The Faculty
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 Flagos Thibodeau

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Flagos Thibodeau
Mutant de classe 1
Mutant de classe 1
Flagos Thibodeau


Nombre de messages : 18
Age : 31
Age du perso : 67 ans
Langues parlées : Français, Anglais, Russe
Pouvoir du perso : Télépathie/Télé-empathie
Date d'inscription : 03/05/2009

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MessageSujet: Flagos Thibodeau   Flagos Thibodeau EmptyMer 27 Mai - 6:12

NOM : Thibodeau
PRENOM : Flagos
SURNOM : ---
AGE : 67 ans
DATE DE NAISSANCE : 23 mai 1984
SEXE : Masculin
NATIONALITE : Canadienne
PERMIS : Permis de conduire «classe 5» (automobile) québécois, permis de port d’arme canadien

TYPE DE POUVOIR : Psychique
DESCRIPTION DU POUVOIR : Flagos est capable de sonder l'esprit des gens et même de communiquer avec eux par le biais de pensées et d’émotions. À un niveau élevé, le télépathe peut éventuellement faire plier à sa volonté une cible, et ainsi la forcer à accomplir les desseins du vieillard. Ce pouvoir demande une certaine concentration et il est difficile, quoique possible, de l’utiliser dans un moment où la tension est à son maximum, dans un combat par exemple.
N.B. : Le pouvoir de contrôle mental a une durée de un post.
DESCRIPTION DU POUVOIR PAR NIVEAUX :
Niveau 0 : Peut intercepter de vagues émotions provenant des gens autour de lui (rayon d’environ 5 à 10 mètres) de manière non-intentionnelle. Aucun contrôle sur le pouvoir. Il se manifeste dans diverses occasions qui n’ont pas de liens précis ensemble.
Niveau 1 : Peut interpréter le sentiment général de quelqu’un à l’aide d’un pouvoir télé-empathique mineur. Possède un contrôle modéré du pouvoir qui demande une extrême concentration.
Niveau 2 : Capable de savoir avec une certaine aisance les sentiments ou même les pensés d’un individu relativement près. Demande tout de même une certaine concentration, mais celle-ci est minime par rapport à celle exigée un peu plus tôt.
Niveau 3 : Maîtrise totale des pouvoirs de télé-empathie et le télépathie. Capable de lire les pensés et les sentiments sans difficulté et même d’exposer les siennes à une personne (soit leur parler télépathiquement). Capable également de modifier légèrement les pensés de quelqu’un par le biais de la pensée et ainsi la convaincre d’une chose banale. La cible reste consciente de ses actes et ne fera pas d’action contraire à ses valeurs.
Niveau 4 : Le pouvoir de la suggestion mentale est amplifié. Ce pouvoir est désormais relativement facile d’exécution et le télépathe peut forcer des actions plus complexes, ou qui ne sont pas nécessairement de concert avec les valeurs de la cible, mais qui ne sont pas contraires à celles-ci. La victime est toujours sensiblement consciente de ses actes, quoiqu’elle n’est plus parfaitement responsable de ceux-ci.
Niveau 5 : Peut faire plier à sa volonté un individu qui est en contact physique avec le télépathe. La demande d’énergie et de concentration est titanesque. Laisse le télépathe dans un état de fatigue extrême, voir d’évanouissement si mal dosé.
Niveau 6 : Peut faire plier à sa volonté un individu. Ceci est beaucoup plus facile si la personne en question est en contact direct avec le télépathe. Il est possible de mettre en action ce pouvoir sans contact, avec une dépense d’énergie additionnelle proportionnelle à la distance entre le télépathe et la cible. Après utilisation, le télépathe se sent faible, mais est toujours capable de faire des actions de base, comme parler ou se déplacer.
Niveau 7 : Peut faire plier à sa volonté jusqu’à une demi-douzaine de personnes dans un rayon d’environ quinze mètres. L’effort demandé est énorme.
EFFETS SPECIAUX DU POUVOIR : Aucun. La fatigue à la fois physique et psychologique peut être engendré lors d’une tentative d’un pouvoir trop avancé ou difficile d’exécution.
CIRCONSTANCES DE L'APPARITION DES POUVOIRS : Déclenchés par des armes expérimentales à fréquence radio ayant pour but le débalancement neuro-psysiologique de la cible. Ses armes issues des premières expérimentation nord-coréennes dans ce domaine ont fait effet sur Flagos alors qu’il était en mission de reconnaissance avec un commando d’espionnage américain.

