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 [New-York] Back on the streets [PV]

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MessageSujet: [New-York] Back on the streets [PV]   [New-York] Back on the streets [PV] EmptyMar 30 Déc - 20:18

New-York. Ses millions d'habitants. Sa Statue de la Liberté. Ses quartiers touristiques remplis de badauds. New-York. Manhattan, son centre des affaires, ses millions de dollars circulant chaque jour. New-York, ville de rêve. New-York, ville de lumière.

New-York, ville d'ombre. Ses quartiers pauvres et mal-famés, ses ghettos ethniques. New-York, où la justice se terre plutôt que de faire son travail. New-York, où ce sont les gangs qui font leurs lois. New-York, le Bronx, Harlem, Devil's Little Lair.

Devil's Little Lair. Ses vieux immeubles décrépis, ses magasins ne payants pas de mine, épiceries, friperies, salons de coiffure, salons de tatouages, tous en bordure du quartier, pour éventuellement compter parmi ses clients occasionnels les inconscients qui, sans le savoir, mettraient le pied dans le quartier sans s'en rendre compte. Devil's Little Lair l'oubliée, des services de voirie, des services de police, parfois même des pompiers. Devil's Little Lair, oubliée de tous, sauf de ses habitants.

là bas, ce sont les gangs qui font la politique, qui se disputent tel ou tel immeuble, tel ou tel terrain vague. Les habitants ? Ils font le dos rond, ils encaissent, comptent les points. Ils ne peuvent généralement pas aller habiter ailleurs, faute de moyen, alors quel autre choix ont-ils que de supporter cet enfer ?

Portoricains, Mexicains, Blacks, Chinois, Irlandais, Ecossais, le rêve américain du pot pourri ne prend pas dans les bas fond : chacun sa culture, chacun son secteur, chacun son gang, vive la salade mêlée ! Les rivalités entre les cultures rejoignent celles entre leurs gangs respectifs : il n'est pas inconcevable que dans chaque foyer, au moins une personne ait un lien avec un gang.
Chaque communauté a maintenant trouvé son propre territoire, son noyau dur. A l'Est, les Asiatiques, chinois en grande majorité. Au Sud, les Latinos, Portoricains et Mexicains notamment. A l'Ouest, les Blacks, et au Nord, les Européens, Irlandais au Nord-Ouest, Ecossais au Nord-Est. Entre tout ça, le No Man's Land, avec, au centre, ce que beaucoup n'appellent plus un parc mais plutôt un terrain vague où les confrontations réglées entre les gangs se déroulent, ainsi que quelques rares ilots de paix, pubs, bars et autres boîtes de nuit où la jeunesse desoeuvrée de Devil's Little Lair sort quand elle n'a pas envie de rêgler ses conflits avec les gangs d'en face.

Devil's Little Lair. Pas vraiment le quartier que l'on s'imagine pouvoir apprécier au premier abord, et pourtant. Et pourtant certains en sont devenus accrocs. accrocs à son ambiance de franche violence, accroc à cette vie rude mais pas moins heureuse qu'ailleurs.

Mary McWild était de ceux là. Même avant de rejoindre les Highlanders, même avant d'en prendre la tête, même avant de devenir une des figures incontournables du quartier, Mary en était dingue. Et maintenant, ça ne s'arrangeait pas, bien au contraire... Maintenant, elle avait une deuxième famille, une joyeuse bande de dingues avec la même conception de la Vie, de l'Amitié et de l'Honneur, et avec les majuscules, s'il vout plait ! Maintenant, elle avait un deuxième foyer, l'Edimbourg, un immeuble desaffecté à la limite du No Man's Land, qu'ils avaient retapés tous ensemble et qui leur servait de lieu de vie, de salle de réunion, et de bien d'autres choses encore. Maintenant elle avait un rêve : que jamais cela ne s'arrête. Jamais. Jamais.

La nuit commençait à tomber et, comme chaque soir, les Highlanders allaient être de sortie. Par groupe de cinq, se balladant à travers le secteur écossais, pour voir s'il n'y avait pas une activité anormale, une irruption d'un autre gang, un vol à la tire ou à main armée, bref, faire que Scotish Cove ne devienne pas pire que maintenant. Ainsi, ils avaient gagné le respect d'une bonne part de la population du coin, suscité l'admiration des gamins qui rejoignaient leurs rangs plutôt que de fonder un gang rival. Et puis que dire des remerciements ? Rien que pour ça, Mary, alias Claymore, l'aurait sans doute fait...

