avec le ton plus ironique au monde :

- Je veux que tu me dessines un mouton après.

Reprenons notre Sérieux, Léonel! C'est vrai que tu es un peu soul, mais ce n'est pas une raison pour ne pas être méchant!

- Allez, qu'est ce que j'y gagne?

Rena mettait toutes ses forces dans la lutte contre Maxime, parant coup de couteaux par coup de couteaux, et tentant, pour l’instant sans succès, de lui asséner un coup qui le rendrait inoffensif, ou du moins qui le mettrait dans l’incapacité d’échapper à sa capture.

Mais voilà que le jeune homme qui s’exprimait en français, et qui par ailleurs était assez séduisant, mais l’heure n’était pas à la chasse…. Enfin si, mais pas à la chasse aux hommes… ENFIN SI, mais PAS dans ce sens là ! Bon, je disais donc, le can… jeune homme se pencha à leur niveau ( c’est à dire le sol… ) et causa à la cible. Au moins il ne semblait pas décidé à l’aider, du moins pas tout de suite, ce qui laissait à la clone le temps d’agir.

- Surtout ne l’aidez pas, c’est un mutant, il est dangereux ! s’exclama-t-elle en français, avec un accent anglais perceptible mais pas très prononcé, comme si elle s’était entraînée à parler la langue de Molière pendant plusieurs années.

En réalité, la blonde ne voyait pas du tout d’où lui venait ses diverses connaissances en langues, ni comment cela pouvait être possible qu’elle puisse s’exprimer en allemand, en français et en anglais de façon naturelle, sans jamais avoir pris le moindre cours. Il y avait même quelques petites notions de japonais qui traînaient dans sa tête, sans qu’elle n’eut jamais entendu quelqu’un parler la langue du pays du Soleil Levant.

Mais pour l’instant, la question n’était pas de savoir pourquoi la jeune femme était aussi cultivée, non la question était de savoir si cette satanée sécurité allait se décider à se pointer et à mettre Maxime hors d’état de nuire.

Et comme si sa question avait été entendue par une entité d’un plan supérieur, des vigiles les encerclèrent peu à peu, et mirent Maxime dans leur ligne de mire, cependant ils ne pouvaient pas tirer puisque Rena et l’inconnu aux dessins de moutons se trouvaient également là.

Invité

Leur combat ne trouvait pas d'issu, il continuait à rouler l'un sur l'autre au milieu des voyageurs éberlués, certain venait voir ce qui arrivait, pourquoi ce lieu d'ordinaire calme devenait le sujet d'un combat. Ils se régalaient du malheur des autres et se rapprochèrent d'eux, formant un cercle.
Soudain, il aperçu des passants plus imposants que les autres l'entourer. Puis peu à peu ils étaient plus nombreux. Les passants avaient été reculé.

C'était la sécurité de l'aéroport, une vraie bande de chien de garde. Le binoclard qui accompagnait la jeune tueuse devait y être pour quelque chose.

En entendant son appelle d'aide, la jeune femme avec qui il s'étreignait cria:

- Surtout ne l’aidez pas, c’est un mutant, il est dangereux !

De toute façon, le jeune homme prenait cette situation de manière très zen et s'emporta dans un humour qui n'était pas a sa place dans ce genre de situation.
Il répondit quand même, désespéré:

Vous aurez...deux moutons! Et sur un papier haute qualité.

IL arrêta tout de suite sa tentative de négociation, la jeune femme avait reprit du poil de la bête et si personne n'intervenait il ne savait pas s'il survivrait. Bien que frêle, cette jeune femme était assez énergique et les gardes n'allait pas tarder à intervenir.

Invité

- Surtout ne l’aidez pas, c’est un mutant, il est dangereux !

Oh, la vilaine! Ou comme on disait en anglais, la bitch! Comment aurait put-elle remarquer cela alors qu'elle ... Mais! Léo venait de piger, elle ne parlait pas de lui, mais de l'homme d'en dessous! Et elle parlait a qui? A Léonel bien entendu !

Léonel, de par sa zén-attitude flagrante, ne se laissa pas faire. Il entama une prise en main de son téléphone portable et tenta vainement de composer le numéro de sa chère Kai'. Mais, sous l'effet de l'acool, nous savons tous qu'il serait même difficile de composer le n° de sa propre mère.

Prenant conscience que sa tentative d'appeler à l'aide était vaine, Léonel rangea donc son portable tout en se relevant...

Vous aurez...deux moutons! Et sur un papier haute qualité.