PHYSIQUE : Flagos est vieux, mais bon, ça ne s’arrête pas là! Provenant de diverses origines, il a des yeux bleus ET légèrement bridés ainsi que de long cheveux grisonnants, vestiges d’une florissante tignasse brun clair qui s’est perdue dans les méandres de la cinquantaine. Il a des sourcils épais et broussailleux et son front est totalement dégarni. Il mesure environ un mètre soixante-treize et pèse soixante-quatorze kilogrammes. Bref, il est relativement petit, mais a une bonne carrure. Malgré son grand âge, il se tient toujours en forme et il a les muscles pour en témoigner. Son corps en général est un véritable musée de cicatrices qu’il a accumulés de centaines de manières différentes : tirs de fusil, accidents de voitures, chute dans une grande variété d’escaliers, etc.

CARACTERE : Ronchon, râleur, grincheux… appelez-ça comme vous voulez. Imaginez un instant le portrait typique du vieux qui n’a comme but dans la vie que de prouver aux p’tits jeunots que ça s’passait mieux dans son temps : c’est Flagos. À vrai dire, cette personnalité est celle que Flagos présente au grand jour. Mais ce n’est qu’une couverture. En réalité, monsieur Thibodeau est quelqu’un qui en a beaucoup sur la conscience (Eh oui! Que voulez vous, en soixante-sept ans, on a le temps d’en accumuler des remords!) et qui préfère ne pas se faire déranger ou pire, se faire interroger sur sa vie personnelle qu’il considère comme tout sauf saine et accomplie. Il se donne un air de vieux fou simplement pour se débarrasser du typique gamin un peu trop curieux qui s’empresse de retourner vaquer à ses tâches quotidiennes quand on lui énumère les meilleurs titres du temps glorieux de la NES...

PARCOURS :

Le jeune temps d’un vieux


Il était une fois, il y a fort, fort longtemps, un royaume de neige, de glace et de gadoue appelé «Québec». C’était un endroit enchanté où le chant des castors, des caribous et des ratons-laveur ne suffisait malheureusement pas à enterrer le vombrissement incessant des tronçonneuses occupés à décimer le bois de la forêt destiné à servir quelques six milliards d’humains. Dans une région perdue de ce lieu nommé «Abitibi», un jeune couple particulier qui vivait heureux. Pourquoi particulier? Car dans ce royaume, tout était blanc, des horizons enneigés à la couleur de peau des gens. Ce couple était particulier car l’homme avait un teint de peau naturel jaunâtre. L’autre membre de cet étrange duo quant à elle semblait être comme les autres habitants du coin, mais ce n’était qu’une apparence. Elle ne connaissait absolument rien de leurs coutumes, et encore moins de leur étrange patois composés de mots incompréhensibles tels le «Cire eau d’arabe».

L’homme se nommait Li Thibodeau, un descendant des premiers «boat people» a avoir émigré. Comme en témoignait son nom de famille, son sang était fortement imprégné de celui des habitants du coin, son père étant un Québécois «pure laine» et sa mère une chinoise. La femme quant à elle, malgré les apparences, ne venait pas du coin. C’était une Russe du nom de Anna Gorbachov qui avait immigré au Canada dans les années 70, en plein milieu de la guerre froide. Son père était un riche industriel qui faisait des affaires avec les américains, et qui avait dû quitté le pays incognito avec sa famille pour échapper aux menaces des services secrets russes.

L’étrange couple s’était rencontré dans ce coin au nord du Québec, où leurs familles respectives avaient immigrés, question d’éviter le racisme des grands foyers de population. Les deux jeunes adultes étaient rapidement tombés amoureux et il s’étaient mariés quelques mois plus tard avec la bénédictions de leur familles. Anna était enceinte d’un garçon qui naquit après neuf mois d’attente. Li nomma l’enfant Flagos, un nom tout ce qui avait de plus québécois selon un de ses amis, pour s’assurer que le garçon ne subirait pas la discrimination dont ses parents avaient été victime.

Le garçon fut élevée en deux langues, le Français et le Russe. Sa mère parlait le Français, mais elle n’était pas très à l’aise avec cette langue. De plus, elle souhaitait laisser à son enfant l’héritage linguistique de son pays natal. Son père quant à lui, ne lui enseigna pas le Mandarin car il la considérait comme inutile dans ce pays où un Chinois était une espèce rare.

