Evasion de Léo

Arbitre Nombre de messages : 368 Date d'inscription : 21/11/2006

L'ascenseur te mena au rez-de-chaussée sans aucune difficulté.

Reste à savoir à présent comment tu vas te débrouiller pour sortir du bâtiment sans que la sécurité ne soit avertie.

Invité

Vroooom, le bruit significatif de la sortie. Léo ne souriait pas, ne montrait aucun signe de gaieté. Non, il regardait fixement la porte avec un air perplexe. Okay, il était arrivé jusque là donc il était à disons soixante-quinze pour cent de réussite. Lui restait plus qu'à tromper quelques dizaines de gardes a l'affut, de sortir du bâtiment et de trouver un véhicule. Quoi de plus facile pour Léo, l'homme de toute les situations? N'oublions pas qu'il avait un atout qui faisait de lui Léonel Jenkins, il était français.

Et en tant que Français il avait également dans un recoin de lui même, l'art et la manière d'être aussi rusé qu'un renard, d'être aussi fourbe qu'un loup et aussi fort que Chabal (Bon, le trip c'est fini -.-). Bref; Léonel allait se tirer d'ici, son salut et son honneur en dépendait. Alors que l'appareil s'arrêta brusquement, Léo fixa le plancher de l'ascenseur une dernière fois en pensant a Tyrane et Brian qui devaient être en train de profiter de leur pseudo-liberté du moment.

Ca leurs apprendra (Oui je sais que je vous rabâche ça depuis le dernier post, mais j'aime bien). Lorsque l'appareil s'arrêta brusquement dans un "Ting" Sonore, les portes commencèrent a s'ouvrir et Léonel resta bien en face des portes, prêt a analyser la salle.

(A toi m'sieur l'arbitre, j'attends de savoir ce qu'il y a dans la pièce)

Arbitre Nombre de messages : 368 Date d'inscription : 21/11/2006

Dans le hall, un bureau avec une secrétaire qui parlait au téléphone et n'était donc pas très attentive, un autre bureau où deux gardes surveillaient des écrans de surveillance et une caméra braquée sur la porte d'entrée. Pour sortir il te faudra être discret et ne pas faire trop de bruit.

Ta chance pourrait être de suivre l'homme qui marchait d'un pas rapide en direction de la porte, mais peut-être n'est-il pas un simple visiteur ... A toi de voir.

Invité

Lorsque les portes furent a semi-ouvertes, Léo commença déjà à observer de fond en comble la pièce. Ses facultés de viseur et d'expert en armement avaient du lui donner une certaine maitrise de l'analyse. Léo ouvra donc grand les yeux et se s'accroupit. Rien, même une simple mouche passait pour un énorme point noire aux yeux de notre Russe préféré. Tandis que ses jambes s'arquaient pour espérer lui donner un peu plus d'élan, ses mains touchèrent le sol en lui donnant un peu plus d'appui. Lorsque ses yeux purent enfin analyser toute la salle et son cerveau se mit a faire de sa tête la proie d'un immense conflit.

Devait-il courir vers les portes automatiques? Qui seraient sans doute sécurisées et surveillées par les gardes Geneticiens? Ou alors peut-être fonçait dans le tas, tous les mettre K.O a coup de Sambo ou de Karaté traditionnel? Non, trop bourrin. Ou alors, alors, cet homme qui se dirigeait d'un pas rapide vers la porte. Son costume noir et sa mallette devait faire de lui quelqu'un d'important et pas trop dangereux. Mais non, pas encore assez stable comme plan. Ou alors se dirigeait vers le toit a l'aide de l'ascenseur, il n'aurait été que de passage, ici, dans cet étage de la Genetics Corporation. Ou alors, la dernière solution, celle qui semblait la moins risquée. La secrétaire qui semblait être totalement absorbée par sa conversation téléphonique (Léo entendait parfaitement le nom d'un homme puis d'une certaine comparaison a son organe génital).

Mais le temps n'était plus a réfléchir, il devait se presser! Les portes commencèrent a se refermer dans un fracas digne des films d'horreur tandis que Léonel faisait une légère roulade pour s'extirper de cette cage de métal. Il s'étala sur les fesses avant de prendre une position accroupie une nouvelle fois. Il se dirigea vers la droite, là où la secrétaire semblait encore discutée avec une de ses collègues employée. Dés lors que ses pieds pénétrèrent dans le territoire féminin, Léonel se mit a marcher lentement. Il savait qu'il ne risquait plus d'être vu par les gardes, le bureau de l'hôtesse d'accueil était si grand qu'il leur couvrait la vue.

