Bureau de Scott Lorrington [Topic fini]

Invité

Nyd frappa trois coups légers sur la porte, avant de l'ouvrir doucement. Elle se faufila entre la porte et son encadrement comme si elle n'osait pas l'ouvrir, et sourit à Scott:

"Bonjour, Lorrington. Je viens simplement te présenter le docteur Henry, je t'en avas parlé je crois. Il est arrivé cet après-midi même, je pensais qu'on pourrait passer pour signer les derniers papiers. Bien sûr, il a accepté le job que nous lui proposions. Il ne reste plus qu'à lui donner un numéro de chambre, un labo, et un bureau, éventuellement. "

Elle montra du doigt une chaise à Phil, et s'assit à son côté. Puis elle se râcla la gorge, et rajouta d'une voix moins forte:

"Euh, et puis il faudra que je te reparle d'un des deux clones survivants, Edmond."

Elle soupira en observant le pot à crayon qui gisait sur le bureau, puis fixa gentiment Scott avec un sourire timide.

Dos à la porte, dans un grand fauteuil noir, Scott regardait la fenêtre. La porte s'ouvrit et Nyd entra. Elle lui parla d'un nouveau scientifique, Dr Henry.

"Ma chère Nyd, ta visite me fait toujours un grand plaisir"

Il se retourna avant que Henry ne se soit assis.

"Bienvenue Docteur. Si mes fichiers sont exacts, le laboratoire numéro 7 est libre depuis le...ahem... départ du professeur Fletcher. Pour votre chambre, il doit rester pas mal de chambres. Beaucoup de nos compatriotes nous ont quittés. Regardez donc, et installez vous. N'hésitez pas, mais n'oubliez pas de la signaler au secrétariat."

Les deux scientifiques s'assirent en face de lui, et yd ajouta qulque chose concernant un des deux clones survivants.

"Edmond Quetelard ? Il a été transféré dans ton service, il me semble. Que se passe-t'il ?"

Son visage froid ne laissait rien transparaitre de ses pensées. Il reagrdait Nyd dans les yeux, sans trop se soucier du docteur Henry.

"Mais le moment n'est pas à parler de lui. Ca peut attendre, non ?"

Invité

Nyd avait lentement hoché la tête lors des explications de Scott, serrant légèrement les poings quand il nomma les compatriotes. C'est qu'elle avait toujours le coeur serré de leur disparition tragique... Elle chassa rapidement ses idées de ses pensées et repensa à Edmond. Elle marmonna en réponse:

"Oui, il est dans mes quartiers, oui. Justement... Enfin, on en reparlera..."

Elle ne savait plus que faire de ce pauvre clone perdu au beau milieu d'humains, lui et ses sentiments, lui et ses questions, lui et... Elle resta parfaitement calme sur sa chaise, et se prépara à se lever, souriante, heureuse tout de même de l'arrivée de son ami.

Invité

Philibert se leva.

-Merci beaucoup monsieur Lorrington. Laboratoire n°7 dites vous ? Très bien. Mais il me reste encore une question, avez vous un choix de projet sur lequel je dois me pencher ? Je suis un spécialiste mondial de la virologie et en particulier en les utilisant comme vecteurs de gènes pour l'amélioration des génomes existants. Oh j'oubliais, si cela ne vous gène pas, j'aurais besoin d'un clône inusité pour mes recherches personnelles...

Ne pas dire plus. Ne pas dire plus, ce projet doit rester secret pour le moment. Il faut absolument qu'il soit le seul à travailler dessus. Lui et l'autre. Evidemment. Lui et les Autres...

-Restez assis, docteur. Nous avons à parler.

Il fit un signe clair à Nyd pour qu'elle les laisse parler. Pas un geste méchant, mais un geste autoritaire.

-Docteur. Vous êtes virologue, c'est cela ? Nous n'avons actuellement que peu de clones, mais il nous en reste. (PNJ only pour le moment) Je peux vous affecter deux ou trois clones de résistance faible et moyenne. Voici exactemet ce que j'attends de votre travail, docteur.