Flagos Thibodeau vécut les premières années de sa vie dans un village nommé Villebois. Le trou perdu par excellence, ce n’était ni plus ni moins qu’un dizaine de maisons, une église, et un dépanneur longeant une des nombreuses routes qui mènent nulle part dans le nord québécois. Le petit Flagos eut une enfance des plus banale. Il alla à l’école dans une autre village un peu moins perdu de cinq à onze ans. Il était très doué, mais ne donnait pas son maximum. Il trouvait tous ces calculs et ces compositions de textes bien trop faciles et la professeur perdit bien vite son attention. Bien qu’il passait le plus clair de son temps à dormir sur son bureau, Flagos était toujours le premier aux examens, au grand dam ses camarades et de l’institutrice.


Dernière édition par Flagos Thibodeau le Ven 29 Mai - 3:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Flagos Thibodeau   Flagos Thibodeau EmptyMer 27 Mai - 6:13

Adolescence


Un jour, les parents de Flagos décidèrent de partir vers la grande ville de Montréal. Li avait eu une offre d’emploi très intéressante pour travailler comme aide-pharmacien dans une pharmacie que son ami d’enfance venait d’ouvrir. La petite famille quitta donc Villebois pour déménager en banlieue de «Mourial», à Brossard.

La vie à Brossard s’avéra être presque aussi ennuyeuse qu’à Villebois. Non seulement Flagos trouvait les cours trop faciles, mais ses compagnons de classe étaient tous de véritable crétins (du moins, à son avis). Personne ne voulait être son ami sous prétexte qu’ils ne désiraient pas être associés à un chinois, à un russe ou au bollé lâche qu’il était.

Flagos perdu rapidement le peu d’intérêt qu’il lui restait envers l’école. Il n’étudiait pas et préférait s’attarder à ses deux passe-temps favoris : les jeux vidéos et les arts martiaux.

L’adolescent était un pro du joystick. Il connaissait tous les passages secrets de chacune de ses cartouches de jeu vidéo. Aucun jeu ne lui résistait, qu’il s’agisse de Super Mario, Legend of Zelda, Final Fantasy ou Counter-Strike.

Sa deuxième passion était les arts martiaux. Il pratiquait le karate avec son maître, Mathieu sensei, jusqu’à quatre fois par semaine. Quand il n’était pas au dojo, il était en train de taper sur son makiwara, de regarder des vieux films de Bruce Lee ou de jouer à des jeux de combats d’arts martiaux. Il obtint sa ceinture noire après cinq années d’efforts acharnés.

Malgré son manque flagrant d’étude et d’écoute en classe, Flagos réussit à sortir de l’école secondaire en réussissant tout les examens avec une note acceptable.

Débuts dans l’armée


Ne sachant pas trop où aller, il décida de se lancer dans l’armée. Les événements du 11 septembre 2001 l’avaient profondément bouleversé, et ne sachant trop que faire dans la vie, il décida de s’élancer dans la guerre aux terroristes. Considérant le gouvernement canadien trop lent à agir, il songea sérieusement à s’engager dans l’armée américaine, mais il ne voulaient pas s’embourber dans des politiques de citoyennetés, alors il décida d’attendre que le ministère de la défense canadien réagisse. Entre temps, il s’engagea avec l’armée canadienne pour les exercices et tests nécessaire pour un envoi en mission.

Les vœux de Flagos furent finalement exaucés. Quelques mois suivant sa remise de diplôme, le Canada décida d’entrer en guerre. Flagos fit parti des premières unités d’infanterie envoyé en Afghanistan.

Les prouesses de Flagos sur le terrain furent impressionnantes. Il tua bon nombre d’ennemis et sauva plusieurs compatriotes de mort certaines. Malgré ces actes héroïques, la guerre avait une influence psychologique importante sur Flagos. Il ne cessait de revoir la figure de ceux qu’il avait tué dans ces rêves, et même s’il se convainquait lui-même que ces gens étaient des terroristes qui n’auraient pas hésité à le tuer s’ils avaient été dans sa position, il était tout de même troublé par tous ces actes de violence.

Durant une certaine opération de reconnaissance ennemi, il se retrouva devant un spectacle plutôt perturbant. Une unité américaine de cinq individus se faisait mitrailler par un nombre de Talibans trois fois plus nombreux. Flagos savait que le bon sens était de fuir et d’aller chercher du renfort, mais il savait que cette action condamnait les Américains à mort. Profitant de l’effet de surprise, il sortit de sa cachette et commença à tirer dans le tas, désobéissant ainsi aux ordres de son supérieur. Les deux autres soldats l’accompagnant furent forcés malgré eux de le suivre, leur position ayant été signalé par Flagos. Avec une chance incroyable, son unité s’en tira indemne, mais trois des soldats américains avaient été touchés mortellement. Flagos appris plus tard que le chef de la troupe d’américains qu’il avait tiré d’un mauvais pas était le fils d’un général du haut commandement américain.

