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 .~oO Alexei C. Marian | Smokes all the Way Oo~. [U.C.]

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Alexei C. Marian
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Alexei C. Marian


Nombre de messages : 4
Age : 33
Age du perso : 28 ans
Langues parlées : Russe, français, anglais, espagnol (bases très sommaires)
Pouvoir du perso : Contrôle de la fumée
Date d'inscription : 04/01/2010

.~oO Alexei C. Marian | Smokes all the Way Oo~. [U.C.] Empty
MessageSujet: .~oO Alexei C. Marian | Smokes all the Way Oo~. [U.C.]   .~oO Alexei C. Marian | Smokes all the Way Oo~. [U.C.] EmptyJeu 14 Jan - 9:07

.~oO Alexei C. Marian | Smokes all the Way Oo~. [U.C.] Icone_10

(_.•*`¯`*•.º°**°ºOOº°**°º.•*`¯`*•._)
~ . o¤O0O¤o. ~ Coniecturalem artem esse medicinam ~ . o¤O0O¤o. ~
~°*°•_'°'-.oOo} ¤ {oOo.-'°'_•*°*~

♫ Thème Musical ♫

Spoiler:

    Nom: Chaikovski Marian
    Prénom: Alexei
    Surnom: Ça, c’est vous que ça regarde.
    Âge: Vingt-huit années
    Date de naissance: 14 mars 2024
    Sexe: Ouais, si tu veux Masculin, pourquoi, ça se voit pas?
    Nationalité: Russe pur-laine.

    Permis: Un bon vieux permis de conduire en règles, qui devrait être encore valable selon la logique de base. En dehors de ça, on a un joli petit permis improvisé lui permettant d’être un emprunteur à long terme, si on veut. Certains qualifient cette attitude de vol pur et simple. Ils n’ont juste pas compris.
    Type de personnage: Mutant


~¤~ °O°'. Description Physique .'°O° ~¤~


Nombreuses sont toutes les choses pouvant jaillir de l’esprit d’un être pensant lorsqu’il s’agit de plusieurs types de personnes relativement stéréotypées en raison de certains liens à de simples mots les qualifiant pour faire d’eux une image qui ne reflètera souvent qu’une pâle chimère. Car depuis toujours, tous les esprits intelligents ont développé la faculté de produire un jugement personnel, individualiste, mais néanmoins aisément influencé par tout ce que ce même esprit pourrait juger comme étant plausible selon sa conception du monde et de l’espace. Beaucoup de simples termes ou expressions donnent naissance à une série sans fin de clichés qui n’auront souvent aucun mal à s’imprégner durablement dans les pensées des personnes leur accordant une importance suffisamment grande. Ainsi, qui pourra nier avoir certaines images fétiches lui venir en tête lorsqu’il est question d’évoquer une personne magnifique ou hideuse? Riche ou pauvre? Passant de la perfection incarnée aux verrues et furoncles, des haillons à la soie la plus fine flottant au gré du vent, les images se succèdent sans arrêt dans l’esprit d’une personne selon ce qu’elle juge être véridique. En sachant cela, il serait peut-être bon de se pencher sur l’image que les gens pourraient se faire sur la personne qu’est un homme de science, comme on dit. Comment imaginer le Neurologue, homme de main disparu de la Genetics Corporation, expert de son domaine? À la simple mention de ces attraits, les images iront directement voler à toute vitesse. Que penser d’un homme ayant réussi au cours de sa vie à atteindre un degré de compétence si réputé qu’il atteignait même les oreilles des plus grands, et surtout des plus intéressés? C’est une question qui pourrait demeurer éternellement sans réponse, étant donné le temps qu’il faudrait dépenser pour fournir une solution valable à cette énigme des plus ardues. Les clichés prendront généralement leur place habituelle à ce moment précis, alors que plusieurs images se forment pour donner un visage à la puissance hiérarchique du personnage visé. Or donc, que peut-on espérer du type qui réussit à analyser efficacement la complexité du cerveau humain, le tout autrefois pour une compagnie disons...quelque peu spéciale sur ses politiques? Pour commencer, il va de soi que tous et toutes s’entendront pour parler d’une personne d’une forme rachitique, dotée d’un corps capable de rendre à peu près n'importe qui beau, si dépourvu, ou trop pourvu de gras qu'on ne pourrait qu'à peine distinguer ce dernier du muscle à l’œil nu. De toute façon, il va de soi qu’autant de l’avis populaire que de celui de la réalité, l'apparence physique ne fait pas nécessairement partie des attraits les plus importants de l'échelle en ce domaine qu'est la science. L’on ira vraisemblablement ensuite espérer une répartie digne d’éloges, ou du moins amplement suffisant pour conserver son influence autoritaire sur l’ensemble du personnel dont il dispose. Car nul n’a besoin de réfléchir bien longtemps pour se rendre compte qu’une personne sans personnalité ou trait de caractère charismatique ne pourrait jamais conserver un contrôle efficace sur un réseau scientifiques pète-cul. Pour ce qui est du comportement, les avis peuvent diverger, bien que la majorité des gens se plaisent à voir le supérieur parfait, à la fois autoritaire et souple dans ses ordres, sérieux quand il le faut et prompt à la détente lorsque la situation le permet. Mais autant le dire tout de suite, le rêve n’aura même pas le temps de naître dans le cas présent. Sortez tout de suite de votre conte de fées, la chute sera plus aisée à encaisser.