Il lui tendit une feuille:

Sur la feuille, il y a écrit:: Etudier le virus Legacy. Virus qui attaque uniquement les personnes atteintes de mutation natale.
Etudier les diverses résistances aux virus du clone "Sei" [PNJ]. C'est un clone de seconde génération et qui a developpé des résistances à divers gaz et bactéries.

-Le Sevenlab (Labo 7) a été créé pour ce type d'études, ce n'est pas anodinement que je vous le confie.

Il marqua un temps de pause. Il changea de ton.

-Autre chose, docteur. Quels sont vos rapports avec Drakan ?

Invité

Philibert prit la feuille que lui tendit Lorrington. Des travaux classiques pour un virologue, ça devrait etre facile. Enfin du moins il l'espérait. Il avait besoin de temps pour ses projets, mais sans négliger les travaux qui lui incombe. Ca attirerait l'attention.

A la question par rapport à ses relations avec le professeur Drakan, Philibert rangea sa paire de lunette dans son veston et après avoir jeté un regard à Nyd, regarda fixement les yeux du Directeur.

-Mes rapports avec le Pr. Drakan ? Ma foi... Nous nous sommes connus à Princeton je crois, il jeta à un regard à Nyd, right ? Right. Toujours est-il que nous avons suivit quelques cours ensembles, nous avons affrontés nos positions, nous avons travaillé ensemble sur divers projets. Nous avons soutenus nos thèses le même jour je crois. Puis une fois thésés, nos chemins se sont séparés, chacun suivant la route qui lui était tracé. Et maintenant nous nous retrouvons.

Il remit ses fines lunettes sur nez. Il jeta à nouveau un regard à Nyd, puis comptempla à nouveau les yeux du directeur, comme s'il cherchait une imperfection au sein de sa pupille.

-But, pourquoi cette question monsieur Lorrington ?

Invité

De ce regard long, neutre et pourtant profond dont Nyd avait le secret, elle regarda tour à tour le docteur et le directeur. A quoi jouaient-ils, ces deux-là? C'était la première fois que Lorrington parlait relationnel, devant elle du moins. C'était d'une étrange indiscrétion... Mais elle n'insista pas. Lasse de la conversation, elle plongea un regard vide d'émotion dans le carré de ciel bleu que dévoilait la fenêtre du bureau. Et ce n'était plus qu'une oreille distraîte qui écoutait leur conversation.

-Je tiens à être au plus près de mes collaborateurs, et pour éviter toute embrouille du personnel, je préfère être informé de tout. Merci, docteur. Avez vous d'autres questions ?

Scott parraissait embarassé. Le fait que Drakan ne soit pas sortie lorsqu'il lui avait demandé l'embeta un peu, mais tant pis.

-Professeur ? La question Quetelard est elle urgente ?

Invité

Le regard de Nyd glissa lentement vers Scott. Son attention revint lorsqu'elle nota une sorte de gêne chez lui. Certes, elle n'avait pas quitté la pièce. Mais elle ne se sentait pas d'humeur à sortir sur un simple geste esquissé d'une main. Elle soupira de nouveau lorsqu'il mentionna Quetelard.

"Plus ou moins urgente, oui. C'est que je ne compte pas m'en occuper, loin de là. Hirogawa l'a élevé comme un enfant, et le résultat des courses, c'est qu'il se croit humain. Son... éducation, je ne peux pas en prendre la charge, désolée. Ne serait-ce que sur une question purement professionelle, je n'ai pas les compétences pour. En clair il faudrait dénicher quelqu'un pour s'en occuper rapidement."

Elle avait un ton calme et posé, pourtant très ferme. Elle ne comptait vraiment pas s'en occuper... en tous cas pas comme on s'occuperait d'un humain. Elle pourait finir par éprouver des remords en le traitant comme elle le faisait, et même pire, à la longue, s'attacher à lui. Il en était hors de question.

-De quoi ? Il se prend pour un original ? Y'a deux mois de ca, on l'aurait brulé pour ca, mais là, on en a besoin.

