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 [Bal de St Val'] Le Bar

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Iwëne
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MessageSujet: Re: [Bal de St Val'] Le Bar   [Bal de St Val'] Le Bar EmptyJeu 16 Aoû - 15:55

Quel étudiant aurait été assez stupide pour daigné traverser le hall sans oser décrypter les quelques mots inscrits sur l’affiche la plus en côte du moment ? Et qui des professeurs et du personnel au grand complet, était assez naïf pour avoir oublié la grande festivité qui se préparait aujourd’hui même ? Peu de personnes (si ce n’est véritablement PERSONNE) avaient une excuse valable pour ne pas assister au bal de la Saint Valentin, soigneusement organisé par la très célèbre Aurélie Owen, une des délégués des élèves. Bien entendu -comme toujours-, certains jeunes timides ne se donneraient aucune peine de se déplacer et resteraient tranquillement enfermé dans leur chambre douillette à se torturer l’esprit, tandis que la musique donnerait le rythme à l’excellente soirée qui se préparait dans la salle des fêtes. Hormis cette minorité de personnes insociables, tristes, ou bien encore égoïstes à souhait, le reste de la Faculté se devait d'assister à l'événement et prendre part à l’engouement général. Tout cela dans le but de se divertir, de faire de nouvelle connaissance, mais également par respect envers la prestigieuse organisatrice, les cuisiniers aux fourneaux, les serveurs et le DJ, tous présents pour l'occasion.
Alors que la salle de balle commençait à se remplir peu à peu, Iwëne se tenait toujours immobile dans sa grande et vaste chambre. Assise en tailleur sur son lit moelleux, elle était entrée dans une sorte de méditation et cherchait en vain la clé qui lui permettrait d'atteindre la paix intérieure. Cet exercice qu'elle pratiquait régulièrement était en quelque sorte un "repose nerfs". L'impassibilité qu'elle affichait constamment, était, mine de rien, une habitude qui finissait par être plutôt fatigante. Ce n'était que lorsqu'elle se retrouvait seule (et terriblement seule, si je puis dire) qu'elle s'autorisait à relâcher un peu la pression. Inspire, expire. Inspire, expire.
Tudut Tudut ! Un petit son digital s'échappa gentiment du réveil posé sur sa table de nuit, lui rappelant une phrase traduisible par « Il est l’heure ! ».
La jeune femme savait pertinemment que le bal de la Saint Valentin allait débuter sous peu, et pour être franche, elle avait hésité à y aller, malgré ce qu’elle avait dit à Fraust, un peu plus tôt dans la journée. Après de longues minutes de méditation, la réponse s'était avérée positive. Quand bien même se sentirait-elle mal à l’aise et stressée au plus haut point, entourée par une masse de jeunes élèves, elle honorerait le personnel qui travaillait d’arrache-pied, de sa venue et les complimenterait sur leurs efforts remarquables. La politesse était une de ses nombreuses qualités, et elle était bien consciente que les compliments, aussi minimes soient-ils, étaient toujours appréciables lorsqu'on s'était donné du mal à mettre en oeuvre quelque chose. Surtout le bal de la Saint Valentin.
Gracieusement, elle s'était relevée de sa posture et s'était dirigée en toute hâte vers sa salle de bain personnelle. Quelques minutes plus tard, elle ressortait de la douche, ses cheveux d'argents trempés de toute leur longueur et qui retombaient avec fluidité sur sa peau soyeuse. D'un geste presque mécanique, elle ouvrit son armoire murale et guetta avec assiduité la robe qu'elle avait désignée mentalement comme sa tenue de soirée. Trouvée !
Après s'être séché les cheveux avec application, elle entreprit de les coiffer autrement que d'habitude. Trois minutes seulement lui suffirent à dresser un joli chignon, faussement désordonné, et qui laissait tombé ci et là quelques mèches argentée. Parfait.
Par la suite, elle enfila sa robe de soie noire comme la nuit et s’admira furtivement dans son miroir plein pied. Le tissu s’accordait magnifiquement à ses gracieuses courbes, comme une seconde peau et offrait des reflets bien plus séduisant qu’elle ne l’aurait souhaité. Iwëne s’empressa de chausser ses pieds de sandales à petit talon aiguille, noires elle aussi.
Sans être prétentieuse, la jeune femme dût s’avouer qu’avec un peu d’énergie et d’attention pour elle-même, son allure générale pouvait être plutôt « jolie ». Mais en réalité, elle était bien au-delà de ce vulgaire compliment qui réduisait sa splendeur à l’état de cochon d’inde. Merveilleuse et éblouissante, sa beauté était d’autant plus mise en valeur lorsqu’elle prenait la peine d’entretenir avec soin son physique de jeune demoiselle, tout en restant naturelle.
Après une vérification de dernière minute, la professeur en moléculaire s’en alla de ses appartements et traversa de nombreux couloirs jusqu’à atteindre la salle désirée. Lorsqu’elle franchit les portes, la pièce était déjà remplie d’une bonne vingtaine d’élèves. Elle connaissait la plupart de vue, beaucoup d’autres lui étaient inconnus. Et enfin, il y en avait qu’elle aurait reconnu parmi milles : Twilight, pour l’avoir comme élève, Sidney Lohan, car elle était la célébrissime journaliste du S.A.R, Aurélie Owen, parce qu’elle était une des trois délégués élèves et l’organisatrice de la fameuse fête, ainsi que le jeune Archer qui assisterait prochainement à un de ses cours en moléculaire.
Tout s’annonçait parfait : une piste de danse entourée de table à dîner, un DJ et son matériel de professionnel, la bonne odeur des petits plats déposés sur le buffet, ainsi qu’une joli troupe de mutants prêt à s’amuser. Oui, c’était parfait… Excepté le bar où l’alcool était bien présent en évidence, ainsi que l’absence totale d’adulte à cette soirée. Et plus particulièrement de Fraust.
*Super, je vais devoir surveiller les mineurs qui tente une approche un peu trop singulière avec le champagne et les cocktails… J’ai bien fait de venir, on dirait…*
Cette perspective de fliquer tous les élèves n’était pas ce qui l’enchantait le plus, c’est vrai. Mais sa bonne humeur n’en serait pas atteinte pour si peu, loin de là. Elle était fière de voir à quel point Aurélie s’était investi dans ce projet, de sa propre initiative, de surcroît.
Ce fut donc en toute légitimité qu’elle alla rejoindre l’organisatrice, de sa démarche féline et royale. D’une voix sobre avec un soupçon d’enjouement, elle salua les étudiants.
-Bonsoir à vous tous. Aurélie, je tiens personnellement à vous féliciter. Vous avez mis en œuvre une soirée digne d’une cérémonie des plus prestigieuses. Remarquable, je dois avouer. J’espère que tous les invités passeront une excellente soirée grace à vous.
Elle gratifia la jeune élève d’un demi-sourire qui lui allait à ravir. On avait que très peu l’occasion d’apercevoir Iwëne en train de manifester son contentement. Aurélie était donc, pour l’heure, une sorte de « privilégiée ».
Une fois qu’elle eut finit ses compliments, la demoiselle aux cheveux d’argents se dirigea d’un pas nonchalant vers le bar à boissons. A partir de maintenant, elle prenait la première heure de garde ; sauvagement écartée des élèves qui ne tarderaient pas à venir prendre un verre. Seule, oui, elle était toujours aussi seule. Mais plus pour très longtemps…
C’était dans des instants comme ceux-là qu’elle apprécierait volontiers de discuter avec les êtres qui lui étaient chers, sans pour autant oser faire le premier pas. Et c’était également dans des instants comme ceux-là qu’elle se mettait à rêvasser, à se remémorer les points fort de sa journée. Elle eut un petit rire intérieur, amusée par la tournure qu’avait prit sa conversation avec le recteur. Petit rire qui prit vite une intonation quelque peu nerveuse. Iwëne n’était plus très habituée à ces bouffées de sentiment joyeux qui remontaient en surface tel un énorme tsunami sur une île fatalement nommée « Carapace d’impassibilité ». Mais elle devait avouer que c’était terriblement agréable de regarder la vérité dans le blanc des yeux, de cesser de se mentir.
La jeune professeur soupira légèrement, tentant de se décontracter du mieux qu’elle pouvait. Maintenant, elle scrutait la salle dans son intégralité, le cherchant avidement du regard. Mais elle n’apercevait pour l’instant qu’une horde d’élèves, tous plus excités les uns que les autres. Celui qu’elle attendait ne devrait plus tarder, patience…

