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 3 ans d'errance (3eme partie)

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MessageSujet: 3 ans d'errance (3eme partie)   3 ans d'errance (3eme partie) EmptySam 16 Aoû - 22:43

Cela faisait déjà presque deux ans et demi que le jeune Alexandre avait quitté l’orphelinat ou il avait vécu toute son enfance. Il avait déjà parcouru bon nombres de kilomètres, mais combien exactement, il n'aurait pu le dire. Son errance, même si elle n'avait pas été de tout repos, lui avait au moins permis de se muscler les jambes. Mais après tout, les voyages ne forme t'il pas la jeunesse ?

Aujourd'hui, c'était encore une longue marche qui l'attendait, et le ciel bleu dégagé, sans aucun nuage pour masquer le soleil, laissait présager que la journée serait encore chaude. D’ailleurs, le désert rocailleux qui s'étendait à perte de vue devant les yeux du jeune garçon, laissait bien deviné qu'il ne pleuvait pas beaucoup ou alors très peu. Seul quelques herbes sèches et quelques arbustes desséchés, à peine plus haut que les genoux d'Alexandre, étaient éparpillés de ci de là sur la rocaille.

Alors qu’il était là, quelque part dans le désert, il s’arrêta subitement de marcher et leva la tête vers le ciel. Celui-ci était dégagé et les étoiles brillaient de leurs éclats dans la nuit. La lune était elle aussi de la partie, mais elle ne laissait seulement paraitre que son dernier quartier. Sans s'en rendre compte, il avait encore marché droit devant lui, toute la journée, sans se poser de questions. Il commençait alors à se faire tard. La nuit était déjà bien avancé et Alexandre commençait à fatigué. Il avait passé une journée de plus à marcher dans le désert. Il posa au sol le baluchon qu’il portait sur son épaule, ouvra celui-ci, et s’empressa a fouillé dedans. Il commença par sortir une fine couverture, dont il se servait pour dormir la plupart du temps, et s’asseya ensuite dessus.

Continuant ensuite de fouiller son sac, il sorti une bouteille d’eau et le peu de nourriture qu’il lui restait. Ses maigres réserves s’épuisaient au fur et à mesure, et le jeune garçon ne savait pas exactement dans quel direction il se dirigeait, mais le plus inquiétant, c’était qu’il aurait épuisé ses réserves de nourritures d’ici un ou deux jours tout au plus. Il n’aimait pas l’idée de se savoir dans cette précarité, mais en même temps, il essayait de ne pas trop y pensé. Le jeune homme essayait de ce convaincre que tout allait bien, mais en réalité, il ne faisait que repoussé l’inévitable. Il devrait tôt ou tard retrouver les villes et la civilisation, pour faire le plein de vivre. Or cela voulait aussi dire être en contact avec la population, et risquer que l'on découvre sa nature de mutant.

Il rassembla quelques brindilles et quelques branches d'arbustes qu'il déposa en cercle sur le sol. Puis sorti de son sac une petite boîte d'allumettes, attrapa l'une d'entre elles à l'intérieur, et la gratta sur le bord de celle-ci. Une étincelle grésilla une première fois, puis une seconde fois avant d'enflammer la tête de l'allumette. Quelques instants plus tard, un petit feu de bois crépitait aux pieds du jeune garçon.

Alexandre attrapa alors un morceau de nourriture qu’il embrocha sur une petite tige en bois quelque peu maladroitement, et positionna ensuite celle-ci au dessus du brasier pour la faire revenir. Ce repas n’était pas très appétissant ni même copieux loin de là. Cependant le jeune garçon ne faisait pas la fine bouche, surtout avec le peu qui lui restait. Après quoi, il s'enveloppa dans sa couverture et ferma les yeux.
Le lendemain, les premiers rayons de soleil, qui paraissait à l'horizon, vinrent se poser sur son visage, le tirant ainsi de son sommeil. Il commença par ouvrir péniblement un œil, puis le second, et alors qu’ils ‘étaient encore à moitié embuée, puis il se leva. **Encore une nouvelle journée qui commence**, se disa t'il a lui même. Il rangea rapidement ses affaires dans son sac, et il reprit encore une fois la route de plus belle.