Marchant lentement et surtout sans se presser, Léo atteignit vite avec gaieté le bureau de la jeune femme. Totalement happée par la conversation, elle ne remarqua peu que Léonel s'était mis a moitié debout et qui approchait sa main quelque peu ensanglantée de sa bouche. Il saisit les lèvres de cette dernière et approcha son visage du sien en mettant son doigt sur ses lèvres. Son collier au cou, il ne pourras pas tenter de métamorphoser sa main en pistolet, donc pas la peine de tenter de mettre un canon froid dans le dos de la jeune femme. Mais pourtant, une scène de ce genre revint a l'esprit de Léonel.

Ce devait-être une scène tout a fait bizarre pour un assassinat. Imaginez une seconde que vous ayez un meurtre a commettre. Vous le feriez (sans doute) en ne laissant aucun indice, pour ne pas permettre à la police de vous retrouver? Bah non, là on avait dit a Léonel d'y mettre le plus de rage possible et de laisser le plus de preuve que cela soit un meurtre de débutant. Enfin, fallait juste pas laisser d'empreintes et laisser le corps dans une benne a ordure. Donc, à quelques heures du décés de sa victime, Léo était assis sur l'immeuble opposé a sa victime. Elle, une jeune femme rousse d'une vingtaine d'années étant supposé d'avoir permis la libération de plusieurs cobayes pendant leurs transferts dans des usines de travaille. Léo était donc a une vingtaine de mètre de son appartement, assis sur le toit a regarder la jeune femme se rhabiller. Il attrapa sa mallette, l'ouvrit et l'on pouvait découvrir une multitude de petites pièces noires et chromées. Léonel, ne perdant pas une seconde, commença son assemblage offensif. Quelques minutes plus tard, la mini-mitrailleuse était prête, correctement installé sur son trépied et orienté vers la porte de son appartement, perpendiculairement placé par rapport a la fenêtre. Léo, les yeux dans son viseur tout bonnement révolutionnaire, l'observait se déplacer a pas de loup dans l'appartement, elle savait qu'elle était observé, mais par qui ou quoi, aucune idée ne lui venait a l'esprit. Toujours accroché a son viseur teinté vert-clair, Léonel attendait le bon moment, où elle rentrerait dans sa chambre espérant pouvoir dormir quelques heures. Mais non, dés qu'elle ouvrit la porte, Léonel tira une rafale dans la chambre, puis, voyant qu'elle se dirigeait vers la cuisine, vers la cuisine aussi, lui laissant que pour seule issue : La Porte d'entrée. Lorsqu'elle s'y précipita (Sans doute en croyant que le tireur ne pouvait pas voir, Léo lui offrit une jolie symphonie de balles. Cela s'appelait "Meurtre Russe", cela lui fit danser une diabolique danse, comme ci elle était prise de spasmes après avoir descendu une vodka cul-sec. Léo, tout en commençant a ranger sa superbe mitraillette dernier cri de l'armement a haute puissance offensive russe dans sa mallette, se leva et s'épousta quelque peu. Il venait d'abattre cette femme comme un pigeon, en usant de l'effet de surprise pour la faire aller où il le désirait, et Léonel ne se vanterait jamais assez au près de son scientifique-bourreau de cet acte de violence et de sauvagerie a basse consommation en honneur.

Lorsque Léonel sortit de ses pensées, la jeune femme rousse disait a l'autre qu'il serait temps qu'elle change d'appartement, mais Léonel avait d'autres projets en tête pour elle. Comme une soudaine envie de meurtre, ou pire, de strangulation. Il ouvrit le tiroir de la jeune femme de sa main libre et chercha pendant quelques minutes une corde, du scotch, enfin quelque chose pour la saucissonnée! Il trouva son bonheur en la matière d'un simple rouleau de ruban adhésif. Il en tira un bout de sa main libre et commença a l'enrouler autour du poignet de la jeune femme. Aprés être sur d'avoir ficelée convenablement la jeune femme, Léo' lui mit du rubann adhésif sur la bouche et il appuya sur le bouton "RESET" du téléphone et le bruit significatif de l'arrêt du coup de fil fut entendu par notre Franco-Russe. Celui ci commença a taper une série de chiffre, qui ne correspondait a aucun n° Américain, mais bien a un n° Russe. Celui de la Russian Mechanics. Des bips plutôt agaçant et assez stressant firent place dans le combiné, rendant Léonel mal à l'aise. Il s'agenouilla près de la jeune femme, prenant sa bouche entre ses mains avant de lui dire :

-Ne tentez rien, et je ne vous ferais pas de mal. Je le jures...

