The Faculty
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 [New York] La mort derrière une poubelle

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Issamé Solveig
Guérisseuse du M.I.L.
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Issamé Solveig


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MessageSujet: [New York] La mort derrière une poubelle   [New York] La mort derrière une poubelle EmptyVen 13 Mar - 6:35

Malory avait travaillé toute la journée, un horaire vraiment désolant, mais dans son cas elle s'en contenta, elle avait besoin d'argent et un 12 h fut grandement apprécié..! Son appartement coutait cher et même s'il était deux à le payer en ce moment les temps étaient durs! Si elle voulait du pain sur la table, elle se devait de travailler.

Ce fut une journée remplie, mais bien routinière. Malory travaillait comme commis dans un magasin de bijou pour adolescente... et à longueur de journée on lui demandait où elle se faisait teindre les cheveux et bien évidement où elle avait pris ses verres de contact ou si elle avait eu une chirurgie pour ses yeux. Les premières fois où on lui demanda ceci, elle restait perplexe, ces aspects physiques étaient pour elle plus que normaux. C’était elle, elle était faite ainsi… bon elle n’était pas née ainsi, mais elle ne se voyait pas avouer a la petite new-yorkaise de 13 ans qu’elle était mutante et que c’était des tests scientifiques qui l’avait changer ainsi! Non, au début elle répondait bêtement quelque chose d’inaudible, mais avec le temps elle avait trouvé sur internet un site qui vendait des verres de contact représentant sa couleur à elle. Elle donnait donc le site aux jeunes filles. Pour la teinture elle disait qu’elle la faisait souvent.

Elle aimait bien son petit job et après chaque quart de travail ( pour aujourd'hui, c’était un deux quart) elle allait voir son ancien protecteur, un vieux sans-abri qui les avait sortis des problèmes. Il passait du temps ensemble, elle lui payait un café ou même un peu de nourriture et tentait une énième fois de l’inviter a habité dans leur appartement et a chaque tentative c’était négatif. À chaque fois elle se disait qu’elle aurait dû plus insister. Habiter dans une boite de carton ce n’était pas la meilleure solution…

Elle arriva finalement dans la ruelle où il « logeait », pas de trace de son protecteur. Elle questionna un ou deux sans-abri sans succès il y avait presque une journée qu’il ne l’avait pas vu… Bon… Malory arpenta les rues avoisinantes sans succès. Et s’il lui était arrivé malheur?

Elle allait rentrer chez elle, mais elle vit une botte dépassée du derrière d’une poubelle. Une botte trop familière… Elle s’approcha lentement et se pencha sur la botte découvrant son protecteur, elle retint un cri de stupeur en portant une main à sa bouche et elle prit son pouls.. Il n’y en avait pas, sa peau était transie… elle cria de nouveau plus fort et couru pour sortir de cette ruelle… Rendu sur une rue principale elle appela les secours… et les attendis.. Le temps passa, trop lentement… Malory avait du mal à respirer et à se calmer.

Elle pensa, elle ne devait pas rester là pour l’arrivée des secours… elle pourrait être repéré! Elle courut alors se réfugier dans une autre ruelle pour observer de loin la situation.



hrp: désolée j'aurai pu faire mieux, mais commencer un sujet sans base c'est difficile..! Embarassed
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MessageSujet: Re: [New York] La mort derrière une poubelle   [New York] La mort derrière une poubelle EmptyLun 23 Mar - 2:25

En provenance de [New-York] Après un long voyage pour un congrès... long!

Très serviable, le robot, sitôt approuvé ce que proposait Mélodie, ce mit en tâche d’assommer deux hommes en plein trafic de drogue sans autre forme de procès pour leur chiper leur voiture. Radical, mais efficace. Poussant la politesse à la plaisanterie – un robot savait plaisanter ?!! – il lui fit même une brève courbette tout en lui laissant le choix du véhicule. Il y avait là un dilemme. Si l’un ou l’autre des ces gus étaient suivis pas les stups, leur voiture serait probablement tracée. Seulement ils étaient – avaient été – en pleine transaction, et pas le moindre signe de flic à l’horizon, mis à part Spectro. On pouvait donc supposer qu’il n’y avait pas de danger de ce côté là. Pour le choix du véhicule, la question ne se posait même pas, il était hors de question de prendre le Hummer, gros et bruyant, c’était le genre de véhicule qui se remarquait à l’autre bout de la rue dans un embouteillage.

Elle sortit donc sa grande boîte noire de la voiture du SWAT et se dirigea vers la Jetta lorsque quelque chose la percuta par derrière et elle tomba vers l’avant, sentant que ce qui avait provoqué cela la suivait dans sa chute et lui tombait dessus. Avec un grognement de douleur et de mécontentement, Mélodie essaya de se dépatouiller de cet entremêlement de bras et de jambes et parvint enfin à se remettre debout et à ramasser sa boîte. Ce grand machin était vraiment un fardeau pas moment, mais refusait catégoriquement de s’en séparer, il était trop important pour elle.

Elle put alors constater que ce quelque chose, c’était une jeune fille, trop jeune pour se balader seule dans les ruelles sombres de New-York, où le danger pouvait venir de n’importe qui. Une adolescente bien particulière, avec des cheveux d’une couleur que Mélodie n’avait jamais vu nulle part. Des cheveux magnifiques, pensa-t-elle, lisses et soyeux. Des milliers de femmes tueraient pour avoir des cheveux pareils. Dommage que cette petite sotte en cache la beauté naturelle avec cette coloration, qui pourtant était fort réussie et la rendait très belle. Elle était persuadée que cette jeune fille serait plus belle encore avec sa couleur naturelle, mais vraiment pas beaucoup. Ce qui la frappa, c’est ces yeux aux iris rouges, ressortant comme des phares dans la nuit sur cette peau d’une blancheur impossible. Une jeune fille très étrange.

Après un coup d’œil échangé en silence avec Spectro, Mélodie, qui était plus grande qu’elle, la toisa avec une expression qui s’était inconsciemment radoucie.

« Tu ne devrais pas te promener ici toute seule, c’est dangereux, c’est un sale quartier. Surtout si tu ne regarde pas où tu vas. »

Elle avait sortit cela d’un ton ferme un peu moralisateur, comme un adulte expliquant quelque chose à un enfant sous forme de sermon. Elle pensait au notamment au dealer que Spectro venait d’assommer et qui était assis tout flasque sur le siège de son Hummer à un pas de là, mais aussi à tous les truands et délinquants qui trainaient dans les rues, sans oublier les sans abris prêts à vous tuer pour rafler quelques dollars et manger un jour de plus.