Arrivée en milieu de journée, le jeune australien aperçu au loin, une vaste colline qui semblait s'élever à une hauteur assez conséquente. Il en entama alors l'ascension. Elle s'étendait sur plusieurs kilomètres, ce qui lui donnait l'impression que celle-ci n'en finissait pas. L'ascension de la grande butte ne dura pas moins d'une heure. Ce n'est qu'une fois arrivée au sommet de celle-ci que ses yeux s'émerveillèrent à la vue de l'océan qui lui faisait déformait face. Celui-ci s'attendait à perte de vue. Sans s'en rendre compte, il venait d'arriver sur la côte ouest de l'Australie. Ces 3 années de voyages à pied, l'avait amené à se retrouver dans le lieu le plus éloigné possible de son point de départ, symétriquement opposée de la ville de Sydney.

« L’océan !? » s'exclama le jeune homme, à moitié stupéfait de ça trouvaille.
« Ça fait bien longtemps que je ne l'avais pas vu » pensa t'il a haute voix.

Il resta comme ça pendant plusieurs secondes, à respirer la brise et à contempler le paysage qui s'offrait à lui. Et puis un vent marin un peu plus fort que les autres, le ramena sur terre. Le jeune homme commença à se demander où il pouvait bien se trouvé. Il se rendait bien compte qu'il avait beaucoup marché, mais jamais il n'aurait pensé qu'il n'aurait pu aller aussi loin. Pour lui, dans son esprit, il se disait qu'il devait se trouver à quelques centaines de kilomètres justes après Adélaïde. En réalité, il en était tout autrement. Alexandre n'avait pas vraiment le sens de l'orientation. Il avait toujours marché de plus ou moins droit devant lui, en se disant que tôt ou tard il finirait bien par retomber sur la côte. Cependant dans l'esprit du jeune homme, cela faisait pour lui tellement de longtemps qu'il marchait dans le désert, qu'il n'aurait pas cru apercevoir l'océan aujourd'hui.

Il se trouvait là, au sommet de la colline, et devant lui se dressait l'océan. Il ne pouvait donc pas continuer à aller tout droit. Devait-il prendre à droite ou à gauche ? C'était une question relativement délicate. Il ne pouvait se permettre, de par sa condition précaire, se trompé dans le choix de la direction à suivre pour trouver une ville. **eh bien, que faire ? Quelle direction prendre maintenant ?** pensa t’il. Rien, aucun indice ne se prêtait à lui dans sa réflexion. Le jeune homme cogita ainsi durant une bonne heure, avant de se décider de tourner à droite et de continuer sa route. Il avait pris cette décision sur le coût de tête, en espérant que celle-ci soit la bonne. Il continua ainsi de marché de la journée.

Ce n'est qu'une fois la nuit tombée sur le jeune Alexandre s'arrêta. Et c'est alors qu'il se demandait s'il ne s'était pas trompé de direction, que la réponse lui vint. Alors que l'obscurité enveloppait le paysage, une lueur au loin, presque dissimulée par l'horizon, attira son regard. Et puis, après quelques secondes il laissa s'échapper de sa bouche deux petits mots : « une ville … ? ».

« Enfin…, serait-ce enfin une ville ? Je commençais à désespérer » se disa t’il a lui même. « Enfin, elle n’est pas toute proche, il doit y avoir encore une petite une journée de marche. J’y serais demain. Mais pour ce soir, je vais me poser là. Et comme je n’ai plus rien à manger, et bien tant pis, pour se soir se sera juste un gorgé d’eau », ajouta t’il en pensant a haute voix.
Le jeune garçon passa donc une nuit de plus a la belle étoile, cependant, il était rassurer car demain il pourrait refaire des provisions. Cependant, son cœur était aussi hésitant à aller là-bas. Les villes pouvaient représentées un danger non négligeable pour les gens comme lui. Seulement, il n’avait plus le choix, il fallait bien qu’il si coller …

