[France]Le train du quotidien.

Invité

Retourner dans son pays d’origine fut difficile et très compliqué. Mais elle avait sauté le pas, et ce, depuis quelques mois déjà. Le voyage avait été éprouvant dans le sens où les moyens de transport avaient été très divers et le confort n’avait pas toujours été présent… Espérant que son fréro ait eu la même idée qu’elle, Jud’ s’installa en France. Enfin, s’installer c’est déjà utiliser de biens grands mots… Miss Baret ressentait un étrange malaise dans cette masse bruyante qu’était Paris. Elle qui depuis toute petite s’était délecté du silence, voyait dans cette ville le cauchemar dont son senseï n’avait cessé de lui parler. Elle avait prit un travail à temps plein dans un bâtiment de restauration rapide. Ce travail lui permettait entre autre de survivre mais aussi d’observer de plus près la population de consommation. C’était si triste de la contempler dans toute sa monotonie. Et pour ne pas s’ennuyer ils remplissaient leur vie de rien. Pourtant certains arboraient un sourire sincèrement heureux ; ignorant…Dans ses observations des autres et d’elle-même, miss Baret se rendit compte qu’elle ne cessait de les juger. Ce qui lui rappelait sa condition d’humaine lui faisait parfois honte. Encore une preuve que Judith avait encore beaucoup à apprendre.

Sa journée de travail terminée, elle avait encore toute son après-midi pour flâner dans les rues de Paris. Ses après-midi de recherche lui fournissaient toujours une désillusion douloureuse…L’espoir de le retrouver qui a chaque fois se laisser émietter par l’absence de son nom sur ces **** de registres. C’est donc dans les rues d’une ville en pleine animation que Jud’ puisait toutes ces ressources pour retrouver Spike. Si son senseï ne l’avait pas prise sous son enseignement, la jeune Baret serait déjà rongée par ce projet utopique. Etait-il seulement encore vivant ? Connaissait-il son existence ? Savait-il qu’il était mutant ? Etait-il heureux ? Des questions auxquelles elle avait vaguement tenté de répondre mais qui la soutenait dans ses recherches et qui l’empêchait de laisser tomber

Les rues étaient bondées à cette heure de l’après-midi, pas étonnant par ce temps bien chaud pour un mois de février. Ayant laissé son kimono rouge dans son appartement, la demoiselle portait un ensemble des plus banales, histoire de se fondre dans la masse. Baret ne connaissait personne ici, et ne voulait se faire aucune attache qui la retiendrait, le moment venu. Elle était donc totalement incognito dans ce « tout-plein » de monde. Son pas était prudent et lent ; comme pour trancher avec l’activité qui régnait autour d’elle. C’est une bulle qui protégeait constamment Judith des autres humains. Une sphère dans laquelle elle vivait seule et n’inviterait personne d’autres que son petit frangin…

-Judith ?

La dame se retourna si vivement, que son interlocuteur en fut saisit. Judith soupira intérieurement lorsqu’elle mit un visage sur la voix. « Patron » L’avait rattrapée sans doute avait-il encore des remarques à lui faire sur sa façon de travailler…Cela faisait 7 mois qu’elle travaillait pour lui et pas une seule fois il ne lui avait fait de compliment sur sa manière de travailler. Au début cela lui avait paru normal, vu ses manières étranges et son manque de culture Française. Mais elle avait très bien évoluée depuis, et sa force naturelle lui servait [discrètement] à mieux travailler.

-« Oh pâtron (phonétique), J’ai oublié quelque chose ? dit-elle avait un air faussement ravi de le voir.

-« Non, enfin…je…hum… » Apparemment son « boss » comme certains l’appelait, avait du mal à s’exprimer. Quelque chose de délicat à annoncer ? En tout cas l’attitude impénétrable de sa catastrophique employée, n’avait pas l’air de l’aider énormément. Comme il n’avait pas l’air de savoir comment s’y prendre il lui tendit une lettre.

-« Qu’est-ce… » articula la dame en ouvrant l’enveloppe.