Reste plus qu'un couillon répondes en Russie et dans trente minutes grand maximum, les quelques 4x4 russes qui sillonnaient les U.S.A depuis la disparition de Léonel devraient rappliquer au plus vite. Le 1er qui serait dans le coin alerterais les autres qui tacherait eux aussi de ramener leurs fraises pour tirer leur précieux Cobaye dans ce beau pétrin. Mais, le 1er était-il a Miami? Il pouvait tout aussi bien être a Springfield ou a New-York... Au pire ils enverraient le jet qui mettrait deux à trois heures. Ce n'est rien ça, Deux a trois heures accroupi inconfortablement en espérant qu'un des gardes ne daignent pas lui demander comment elle allait.. . .

HRPG: J'ai édité, un paragraphe n'était pas vraiment en normes Wink

Arbitre Nombre de messages : 368 Date d'inscription : 21/11/2006

La secrétaire ne broncha pas, morte de peur mais tout de même assez calme. Au bout du fil une voix en russe se fit entendre.

Oui ?

C'était le seul mot prononcé. Puis, après tes explications (je considère que tu les as déjà données) tu entendit une seule consigne.

Ne bouges pas, tu as 35 minutes avant l'arrivée de l'équipe.

Les gardes ne bougeaient toujours pas et il ne te restait plus qu'à attendre.

Invité

-Oui?

Oui ? Alléluia mes frères! Sauvé, notre Léonel était sauvé de tout cela. Après qu'un grand sourire ne s'affiche sur son visage, le Russe commença les explications. Il lui dit qu'il avait été enlevé alors qu'il consultait son dossier de victimes avant d'être emmené a Miami. Racontant ses exploits de survie et de fuite partielle, la jeune femme ne dit rien, elle se contenta d'approuver par des "Hum" et autre choses, avant de lui annoncer que les renforts devraient arriver. Léonel n'en croyait pas ses oreilles, son dieu russe avait du veillé sur lui! Soudain, se rappelant tout de même dans la merde dont il était encore objet, Léonel se mit a écouter, patiemment le doux bruit du vent, de la clim' et de la respiration des gardes qui devaient se mater le match de leurs équipes. Quand soudain, le bruit du vent qui se fait happer, ou tout simplement celui d'une porte automatisée qui passe sur le sol antidérapant. Quelqu'un sortait, et cet homme fut l'homme en costard noir que Léonel n'avait pas suivi. Peut-être ce fut une chance pour lui, il n'était pas chauve et rondouillard mais il semblait avoir un physique assez humble. Un vrai petit David ( De David contre Goliath). Il se re-concentra sur le combiné du téléphone qui semblait être mort entre-temps, mais soudain, un son de respiration se fit entendre et d'un ton rapide la voix dit :

-Ne bouges pas, tu as 35 minutes avant l'arrivée de l'équipe.

Léonel se rabaissa, sentant que l'hôtesse ne bougeait point. Il lui fit juste un clin d'œil complice, sentant que si il ne la réconfortait pas quelque peu, elle pourrait commencée a gémir sous la présence de Léonel. Il lui susurra a l'oreille, pour la remettre d'aplomb, que dès qu'il serait parti elle pouvait alerter la Genetics qu'un couple de mutant était libre dans les couloirs des cellules et qu'ils avait frapper des gardes. Léonel lui dit ensuite que le jeune homme aux cheveux blancs avait été arrêter par des gardes et qu'il était en cellule maintenant, il sentait bien qu'elle n'avait pas été très tranquille lorsqu'il évoqua la description capillaire d'Ashen. Elle était belle et bien attachée comme un vulgaire morceau de viande, mais elle semblait parfaitement comprendre la situation et Léonel se disait intérieurement que si elle n'était pas hôtesse ici, il l'aurai amenée avec lui en Russie. Mais elle travaillait ici, elle n'était pas de son monde. Dans son monde, celui de notre cobaye, la vie se paye grâce au sang des autres et la sienne ne sert qu'à obéir. Dans le monde du Russe, les mutants sont tout bonnement des moyens de se faire connaitre dans son milieu. Dans le monde Léonelien, les seuls sentiments sont la passion que l'on ressent lorsqu'on tire des rafales de balles et la haine d'en recevoir. Dans le monde de la jeune femme, elle ne jurait que par la mode, le boulot, les amies et les longues heures passées au téléphone a racontait ses misérables exploits du jour, comme celui de retrouver une agrafe perdu depuis des jours dans le fond d'un tiroir. Deux que tout pouvait opposer mais dont peu de personnes connaissait l'existence, hormis moi, le narrateur de ce texte qui sait tout sur ce que Léonel pense, compte faire et fait. Et je décide maintenant que Léo aille lui caressait un instant la joue avant d'entendre un crissement de pneu en dehors.

