Informations sur la recrue Withmore

NOM : Withmore
PRENOMS : Charles James
SURNOM (Facultatif): Charlie
AGE : 37
DATE DE NAISSANCE (nous sommes en 2051): 28 novembre 2013
SEXE: masculin
NATIONALITES: anglaise, suisse, russe
PERMIS (En rapport avec votre âge!): alors Charlie sait conduire voiture, moto, poids-lourd, bateau à moteur, jet-ski, hélicoptère, petit avion… Par contre, de là à dire qu’il a tous les permis légaux, c’est autre chose… Une fois Charlie a même conduit un tank. Et il a trouvé ça très drôle. Le tank moins.


TYPE DE POUVOIR : moléculaire
DESCRIPTION DU POUVOIR : à la base, le pouvoir de Charles est une adaptation moléculaire de haut niveau. A part le fait qu’il soit plus que rarement malade, ce don n’avait aucun effet notable jusqu’à ce que des scientifiques ouvrent une nouvelle boîte de pandore et lui injectent une substance métallique en développement composé d’un réseau de minuscules mailles adaptables. Les molécules de Charles s’adaptèrent, comme elles le faisaient si bien, et continuent encore, permettant à Charlie de mieux en mieux maîtriser ce nouveau potentiel.
DESCRIPTION DU POUVOIR PAR NIVEAUX :
Niveau 0 : l’organisme de Charles est parcouru d’un plus que microscopique réseau d’une sorte de limaille de fer. Ca ne change pas grand-chose, sauf qu’il n’a plus besoin de manger d’épinards.
Niveau 1 : le métal s’adapte aux molécules de Charles, commençant à tisser un réseau métallique interne renforçant la résistance physique du mercenaire. Il peut flanquer un poing dans une porte en chêne sans avoir mal.
Niveau 2 : le métal s’insinue plus profondément dans les molécules, ce qui fait plutôt mal à Charles. Il commence à ressentir la force dudit métal dans ses muscles.
Niveau 3 : Charles stabilise enfin son pouvoir. Un très fin réseau de mailles internes se tisse autour de ses organes et de son squelette et le bonhomme devient plus fort et plus résistant. En se concentrant, Charlie arrive à extraire des mailles de métal de son corps sur de toutes petite surfaces. Il peut se tricoter un pull flashy.
Niveau 4 : La résistance de Charles augmente. Il devient quasi insensible à toute forme de maladie et sa force gagne aussi en conséquence. Il n’a plus besoin d’haltères pour faire sa muscu.
Niveau 5 : un réseau tressé de métal se constitue sous la peau même de Charles. Son squelette et ses organes sont renforcés à mesure que son pouvoir adapte le métal à l’organisme.
Niveau 6 : alors là ça fait mal : l’organisme est en train de totalement assimiler et adapter le métal, ce qui est très désagréable pour notre ami Charlie. Du métal s’extrait parfois de son corps, recouvrant sa peau de plaques disgracieuses et peut pratiques. Charles ne passe vraiment plus les portiques de sécurité dans els aéroports.
Niveau 7 : la substance métallique est totalement adaptée et ne fait plus qu’un avec l’organisme de Charles. Toutes ses molécules contiennent maintenant de cette substance, et la force et la résistance de Charles sont désormais considérables. Ses organes, son squelette et sa chair (sous la peau), sont protégés par une sorte de cotte de mailles interne. En se concentrant, Charlie peut créer et exsuder de son corps du métal sous forme d’un fin réseau de mailles qui le recouvre alors de la tête aux pieds et lui confèrent d’impressionnantes capacités régénératrices. Charlie peut gagner des concours folkloriques en tirant des camions avec ses dents.
EFFETS SPECIAUX DU POUVOIR : l’organisme de Charles se métallise peu à peu, et les phases d’adaptation sont plutôt douloureuses…
CIRCONSTANCES DE L'APPARITION DES POUVOIRS : naturelles mais dues à une expérience. C’est fou hein ? C’est-à-dire que son pouvoir mutant (l’adaptation moléculaire) était naturellement présente chez lui, mais qu’elle a été découverte et déclenchée à l’aide de l’expérience sur le métal.