Il prit son téléphone et appella l'accueil:

-Allô ? Convoquez moi Weddmore dans mon bureau, merci.

Il raccrocha.

-Docteur Henry, si vous n'avez pas d'autre questions, je pense que nous avons finis.

Invité

Elle secoua lentement la tête.

"Non, ce n'est pas tout à fait ça. Ce n'est pas qu'il se prend pour un original... c'est plutôt qu'on l'a élevé comme s'il en était un. Il faut avouer qu'Hirogawa avait une vue particulière sur la chose..."

Elle leva les yeux au ciel, avant de les tourner un instant vers Phil. Sans doute la conversation n'était pas des plus passionantes à son sujet... mais elle se sentait gênée de l'envoyer vaquer à ses occupations alors qu'elle n'avait même pas pris la peine de lui faire visiter le campus. A tout hasard, elle glissa:

"Lorrington, je propose que tu donnes un plan de l'Arobase à notre ami. J'ai peur que la complexité de l'organisation ne le perde quelque peu les premiers jours."

Elle esquissa un sourire, puis fixa Scott d'un air quelque peu las, et reprit:

"Oui, vraiment, en temps normal, je l'aurais euthanasié, mais là, impossible... Quoiqu'il pourrait être un cas interessant à étudier, du moins je le suppose... Mais, vraiment, il faudra arranger ça au plus vite."

-Au final, c'est la même chose. Je vais le confier à Weddmore. Je ne le connais pas, mais il m'a paru très sérieux. Esperons qu'il regle le problème de ce clone.

Il fouilla dans son bureau et sortit un petit appareil électrnique de la taille d'une Gameboy.

-Docteur. Voici un GPS réglé sur la Arobase. Il vous permettra de vous y retrouver, je l'ai moi-même fabriqué.

Il s'arreta un instant, et, tout en regardant le professeur Drakan, il referma le tiroir. Il se retourna vers le docteur Henry.

-Autre chose ?

Invité

"D'accord, merci. De toutes façons j'aurais besoin de le revoir pour raisons médicales."

Elle jeta un regard à Phil, puis se tourna de nouveau vers Scott et lui répondit amicalement:

"Je crois qu'on a fait le tour."

Elle se leva de son fauteuil, et salua Scott en s'inclinant légèrement:

"Lorrington, je te souhaite une bonne journée. Merci pour tout."

Elle se dirigea vers la porte qu'elle ouvrit doucement, puis sortit d'un pas tranquille. A quelques pas de la porte, elle attendit Phil.

-Professeur Drakan, nous n'avons pas fini. Revenez, je vous prie.

Il avait été clair. Weddmore allait arriver, et il avait besoin de l'ancien responsable de Quetelard.

-Weddmore ne devrait plus tarder.

Il fixa le professeur à la porte. Elle ne bougeait plus, mais lui, il la fixait.

Invité

Elle s'arrêta net au pas de la porte, et tourna sur ses talons pour revenir s'asseoir à sa place d'origine. Elle passa devant le docteur et lui adressa un sourire, avant de plonger son regard dans celui de Scott.

"Eh bien, attendons-la."

Elle croisa ses jambes, comme toujours lorsqu'elle attendait avec impatience, et posa ses mains sur ses genoux. Elle sourit et lui lança amicalement:

"Tiens, en attendant, je veux bien que tu m'offre une tasse de thé."

-Une tasse de thé ?

Scott sourit un peu.

-C'est un bureau ici, pas mon appartement ! J'ai du café, si tu veux.

Il se leva, ouvrit l'armoire, sortit un thermos et deux mugs.

-Tu en veux toujours ?

Invité

Nyd se saisit de l'un des deux mugs et le tendit vers Lorrington.

"Allons, c'est parti pour la boisson qui réveille."

Elle attendit qu'il la serve, but deux grandes gorgés du liquide bouillant et retint une grimace. L'amertume dela boisson lui avait toujours déplu, mais cette chaleur argéable était un véritable plaisir.

"Enfin, j'espère que la prochaine fois, j'aurais droit à une tasse de thé. Le service est déplorable chez toi, mon ami."