-« Ta lettre de licenciement Judith. Je suis désolé, mais il y a eu trop de plaintes à ton sujet, et l’administration m’a conseillé de…Enfin Judith tu sais comment ils sont ! »

Il y eu un silence. Baret lut la lettre qui empruntait des mots dénués d’expression. Jud’ ne se sentait ni triste, ni en colère. Après tout ce n’était qu’un job elle en trouverait bien un autre. Son patron de plus en plus mal à l’aise face à son visage toujours lisse de sentiments. Lâcha cette dernière phrase avant de se retourner et disparaître :

-« Si tu as besoin de quelque chose…Tu sais où me trouver… »

La miss remercia du regard et le vit s’éloigner à grands pas.

Invité

Ah ! La France ! Quel pays splendide et magnifique, un lieu extraordinaire où Aube adorait marcher sans but. Un lieu emprunt de magie, de rêve, de poésie. Un pays sans cesse renouvelé, qui avait su marier avec bonheur et volupté les époques, les styles et les façades. Un pays qui montrait sous un regard curieux, une vie calme et apaisante. Et c'était là que Aube, guerrière dans l'âme, soldat du MIL, aimait se promener pour découvrir sans cesse des lieux différents. La jeune femme marchait donc, les yeux perdus dans la contemplation des maisons qu'elle ne pourrait jamais se payer quand soudain le rêve fut gâché par un évènement des plus pénible.

Vous êtes tous en train de vous dire que cet évènement devait être un des clichés du RP. Qu'elle a bousculé Jiduth, qu'elles se parlèrent et que Aube lui révéla tout sur la Faculté, le MIL, la lutte des mutants et son cher petit frère. Mais non ! Nous sommes dans un topic à tendance réaliste et de par le fait, nous n'aurons pas une discussion aussi simple dès le premier post. Oh, je ne dis pas que cela ne se fera pas, mais pas pour le moment. Maintenant que c'est réglé, je reprends mon récit.

Elle avait donc les yeux en l'air quand sous son pied elle sentit quelque chose de mou. Elle baissa le regard et soupira, pourquoi fallait-il toujours que les rues des villes françaises soient constellées de crottes de chien ? Hein ? Pourquoi ? Et bien ça elle n'en avait aucune idée, mais trouvait ce fait terriblement pénible. Elle prit donc son courage à deux mains avant de se diriger vers la petite fontaine qui glougloutait gentiment. Elle s'assit sur le rebord avant de retirer la chaussure incriminée avant de la tremper dans l'eau. Elle la ressortit quelques instants plus tard avant de la nettoyer avec un morceau de journal et de la replonger.

Puis, elle la laissa sur le rebord du bassin et fouilla dans le sac à dos qu'elle portait en permanence. Dans ce petit sac très intéressant, se trouvait une paire de chaussures de rechange. Une très jolie paire de tennis pour le cas où Aube aurait besoin de courir. C'est pourquoi elle se changea de chaussures avant de ranger la mouillée et l'autre dans le sac et de tout remettre sur son dos.

Puis elle reprit sa route de touriste et c'est là qu'elle vit une jeune femme immobile sur le trottoir. Elle venait d'être planté là par un homme plus âgé qu'elle. Oh ! La pauvre ... plaquée par son amant ! Aube devait l'aider, c'était une obligation morale !

Ne t'en fais pas, un de perdu dix de retrouvés. Allez, fais moi un beau sourire, tu ne vas pas te tracasser pour ce mufle !

Comment ça elle est à coté de la plaque ? Et alors, sans erreur la vie perd de son sel ...

Invité

Ne t'en fais pas, un de perdu dix de retrouvés. Allez, fais moi un beau sourire, tu ne vas pas te tracasser pour ce mufle !

Judith ne tilta pas. Pas tout de suite...Pourtant la jeune femme semblait bien s'adresser à elle et c'était d'autant plus étrange.C'est vrai comment aurait-elle pu se sentir concernée par ces propos? Judith comprit ou cru comprendre...

