Chambre 55

Icanthyx entra dans la pièce. Il y avait deux lit, un bureau et deux comodes. En face de la fenêtre, il y avait une fenêtre. Il pleuvait encore dehors et les goûtes d'eau se percutaient dans la vitre. Elle déposa son sac sur le premier lit et entreprit de vider ses affaires dans la comode qui était à côté de son lit.

Elle enleva sa veste détrempé et l'accrocha sur le bord de son lit. Elle s'assit et ouvrit son cahier à dessin. Elle entreprit de dessiner la pièce qui se trouvant en face d'elle. Aucun détail n'était oublier, des plies des draps aux reflets de la lumière dans la fenêtre. Toute fois, au lieu de dessiné la pluie à l'extérieur, elle la fit à l'intérieur et n'oublia pas de détramper le plancher.

Dans le haut de la page, elle inscrit 'premier jour' en lettre grasse. Elle tourna ensuite les pages jusqu'à arriver à un dessin fait quelques années plus tôt. Il y avait une photo accroché par un trombonne. Icanthyx passa ses doigts sur le visage du garçon qui était sur la photo. Son oeil vert devint de plus en plus brillant, contraîrement à son oeil gris qui restait terne, comme mort.

*Ne m'abandonne pas mon frère. J'ai conscience que les chances que ton esprit soit toujours existent son minime et que rien ne prouve que se soit possible. Mais tant et autant que je n'aurai pas la preuve que tu puisses m'entendre et veiller sur moi, je n'arrêterai pas de te parler et d'espèrer.*

***

Le lendemain, sans plus de sérémonie, la jeune fille partie explorer les lieux. Elle avait reprit la veste trop grande qui se trouvait sur le bord de son lit pour la mettre sur ses épaules et elle avait son fidèle cahier sous le bras. Elle était prète à aller voir de quoi pouvait bien avoir l'air l'endroit.

[Venant de la bibliothèque, topic: Temps libre...]

Icanthyx marchait, la tête dans les nuages. Son visage était à nouveau neutre et son oeil vert brillait de manière presqu'exagéré, tandit que son oeil gris restait mort, comme à son habitude. Elle avait beau y penser encore et encore, mais l'idée qu'Holmes soit un des plus dangereux meurtirer de New-York ne l'avait pas encore vraiment affecté; comme si elle était incapable de réaliser ce qu'elle venait d'apprendre. Bref, c'est son cahier sous le bras que la jeune fille regagna sa chambre. Elle avait fini par s'habituer au batiment et avoir vue le plan quelque temps plus tôt lui avait été d'un grand secour.

La jeune fille aux cheveux d'argents entra dans la pièce, toujours aussi vide que lorsqu'elle l'avait quitté. Elle posa le carnet sur sa table de chevet et retira la veste de son frère, trop grande pour elle et l'acrocha au pied de son lit. Prenant une ou deux respirations, elle se jetta sur son lit, observant le plafond. Elle se demandait si elle allait réellement aprécier cette endroit. Oui, ici, tout serait différent, mais d'une certaine manière, quelque chose lui manquait. Elle ignorait ce que c'était, mais elle sentait qu'une part d'elle était vide, comme si quelque chose ou quelqu'un devait originairement combler cette espace. C'était la première fois que la jeune fille prennait conscience de ça. Mais bon, elle tenta ne voulait pas penser à ça, c'était inutile. Elle se trouva donc quelque chose à faire en attendant.

*Mmm... il y a un moment que je n'ai pas refait mon bandage...*

Aussi, sortie-t-elle une trouce de premier soin de sous le lit - une vieille habitude qu'elle avait prit d'en garder une avec elle -. Bon, ce n'était pas grand chose; simplement un petit sac avec un rouleau de bandage en tissus lavable - on s'entend que ça peut être assez dégoûtant quand vient le temps de laver un bandage... -, une petite paire de ciseau et une bouteille de pilule contre le mal de tête à moitier vide comme on en retrouve dans toute bonne pharmacie. Icanthyx retira ses gans et son bracellet, découvrant deux bras remplit de cicatrices en tout genre et de toute forme. Elle retira les deux petites agraphes tenant la pièce de tissus fermée et libéra son bras droit. Son avant bras était tout aussi remplit de cicatrices que le gauche, mais la différence se voyait très clairement au niveau de sa main. En plein centre, ce trouvait une énorme cicatrice rouge lui traversant la main; on voyait clairement ses veines autour.