Mais en regardant la jeune fille plus attentivement, elle regretta aussitôt ce comportement qui n’était finalement pas approprié. Elle se rendit compte en effet que cette jeune fille était une jeune femme, d’à peu prêt son âge, alors qu’elle la croyait d’au moins sept ou huit ans plus jeune. Cette jeune femme avait l’air beaucoup plus jeune qu’elle ne l’était au premier coup d’œil, et cette erreur d’estimation pourrait bien provoquer un malentendu qui leur ferait perdre un temps précieux si cette inconnue décidait de se vexer.
Advienne que pourra, ils n’avaient pas le temps de s’inquiéter pour cela avec tout les flics qui leur couraient après. Dans le pire des cas, cette fille leur balancerait quelques injures et chercherait la bagarre puis se ferait expédier à coups de pieds aux fesses, et au mieux, et se contenterait de passer son chemin.
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MessageSujet: Re: [New York] La mort derrière une poubelle   [New York] La mort derrière une poubelle EmptyMar 24 Mar - 22:49

Faisant un signe vers la Jetta, Mélodie se retourna pour prendre sa boîte. Spectro 3 en profita pour extirper hors de son véhicule le conducteur du véhicule en question. Il le déposa sur la banquette arrière de l,autre chauffeur assommé. ce qu'ils feraient ensuite n'était pas de la juridiction de Spectro 3, mais le robot, en échange de la voiture, les laissa là, ne les signalant pas aux renforts policiers en ce qui concerne le traffic de drogue. Oui-oui, même en étant recherché par les flics, le robot aurauit prit la peine de les signaler aux forces de l'ordre, étant donnés qu'ils n'étaient pas "cleans" eux non plus ! Il urgeait de le reprogrammer, celui-là !

Un "boom, crash, ouch... ouïlle, aïe !" attira l'attention du grand robot aux cheveux verts, et il se retourna pour voir Mélodie, au sol, entremêlée à une autre jeune femme, boîte noire et tout ça, presque contre le véhicule camouflé de la S.W.A.T. Vous croyez que c'est le temps de faire des amourettes entre vous, mesdames ? Le robot ne broncha pas, il esquissa même un sourire, s'approchant en boitant des deux femmes pour les aider à se relever, ce que les deux firent sans prendre le bras tendu de Spectro. À croire que les dames d'aujourd'hui ont un orgueuil à tout casser qui les empêcher d'accepter l'aide d'un grand type blanc, cheveux verts, lunettes fumées et sourire au visage ! Dans quel univers nous enfonçons-nous, mes amis ? Trève de fabulations, Mélodie s'excusa du contre-temps par le regard en direction de Spectro 3 ( du moins, ce que ses programmes de décodage de regards humains avaient déduis comme étant des excuses ) et elle se pencha sur cette petite pour lui causer comme à un enfant. Les fichiers de Spectro 3 s'insurgèrent qu'elle puisse parler ainsi à cette autre femme, qui ne devait pas être bien moins jeune que Mélodie, mais le robot n,afficha aucune autre expression que son sourire habituel, maintenant dirigé et sur Mélodie, et sur Malory. Parlons-en, de celle-là, tiens...

Si le robot fait tourner les yeux par sa peau blanche et par ses cheveux verts fluos, celle-là avait une peau toute aussi blanche que la sienne et des cheveux d'un rose magnifique ! Avait-on un camarade robotisé devant eux, qui pourrait correspondre aux programmes de l'androïde ? Ou cette petite était-elle une mutante dont parlaient les dossiers secrets qui avaient déjà été analysés par le robot ? C'était l'un ou l'autre, il ne voyait pas comment elle pouvait être humaine. Iris rouges, cheveux roses ( étaient-ils naturels ? ) et peau très pâle. À moins que... une néo-gothique ? Teint pâlit par l'utilisation abusive de maquillage et carence de soleil, verres de contacts teintés rouges... et cheveux roses ? Parlons plutôt d'une gothica-emo, oui ! Non, vraiment, Spectro ne comprenait pas cette petite, elle était un mystère pour les fichiers divers du robot. Par contre, ils avaient les flics aux trousses et ceux-ci perlaient au bout de la rue, gyrophares allumés et tout ce bataclan.

Y fallait se pousser, Mélodie !


[Anglais] - Mélodie...

( Bon, d'accord, la précision de la langue était inutile, Spectro aurait parlé en Anglais, en Italien, en Norvégien, en Espagnol, en Français ou en Japonais, il aurait dit exactement la même chose.... )

La voix du robot se faisait pressante. Cette petite l'intriguait beaucoup trop, mais il ne pouvait pas faire plus, pour l'instant que de la regarder avec un sourire, caché derrière ses lunettes de fumée. Soit dit en passant, l'Agent Spectro 3 devrait songer, éventuellement à se changer, pour se camoufler, puisqu'il arborait, sur son armure en kevlar pare-balle, l'insigne traditionnelle des policiers, l'espèce de badge sur lequel était nettement écrit : "S.P.E.C.T.R.O. 3"

Bref, l'ex-policier hésitait ici. Il attendait les directives de l'humaine, pour ne pas faire planter son système par un choix déchirant... l'humaine ? Pardon, la mutante qui l'accompagnait... ou plutôt la mutante qu'il accompagnait.
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Issamé Solveig
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MessageSujet: Re: [New York] La mort derrière une poubelle   [New York] La mort derrière une poubelle EmptyMer 25 Mar - 1:36

Elle courut vite se réfugier dans une autre rue. Si elle était vue par quelconque corps policier de la ville, c’était fichu pour elle! Elle courut peut-être trop vite dans l’autre rue, car avant même de tourner le coin pour se cacher. BANG! (Comme dans les vieux Batman) Elle fonça directement sur une femme qui venait dans le sens contraire. En fait, ça aurait pu être un homme.. Elle ne savait pas trop jusqu'à ce que sa main frôle une bosse molle au niveau du torse. Okay, c’était une femme. Gênée Malory tenta de se déprendre. Cette femme blonde, a en juger par les cheveux que notre fuyarde avait dans la figure et même dans la bouche, bougea pour se relever, marcha sur le mollet de Malory qui ne pu retenir un « ouille » en plus de tout les autres et se retrouva finalement debout.

Malory, qui se trouvait pas très intelligente encore assise par terre, se releva d’un bond et remarqua ensuite le bras tendu de… du… c’était quoi ce truc? Malory pencha la tête pour tenter de comprendre ce qui se trouvait devant elle… c’était… un… l’…. le… une chose en fait! Elle voulut poser des questions sur la…. Le… la chose devant elle, mais la femme se mit à lui parler d’un ton enfantin. Comme si elle l’a prenait pour une gamine!


« Tu ne devrais pas te promener ici toute seule, c’est dangereux, c’est un sale quartier. Surtout si tu ne regardes pas où tu vas. »

Au moins, ce n’était pas une grosse voix moralisatrice, mais un ton doux ce qui empêcha Malory de lui sauter au visage. Néanmoins, elle ne s’en trouvait pas moins vexée. Fronçant les sourcils, les répondit à la mademoiselle d’un ton badin, presque amusé.

« C’est aussi dangereux pour vous que pour moi… miss…? »

Malory remarqua soudainement leur air pressé, qu’est-ce qu’ils avaient ceux-là. Ils avaient la police aux fesses…? Même le truc se mit à parler…! Il parlait en plus?! Malory se promit de leur coller au basquet jusqu'à ce qu’elle comprenne ce que c’était. De plus, autre renseignement important, la fille se nommait Mélodie.

Le détaillant elle releva sa peau blanche comme lui, ses cheveux verts…. SON BADGE DE POLICE!

Notre fuyarde eut rapidement les larmes aux yeux. Elle eut rapidement chaud et son teint blanchâtre devint rosé. Elle respira rapidement et pointa, sans le vouloir, l’insigne du truc de police.


-Je.. je… je… m’emprisonner pas!
Hurla-t-elle en tombant à genou et pleurant presque comme une gamine. (Bravo, tu viens de prouver que t’en es une malgré ton âge!)