[Hors-RP : J'ai édité puisque certains éléments présents dans la Storyline du bureau ont un impact sur l'humeur d'Iwëne ^^)


Dernière édition par le Ven 24 Aoû - 17:02, édité 1 fois
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Twilight Taboï
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MessageSujet: Re: [Bal de St Val'] Le Bar   [Bal de St Val'] Le Bar EmptyJeu 23 Aoû - 14:54

A part hurler à son petit ami qu'il ne devait pas le surprendre de la sorte, Twi ne savait pas trop quoi faire. Bon d'accord tout le monde était en train d'arriver et la soirée s'annonçait agréable, mais bon, un jeune homme comme Twilight ne pouvait pas rester tranquille très longuement. Et comme personne ne semblait bouger, il embrassa Julian sur le coin des lèvres avant de se diriger d'un pas rapide vers la table interdite.

Et oui, où serait le plaisir d'une soirée comme celle-là si on ne pouvait pas énerver un peu les gens. Et quel plaisir de s'avancer en conquérant vers une table recouverte de bouteilles en tout genre ... Surtout si ces bouteilles sont surveillées par une jeune femme élégante, professeur de surcroit ... Twilight décida de ne pas faire dans la dentelle et d'y aller directement. Mais au moment où il allait parler, il manqua pour la seconde fois de la soirée de faire une crise cardiaque. Ashen, le gentil petit frère du recteur venait de traverser le mur. Le vilain, il voulait tuer les étudiants en leur faisant peur ! Puisque tout le monde se liguait pour faire peur et manquer de tuer le jeune mutant, il ferait lui aussi tout son possible pour leur rendre la monnaie de leur pièce.

Il s'approcha d'Iwëne qui tronait telle une gardienne de la pureté des étudiants, pureté que Twi avait bien envie de perdre en cette soirée. Il déposa le paquet sur un coin de la table en prenant garde de ne pas l'abimer et regarda son professeur.


Bonsoir, est-ce que vous allez nous empêcher de nous servir ? Le recteur vous a donné cette mission ?

Il regarda ensuite le couple Ashen et Naïdane en souriant. La jeune fille avait un verre à la main, donc rien ne s'opposait à ce qu'il en fasse autant. Que personne ne se méprenne, Twi n'était pas un buveur, il n'avait jamais bu d'alcool, enfin jamais outre mesure. Parfois il lui arrivait de prendre une bière quand d'autres gars de son âge buvaient aussi, mais rien de plus. Le seul attrait de la table, était son caractère interdit. Et toutes les interdictions représentant les adultes, Twi voulait, puérilement, les dépasser ou les contourner. Il approcha donc sa main d'une très belle bouteille, finement décorée avec des fruits divers et fixa Iwëne attendant sa réponse.

De plus, comme la réponse ne venait pas directement, il fit un grand sourire à Ashen, suivi d'un clin d'oeil. Ce geste pouvant signifier au choix : je vais boire moi aussi et/ou amuse-toi bien avec la jeune fille. Pendant ce temps, sa main s'approchait de plus en plus du si tentant breuvage.
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Julian Archer
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MessageSujet: Re: [Bal de St Val'] Le Bar   [Bal de St Val'] Le Bar EmptyJeu 23 Aoû - 23:22

Julian fit un sourire légèrement crispé en voyant de nouveaux arrivants venir au compte goutte. Il fallait croire que cette petite fête connaissait le succès attendu par son organisatrice, et cela n’enchantait pas tant que ça le jeune mutant car pour tout dire à force de rester éloigner du monde, il n’appréciait pas particulièrement d’être trop entouré. Il salua Sidney, en faisant un sourire un peu plus détendu, lorsqu’elle arriva, et en fit de même pour Hailey. A dire vrai, elles devaient être ces seules connaissances présentes en dehors de Twilight.

Il eut ensuite le loisir d’observer mademoiselle Iwëne, sa future enseignante, et lui trouva une grâce et une beauté certaine. Elle avait également l’air d’être d’un naturel calme, et responsable car une fois ses compliments présentés à l’organisatrice, elle alla monter la garde près des boissons alcoolisées. Pour ce qui était de Julian, elle n’avait pas à s’en faire, le mutant aux vecteurs ayant décidé de ne pas boire ce genre de choses, ou alors une dose très modérée, et ce juste pour faire plaisir à son petit ami si jamais il tenait à lui faire goûter.

Le mutant aux mèches colorées remarqua également qu’il n’était pas le seul timide de la soirée, ce qui le rassura. Au moins son comportement ne passerait pas pour ridicule… non mais manquerait plus que ça tient ! D’un pas un peu raide, il rejoignit le biopsychokinésiste en passant près de jeunes personnes très bien habillées, se demandant s’il passait comme quelqu’un de négligé à cause de sa tenue plutôt simple. Le jeune homme remarqua que son Twitwi semblait manifestement engager la conversation avec la professeur moléculaire, et qu’il avait laissé un paquet sur le bord de la table. Déviant un peu de sa trajectoire, il s’approcha de la boîte mystérieuse de par son contenu, et fit mine d’observer le choix de boisson en la regardant du coin de l’œil. Il était bien tenté de l’ouvrir… Son regard s’aventura du côté de l’autre garçon, puis revint sur le paquet.

- Non, ça ne serait pas correct, se dit-il à lui-même.

Julian s’éloigna alors du paquet, tout en continuait de lui jeter des petits coups d’œil envieux, et vint plus près de Twilight, qui semblait vouloir se servir en alcool.

- Fais attention de ne pas trop te saouler quand même, sinon je serais obliger de te raccompagner jusqu’à ton lit… et Zira ne sera pas contente, dit-il au jeune homme.
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Aaron Kushter
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MessageSujet: Re: [Bal de St Val'] Le Bar   [Bal de St Val'] Le Bar EmptyMar 28 Aoû - 20:29

Bibibip ! Bibibip!

Une main s'abbatit sur le réveil, le faisant cesser de sonner. Fraust avait décidé de faire un petit somme pour être d'attaque pour la soirée, et conséquamment, avait mis son réveil en marche. Mais même en cette ocassion, sa sonnerie était toujours aussi désespérante...

Une douche plus tard, le recteur était mieux réveillé, et fin prêt pour la soirée. Il avait revêtu pour l'occasion une chemise blanche (si si) avec un éternel jean's, le tout réhaussé d'une cravate bien nouée. C'est ainsi qu'il quitta sa chambre à 20h50...

Dès son arrivé dans la salle des fêtes, le recteur alla saluer l'organisatrice de la fête, et la complimenta d'un:

"Vous vous êtes bien débrouillé, Aurélie, tout à l'air absolument parfait!"

Un sourire ponctua sa phrase. Par la suite, le recteur s'éloigna, totu droit en direction du DJ. Il posa une main sur son épaule et commença:

"Je suis le recteur de la Faculté, ravi de vous connaitre."
Le mutant se retourna, et c'est alors que Fraust aperçut ses quatre bras. Deux normaux, et deux autre reliés au corps au niveau de la taille.
*Cà doit être plus pratique pour mixer, c'est sûr...*
Pensa le recteur, amusé par le comique de la situation.
"Enchanté, m'sieur. Je peux faire quelque chose pour vous?"
"Oui, vous pouvez... Je compte sur vous pour passer un slow, à 21h05 précise!"
Le recteur tapota le dos du jeune homme, qui sourit à toutes dents tandis que le recteur s'éloignait.
"Je n'y manquerais pas, m'sieur!"

