Tu m’as bien roulé imbécile.
Comment voulais tu que je devine ça ?
Tu vas voir, bientôt tu auras le pouvoir, tu comprendras pourquoi je t’ai poussé à le faire.
Imbécile…
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Cellule pourrie ! Il ne s’attendait pas à ça ! Certes, c’était plus spacieux que son petit abri de taules et de toiles, plus propres, mais il se voyait ici comme une souris en cage. Bon dieu de merde !
Déléte était comme un possédé. Il avait horreur des endroits clos, froids vides, ou rien ne se passait. Il était assis sur un genre de lit, et il regardait partout à droite et à gauche, il y avait peut-être une fenêtre, quelque chose. Il souleva son matelas. Une fenêtre sous le lit, c’est toujours possible ! Non, pas cette fois ci, il replaça son matelas, et se rassis dessus. Son coup lui faisait un mal de chien, mais rien de bien transcendant. Il se gratta la nuque et sa calma.
Le petit con de blond l’avait bien eût ! Pourquoi l’avait il écouté ?! Son frère ! Abruti de frère ! Non, il fallait qu’il se calme. Il expira comme il put, et regarda droit devant lui, comme une statue l’aurait fait. Quatre drôles de gusses armés jusqu’aux dents venaient d’entrer, un professeur aux lunettes rondes et au sourire sadique en premier.
-Bonjour Monsieur je suis le docteur Sylberstein je viens voir si vous êtes aptes a nous rejoindre on va vérifier votre état de santé.
- Va chier Sylberstein...
Il n’était pas d’humeur à ce que ce taré vienne le piquer sans qu’il ne dise quelque chose. Néanmoins, il n’eut pas le temps de discuter que le malade lui avait déjà planter son truc dans le bras. C’était froid, et ça brûlait. Drôle de produit qu’on venait de lui injecter ! Son visage se crispa, mais il ne dit rien, décidé à ne pas donner satisfaction au taré en gémissant de douleur, comme il l’aurait peut-être fait en temps normal.
- Quand est ce que je vais souffrir, Sylberstein de mes deux ?