Les sirènes de polices retentirent et Malory hurla, se leva, fit demi-tour et tomba face première par terre en tentant un départ rapide. Se félicitant mentalement elle se releva péniblement et ferma les yeux, convaincue que le truc policier et probablement l’autre policière en civil lui mettraient la main au collet et la ramèneraient à l’hôpital où elle avait passé la presque totalité de sa vie.
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MessageSujet: Re: [New York] La mort derrière une poubelle   [New York] La mort derrière une poubelle EmptyMer 25 Mar - 16:56

La jeune femme répondit à Mélodie sur un ton amusé, comme si elle ne croyait pas un mot ce qu’elle racontait. D’accord, la jeune blonde n’avait pas employé un ton adéquat avec la jeune… rosée ??? Elle avait donné l’impression de sermonner une enfant alors que sa vis-à-vis avait son âge ou presque. Mais ce n’était pas vraiment de sa faute, elle faisait beaucoup plus jeune au premier regard. Quoi qu’il en soit, elle avait plus urgent à faire que de se prendre la tête avec une femme qui se croyait en sécurité dans une rue malfamée. Et puis Mélodie était beaucoup moins vulnérable qu’il n’y paraissait. Elle avait le contenu de sa boîte, et des dizaines d’heure d’entraînement pour l’utiliser correctement. Et en plus, elle bénéficiait du soutient d’un garde du corps robotique, alors que demander de plus ? Vraiment, Mélodie n’avait pas grand chose à craindre à se balader dans ces rues, contrairement, à une femme ordinaire, ou presque.
Soudain, cette jeune femme qui ne faisait pas femme sembla remarquer quelque chose qui la fit paniquer, et ce quelque chose, c’était Spectro. Elle tomba à genoux en hurlant, en suppliant de ne pas l’emprisonner, au bord des larmes. Là, on ne pouvait vraiment pas la prendre pour une adulte. Vraiment pas.
Lorsque les sirènes de police retentirent entre les bâtiments, à une distance dangereusement proche, Mélodie laissa échapper un juron alors même que Spectro l’interpellait pour la presser :

« Kuso ! Ils sont déjà là ! »

Attrapant sa grande boîte, elle la balança sur le siège arrière de la voiture, dont elle occupait toute la largeur et même un peu plus. Le volume des sirènes augmenta soudain lorsque des voitures brillants de leur gyrophares déboulèrent au coin de la rue. Elle sauta dans la voiture à la place du conducteur et attacha vivement sa ceinture (à quoi bon échapper aux flics si c’est pour se tuer sur la route).

« Monte ! » Cria-t-elle pressante.

Elle s’adressait à Spectro bien sûr, elle n’avait même pas envisagé d’emmener la jeune femme aux cheveux roses avec eux, c’était bien trop dangereux. Quelle personne saine d’esprit voudrait suivre deux fuyards coursés par la moitié des flic de cette ville de toute façon ? Cette jeune femme n’avait absolument rien à voir avec leur histoires. Mélodie avait déjà entraîné Karl et Spectro dans le tourbillon qu’était sa vie, séparant deux amis et collègues, et faisant de l’un d’eux un hors-la-loi. Peut-être finiraient-ils même par devoir s’affronter, à cause d’elle. Et tout cela parce qu’elle avait abaissé sa vigilance et accepté de boire un verre avec eux ! Elle se refusait à embarquer dans cette histoire une autre personne qui n’avait rien à y faire.
Mais voilà, contrairement aux robots, les humains ont des réactions imprévisibles, quoi que l’on pouvait se poser des questions sur la prévisibilité des actes de ce robot en particulier. Qui sait ci cette jeune femme ne prendrait pour elle l’injonction que Mélodie avait adressée à Spectro ?
De toute manière, le temps pressait plus que jamais, et il n’y en avait pas assez pour se poser la moindre question, alors Mélodie démarra sitôt le robot dans la voiture et la portière refermée, sans se soucier du reste.
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MessageSujet: Re: [New York] La mort derrière une poubelle   [New York] La mort derrière une poubelle EmptyVen 27 Mar - 18:57

La réaction de Malory amusait Spectro. Elle avait visiblement quelque chose à se reprocher, aussi l'ancien policier songea un instant à la coffrer. Ses systèmes lui mentionnèrent, l'instant d'après, que la police courrait après lui, présentement, c'était donc ridicule d'arrêter cette gamine, right ? L'injonction de Mélodie, ou plutôt son expression qui mentionnait la mouise dans laquelle ils s'étaient jetés, rammena Spectro au niveau de la terre, loin des programmes de sa réalité virtuelle. Le robot porta son regard d'abord sur les gyrophares allumés plus loin, ensuite sur Mélodie, qui lui criait de monter dans la voiture, puis sur Malory. Le véhicule de la S.W.A.T. était l'objectif de ces policiers, donc ils débarqueraient ici dans à peine un moment et s'empareraient d'une Malory fuyante, croyant qu'elle avait eu affaire avec eux. Ils l'embarqueraient, découvriraient sans problèmes les torts qu'elle avait fait et la feraient payer, tout en traçant Spectro et Mélodie.

La portière arrière de l'auto s'ouvrit pour laisser passer une Malory, tenue par des bras de fer métalliques plutôt très costauds ( on peut se rappeler que Spectro 3 est le seul ( ou presque ) à pouvoir faire de la compétition dans un bras de fer contre Karl, ça va ? ) pour ensuite laisser entrer le robot possesseur de ces bras, qui claqua la portière. Tout était calculé, vous avez pas idée, je vais donc expliquer, pendant que Mélodie démarre en trombe :

- Spectro ne pouvait pas laisser partir Malory, elle aurait révélé où se trouvaient le robot et Mélodie.
- L'androïde ne pouvait pas laisser cette gamine pleurnicheuse tomber sur les gars de la S.W.A.T., sinon elle avait pas fini de chiâler.
- Le robot voulait absoluement trouver réponses à ses questions concernant la jeune fille.
- Ils étaient à l'arrière de la voiture parce qu'une conductrice blonde, dans New York, ça passe innaperçu aux yeux des policiers, mais un type aux cheveux verts fluos, ça passe moins.
- Malory n'était pas devant parce qu'elle se trouvait coincée avec Spectro en pleine possession de ses moyens, au lieu d'avec Mélodie, qui tenait le volant.
- C'est-y pas magique, la vie ?

Le robot s'agrippa donc solidement pendant que Mélodie amorçait le virage de la voiture, abandonnant les deux malfrats, le véhicule de la S.W.A.T. et les policiers à leurs trousses. Le robot s'expliqua à la jeune femme, qu'il tenait toujours fermement contre lui, la fixant de son regard de fer noir, par ses lunettes fumées. Si elle pouvait voir les vrais yeux de Spectro 3, elle avait pas terminé de chiâler ( encore une fois, j'aime bien l'expression ) :


[Anglais] - Miss... miss... MISS ! Calmez-vous, laissez-moi m'expliquer. Je ne vous arrête pas, ne craignez rien ! Nous sommes nous-mêmes en fuite, comme vous devriez vous en douter présentement. Pour éviter que vous ne vous retrouviez coincée par nos poursuivants, j'ai préféré vous embarquer avec nous, pour le moment. On ira vous déposer où vous le voulez, puis on s'éclipsera, ça vous va ?