Il allait être temps de partir. Du haut du troisième étage de l'Edimbourg, son petit quartier personnel, Mary enfila SA tenue, pqui était pour certaines maivaises langues un uniforme. Un Kilt en guise de jupe, des bottes montantes de cuir noir, un petit haut noir sans manche artistiquement déchiré et un bandana aux couleurs de l'écosse noué dans les cheveux, et elle était prête.

En bas l'attendaient ce qu'elle aurait pu appeller sa garde personnelle, si elle en avait besoin. Les frères McCawlish, trois costauds gaillards taillés en armoire à glace et allant d'1m80 à 2m et de 90 kilos à 130. Trois bons gars, plus futés qu'ils n'en avaient l'air même s'ils n'atteignaient pas vraiment des sommets en matière d'intelligence. Inséparables, ce qui constituait leur meilleure qualité... et leur pire défaut ! Et puis Little Tom, encore un gamin du haut de ses 15 ans, mais bon, n'avait-elle pas commencé à 16 ans ? Le gamin la considérait un peu comme William Wallace ressuscité, mélangé avec un bon nombre de ses fantasmes à voir la façon dont il la regardait, et Mary persistait à penser qu'elle avait réalisé son rêve de gosse en lui permettant de rejoindre son équipe. Tant qu'il faisait gaffe à ses miches, pas de problème... Tous les quatres étaient habillés de pantalons et de débardeurs noirs, de façon à bien laisser visible le tatouage du clan sur l'intérieur de l'avant bras gauche, et avaient noué un bandana identique à celui de Claymore dans leurs cheveux.

Ils emboitèrent le pas de leur chef et commencèrent leur ronde, tranquillement, sans s'être dit un mot. Ce que la nuit leur réserveraient, ils ne le savaient pas encore. Comme chaque nuit, à Devil's Little Lair. Comme chaque nuit, ils étaient de retour dans les rues...



[HRP] Voilà, à toi Aéris, fais toi plaisir ! J'ai pas dis grand chose, j'ai lancé mon RP histoire que ça puisse rester cohérent par la suite. Tu peux savater quelques PNJ du clan, mais gaffe aux représailles ! x3

Quant aux autres, si ils veulent s'inviter en cours de route, prière de lâcher un MP à Aéris et un autre à moi même, histoire de demander avant, merci bien ! sunny [/HRP]


Dernière édition par Mary McWild le Jeu 12 Fév - 14:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [New-York] Back on the streets [PV]   [New-York] Back on the streets [PV] EmptyMar 30 Déc - 21:16

Ah ! New York ! Aéris était content d’être arrive à New-York, la capitale du monde civilisé et du crime organisé. Un lieu parfait pour reposer en paix, to rest in peace comme on dit en anglais (RIP). Et un lieu excellent que New York pour s’amuser un peu. Ce n’était pas que l’Arobase était un lieu que le jeune homme n’aimait pas, mais il manquait de fantaisie, de combats, de courses poursuites effrénées et de chasses à l’affut.

Oui, le jeune homme savait très bien se mettre à l’affut, aplatit sur le sol, la queue au repos et le nez au vent, humant les parfums de la nuit, c’était si grisant de devenir l’espace de quelques minutes, un félin puissant capable de tuer d’un coup de mâchoires. Et cela il ne le pouvait pas à l’arobase, on lui avait bien répété que les clones ça coûtait cher et qu’il ne fallait pas les déchiqueter. Pourtant vu les capacités limitées de certains, il aurait bien pu s’en charger. Enfin… Là n’était pas la question pour le moment car il allait pouvoir suivre son instinct de tueur. Et pour cela rien de mieux que d’aller dans un quartier moins brillant que Manhattan.

Il avait lu une critique de la ville avec ses quartiers et il avait décidé d’aller voir comment cela se passait dans Devil’s Little Lair. Un coin paisible, sentant bon le sang et la violence, fleuri de paraboles et de révolvers, en gros, un coin parfait pour se dégourdir les jambes. Bon, un lynx dans un quartier pareil n’aurait pas une vie longue et heureuse au milieu de ses petits et accompagné par sa femelle. Mais un humain, mutant, aux sens surdéveloppés et aux réflexes aiguisés, lui il le pourrait (sans ses petits et sa femelle mais cela serait une autre histoire). Et comme Aéris adorait en plus la nuit parce que tout les chats sont gris (et les lynx aussi), il pénétra dans le quartier le plus dangereux de la ville avec un air sournois plaqué au visage.