Alors que, justement, Fraust s'en allait récupérer une flûte de champagne, il aperçut celle qu'il attendait, en train de discuter avec deux élèves. Il devait donc être un peu plus de 21h, parfait timing. Le jeune homme s'avança d'un pas assuré, et arriva à hauteur de sa cavalière du soir. Il la complimenta de la sorte:

"Bonsoir, Iwëne. Tu es magnifique..."

La toute nouvelle co-rectrice s'était effectivement mise sur son trente et un pour l'occasion, et portait une robe noire, discrète mais qui lui seyait très bien. Magnifique était vraiment le mot qui convenait le mieux à la décrire... A un tel point que Fraust rougit légèrement en détournant les yeux, ayant l'impression de reluquer un peu trop sa.. collègue? Peut-être un peu plus que çà, finallement...
Le recteur salua poliment les deux élèves tout en tendant son bras vers une flûte de champagne:

"Bonsoir Twilight, et... Julian, si je ne me trompes pas?"

Fraust les gratifia d'un sourire, puis porta ses lèvres le verre qu'il avait attrapé. Dans le même temps, un décompte avait commencé dans sa tête, tandis que son coeur avait tendance à battre la cadence dans sa poitrine. Néanmoins, Fraust resta très près de Iwëne, mais sans savoir réllement que dire pour entamer une conversation digne de ce nom...

La libération arriva plus tard, dès que quelques notes de piano s'égrénèrent à travers les hauts parleurs de la salle. Dès cet instant, Fraust posa son verre, et demanda à Iwëne:

"Tu veux bien... M'accorder cette danse?"

Le recteur n'eut probablement jamais été aussi rougeoyant de sa vie; néanmoins, malgré son coeur battant, il trouva le courage de prendre la jeune femme par la main et de l'entraîner vers la piste de danse, en souriant aux deux élèves:

"Je vous l'emprunte un moment!"

Le slow était maintenant arrivé au moment où on a invité une fille à danser et qu'on est sur le point de danser. Des violons s'ajoutèrent au piano, tandis que Fraust s'arrêta et posa une main sur la taille d'Iwëne et l'autre dans le bas de son dos, rougissant aussitôt de se montrer si hardi. Les premiers instants de danse se déroulèrent donc de façon maladroite et silencieuse... C'était mal parti !
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Iwëne
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MessageSujet: Re: [Bal de St Val'] Le Bar   [Bal de St Val'] Le Bar EmptyLun 3 Sep - 21:18

Iwëne inspectait la salle du regard, avide de découvrir dans cette petite troupe de mutants bien vêtus, celui pour qui elle était-en partie- présente à cette soirée.
Mais ce ne fut pas lui qui vint la rejoindre le premier, à sa grande surprise.
"Bonsoir, est-ce que vous allez nous empêcher de nous servir ? Le recteur vous a donné cette mission ?"
La jeune femme ne bougea pas d'un millimètre. La personne à qui appartenait cette voix si hautaine et dédaigneuse, lui était reconnaissable parmi mille. Twilight, un de ses jeunes élèves, avait brillamment réussit à lui mener la vie dure depuis qu'elle était arrivée à la Faculté. Un seul et unique cours autour du lac avait suffit à tisser certains liens entre les deux mutants, même si cette relation prof/élève était de nature plutôt ambiguë.
Malgré la ferveur dont se nourrissait le comportement rebelle de Twilight, et l’ampleur que prenait cette dualité envers l’adulte, Iwëne ne cessait d’être impressionnée par ce petit bonhomme qui mûrissait jour après jour. La belle demoiselle était étonnée de déceler chez un être humain, une rengaine aussi ardue et prolongée. Cela faisait un moment déjà qu'ils se connaissaient, et Twilight n'avait toujours pas abandonné l'idée de l'enquiquiner –au contraire, son imagination à ce sujet ne cessait de croître. Et c'était sans doute une des raisons qui faisait qu'elle l'adorait. Tout simplement.
-Bonsoir, Twilight, dit-elle avec simplicité.
Le ton qu'elle avait employé était faussement autoritaire ; aucun doute là-dessus. Comme si, en ce soir de 14 février, dans cette grande salle décorée avec brio, et où elle attendait patiemment l’homme qu’elle aimait du plus profond de son âme, la jeune femme avait décidé d'être moins rigide, moins basée sur le protocole, moins exigeante sur le respect qu'on lui devait.
Toutefois, il était impensable qu’elle se défasse, ne serait-ce que le temps d’une soirée en compagnie d’étudiants, de sa prestigieuse étiquette professorale. Quoi qu'il arrive, elle se devait impérativement d'être distante et réservée. Solitaire et conforme à elle-même.
-Si vous avez l'intention d'ingurgiter une quantité exorbitante de l'alcool présent ce soir, je me mêlerais à l'affaire, en effet. Je vous rappelle, jeune homme, que vous êtes sous la responsabilité des membres hiérarchiquement supérieur aux élèves. Et j’en fais partie. Mais, bien entendu, si vous vous en tenez à un ou deux verres de champagne, par exemple, je ne piperais mot. Les boissons et ses conséquences sont à vos risques et périls. C’est à vous de voir.
A l’instant précis où elle termina sa phrase, Iwëne daigna enfin se tourner vers l'étudiant, et le fixa droit dans les yeux. Il pouvait alors déceler aisément dans son regard, une pointe d'amusement et de satisfaction. Comme si, en fin de compte, cette continuelle adversité qui unissait la professeur et l'élève, était appréciée de tout deux. Un point partout.
C’est alors qu’un nouvel arrivant se joignit au drôle de duo. La jeune femme avait souvenir de l’avoir croisé dans les couloirs à de nombreuses reprises, et avait appris avec réjouissance qu’il s’agissait d’un de ses futurs élèves. Julian Archer.
-Bonsoir, le salua-t-elle avec prestance et sincérité, tout en le gratifiant d’un léger sourire courtois – sourire qu’elle n’avait jamais accordé à Twilight, afin de ne pas céder la première à leur petit jeu. Je compte sur vous, Julian, continua-t-elle. Il est de votre devoir, ce soir, de surveiller votre ami qui semble vouloir…
Les mots qui auraient dût compléter sa phrase moururent avant qu’elle n’ait put donner de l’appui à ses paroles, laissant en suspend ce qu’elle avait désiré proclamer.
Perdue dans son petit monde imaginaire, la jeune femme se contentait –extérieurement parlant- d’observer avec insistance l’homme qui les rejoignait à grand pas. Fraust.
Dans sa petite sphère nouvellement crée, Iwëne était bel et bien consciente que Twilight et Julian la scrutait d’un regard incrédule, attendant sans doute la fin de sa phrase. Et, contre toute attente, elle en était éperdument indifférente.
Seul les battements de son cœur n’avaient de réelle importance. Ils s’amplifiaient de secondes en secondes, malgré ses espoirs désespérés de retrouver une respiration tout à fait normale. L’arrivée du bel homme avait provoqué une cadence irrégulière dans son petit cœur, longtemps solidifié sous la poitrine. Une habitude qu’elle avait perdue avec les années, et qui revenait en surface, à grand galop.
"Bonsoir, Iwëne. Tu es magnifique..."
Il n’en aurait pas fallut plus pour faire rougir une demoiselle sainement constituée. Iwëne, royalement impassible, avait perdue le rythme de ce type d’embarras. Elle ne rougissait jamais. Mais le compliment lui allait droit au cœur, l’étouffant d’avantage.
-Je te remercie, Fraust, lui répondit-elle, quelque peu gênée mais hautement reconnaissante. Pour être honnête, tu es très élégant, toi aussi.
La jeune femme n’avait pas menti à ce propos, elle n’avait pas retourné le compliment par pure politesse. Pour être exact, Fraust avait un certain don pour l’éblouir. Quelque soit le moment ou la tenue qu’il portait. Il en avait toujours été ainsi depuis qu’ils se connaissaient.
A côté d’eux, les mutants moléculaires n’avaient encore rien dit. Cet anodin détail ne perturba aucunement le recteur qui les salua, tout en goûtant subtilement le champagne qui pétillait dans son verre. Après quoi, quelques notes de musiques se démarquèrent de la sono répétitive qui défilait jusqu’à maintenant. Les lumières de la salle se modifièrent quelques peu afin d’offrir aux convives, une ambiance plus confinée. Plus intime.
Soudain, Iwëne ne savait plus très bien où se mettre. Un sentiment de malaise animait sa personne, comme emprise à une source d’angoisse. Jusqu’à ce que Fraust mette fin à sa panique.
"Tu veux bien... M'accorder cette danse ?"
Longtemps, elle regarda le jeune homme, sans puiser la force de lui répondre. Que devait-elle répliquer d’ailleurs ? A l’instant même, elle était en train de perdre tous ses moyens. Elle redevenait vulnérable.
Heureusement que le recteur avait pris les devant cette fois-ci. S’il ne l’avait pas entraînée sur la piste de danse, la jeune femme serait restée pantoise pendant encore quelques minutes, incapable d’émettre une quelconque réponse.
Maintenant qu’ils se retrouvaient seul à seul, si je puis dire, Iwëne tentait ardûment de reprendre constance. L’exercice était assez difficile en cet instant propice, mais elle se débrouillait assez bien, ma foi.
Autorisant sans encombre son partenaire à lui saisir la taille et le bas du dos, elle se surprit à placer de son plein gré, ses fins bras autour du cou de l’apollon. Une force nouvelle animait ses cellules, dissipant son angoisse à grand coup de hache.
-Les slows n’ont jamais été mon fort, tu sais, confia-t-elle à son cavalier. Pour ainsi dire, je suis bien plus douée pour la valse.
Iwëne laissa échapper un petit rire agréablement subtil à l’oreille. Un petit rire aux connotations presque envoûtantes.
Avec douceur, la jeune femme reposa sa tête sur l’épaule de l’homme, resserrant par la même occasion l’étreinte qui les unissait. Elle murmura ensuite à l’oreille de Fraust :
-Mais, je te promets de faire de mon mieux.
Et, sur ces quelques mots, la danse commença.
La mutante, magnifique dans sa robe de soie noire, étincelait de sa splendeur, autant de l’intérieur que de l’extérieur. Physiquement, elle rayonnait de beauté, comme si la pureté d’un ange lui avait été dédiée à la naissance. Sa grâce et son allure s’imposaient davantage en cette danse lente et répétitive ; les courbes de sa peau se tintant doucement de lueurs bleues, reflets des lumières ambiantes.
Quant à son esprit, s’il devait être imagé, sa reproduction ne serait que lumière. De doux rayons chauds, réconfortants, éblouissant de bonheur les moindres recoins, les moindres doutes. Une sensation irréaliste.
Iwëne avait l’impression de plonger en plein rêve, d’ouvrir une porte secrète où un somptueux jardin aux milles et une fleurs s’étendait à perte de vue. Dans ce rêve, elle avait les larmes aux yeux. Et dans la réalité, elle se sentait épanouie. Pour la toute première fois.
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MessageSujet: Re: [Bal de St Val'] Le Bar   [Bal de St Val'] Le Bar EmptyLun 3 Sep - 22:38