Le côté raisonnable de ce cher robot avait toujours quelque chose de rassurant, c'est magnifique. Il parlait avec un ton calme et rassurant ( dans les clichés policiers, pendant les interrogatoires, c'était toujours le robot, le flic aimable, vous voyez le genre ? J'vous laisse imaginer c'était qui le costaud grincheux de service... ) et son habituel demi-sourire, parfaitement honnête. Espérant avoir calmé la demoiselle, il la libéra de l'entrave de ses bras robotisés. Un des cheveux roses de Malory se retrouva coincé dans les doigts du robot et se cassa, restant prisonnier des mains de Spectro, qui ne s'en préoccupa pas, se contentant d'attacher sa ceinture. Alors qu'ils se rapprochaient ( en sens inverse ) des flics, l'androïde pencha la tête, cachant ses cheveux verts fluos facilement repérables, puis il se releva une fois le danger passé. En portant attention, le cheveu rose autour des doigts du robot n'était plus visible après cet instant, où se trouvait-il ?

Souriant, Spectro 3 se retourna vers Malory, voulant plaisanter, il continua à parler, d'un ton amusé :


[Anglais] - Alors, miss, pourquoi aurais-je voulu vous arrêter, dites donc ? Simple curiosité, je peux vous jurer que je ne reviendrai pas sur ma parole !

Il fallait bien quelqu'un pour meubler l'ambiance et les silence dans ce véhicule, non ?
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Issamé Solveig
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MessageSujet: Re: [New York] La mort derrière une poubelle   [New York] La mort derrière une poubelle EmptyMer 15 Avr - 5:35

1 minute elle était là a braillé comme une gamine a genou par terre les joues si livides normalement maintenant colorées d'un teint rose pâle. L'autre minute d'après elle se retrouvait dans la même position, mais elle flottait... ouais bien non, Malory ne fait pas de la lévitation, nah, elle est dans les bras mécaniques de Spectro... Trop rapidement la voilà maintenant dans la voiture.

Elle continua de se débattre non sans se rendre compte que Mélodie venait de partir à tout allure. Toujours dans l’étau de fer, nous avons notre Malory qui hurle de plus en plus fort. La raison est simple, dans sa tête son cinéma est tout prêt! Elle s’est inventé une histoire abracadabrante et une digne d’un film hollywoodien des années 1990.

Selon notre fugitive, Spectro serait un agent spécialement envoyé par un organisme quelconque contre les mutants et qui la suivrait depuis sa fuite de l’hôpital. Ce genre d’homme aux multiples visages et costumes (non, mais ça se voit juste à sa couleur de cheveux!) qui aurait établi son horaire régulier et qui aurait tué volontairement le sans-abri… même que non, le sans-abri était lui aussi dans la machination.. Et Mélodie.. Bien c’est elle aussi un flic, mais en civile.. Tout était orchestré… depuis le début.

Dans l’étau de fer Malory se débat comme le diable, elle voudrait bien mordre Spectro mais la seule fois où elle a essayer ce fut en vain… aucune douleur ne sorti du truc… était-ce un humain au fait? Il était assez fort.. UN ROBOT?… Non c’est que dans les films… et s’il y en a… ils auraient pas perdu de temps a envoyé un robot pour elle! Franchement, Malory est aussi féroce qu’une souris blanche bébé encore aveugle.

Au travers de ses sanglots, on pouvait deviner un mot… dit plusieurs fois. « Machination ».


-Miss... miss... MISS ! Calmez-vous, laissez-moi m'expliquer. Je ne vous arrête pas, ne craignez rien ! Nous sommes nous-mêmes en fuite, comme vous devriez vous en douter présentement. Pour éviter que vous ne vous retrouviez coincée par nos poursuivants, j'ai préféré vous embarquer avec nous, pour le moment. On ira vous déposer où vous le voulez, puis on s'éclipsera, ça vous va ?

Malory de le regarder avec des yeux ronds comme des billes… plus un mot ne sort, elle est comme figé dans le temps. Plus un son ne sort… c’est comme une absence totale de la part du cortex cérébral. Tranquillement, la fonction clignement d’œil revient et Malory ne cesse de clignoter des yeux durant une bonne minute… elle semble aussi avoir recommencé à respirer… Les lèvres bougent maintenant, mais aucun son ne sort… Sa paranoïa a encore failli le remporter… s’ils sont en fuite, ce ne sont pas des policiers…. Mais…

Du tout au tout, l’attitude de Malory change, elle semble se détendre… Cela semble rassurer le robot, car il la lâche et aille! Il lui a arraché un cheveu. Tous ces gestes faits, monsieur attaché juste à temps pour baissé la tête. Ils sont vraiment en fuite.


-Je veux rester avec vous, dit-elle d’une voix blanche, je ne veux pas me retrouver dans leur patte.. jeeee…..

Malory n’est pas très doué pour mentir. Rougissant un peu la question qu’elle redoute sort de la bouche de Spectro.

- Alors, miss, pourquoi aurais-je voulu vous arrêter, dites donc ? Simple curiosité, je peux vous jurer que je ne reviendrai pas sur ma parole !


-Heuh… je… tu… raahh.. Autant vous le dire… dit-elle en bégayant au début et en se reprenant grâce à une bonne respiration.

Malory se monta une histoire de toutes pièces. Ce genre d’histoire dont on se doute qu’elle nous ment en pleine figure. Malory est loin d’être bonne menteuse.

-Eh bien, j’ai une phobie des forces policières et euhm…. Bien y’a aussi une mutante qui s’est évadée de l’hôpital de la ville l’an dernier.. Une certaine Malory…, bien j’y ressemblerai beaucoup à cause de mes cheveux et mes verres de contact… j’ai eu peur que vous me preniez pour elle…

*Ah ben bravo… s’ils tombent sur ton porte-monnaie t’es mal barré Malo.. T’as aucune fausse carte!*
Pensa-t-elle en rougissant..

Décidément, c’était son plus mauvais mensonge à vie… riant presque jaune, se grattant la tête elle pencha la tête de côté.


-Pourquoi vous fuyez-vous?
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MessageSujet: Re: [New York] La mort derrière une poubelle   [New York] La mort derrière une poubelle EmptyMer 15 Avr - 11:50

Mélodie devait tenir le volant et se concentrer sur sa conduite, car ils étaient toujours poursuivis par plusieurs voitures de police. C’était bien la peine d’aller à l’autre bout de la ville pour changer de véhicule si la police avait maintenant le signalement de leur nouveau moyen de transport ! Mais elle ne pouvait rien y faire, leur seule chance était à présent d’essayer de les semer dans la circulation New-Yorkaise. Mais alors qu’elle se concentrait sur sa conduite, elle pouvait quand même porter une partie de son attention sur ce qui se passait derrière et écouter d’une oreille lorsque que la jeune femme aux cheveux roses cessa de brailler comme enfant de quatre ans.
Cette fille était visiblement une simple d’esprit et lui parler comme à une enfant ne semblait plus si déplacé au bout du compte, parce qu’elle se comportait vraiment comme une enfant, ce que Mélodie trouvait sidérant. Puis Malory leur expliqua alors le pourquoi de sa propre fuite et de la peur qu’elle avait eut de Spectro, et Mélodie ne put s’empêcher d’éclater de rire. C’était le plus mauvais mensonge qu’elle ait entendu de sa vie, et si maladroit que Malory aurait aussi bien put essayer de faire passer un camion dans le chat d’une aiguille.