Il était entré par la face nord, il ne savait pas si c’était le nord est ou le nord ouest, mais il voyait des gens en kilt et il adorait ça. Il avait trouvé un jeu nouveau, savoir si la légende des écossais en Kilt était vraie ou non.

Mais il caillait plutôt donc il s’imaginait bien qu’ils n’allaient pas se balader avec la tradition mais plutôt avec un caleçon long. De plus les écossais étaient plutôt grands et forts et costauds, en gros des armoires à glace et ils avaient des bras épais comme leurs cerveaux. Aéris pouvait certainement s’amuser avec eux, mais ce n’était pas le plus marrant. Non, il lui fallait quelqu’un d’autre, une cible de choix, une parfaite proie à filer et à pister.

Et quand on a un instinct de chasseur, qu’on voit une femelle avec un petit, on fonce. Si cette femelle est accompagnée de trois gros bras, on fonce nettement moins vite. Mais on s’intéresse au groupe. Aussi, inconscient du danger qu’il allait peut-être courir, il se dirigea droit vers le groupe.

Elle était musclée et proportionnée de partout comme il faut, ce n’était pas une poupée Barbie, mais elle avait presque de quoi l’être, les cheveux manquaient et l’air ingénu aussi. En gros, elle était une vraie femme avec tout l’attirail mais par une femme futile et fatale. Encore que, fatale d’après sa démarche, elle l’était certainement. Aéris sentait qu’elle devait savoir ôter la vie avec une facilité assez déconcertante.

Mais après tout la vie ne valait-elle pas la peine uniquement en cas de danger ?


Salut, je peux vérifier si tu respectes la tradition ?

Il termina sa phrase d’un clin d’œil pour le petit et s’en approcha prestement. Il savait que la protection des jeunes était toujours la priorité des femelles, mais comme ce n’était certainement pas le sien, peut-être serait-elle plus distante et plus prudent aussi. Car Aéris avait tout de même toujours ses lames accrochées dans son dos, dissimulées par son manteau il est vrai, mais c’était toujours ça et puis il avait aussi de quoi les tuer trois fois dans sa poche.
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MessageSujet: Re: [New-York] Back on the streets [PV]   [New-York] Back on the streets [PV] EmptyDim 4 Jan - 1:43

Claymore et les autres avaient à peine commencé à faire leur balade quand ils tombèrent sur un jeune homme aux cheveux blancs comme la neige et à l'insolence effrontée. Un membre d'un autre gang qui voulait jouer aux fiers à bras ? Peut-être, mais dans ce cas là, il était complètement cinglé. A force d'avoir fracassé les adversiares du clan, Claymore avait fini par se faire une sacré réputation dans le coin, si bien qu'il fallait être dérangé pour lui chercher des noises.

Elle encaissa la moquerie sans rien dire, le visage impassible, comme d'habitude. Si ça lui chantait de se payer sa fiole, qu'il l'ouvre donc, mais quand il l'aurait énervé, il sera trop tard pour qu'il se plaigne. Si les frangins se contentèrent de serrer les dents, suite à un signe de la main de leur patronne de ne pas s'en mêler, le gamin n'en tint pas contre et s'avança vers le trouble fête :


- Pour qui tu te prends, toi et tes grands airs ? Tu sais pas à qui tu parles ? T'es pas bien de venir, comme ça, chez nous, et de venir faire ch*er la patronne ? Tu ferais mieux de t'excuser, sinon on t'explo...

- Laisse tomber, gamin. (Claymore)

- Mais patronne...

- J't'ai dis de laisser tomber !

- Il est en train de t'humilier, et en même temps, il nous humilie nous tous ! On peut pas laisser passer ça !

- C'est pas comme ça qu'il va m'humilier, mon p'tit. C'est que des mots, t'as pas à t'en faire, ni pour moi, ni pour le clan. Et même si c'était le cas, j'préfèrerais que tu te mêle de ce qui TE regarde. Là, c'est moi que ça regarde, et tu vas rester bien sagement en dehors de tout ça, tu m'as compris ?

Un regard noir de Claymore acheva de lui fermer son clapet. Il baissa la tête et répondit d'une voix éteinte, avant de revenir au niveau des trois colosses qui attendaient, bras croisés :

- Ouais, mais c'est pas juste...