-"Oh, je le sais bien merci, même si en France en trouvé un autre devient assez compliqué..." répondit la jeune Française sur un ton courtois.

*Mufle?...*

Judith doutait qu'il s'agisse d'un autre mutant organique, ayant de l'ADN de mufle en lui. Mais de quoi parlait-elle alors? Encore une expression dont le sens échappait à la jeune femme?

*Pâtron? Mufle?* (1)

Sa manie à prendre le mot "patron" pour le prénom de son boss lui avait déjà attiré quelques railleries qu'elle n'avait pas toujours comprises. Personne n'avait daigné lui expliqué qu'il s'apellait en réalité Michel Janichou.Toutefois c'était bien un tout petit détail comparé à tout ce que Judith n'avait pas encore assimilé de la vie urbaine.

L'inconnue qui s'était installée devant elle avait l'air bien décidé à utiliser la familiaritée ordinairement réservée aux proches, avec Judith. Celle-ci, quoiqu'un peu perturbée que quelqu'un vienne lui adresser la parole ainsi se montrait polie mais distante. Son senseï lui avait bien enseignée qu'il fallais toujours rester à distance d'un inconnu. cette distance Judith avait apprit à la calculée, et cette fois il ne s'agissait plus de centimètres mais bien de tonalitée, celle de la voix.

Miss Baret, ne savait quoi faire maintenant. Rester planté là relevait d'une singulière stupiditée. Mais quoi faire avec une jeune femme qui venait vers vous en disant "tu", vous dit qu'un travail se retrouve facilement et que Pâtron est un mufle...La demoiselle restait silenscieuse, agacée du fait qu'elle ne connaissait pas les coutumes et habitudes de ce pays qui lui semblait de plus en plus étrange....

__________

(1) Ne vous laissez pas influencer par la simplicitée de ses pensées...

Invité

Que quoi ? Comment ça en France on ne trouve pas de mecs ? Mais c'est quoi cette réponse ... Voici donc les pensées actuelles de Aube. Oh, bien entendu, ce sont aussi celles de l'auteur qui trouve que les hommes ne manquent pas en France. Mais lui, il sait que Judith s'est trompée sur le sens des paroles d'Aube, tandis que la jeune femme n'est pas omnisciente, et non, donc elle n'en a aucune idée. Pour elle c'est une honte qu'un joli brin de fille comme ça ne trouve personne. Donc il en va de son devoir de soeur d'aider cette petite chose perdue. Et zou on va l'emmener faire les magasins.

Bon, le seul soucis était que Aube n'a pas un sou en poche. Oh, elle a un peu d'argent mais pas beaucoup. Cela peut paraitre fort étrange, mais n'oublions pas que même si Twi est plein aux as, sa soeur ne lui a jamais parlé d'argent (sinon il lui en aurait donné l'est partageur le petit mutant) donc elle n'a pas tant de sous que ça. Et faire les magasins pour relooker une inconnue n'est pas la meilleure chose à faire si on veut garder le peu de monnaie qu'il reste dans le fond du porte-feuille. Donc ... ben on va faire avec les moyens du bord. On va aller rencontrer des hommes, des mâles, des virils, des tatoués... Ou pas ...

Bon je ne connais pas bien le coin, mais j'ai besoin de savoir, c'est quoi ton style de mecs ? Tu en recherches un en particulier. Je ne sais pas moi, un gars gentil comme ton frère, beau comme un dieu et avec tout ce qu'il faut là où il faut. Allez je vais t'aider ma pauvre, avec moi tu vas trouver le garçon que tu cherches.

Totalement inconsciente du trouble qu'elle risquait de provoquer, Aube prit la main de sa protégée et la traîna en direction d'un muret sur lequel elle s'assit. Puis elle regarda la pauvre petite fille qui venait d'être plaquée et attendit une réponse. Ben alors, elle vient cette réponse ?

Oups, j'ai oublié de me présenter, Aube Taboï, j'adore aider les autres. Et même si je n'ai pas encore trouver de mec à mon goût, je ne désespère pas. Enfin pas trouvé ...