Elle sourit et trempa ses lèvres dans son mug. Elle le garda contre elle, sur ses genoux, comme pour en conserver toute la chaleur. Elle profita de son séjour prolongé dans la pièce pour en contempler plus attentivement les recoins; c'était sobre, mais amménagé avec goût. Pas mal.

-Tu trouves ? Le but n'est pas de bien accueillir, ici. Si je veux bien accueillir les gens, je les invite dans mon appartement. C'est plus détendu... et j'ai du thé.

Il but une gorgée de café. Le temps n'était pas très frais, mais ca faisait toujours du bien.

-Passe chez moi, à l'occasion...

Invité

Voyant le tour que prenait la conversation, Philibert, se sentant déjà géné d'assister à tout cela se leva, ce qui fit crisser sa chaise.

-Hum, well... Je crois que je vais vous laisser.

Il poussa legerement ses lunettes sur son nez, puis alluma le GPS. Un petit bruit s'en echappa, ce qui le fit sourciller. Philibert n'a jamais été un professionel de l'orientation, ni des gadgets technologiques qui s'échappe du milieu laborantin. Il marmonna quelque chose d'incompréhensible, signe évident d'exaspération. Puis il jeta un regard à Nyd. Puis à Scott. Et il demanda, cette fois sans fixer personne, jetant plutôt son regard à terre, comme honteux.

-Excusez moi... but... Comment ça marche ?

Nooon. Ce docteur parraissait moins empoté que ca...

-C'est simple... Les fleches pour defiler l'image, le (+) pour zoomer, le (-) pour dézoomer... Il y a aussi le stylet. Il sert à écrire le nom du lieu que vous cherchez dans la ligne en bas, et ca vous montre le meilleur itinéraire de là où vous êtes.

Virologue, mais pas champion en technologie. Espérons qu'il ne bosse pas à l'ancienne, et qu'il sache se serir d'outils modernes.

Invité

"Si j'en ai l'occasion, peut-être... en attandant, ce n'est pas un bon accueil que d'avoir du thé au bureau c'est... la moindre des choses!"

Elle lui sourit sans le quitter des yeux. Elle reprit un gorgé de café, et ajouta:

"En plus, c'est pas du top qualité. Et je parie qu'il n'est même pas du commerce équitable."

Elle prit un faux air outré puis sourit. Quand elle remarqua le retour surprenant de Phil. Elle se retint de rire devant sa situation quelque peut ridicule. Mais où avait-il donc passé toutes ces années?

Invité

-Oh, well... fine... merci beaucoup !

Toujours sans regarder personne, il se dirigea vers la porte.

-Je serais dans mon laboratoire si tout de fois vous me cherchez. Je vais prendre connaissance du materiel et des lieux. Enfin si j'arrive à le trouver, évidemment.

Il eut un petit rire nerveux. Philibert est le grenre de personner à d-e-t-e-s-t-e-r etre dans cette position d'ignorant.

-Good, er... J'y vais... Mister Lorrington, Professeur Drakan.

Et il sortit de la pièce, tel un comédien jouant une tragique grecque. Comédien qui faillit se prendre la porte...

[To : Laboratoire n°7 : Dr Henry ]

Henry était sorti. Weddmore mettrait un peu de temps, donc ca lui en laissait pour discuter avec Drakan.

-Du commerce équitable ? Oh non. Celui ci est produit en France. C'est pas de la qualité, parce que je comptais finir ce stock avant d'entamer un nouveau stock, bien meilleur.

Mauvaise approche, le café... Il fallait tenter une autre entrée.

-Et à part ca, ca se passe bien ce nouveau début pour l'entreprise ?

Invité

*Tiens, on change de tactique. Interessant.*

Elle termina sa tasse tranquillement, puis reposa le mug sur la table avec douceur, comme si le moindre bruit allait briser une fine paroi de verre. Elle se réinstalla confortablement dans son fauteuil.