Icanthyx soupira en voyant sa main... elle se souvenait trop bien de ce qui était arrivé trois ans plus tôt...

\Flashback/
L'homme était accroupit devant l'enfant, la femme la tenait. La fillette de treize ans se débattait, le pied de l'homme était sur sa main, il tenait un clou et un marteau. L'homme parlait à l'enfant, les sourcils froncé, puis parla plus fort et leva le marteau en l'air. Ilenfonça le clou dans la main de la petite de douze ans. Elle laissa échapper un cri de mort incroyable. Le clou était enfoncé dans le planché et dans la main de l'enfant qui criait. La femme lui frappa l'arrière de la tête, mais la petite ne le senti pas dut à la douleur trop forte de sa main. L'homme parlait fort. L'enfant faisait de son mieux pour faire non de la tête et pour parler, mais c'était incohérent et l'homme se mit à écraser ses doigts. Des coups étaient donnés dans le mur d'à côté.

La petite fini par réussir à parler correctement et M.Thinkler arrêta de l'écraser et retira le clou en utilisant l'autre côté du marteau. Le marteau écrasait la main de l'enfant qui criait de douleur alors que le clou bougeait dans sa main. La femme lui donnait des coups derrière la tête pendant ce temps. Le clou vola sur le planché, la fillette cria encore et encore. Les deux adultes quittèrent en laissant la fillette agoniser sur le plancher.
\fin de cette partie du flashback/

Depuis ce jour, chaque utilisation de sa main droite la faisait souffrir un peu; lui rappelant sans cesse son passé douloureux. Dans ce cas, elle aurait dut cesser le dessin, car cette blessure n'avait jamais véritablement subit de soin important. Mais Icanthyx avait une très bonne raison d'endurer cette douleur, ainsi que chaque fois où cette vieille blessure se remettait à la torturer...

\suite/
La fillette pleurait et se tenait la main. La douleur en était insupportable. Elle était dans la chambre, les draps qui traînaient au sol étaient tachés de sang, un objet long et mince était au sol, gorgé de sang. Le garçon arriva en courrant dans la pièce. Kai courait vers la petite qui criait à n'en plus finir. Il se retourna soudainement vers la porte et alla la barricader. Il sorti un trousse de premier soin de sous le lit et s'exclama en voyant l'objet au sol. Il prit la petite qui criait dans ses bras.

La petite criait et criait, le garçon tenait la tête de l'enfant contre son coeur bien fermement, en bouchant son oreille d'une main. Il avait les yeux fermer, il avait peur, la porte tremblait. Il semblait que les maîtres du logis en avait assez d'entendre les cris de la petite Icanthyx. L'enfant ne semblait plus voir ce qui arrivait, c'était trop douloureux. Le sang coulait sur les genoux du frère et de la soeur. La porte tremblait encore et encore, le bois allait céder. Le garçon mit rapidement une main sur la bouche de l'enfant et en s'appuyant sur elle pour la couvrir complètement de son corps.
\fin de cette partie du flashback/

Icanthyx ne savait plus trop exactement comment s'était arrivé, mais son frère avait sortie de sous le lit une trouce de premier soin et avait administrer des soins très basique à sa main. Elle était allé voir un médecin le lendemain matin, pour ainsi éviter tout soupçon. Les Thinkler avaient dit au médecins en guise d'explication aux cicatrices de son corps que la petite était une bagareuse doublé d'une gafeuse; et pour la cicatrice, l'explication avait été qu'elle se serait enfuit et qu'en sortant par la fenêtre, elle se soit planté le clou dans la main. Elle n'aurait été retrouvé par les parents que le lendemain.