Or donc, laissons là les préjugés classiques, et passons à la dure réalité des choses. Car s’attarder ne serait désormais qu’une série de choses inutiles et sans réel but. Comment décrire l’homme répondant au nom d'Alexei? Si l’on voudrait résumer la situation rapidement, on ne serait pas au bon endroit, étant donné que rien de ce qui peut concerner cette personne n’a pu trouver le moyen de se révéler simple à ce jour. Ainsi donc, autant le dire de façon aussi directe que possible, l’homme n’est pas une personne qui trouvera le bon sens d’être discret, même en y mettant de la bonne volonté. Effectivement, constamment soumis aux regards interrogatifs en tous genre de la grande populace, le Neurologue a tout simplement perdu l’habitude de tenter de faire preuve d’une quelconque forme de discrétion, hormis pour les rares cas où certaines personnes viendraient à faire partie de ses ''connaissances à éviter''. Auquel cas vous aurez du mal à imaginer à quel point la même personne peut se révéler disparue de la surface du monde en un temps record. Une faculté à disparaître, c’est toujours utile, après tout. Bref. Il y a cependant certaines petites choses qu’il faut se rappeler en observant notre homme. À savoir ce que tout le monde présente, sous la forme de tics, de mouvements chroniques, d’habitudes. C’est d’ailleurs en sachant ce genre de choses que l’on peut réellement évaluer une personne en bout de ligne. Il y a certaines choses qui font office de réaction obligatoire quand à l’apparence du scientifique Marian. Premièrement, la plus grande des plaies qui caractérise son comportement dans absolument n’importe quelle situation imaginable. Il s’agit de la damnée nonchalance. Présentée sous la forme d’une démarche flottante, voire évasive et arrondie dans un certain sens, chaque mouvement se voit imprégné d’un mélange d’élégance naturelle et d’une certaine flegme prononcée, alors qu’on peut également apercevoir quelque chose que l’on pourrait croire être un dérivé de négligence dans l’exécution des mouvements normaux. Autrement dit, la majorité des mouvements de cet être tout en intelligence (hum) génèrent d’ordinaire une attitude tout simplement désinvolte et peu concernée, autant en temps de recherches ou même de combat, qu’en situation de repos. Ce qui ne fait que laisser une impression peu inspirante quand à ce qui a trait à la mentalité du personnage. Or donc, il est cependant indéniable que malgré cette attitude relativement provocante en soi pour le manque total de considération qu’elle représente en permanence, l’enveloppe corporelle du mutant en question fait montre d’une parfaite coordination, alliant paresse et efficacité dans un mélange intriguant qui laissera les sceptiques de ses compétences tout simplement...pantois.

Cependant, une attitude n’est pas la seule chose forgeant une apparence, aussi nous faudra-t-il nous attarder sur l’habillement et l’apparence détaillée de l’énergumène dont il est ici question. Et en ce qui est question d’habillement, il y a effectivement forte matière à développer, étant donné que l’homme semble porter une attention toute particulière à une tendance à la simplicité relativement basique. Un marginal parmi les scientifiques pleins aux as qui aiment se pavaner pour faire croire aux gens qu’ils ont un Q.I. réellement plus gros que la moyenne. Or donc, plusieurs pièces distinctes représentent l’habillement élaboré (si on veut) de l’homme en question, aussi faudra-t-il nous pencher sur chacun d’eux pour bien en connaître la teneur. En commençant par le premier élément tout en bas de sa personne, il y a bien évidemment les chaussures. Bottes rembourrées, vraisemblablement ajoutées d’un cuir solide pour un effet de confort relativement réussi, ces accessoires démontrent pourtant une simplicité qui reste bien présente, leur propriétaire n’ayant bien heureusement pas jugé opportun de rajouter trop d’inutiles détails sur cette partie de son anatomie. Complétées par de larges boucles de bronze attachées au niveau, il s’agit là de bottes de bonne facture, faites pour durer. En remontant légèrement plus haut vers les jambes, nous retombons directement dans la même teinte sombre, terreuse. D’un matériel plus anonyme que réellement précis ou dispendieux pour sa part, le concept des pantalons de l’homme ci-présent suit avec grâce une longue ligne droite allant s’enfoncer au niveau des chaussures précédemment citées, veillant à ne surtout pas mouler la forme des deux membres tracteurs du corps dans un but de laisser la carrière de top modèle à ceux que ça intéresse, rôle qu’il remplit bien pour ce qu’il représente. Accroché à la ceinture de cuir travaillé reliant la taille, un large étui contient l’arme fétiche du militaire, bien au chaud dans l’enveloppe précieuse la préservant des combats en temps normal. C’est l’étui de ses précieuses cigarettes, en fait. Or, ces détails se verront être dissimulés habilement par la prochaine pièce d’habillement, à savoir la veste clé du Neurologue, symbole d’identification personnelle d’une certaine façon, ainsi qu’à son poste dans la communauté à moitié anarchique des hommes de science en tous genres. La dite veste, fort ample sur toute la largeur du torse tout en laissant le centre à moitié ouvert pour une liberté d’action plus large et un accès facile à ‘’l’arme’’ pendant sur la hanche, s’allonge de façon fort utile, épousant merveilleusement bien les formes du corps de celui qui la revêt aujourd’hui, alors que de longues manches vont en s’élargissant pour finalement laisser la place à une extrémité flottante bien utile pour les manipulations en tous genres. Jaillissant de ces mêmes morceaux de blancheur en tissu, de longues mains prennent leur départ pour s’étendre avec courbe. Un sarrau, quoi. Cependant, et aussi importante qu’elle puisse être dans le lieu de travail d’Alexei – quel qu’il soit -, cette veste se retrouvera accrochée au mur dès le lieu-dit quitté. Laissant ainsi la place à une chemise presque bête pas sa simplicité, bien ample au niveau du torse et maintenue par deux bretelles bien classiques qui font leur effet. La veste du scientifique, pour en refaire le sujet principal, revêt maintenant nombre de petits détails bien utiles sous la forme de poches et d’emplacements à matériel de travail. Sympa, non?