Mouhahaha, Léonel éclata littéralement de rire en plein aéroport. Il avait un sens de l'humour que seul un ivrogne aurait pu comprendre en cet instant, et pour la peine d'avoir un sens de la blague si peu commun, il aurait droit lui aussi, a une vanne!

- Vous avez de l'humour mon vieux. Mais l'humour ne fait pas tout ici, il ne sauve pas de vie...

Alors qu'il s'était complètement levé, Léonel sortit son 92FS et visa la tête de la jeune Blakewell. Et lorsque le canon de son flingue fut correctement posé sur la coque cérébrale de la jeune femme aux fesses superbes, il entendit un bruit si affligeant. Une douzaines d'hommes pointaient désormais leurs flingues sur lui. Et tous, n'attendaient que ça. Que Léonel tire dans la tête de Rena, pour qu'eux même, fassent feu. Mais, car Léo' était une exception a lui seul, notre cobaye russe ivre dit :

- Léonel Jenkins. Russian Mechanics, veuillez lâchez mon assistant, belle jeune femme...

Et, tout en appuyant bien sur la tête de la jeune femme, il enchaina pour les gardes qui ne pipaient pas mot, et qui ne savaient parler que la langue de Bush :

- I'm Léonel Jenkins of The Russian Mechanics. This is my friend, Bernard. Go Bernard, Get up!

Belle ironie non? Te voilà, Mortil alias Bernard, entouré d'un homme dangereusement ivre, d'une folle a lier qui tente de te tuer sauvagement, d'une foule de garde armés jusqu'aux sinus, et même, d'un scientifique un peu zarbi!

T'en as de la chance, Morti!

Invité

Ils arrivèrent bien vite sur les lieux et Thomas constata avec consternation que les trois auras étaient trop proches pour leur propre bien. Il fixa Rena avec une grimace en constatant qu'elle était prise en otage. Alors comme ça il faisait partie de la Russian Mechanics, ou alors ce n'était qu'une couverture... Possible en attendant il fallait que le scientifique agisse. Il fit signe aux flics de baisser leurs armes et il prit la parole d'une voix calme et posée.

Si vous touchez à cette jeune femme je vous assure que vous allez mourir aussitôt. Or ce n'est pas vous qui êtes visé, ce serait idiot de mourir comme ça ne croyez vous pas ? Alors vous allez être raisonnable et lâcher votre arme, ensuite nous vous laisserons partir. Seul bien entendu.

Il laissa quelques secondes à son interlocuteur pour qu'il comprenne bien ses paroles et se demanda durant environ une seconde et demi s'il devait continuer. Mais ce petit discours sonnait vide, il fallait trouver une conclusion plus forte, rien que pour le sens du spectacle. Ah oui, parfait !

Et je tiens à vous informer que ce jeune homme que vous aidez est un mutant, dois-je en conclure que vous aussi en êtes un ? Ne croyez vous pas que ce serait assez dommageable pour votre survie.

Alors, la situation devenait vraiment désavantageant pour Rena. D’abord elle avait Maxime et ses couteaux sous elle, mais en plus de cela elle avait à présent le canon d’un pistolet posé contre sa boîte crânienne. Ah, il y avait des jours comme ça, où on ferait mieux de rester couché… et celui là en faisait partie. Par chance pour elle, l’arrivée des vigiles avaient en quelques sortes figé la scène, et Maxime et elle ne se battaient plus à présent, même si leurs fers étaient toujours croisés.

L’homme au pistolet se mit alors à lui parler, et présenta le mutant comme son assistant. Belle tentative, mais la clone avait une source d’informations irrévocables en la personne du docteur Swann et sa capacité à lire les auras, aussi resta-t-elle collée à sa cible. Pas question de le laisser s’échapper !

D’ailleurs en parlant de monsieur Thomas, il se mit à parler avec le jeune homme qui menaçait Rena, et usait d’arguments plutôt convaincants pour la sortir de ce pétrin… et dire que normalement c’était son rôle à elle… Il fallait qu’elle agisse, qu’elle se tire elle même de ce mauvais pas pour remonter dans l’estime de son supérieur. D’un geste vif, elle écarta l’arme qui la menaçait et fit un bond en arrière, avant de rejoindre à toute vitesse le docteur Swann.

- Vous feriez mieux de rester en dehors de cette histoire, lança-t-elle à l’adresse du prétendu employé de la Russian Mechanics. Nous voulons juste le mutant, et n’essayez pas de nous faire croire qu’il n’en est pas un !