- En attendant j't'ai certainement sauvé la peau, gamin ! T'as pas compris que ce mec là était certainement dangereux ? T'as appris quoi depuis que tu zones avec nous ? Alors laisse donc un peu les grands s'expliquer entre eux et si tu peux pas regarder bien sagement, fous le camp !

- Nan, c'est bon, j'reste...

- Bien.

Sur ce, Claymore reporta toute son attention sur le décoloré. Il avait l'air trop jouasse pour être honnête, et puis pour oser venir comme ça, il fallait une confiance certaine en ses capacités ou être suffisament malade, et dans les deux cas, cela signifiait ne pas ressentir le sentiment le plus nécessaire à la survie : la peur. Quelqu'un finalement comme elle, ne pensant pas à l'échec et elle avait appris à quel point ceux qui veulent gagner étaient plus dangereux que ceux qui ne veulent pas perdre.

Après l'avoir fixé de son regard le plus noir pendant ce qui semblait aux spectateurs extérieurs une éternité, elle lança :


- Désolé pour l'intervention du gamin, il est encore jeune et il sait pas toujours ce qui est bon pour lui...

Tu cherches quoi exactement en venant ici ? Savoir si y'a quelque chose sous mon kilt ou te la jouer en descendant dans la fosse, pour pouvoir frimer avec tes potes ? Parce que je préfère te le dire tout de suite, pour ce qui est du kilt, tu vas pas pouvoir te rincer l'oeil aujourd'hui. C'est malheureux, je sais, mais bon, on peut pas avoir ce qu'on veut tous les jours, hein ?


Elle avait dit le tout de sa voix habituelle, une voix calme mais froide, le ton posé et dur. Elle n'était pas là pour rigoler, elle...
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MessageSujet: Re: [New-York] Back on the streets [PV]   [New-York] Back on the streets [PV] EmptySam 10 Jan - 17:29

Tiens ! Le gosse qui réagit, mais pourtant il n’avait pas de kilt lui, il n’avait donc pas à craindre que Aéris regarde dessous. Mais il devait être un genre de petit adolescent qui aimait montrer qu’il a deux trois muscles et qu’il sait parfois s’en servir. Un gosse qui avait enfin perdu l’innocence des enfants et qui gagnait l’inconscience des adolescents. En gros un gêneur du style du moucheron que Aéris pouvait écraser d’un seul geste.

Non, ce qui était plus intéressant c’était la réaction de la fille. Une réaction calme et pondérée enfin presque et qui montrait clairement qui commandait dans le groupe. Aéris s’en était douté rapidement en voyant sa façon de se tenir et en la comparant aux autres, mais là il était heureux d’en avoir la confirmation.

Il toisa le gosse d’un air (non non pas d’autoroute) presque gentil et il lui fit un sourire dévoilant deux rangées parfaites de dents blanches avec des jolies canines légèrement allongées. Oui, il n’était pas non plus un vampire, il avait des canines légèrement allongées et félines mais pas laides au point de dépasser de ses lèvres quand il fermait la bouche.

Après avoir fait le joli sourire au petit garçon, comme sa mère aurait pu le lui apprendre s’il avait eu des souvenirs de sa mère, il décida de dire plus poliment bonjour à la dame, toujours sur les conseils avisés de sa mère inexistante dans sa mémoire.

Il attendit qu’elle ait terminé car la politesse nécessite toujours d’attendre que les dames, surtout en jupe, soient bien traitées et qu’on les laisse parler. Sans compter que si cela se trouvait elle allait dire des choses intéressantes.

En l’occurrence non, elle le rabrouait tout bien comme il fallait mais avec un manque d’arguments flagrants. Et puis sa manière de lui faire un regard noir était si comique qu’il faillit éclater de rire. Après avoir passé plusieurs années à avoir droit à ce genre de regards de la part de Céleste, il était totalement blindé aux noirceurs dans les yeux des autres. Mais éclater de rire dans cet instant dramatique n’était certainement pas la chose à faire. Il pouvait parler, répliquer, chercher à ouvrir plus avant les hostilités ou bien calmer le jeu, mais il ne devait certainement pas rire.

Donc une fois qu’elle eut terminé de parler, il regarda tour à tour chacun des membres, en passant rapidement sur elle comme si elle n’existait pas afin de ne pas trop s’en moquer, puis il revint, un peu plus sérieux à présent, sur la cheffe de groupe.