Travail pour les Américains


Pour sa désobéissance, Flagos fut remercié par les forces armées canadiennes. Il fut cependant approché par le gouvernement américain qui lui accorda une seconde chance avec leurs troupes compte tenu du service qu’il leur avait rendu. Sans emploi et fauché, il accepta la proposition.

Quelques semaines plus tard, Flagos fut re-localisé en Iraq et intégré aux forces régulières américaines. Il se battit là-bas durant quelques années puis retourna chez lui au Canada en 2005. Il eut beaucoup de difficulté à retrouver une vie normale. Il avait un boulot nul dans un centre de location de films d’un quartier relativement pauvre et passait une bonne partie de sa paye dans les bars où il tentait de rattraper la vie sociale qu’il n’avait jamais eu, autant dans son enfance, que dans son adolescence ou à la guerre.

Ce fut pour lui presque un soulagement quand le gouvernement américain le contacta deux ans plus tard. Ils avaient noté ses performances durant ses deux ans à leur service et avaient besoin de lui pour une mission d’espionnage à l’étranger. Flagos les soupçonnait de chercher de la chair à canon d’expérience à l’extérieur du pays pour ne pas faire périr des citoyens américains inutilement. Malgré cela, Flagos accepta. C’était toujours mieux que sa vie de militaire fini. De plus, il commençait à manquer d’argent pour payer son traditionnel «double-rye» au bar du coin.

Quatre jours plus tard, Flagos était dans un avion vers un destination inconnue. Cette destination s’avéra être la Corée du Nord. Le secrétaire à la défense américain soupçonnait le gouvernement nord-coréen de développer en secret des armes bactériologiques. Pour en avoir le cœur net, ils avait besoin de la crème de la crème de leurs forces spéciales pour le travail. Un des membres de la troupe d’infanterie de ces forces s’était désisté au dernier moment. Le général dont Flagos avait sauvé le fils était le dirigeant de cette opération et il pensa au jeune Canadien comme remplacement adéquat. Après avoir signé le contrat très avantageux, Flagos partit vers la fameuse base avec le reste des troupes. Ils s’infiltrèrent avec aisance dans les laboratoires et ce qu’ils découvrirent à l’intérieur dépassa de beaucoup leurs attentes. Il n’y avait pas que des armes bactériologiques, mais également des prototypes d’armement nucléaire et bien d’autre chose. Au moment où il s’y attendait le moins, un des scientifiques coréens embusqué le tira dans le dos avec une arme de poing inconnue. Flagos hurla et s’écroula par terre. Un bourdonnement intense semblait vouloir faire imploser sa tête. Il fut pris de convulsions pendant quelques secondes avant de s’évanouir.

Une vie normale


Flagos se réveilla dans une pièce blanche et froide : le centre médical de leur base improvisé. Il y resta quelques jours, le temps que son mal de tête disparaisse. Dans sa convalescence, il rencontra Carla Thompson, une jeune infirmière New-Yorkaise des forces spéciales américaines. Il passait la grande majorité de son temps à discuter avec elle de tout et de rien et ils devinrent rapidement amis.

Durant son dernier jour au centre, alors qu’il disait ses adieux à ses camarades, Flagos crut entendre la voix de Carla derrière lui. Il se retourna précipitamment, mais il s’avéra que l’infirmière n’avait rien dit. Troublé, il poursuivit sa route vers l’avion. Au moment où il mit le pied sur la marche de la rampe, il entendit de nouveau la voix de l’infirmière. Si on en croyait la voix, Carla s’apprêtait à le serrer et… Le cours de ses pensées fut rompu lorsque l’infirmière couru jusqu’à lui, le saisit par les épaules et l’embrassa. Troublé par le baiser, mais surtout par ces étranges prémonitions, Flagos bafouilla un espèce de «merci» fusionné avec un «au revoir» et marcha d’un pas titubant jusqu’à son siège d’avion.

De retour au Canada, il tenta d’étudier plus en profondeur ses nouvelles facultés. Il alla voir des psychiatres, des médiums et plusieurs autre spécialistes, mais il n’obtint pas le résultat voulu. Ses prémonitions ne se remanifestèrent pas, et il se convaincu qu’il avait rêvé.