Le ton se fit rêveur à la fin, elle revoyait bien quelqu'un qui serait à son gout, un homme fort, qu'elle avait bien observé. Un homme qu'elle serait heureuse d'avoir rien que pour elle. Mais pour cela il faudrait qu'il change son attitude, car oui il était beau comme un ange, mais il avait un caractère de démon. Et avec Aube cela ne ferait jamais bon ménage.

[HRP : Navré du retard, je suis impardonnable, enfin presque. Chibi eyes]

Invité

Bon je ne connais pas bien le coin, mais j'ai besoin de savoir, c'est quoi ton style de mecs ? Tu en recherches un en particulier. Je ne sais pas moi, un gars gentil comme ton frère, beau comme un dieu et avec tout ce qu'il faut là où il faut. Allez je vais t'aider ma pauvre, avec moi tu vas trouver le garçon que tu cherches.

*Un mec? Mon frère?*

Comment le savait-elle? La jeune inconnue avait l'air d'en savoir sur son compte...méfiance.Son interlocutrice n'avait pas l'air d'avoir peur de se montrer familière et pour une femme comme Judith qui est très a cheval sur la politesse et ce qui suit fut une douche froide. Judith n'avait tout simplement pas l'habitude de ce genre de contact si soudain, et la blondasse n'arrangeait en rien les choses; toujours sur ses gardes miss Baret observait peut-être un peu trop obstinément la femme qui se trouvait devant elle, et qui la seconde d'après vint lui prendre la main.

Judith dû faire un effort surhumain pour ne pas avoir ce réflexe de se dégager. La femme la mena vers un muret sur lequel elle s'assit. Judith ne voulait pas répondre tout de suite réflichissant encore, comment elle pourrait tirer avantage de cette situation. Surtout ne rien dévoiler...Juste ce qu'il faut pour qu'elle donne des information sans s'en rendre compte.

Oups, j'ai oublié de me présenter, Aube Taboï, j'adore aider les autres. Et même si je n'ai pas encore trouver de mec à mon goût, je ne désespère pas. Enfin pas trouvé ...

Aube Taboï, un nom a enregistré dans sa mémoire. Cette "Aube" avait l'air sincérement interréssée, mais avec le temps et un peu d'expérience, Judtih avait apprit a ne pas se fier aux apparences, cela l'avait bien trop souvent méconduit pour qu'elle fasse encore l'erreur.Judith prit son temps avant de rpéondre, debout devant miss Taboï elle prit soin de bien choisir ses mots:

-"Enchantée, mon nom est Baret, Judith Baret."

Ju' fit une pause, très courte, mais qui lui permit de bien détailler à nouevau le visage d'Aube

-"Ce que je cherche est plus jeune...Blond..."

Elle ne savait rien d'autre. Sur le coup cela lui parut invraissemblable. Mais Judith ne pouvait rien dire d'autre sinon sa possible mutation. Mais hors de question de dire ça en rue...

Invité

Trop occupée à parler et à chercher une solution pour donner à la pauvre petite chose fragile un homme qui puisse la protéger, Aube ne remarqua presque pas le malaise que l'autre jeune fille avait. Mais toute la nuance consistait dans ce presque. A priori avoir quelqu'un d'aussi proche ne lui était pas familier, pourtant entre fille il fallait s'aider, mais comment savoir ce que cette pauvre gosse avait vécu ? Si ça se trouvait, elle était totalement perdue dans cette ville, abandonnée par le vieux mufle ! Oh celui là si elle le tenait elle lui apprendrait à plaquer ainsi les filles. Non mais alors !

Puis les réponses arrivèrent, pas beaucoup de mots, pas beaucoup d'indices mais tout de même quelques pistes. Tout d'abord son nom. Baret, ça lui disait vaguement quelque chose, mais sans plus, ce n'était pas un des mecs qu'elle avait eu, alors qui ? Puis sa recherche, blond et plus jeune. Le problème du plus jeune venait tout de même du point de comparaison. Car on peut toujours être plus jeune, tout dépend de par rapport à qui. On peut toujours être plus quelque chose de toute façon...