Le lendemain, Alexandre se leva de très bonne heure, presque à l’aurore, et attaqua rapidement la marche en direction de la ville qu’il avait repéré la veille. Le soleil tapait de plus belle ce jour là, mais pas assez pour le décourager l’atteindre. Et finalement, en fin d’après midi, il rejoignit la petite cité de Broome. Ce n’était pas une ville de très grande taille, mais elle était suffisamment grande pour ce dont il avait à faire. Lorsque le jeune garçon aperçu, la pancarte avec le nom de la ville, cela ne lui disa rien du il n’en avait jamais entendu parler et ne s’avait mais pas ou celle-ci se situait. Alors son étonnement fut grand lorsqu’au détour d’une rue, il aperçu une publicité pour un hôtel sur un panneau. Sur la publicité, on pouvait apercevoir une partie de la carte de l’Australie représentant un bon quart nord-ouest de celle-ci, avec dessus l’emplacement de la ville de Broome. Alexandre resta quelques minutes la bouche ouverte devant la pub. Il ne s’attendait vraiment pas à avoir parcouru tant de kilomètre. Ensuite, il commença à entreprendre l’exploration de la ville.

Le ventre du jeune australien gargouilla l’espace de quelques instant, puis il s’arrêta. Il était évident qu’il faim, puisqu’il n’avait rien mangé depuis la veille. Il posa son baluchon à terre, et regarda dedans pour finalement en sortir un petit porte-monnaie d’apparence très simple. Il fouilla dedans pour vérifier ce que contenait celui-ci, et au grand désarroi du jeune garçon, il ne trouva qu’à peine de quoi se payé un sandwich et un peu d’eau. Comme quoi, passer beaucoup de temps loin de tout et au soleil, vous font oublié bon nombre de chose. Il s’aperçu donc qu’il n’avait plus beaucoup d’argent. Il avait épuisé la quasi-totalité de ce qu’il avait gagné la dernière fois. Et cela ne suffirais pas a remplir de nouveau son sac.

Pour le moment, il avait faim, juste faim. Alors parcourant la ville, alors recherche de quelque nourriture, il s’arrêta devant l’une des ces petites enseignes au l’on vous vends des sandwiches, kebab et autre repas chaud à emporter pour un petit prix. Alexandre, après quelques minutes de réflexion, stoppa son choix sur un Hot-dog de bonne taille qui semblait rudement appétissant.
L’affaire fut faite rapidement, et il se retrouva a déguster la saucisse nappé de sauce mayonnaise enveloppé dans deux tranche de pain.

Maintenant qu’il avait le ventre plein et plus un sous en poche, il commença à s’interroger sur se qu’il allait faire, et une seule solution lui survint a l’esprit. Il fallait qu’il trouve du travail. N’importe quoi aurait fait l’affaire. Seulement, à 17 ans, il n’est pas aisé de se faire embaucher. Il commença donc par faire les petits commerces du coin, en se présentant un peu comme un ‘homme a tout faire’, mais il n’essuya que des échecs.

Un peu plus tard, alors qu’il marchait dans la ville, a à la recherche d’une idée pour trouver un emploi, il passa devant la vitrine d’un petit garage. Dans un des angles de la vitrine, se trouvait une petite pancarte sur laquelle était inscrit : HELP WANTED. **tiens par ici il recherche quelqu’un** se disa t’il tout en continuant son chemin, et puis il s’arrêta net et revint devant la vitrine. Son regard se posa de nouveau sur la pancarte. **et puis pourquoi pas ?** se disa-t-il tout en méditant devant. Après quelques secondes de réflexion, il se décida enfin à entrer dans le petit bureau d'accueil du garage.