Mais par-dessus tous ces détails vestimentaires, il reste bien évidemment un trait d’apparence sur lequel il serait impardonnable de passer l’éponge. Il s’agit bien évidemment du point culminant du corps de n’importe quelle personne, à savoir le visage. On dit beaucoup de choses sur la meilleure façon de lire une expression, et où concentrer le regard pour se faire. La situation s’en trouve donc simplifiée dans le cas présent, étant donné que l’ensemble du visage d’Alexei ne représente qu’une seule et même émotion, bien connue sous le nom de la nonchalance. Un savant mélange d’arrogance et de mollesse ajoutée à un amusement et une insouciance constante, voilà ce que représente le faciès de l’extravaguant personnage. Et dans les rares cas où l’humeur deviendrait maussade ou même carrément mauvaise, l’expression ne dépassera jamais l’exaspération ou l’ennui pur et simple, laissant le sourire malicieux céder sa place à une moue mécontente. Jamais la colère, pas plus que la rage sous aucune forme, ne viendra troubler la sérénité de ce visage sculpté dans le marbre lisse et parfaitement calibré dans lequel il semble construit. Sur un menton fin et bien calibré, une brève apparition de pilosité contrôlée viendra prendre place, en élément de décoration sauvage original, dans le style clochard parmi les scientifiques. Mais ce qui ira sans aucun doute attirer l’attention et la suspicion sur la personne de notre mutant, c’est son regard. Doté d’une teinte jaunâtre tournant sur une couleur rappelant celle du sable, ses iris impressionneront la grande majorité, autant par leur simple nature que par la profondeur et l’esprit analytique qu’elles opposent. Sur l’oreille droite, deux anneaux minces iront trouver leur place sur l’arrondissement supérieur de leur hôte, qui sera pourtant caché par quelques mèches parmi tant d’autres. Émergeant avec grâce et souplesse du crâne fin de son propriétaire, une chevelure cuivrée ira de douce façon courir en cascades raccourcies jusqu’au niveau du cou, à la fois laissées à l’air libre et toutefois contrôlées pour encadrer le visage de parfaite façon. Car la perfection n’est pas si mauvaise quand on peut se l’offrir, non?


~¤~ °O°'. Description Mentale .'°O° ~¤~


La question qui se pose, maintenant que le point visuel a été établi de façon à ne plus faire place à un vide total ou une interrogation appuyée, au choix. C’est bien beau d’avoir une personne devant soi et de pouvoir la détailler, mais qu’en est-il de ce qui se passe dans sa tête? Tout dépend des points de vue, en fait. On dit que dans l’esprit de chaque personne, une personnalité dérangée sommeille toujours, au plus profond de l’être, tapie dans les petits recoins de notre subconscient. Il s’agit là d’un esprit bestial, primitif, guidé par l’instinct primal qu’est la survie. La majorité des gens vont jusqu’à totalement ignorer l’existence même d’une telle présence en eux, jusqu’au jour où leur vie sera directement menacée dans un laps de temps très court nécessitant une réaction prompte et immédiate. C’est là que l’on constate les personnes dotées d’un instinct de survie valable, ainsi que celles qui ne méritent que de mourir, autant par leur oisiveté que par leurs réflexes ridicules et pathétiques de hurler comme des porcs au moment où la mort les fauche avec violence. C’est ce genre de chose qui distingue les forts des faibles. Qui distingue les morts des survivants. Qui distingue le désespoir et la résignation… du désir de vivre. Voilà ce qui fait notre monde. Et lorsqu’on est un mutant pur jus, quoi de plus important que l’instinct de survie? Le point de vue d’un être qui a vécu, et vit encore parfois chassé par ceux qui se targuent d’être les représentants de la soi-disant ‘’justice’’, c’est un tantinet différent de ce que la majorité des gens pensent. La majorité de la planète ne se soucie pas vraiment de ce genre de choses. Ils votent ou non des lois sur le sujet, mais ça s’arrête là. Ils n’en ont rien à foutre, de la pensée du mutant pourchassé qui court dans la ruelle sous leur fenêtre pour échapper au commando des forces spéciales qui lui colle au cul depuis plusieurs kilomètres sans jamais fatiguer.