Avec la généreuse prime d’assurance maladie que lui avait versé le gouvernement américain, Flagos s’acheta une grande maison, une voiture luxueuse et des dizaines d’autres machins inutiles. Après quelques mois à vivre dans sa grande maison, il commença à la trouver vide. L’ex-militaire décida donc d’aller rendre une visite surprise à son amie des forces, Carla. Les deux passèrent quelques semaines ensemble à New-York qui se conclurent par un séjour de Carla au Canada. Finalement, elle décida de rester vivre avec Flagos quelques temps.

Après plusieurs mois, les deux se fiancèrent puis se marièrent. Durant les dix années qui suivirent, le couple vécut presque essentiellement des primes d’assurances de Flagos et du travail de Carla à l’hôpital général de Montréal. Flagos tentait souvent de se trouver un bon travail fixe, mais il en était incapable. Il lui semblait impossible de dénicher le travail parfait. Pourtant, il avait tout essayé, de vendeur d’assurances à ouvrier en usine, en passant par directeur d’une petite entreprise de stylos à bille.

Pendant cette période, les amoureux tentèrent à nombreuses reprises d’avoir des enfants, mais sans succès. Leurs interrogations prirent fin dans une visite chez le docteur qui annonça a Carla qu'elle était stérile. Flagos était un peu déçu à l’idée de ne pas avoir d’enfants, mais pas au point de songer à d’autres moyens d’en obtenir.
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MessageSujet: Re: Flagos Thibodeau   Flagos Thibodeau EmptyMer 27 Mai - 6:13

Troisième guerre mondiale


La troisième mondiale prit tout le monde par surprise. Personne ne croyait que les escarmouches entre les Américains et le Moyen-Orient prendrait des ampleurs aussi catastrophiques. Quelques semaines après son déclenchement, les forces armées canadiennes appelèrent Flagos afin de lui demander de se joindre à eux à nouveau. Il décida d’accepter la proposition et se rendit une fois de plus au front. Carla le rejoignit plus tard en temps que médecin de l’armée.

La guerre permit à la technologie d’évoluer d’un grand pas, en particulier dans le domaine de la médecine. De nouvelles machines fonctionnant à l’aide de radiations nucléaires firent leur apparition pour contrer les nouvelles et dangereuses armes bactériologiques ou atomiques.

Après un an, Flagos et Carla se retirèrent des combats. Ils se portèrent volontaires pour aller contribuer à l’aide humanitaire dans les régions les plus sinistrés du Moyen-Orient. Ils y passèrent trois autres années avant de retourner au Canada.

Quelques semaines après le retour, Carla annonça à Flagos qu’elle était enceinte. Étonné et intrigué par cette annonce, il tenta de découvrir la cause de ce soudain regain des fonction reproductrices de son épouse. Il découvrit plus tard que les radiations d’équipements médicaux avaient fait muté certaines cellules du corps de sa femme, lui conférant des facultés d’auto-régénération. Flagos était curieux de savoir si son enfant allait profiter de ces pouvoirs.

Leur fils naquit quelques mois plus tard. Ils le nommèrent Kyle, Kyle Thibodeau. La nouvelle vie de père de Flagos le força à se trouver un emploi, afin de subvenir aux besoins de son enfant.

Le temps qu’il ne passait pas à tenter de se trouver du travail, Flagos le passait avec son fils. À plusieurs reprises, Flagos ressentit des émotions étranges en compagnie de son fils. Flagos était capable de savoir ce que son fils voulait, et ce sans que Kyle ait à s’exprimer. Flagos était simplement capable de déchiffrer… quelque chose. Diverses expérimentations le convainquirent qu’il lisait dans les pensés de son fils. En y réfléchissant bien, tout cela faisait du sens. Flagos avait déjà eu par le passé des «visions» et autre perceptions extra-sensorielles similaires depuis sa mission en Corée.

Emballé par ses pouvoirs, Flagos décida de les étudier plus en détail. Malheureusement, il était incapable de les manifester volontairement. Ils apparaissaient souvent à des moments banals de la vie quotidienne et dès qu’il s’arrêtait pour comprendre leur fonctionnement, ils disparaissaient subitement.

Armé de ces nouvelles compétences, il s’ouvrit une entreprise de médium et d’ésotérisme. La majorité du temps, il disait n’importe quoi à ses clients, mais quand il arrivait à lire dans les pensés d’un individu, alors il était capable de lui dire ce qu’il voulait bien entendre, et ainsi s’assurer un consommateur fidèle.