C’était une petite pièce assez simple. Devant se trouvait un bureau avec un ordinateur. Sur la gauche, on pouvait apercevoir une étagère relativement imposante sur laquelle était entreposée bon nombre de classeur, rangée par ordre alphabétique et par année. Sur la droite, se trouvent une fenêtre qui donnait directement sur l’atelier. A peine le jeune Australien était-il rentré que le gérant arriva quelques instants plus tard. Celui-ci commença par dévisager Alexandre de la tête au pied, ce qui le rendit légèrement nerveux, avant de lui annoncer :
« Bonjour jeune homme » lui disa t’il, « que désirez-vous ? ».
« Bonjour monsieur » lui répondit-il poliment. Il avait tout intérêt à se faire bien voir d'entrée de jeu, s’il voulait avoir une chance d'être pris. « Je viens de voir votre pancarte, et … ».
« As-tu connaissance en mécanique ? » le coupa t’il dans son élan.
« Oui, un peu monsieur. J’ai travaillé deux mois dans un garage comme celui-ci ».
« Très bien, et a tu le permis de conduire ».
« Eh bien, heu …, non » hésita t’il quelque peu. « Voyez vous, ce que … »
« Quel âge as tu petit ? » lui demanda le garagiste qui se doutais bien qu’il n’était pas très vieux et se demandait même s’il était majeur.
« J’ai 17 ans monsieur » lui répondit-il. « Bientôt 18 ».
« Presque 18 », pensa t’il a haute voix. Puis il regarda le jeune Alexandre dans les yeux pour essayer de déceler si celui-ci lui mentait ou lui cachait là vérité, et après quelques secondes, il lui annonça : « D’accord, je te prends à l’essai pour une semaine, et si tu fais du bon boulot, je te garde ».
« Je vous remercie monsieur, vous ne serez pas déçu ».
« Mais je l’espère bien » Lui répondit-il avant d’ajouter : « et tu voudrais travailler combien de temps ? »
« Je ne sais, aussi longtemps que possible » lui annonça t’il en toute franchise.
« J’ai effectivement besoin d’aide à l’atelier, mais aussi pour tous un tas d’autre chose. Que se sois en mécanique, ou pour allez me chercher des pièces chez mon fournisseur ou autre. Donc, j’aimerais que tu passe, le permis ».
« Mais je n’ai pas l’âge de passer le permis de voiture » lui répondit-il.
« Je le sais bien, je te parle du permis des petites cylindrés 125 cc ».
« Mais conduire un 50 cc ne serait pas plus simple » lui demanda t’il un peu étonné.
« Si, mais moi, je n’en ai pas chez moi, je ne peux que te prêter cette veille motocyclette motorisé en 125 cc » lui répondit il. « Voila, c’est à toi de voir maintenant ». Alexandre ne réfléchissa même pas et accepta tout de suite la proposition du garagiste. Quitte dépenser un peu d’argent pour passer le permis, ca lui servirais surement toujours plus tard.

Ainsi le jeune australien passa près de 10 mois à travaillé dans le petit garage, bien plus qu’il ne l’aurait imaginé lui-même, et il obtena le permis de 125 cc au bout de 2 mois. Il avait même trouvé une petite chambre d’étudiant de 14m² pour un loyer presque dérisoire. Bon certes, elle était plutôt miteuse devrait-on dire. Cependant, pour le moment cela lui convenait, et même, avec un peu d’effort, il avait réussi à la rendre plus habitable et agréable. Tout semblait lui sourire.
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MessageSujet: Re: 3 ans d'errance (3eme partie)   3 ans d'errance (3eme partie) EmptySam 16 Aoû - 22:43

Cela faisait alors près d’une dizaine de mois qu’il travaillait tranquillement dans l’atelier. Et puis un jour, alors qu'il était couché sous une voiture, en train d'essayer de réparer la ligne d'échappement de celle-ci, le jeune homme, sans vraiment y prêter l'oreille au départ, écouta de la conversation de deux personnes qui s’immobilisèrent devant la porte grande ouverte du garage, alors que celui-ci était désert de monde. En réalité, des conversations anodines, Alexandre on entendait bon nombre par jour. Mais cette fois là, son attention fut attirée lorsqu'il entendit le mot 'mutant' sortir de la bouche de l'un d'entre eux. C’est alors qu’une goutte de sueur glissa de son front jusqu'à son menton. Il se demanda d'abord si c'était de lui que l'on parlait, mais au bout de quelques secondes, il se rendit compte, que se n'était pas le cas. Il soupira alors doucement. Le jeune Australien avait fait jusqu'ici preuve de discrétion, Alors pourquoi et surtout comment l'aurait’ on démasqué ? Mais heureusement, se n'était pas le cas.