Au fur et à mesure de sa vie, il convient de dire qu’Alexei s’est révélé apte à se concevoir sa propre façon de voir la vie de tous les jours. Selon le fait où comme il a du endurer plusieurs trucs pas très sympas, il a parfaitement le droit de s’accorder le bénéfice du doute quand à son implication en quoi que ce soit. En résumé, il aime pas se faire chier. Le genre de type qui appréciera le fait de rester en suspens d’un combat en fumant une clope bien tranquille, juste histoire de statuer sur son point de vue quand à l’enjeu de l’affrontement. Ou ses propres motivations à combattre, selon le fait que ce soit son allié ou son ennemi qui soit en mesure de dominer le combat. Tout pour faire trainer les décisions, et c’est ça que ce mutant s’accorde tous les jours. Certes, le sens des priorités n’est pas totalement inexistant, juste focalisé sur certains points bien précis. Dans le genre de ses travaux ou les tests qu’il tente d’effectuer chaque jour. Comme quoi on peut être un flemmard invétéré et bosser malgré tout de temps en temps. Juste histoire de pas paraître totalement inutile, quoi. Pour ce qui est de ses opinions sur la communauté scientifique en général - car il est utile de préciser ce point - , le Neurologue Alexei C. Marian a dispose d’une légère…ou non, plutôt d’une viscérale tendance à considérer la quasi-totalité de ses ‘’pairs’’ comme des abrutis, des ahuris et des incompétents. Tout ça pour dire que les personnes de science ayant réussi à s’illustrer auprès de cet homme, il peut les compter sur les doigts de sa main droite. Ce manque de reconnaissance est tout simplement du à certains de ses antécédents en tant que petit génie d’institut, poussé à l’attitude chieuse de par sa supériorité intellectuelle alors qu’il se permettait de roupiller durant les notions théoriques en général. Sans compter que de l’autre côté du miroir, les souvenirs de ses propres actions de carrière en tant qu’homme de main de la Genetics n’a pu que…comment dire…laisser une baisse significative de foi envers la science elle-même. Certes, les notions restent à jamais, mais également les saletés du passé. On ne peut se débarrasser d’aucun des deux aspects. Or donc, en laissant de côté l’aspect grosse tête du sujet, que dire de son avis sur les mutants et humains, respectivement? Voilà un sujet délicat en soit, pour un homme dont la mutation ne s’est réellement révélée que quatre ans auparavant. Ayant été un humain à proprement parler dans la société pendant la majeure partie de sa vie, Alexei ne peut pas réellement se résoudre à en vouloir à la race elle-même. Après tout, on craint ce qu’on ne comprend pas, c’est un phénomène qui se produit à chaque fois. Sans compter qu’il aurait pu partager ce même avis aisément s’il avait embrassé une autre carrière. Pas que tout cela le remplisse de compassion et de compréhension envers ses ‘’congénères’’ mutants, mais au moins la chose a eu moins de mal à passer au moment nécessaire. Encore heureux, il s’en serait tiré une balle dans la tête sinon.

Maintenant, et pour bien terminer, passons à certains aspects plus personnels en soi. Premier point. L’argent. Certes, les ressources pécunières se trouvent être un facteur important, autant pour les recherches, que pour la bouffe, ou n’importe quoi permettant d’avoir une vie de base pas trop moche. Mais si un mot peut bien décrire notre homme sur ce point, ce sera le terme de pingre. Pour le peu de fric dont il dispose, vous aurez intérêt à avoir une foutue bonne raison – de-la-mort-qui-tue – pour qu’il vous laisse une pièce. Hormis, malheureusement pour son mental, si vous êtes une demoiselle. Ce qui nous fait passer au second point. Eh ouais, ce type est un homme vendu à tout ce qui relie l’existence à la gente féminine. Un peu pathétique sur les bords dans certains cas, mais encore assez brillant pour ne pas avoir l’air d’un abruti. Les yeux baladeurs sont passés sous régulation depuis quelques temps, et les blagues nulles sont passées au filtre fin. Au moins ça de gagné. Mais plus sérieusement, l’homme est un gentleman. L’archétype de celui qui se veut le prince de ces dames, bien enclin à rendre service à un joli minois. On a bien le droit à nos petits péchés, non? Et pour finir, un petit détail plus approfondi qui a néanmoins son importance. Alexei souffre d’une dépendance, autant mentale que physique, à sa nicotine. Et attention, à ne pas comparer avec les fumeurs habituels qui se disent de gros consommateurs sur le bout des doigts. Même quand il dort à l’occasion, cet homme consume T-O-U-J-O-U-R-S une foutue cigarette. Pourquoi? Regardez ce qui fait de lui un mutant, vous comprendrez peut-être un peu mieux. Le simple fait de le priver de nicotine représente le fait de provoquer chez lui un état de psychose des plus violents, littéralement.

Donc soyez sympas, tout mais pas les clopes.

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Dernière édition par Alexei C. Marian le Jeu 14 Jan - 22:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: .~oO Alexei C. Marian | Smokes all the Way Oo~. [U.C.]   .~oO Alexei C. Marian | Smokes all the Way Oo~. [U.C.] EmptyJeu 14 Jan - 9:08

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Crappy Society


♫ Thème Musical ♫
Spoiler:

Il était une fois…ah et puis merde, ce commencement d’histoire fait déjà bien assez chier, on va sauter par-dessus. Comme si toutes les histoires étaient un conte de fées. Chez le petit aristocrate richard de par sa parenté, et à veiller à l’exécution de ses tâches de petit fonctionnaire, peut-être bien. Peut-être ces êtres affectés par la mièvrerie la plus dégoutante peuvent-ils aspirer au bonheur sous une forme ou une autre…quitte à ce que ce soit un bonheur aveugle. Car les personnes heureuses sont celles qui se détournent des malheurs des autres, tremblants dans le froid de la ruelle où ils déposent leurs ordures, se battant à coups de bouteilles vidées depuis perpétuité pour un maigre butin qu’ils avaleront avec une amère déception. Une déception teintée de l’ironie de leur vie qu’ils n’ont pourtant pas le courage de vouloir changer. Après tout, comment les bons à rien pourraient-t-ils jamais changer? Même en devenant riche et connu, un pouilleux restera un pouilleux. Les parures d’argent fin et les vêtements de grandes marques ne changeront jamais la nature d’un mendiant de la rue. Ce conte-ci aurait bien pu prendre ses racines dans un petit milieu bourgeois paisible, regroupé en son centre en une ribambelle de marchands lurons et enthousiastes, s’évertuant de vendre leur marchandise aux passants avec énergie alors que les enfants courraient et riaient en piquant quelques pommes à un gros homme joufflu les poursuivant avec une baguette de pain en guise d’arme, comme dans une mauvaise caricature. Il aurait pu avoir lieu sous les yeux vigilants des gardes bons de cœur et de force, revêtant fièrement leurs armoiries en rigolant bien des bêtises perpétrées par la marmaille glapissant alors qu’elle fuit dans tous les sens. Elle l’aurait pu. Si seulement elle l’avait fait.