Mince alors dommage ! Demain ce sera possible ou pas ? Je dois dire que quelque soit la personne qui me donnera la réponse je serais enchanté. Oh, zut, j’ai pas répondu à ta question.

Il s’approcha encore du groupe pour n’être plus qu’à un mètre d’eux et termina sa phrase.

Désolé, je crois que je suis là pour ça uniquement, mes potes comme tu dis, ils sont inexistants. C’est maintenant que le mioche tente de me faire du mal et que je donne au monde une chance de ne plus subir sa crétinerie ?

Enerver les jeunes, voila comment faire réagir les femelles…
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MessageSujet: Re: [New-York] Back on the streets [PV]   [New-York] Back on the streets [PV] EmptyMar 20 Jan - 15:39

Y'a pas à dire, Blanchette savait y faire pour taper sur les nerfs. Claymore n'eut même pas à tourner la tête vers les autres pour savoir qu'ils n'étaient qu'à deux doigts de faire des folies et de foncer dans le tas pour lui apprendre la politesse, non mais ! En temps normal, Claymore les aurait rabroué et aurait rétabli la tranquillité (façon de parler...) en un clin d'oeil, mais là, elle n'était pas moins énervée que les autres : elle le cachait simplement mieux.

Mary n'avait pas vraiment couru après le rang de chef de clan : ça lui était tombé dessus parce qu'elle était la plus apte à l'occupper, point. Sa petite notoriété pouvait parfois avoir du bon, quelques réductions de temps en temps et une bonne demi-douzaine de gamins et de gamines prêts à se damner pour lui rendre service et éventuellement rentrer dans ses petits papiers mais ça avait aussi du très moins bon : une réputation de bagarreuse, ça ferme des portes, que ce soit auprès d'employeurs, de gens à draguer, sans parler des combats que ça pouvait susciter contre des jaloux ou les gangs rivaux : Mary aimait sérieusement se fritter, mais bon, parfois c'est franchement embêtant, il faut bien l'avouer.

Et pourtant, jamais, jamais elle n'aurait pensé se retrouver dans une situation pareille, à se sentir courroucée qu'on ne la reconnaisse pas pour ceux qu'elle est. Ceci était idiot, d'une certaine façon, ridicule d'une autre façon et prétentieux d'une dernière, mais à force d'entendre murmurer son nom ou son titre quand elle faisait quelques mètres dans son quartier, elle avait peut être fini par croire que c'était vrai et qu'elle était quelqu'un d'important. Orgueil, quand tu nous tiens !

Et puis, il était aussi extrèmement irritant que le gringalet en face d'eux ne semble pas du tout être inquiété ou ne ressentir ne serait-ce qu'une once de peur. Il faisait quand même face à trois armoires à glace, sans compter que ceux qui trainent avec ces colosses là, elle et le gamin, devaient certainement ne pas être des pacifistes. Et puis, dans ce quartier déjà globalement assez mal famé, il fallait en avoir entre les cuisses pour mettre une jupe : dans des quartiers un peu sanguins comme Devil's Little Lair, c'était une incitation plus qu'une mode, sauf si c'est porté par des gros durs à la mine inquiétantes et une grande brune tatouée et pas franchement à l'air jouasse.

Mais non, rien. Rien de rien. Donc il était : a) complètement cinglé, b) extrèmement confiant en ses capacités à se sortir du m*rdier potentiel dans lequel il avait mis le pied. Dans les deux cas, c'était pas vraiment bon : un cinglé, c'est pas prévisible et donc c'est pas vraiment ce qui se fait de plus sympa à affronter et un confiant, pour peu qu'il en ait des raisons, c'est une vraie plaie aussi.

Donc la seule décision sensée, c'était de s'attendre à tout, l'animal en Claymore prêt à bondir au moindre pet de travers de l'albinos. Cela ne devrait pas être trop dur, pourvu qu'il ne la fasse pas exploser en la faisant sortir se ses gonds. Mais bon, elle pourrait peut être encaisser...

Elle fit passer une des ses mêches rebelles derrière son oreille, histoire de se donner une contenance, et décocha un sourire au blanc-bec qui lui faisait face :


- Nan, nan y'aura personne qui tentera quelque chose contre toi si tu te tient à carreau. Ils sont pas méchants, ils tiennent juste énormément à leur rôle de nounou, à tel point qu'ils en oublient souvent que je suis une grande fille.