Les slows n’ont jamais été mon fort. Pour ainsi dire, je suis bien plus douée pour la valse... Mais, je te promets de faire de mon mieux.

Le recteur se sentit rougir devant cet aveu. Il aurat pu en dire autant, puisque çà devait être seulement la deuxième fois de sa vie qu'il dansait (la première étant avec Hitori quelques 2 mois plus tôt Razz ). Mais ne pas en avoir l'habitude ne signifie pas nécéssairement ne pas apprécier. Et dans le cas de Fraust, çà faisait une différence notable. Pour une autre, il aurait déserté dès les premiers accrocs, dès les premiers pieds écrasés. Mais Iwëne n'était pas une fille parmi tant d'autres, c'était bien la fille. Dans les revues adolescentes, on parle beaucoup de l'âme-soeur, et Fraust s'était toujours éfforcé de ne pas croire à ces sornettes pour jeunes. Mais devant Iwëne, il devait bien s'avouer qu'il perdait facilement ses moyens, et même s'il ne voulait employer les mots "âme-soeur", il devait également admettre qu'il y avait quelque chose... Une sorte de lien invisible et impalpable, mais néanmoins présent, qui unissait les deux jeunes gens de façon presque magique...

"Je t'avoue que je ne suis pas un fin danseur non-plus, mais..."

A cet instant, Fraust vit passer devant ses yeux Ashen, en compagnie d'une des élèves. Celui-là, il savait visiblement comment s'y prendre avec les filles... Le sourire que le petit-frère lui lança lui donna un sursaut d'orgueil, et il acheva sa phrase sur un ton décidé et enjoué:

"Je vais faire de mon mieux, moi aussi!"

Sur ces mots, le recteur sourit furtivement, et se re-concentra sur la danse. Déjà que ce n'était pas fameux, si en plus il regardait ailleurs, çà ne serait pas de la tarte...

Les pas de danse n'étaient pourtant guère compliqués, et à forced'observation des autres couples et de tentatives, Fraust réussit à mettre un pied devant l'autre, en quelque sorte, et à rendre le moment un peu plus classieux que son départ un peu brouillon. Ce slow commençait à avoir l'air de quelque chose, en définitive. Mais le recteur continua à s'appliquer. Sa main posée dans le dos de sa cavalière remonta un peu, jusqu'à atteindre la nuque d'Iwëne, qu'il caressa doucement, tout en apuyant légèrement sa tête contre la sienne. Il prit alors la parole, d'une voix presque murmurée:
"Je me souviens du jour de notre première rencontre... Comme si c'était hier... Je me rappelles aussi de combien mon coeur battait vite et fort lorsque je t'ai aperçue ce jour-là..."
Ils étaient encore jeunes, franchissant tout juste le seuil de la préadolescence, à ce moment là. Fraust avait gardé en tête une image d'Iwëne qui l'avai marqué à vie. Ctte fois où il avait pu se glisser en cachette dans sa chambre, et où il l'avait vu, étendue sur un lit tout en plastique et métal... Avec tous ces tuyaux qui partaient de son corps pour nourrir d'étranges machines... Ce jour là, devant l'horreur provoquée par cette vision, le jeune Fraust s'était juré de toujours veiller sur Iwëne, la jeune fille fragile dont il s'était épris. A cette même époque, le sourire de la jeune fille était la plus belle chose que connaissait le garçon. Il en avait pris, des coups de bâtons, pour avoir tenté de se soustraire aux gardes G.C. pour la rejoindre, mais c'était à chaque fois des moments de pur bonheur qu'il avait vécu à ses côtés...
Les enfants avaient bien grandis depuis. Ils étaient devenus homme et femme, avaient gagnés en maturité, bien sur... Et pourtant, Fraust avait l'impression que d'avoir grandi, évolué, les avait encore plus éloignés l'un de l'autre. Comme si leurs responsabilités leur interdisaient de rêver au passé, les absoudaient à leurs sentiments d'antan, pourtant toujours présents...
"Rien n'a changé, Iwëne... Tout est exactement comme avant... Les battements de mon coeur sont toujours aussi forts et rapides quand je te vois... Comme en ce moment..."
Le recteur se sentit rougir un peu. Comme d'habitude, me direz-vous. Toujours est-il que cet aveu, prit tel quel, était la preuve d'un gros pas en direction de la jeune femme. Néanmoins, Fraust craignait que cela ne suffise pas. Malgré ses sentiments, Iwëne lui paraissait toujours tellement distante, tellement loin aussi, presque hors de sa portée...
"... Mais tu as l'air tellement loin, parfois, que je ne sais pas comment m'y prendre... Pour me rapprocher de toi..."
C'est à ce moment là que la main de Fraust nichée sur la nuque de sa cavalière, décida de redescendre à sa place initiale, au milieu du dos de cette dernière. Comme s'il s'était sentit tout à coup bien gêné d'avoir été aussi hardi. Encore que...
Le visage du recteur devint presque aussitôt impassible, presque froid même. Et pourtant, à l'intérieur de lui, son coeur brûlait ardemment, il brûlait de pouvori l'aimer à nouveau, comme avant, sans se retenir de lui donner tout l'amour qu'il lui portait. Il brûlait de donner un baiser à l'ange qui dansait avec lui, il brûlait de la serrer tout fort contre, et il brûlait de lui dire combien elle lui avait manqué...
Mais les mots ne franchirent pas le rempart de sa bouche. Peut-être s'imprimèrent-ils sur ses yeux couleur océan, tel un message subliminal à décoder dans le regard du jeune homme. Ou peut-être que, même sans le son, Iwëne comprendrait l'image...
Mais Fraust en revint à cet amer constat, la barrière qui les séparait refusait encore de céder. Il avait beau avoir fait la moitié du chemin, en quelque sorte, il n'arrivait pas à le terminer...
Alors, comme un appel au secours désespéré, ses deux bras puissants s'enroulèrent autour d'Iwëne, pour la serrer délicatement mais néanmoins assez fort, comme s'il avait peur qu'elle ne s'envole... Après tout, les Anges venant du ciel, il se peut que l'envie leur prenne d'y retourner...
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MessageSujet: Re: [Bal de St Val'] Le Bar   [Bal de St Val'] Le Bar EmptyMar 4 Sep - 12:33