*Ridicule...* Pensa Icanthyx à l'idée de cette excuse alors qu'elle commençait à entourer sa main de la pièce de tissus propre.

\suite/
La fillette, elle était blottie dans les bras de son frère adoré. Elle avait un bandage à la main et une trousse de premier soin ouverte et placé à côté. Le garçon tenait l'enfant solidement dans ses bras, son menton appuyer sur sa tête. Le bandage était peut-être frais, mais déjà gorgé de sang. Qu'importe sa douleur, son frère était là, avec elle à raconter une autre de ses histoires.
\fin du flashback/

La jeune fille aux yeux dépareillé fini de refaire son bandage et remit les ses gans et son bracellet. La pièce de tissus humide - et non tâché de sang - entre les mains, Icanthyx s'était remit à observer le plafond de la pièce. Elle ne pouvait définitivement pas se séparrer de son passer...

[Hep! Mini Chronique Occultée du même coup XD]

[ HRP : Bon. Icanthyx, ici présente, et moi-même nous sommes mis d'accord pour RP un peu. Donc du côté de Julian ce topic se passe après le topic de la cafétéria ( en espérant que ça pose pas de problèmes et que ça sera cohérent xD ). C'est parti ^___^ ]

Julian marchait dans les couloirs, ses bras le long du corps, ses cheveux noirs se balançant au rythme de ses pas, et ses yeux bleus scrutant les murs. Il revenait de la cafétéria et s’était fait attribuer une chambre. Il cherchait le numéro 55. C’était une chambre mixte et d’après ce qu’il savait il y avait déjà une occupante. En même temps qu’il cherchait, il espérait très fortement que sa colocataire n’était pas une folle, une excitée, ou une fille d’un quelconque autre caractère désagréable pour lui. Il trouva enfin la porte de sa nouvelle chambre et inspira un bon coup. Puis il poussa, et entra. En face de lui se trouvait une fenêtre. Puis il vit une commode, un lit vide, une table de chevet, un bureau, une autre commode, une autre table de chevet sur laquelle se trouvait un cahier, et son regard se posa sur le deuxième lit. Une jeune fille aux cheveux argentés se trouvait sur le lit, le regard levé vers le plafond. La première constatation du mutant aux vecteurs fût que la mutante avait les yeux vairons. Un était vert et brillant, comme une émeraude, tandis que l’autre était gris, terne, comme les nuages de pluie, ou le brouillard.

- Si je dois partager ma chambre avec elle, autant faire bonne impression, et savoir qui elle est, pensa-t-il.

Il ferma donc la porte et se présenta à la jeune fille.

- Bonjour, je suis Julian Archer, ton nouveau colocataire. C’est quoi ton nom ? demanda-t-il.

C’était peut-être un peu direct, mais une fois de plus Julian ne s’en rendait pas compte, puisqu’il n’avait eu aucune vie sociale jusqu’ici. Tout en demandant cela, il alla s’asseoir sur le lit qui serait désormais le sien et caressa distraitement sa main blessée par dessus son bandage, tout en regardant la destinataire de sa question.

La porte de la chambre s'ouvrit, laissant entrer un garçon dans la pièce. Icanthyx tourna la tête vers l'Être qui était entré, la tirant ainsi de ses pensés quelque peu sombres. Elle glissa le bandage humide derrière elle, avec chance, il n'avait pas remarqué sa main et n'avait pas fait attention à ses bras. Elle avait bien assez de penser à ce genre de choses, sans qu'en plus quelqu'un qu'elle ne connaissait même pas lui en parle.

- Bonjour, je suis Julian Archer, ton nouveau colocataire. C’est quoi ton nom?