Mais c'est assez dommage, tu vois, parce que t'as beau être là juste pour moi, j'ai beau chercher, t'es pas mon genre. Désolé mon beau, mais ça va pas pouvoir se finir comme tu l'imaginais, c'est bête hein ? Va peut-être falloir voir si les autres existent finalement, non ?


Le tout avait été dit sur un ton enjoué, peut-être un peu surfait quand on connait mieux la miss, mais celle ci aurait quand même tout donné pour voir la tête de ses potes à ce moment là. Rouge tomate ou Pâle comme la mort ? peut être un peu des deux...
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MessageSujet: Re: [New-York] Back on the streets [PV]   [New-York] Back on the streets [PV] EmptyDim 25 Jan - 13:54

Aéris allait éclater de rire en voyant les rougeurs de colère s’étendre sur les joues des autres. Elle en imposait la femelle ! Sinon il était certain qu’il aurait déjà eu la possibilité de couper en deux l’un ou l’autre de ses adversaires.

Mais le jeu des paroles était bien plus intéressant. Il permettait de savoir quelle était la personnalité de l’interlocutrice et de pouvoir mieux la cerner. D’après ce qu’elle avait déjà dit, le mutant savait qu’elle était forte, qu’elle avait une certaine autorité sur les autres, qu’elle se prenait pour le centre du monde et qu’elle détestait qu’on lui fasse du rentre dedans.

Mais il pouvait en apprendre tellement plus encore rien qu’en regardant les réactions des autres. Elle était leur chef et elle les avait totalement dominés, cela ne pouvait signifier que deux choses. Soit elle était la fille d’un caïd, peu probable mais possible, soit elle était nettement plus forte que son aspect extérieur pouvait le laisser paraître. C’était en partie la raison pour laquelle Aéris n’avait pas ouvert les hostilités de manière réelle. Il pouvait tomber sur un os et il n’aimerait pas du tout ça ! Un os c’était pas pour les chats, mais pour les chiens… Et lui c’était un félin, un gros matou !

Il se contenta donc de continuer à sourire tout en sachant pertinemment que c’était exaspérant. Il écouta les paroles prononcées et se dit qu’il devait réellement lui remettre les idées en place. Elle n’était pas du tout la personne pour laquelle il était là. N’importe qui d’autre ferait l’affaire du moment qu’il pouvait s’amuser.


Désolé ma jolie, mais tu te plantes gravement. Je ne suis pas là pour toi spécialement. Non, je cherche à m’amuser dans ce coin un peu trop calme.

Non, Aéris n’était pas suicidaire d’affirmer que le coin était calme. Il avait très bien compris ce que signifiait la dangerosité du quartier. Mais pour le moment il méritait mal sa réputation. Le mutant avait était irrespectueux et il n’était même pas attaqué. Le monde ne tournait plus rond …

Pour envenimer un peu plus la situation, il se dit qu’il devait totalement réagir à chacune des paroles de la femelle.


Oh tu sais, moi j’ai bien vu que tu n’étais plus une petite fille.

Son regard descendit un peu de son visage pour se poser sur ce qui différentiait immédiatement son interlocutrice des petites filles avant de se poser sur le gosse à ses côtés et de lui faire un joli clin d’œil fort peu discret.

Mais je suis certain que le gamin il l’a remarqué aussi. Pas trop frustrant de devoir regarder sans jamais toucher ?

Que c’était bon de pouvoir énerver le peuple. Aéris adorait réellement ça…
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MessageSujet: Re: [New-York] Back on the streets [PV]   [New-York] Back on the streets [PV] EmptyJeu 12 Fév - 15:15

[HRP]Tout d'abord, sorry pour le retard, j'avais pas vraiment d'inspiration et je voulais essayer de partir autrement qu'en baston contre un mutant plus puissant que moi :p [/HRP]


Il n'en fallait pas plus pour que le gamin sorte de ses gonds. Il n'avait jamais fallu grand chose, en vérité, mais là, il suffisait d'encore moins que d'habitude. Elle savait très bien ce qu'il ressentait, ou croyait ressentir mais hélas pour lui, le gang ça reste le gang. Et puis en plus de ça, et tous les autres highlanders le savaient bien, elle n'était certes pas la dernière à draguer la donzelle dans les pubs ou les boîtes de nuit, elle en avait même ramené quelques unes au repaire. Hé oui, à force d'être entourée de mecs et de devoir qse comporter comme eux pour gagner leur respect, elle avait été influencée...