Donc Aube devait se mettre à la recherche d'un blond assez jeune. Une image étrange vint s'imposer à son esprit, une blondeur irréelle et des yeux magnifiques dans lesquels on pouvait se perdre. Deux ailes blanches immaculées... STOP ! Là ça n'allait pas du tout, que faisaient des ailes dans ce rêve, un ange ? Mais elle ne connaissait pas d'ange, enfin si elle en connaissait un mais ça ne pouvait pas être lui. Et puis si ça se trouvait il n'avait pas les yeux bleus. Sa conscience, fortement absente en ces temps troublés, trouva tout de même le moyen de lui faire passer un message... Si si il avait les yeux bleus. Oh non ! Pourquoi elle aussi devait elle flasher sur les mecs les moins accessibles.

Mais bon passons et cherchons d'autres blonds à lui présenter. Alors ... Twi ? Non trop jeune et puis il n'était blond à temps complet et enfin il était trop gay pour sortir avec elle. Au MIL, pas de blonds en vue, passons aux autres connaissances ... L'ange, non, le petit blond ! Mais oui l'un des deux petits blonds contre l'ange, voila où elle avait entendu le nom de Baret ! Après avoir parlé avec son cher frère, elle avait apprit le nom des deux et il y avait un Baret. Mais c'était quoi son prénom, Spak, Spuk, Spok, Piquet ? Ah non ! Spike ! Voui c'était ça, pour un peu elle aurait dansé la gigue en entraînant tous les passants. Que c'était beau la mémoire quand ça revenait. Mais bon, elle ne pouvait pas présenter ce Spike Baret à la fille qui se nommait Baret. Un nom assez commun, mais tout de même c'était amusant. Et quand Aube trouvait quelque chose d'amusant, elle ne pouvait pas résister à le dire. Donc ...

Désolé, j'ai pas de blonds de ton âge en magasin, mais j'ai un charmant gamin un peu tout feu tout flamme qui s'appelle aussi Baret. Mais bon il doit avoir quoi ? Treize ou quatorze ans, il est bien trop jeune pour toi. Non, ma grande je crois qu'il va falloir te chercher quelqu'un d'autre que ce Spike. Pas grave, je suis certaine qu'on va vite trouver.

Elle se mit à la contemplation de la rue, cherchant un beau spécimen à donner en pâture à sa nouvelle compagne.

Invité

Désolé, j'ai pas de blonds de ton âge en magasin, mais j'ai un charmant gamin un peu tout feu tout flamme qui s'appelle aussi Baret. Mais bon il doit avoir quoi ? Treize ou quatorze ans, il est bien trop jeune pour toi. Non, ma grande je crois qu'il va falloir te chercher quelqu'un d'autre que ce Spike. Pas grave, je suis certaine qu'on va vite trouver.

Spike...Baret...Spike...Ca avait été tellement simple et facile sur le coup que Judith cru avoir mal entendu...Elle connaissait son frère! Spike Baret...Etait-ce un nom courrant ici. elle l'ignorait mais en tout cas il correspondait physiquement à son frère. Après des mois de recherche, entendre prononcer le nom de son frangin d'une autre bouche que la sienne lui avait provoqué un très étrange sentiment. Judith doutait affreusement, un charmant gamin...Il avait bien grandi son p'tit frère...Si Judith n'avait pas été face à une inconnue, elle se serait surement mise à inonder la voie public.

Une boule naquit dans sa gorges, aussi imprévisible que douloureuse. le souvenir de son frère lui était d'une souffrance intolérable. Il fallait le retrouver, à n'importe quel prix. Après ces fameux mois de vaines recherche,il lui avait fallut se faire virer pour retrouver la trace du cher disparut. Tandis qu'elle regardait défiler les passants sans les voir elle s'imaginait le Spike de maintenant. Long cheveux blonds comme les siens, mais en plus court...Avait-il ses yeux? Lui ressemblait-il? Rien que la couleur des cheveux semblait penser qu'il avait déjà tout en commun.