Elle était à la Facutlé depuis un peu plus d'une semaine maintenant; elle avait presque cru un moment qu'elle resterait seule dans cette chambre pendant un moment. Étrangement, elle ne se voyait pas rester seule. Non pas parce que le côté social lui manquait, mais bien parce qu'elle avait l'habitude de dormir alors que quelqu'un se trouvait dans la même pièce. Même si son défun frère n'avait pas la même chambre qu'elle de son vivant, tout deux se retrouvaient presqu'en tout temps dans la même chambre quand venait l'heure de dormir. Bien qu'ici elle n'avait pas à craindre grand chose ici, les habitudes étant ce qu'elles sont...

"Je suis Icanthyx Aizawa."

La voix de la jeune fille était aussi neutre que son oeil gris. Elle ne cherchait pas particulièrement à entamer une conversation, ses pensés étant encore trop alléatoir. Car en effet, dans la tête de la jeune fille, les souvenirs se battaient pour prendre une place. La meilleure chose pour finir avec un bon mal de tête... Mais peu importe, la jeune fille reposa son attention sur le plafon, et glissa quelques mots. Si elle était pour partager une chambre avec ce Julian, elle devait au moins s'assurer de s'entendre ne serait-ce que moindrement avec lui.

"Il y a longtemps que vous êtes arrivé?"

La jeune mutante répondit à Julian, d'une voix neutre.

- Je suis Icanthyx Aizawa.

A l'intonation de sa voix, Julian jugea qu'elle ne devait pas être très causante, ce qui était un très bon, voir même excellent, point pour lui qui n'avait pas envie de se lier à plusieurs personnes pour le moment. Sa pensée suivante fût que le nom de sa colocataire était assez spéciale mais agréable à l'oreille de son point de vue. La mutante reporta son attention sur le plafond et lui dit :

- Il y a longtemps que vous êtes arrivé?

Le mutant aux vecteurs retira ses chaussures et s'allongea sur son lit. Il se mit à triturer un de ses nombreux colliers. A celui qu'il avait choisi était suspendu une petite croix simple et noire qui faisait tournoyé entre son pouce et son index en continuant d'observer Icanthyx.

- J'aime bien ton prénom. Je t'ai tutoyé, fais en autant. Pour répondre à ta question, je viens d'arriver. Officiellement, je ne suis même pas encore un élève ici.

- J'aime bien ton prénom. Je t'ai tutoyé, fais en autant.

"D'acord..." Laissa échapper doucement la jeune fille qui avait prit l'habitude de vouvoyer tout le monde. D'un certain point de vue, c'était mieux de parraitre trop polie que pas assez. On ne sait jamais, certaines personnes sont si agressives parfois...

- Pour répondre à ta question, je viens d'arriver. Officiellement, je ne suis même pas encore un élève ici.

En temps normal, la jeune fille n'aurait pas trop comprit cette remarque, mais là, ayant entendu dire que le recteur n'était pas pour l'instant, c'était bien possible. Julian ne semblait pas agressif, c'était temps mieux et il semblait de nature toute aussi calme. À son avis, il ne serait pas dur de s'entendre avec lui sans pour autant avoir à créer un lien quelconque. C'était tant mieux comme ça. Car plus ses pensés se bousculaient dans sa tête, plus l'idée que la Vie s'amusait à lui prendre tout ce qu'elle lui donnait s'encrait en elle. Et en plus, ça allait à un rythme rapide en plus! À commencé par quelques années... puis moins d'un jour... et pour finir avec moins d'une heure - oui, elle avait un instant cru pouvoir s'attaché à cette première mutant qu'elle avait rencontré -. Elle s'était résolu à refuser de prendre ce que la Vie lui tendrait à présent.

Icanthyx tourna la tête pour ainsi s'appercevoir que Julian l'observait tout en jouant avec l'un des ses colliers. Son oeil vert brillait assez faiblement, mais les rayons du soleil qui pénétrait dans la pièce le faisait étrangement luire, ainsi que la pierre se trouvant sur son bracellet.