Quoi qu'il en soit, le gamin ne devait la vie qu'aux autres colosses Highlanders, qui devaient avoir compris que s'en prendre à cet albinos là c'était pas un bon plan, mais ils avaient du mal à maîtriser le jeunot tant il avait les nerfs. Ils parvinrent tant bien que mal à l'entraîner à leur suite loin de leur chef qui commençait vraiment à regarder le blanc bec d'un air très (trop ?) énervé. Et dans ces moments là, ça pouvait être dangereux de rester à proximité...

En vérité, Claymore ne jettait pas à sa victime autodésignée du moment un regard énervé, mais plutôt un regard noir à la limite de l'assassinat - mais de quel côté ? Ceci ne pouvait signifier qu'une seule chose : c'était officiel, ce mec lui pompait l'air, et plutôt deux fois qu'une !


- On dirait que tu veux vraiment nous pousser à bout, j'me trompe ? Quoi qu'il en soit, que ce soit ton but ou non, c'est réussi, et d'assez belle manière je dois dire. Mais bon, t'as poussé le bouchon trop loin, il est peut être temps d'arrêter de se parler dans ce langage ci et en utiliser un autre que tu maîtrise mieux, du moins je l'espère pour toi : allez viens, t'attendais que ça, non ?

Sur ces sages paroles empreintes de pacifisme forcéné, la belle donna un léger coup de poing sur une gouttière, qui poya à l'impact, se déformant en gardant en mémoire le poing de celle qui l'avait frappée. Un sourire sauvage naquit sur le visage de Claymore, un de ceux qu'on n'aime pas voir sur le visage d'une brute sanguinaire et psychopathe, et qu'on se réjouit en général à peine plus de voir sur celui d'une frêle jeune femme, aussi tatouée puisse-t-elle être. Quand à Mary, elle était aux anges : comme à chaque fois qu'elle était dans une colère noire, elle se sentait si légère, si forte, si rapide...

Qu'il y vienne, seulement, et il comprendrait peut-être enfin sa douleur !
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MessageSujet: Re: [New-York] Back on the streets [PV]   [New-York] Back on the streets [PV] EmptySam 14 Fév - 15:49

Hé ! Vilains ! Mon jouet !

C’étaient les mots qu’Aéris avait employé alors que les colosses emmenaient le gosse loin de lui et de leur cheffe. Bon ok, il avait fait fort et les cris outrés poussés par le garçon lui montrait bel et bien qu’il était plus qu’énervé. Le jeune mutant, lui, toisait la fille avec un air totalement sûr de lui.

Elle aussi était énervée et il allait enfin pouvoir se bouger un peu. Il la regarda avec un peu de pitié et passa une main dans son dos alors qu’elle lui parlait. Un autre langage ? Pourquoi pas, il ne maîtrisait pas tellement de langues mais le langage du corps était quelque chose qu’Aéris connaissait.

Les muscles tendus par l’appréhension et par la volonté de faire du mal aux autres. Les dents serrées pour ne pas hurler et perdre une partie de sa fureur. Les poings prêts à frapper le plus fortement possible.

En parlant de poing, elle venait de donner un petit coup à une gouttière qui avait pris la forme du dit poing. Ce n’était pas normal ou habituel et cela avait le mérite d’être pratiquement clair. Elle n’était pas une fille comme les autres et elle avait du cœur à l’ouvrage en matière de bagarre.

Aéris laissa quelque peu son pouvoir s’activer, ses dents devenant un peu plus pointues, ses mains un peu plus griffues et ses yeux un peu plus en amande et félins. Ses réflexes étaient maintenant améliorés et il allait pouvoir réellement s’amuser.

Il fit glisser une lame hors du fourreau qu’il portait en permanence et demanda d’un ton presque trop calme.


Tu sais que je crois que je vais bien t’aimer si tu es ce que je pense.

Il lui fit un sourire éclatant avant de se diriger d’un pas lent vers elle, gardant sa lame devant lui dans une position laissant voir l’habitude qu’il avait de manier de genre d’arme. Ce n’était certainement d’aucune efficacité face à une arme à feu, mais il aimait mieux s’amuser avec ça donc pourquoi ne prendrait-il pas le temps de le faire ?

[HRP, un peu court, sorry]
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