Le fait de se trouver sous le véhicule qui était posé quasiment au ras su sol, lui permettait de pouvoir continuer à épier la conversation sans attiré l'attention.

« Et quand pense le grand patron ? »
« Il n’a pas changé d’avis sur le problème mutant ».
« Doucement, pas si fort, on pourrait nous entendre ».
« Voyons, regarde il n’y a personne dans le coin ».
« Mais quand même. Tu sais bien que le publique ne doit pas découvrir ce que l’on fabrique dans nos laboratoires ».
« Et puis aujourd’hui, nous sommes ici pour présenté nos recherche et pour obtenir des partenariats. Si nous réussissons la Genetics Corporation ne s’en trouvera que mieux ».
« Oui, il parait même que l’on pourrait se retrouver numéro un, sur le marché de l’industrie pharmaceutique. Se serait formidable, nous pourrions augmenter considérablement nos bénéfices, et donc nos salaires »,
disa t’il avec un sourire aux lèvres.

Quand le jeune australien entendit le nom de la firme, il commença par se dire qu'il l’avait déjà entendu quelques part, mais où ? Il ne parvenait pas à s’en rappeler. Quand et ou avait il pu entendre le nom de la Genetics corporation ?
Et puis tout d'un coup, comme dans un flash, il s'en rappela. C'était il y a un an et demi, lorsque deux hommes avaient tenté de l'emmener de force avec eux. Alexandre fut pris d'une sueur froide. Un frisson lui parcourra le dos le long de sa colonne vertébrale.

« A propos, et le groupe qui s’est échappé il y a 7 ans. Selon les donnée du dernier satellite, il se serait éparpillé et on aurait perdu la trace de la plus part d’entre eux. En revanche, leur chef, le jeune sujet prometteur de la firme, lui ils ne l’ont pas perdu de vu ».
« Selon, les dernières information dont j’ai eu vent, il aurait fondé une bâtisse sur une ile, au sud-est des indes, non loin de Jakarta, ou se rassemblait d’autre …, heu …, phénomène du même genre que lui ».
« Officiellement c’est un école, une institut ».
« On parle trop à découvert, arrêtons là, en plus tu sais bien que c'est tabou, puisque tout cela fait partie d'un dossier confidentiel ».


Ils s’arrêtèrent de parler quelques secondes avant de reprendre de plus belle :

« On a encore repéré un autre cas intéressant, en Sibérie ».
« Oui, j’en ai entendu parler. Mais je croyais qu’il n’avait pas survécu au traitement expérimentale ».
« Au bon ?, tu en es sur ? ».
« Oui »
lui répondit-il en acquiesçant de la tète. « J’ai moi-même assisté au teste. Après deux minutes environs le sujet a fait une crise cardiaque ».
« Ca en fera toujours un de moins. J’ai du mal a les supporté ses déchets ».
« Oui, mais ils rapportent beaucoup d’argent ».
« Ça franchement, ca m’est égale, on devrait en finir avec eux, au lieu de faire des testes ».

Les deux hommes, habillés en costume noir et cravate, marquèrent alors de nouveau une courte pause avant de reprendre :

« Et le jeune, celui qu’ils avaient repérer ici en Australie, du coté de Sydney ?».
« Il ne l’on toujours pas retrouver ? ».
« Et bien je n’en sais rien, c’est ca pour ca que je te le demande ? ».
« Au dernière nouvelle il avait disparu dans le désert ».
« Il est probablement mort ».
« Hum… pas sur. Tu sais bien qu’ils sont résistant, ces phénomènes de foire … ».