Hein ! Iwëne qui parlait assez gentiment ? Twilight faillit se pincer pour se convaincre qu'il ne rêvait pas. Mais alors là c'était incroyable. Qu'est ce qui lui arrivait ? Elle qui pouvait récupérer le titre de prof le plus sadique de la Faculté, et même concourir pour le titre de Miss Sadique Monde, elle était gentille. Enfin pas trop méchante, enfin, plus agréable que d'habitude. Et alors que Twi n'en revenait toujours pas, elle fit un sourire. Un sourire ? Mais à qui ? Twilight ne voulait surtout pas que ce soit à lui, horreur, qu'un prof lui sourie. Non c'était impossible, inconcevable, il faisait tout son possible pour que cela n'arrive pas !

Il poussa un soupir de soulagement en entendant la voix d'un ange. De son ange personnel. Ange qui pourrait d'ailleurs devenir son doudou si jamais il perdait une partie de sa pudeur. Mais ce n'était pas la question de la soirée. Il devait d'abord répondre à Julian et à Iwëne. Et puis voila qu'elle continuait à lui donner des consignes, boire jusqu'à l'ivresse ? Non, il n'était pas stupide, il pourrait le faire bien entendu, mais pas avec sa colocataire à coté. Il sourit en songeant à la tête de Zira s'il revenait bourré dans sa chambre en chantant des chansons aux paroles interdites pour son âge. Non cela ne serait pas bon pour sa santé. Mais avec la proposition de Julian de le ramener à sa chambre, cela pouvait finalement s'envisager. Tant qu'on prenait garde d'enfermer Zira dans une autre pièce bien entendu.


Et que ...

Bon il aurait pu éviter de commencer une phrase en même temps que son professeur, donc il allait attendre qu'elle termine de parler. Mais pourquoi elle fixait le fond de la salle avec autant d'insistance comme si Dieu en personne venait d'apparaitre. Elle la finissait sa phrase. Lui aussi il voulait parler. Mais non, elle continuer à baver en voyant arriver le recteur. Alors d'accord, pour Iwëne, le recteur égal Dieu. Ou peut-être pas finalement quand on voyait la teinte de ses joues. Non, ne pas y penser, le recteur et Iwëne ensembles, yeurk. Essayez d'imaginer deux de vos profs ensemble et vous verrez ce que Twilight ressentait à l'instant. Vite boire pour faire passer le choc. Et hop un verre, et hop une bouteille, et hop dans la gorge, et hop on tousse.

Mais il était maudit ce soir, pourquoi avait-il pris la bouteille carrée, il devrait le savoir, ne jamais prendre les bouteilles carrés, les rondes oui, les carrées non ! Car les carrées étaient traitresses, elle dissimulaient la force de l'alcool. Et là il avait bu au moins une gorgée d'un truc transparent nommé Saké. Mais quelle idée d'apporter ça sur une table. C'était une erreur pas possible autrement. Donc voila qu'il toussait et qu'il voyait partir les deux profs les yeux dans les yeux. Oh ! Oui ! Un slow !

Alors cesser de tousser stupidement. Puis se tourner vers le petit ange avec un sourire pervers aux lèvres. Parfait. Poser le verre coupable en faisant signe de ne pas y toucher sous peine de mort violente, non pas parce que le jeune homme allait tuer quelqu'un, mais parce que le contenu était toxique. La preuve, une gorgée et on toussait pendant quelques minutes en ayant l'air stupide ! Puis s'avancer sans quitter les yeux de l'autre. Ensuite le tirer vers soi et le traîner sur la piste de danse. Voila partie un du plan accomplie. Maintenant parler.


J'espère que tu aimes danser mon ange.

Mouais pas terrible, mais bon.

Positionner les mains au bon endroit, c'est à dire sur les hanches de son partenaire. Puis se coller à lui sensuellement. Ne pas le quitter des yeux pour le voir rougir et commencer à bouger lentement. Parfait, il adorait ça. Il devrait s'amuser de la sorte plus souvent !
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MessageSujet: [St Valentin] Fraust et Iwëne   [Bal de St Val'] Le Bar EmptyMar 4 Sep - 12:34