La vie se poursuivit ainsi durant près de quinze ans. Kyle grandissait rapidement, mais jusque là, il n’avait manifesté aucun signe de mutation quelconque. Pour ce qui est de Flagos, il avait maintenant presque 60 ans et songeait a prendre sa retraite de son métier de lâche. Mais par un sombre jour de mars, un incident malheureux vint briser la paix.

Un groupe d’hommes armés firent irruption dans la maison de la petite famille, demandant a Carla de venir avec eux. Flagos fut encore moins confiant lorsque un des quatre hommes chuchota un mot qui ressemblait à «mutant» à l’oreille de son voisin. Quelqu’un avait du apprendre que sa femme avait des facultés d’auto-régénération, et ces hommes voulaient s’en emparer pour cette raison. Il ignorait si c’était pour la tuer, l’étudier ou autre, mais Flagos n’allait pas laisser ces hommes peu scrupuleux se saisir de sa femme.

Flagos tenta de prendre un des hommes par surprise, mais ce dernier semblait avoir anticipé son geste et il para le coup de sa mitrailleuse. Le vieux riposta avec un coup de pied aux côtes. Le combat dura une quinzaine de seconde. Les compatriotes de l'agressé tentèrent de l’aider à retenir le rebelle, mais ils en furent incapable. Flagos réussit finalement à subtiliser un fusil à un des hommes et commença à tirer. Les autres le tiraillèrent à leur tour. Après quelques coups de feu, Flagos entendit quelqu’un se mouvoir derrière lui. Il se retourna, mais trop tard. Un des envahisseur lui abattit la crosse de sa mitraillette sur la tête et il tomba, complètement assommé.

À son réveil, il constata que son fils avait disparu, et que sa femme avait été touché aux reins et à quelques autres organes. Une personne normale en serait déjà morte, mais l’auto-régénération de Carla lui permettait de survivre. Flagos appela les urgences qui emmenèrent sa femme à l’hôpital. Elle finit par succomber de ses blessures quelques semaines plus tard.

Flagos passa plusieurs années par la suite à chercher l’identité des agresseurs, mais en vain. Les groupement anti-mutants, petits comme gros, étaient plutôt nombreux et découvrir lequel était à l’origine de ces actes était pratiquement impossible.

Le vieux aujourd’hui


Délaissé, seul, sans famille ni amis, Flagos travaille comme gardien de sécurité pour une compagnie pharmaceutique. Il a racheté l’ancienne maison de ses parents où il a vécu son adolescence. Il passe le plus clair de son temps à travailler, à faire du vélo entre sa maison et le travail ou a pratiquer le karaté. Il a cessé depuis longtemps de songer au passé, à sa femme et son fils. Il a appris à vivre avec la disparition de tous ses proches, car après plusieurs années de réflexion, il en était venu à la sage conclusion que de s’apitoyer sur le sort de ceux-ci ne changerait rien; il ne reviendront pas…

SIGNES PARTICULIERS : Depuis la mort de sa femme, il traîne pratiquement toujours deux vieux modèles de «Desert eagle» avec lui. En plus d’être un moyen de self-défense efficace dans un monde plus ou mois sûr, ce lui permet de se remémorer les gens qu’il a tué, mais surtout des gens qu’il aurait voulu tuer.

COMPETENCES SOUHAITEES :

Karate (ceinture noire et entraînement assidu) : 3/4
Endurance physique (sprint, vélo, nage, etc.) : 2/4
Force physique (musculaire générale) : 1/4
Réflexes et agilité : 1/4
Précision avec des armes à feu d’usage militaire (fusil militaire, fusil d’assaut, etc.) : 2/4
Précision avec les armes à feu légères (pistolet, revolver) : 3/4
Sens tactique : 3/4
Expérience de vie : Plus que toi jeunot!/4

AFFILIATION ENVISAGEE : Les premiers qui seront assez intelligent pour se munir des services d’un vieux de la vielle Wink Honnêtement, n’importe quoi sauf l'ATW (chuis pas vraiment suicidaire Razz ) ou la Fac (mon perso est trop vieux pour être un élève et n’a pas assez d’expérience avec ses pouvoirs pour être prof. À moins que vous ayez besoin d’un concierge ou d’un gardien de sécurité…)

AVEZ-VOUS LU LE REGLEMENT : code valide


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