« Une phobie des forces de police ! » Répéta-t-elle en riant à gorge déployée.

Cependant, ce qu’elle ne laissa pas paraître, c’est qu’elle avait tiqué au mot « mutant ». Chaque fois qu’elle entendait prononcer ce mot, par elle-même ou quelqu’un d’autre, elle avait une réaction similaire, comme s’il avait le pouvoir de provoquer des catastrophes, comme si le seul fait de la prononcer à voix haute, quelque soit le contexte de la phrase, pouvait attirer le malheur sur eux. Elle savait bien sûr parfaitement que c’était impossible, mais cela n’enlevait rien à son malaise.

Puis Malory leur retourna la question de Spectro, et elle décida d’y répondre elle-même pour éviter que le robot n’en dise plus que nécessaire.

« Spectro est poursuivit parce qu’il a décidé de m’aider, et moi pour tout un tas de raisons qu’il serait trop compliqué de d’expliquer maintenant. »

Alors qu’elle parlait, elle avait pris un virage très brusque et à grande vitesse qui devait avoir bien secoué ses passagers. Les flics étaient toujours derrière. Mélodie avançait vite slalomait entre les voitures heureusement pas trop nombreuses par ici, un miracle à Manhattan, mais les voitures de police faisaient de même seule la sportivité de la voiture de truand qu’ils avaient emprunté leur permettait de conserver leur avance. Il faudrait bien trouver un moyen de les semer, et cela se ferait hors de l’île. En tous les cas, il ne fallait surtout pas approcher du centre de l’île pour ne pas se retrouver coincé dans les embouteillages, et rester à la périphérie. Lorsqu’il auraient rejoint l’autre partie de la ville, avec des rues plus étroites et plus courtes formant un véritable labyrinthe, elle pourrait les semer sans trop de peine.

« De toute façon, il est hors de question que tu restes avec nous, c’est beaucoup trop dangereux, on a pas seulement la police de la ville aux fesses, le SWAT et Interpol sont également de la partie. Je te jure que les prochains jours ne vont pas être une partie de plaisir. Dès qu’on aura semé ses pots de colle, on te pose à un arrêt de bus et sayônara. »

Et puis elle n’était pas sûr de pouvoir le supporter si cette gamine adulte se remettait à brailler pour un rien.
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MessageSujet: Re: [New York] La mort derrière une poubelle   [New York] La mort derrière une poubelle EmptyMer 15 Avr - 19:41

L'analyse du cheveu porta rapidement ses fruits. Quoi ? Vous croyiez vraiment que cet évènement était absolument anodin ? Mais non, voyons, le robot avait lancé une analyse ADN de Malory et, en se penchant, il avait introduit le cheveu dans sa bouche, ce qui lui fit lancer l'analyse pour trouver son dossier, consciencieusement fiché dans les bases de données de toute la région, défilant parmis des milliers d'autres cas de mutation génétiques dûes aux guerres de 2020. Malory Lys D'Or, le sujet MLD tant chérit par les hopitaux pour ses avancées en génétique. Mais, crypté par son concepteur, se trouvaient aussi dans les fichiers de Spectro 3 toute la souffrance que cette jeune mutante avait du endurer et tous ces supplices réservés aux gens de son espèce. Pour un peu, il aurait sentit son coeur fondre à cette pensée en regardant cette jeune femme aux cheveux atrocement trop rose et au teint largeemnt trop pâle. Mais bon, la possibilité que le coeur d'acier de Spectro fonde est passablement faible ( sauf sous haute température ).

Bon, c'est pas tout ça, mais c'est le festival du mutant, ici, hein ! Heureusement que vous êtes avec un robot policier qui a le Code 13, hein, les filles ? ( Rappel : le Code 13 de Spectro 3 stipule que, pour les mutants, tous les autres Codes peuvent être ignorés ) C'est dans ce genre de cas qu'on se fait une belle équipe toute soudée des meilleurs amis du monde... ou en tout cas, une troupe de gens ensemble qui veulent survivre, ça vous va ? Songeant à son compagnon qu'il avait abandonné derrière, le robot prit la parole après les adieux prématurés de Mélodie :


[Anglais] - Changement au planning, Mélodie : notre jeune amie ici présente est une mutante au sang des plus particuliers.

Pour éviter que la cohue recommence, Spectro 3 se tourna immédiatement vers Malory, enlevant ses lunettes pour la dévisager et lui offrir son regard à la "Matrix" qui a tendance à faire boucluer toute résistance. L'homme aux cheveux verts fluos s'expliqua :

[Anglais] - J'ai analysé votre ADN sans votre permission, désolé, mais comme nous oeuvrons pour la cause des mutants, cela m'indique que vous êtes dans le même camp que nous. Special Police Edition Crafted to Technically Respond to Orders 3, enchanté. Vous pouvez m'appeller Spectro 3, Spec', "Hey, le robot" ou tout autre diminutif qui vous conviendra.

Le robot lança son nom en avançant sa main, comme pour se présenter. En fait, non, il se présentait, justement ! Sans attendre de réponse, il continua, avec un large sourire au visage, dévisageant la jeuen femme pour voir sa réaction, qui devrait être très... spontannée.

[Anglais] - Vous êtes Malory Lys D'Or, née le 17 mars 2029, de nationalité Irlandaise. Vous avez maintenant 22 ans, un sang de code génétique "Y" et inutile de mentionner votre "colorant" à cheveux ou encore vos "verres de contacts".

Sur cette lancée, il semblait prêt à tout dire, de spieds à la tête, en passant par les mensurations ! Sacré connard de Spectro 3, hein ! On l'aime, notre robot !
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Issamé Solveig
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MessageSujet: Re: [New York] La mort derrière une poubelle   [New York] La mort derrière une poubelle EmptyMer 22 Avr - 2:26

Bon, la preuve était faite. Malory ne savait pas du tout mentir! La réaction de Mélodie au volant fut très évocatrice. Ce n’était pas un rire d’une petite blague! Un grand rire… même que la répétition de la phobie de Malory prouva encore plus le grand doute de Mélodie.

Avant même que Spectro puisse répondre, mais bon d’ailleurs il semblait assez occuper en ce moment… il semblait réfléchir. Mélodie lui fit une réponse dépourvue de mensonge, mais aussi de détail.. à croire qu’on la prenait pour une enfant. Mais ce n’est pas ce qu’elle était? Elle ne l’avait pas vécu son enfance… c’était probablement ce qui se produisait en ce moment même. Malory Lys D’or vivait son enfance à l’époque de sa vingtaine. Quoiqu’un peu de maturité ne lui ferait pas de tort.

Un virage brusque la tira de son examen de conscience… tout était « calme » dans la voiture et Malory se sentait de trop. Car oui en ce moment elle était de trop.. Parachuter dans quelques choses de loufoque…

« De toute façon, il est hors de question que tu restes avec nous, c’est beaucoup trop dangereux, on a pas seulement la police de la ville aux fesses, le SWAT et Interpol sont également de la partie. Je te jure que les prochains jours ne vont pas être une partie de plaisir. Dès qu’on aura semé ses pots de colle, on te pose à un arrêt de bus et sayônara. »

Un arrêt de bus, ouais génial… Elle qui n’avait jamais pris ce truc se serait une partie de plaisir retrouver son chemin dans cette jungle. Et il ne fallait pas qu’elle se fasse attraper par les policiers… même si Spectro avait clarifié le fait de ne pas être à sa poursuite Malory tremblait encore… et si ce n’était que pur mensonge?