"Eh bien, mis à part ce clone qui me gène, ça va plutôt bien. Le chiffre d'affaire n'a pas chuté de manière trop significative, et la clientèle reste confiante. Un accident de parcours, en fait, mais on s'est déjà relevés au yeux des autres. Je vais réactiver moi-même le fonctionnement des couveuses, et on devrait récupérer du monde rapidement."

Parler travail était une mauvaise idée. C'est que Nyd n'avait vraiment de conversation qu'à ce sujet. Pour compenser, elle pouvait se lançer dans de longues tirades interminables à ce propos.

Invité

Des doigts fins s’enroulaient entre eux dans une éternelle chorégraphie de gestes et de froissement. Non pas que Light était nerveuse, mais voilà plusieurs instants qu’elle hésitait à se présenter au directeur de l’Arobase. Pour cause, déranger n’était pas ce qu’elle préférait, et déjà, des bribes de conversation passaient la lourde porte de bois devant laquelle elle se trouvait. Ce n’était pourtant pas difficile ! Toquer et entrer, aller voir cet homme qui venait de l’appeler. Light avait été interrompu dans une manipulation plutôt risquée d’instruments pointus. Elle avait faillit perdre son équilibre à la soudaine sonnerie de son portable mais c’était rattrapé in extremis sur un bureau avoisinant. Rien de tel pour la mettre en colère. La jeune Islandaise détestait être dérangée pendant son travail, et encore moins pour les caprices d’un quelconque directeur. Bon elle n’en pensait pas un mot. Mais vraiment, tous ces gens pressés n’étaient que de vulgaire robot sous la houle d’un seul homme … Et les secrétaires encore plus !

Ainsi donc, Light avait été gentiment interrompu par l’une des collaboratrices, ou plutôt employée, de ce cher Scott Lorrington qui, cela dit, la dérangeait alors qu’elle avait ordonné l’inverse quelques heures plus tôt. Du rangement s’imposait dans le labo 5, si bien que la jeune fille ne pouvait s’empêcher de faire le ménage … L’ancien propriétaire ne semblait pas être un homme des plus propres. Du moins, ne semblait pas avoir été. Qu’importe si elle travaillait à présent dans l’antre d’un mort, son décès ne l’avait pas émue plus que cela. Voilà ce que les hommes stoïques pouvaient en penser, et voilà ce que Light elle-même en pensait.

Ainsi donc, une simple sonnerie de portable avait déjà dérangée deux personnes. Quelle puissance technologique … Et voilà que la jeune scientifique jetait un œil hagard à toute chose se trouvant près d’elle, hésitant encore et toujours à ouvrir cette foutu entrée ! Un homme venait d’en sortir et la bouscula d’un simple coup de coude, sans même demander son reste. Light en profita pour attraper la porte avant qu’elle ne se ferme et ainsi pénétra dans le repaire du chef de l’ASUN. Elle devait se rappeler de lui passer un savon pour l’avoir dérangée une fois que cet entretien serait finit.

L’homme n’avait pas changé depuis cette première rencontre qui avait presque bouleversé la jeune fille. En effet, personne avant lui n’avait daigné lui offrir un travail, par sous estimation de ses capacités ou bien tout simplement par salaire un peu trop demandé. Scott Lorrington était exactement le même que depuis lors. Grand, on ne va pas le changer en deux jours, toujours ce même regard, celui qui vous convainc alors que les questions ne sont même pas posées … Bref, un directeur de boite en somme ! Mais l’œil vicieux de Light s’arrêta sur une jeune fille posée sur une chaise, à côté de l’homme. Elle ne semblait pas l’avoir déjà croisée dans un des nombreux couloirs de l’entreprise. Il faut dire, la plupart des scientifiques n’étaient que des spectres dans un immense hangar. Toute politesse semblait leur être inconnu à ce propos. Par chance, celle de Light était toujours présente.

« Monsieur Lorrington. Madame. »

Pas de question. Ca n’avait aucune importance. Sa présence ici ne pouvait être que professionnelle, pas la peine de demander cela. Même si à la vu du café sur le bureau du directeur la jeune fille s'étonna fortement mais ne fit néanmoins aucun commentaire ...

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