Elle prit son cahier et se redressa à moitier. Elle observa d'abord la page où une photo était rataché, près de la fin du cahier. Soupirant intérieurement, elle passa à la première page, là où le premier jour de son voyage était ilustré de manière plutôt abstraite... puis le second jour, ensuite le jour de son passage par New-York, un quatrième jour, le port de Boston, une bonne semaine dans une cale humide et enfin son arrivé en Indonésie. Venait ensuite son premier pas dans cette pièce, puis le lac, suivit de Sheehy, puis ce temps qu'elle avait passé avec Dylan et Twilight dans l'espoir de devenir un peu moins méfiante [topic non terminé] et enfin... une page blanche.

Icanthyx observa la page blanche, crayon en main. Des traits apparaissaient doucement sur la feuille, mais c'était encore incohérant. Elle cessa de trassé un instant et observa à nouveau Julian; elle aimait bien ses yeux, leur pigmentation était douce à l'oeil et elle s'en ferait une joie de les imortaliser sur papier. Mais se trouvant impolie de rester muette à dessiner, elle décida de parler un peu en même temps.

"Dites... Dit-moi, d'où viens-tu au juste?"

*Non mais quel question innutile... J'aurais mieux fait de suivre mon idée de base et ne pas parler...*

Icanthyx avait faiblement accepté de la vouvoyer. C’était sûrement une fille extrêmement bien élevée pour le vouvoyer alors qu’ils étaient tous les deux des adolescents. Ses parents avaient dû lui donner une éducation stricte. La mutante tourna la tête vers lui. Son œil vert et une pierre qui se trouvait sur son bracelet luisaient d’une manière étrange. C’était un spectacle étrange mais plaisant à regarder pour lui. Elle saisit alors son cahier et se releva. Elle tourna les pages et le mutant aux vecteurs put voir furtivement ce qu’il pensait être des dessins. En effet la jeune fille se mit à utiliser son crayon. Que dessinait-elle ? Elle le regarda. Droit dans les yeux.

- Dites... Dit-moi, d'où viens-tu au juste ?

Icanthyx allait de nouveau le vouvoyer mais c’était rattrapé. Elle s’était arrêté de dessiner. Julian se releva et se mit assez au bord de son lit.

- Je viens de France. Et toi ?

Il s’étonnait lui même de faire preuve de curiosité. Il se leva et alla s’asseoir à côté de la jeune fille.

- Tu dessines ? demanda-t-il.

Puis il porta son regard sur le cahier, en espérant que sa colocatrice ne le prendrait pas mal. Ce qu’il vit le surprit.

- Oh …

Il continua à fixer le dessin, troublé.

- Je viens de France. Et toi?

Les traits prenaient doucement la forme d'une paire d'oeil. Icanthyx avait écouter Julian tout en continuant ses traits qui devenaient toujours de plus en plus précis. L'Europe... d'après les dires de certains, c'était plus beau et plus doux que l'endroit d'où elle venait... Oui... les métropole d'Amérique du Nord, meurtre par-dessus meurtre et crime par-dessus crime. Parfaite preuve du proverbe "Le vice appuyé sur le bras du crime." Et dire que celon les dires de certains adultes, sa ville natale fut pauvre en meurtres et en crimes important moins de vingt ans avant sa naissance... Le monde avait drôlement changé en si peu de temps...

"Je suis Montréalaise, originaire du Canada."

Julian était venu s'asseoir près d'elle. Il était près... mais c'était encore dans la limite du suportable pour elle.

- Tu dessines ?

Il observait son cahier... voudrait-il voir ce qu'il renfermait? Sa main tenant l'objet sur se referma un peu plus... Il observa ses traits qui démontrait clairement se qu'elle dessinait. Aussi, rougie-t-elle un peu, ou plutôt... sa peau prit une couleur normal.

- Oh …

"Hum... et bien..." Icanthyx était assez gêné de la situation et cela paraissait vaguement dans sa voix, malgré qu'elle soit toujours principalement neutre. "C'est que... j'ai pris l'habitude de représenté mes jours par image alors... hum..."