Seulement voulait-il vraiment la retrouver? Connaissait-il au moins son existence? Qu'elle serait sa réaction? Serait-il heureux? déçu? Les deux? Ces questions la jeune femme ne se les était jamais posée. Absorbée par sa recher elle en avait oublier jusqu'a la réaction de celui qu'elle cherchait si ardamment. Il serait heureux. Comment en pouvait-il en être autrement? Un doute germa dans la tête de la femme-Taureau...Et si mieux valait ne jamais le retrouver? C'était absurde!!! Il fallait y songer avant! Miss Baret se décida enfin: Elle le retrouverait quoiqu'il en coûte. les regrets seraient trop important si elle n'agissait pas! Un mince sourire se dessina sur sonn visage,sans qu'elle ne s'en rende compte.

-"Baret? C'est curieux...Je peux le rencontrer?"

Elle avait feint la surprise, la curiosité et une pointe de malice. L'art de la comédie ne lui était pas vraiment propre, mais elle se sentit convaincante, la détermination lui avait servie de support à la supercherie. Feindre la légéretée...Surtout rester légère...la demoiselle se leva pour lui faire face, ses yeux marrons détaillait une fois de plus l'expression de Taboï. Quel étrange nom soit-dit en passant...

[Plus la peine de m'excuser , je suis impardonnable...]

Invité

Ben c'était quoi ces émotions qui passaient sur le visage de la fille ? Parce que là elle donnait une impression étrange. Comme si, dieu seul sait pourquoi, elle était tiraillée entre deux sentiments presque opposés. Le problème était que Aube n'est pas une grande psychologue et qu'elle ne constate que quelques informations sans en tirer de conclusions. Donc elle vit que le nom de Spike semblait perturber la fille mais rien de plus.

Et après ? Que faire ? Décider de l'emmener voir Spike était impossible, elle ne pouvait pas se ramener comme ça à la Faculté. Donc il fallait attendre, mais attendre quoi ? Lui proposer de le faire, lui dire d'oublier l'idée. Trouver une solution pour refuser sans trop la vexer. Tout cela était trop compliqué pour la jeune femme qui ne savait vraiment pas quoi faire.

Elle décida de couper la poire en deux pour le moment en proposant.

Mouais ça pourrait se faire, mais pas tout de suite, je pense que tu comprends. Je ne sais pas pourquoi tu cherches à le voir. Comme je te l'ai dit il est trop jeune pour toi. Mais si tu me donnes une bonne raison je peux changer d'avis.

Elle ne voulait pas rembarrer la jeune fille trop brutalement mais il fallait tout de même savoir ce qu'elle désirait réellement. Parce que là, c'était ambigu et vague et Aube détestait ce genre de choses...

Invité

Mouais ça pourrait se faire, mais pas tout de suite, je pense que tu comprends. Je ne sais pas pourquoi tu cherches à le voir. Comme je te l'ai dit il est trop jeune pour toi. Mais si tu me donnes une bonne raison je peux changer d'avis.

Elle n'aimait pas ça...pas du tout! Judith ne se sentait pas assez en confiance pour recracher la vérité comme ça. Ce qui la chiffonait le plus c'est qu'apparemment Aube avait l'air déterminé à savoir, sinon "niet"! Pourquoi ne pas lui dire tout simplement où il se trouvait? C'était un secret d'état? En même temps Ju' se sentait quelque peu rassurée par ces précautions. Ainsi elle était sûre qu'on ne rejoignait pas son fréro comme ça...ce qui lui fournissait une certaine sécurité, et savoir que son frère était en sûreté, c'était capital!