Or, le conte prend ici sa place dans un endroit où les gens ne disposaient même pas d’assez de moyens pour disposer des livres racontant ces belles histoires. D’autant plus que la moitié d’entre eux ne savaient pas lire, qui plus est. Un recoin perdu des bayous de la basse ville – quelle ville, allez savoir -, teinté d’une obscurité ambiante presque plus déprimante que l’âme de ceux qui l’habitaient. Dans le coin, un métier honnête se résumait à devenir marchand de drogue, à moins de fonder l’un des rares lieux de beuverie générale qui ne finirait pas démoli par certains de ses clients, à moins d’être flambé par un concurrent assez paranoïaque pour croire qu’il y ait pu y avoir assez de clients dans tout le coin pour avoir peur de perdre sa clientèle. Les gardiens de l’ordre et les hauts dirigeants de la ville avaient déjà tenté de mettre de l’ordre, sans succès. À trois reprises, ils avaient même envoyé certains groupes armés en dernier recours, dans l’espoir de mater les irascibles habitants des environs. Repoussés à coups de pierres lancées par des bras chétifs mais néanmoins déterminés, les représentants de la loi avaient finalement convenu de tout simplement poster une garde efficace aux points d’entrées de la zone, à savoir deux portails de pierre colossaux s’ouvrant sur des tunnels d’une trentaine de mètres pour atteindre le gros de la ville. C’était loin d’être une illusion ou une simple impression, les déchets humains - car c’est ce qu’ils étaient – vivant dans ce secteur étaient, et veillaient à être gardés loin de la société commune. De toutes façons, disaient les bureaucrates, ils n’auraient jamais pu s’adapter, eux qui marchaient chaque jour dans le sang et les excréments de leurs propres confrères. Et pour ne rien cacher…ils avaient raison. C’était bien ce que se disait Alexei, assis dans un coin de la pièce, regardant un ivrogne sans sens moral se saouler à même la bouteille de rhum qu’il avait remontée de la cave à peine deux minutes avant. Buvant au goulot avec avidité, sans même se soucier des coulisses d’alcool débordant de sa bouche pour aller couler sur son menton, et jusque sur sa chemise salie et à moitié défaite par les années, ce type ne se laissait aucune classe, aucune dignité. Pas comme s’il en avait eu beaucoup à perdre dès le début. Mais il y avait une chose qui le rendait encore plus dégoûtant. Difficile à concevoir. Ce type…c’était son père. Le simple fait d’y penser lui filait littéralement des nausées, et l’obligeait presque à renvoyer par la fenêtre. Mais bon, le con assis sur la chaise en rondin un peu plus loin avait tendance à faire le con lorsqu’il prenait la mouche après avoir bu. Comme les trois-quarts des hommes, en fait. Une fois saoul, ce type avait une chance sur deux d’aller battre quelqu’un au sang, même si ça devait être l’un des types qui venaient fréquemment boire dans la partie du bâtiment réservée à cet effet. Eh ouais, malgré son incompétence manifeste et sa stupidité encore plus évidente, cet homme avait réussi à tenir l’un des pubs du quartier ayant tenu plus de six mois sans être démoli. C’était carrément un exploit, car il avait tout de même connu trois tentatives de destruction. L’une pour attenter à la vie du type à qui tout ça appartenait, la seconde pour se venger d’un pub voisin bien évidemment détruit par les quelques hommes de mains que l’établissement s’était choppés, et la troisième…par le fils lui-même. Il avait tenté lui-même de mettre le feu aux réserves de son père, même en sachant que cette dernière se trouvait à côté de la chambre où ce dernier dormait après la nuit tombée. Surtout en sachant qu’il y dormait, en fait. Il avait bien eu une pensée d’hésitation pour sa mère qui dormait dans la même pièce, mais la haine reste toujours un sentiment aveugle malgré tout. L’incendie avait fini par être maîtrisé rapidement, l’alcool se révélant un carburant vite épuisé. Il n’avait jamais été démasqué, et le coup avait été mis sur le dos d’un autre pub du coin, qui fut rasé la nuit suivante. À treize ans, Alexei en avait déjà assez de cette vie de merde. Mais qu’est-ce qu’il pouvait faire? Se suicider? Ouais, sûr, et donner la victoire à ce connard, pas question. Ficher le camp dans la vraie ville, comme l’avait fait son grand-frère? Après tout, c’était bien le seul membre de la famille qui avait fait quelque chose de bien de sa vie. Mais en fait, avant qu’il eut le loisir de réfléchir plus longuement à cette question, la question fut réglée le jour de ses quatorze ans. Pourquoi quatorze ans? Parce que c’était l’âge minimum requis pour que les parents puissent ‘’remettre’’ leurs enfants à la société en échange d’une compensation monétaire. Mais pour le père d'Alexei, c’était davantage une question de vendre son fils, fallait pas chercher bien loin pour des termes compliqués. De toutes façons, ce jeune con faisait jamais rien à l’établissement familial, et il râlait constamment sur tout et rien, alors valait mieux le remettre à ceux qui sauraient faire entrer quelque chose dans sa caboche de môme. Pauvre vieux débile.