- Je suis Montréalaise, originaire du Canada, lui avait répondu la jeune mutante.

Julian réfléchit quelques instants à cette réponse. Si il se souvenait bien, le Canada était un pays du continent américain, alors pourquoi Icanthyx parlait-elle la langue qui lui était familière ?

- C’est français, Montréal ? demanda-t-il, par envie de rattraper ses retards en géographie, tout en continuant de regarder le portrait réalisé par la mutante.

Lorsqu’elle avait remarqué qu’il regardait le dessin, sa peau avait changé de couleur. Il se retint de lui demander si elle avait un pouvoir du style caméléon, ne voulant pas avoir à parler du sien. De plus, pour lui cela impliquait forcément de raconter son histoire, puisqu’elle y était liée, et il n’avait aucune envie de donner sa confiance ou son amitié, juste de la sympathie. Icanthyx semblait gênée qu’il ait regardé son travail.

- Hum... et bien... commença-t-elle. C'est que... j'ai pris l'habitude de représenté mes jours par image alors... hum...

Julian reporta son regard sur elle, et lui dit avec toute la sincérité possible :

- Tu dessines très bien.

Son expression n’avait pas eu besoin de changer, sa voix avait tout fait.

- Je n’ai aucun talent artistique pour ma part. Je dessine comme une tarte, chante comme une casserole, et écrit comme une vache.

C’était encore une tentative de perfection de son humour, mais la voix était encore moins appropriée que lorsqu’il tentait de le faire avec Twilight. Neutre, aucune intonation humoristique. Désespérant, n’est-ce pas ?

[Bon, je vais mettre la conversation complette ^^" Ça commence à être un peu mellant ^^"]

- C’est français, Montréal ?
"Français, anglais, espagnol, chinois... Il y a un peu de tout. Quant à moi, je parle principalement le français, mais tout aussi bien l'anglais."
- Tu dessines ? Oh …
"Hum... et bien... C'est que... j'ai pris l'habitude de représenté mes jours par image alors... hum..."
- Tu dessines très bien.

La voix neutre de son colocataire ne fit rien à Icanthyx, puisse qu'elle avait elle-même une voix neutre et sans expression. Elle ne prêtait attention qu'aux mots, et ce sont ceux-ci qui la surprirent quelque peu. Elle s'était attendu à une réaction autre que celle-là. Il fallait croire que le 'sujet' de son dessin ne le dérangeait pas; c'était tant mieux. Aussi, le fait de se faire complimenté sur ce sujet lui fit un drôle d'effet.

- Je n’ai aucun talent artistique pour ma part. Je dessine comme une tarte, chante comme une casserole, et écrit comme une vache.

L'oeil vert de la jeune fille gagna un peu en brillance alors qu'elle continuait trâcer les yeux de Julian sur la feuille. Toute fois, à l'intérieur des pupuilles de celui-ci, on pouvait voir la chambre. Ça avait presque l'air réelle; mais la jeune fille avait d'autre chose en tête que seulement ça pour cette journée... Elle releva toute fois la tête un instant, histoire de répondre à l'Être à qui appartenait les yeux qu'elle dessinait.

"Ça ne peux pas être si pire que ça. Et de toute façon, chacun à son propre dommaine."

Et la voilà repartie avec des paroles plus calme, plus ou moins neutre et à continuer à conversation. Avoir quitter la maison avait de drôles d'effet sur elle; elle agissait de manière presque oposé à sa nature de plus en plus souvent...

Icanthyx lui répondit, et continua à dessiner. Julian la regarda faire. Elle releva la tête vers lui. Son œil vert brillait encore un peu plus. Si le mutant aux yeux bleus avait été voleur, il lui aurait prit pour le plaisir de pouvoir le contempler quand il le voulait.

- Ça ne peux pas être si pire que ça. Et de toute façon, chacun à son propre domaine.
- Si tu le dis…

Il rêva un court instant, puis revint à la réalité.