Boudeuse Malory fit une moue a la suite du commentaire de Malory… ne cherchant pas des yeux Spectro elle se résigna à son sort… dans combien de temps retournerait-elle à l’hôpital?? Et pour combien de temps..?

-Changement au planning, Mélodie : notre jeune amie ici présente est une mutante au sang des plus particuliers.

Malory étouffa un cri.. Mais sans plus… L’homme ou que dis-je? Le robot! se pencha sur elle. Maintenant, c’était un peu plus clair! Les cheveux verts fluo, la grande force… ses yeux noirs remplis de chiffre vert! Malory ne put réagir, pétrifié par la peur. Il oeuvrait donc pour la cause des mutants, elle n’avait pas pu aussi bien tomber.. Sauf si c’était encore un mensonge… évidemment! Elle esquissa un sourire au diminutif de son sauveur(?) « Hey le robot ». Était-elle en sécurité maintenant??? Pas trop vite Malory, la police, la SWAT et Interpol sont après eux…. Pourquoi??? Elle devrait exiger maintenant des réponses…

À la main métallique tendue du robot, elle tendit la sienne aussi..


-Enchanté
, dit-elle faiblement… bref de sa voix naturelle.

Par réflexe elle allait se présenter, mais le robot la devança… Elle écarquilla les yeux et sa bouche resta à demi ouverte… rien de plus.. C’est comme si elle avait arrêté de respirer… Son silence dura quelques secondes et ensuite un flot, que dis-je : un torrent de question déferla de cette mutante, toujours de sa voix peu certaine et pas très audible…

-Mais.. Comment vous savez tout ça..? T’es de la police? Tu réponds de qui??? Qui te donne des ordres?!

Elle regarda le dos de Mélodie et la route qui défilait à toute vitesse.. à combien roulait-elle. Retournant vers le robot sans lui laisser le temps de répondre.

-Et elle c’est une mutante aussi ou un robot? On s’enfuit où comme ça…?

Reprenant finalement sa respiration elle toisa Spectro 3 du regard… tout cela était incompréhensible…
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MessageSujet: Re: [New York] La mort derrière une poubelle   [New York] La mort derrière une poubelle EmptyMar 5 Mai - 21:25

Le robot resta un instant interdit, cessant de bouger, réfléchissait-il ou ne voulait-il tout simplement pas répondre ? Il laissait le temps à Mélodie de répondre, elle savait qu'il dirait la vérité, mais elle n,en fit rien, concentrée sur la route. Spectro se retourna alors vers Malory et désigna de la tête Mélodie :

[Anglais] - Elle n'est pas un robot. On s'enfuit hors de vue de nos poursuivants, pour l'heure, notre but, c'est de se faire oublier pour le moment. Si t'as entendu la nouvelle aux nouvelles qu'un véhicule noir de la S.W.A.T. a fait un accident, c'était pas un accident, c'est moi qui l'ai explosé. Je travaillais pour la Police Norvégienne jusqu'à ce matin, mais je me suis rendu compte que la police et la Loi ne vont pas dans le même sens pour tous et comme j'ai été programmé pour toujours être juste et rendre justice, j'ai changé mon manteau de côté, rejoignant les adversaires de la Loi, les mutants, qui devraient avoir une plus grande liberté, autant d'expression que d'affichement. Je sais tout ça sur vous parce que je suis connecté en permanence à ma base de données et vos informations, peu récentes, en effet, sont cryptées dans mon système, ce qui ferait que n'importe quel flic avec un scanneur ADN vous retracerait Miss... vous êtes chanceuse d'être tombée sur moi.

Le robot cessa son monologue alors que Mélodie prenait une courbe particulièrement serrée, il s'agrippa à la portière. Sa radio interne capta le message des inspecteurs et autres qui leur couraient après et il difgfusa le message aux autres occupants de la voiture :

- ...crrr.... véhicule est vide, on a du les croiser en sens inverse, mais on les a, ils sont droits devant nous. groupe B23, soyez prêt à intervenir à la prochaine intersection... crrr... 10/4 ....

Tout le monde sait que ces deux chiffres un aux côtés de l'autre signifient "Fin de transmission" ? Excellent. Mélodie, tu sais qu'on file dans un traquenard, maintenant ? Excellent. Le robot cntinua donc à discuter avec la jeune fille derrière, il devait gagner sa confiance s'ils avaient envie qu'elle soit plus pratique que de jouer à "20 questions", c'est pas l'moment !

[Anglais] - Pour le moment, Miss, je ne réponds qu'à mes programmes. Je suis un ordinateur après tout, et ne peux pas mentir, j'ai pas été configuré pour ça. Mon concepteur était à part de la police et comme c'était un mutant, il avait sa propre idée de ce que DEVAIENT être les Lois et non pas ce qu'elles sont. D'où la présence d'un Code crypté dans mes données me permettant d'agir contre la police si c'est juste. Maintenant si vous voulez bien m'excuser...

Le robot changea son bras gauche en Uzi. Les modifications de ma fiche personnage seront efficace un certain moment, mais pas là, le temps n'est pas encore permis aux modifications, Spectro. Le robot baissa sa vitre, passa son torse à l'extérieur alors que Mélodie continuait sur une ligne droite ( faut pas tomber hors du véhicule quand même ) et, les cheveux verts fluos claquant aux côtés du robot, celui-ci ouvrit le feu sur les véhicules leur courant après. Il en toucha certes plus d'un, creva plusieurs pneus et avait mis la grande majorité de leur poursuivants hors course. Satisfait, il ré-intégra le véhicule, un sourire aux lèvres, alors qu'il remettait ses lunettes fumées en place.
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MessageSujet: Re: [New York] La mort derrière une poubelle   [New York] La mort derrière une poubelle EmptyMer 6 Mai - 0:28

Spectro avait bien de la patience pour répondre aux questions cette femme-enfant alors qu’ils étaient dans une situation critique. Si Mélodie avait été contrainte de lui répondre, elle n’aurait peut-être pas put s’empêcher de la secouer en lui disant que ce n’était pas le moment pour ce genre de futilités et qu’il devaient penser d’abord à sauver leurs fesses. Mais en même temps, Spectro était une machine, et les machines perdaient rarement leur sang froid, à moins qu’elles soient programmées pour ça, ce qui serait un peu idiot.
Puis du robot parvint une voix altérée par la déformation caractéristique d’une transmission radio.

...crrr.... véhicule est vide, on a du les croiser en sens inverse, mais on les a, ils sont droits devant nous. groupe B23, soyez prêt à intervenir à la prochaine intersection... crrr... 10/4 ....

Ils seraient pas prêt de les semer à cette allure, ces flics étaient plus collants que de la pâte à manju* crue !