À la suite de cet évènement que nous qualifierons de changement majeur, pour ne pas nommer ça un miracle par respect pour le peu de mérite qu’aurait pu valoir l’ivrogne descendant une colline en comptant ses billets alors que son fils partait…le nouvel intégré à la société moderne fut envoyé dans ce qui lui fut présenté comme un camp de sélection. Il apprendrait plus tard qu’effectivement, cet endroit méritait bien son nom. Étant donné qu’il n’avait pas eu l’accès à une éducation au moins basique comme c’aurait été le cas dans d’autres conditions de vie, tout enfant remis entre les mains de la législation serait évalué afin de voir si ce retard était possible à rattraper, et veiller à prendre les mesures nécessaires le cas échant. Les testés qui ne présentaient pas de capacités suffisantes se voyaient tout de même inculquer les notions d’apprentissage élémentaires, juste histoire de ne pas arriver dans une société évoluée en parfaits attardés. Et puis ça mettait les gestionnaires à l’abri d’éventuelles poursuites pour avoir supposément bâclé le travail. Pour ce qui s’est passé alors…sérieusement, c’est nécessaire de dire que notre rebelle de la rue a démontré les capacités suffisantes? S’il en avait été autrement, on aurait pas fait une histoire à un paumé revendu qui aurait fini sa vie à balayer le sol dans un fast-food au salaire minimum. Bref. La suite pourrait être résumée par les termes ‘’cours concentrés’’, et encore, ce serait faible. La mission à accomplir était colossale, aussi : il fallait au minimum rattraper l’éducation de base étalée normalement sur à peu près sept ans selon les cas, le tout en…un an et demi? Pour ensuite continuer dans la lancée et rentrer encore plus de matériel dans ces jolies petites caboches. Autant dire que même si on avait voulu décrire la vie que mena Alexei jusqu’à l’aube de ses seize ans, ça n’aurait été rien d’autre qu’une perte de temps. Puis, vient la partie intéressante (si on veut) : le conseiller en choix de carrière. Un ex-directeur aux ressources humaines d’une filiale internationale en robotique, dévorée comme tant d’autres par certaines compagnies qu’on connait bien aujourd’hui. En gros, le type qui savait vers quoi vous diriger juste en vous fixant alors que vous répondez maladroitement aux questions, vous examinant encore mieux qu’un psy’ certifié. En fait, il donnait carrément l’impression d’avoir les psys comme patients à la thérapie, tellement il foutait froid dans le dos. C’était néanmoins fait de déductions logiques : intérêts, alternance des résultats selon certains sujets d’étude effectués par les candidats, etc. Tout ça pour dire qu’Alexei n’eut qu’à parler quatre minutes pour être envoyé au département scientifique. Une bonne chose, il aimait casser des gueules, mais pas nécessairement en faire sa vie. Et puis les cours particuliers poussés qu’il avait eus en plus des cours concentrés de base devaient bien payer quelque part, sinon il aurait réellement l’impression de s’être fait b…ien rouler dans la farine. Si on veut.

Ce fut à partir de ce moment – curieusement – que notre Marian eut les premières libertés sociales à sa disposition depuis…deux ans et demi? Et avec un crédit accordé par les financiers de l’institution à laquelle il était formé. Comme quoi le fait d’avoir de la matière grise valait quelque chose, aujourd’hui. Et fait plus qu’important, notre type apprit pour la première fois depuis sa naissance…qu’il se trouvait carrément à Moscou. La fichue capitale russe. Oui, il savait qu’il était en russie, il était pas si con, mais quand on traine dans la merde des bidonvilles pendant longtemps, pour ensuite être enfermé pendant deux ans afin de se refaire une intelligence mise à neuf, ce genre d’informations vous passent un peu au dessus de la tête. Il était donc un jeune génie en devenir de presque dix-sept ans, lâché à Moscou avec ses premières libertés. Et qu’est-ce qu’il a fait? Il s’est fait ramener à l’institut bourré par les forces de l’ordre, étant présent et soupçonné d’être parmi les instigateurs d’une bagarre dans un pub en ville. Pas très glorieux comme premier contact avec la société, mais une bonne claque et les menaces d’expulsion, poursuites pour dommages collatéraux, et tout le blabla, ça a du bon pour ce qui est de motiver au fait de se botter le cul. Aussi l’incident ne se reproduisit…qu’à deux reprises au total durant les quatres années qui suivirent. Inutile de spécifier les détails, disons juste qu’il fut sauvé par le fait d’être un fichu génie qui tenait les formateurs en haleine. Ce petit con, fumeur compulsif depuis l’âge de dix-sept ans et demi, tête de mule contre ses instructeurs et capable de ronfler assez fort en classe pour couvrir les instructions dictées, arrivait tout de même à péter des scores capables de faire pleurer les instructeurs qui mettaient tant d’ardeur à lui en mettre plein la figure. Il y avait cependant un sujet sur lequel il s’impliquait. Et c’était sur l’anatomie précise du corps humain qui lui permettait d’être si brillant, malgré son attitude de merdeux irrécupérable. Le cerveau humain. Toutes les complexités du cerveau fascinaient tout simplement ce garçon. Au point qu’il en fasse ses propres études, allant jusqu’à faire des tests neurologiques plus ou moins approuvés sur sa propre personne dans le but d’éclaircir certains points sombres du domaine scientifique. En bonne voie pour refaire le mythe de Frankenstein, le gosse. Et cette idée fut concrétisée lorsque deux bureaucrates en complets noirs, portant cravates et accessoires, la totale, vinrent arborer leurs insignes de Genetics Corporation dans les environs de l’institut de formation, pour rencontrer cette tête forte qui arrivait tout de même à chier des résultats époustouflants. Certes, l’idée était tout de même incohérente : pourquoi une société s’appliquant à la génétique appliquée s’intéresserait à un neurologue un peu fantasque? Ils lui servirent la raison qui le laissa muet : ‘’Qu’est-ce que le cerveau ne peut pas affecter?’’. Dans le cul.