PHYSIQUE : La première chose qui doit venir à l’esprit des gens lorsqu’ils jettent un œil distrait sur la personne de Charlie doit être un truc du genre « Ouh, quel grand type à l’air tout sombre ! ». Et en effet, Charlie est un grand type à l’air tout sombre. Grand parce qu’il mesure 1m91, et que c’est déjà pas mal. Sombre, parce que toute son apparence le laisse transparaître. Déjà ses cheveux, d’un noir de jais. Des cheveux assez longs qui lui balayent la nuque et dont les mèches rebelles soigneusement entretenues lui cachent parfois un œil. A noter que Charles prend grand soin de ses cheveux ; sans en faire toute une histoire lorsque ce n’est pas le cas, il aime les savoir propres et ordonnés selon une logique toute chaotique qui lui est propre. Une simple question de style, et le style, c’est important.
L’aspect ténébreux du personnage continue avec ses yeux, deux yeux à la pupille d’un brun foncé presque noir, dans lequel dansent les reflets d’une perspicacité d’esprit qui bouillonne sans arrêt. Quant à sa peau, elle est bronzée, presque cuivrée selon la lumière.

Athlétique, Charlie possède une présence impressionnante dont il sait profiter. Admirablement proportionné, musclé sans excès, souple et solide, l’homme propage autour de lui une beauté sombre et farouche, presque sauvage lorsque l’envie lui en prend.
De plus, Charles possède un système pileux relativement développé qu’il entretient de manière à ne pas ressembler plus que nécessaire à une sorte de loup sous forme humaine. Il en profite néanmoins pour afficher en permanence une barbe de trois jours savamment entretenue. Le style, toujours le style.

D’un point de vue vestimentaire, Charles s’habille pratique mais toujours chic sans pour autant être tape à l’œil. En général, l’homme se vêtit de noir ou de toute autre couleur sombre. Le noir est une couleur qui a la faculté de réunir discrétion et classe, ce que Charlie apprécie grandement. Chemises noires ouvertes sur un haut de même teinte, pantalons en jeans ou en toile noire et chaussures élégantes et confortables, noires elles aussi, évidemment. Ainsi que de ravissant boxers noirs, mais là n’est pas la question.

En résumé, il se dégage de Charles James Withmore une présence sauvage et puissante savamment contenue. Lorsque Charlie fend la foule à larges enjambées, la foule s’écarte. Et, bizarrement, elle ne se rappelle que rarement l’individu de stature impressionnante qu’ils viennent de croiser. Aussi improbable que cela puisse paraître, Withmore cultive une discrétion aussi innée qu’inattendue. Une simple question de style…

CARACTERE : Pour résumer le caractère de Charlie en quelques mots, il suffit de dire ceci : les règles ne s’appliquent pas à lui, elle s’écartent à son passage pour se refermer derrière lui en faisant de leur mieux pour minimiser les dégâts.
Charles possède une présence étonnante : il se ballade partout avec un air de propriétaire tellement naturel que même ceux à qui le terrain appartient réellement hésitent quelques secondes lorsqu’ils le croisent.
Car comme il a été dit précédemment, tout est une question de style, de genre. Le genre, c’est ce qui définit ce que les autres penseront de vous. Et quitte à ce qu’ils pensent, autant qu’ils le fassent de la manière que Withmore a décidée.
Charles fait toujours en sorte d’être maître de lui-même, et il ne tolère pas de voir un autre que lui décider de son destin. Trop longtemps il eut l’impression que ça fût le cas, et il est clair qu’il n’est pas prêt de le permettre à nouveau. En réalité, pour Charlie la question n’est pas de vivre, mais de survivre. Et par survivre, il entend par là aussi bien le fait de ne pas mourir écrasé par la masse que le fait de la surpasser, quitte à l’écraser un brin. Ce qui n’est pas pour lui un problème ; quand on marche dans quelque chose, les chaussures, ça se change, tout simplement.

Charlie est un homme fier, totalement conscient de ses capacités et qui n’hésite pas à en faire par. En partie par orgueil, mais surtout parce qu’il n’exagère aucunement. Charles est un homme doué, sûr de lui et qui ne tolère aucune faiblesse, surtout de sa part.
En réalité, une bête sauvage se tapit derrière l’image de beau garçon. Une bête féroce, dénuées de sentiments ; une simple boule d’émotions pures guidée par l’instinct. Charles a parfaitement appris à la maîtriser, et il sait quand la relâcher et quand la faire taire.

C’est pourquoi il cultive une image agréable, et il sait se fondre dans la masse lorsque cela est nécessaire. Cultivé, intelligent, il est capable de se lier facilement avec n’importe qui tout en étant prêt à lui planter un couteau entre les omoplates. Charles n’est que ruse, force et prestance. Prestance car il adore faire les choses avec style, et n’a rien contre le spectaculaire. Inversement, il sait parfaitement se fondre dans le décor et sait parfaitement comment agir en toute discrétion. Tuer quelqu’un dans une salle pleine de monde sans se faire repérer n’est qu’un défi de plus à son actif ; tout est question de savoir… se mêler au décor.