Puis Spectro sortit la tête de la voiture après avoir baissé sa vitre, grâce à son bras uzi, dégomma tranquillement leurs poursuivants comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. Si Mélodie n’était pas si concentrée pour éviter les voitures de l’avenue sans perdre de vitesse, elle lui aurait lancé un truc du genre :

« Eh ben, t’es un sacré numéro comme robot toi ! Tu fais grille-pain aussi ? »

Un humour douteux, vous en conviendrez, mais comme elle était trop concentrée sur sa route pour… Pardon ? Elle l’a vraiment dit ?!!! Ah bon, très bien. Alors disons qu’elle l’a vraiment dit, tout en conduisant à tombeau ouvert.

Mais comme l’avait annoncé le message des flics que Spectro avait obligeamment intercepté pour elle, une voiture de police surgit de l’intersection de devant elle, suivie d’une autre, puis d’une troisième, et c’est un barrage qui se forma en moins de trois secondes pour stopper l’élan du véhicule qu’elle pilotait.

« Merde !! Accrochez-vous !! »

Un cri qui venait du cœur. Un demi-tour au frein à main et un accélérateur écrasé plus tard, la voilà repartie en sens inverse, ses deux passagers et sa grand boîte noire avaient probablement été propulsés sur un côté de la voiture pendant la manœuvre, vitesse initiale et force centrifuge obligent. Elle slaloma entre les voitures de police immobilisées sur la chaussée, stoppée par Spectro quelques secondes plus tôt, et ramassa au passage quelques salves de tirs d’armes de poing. Elle n’avait pas eut le temps de se baisser pour éviter les balles, mais par bonheur, la voiture était blindée. Décidément, ces trafiquant de drogue sont bien prévoyants.

Cet obstacle franchit avec brio, elle tourna pour ne pas se retrouver nez-à-nez avec d’autres flics et alla emprunter tout un réseau de rue plus petites qui formaient un labyrinthe dans l’immense ville. Les choses allaient enfin se calmer. Dans une demi-heure, ils quitteraient Manhattan et une heure plus tard, adieu New-York. Mais avant d’aller se perdre dans la campagne américaine, ils devaient trouver un endroit où laisser Malory. Un endroit où elle ne risquerait rien.

« Tous le monde va bien derrière ? »

* Manju : Le manju est une friandise japonaise, une petite brioche fourrée à la pâte de haricots rouges sucrée, et tous ceux qui en ont déjà fait savent qu'avant de la cuire, la pâte est extrêmement collante.

[HRP] Veuillez excuser le manque de corps de ce post, le feu de l'action ne permet pas vraiment les grandes introspections RP-iques. [HRP]
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MessageSujet: Re: [New York] La mort derrière une poubelle   [New York] La mort derrière une poubelle EmptyMar 12 Mai - 16:45

Après toutes ces questions et l’effervescence qui était née dans la voiture ce fut un silence de plombs et un presque calme qui se produisit à l’arrière de la voiture. Alors que la conductrice madame-je-ne-me-coltine-pas-la-mutante continuait toujours à tenter de sauver leur fesse (inclure que celle de Malory ne sont pas dans le tableau), le robot devint étrangement silencieux et Malory fut suspendu a ses lèvres.

Le suspense cessa bientôt. Le robot prit finalement la parole et répondit en rafale aux questions de Malory. Premier point, l’insociable d’en avant n’était pas un robot… restait qu’elle était mutante ou humaine… aller savoir, Malory ne le saurait probablement jamais. Elle n’avait pas écouté les nouvelles, elle avait travaillé toute la journée… mais des clientes en avaient vaguement parlé… elle qui voulait se tenir au courant la voila en plein milieu de l’action. Les informations sur le robot furent tout de même utiles, mais probablement pour plus tard. Le fait de la savoir crypté ne fut pas vraiment apprécié de sa part… on ne change pas d’ADN comme de pantalon… on est pris avec..!

Un son de radio se fit entendre dans la voiture, d’où venait ce son… alors que Malory faisait l’équation suivante : Son de radio + Spectro qui ne s’étonne pas et semble écouter son lui-même= le son vient vraiment de lui! Comme si rien n’était, Spectro continua ses explications, encore plus technique et coupa cours au jeu des 20 questions.

Malory cligna des yeux et regarda de nouveau. Spectro le corps à l’extérieur en train de tirer sur leurs poursuivants… Malory n’en revenait pas et ne pu pas vraiment assimiler le tout que le robot fut de retour dans la voiture, tout souriant… en effet, les dégâts sur l’ennemi était assez gros. La conductrice se permit une blague que Malory trouva de goût douteux… elle ne dit rien.

Une demande de s’accrocher retentit et Malory en le réflexe de s’accrocher au bras métallique de Spectro… drôle d’idée se fut lui qui fut projeté sur elle et elle eu en plein visage l’épaule du robot en plus de la porte de son côté à elle derrière la tête… Assommé elle se calla dans son fauteuil sonné… un mince filament de sang coula de son nez, mais rien de grave…

Tout se passa très vite, trop vite.


« Tout le monde va bien derrière ? »

Malory épongeait déjà son nez et fit un faible sourire… elle hocha positivement de la tête et s’avança vers Mélodie. Malory la regarda un instant et dans l’attitude de Mélodie elle décela une envie de se débarrasser d’elle… On avait souvent eu ce genre d’agissement avec elle à l’hôpital…

-Tu comptes tout de même pas me laisser sur le bord de la route hein? Demanda-t-elle d’une voix douce et faible, car ce personnage ne parle franchement pas fort. Un petit sourire découvrant ses canines un peu plus pointues de la normale…

-Si tu me laisses dehors, blessé ainsi, ils vont me retrouver et avec un scanneur d’ADN je ne peux pas cacher son identité… Gardez-moi avec vous, je peux être d’une utilité, de toute façon, rien ne me retient chez moi… et flâner dans N-Y n’a jamais été la meilleure idée du siècle quand on sait que plein de policier ont les moyens de me retrouver facilement…


En terminant sa phrase elle se retourna vers Spectro une grosse prune dans le front, le nez bleu, probablement une bosse derrière la tête… mais pourtant elle gardait le sourire… Elle s’approcha du robot et lui chuchota à l’oreille ( bref à l’endroit où on est censée avoir une oreille) ceci :


-Dites Spec’ vous auriez pas une banque de sang humain dans tous vos trucs…. Les types positifs me régénèrent légèrement à ce que j’ai pu remarquer…. Disons que ça règlerai mon visage de bossu, vous comprenez…?
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MessageSujet: Re: [New York] La mort derrière une poubelle   [New York] La mort derrière une poubelle EmptyMer 10 Juin - 20:00

S'abstenant de répondre au numéro du grille-pain, le robot se dit que Mélodie pourrait peut-être le trouver non-crédible s'il affirmait avoir déjà eu cette option dans ses données. Mais quand Karl a faim pendant une mission où l'on accule des terroristes au coin d'un mur et que ça se transforme en siège de 48 heures... la fonction grille-pain du robot s'était avérée plus que pratique. Spectro, par contre, pendant le tournant ( durant lequel il s'était cramponné solidement, tel que demandé ) sentit sur ses capteurs droits une légère pression anormale et, en tournant la tête dans la direction de Malory, trouva celle-ci saignant du nez. Ne comprenant pas, le robot avisa qu'il s'était cramponné à la poignée de la portière et que celle-ci, sous le poids de Spectro ainsi que sa poigne d'acier, avait cédée. Il avait donc été jouer à la sandwich avec Malory et la porte, cette dernière faisant office de pain, tout comme le robot et la jeune demoiselle de faire office de jambon et voila le ketchup ! Sur le point de se confondre en excuses, Malory prit les devants en affirmant que tout allait bien et en demandant à Spectro s'il avait des réserves de sang humain.