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(_.•*`¯`*•.º°**°ºOOº°**°º.•*`¯`*•._)
~ . o¤O0O¤o. ~ Récit Biographique - Second Volet ~ . o¤O0O¤o. ~
~°*°•_'°'-.oOo} ¤ {oOo.-'°'_•*°*~
Shitty World


♫ Thème Musical ♫
Spoiler:

Extraits confidentiels / Archives de la Genetics Corporation
Données du 07/05/2050



Ça s’est encore reproduit. Je peux plus le nier, ce truc vient bel et bien de moi. On dit toujours que la cigarette a des effets néfastes à long terme, mais j’ai des doutes sur le fait que ce soit juste la nicotine maintenant. Ça m’a foutu une de ces trouilles la première fois que je l’ai réalisé. Je suis capable de faire faire des cercles à la fumée que je souffle. Littéralement, je la regarde et elle fait des formes. C’est dingue, même si ça parait plutôt nul pour le moment. Mais j’ai fait un truc qui m’a bien motivé à partir d’ici…pas que l’envie ait réellement manqué, surtout ces derniers temps. Même à l’époque où je suis entré à la Genetics Corps, il n’a pas fallu longtemps pour que je me rende compte qu’il se trafiquait des trucs pas nets dans le coin. Je n’ai pas eu besoin de bien davantage que la vue des cellules renforcées pour me faire une petite idée des projets sur lesquels travaillait la compagnie. Sérieusement, qui aurait eu besoin de faire une recherche approfondie? On est en pleine époque d’expansion du gêne mutant à travers la population, une compagnie internationalement connue a des labos spécialisés avec des cellules, et y a aucun lien? Pourquoi pas dire que le Père Noël fait sa tournée à dos de rhinocéros, pendant qu’on y est. De toutes façons, j’avais décidé de ne pas trop faire attention à tout ça sur le moment, étant donné qu’on m’avait montré le laboratoire pleinement équipé dans lequel j’allais travailler, sans compter le chèque que je venais de recevoir pour financer ce que je voulais. C’était dingue, ils m’avaient littéralement marqués avec une étampe à l’institut, pour me jeter dans un labo à la pointe de la technologie à gros budget, le tout en disant juste ‘’recherche ce que tu veux, pourvu que ce soit utile’’. L’occasion du siècle, quoi! Mais une occasion qui vous plante un clou dans le pied par la même occasion, malheureusement. Car c’est là que j’ai commencé à participer aux trucs qui me foutent des cauchemars depuis, toutes les nuits.

Juste la première fois, ça avait été traumatisant. Pour moi. Et sans doute aussi pour l’adolescent enragé retenu par des sangles à la table d’examens. Un cas de mutation exclusivement physiologique, son corps était partiellement recouvert d’une substance cristalline non-répertoriée dans les registres connus à ce jour. La Genetics voulait faire des tests préliminaires pour voir si certaines réactions du cerveau pouvaient outrepasser l’évolution du gêne mutant. D’où ma présence dans cette salle qui m’a foutu les frissons depuis maintenant quatre ans et demi. C’est fou, quand j’y repense. Déjà plusieurs années que j’ai passées malgré tout dans cet endroit, à rentrer dans un loft payé par les patrons le soir, à rentrer le matin, un week-end sur deux de congé…une vraie routine de bouffe-merde. Mais bref. Pour ce qui est de ce garçon que j’avais eu comme premier ‘’patient’’, c’est avec lui que j’ai appris qu’il existe des méthodes bien plus violentes que les électrochocs pour changer quelque chose dans la tête de quelqu’un. Sous les ordres des superviseurs, j’ai littéralement réduit un môme à un état catatonique qui allait durer trois jours après la séance, ainsi qu’un traumatisme persistant qui allait mener ce gosse à s’étouffer dans son propre sang en se mordant la langue, quelques huit mois plus tard. C’est d’ailleurs à ce moment que j’ai commencé à prendre une médication d’antidépresseurs que j’allais garder jusqu’à il y a environ deux mois, en fait. J’ai décidé d’arrêter, histoire de ne pas souffrir d’une dépendance emmerdante pour la suite des choses.

J’ai rencontré les patrons à cinq reprises durant les années que j’ai passé ici. La première, lors de ma promotion comme chargé de projet pour une étude spécifique sur les différentes réactions aux stimulis en tous genres qu’on avait passé quatre mois à évaluer. Les trois autres fois suivantes, pour m’entretenir de résultats concluants sur des mutants spécifiques. On avait carrément réussi à supprimer définitivement les pouvoirs psioniques d’une gamine d’une douzaine d’années, qui avait une capacité à provoquer une combustion spontanée sur tout organisme vivant par la force de son esprit. Les deux autres étaient également des cas de pouvoirs reliés au mental, mais sous des formes différentes. Mais peu importe. La dernière fois…c’était pour me faire part d’inquiétudes vis-à-vis d’un changement d’attitude au quotidien de ma part. C’était il y a six mois. J’étais accablé par le stress, et les cauchemars étaient devenus pires qu’avant, vu que j’avais commencé à freiner les antidépresseurs. Mais j’ai rassuré mes patrons à ce moment là, leur assurant que tout rentrerait dans l’ordre. Et je crois avoir réussi. Néanmoins, ça ne change pas le fait que je fous le camp d’ici demain matin. En fait, ce sont leurs projets futurs de créer des mutants de leur propre chef, à usage militaire, qui m’a décidé. Sans compter que j’ai fait assez de tests non officiels sur moi pour être sûr d’un fait : j’ai le gêne. Sans doute développé tardivement, mais il est bien présent. J’aurai amplement le temps d’analyser tout ça, étant donné que ça semble s’appuyer sur une forme de contrôle mental. Je devrais avoir assez d’antécédents en la matière pour pas me gourer sur mes conclusions. J’aurai le temps de peaufiner tout ça une fois que je serait à l’abri. Sans compter que j’ai dérobé quelques outils et pièces de matériel à la Genetics depuis deux semaines, assez pour que ça me facilite la tâche. Comme quoi ça aide de connaître les horaires de patrouilles et les protocoles de sécurité des laboratoires. Mais bon…Je compte laisser ce texte ici, sur mon ordinateur du labo, histoire qu’ils le trouvent en bonne et due forme. Ils me pourchasseraient sans doute dans tous les cas, alors autant que ce soit pour une bonne raison.