La jeune femme prit quelques seocndes de silence pour analyser la situation. Trois options s'imposaient: 1) Ne rien dire et laisser cette jeune femme partir sans aucun espoir de retrouver son frangi, si ce n'est par ces fou*u registres...2) Lui raconter tout depuis le début, risquer le tout pour le tout, découvrir que cette jeune femme fait partie de la G.C ,se faire prendre et découvrir que son fréro est mort depuis trois ans. 3) Lui raconter une parcelle de vérité, en prenant le risque qu'elle ne soit pas satisfaite et qu'elle s'en aille...Miss Baret prit sa descision: Risquer le tout pour le tout. Apès tout si son frère était mort et qu'il s'agissait d'un leurre Judith ne se voyait pas vivre le restant de ses jours peinarde sur un hamac.Non, mieux valait tout savoir et donc, tout dire...:

-"D'accord...La similitude entre nos noms n'est pas un hasard...Spike est mon frère...Et cela fait....Assez longtemps que je le recherche. Voilà. c'est une bonne raison?"

On ne saurait décrire avec quelle intonation la dernière phrase avait été prononcée...Judith était partagé entre le sentiment de s'être fait avoir, l'appréhenssion de se faire prendre, et la joie de revoir son frère...

[Court désolée -_-"]

Invité

Tiens elle a buggué ! Enfin c'est ce que dirait Twi en regardant la jeune femme. Elle attends quoi pour répondre, elle invente une fable ? Un conte que Aube prendra pour de l'argent comptant et qu'elle avalera tout cru au risque de lui montrer la Faculté ! Mais faut pas pousser non plus, elle n'est pas si stupide que ça quand même !

Mais quand la jeune fille se mit enfin à parler et à expliquer ses raisons de vouloir voir Spike, Aube resta un instant en suspend (oui oui elle aussi elle buggue). Heu ! son frère le petit Spikounet ? Mais c'était cool ça, retrouver son frère était quelque chose de fantastique, d'extraordinaire, d'exceptionnel ! Mais heu pourquoi qu'elle savait pas où il était ça c'était nettement moins bien. Aube se méfia légèrement, mais quelle raison aurait-elle de mentir. Surtout sur son nom alors qu'elle ne savait pas si Aube pouvait avoir des renseignements sur son frère. A moins d'avoir eu l'accès à la liste des élèves de la Faculté et de savoir qu'il y avait un Taboï ... enfin là ça devenait du grand n'importe quoi !

Ok on va dire que je te crois, mais le problème c'est qu'il est pas tout à fait à coté ce ne sera pas forcément simple de le rencontrer. Ne t'en fais pas il va très bien, un peu tout feu tout flamme mais sinon il va bien. Je peux te conduire à lui mais à une condition.

Le suspense était à son comble, quelle serait la condition de Aube pour réunir les deux enfants ? Je pourrais être totalement sadique et ne pas la donner, mais ça n'avancerait pas le topic et ce serait totalement inutile, donc ...

Tu me suis sans me poser de question sur notre destination.

Ben oui, elle allait bien voir où k'avion atterrirait mais rien de plus, et à partir de là, Aube s'arrangerait pour sur le Spikounet aille au rendez-vous, même s'il fallait l'y trainer par la peau des fesses.

Invité

Ok on va dire que je te crois, mais le problème c'est qu'il est pas tout à fait à coté ce ne sera pas forcément simple de le rencontrer. Ne t'en fais pas il va très bien, un peu tout feu tout flamme mais sinon il va bien. Je peux te conduire à lui mais à une condition.

Tout feu tout flamme. C'était la deuxième fois qu'Aube utilisait ce terme. Pourquoi? Judith se dit que c'était surement en rapport à son pouvoir , ou à son comportement. Etait-il instable? Colérique? Coureur de juppons? Que signifiait cette expression? Elle demeurait perplexe. Mais il allait bien, et concrètement c'est tout ce qui importait, pour le moment.

Pour le moment c'était aussi la condition ... qui importait:

Tu me suis sans me poser de question sur notre destination.

Là c'était beaucoup plus risqué...En effet qu'est-ce qui prouvait à miss taureau que cette jeune inconnue la conduise vraiment à son frère...Si ça se trouve il avait été recapturer à la G.C et elle s'apprêtait à y retourner elle aussi... Mais si il était là-bas, elle aussi irait. La déscision de demoiselle baret fut prise et un simple hochement de tête résigné fut prononcé pour exprimer son accord. Ju' retrouverait son frère et cela à n'importe quel prix.
[Je ne peux pas faire plus. désolée]

Invité

Le signe de tête en guise d'acceptation suffit à Aube. Elle sortit son téléphone et composa le numéro de la Faculté. L'intendant lui répondit et comme à son habitude Aube alla droit au but.