Iwëne s'était tue. Les paroles de Fraust résonnaient encore dans sa mémoire, tel un écho aux sonorités tranchantes.
Il n'avait suffit que de quelques mots murmurés à son oreille, quelques mots sincères et poignants, pour qu'une soudaine mélancolie envahisse le coeur de la jeune femme. La dernière réplique de Fraust lui avait transpercé les chaires et balayé les débris de ses doutes. Un prompt instant, Iwëne fut assaillit par un sentiment de malaise mêlé à la honte et la confusion. Il lui avait fait part de son point de vue, comment il ressentait et vivait leur "nouvelle" relation. Et combien la distance qu'elle créait entre eux le bouleversait.
Oh, s'il savait à quel point elle s'en voulait de lui infliger toute cette froideur, à quel point elle haïssait cette pénible étendue qui les séparait... Iwëne était bien consciente du comportement distant qu’elle hissait en tête de toutes ses priorités, de cette affligeante manie à rester impassible, insaisissable. Le lui faire remarquer était désagréable, attristant et gênant. C’était un sujet tabou qu’elle avait beaucoup de mal à aborder. Surtout avec un être cher.
Mais il était temps qu'elle se confie à son tour, qu'elle lui explique la douleur qui empoignait son cœur chaque seconde. Qu’elle lui demande pardon pour ce néfaste rempart, création omniprésente, indépendante de sa propre volonté.
Oui, c'était à elle de parler. Parce que aimer, ce n'est pas seulement « savoir aimer », ni même « être aimé ». C'est avant tout « comprendre », « connaître » et « accepter ».
-J'ai peur, Fraust, murmura-t-elle, la gorge nouée, les yeux brûlants. J'ai peur de souffrir... J'ai peur... Et je ne veux plus éprouver cette douleur qui me déchire la poitrine, poignarde mon coeur et balafre sauvagement mon âme... Non, je ne veux plus... Je ne peux plus... Je n'en ai plus la force...
Parler ainsi de la crainte qui influençait son comportement froid et distant n'avait rien d'une mince affaire. Sous le flux de ses paroles, des milliers d'images et de souvenir remontaient en surface, comme pour prouver à ce rôle qu'elle incarnait, cette Iwëne de glace qui n’était qu’une imposture, qu'au fond d'elle-même, en réalité, elle était toujours la même jeune femme mutilée, la même demoiselle au sombre passé.
Souffrir... Iwëne avait enduré dans sa triste vie, bien plus de calamités qu'un être humain ne peut en supporter. Si Dieu existait vraiment, jamais le seigneur ne lui avait accordé la moindre faveur, la moindre compassion. Il ne l'avait jamais soutenue dans ses épreuves, jamais épargnée. La jeune femme avait toujours dût se relever seule, sans l’aide de personne.
Enfant non désirée, Iwëne n’avait connu sa mère que quelques heures, avant que cette dernière ne se suicide par la fenêtre de l’hôpital. Son père, quant à lui, ne s'était pas prononcé comme le paternel du nouveau né, il avait demeuré dans l'ombre bien des années sans se soucier d’une quelconque gamine à sa charge. Longtemps, Iwëne s'était inventée des histoires à son sujet ; elle rêvait d'un père aimant, qui regarderait sa fille comme s’il serrait dans ses bras réconfortants, le trésor le plus précieux sur cette Terre. Pendant des années, Iwëne l'avait recherché avec frénésie, enthousiaste à l’idée de découvrir cet être si inconnu et pourtant si proche. Mais le jour où elle fit enfin la connaissance de l'homme dont le sang coulait dans ses veines, elle fut rejetée et blâmée comme une malpropre. Douloureux souvenir s’il en est.
A la Genetics Coporation, on l'avait séquestrée dans une chambre, isolée du reste des pensionnaires. Chaque jour, on lui arrachait hargneusement des membres cellulaires qu'elle avait créés inconsciemment pendant son sommeil, et on la maintenait prisonnière par des milliers de fils électriques, de tuyaux et de tubes plastiques dont le produit qui en découlait dessinait sur son corps d'enfants, des marques noirâtres. Des signes de mort.
Lorsqu’elle réussit à s’évader de la bâtisse, elle dût abandonner son insouciance et se confronter à la vie extérieure. C'est à cette époque que sa carapace, son bouclier d’impassibilité, fit sa toute première apparition.
Après avoir été trompée par David, son premier amant peu scrupuleux qui abusait de la jeune adolescente naïve et fragile qu'elle était encore, son comportement avait radicalement changé. D’une gentille fille agréable, elle s’était transformée en statue de glace, vide de tout sentiment.
L'arrivée tardive de Ray dans sa vie fut pour elle comme une délivrance. Hélas, elle ne put profiter bien longtemps de la liberté et de l’allégresse qu’elle trouvait en sa compagnie, car, quelques mois plus tard, Ray la quittait pour rejoindre les cieux. Une fois de plus, elle se retrouvait seule, confrontée à elle-même, perdue dans un monde qui ne lui était pas approprié. Un monde cruel où la vérité est dure à accepter.
-Fraust... Si je suis distante, ce n'est pas parce que je veux m'éloigner de toi. J'essaye de dépasser cette frontière qui me maintient prisonnière, j'essaye de déjouer le rôle que j'incarne, celui qui n'est qu'une façade. Même si c'est dur, même si le passé doit me rattraper, je n'abandonne pas. Avec les années… à cause de toute cette souffrance… je…. Je ne contrôle plus ce mur résistant, ce bouclier que je me suis crée. Mais au fond, je suis toujours la même. Rien n'a changé...
Parler lui était douloureux, mais elle s'efforçait tout de même de continuer. Pour Fraust. Pour elle. Pour eux deux. Pour qu'ils se retrouvent.
-Rien n'a changé... Les battements de mon coeur m'assourdissent, ils me chantent des vérités que j’ai longtemps tenté d’oublier, sans succès. Toutes ces années séparées l'un de l'autre n'a eu aucun impacte sur mes sentiments envers toi.
Et c'était vrai. Terriblement vrai.
Iwëne avait beau avoir tenté de délaisser la passion qui attisait l’organe sanguin des sentiments, elle n'avait eu de cesse de penser à lui, de le désirer à ses côtés. Et pourtant, deux hommes étaient entrés dans sa vie, au cours de ces six longues années. David avait été une déception, il l'avait trahis. Mais Ray aurait sûrement été l'homme avec qui elle danserait en ce soir de Saint Valentin, s'il ne l'avait pas subitement quittée. Elle aurait aimé son époux, de toutes ses forces, de toute son âme. Mais même cette passion, aussi dévouée, forte et intense soit-elle, faisait pâle figure à côté de celle qu'elle avait pour Fraust. Dans les bras d'un autre, qui que ce soit, le jeune homme hantait ses pensées, inspirait ses rêves. Semblable à une étoile qu'elle convoitait, qui l’illuminait et la maintenait en vie, mais qui était hélas bien trop loin, perdue quelque part dans ce ciel obscure… Si loin de sa portée…
Déclarer que Fraust ne l'avait pas blessée en la quittant, en l’abandonnant pour accomplir le rêve fou qui l’animait- ce rêve de paix pour lequel elle se battait à présent - serait un horrible et désastreux mensonge. Elle en avait souffert, peut-être même plus que pour tout autre chose. Mais aujourd'hui, blottie contre le garçon qu'elle avait tant aimé, Iwëne ne souffrait plus. Car, après tant d'aventures, tant d’épreuves à accomplir seule, elle l'avait retrouvé. L'homme qui était toute sa vie.
-Mais, même si les sentiments sont indénouables, la situation a bien changé. De nombreux facteurs et changements sont arrivés. Tout deux avons continué nos vies, nous avons grandis. Nous avons changés. Je suis devenue distante, j'ai perdue ma naïveté. L'enfant insouciante que j'étais a disparus dans mes souvenirs... Même si dans le fond, les sentiments son réciproques, nous ne sommes en partie, que deux inconnus enlacés l'un à l'autre. Deux inconnus qui espèrent retrouver en l'autre, la douceur d'autrefois. Et...
Insoutenable. Toute cette confidence, tout ce rituel à dévoiler ce qu'elle ressentait pour Fraust affaiblissait sauvagement la carapace de froideur, la bombardant de tout côté. Insoutenable. L'armure de glace était en train de se briser, peu à peu, elle fondait sous la chaleur ardente qui animait le coeur d'Iwëne. La jeune femme, la vraie qui sommeillait en elle, se réveillait enfin. Elle revivait.
-Et pourtant, reprit-elle avec conviction, nous nous accrochons à cet espoir de se retrouver, sans savoir si l'on sera déçus à la fin du voyage. Si l'on va souffrir... Trop longtemps nous avons été séparés. Mais les sentiments sont toujours intacts, brûlants dans nos petits coeurs. Et si nous désirons poursuivre l'histoire ensemble, il faut apprendre à se redécouvrir. Il faut faire tomber ces barrières qui nous séparent.
Iwëne ferma brusquement les yeux, sa tête s’appuyant doucement contre celle de Fraust. Ce n'était pas le moment de céder, pas en public ! Mais les sanglots n'en avaient que faire, ils voulaient se faire connaître. Ils voulaient évacuer par les yeux, les dernières parcelles fondues du bouclier.
-J'ai peur de souffrir, Fraust... Mais si tu m’accordes le droit de te retrouver...
Elle serra un peu plus son éteinte, comme si le jeune homme était sa bouée de sauvetage, la solution à ses problèmes –celle qu'elle attendait depuis si longtemps.
-Je te promets qu'une fois rapprochés... Je ne te quitterais jamais plus.
Le dernier mot eut le même impacte qu’un coup de grâce. Iwëne avait laissé trop longtemps de côté sa sensibilité. Son corps et son âme n’avaient aucun désir de la maintenir captive une seconde de plus.
Une larme perla aux coins de ses yeux, telle la forme liquide de sa tristesse. Telle la forme liquide de l'amour éternel et démesuré qu'elle portait à Fraust.
La larme coula, quelques secondes plus tard, et mourut lentement sur le cou de l'homme à qui elle était destinée.
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MessageSujet: Re: [Bal de St Val'] Le Bar   [Bal de St Val'] Le Bar EmptyMar 4 Sep - 17:07

The show must go on... C'est à peu près ce à quoi songeait Fraust après avoir parlé. Il aurait été facile, mais tellement lâche de s'en tenir à ces aveux, puis de laisser Iwëne là, et de partir très loin, pour se terrer au fond d'un trou et ne plus en sortir... Le recteur était très gêné, bien sûr, surtout que la peur d'être rejeté était encore présente dans son ventre, comme un noeud coulant qui se resserre de plus en plus autour de vos organes... Mais néanmoins, la danse devait continuer, le dialogue devait continuer, pour que tout ceci n'ait pas été fait en vain. Pour elle comme pour lui, ces quelques mots étaient le début d'un pont entre eux deux, un pont qu'il fallait encore consolider avant d'espérer pouvoir s'en servir pour traverser l'océan d'inquiétudes et de peurs qui les séparait 'un de l'autre...