- Au fait, si jamais je deviens dérangeant comme colocataire, ne te gène pas pour te plaindre. Je n’ai jamais partagé ma chambre avec quelqu’un, donc j’aurais peut-être des attitudes bizarres.

Il se leva du lit de la mutante à l’œil vert avec l’intention de rejoindre le sien mais glissa et tomba la tête la première en cognant la paume de sa main blessée contre le bord de sa table de chevet.

- Aah ! s’exclama-t-il.

Il serra sa main blessée contre lui. Il en avait ras le bol de cette blessure et rien que l’idée de se la trimballer encore quelques jours lui faisait horreur. Il avait déjà eu un problème à la cafétéria avec et ça semblait ne pas être fini. La chance était vraiment contre lui...

- Mais quel maladroit… pensa-t-il. Je me donne en spectacle devant cette fille…

Pendant que son cochambreur s'était mit a rêvasser, Icanthyx en profita pour continuer son dessin. La chambre prenait doucement place dans les pupilles des yeux de Julian alors que leurs traîts devenait toujours de plus en plus préci et délica. Aussi, commença-t-elle doucement à faire ce qui semblait être un écrant au tour des yeux.

- Au fait, si jamais je deviens dérangeant comme colocataire, ne te gène pas pour te plaindre. Je n’ai jamais partagé ma chambre avec quelqu’un, donc j’aurais peut-être des attitudes bizarres.

Alors qu'il se levait, il trébucha et tomba, face contre terre. Il rammenait sa main bandagé contre lui. Instinctivement, elle posa son regard sur sa main droite avant de la reposer sur le mutant récemment arrivé à la Faculté. Elle fut étrangement porté à esquisser un sourire plutôt chaleureux, alors que son oeil vert devenait humaide. Ainsi, il ressemblait à son frère... un peu trop à son goût même. Se rendant compte de son expression actuelle, elle essuya son oeil vert discrêtement tout en reprennant son expression habituel. Elle ne voulait pas laisser voir ça, c'était insensé; elle n'était pas sentimental, enfin, elle s'éfforçait de ne pas le montrer...

"Est-ce que ça va?" Ça voix ne l'avait pas traïs, elle était neutre, comme toujours et avait posé son cahier à côté d'elle, par-dessus le bandage humide qui n'avait toujours pas été remarqué.

- Est-ce que ça va ?

La mutante lui avait demandé ça de la même voix neutre qu'elle utilisait depuis qu'ils se parlaient. Sur le coup de la frustration causé par sa blessure, il aurait lui bien balancé quelque chose comme " Ca à l'air d'aller ? " mais il ne le fit pas. Il n'allait pas agresser Icanthyx alors qu'elle ne lui avait rien fait. Pas la peine de provoquer un scandale pour une petite chute de rien du tout. Il se releva donc et s'assit sur son lit, sans aucune trace de souffrance la plus faible soit-elle sur son visage.

- Oui. Bien. Merci.

Il remarqua alors qu'elle ne tenait plus son cahier.

- Tu ne dessines plus ? Désolé si j'ai perturbé ta concentration...

Il remarqua alors une deuxième chose. Un bout de bandage dépassant d'un des gants de la jeune fille. De toute évidence, se blesser devait être courant ici. De quoi venait sa blessure à elle ? Une carbonisation ? Putréfaction ? A présent qu'il avait connu l'attaque d'une substance acide, il s'attendait à tout. Si on le regardait, on pouvait croire qu'il fixait le cahier, mais son regard bleu était bloqué sur le bras d'Icanthyx.

- Cette fille... me donne une impression bizarre. Elle me fait un peu penser à... à qui ? Comment peut-elle me faire penser à quelqu'un si je ne connais personne comme cela ?

Julian, partit dans cette réfléxion, garda le regard pointé vers le même endroit.