Lorsqu’il n’est pas occupé par une quelconque mission, Charles est un homme charmant que son apparence taciturne ne laisse pas soupçonner. Charmeur, il aime conquérir le cœur d’une femme, quitte à y planter un deuxième couteau le lendemain (l’autre étant entre les omoplates, comme écrit plus haut). Bon, malgré tout ce qui est dit ici, Charlie n’est pas un tueur sanguinaire, mais un tueur dans le sans professionnel du terme. Il ne mettra pas fin à une vie pour le plaisir, mais il n’hésite pas lorsque cela sert sa mission. Maintenant, les dommages collatéraux sont dommageables, mais souvent nécessaires…

En bref, Charles James Withmore a tout d’un homme charmant et agréable, dont la confiance en soi le recouvre comme une armure impénétrable. Un homme charmant et agréable, mais qui dissimule une bête implacable, une bête non pas domestiquée, mais simplement contrôlée. Et lorsque l’on arrive à contrôler la bête qui est en nous, ne peut-on pas prétendre avoir franchi un pas supplémentaire dans l’humanité ?

PARCOURS (enfance, adolescence...): Charles James Withmore est né en Angleterre, d’un père anglais et d’une mère helvétique. Dire qu’il a connu une enfance heureuse ou malheureuse serait plus une figure de style qu’autre chose ; à proprement parler, Charlie n’a pas connu d’enfance tout court.
En effet, ses parents trouvèrent la mort dans un attentat comme Londres sait si bien en produire, un attentat découlant d’une manifestation anti-génétique. De là dire qu’ils furent les responsables, il y a un pas qu’on ne peut franchir. Lorsque deux groupes qui s’opposent entrent en conflit, difficile de dire qui à lancé le premier explosif, surtout dans une ruelle étroite noire de monde.
Le comble dans tout ça, c’est que les parents du petit Charlie n’en avaient strictement rien à faire, des problèmes liés à la génétique, et ce d’un côté comme de l’autre. Ils avaient juste voulu couper par la cinquième rue pour rentrer plus vite à la maison (ils étaient allés faire les coures, ils étaient chargés). Mal leur en prit. Bien qu’à vrai dire, à l’heure actuelle, ils ne doivent pas en penser grand-chose.

Charlie jouait paisiblement dans une garderie lors du drame. Il avait à peine une année lorsqu’il fut envoyé en Russie sous la garde de sa grand-mère maternelle, une vieille dame russe dont la fille avait émigré en Suisse, puis en Angleterre avec le père de Charles.
L’ennui avec les vieilles dames (qu’elles soient russes ou pas n’a pas d’importance), c’est qu’elle ne durent pas longtemps. Alors qu’il avait cinq ans (et demi), le petit Charlie fut confié à un orphelinat moscovite après la mort de sa chère grand-maman babouchka.
L’esprit déjà pratique pour son âge, Charles se dit que passer son temps à pleurer et à se plaindre n’allait pas lui permettre grand-chose… Il décida de survivre au lieu de vivre, et ce fut très tôt que la bête se réveilla. Le petit Charlie ne cherchait pas la bagarre, mais ne l’évitait pas non plus. Arracher l’oreille d’un camarade pour un bol de riz lui paraissait totalement légitime. De plus, le monde merveilleux de l’enfance lui appris très vite que se battre à la loyale était un concept abstrait comme seuls les adultes pouvaient en inventer. Rien n’était plus cruel qu’un enfant.
Mais bon, Charles n’arrachait pas les ailes des mouches et ne crevait pas les yeux des chats ou de ses camarades pour voir comment ça fait ; il n’avait rien, et n’a rien aujourd’hui, d’un psychopathe. Non, il crevait les yeux de ses camarades lorsqu’ils essayaient eux-mêmes (et à plusieurs) de lui arracher les siens à l’aide d’une cuillère à confiture.