Ce fut alors au tour d'Iwëne de prendre la parole, d'une voix très douce mais qui trahissait néanmoins un malaise évident. Elle avait peur, tout comme lui, et tout comme lui elle craignait de souffrir dans cette histoire, cette nouvelle relation qui leur tendait les bras. Bien sûr, leurs sentiments convergeaient, mais quelque chose les retenait un peu... La peur d'être blessé, de souffrir corps et âme; la peur de blesser l'autre aussi. Et pourtant, tous deux ne pouvaient vivre indéfiniment dans la peur, surtout pas pour commencer une relation à priori très sentimentale...

Fraust ignorait totalement ce qu'avait vécu Iwëne, au niveau relationnel et sentimental, pendant leurs six années de séparation. Il ignorait si elle avait rencontré d'autres jeunes hommes, peut-être même en avait-elle aimé d'autres, sans aucun doute même... En six années, elle s'était construite, et elle était devenue forte, en apparence; elle avait crée ce bouclier, cette sphère protectrice autour d'elle, pour ne point trop souffrir, car bien sûr, et pour autant que le sache Fraust, sa vie n'avait toujours été que souffrance physique et sentimentale. Peut-être ces six dernières années avaient été des exceptions, peut-être pas. Mais Fraust doutait que ce fût réellement tout rose, car alors, ce bouclier n'aurait plus eu de raison d'être. Or il était là, ce soir, et empêchait inéxorablement les deux amoureux d'autrefois de se réunir, de se retrouver, comme avant...

On pouvait donc arriver à la conclusion que, malgré des sentiments très forts et réciproques, le temps avait beaucoup contribué à éloigner nos deux tourtereaux l'un de l'autre. Les peines et frustrations accumulées y étaient aussi pour beaucoup. Et pour être franc, cela serait dur pour eux deux, de se retrouver, et de vivre une nouvelle relation. Mais comment ce qui est facile peut-il avoir une quelconque valeur?...

"Iwëne..."

Le jeune homme redevenu adolescent, redressa doucement de sa main le visage d'Iwëne, de sorte à pouvoir croiser son regard. Elle était magnifique, et je crois qu'on le le dira jamais assez; en cet instant, pour Fraust, c'était la plus belle femme au monde, aucune autre ne comptait... Et il voulait tellement pouvoir l'aimer comme avant, sans se soucier de savoir de quoi demain sera fait... Et en cet instant, le pont était opérationnel, il ne manquait plus que la volonté de la traverser et de la rejoindre...

"Je... Je t'..."

Fraust s'interrompit dans sa phrase, coupé par le bruit des quelques applaudissements. Le slow venait detoucher à sa fin alors que le recteur et sa co-rectrice étaient en suspension, pendus aux lèvres l'un de l'autre... Fraust restait captivé, comme envoûté par les yeux d'Iwëne, tandis que ses lèvres se rapprochaient imperceptiblement, mais quand même, des siennes...
Il n'avait pas remarqué qu'une autre musique, beaucoup plus mouvementée, avait déjà commencée. A vrai dire, à cet instant précis, Fraust était dans un autre univers, ou alors dans une bulle. Peut-être était-ce la bulle d'Iwëne qu'il avait réussi à traverser, et que maintenant, il allait pouvoir sentir la chaleur ardente de son coeur... En même temps que leurs lèvres allaient se toucher...
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MessageSujet: Re: [Bal de St Val'] Le Bar   [Bal de St Val'] Le Bar EmptyMar 4 Sep - 20:11

Julian répondit timidement au salut d’Iwëne, intimidée par la femme qui allait bientôt lui enseigner son savoir, et pria pour qu’elle se désintéresse rapidement de lui, et son souhait fut exaucé. Tandis que la mutante lui intimait de surveiller Twilight, qui selon elle voulait finir ivre mort, une nouvelle personne fit son entrée dans la salle. Et pas n’importe quel personne !

Le mutant aux vecteurs en resta les bras ballants quelques minutes, lorsqu’il identifia le nouveau venu comme étant Fraust, le recteur de la Faculté. Il avait eu l’occasion de le voir en photo, mais la réalité semblait différente. Ce mutant avait quelque chose de particulier, il n’aurait su dire quoi… Ou peut-être était-ce juste qu’il était trop impressionné de le rencontrer pour penser autrement ?

Le recteur vint dans leur direction, et si Julian ne rêvait pas, il n’avait d’yeux que pour Iwëne, et cela semblait également être le cas de la jeune femme. Il répondit un bonsoir monsieur en balbutiant, et fit passer son regard du mutant à la mutante, comme s’il espérait ainsi voir le lien qui les unissait. C’est d’ailleurs ainsi qu’il remarqua un détail somme toute assez troublant : les deux avaient les cheveux blancs ! Etait-ce le fruit du hasard ?

Ce ne fut pas la peine de s’attarder sur la question, car un slow débuta, et Fraust invita l’enseignante à danser avec lui. Julian haussa alors les épaules en souriant, et tourna son regard vers son petit ami qui semblait troublé de voir les deux adultes ensemble. Celui-ci avala alors un verre d’alcool, et se mit à tousser, ce qui fit rire le mutant aux mèches violettes. Ah ça, oui il était troublé !

Oh mais que ? Ca y était, son Twitwi avait retrouvé son sourire pervers, en le regardant, ce qui fit déglutir Julian. Qu’avait-il inventé ce coup-ci ? Mon dieu, il le traînait sur la piste de danse ! C’était donc ça qu’il voulait, un slow avec lui ? Bah, après tout pourquoi pas mais…

- Je veux bien mais… j’ai jamais dansé… déclara-t-il en prenant un air gêné.

Il passa cependant ses mains dans le dos de son aimé, et commença à bouger lentement lui aussi.

- Je sais pas du tout si je le fais bien, mais c’est plutôt agréable, murmura-t-il à l’oreille de Twilight, avant de lui déposer un baiser sur la joue.

Après un moment passé les yeux dans les yeux, le morceau s’arrêta, pour laisser la place à quelque chose de plus énergique. Gardant l’autre garçon dans ses bras, il lui demanda en souriant :

- Tu veux continuer à danser mon coeur ? T’as pas peur que je nous ridiculise ?
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Twilight Taboï
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MessageSujet: Re: [Bal de St Val'] Le Bar   [Bal de St Val'] Le Bar EmptyMer 5 Sep - 21:34

Que cela faisait du bien d'avoir un ange dans ses bras. Mais par contre ce n'était pas très agréable d'avoir auprès de soi deux adultes qui se disaient des choses mièvres. Twilight n'avait qu'une envie, leur dire d'aller parler de ça ailleurs et que des enfants les écoutaient. Bon d'accord c'était la Saint Valentin et les amoureux étaient rois, mais de la à se faire une déclaration en plein milieu d'un slow il y avait de la marge. Donc le jeune homme n'était pas content. Car sa prof devenait de plus en plus bizarre. Durant le cours elle n'avait jamais souri et là, en voyant Julian : un sourire, en voyant Fraust : un sourire, en s'approchant de Fraust : un sourire. De là à se dire qu'elle aimait Fraust ok, mais pas Julian, ah non ! Elle avait un copain, enfin elle allait en avoir un. Ne surtout pas imaginer la scène ... Et elle n'avait pas besoin de quelqu'un d'autre.