[ HRP : Je vais me coucher moi, bonne nuit ! Je réponds demain soir sans fautes ^^. ]

[Bonne nuit alors! ^^ Quant à moi, je reste; c'est toujours l'après-midi chez-moi (oui, je suis vraiment Québecoise, mais pas Montréalaise XD) ok, j'arrête de Flooder ^^"]

- Tu ne dessines plus ? Désolé si j'ai perturbé ta concentration...

Il observait son cahier, enfin, c'était l'impression qu'elle avait. Aussi, le remit-elle sur ses genoux et repris son crayon. Il était quasiment impossible de la déconcentrer alors qu'elle dessinait, aussi, l'avait-elle posé au cas ou Julian aurait eu besoin d'aide. À quoi bon se montrer hostile avec quelqu'un avec qui elle devrait passer le reste de son temps ici?

"Ce n'est rien, ne t'en fais pas; il en faudrait beaucoup pour que je perdre ma concentration dans un dessin."

En disant ça, elle avait recommencé à dessiner. L'image devenait de plus en plus précise et donnait l'impression d'une réalité. Le silence paisait sur la place alors que se faisait sentir une douce brise dut à la fenêtre ouverte. Une douce lumière dorée faisait briller le planché de bois du la chambre par instant à cause des quelques nuages qui cachaient parfois l'astre du jour. L'image était terminée... Icanthyx resta un moment à la contemplé avant de refermer le livre et d'observer Julian.

Icanthyx avait reprit son cahier et recommençait à dessiner. La jeune fille lui avait assuré qu’il en fallait beaucoup plus pour lui faire perdre sa concentration pendant un dessin. Elle arrêta de dessiner et contempla son cahier quelques instants. Puis elle le referma, et observa Julian. Et celui trouva la réponse à sa question. Elle lui faisait un peu penser à lui. Elle semblait secrète, mystérieuse, et ne montrait rien de ses émotions. Un point commun avec lui. Il la regarda également, et ne put plus se retenir. Il lui fallait une réponse à au moins cette question :

- Tu as les yeux de couleurs différentes de naissance ? lâcha-t-il sans plus de cérémonies.
- Espérons que pour elle une question n’en appelle par forcément une autre… pensa-t-il au même moment.

La question de Julian la surpris un peu; elle détourna le regard et fini par se lever. Après avoir posé son cahier sur sa table de chevet, elle marcha jusqu'à la fenêtre ouverte d'où l'on pouvait sentir le vent. Dos à la porte et à son cochambreur par la même occasion, la jeune fille croisa les bras et posa son regard sur le sol un instant. Son visage était de marbre, mais une lueur mélancolique prenait place dans l'oeil vert d'Icanthyx. En fait, elle savait la réponse, mais elle ignorait le pourquoi; son frère ayant jugée préférable de se taire.

"Non..." Répondit-elle au bout d'un moment de silence alors que son regard se reposait sur l'extérieur. Le jour où elle s'était réveillé, elle avait un bandage sur son oeil qui était présentement gris. Pour une raison qu'Icanthyx ignorait toujours, son oeil avait perdu sa couleur et sa brillance en même temps qu'elle perdait sa mémoire...

*Kai...* Elle soupira intérieurement. *Faîtes que je puisse un jour trouvé la cause de ta mort... et peut-être aussi la cause de mon amnésie...*

Icanthyx détourna le regard et se leva après la question de Julian. Elle délaissa son cahier sur sa table de chevet et alla se poster à la fenêtre, dos au mutant aux vecteurs. Puis elle répondit négativement, après un moment de silence.

- Je crois que je n’aurais pas dû poser cette question… C’est vrai que je suis sacrément gonflé. Je ne veux pas qu’on me pose de questions, mais depuis que je suis avec elle j’arrête pas. Je crois que je vais la laisser tranquille un petit moment, pensa-t-il.

Le jeune homme s’assit sur son lit, remit ses chaussures, puis se leva.

- Je vais te laisser, heureux d’avoir fais ta connaissance et à plus tard. Ne t’inquiètes pas, je ne ronfle pas la nuit, dit-il, en faisant une dernière tentative d’humour avant de s’éclipser.