Petite pause à Helsinki (libre)

Voila, Cela faisait maintenant près de trois semaines qu’Oswald avait quitté son village natal. Il avait suivi l’un des principaux grands axes routiers qui menait vers le sud, avait passé la frontière, et était maintenant arrivé à Helsinki, en Finlande. Certes il avait mit près trois semaines pour faire un peu plus de 1500 bornes, mais les conditions climatiques défavorables et la neige qu’il avait rencontré l’avait fortement ralenti, sans compté qu’en plus, sa petite voiture tirait sa caravane. Bref, il avait mit du temps, mais qu’importe, du temps il en avait plus que de raison, vu qu’il n’avait rien programmé à l’avance. Il avait donc décidé de s’arrêté quelques jours à Helsinki pour faire une pause et se ravitaillé en vivre. Il stoppa donc sa voiture, sa caravane, et se posa quelque part sur un parking libre, juste à la périphérie de la ville.

Au troisième jour après être arrivé, le soleil resplendissait dans le ciel; et bien que celui-ci commençait à réchauffer l’atmosphère, malgré les 5° qu’affichait le thermomètre, Oswald décida de visité un peu la capital de la Finlande. Pour une fois qu’il partait en voyage et qu’il visitait un pays étranger, il comptait bien en profité un peu. Vêtu alors d’un pantalon ample, d’un t-shirt et d’un bon pull, commença à se diriger à pied vers la ville. Une fois là-bas, il attrapa une petite brochure à l’office du tourisme, et se mit alors en quête de visiter les curiosités de la ville. Il commença par le monument qui était dédié à Sibelius, puis le musée plein air de Seurasaari, en passant par la cathédrale orthodoxe Uspenski avant de finir, par la forteresse de Soumenlinna.
Cette journée, bien qu’épuisante physiquement par la marche que le jeune homme avait dû effectuer pour allée d’un lieu à l’autre, avait été très riche en émotion. Il ne connaissait seulement qu’en photo, certains monuments célèbres et autres grandes villes, de ce qu’il avait pu apprendre lorsqu’il était encore à l’école. Pour lui cette journée resterait mémorable.

En début de soirée, alors que le soleil pointait le bout de son nez à l’horizon, et que le thermomètre affichait au alentour de 12°, le jeune Brandsen Lyngentvedt, qui était un peu fatigué de sa visite de la capital, il alla donc se posé à la terrasse d’un café et commanda un expresso ainsi qu’une part de fondant au chocolat, pour combler le petit creux de son estomac. Il faut dire aussi que la marche qu’il avait effectuée aujourd’hui lui avait ouvert l’appétit. Il ne parlait pas le finlandais, mais heureusement pour lui, le barman du café s’exprimait lui aussi convenablement en anglais, ce qui lui avait permis de se faire comprendre.
Ainsi posé à une table sur la terrasse, il commença donc par boire doucement une gorgé de son expresso, puis s’empara de la petite cuillère qui accompagnait le gâteau, et s’apprêta à entamé le fondant au chocolat…

La petite cuillère s’abattit sur le fondant au chocolat, tel un faucon plongeant sur sa proie, si bien qu’après la seconde fois, il ne resta plus que des miettes de la pâtisserie. Le jeune homme n’avait que rarement, mangé ce genre de chose ces dernières années, et l’onctuosité ajoutée à la saveur si bienfaisante de la petite merveille qu’était cette pâtisserie, lui avait donnée bien plus que du plaisir. Bref c’était un régale pour les papilles.
Une fois fini, il prit au creux de ses mains la tasse contenant l’expresso encore chaud qu’il venait de commander. Il resta quelques secondes les mains entourant la tasse en céramique ce qui lui réchauffa les doigts. Après quoi, il en ingurgita une bonne gorgé avant de reposer sa tasse.

Le soleil avait largement entamé sa descente, et commençais à se dissimuler derrière la mer, laissant peu à peu le bleu de la nuit apparaître dans l’horizon rougeoyant.
Regardant alors le paysage qui s’offrait a lui, les traits du visage Oswald prirent un ton mélancolique, et une petite partie de sa pensé, se tourna vers ses parents : **Maman, papa, si vous étiez encore là, vous auriez adoré ce paysage …**.

Sans s’en rendre compte, une larme perla sur la joue du jeune norvégien, depuis son œil gauche jusqu'à son menton, avant de lui tombé sur la main, le tirant ainsi de ses pensés. Il s’essuya la joue du revers de la main, puis finissa d’une traite le restant de son expresso.

« Encore 3 jours de repos ici, et puis, je repars … » , se disa t’il à lui-même.



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