Bonjour, j'ai besoin de parler à Spike, vous pouvez me passer sa chambre ?(en anglais)

Au bout de quelques instants, une voix féminine lui répondit et Aube sourit, la compagne de chambre de Spike n'était donc que la jeune Aura. Le pauvre il n'allait pas s'ennuyer...

Aura, c'est Aube, tu peux me passer Spike ? ... Oui j'attends !(en anglais)

Elle fit signe à Judith de s'approcher et attendit que Spike daigne prendre le combiné. A priori Aura était en train de le prévenir et cela allait peut-être prendre du temps avant qu'il ne réponde. Elle regarda Judith et décida de traduire ce qu'elle avait dit, après tout elle ne savait pas si la jeune femme parlait anglais. Elle n'avait pas eu le temps de lui demander. Elle traduisit ses demandes et expliqua rapidement.

Je vais lui donner un rendez-vous quelque part et lui parler de toi, on ira seulement s'il veut bien te voir. J'espère que tu ne t'es pas fichue de moi sinon ça ira assez mal.

Elle écoutait toujours son portable, attendant d'entendre la voix masculine de Spike ! Parce que là, elle n'entendait que des bruits montrant que le combiné de l'autre coté était déplacé... Bon alors il arrivait le Spikounet ?

Ah ! Enfin !

Spike, c'est Aube, comment tu vas ?

Comment ça c'est nul comme entrée en matière ?

Arbitre Nombre de messages : 368 Date d'inscription : 21/11/2006

La voix de Spike se fit entendre à l'autre bout du fil.

- Bien et toi? Qu'est ce qui me vaut le plaisir de te parler?

Invité

Aube entendit le voix de Spike qui semblait étonné mais décida de ne pas lui expliquer le tout au téléphone. On ne savait jamais, cela pouvait être une fausse joie, ou au contraire une mauvaise nouvelle. Mieux valait fixer au plus tôt un rendez-vous avec le jeune mutant dans un endroit neutre. Mais où ? Quel lieu choisir ?

Elle ne pouvait pas lui demander de la retrouver en France, cela était bien trop loin pour lui et il avait peut-être des cours ou d'autres obligations à la Faculté. Donc il fallait un lieu plus proche de la Fac sans pour autant être trop proche pour ne pas indiquer l'emplacement du bâtiment secret à la jeune femme qui se disait sa soeur. Elle prit sa décision.

Super, mais ce n'est pas le sujet. Est-ce que tu pourrais prendre le bateau pour arriver dans la ville où on s'est rencontrés la première fois, tu te souviens le jour où tu t'étais un peu enflammé ? Si oui on se retrouve là bas demain à 11h heure locale ok ?

En attendant la réponse qui, il fallait espérer serait positive, elle regarda Judith et lui parla à voix basse.

Tu n'as pas peur de l'avion j'espère !

Parce que pour être là bas, dès le lendemain, il faudrait aller assez rapidement, et l'avion était la meilleure solution. Par contre est-ce que la fille avait des sous pour le payer ? Oui, c'est paradoxal, mais Aube était souvent fauchée (elle n'avait jamais parlé d'argent avec son frère qui serait tout à fait prêt à lui en donner un peu ...)

Arbitre Nombre de messages : 368 Date d'inscription : 21/11/2006

Avant que Judith ne réponde, la voix de Spike prononça la question qui tue !

Okay, je dormirais là-bas pour être sur de ne pas loupé le rendez-vous. Mais, pour faire quoi?

Aube répondit rapidement.

[b]Trop long à t'expliquer au téléphone, je pense que tu seras gagnant ne t'en fait pas. J'ai plus beaucoup de temps, j'espère que tu seras là ![/i]

Et hop elle raccrocha ! Ca coute cher l'appel de la France à l'Indonésie !