Agé de douze ans, Charles fut envoyé dans un pensionnant en Suisse, dont il avait par sa mère conservé la nationalité. Ses résultats scolaires en Russie lui avaient permis de sortir de la masse, d’y survivre et de viser encore plus haut. En Helvétie, il apprit dans un cadre plutôt chic la violence des mots ; celle du corps n’avait déjà plus de secrets pour lui… Brillant bien que discret dans ses études, il attendit patiemment l’âge de sa majorité, histoire de faire quelque chose de sa vie qui n’avait jusqu’ici rien d’attrayant. D’autant plus qu’il fallait sans cesse surveiller la bête, et que cette dernière n’était pas toujours très coopérative…

Seulement voilà, le jour de ses dix-huit printemps, trois pays se disputèrent Charlie à propos du service militaire obligatoire. Finalement, la Suisse et la Grande-Bretagne durent céder face à la Russie, qui réussit on ne sait trop comment à s’accorder gain de cause. Simplement, la carrière du petit Charlie devenu grand avait suscité l’intérêt des gens de là-bas, et il incorpora rapidement l’armée russe. Une fois son service finit, il y resta d’ailleurs cinq ans, parce qu’il n’avait rien d’autre à faire. Et c’était un moyen comme un autre de canaliser la bête… Il devint un soldat doué et reconnu pour nombre de ses capacités, jusqu’à ce qu’il soit envoyé en Angleterre. En effet, les bureaucrates de là-bas avaient longtemps travaillé au moyen de remettre la main sur ce « fils de l’Angleterre » et ils finirent par réussir.
Là-bas, Withmore grimpa rapidement les échelons et connut une fructueuse carrière de ce que l’on peut grossièrement appeler un agent secret de terrain. Sauf que Charlie était tellement efficace qu’il faisait peur à ses supérieurs, et que ses derniers ne se sentaient pas toujours à l’aise avec ses méthodes…bien à lui.
C’est ainsi que le capitaine Withmore fut envoyé en poste en Suisse alors qu’il avait trente-cinq ans. Il avait désormais parcouru plus de la moitié du globe (entre toutes ses missions) et fait le tour de ses trois nationalités. En Suisse, il fut affecté à un projet scientifique de grande envergure, en partie lié au sujet mutant. Ce qu’il ne savait pas, c’est que tout chez lui indiquait le cobaye idéal pour la nouvelle expérience amusante des scientifiques, qui consistait à implanter dans un corps humain une nouvelle sorte de métal et ce dans un but purement médical voyons, vous n’avez rien à craindre et c’est pour l’humanité, un peu d’esprit de sacrifice, que diable !

A vrai dire, ce qui intéressait nos amis férus de science, c’était le fait que Charlie était un mutant, même s’il ne le savait pas. Lors d’examens de routine, ils avaient décelé en lui un pouvoir moléculaire adaptateur, ce qui expliquait la santé de fer du personnage et sa résistance physique plus qu’acceptable. Bref, le sujet parfait pour leur petit tour de magie.
Et ils ne lui laissèrent pas le choix…Lui mentant sur les tenants et aboutissement de l’opération, ils l’allongèrent ni une ni deux sur une table et hop, de longues heures plus tard Charlie se réveilla en ayant mal partout et un pourcentage de métal dans l’organisme bien plus élevé. L’ennui, c’est que ledit métal bénéficiait de l’adaptation moléculaire de Withmore, mais que cela ne se passait pas sans heurt. Et, surtout, Charles se sentit bafoué, trompé et de très mauvaise humeur. Réalisant que le processus était irréversible, il laissa la bête venir à son aide et, après avoir fait un véritable carnage dans sa fuite, se retrouva à l’air libre, le corps un peu plus lourd qu’avant.

Dès lors, il changea plus d’une fois d’identité et commença une fructueuse carrière de mercenaire international. Ce qui était sûr, c’était que plus jamais il ne laisserait d’autres que lui décider de son destin. Et la bête était d’accord avec lui…

Voilà maintenant deux ans que le capitaine Charlie voyage de part le monde, au gré des missions qui lui sont confiées. Quels que soient ses commanditaires. Et quand Charlie fait quelque chose, il le fait bien. Et toujours avec style…

SIGNES PARTICULIERS : Charles sait aussi bien se faire remarque que se fondre dans le décor, et ce dans la même minute si cela s’avère nécessaire. Rompu à toutes formes de combat, il est un adversaire redoutable pour qui le sens de l’honneur est une notion vaguement distrayante. De plus, tireur extrêmement doué et rapide, il est tout à fait capable de tuer avec une arme dite blanche ; à vrai dire, tout ce qui tombe entre ses mains peut se transformer au mieux en arme mortelle, au pire en arme assez redoutable pour que son adversaire se réveille avec un sacré mal de crâne et, éventuellement, un membre ou deux en moins.

International, Charlie parle parfaitement (et aussi bien qu’il écrit) le français, l’anglais et le russe. Il a un niveau correct en allemand et en espagnol et se débrouille en japonais et en chinois.