C’est donc sur ceci que je termine mon unique mémoire personnelle, alors que j’emporte tous mes documents et toutes mes recherches effectuées à ce jour, le tout dans un joli disque dur trafiqué par mes soins. Je compte d'ailleurs tout supprimer des ordinateurs de la Genetics ensuite, j'y ai accès, vu que c'est moi qui les ai rédigés. C’est ma façon de vous dire au revoir avec un joli doigt d’honneur en pleine figure, histoire que vous ayez un souvenir durable de moi. Tentez de m’avoir, on verra si vos services valent les subventions gouvernementales que vous foutez dessus.

Bonjour chez vous, les nazes!

Le lendemain, aux environs de six-heures trente du matin, on trouverait effectivement ce message sur tous les écrans du laboratoire concerné, pour ensuite constater que quatre ans de recherches et de rapports du département neurobiologique avaient effectivement disparu du disque dur. Sur cette insulte, ce fut à sept heures tapantes que les forces de sécurité et plusieurs agences reliées à la Genetics partirent à toute vitesse investiguer dans le but de retrouver la trace du fuyard le plus rapidement possible. Sans succès. Le logis avait été vidé de son contenu essentiel, et les tests relevèrent que la dernière présence de son occupant remontait à plus de 72 heures. Le fuyard avait visiblement prit la fuite avec une voiture, mais aucune voiture n’était enregistrée à son nom. Toutes ses cartes de crédit avaient été annulées par ses soins le soir même de l’écriture de sa ‘’lettre d’adieu’’. Aucun téléphone portable. Derniers accès à des données sur le Web datant à plus d’une semaine. Il les avait totalement baisés.

En fait, la seule déduction que put faire la Genetics fut la bonne. Il était tout bonnement parti, dans une voiture d’occasion Toyota d’un modèle 2037, avait embarqué ses effets sur tous les sièges et le coffre, et était tout bonnement parti durant la nuit, roulant sur les routes à trois heures du matin en direction de…bah de là où la route le foutrait. Et pour faire une histoire courte, il a fini par rassembler une bonne partie de ses dernières ressources financières pour décoller sur un vol simple pour New York, où il est arrivé depuis environ deux mois. Déniché une piaule basique qui coûte pas trop cher, pas bien dur de faire de l’argent facile si on sait à qui s’adresser…et une amélioration nette dans ce qu’il considère désormais une aptitude digne d’être appelée un réel pouvoir. Il fallait dire que les deux semaines d’introspections et de tests sur ses réactions et processus de fonctionnement avaient beaucoup aidé. En gros, il arrivait juste à contrôler la fumée au niveau moléculaire, jusqu’à un certain point en attendant de pouvoir approfondir. Mais il avait déjà une bonne maîtrise, le reste viendrait avec le temps. Quoiqu’en fait…c’est quoi déjà, cette Faculté dont certains mutants parlent entre eux à l’occasion?...


Dernière édition par Alexei C. Marian le Lun 18 Jan - 10:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: .~oO Alexei C. Marian | Smokes all the Way Oo~. [U.C.]   .~oO Alexei C. Marian | Smokes all the Way Oo~. [U.C.] EmptyJeu 14 Jan - 19:27

Pour l'instant, je ne vois rien à redire, ta fiche est tout bonnement excellente (et distrayante à lire)!

J'attends ton histoire avec impatience =)
Continu comme ça ^^

PS: Pour ton pouvoir, il n'est pas nécessaire de le décrire par niveau à l'avance, ce sera à mesure que tes niveaux seront gagnés et à conserver dans ta fiche de pouvoir après validation.
Aussi, il manque encore une deuxième moitié au code.
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MessageSujet: Re: .~oO Alexei C. Marian | Smokes all the Way Oo~. [U.C.]   .~oO Alexei C. Marian | Smokes all the Way Oo~. [U.C.] EmptyJeu 14 Jan - 22:57

Juste pour signaler que la deuxième partie du mot de passe a été ajoutée. ~
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MessageSujet: Re: .~oO Alexei C. Marian | Smokes all the Way Oo~. [U.C.]   .~oO Alexei C. Marian | Smokes all the Way Oo~. [U.C.] EmptyLun 18 Jan - 10:53

(Ouais ouais, double post, punissez-moi!)
Dooooon, histoire postée, et fiche normalement terminée par la même occasion. Ça aura prit l'temps, mais que voulez-vous, boulot et quelques autres forums à la liste, ça aide pas. Mais bref, le tout est là, je laisse ça à votre appréciation. ~
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MessageSujet: Re: .~oO Alexei C. Marian | Smokes all the Way Oo~. [U.C.]   .~oO Alexei C. Marian | Smokes all the Way Oo~. [U.C.] EmptyMar 19 Jan - 4:30

Tout est en ordre Smile

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