Ça y est, le groupe d'intervention russe était là. Sa présence se fit confirmer lorsqu'on put entendre un " идти" qui signifiait que le groupe descendait du 4x4 sous les instructions d'un supérieur, probablement mutant lui aussi vu les circonstances de la missions. Des bruis de bottes sur le béton de la Genetics corportation tandis que l'un des gardes regardait en dehors pour tenter de voir quelque chose mal grès le soleil qui tapait dur dehors. Quand soudain, un bruit de balle faisant exploser la vitre. Léonel se coucha sur la jeune femme avant d'entendre un cri de mâle. Celui qui avait tirer avait du faire mouche, ou taper dans le mille comme disent certains. Mais rien n'apeurait plus Léonel que la confrontation avec les hommes qui étaient venu le chercher. Il le sentait bien, que des hommes allaient débarqués et criaient : "31|2685|95 !!!"

Et c'est ce qui arriva après que de brefs coups de feu furent émis. Léonel put sentir distinctement le bruit du 2nd garde s'abattre durement au sol tout comme le premier. Puis, les bruits de pas s'intensifièrent avant que l'on entende le lourd bruit des armes qui volaient au même rythme que le son du cuir sur le métal. Les hommes étaient là, ils avaient commencés de manière musclée leur travail et semblait dans la voie pour réussir. Léonel se leva, en regardant avec complicité la jeune femme. Il leva immédiatement les mains vers le ciel tandis qu'une persone s'approchait de lui. Visiblement assez grand et plutôt bif, il ne mit pas longtemps à briser le masque de silence sur le visage ahuri de Léonel. C'était lui, ou plutôt ELLE! Lorsque la personne en question retira sa cagoule, une longue chevelure blonde descendit le long de son dos en trébuchant - pour le plaisir des yeux - sur ses épaules. Elle regarda ses équipiers avant de leur faire signe , via une désignation des coins de la salle, de sécuriser le périmètre. Elle regarda Léonel avec toute l'animalité possible avant de lui dire dans un russe excellent (C'est sa langue natale mais bon...)

- Je suppose que t'as rien a prendre comme bagage. Donc on se dépêche de foutre le camp je te pris. Tu auras le droit a un jolie savon de la part Mr.Claw dés que tu arriveras en Russie.

Léonel la regarda avec un air de sauvé. Cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas vu. De longs mois, de longues heures et pourtant, elle était là. Tenant son arme bien a portée de Léonel, elle se se pencha vers l'homme a la chevelure grise-bleu avant de lui murmurer quelque chose a l'oreille. Léonel resta quelques instants comme un homme dont on avait annoncé qu'une super fête venait d'être annoncée en son honneur. Il la regarda dans le blanc des yeux avant de s'accroupir et de regarder la jeune femme rousse. "Désolé pour toi poupée" pensait intérieurement Léonel, maintenant Kainisha était là. Il n'avait plus le moindre soucis a se faire et dans les dix prochaines minutes, il serait en direction de la Russie, son joliiii pays. La jeune femme lui tapota l'épaule avant de poser sur la table une dizaines de balles de son 9mm. Léo les mangea avec un rapidité, et c'est d'une bouche pleine de métal et de copeaux de trucs dont il ignorait l'existence qu'il traversa la table qui servait de bureau a la jeune femme rousse. Il regarda les autres membres de l'équipe qui n'était que 6. Cela sauta aux yeux de Léonel, et il demanda a la jeune femme :

-Où est le dernier membre?

Elle le regarda avec une envie de le foudroyer sur place avant de baisser son visage. Léonel comprit a cette instant, il avait du être touché pendant l'échange de balles fulgurant. Léonel recula quelque peu avant de s'appuyer sur la soldate blonde. Il allait s'excuser a son oreille, lorsqu'un hurlement digne d'être sorti du fin fond des cordes vocales d'un homme de Cromagnon lança a l'égare de ceux encore dans le hall depuis l'extérieur:

-Dépêchez vous merde! Je suis garé en double file !

EDIT: Lorsque je décris Léonel qui parle de l'arrestation d'Ashen, je n'écris pas le futur. J'offre au contraire l'effet de surprise à Ashen pour sortir Wink

Arbitre Nombre de messages : 368 Date d'inscription : 21/11/2006

Et bien tu ne fais pas dans la demi-mesure. Enfin, je ne vais pas te sanctionner pour ça. Tu es libre Léo.

Mais avant que le véhicule parte, un garde arriva sur les lieux et tira dans le pare-choc. L'émetteur était en place, on pouvait donc te suivre à la trace.

Bon RP dans le reste du monde, ex-cobaye.

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