‘Phénomène de foire’ Alors c’est comme ça qu’il considérait les mutants là-bas. Le jeune homme se disa alors qu’il avait heureusement bien fait de ne pas accepter l’offre qu’on lui avait fait il y avait 18 mois. Ces mots le rendirent furieux aux points de d’en mordre les lèvres. Il n’avait donc pas plus de considération que cela pour les mutants …

Une voiture noire apparaissa soudainement dans la rue, et vint s’arrêter devant les deux hommes
« Tiens voila, la voiture de nos clients, ils viennent enfin nous chercher. C’est pas trop tôt, nous allions être en retard ».

Le jeune Australien, qui était toujours couché sous la voiture, s'essuya le front. Durant les quelques minutes qui venait de s'écouler, et où il avait épié la conversion des deux hommes, Alexandre avait sué a grosse goutte. Selon les propos qu’ils avaient tenu, il semblait évident qu’il venait de parlé de lui, même s’ils n’avaient pas trop donnée de détail, la ressemblance semblait vraiment évidente. La Génétics Corporation avait donc bien poursuit les recherches et avait tenté de le retrouvé dans le désert.

Bien qu’ici, le jeune homme pouvait passer pour quelqu’un de normal. Il savait maintenant qu’il ne pourrait pas resté indéfiniment dans la ville de Broome. Tôt ou tard, cette Firme finirait bien par le retrouvé, et enverrais des hommes de mains, pour le débusquer. **Que se faire** disa t’il a lui-même. **faut il que je reparte dans le désert ?**. Et puis soudainement il repensa à la conversion que venait d’avoir les deux hommes. **Il y aurait une école, ou un refuge pour des gens comme moi, au sud-est des indes… . Heu au à proximité de Jakarta ont-ils dit ?** pensa t’il alors. Et puis, alors qu’il se remettait a travaillé sous la voiture, son cerveau cogita sur l’information qu’il venait d’entendre. **Et pourquoi pas** se disa t’il, **pourquoi n’irais je pas tenter ma chance là-bas, si les gens son comme moi, je n’aurais pas besoin de me caché. La vie pourrait être plus simple …**. A cette dernière pensée, son sang ne fit qu’un tour en lui. En l’espace d’une demi-seconde, il venait de prendre sa décision. Dès la fin de la semaine, dès qu’il aurait touché sa paye, il repartirait en voyage, mais cette fois ci, se serait différent. Cette fois ci, il avec un but à suivre.

Ainsi lorsqu’il toucha sa paye à la fin de la semaine, comme il se l’était dit, il remercia le garagiste qui avait bien voulu l’accepter malgré le fait de ses 17 ans, et ensuite, il enquilla une nouvelle fois la route pour rejoindre la destination qu’il s’était fixé.
Pour le reste, il quitta ‘Broome’ et rejoignit à pied ‘Port Hedland’, une ville portuaire situé plus au sud. Une fois là-bas il trouva un cargo, qui accepta de le déposer à Jakarta, monnayant un petit tribut. Et une fois là-bas, il repéra l’ile (ce qui lui demanda quand même quelques jours), que les deux hommes avaient mentionné. Après quoi il s’arrangea ensuite pour prendre le petit ferry qui l’emmènerait sur l’ile ou se tenait la faculté pour les gens qui était comme lui. Celle-ci était dirigée par un homme dont il ne connaissait même pas le nom. Cependant, pour la première fois depuis qu’il avait quittée l’orphelinat, le jeune australien ne ressentait aucune peur de ce qu’il verrait et trouverait une fois là-bas. Bien au contraire, un sentiment de joie, qu’il n’avait éprouvé depuis bien longtemps, lui avait embaumé le cœur, lui donnant le courage d’aller de l’avant.



[HRP : c'est bien ma veine ^^, c'est trol long il a fallu que le post en deux fois ^^]
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