O_O ?

Si seulement ses yeux pouvaient afficher une telle expression, ils l'auraient fait. Mais elle a découvert qu'elle se regénérait en buvant du sang de type positif comment, celle-là ? Surement avec des tests pendant son séjour hospitalier de 20 ans. Ne s'en formalisant pas, le robot se contenta de répondre :


[Anglais] - En fait, pour les cas de transfusions d'urgence, oui, j'ai de petites quantités de sang en réserve...

N'ajoutant rien de plus, le robot dégraffa son armure de policier sur le côté droit et l'ouvrit comme un panneau d'armoire. Exibant son torse métallique nu ( que des plaques d'acier avec quelques vis, mesdames, rien pour gêner votre pudeur ), l'androïde ouvrit une parroi et celui-ci révéla un compartiment se trouvant là où se trouverait un poumon humain, le gauche. Il y avait bien des poches de sang là-dedans, mais elles devaient avoir été crevées par des balles, par des sauts acrobatiques en bas d'un immeuble ou des autres conneries pouvant faire ce robot puisque le sang contenu dans ce compartiment se déversa sur le robot dès qu'il eut ouvert la trappe. Plongeant sa main à l'intérieur, il en ressortit une contenant un maigre fond de sang ( le même type de fond qui correspond au fond du carton de lait, mais qu'on remet tout de même au frigo ) et le tendit d'un air désolé à Malory.

[Anglais] - C'est le mieux que j'ai à offrir, désolé.

Se retournant, le robot apperçut les forces armées se préparer à les rattraper à nouveau, et ce jeu du chat et de la souris avait assé duré.

[Anglais] - Bon... m'énervent ! Je m'occupe d'eux, pendant ce temps, poussez-vous toutes les deux ! Adieu, mesdames !

Et le robot de se laisser tomber par sa portière, hors du véhicule. Ses longs cheveux verts tournoyants autour de lui et ses lunettes fumées se brisant au sol, le robot se releva, en position accroupie, pour réceptionner les forces de "l'ordre" qui les chassaient depuis déjà un bon moment. La capture d'un robot détraqué suffirait à calmer la soif de ces policiers, mais ils ne pourraient pas l'interroger. D'ailleurs, pourquoi le robot avait-il dit "Adieu" aux dames ?

[Norvégien] - Processus 666 enclenché...

Étant une machine complexe, le robot avait divers processus et code entrés dans ses bases de données. Mais étant un robot-policier pouvant avoir accès à toutes les "clearances" il devait également être capable de protéger les informations qu'il avait, advenant qu'il tombe en de mauvaises mains. Relevant ses deux bras avec ses fonctions respectives de mitraillette et de pistolet, en mode "Gunslinger", il tira ce qu'il lui restait de balles dans les pneus des voitures de flics, faisant plusieurs trous et stoppant les poursuivants dans le centre de New York. Ceux-ci sortirent et mirent le robot en joue, cessant les sommations, puis ouvrirent le feu. Ignorant les balles lui pleuvant dessus, le robot enclencha la dernière touche nécéssaire au processus 666. Un éclair traversa ses yeux. L'électricité coulant en lui se dressa dans ses cheveux verts fluos, qui devinrent dressés sur sa tête, raides comme des fibres de verre ( ce dont ils sont composés ). Un flash passa dans son regard à nouveau. Puis les yeux devinrent noir au complet et il s'écroula au sol.

Le processus d'autodestruction avait réduit les composantes matérielles de Spectro 3 en bouillie. Les policiers ne tireraient rien de lui et rien de plus du véhicule poursuivant seul sa course pour la liberté mutante...
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MessageSujet: Re: [New York] La mort derrière une poubelle   [New York] La mort derrière une poubelle EmptyMer 10 Juin - 20:40

Lorsque Mélodie vit le robot policier sauter du véhicule en marche et se positionner au milieu de la route pour intercepter leurs poursuivants, elle put que laisser échapper une exclamation interrogative.

« Spectro ! Bon sang, mais qu’est-ce qu’il fiche ?! »

Elle s’était retournée brièvement pour voir ce qui se passait mais elle dut très vite revenir à la route devant elle pour ne pas finir dans un mur. Qu’est-ce qui pouvait passer par la tête de ce fichu robot pour sauter de la voiture comme ça ? Etant impossible de regarder derrière, elle écrasa le frein et fit faire à la voiture un dérapage (presque) contrôlé qui la stoppa dans une direction perpendiculaire à sa course, permettant à la pilote et à sa passagère de voir ce qui se passait pour leur compagnon mécanique.

Elle purent donc parfaitement le voir dégommer leurs poursuivants avant de tomber raide. Ce fut un spectacle à fois étrange et effrayant et Mélodie en resta abasourdie quelques secondes. Les balle ne faisaient rien à Spectro, alors pourquoi s’était-il effondré ainsi sans aucune raison apparente après avoir dressé tous ses cheveux verts sur sa tête ? Elle n’en avait aucune idée, mais elle devinait ce que cela impliquait : il était foutu. Retourner là-bas ne résulterait qu’à se faire prendre toutes les deux, et c’était hors de question. Après tout, Spectro n’était qu’une machine, il ressentait rien, il serait récupéré et réparé, voilà tout. Ce n’était qu’une machine, alors pourquoi avait-elle l’impression de fuir lâchement en abandonnant quelqu’un à la mort ? De toute manière, elle n’avait pas le choix et revenir en arrière était hors de question. Le robot avait immobilisé les véhicules qui les poursuivaient, mais il restait là-bas beaucoup d’unités à pied, et de nouvelles voitures ne tarderaient pas à arriver sur place. L’accélérateur alla rejoindre le plancher et la voiture repartit à travers les rues labyrinthiques de Manhattan.

Il leur fallu plus d’une demi-heure pour quitter enfin l’île qui constituait le centre New-York, et le véhicule roulait à présent dans les rues de la ville qui s’étendait sur les terres tout autour. Mélodie ne parlait pas, elle n’avait rien à dire, rien qui en vaille la peine. La nuit tombait sur la ville et le crépuscule provoquait l’éclairage progressif des lampadaire qui faisaient tomber leur froide lumière sur la route, défilant de chaque côté dans une inlassable répétition. Encore une heure de route et les bâtiment se firent moins imposants et moins nombreux, plus espacés, et comme les rues devenaient moins sinueuses, leur progression irait plus vite désormais. Plus tard encore, la nuit était complètement tombée depuis longtemps et seuls les phares de la voiture progressant sur la route déserte perçaient les ténèbres que ne dissipaient pas les rares lampadaire parsemés ça et là.

Lorsqu’elle estima s’être assez éloignée de la ville, minuit était déjà passée, Mélodie ralentit l’allure et finit par s’arrêter au bord de la route. Elle resta immobile de longues secondes, le ronronnement du moteur était le seul bruit qu’on entendait, et elle regardait la route qui se perdait dans les ténèbres tout en jaugeant dans sa tête les options qui s’offraient à elle. L’instant avait parut interminable lorsqu’elle se retourna enfin pour regarder sa passagère.

« Et maintenant, qu’est-ce que je vais faire de toi ? » Soupira-t-elle comme résignée.
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