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 Souvenirs d'une quête sans nom

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MessageSujet: Souvenirs d'une quête sans nom   Souvenirs d'une quête sans nom EmptyDim 1 Avr - 1:50

-Papa ? Quand est-ce qu'on arrive ?
-Bientôt mon chéri.
-Oui mais papa, ça veut dire quand bientôt ?
Il regarda sa femme, il lui sourit. Elle lui rendit la pareille.
-Dors. Quand tu te réveillera nous y seront.


***


Philibert se réveilla, mais garda les yeux fermés. Mal au crâne. Mhm. Où-était-il ? Ah oui, le Tibet c'est vrai. La lamasserie. Il y était donc arrivé. Quel mal de tête... C'est quoi ce bruit ? Ah sûrement le meuglement des yaks. Mhm. Dormir encore... Non, il devait poursuivre ses recherches. Avec un peu de chance les moines avec quelques cachets d'aspirine. Ou n'importe quoi qui y ressemblait.
Un bruit ! Il ouvrit enfin les yeux. Un moine se tenait devant lui, quelque chose à la main. La lumière tamisée par les draps jaune-orangé plongeait la pièce dans une luminosité étrange, entre ombre et lumière. Il fit comprendre à Philibert qu'il voulait qu'il le suive. Ce à quoi Philibert rétorqua par des gestes qu'il éprouvait des maux à la tête. Le moine sourit et lui tendit l'infusion qu'il tenait à la main.
Curieux. Avait-il comprit ce que Philibert voulait ? Qu'importait. Pour ne pas vexer les moines qui le logeaient gratuitement dans leur lamasserie, Philibert bu. Le goût était plutôt agréable d'ailleurs. Une fois le bol terminé, le moine, toujours souriant fit à nouveau signe de le suivre. Malgré sa douleur, Philibert le suivit.

Ils traversèrent plusieurs couloirs. Au niveau des portes, des moines s'amassaient pour apercevoir cet étranger, cachant du drapé rouge et jaune de leur vêtement la lumière extérieure. Des murmures le suivait partout.

Ils arrivèrent finalement dans une pièce. Des moines étaient assis à même le sol sur des coussins. Le moine-guide fit signe à Philibert de s'asseoir sur un coussin disposé face aux moines, directement devant celui qui paraissait être le grand maître. La pièce était en elle-même impressionnante. Des draps étaient tendus partout, ne laissant pas la lumière du jour transparaître et enveloppant la pièce d'une clarté jaune-orangée. Des statues de bouddha doré trônaient un peu partout dans la pièce. L'air sentait la lourde fragance de l''encens. Tiens, il n'avait plus mal à la tête.

-Nous vous souhaitons la bienvenue.

Philibert fut grandement surpris. L'homme parlait anglais. Et sans accent. Sa surprise devait se lire sur son visage, car le grand maître sourit et continua :

-Oui je parle votre langue. C'est une longue histoire pour celui dont la route n'est pas encore terminée. Tu viendras me revoir quand tu aura trouvé ce que tu recherches.

-Je crains de ne pas savoir ou je vais.

-Là point de commencement, de milieu ni de fin; point non plus de devenir ni de nirvana. Tu erres donc sans but aucun ?

-Je recherche quelque chose. Je recherche la vérité.

-Si tu ne trouves pas la vérité a l'endroit où tu es, où espères-tu la trouver ?

-Je ne sais. Ma quête est longue et parsemée d'embûches.

-Longs sont tous les chemins pour celui qui ne se repose pas.

-Je n'ai pas le temps.

-Le temps n'est que l'image mobile de l'éternité immobile.

Tiens, du Platon. Vraiment étrange... Le moine sourit et reprit:

-Reste ici quelque temps. Confie-toi en l'Eternel de tout ton coeur, et ne t'appuie pas sur ta sagesse; reconnais-le dans toutes tes voies, et il aplanira tes sentiers.

-C'est un proverbe judaïque n'est ce pas.

-Le Dieu est unique, mais il est révélé en de nombreuses traditions, étant perçu selon le désir de chaque soi.

Tout ceci plongea Philibert dans la réflexion. Devait-il rester ? Faire une retraite spirituelle ici ? En plein coeur de nulle part ? En avait-il le temps ? Ou plutôt en avait-il le droit ?
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