Jaloux ? Twilight ? Non pas du tout, simplement logique, c'était Fraust et Iwëne donc pas Iwëne et Julian. Non jamais !


Musique rythmée ...
Bonjour, votre mission si vous l'acceptez, faire en sorte que deux personnes ne s'approchent pas. Et si possible empêcher de se reproduire la catastrophe du sourire. Ce message s'autodétruira dans moins de cinq sec .... boum !

Bon alors c'était quoi cette vois bizarre et pourquoi on entendait : Je vais tuer l'ingénieur pas capable de régler correctement une minuterie ! Ah ! Oui ! La conscience de Twilight, oui oui, il en a une ! Elle est bien cachée et elle adore donner de mauvais conseils (sinon ce ne serait pas drôle) et actuellement elle avait décidé de montrer à Madame Sadique que l'ange était son doudou personnel donc : pas touche !

Hein ? Quoi ? Oups, il venait de parler ! Hourra, l'ange a délivré son message de paix et de bonheur sur la terre. Quoi ce n'est pas ça ? Ah bon ... Il a dit quoi alors ? Bon la prochaine fois écouter pour ne pas répondre à coté, mais là il semblait attendre une réponses. Que pouvait dire le jeune mutant ? Les possibilités n'étaient pas si nombreuses. Il pouvait répondre totalement à coté en espérant que ça ne le fasse pas trop passer pour ridicule (Note à benêt : demander à Fraust comment ne pas être ridicule en société). Ou alors il pouvait lui demander de répéter en expliquant que ses yeux l'avaient tellement captivé qu'il n'avait pas pu entendre. Ou enfin lui dire qu'un plan machiavélique venait de prendre naissance et qu'il n'avait rien écouté, mais que par contre il avait de nombreuses idées sur comment se faire pardonner. Non, là c'était peut-être un peu beaucoup ... Un mix des trois peut-être. Allez zou, c'est parti !


Non merci, je crois que c'est bon maintenant. J'ai bien réfléchi à la question et je pense que le mieux et de continuer à danser.

Voila c'est comme cela qu'on sauve les meubles et pour en rajouter une couche, il faut dire en parlant bien fort pour être certain que les deux adultes nous entendent.

Mais ne dérangeons pas les amoureux qui ont besoin de temps pour se déclarer et enfin s'embrasser.
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MessageSujet: Re: [Bal de St Val'] Le Bar   [Bal de St Val'] Le Bar EmptyJeu 6 Sep - 22:19

Julian fronça les sourcils avec un air un peu déconcerté. La réponse de Twilight était des plus… bizarres. Un peu inquiet, il le regarda fixement, vérifiant si son visage trahissait un quelconque problème. Repensant au verre d’alcool de tout à l’heure, le mutant aux vecteurs fit un sourire en coin. C’était sûrement ça qui l’avait un peu chamboulé ! Après tout, ça avait l’air d’être un truc plutôt fort…

Lorsque son petit ami parla d’amoureux, de déclaration et de baiser, Julian tourna la tête et remarqua la situation du recteur et de l’enseignante. Souriant de plus bel, il retourna la tête vers Twilight et déclara :

- Ca a l’air plutôt bien parti !

Puis, mut par une soudaine envie, il embrassa son aimé avec tendresse.

- Je pense que tu t’en doutes, mais c’est la première fois que je fête la Saint Valentin… Jusque là, je ne suis pas déçu le moins du monde, assura-t-il. On va danser plus loin alors, histoire de ne pas les embêter ?
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MessageSujet: Re: [Bal de St Val'] Le Bar   [Bal de St Val'] Le Bar EmptyJeu 13 Sep - 23:39

La musique, les applaudissements, la musique, les élèves, la musique, l’ambiance joviale et animée, la musique, les danses parsemées de musique, la musique, encore et encore... Tout ça, tout ce qui entourait Fraust et Iwëne s’effaçait peu à peu, comme aspiré par un vortex inconnu. Les éléments extérieurs disparaissaient sans qu’on ne sache trop pourquoi, sans qu’on ne comprenne comment. Mais peut-être était-ce, en réalité, Iwëne et Fraust qui s’évadaient dans leur propre monde, abandonnant tout ce qui les rattachait à la réalité. Tout ce qui pourrait encore les faire douter.
A présent, ils étaient seuls, juste elle et lui, confinés dans cette petite bulle protectrice. Le lieu, si étroit et brûlant, donnait une impression d’étouffement, d’asphyxie. Les jeunes gens suffoquaient en silence, épris avec enthousiasme par l’ardeur de leurs sentiments. Il faisait terriblement chaud, mais c’était agréable. Intensément agréable de se sentir vivant.
Sous la poitrine, le cœur battait vite, terriblement vite. Et si la chaleur n’avait été aussi excessive, peut-être auraient-ils entendus la chamade, le tintamarre qu’il produisait à chaque pulsation.
Mais pour l’instant, ces battements de coeur qui tapaient tels des coups de marteaux enflammés, suffisaient en terme d’épreuve à surmonter. Le sentiment passionnel qui les animait avait beau être plaisant et envoûtant, il n’en restait pas moins douloureux. Pour Iwëne, en tout cas.
Malgré la magie de l’instant, malgré la fascination qui s’en dégageait, le feu qui animait le cœur et l’esprit de la jeune femme s’avérait être monstrueusement disproportionnel pour un être humain normal. La bulle était bien trop confine pour contenir autant d’amour, autant de fougue. Elle semblait conçue uniquement pour les amourettes passagères sans complications, sans véritable importance. Seulement, Iwëne était tout excepté « ordinaire et raisonnable ». Une véritable source à problématique.
La jeune femme, comme possédée d’une force nouvelle, ne savait trop quoi penser. Ou plus exactement, elle n’arrivait plus à prendre du recul ; il lui était devenu impossible de réfléchir correctement. Cette attirance presque magnétique pour Fraust n’avait rien de rationnel, elle était dépourvue de limite, excessivement démesurée. Oh, comment cette passion, cette passion inépuisable, avait-elle réussit à se contenir pendant ces six longues années ? Oh, comment… ?
Effacée par son propre désir, son propre feu intérieur, Iwëne était impuissante. Elle ne contrôlait ni ses gestes ni ses songes. Tandis que leurs lèvres se rapprochaient lentement, avides de se rencontrer, de se toucher, la jeune femme ne cessait de se débattre de toutes ses forces contre le verrou de la sphère. Mais, dans quel but ? N’était-ce donc pas ce qu’elle désirait : partager son amour et offrir à l’homme qu’elle aimait, une réponse autre que des mots ?
Impossible de savoir. Impossible de penser. La jeune femme n’était seulement sûre d’une chose : ils devaient cesser ce petit jeu. Maintenant.
L’air autour d’elle l’étouffait ; elle voulait s’enfuir d’ici. Respirer. Respirer. Elle voulait juste respirer.
Ses idées ne cessaient de s’embrouiller, néanmoins, son âme continuait de frapper avec affolement, avec peine, contre les parois de la bulle. Le subconscient d’Iwëne créait en elle une sensation de panique, de claustrophobie, d’angoisse intense. Dans sa tête, l’écho ne cessait. « Pars ! », « Pars ! » lui disait-il, comme si sa propre vie en répondait. La demoiselle, au bord des larmes, avait envie d’hurler : « Non, je ne fuirais plus. Je ne veux plus être lâche ! ». Mais elle n’y parvint pas. Et, dans son état de détresse, de rageuse faiblesse, la mutante fini par obtempérer. Sans savoir si fuir était la juste solution. Celle qu’elle aurait choisit, tête reposée.
Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi prenait-elle la fuite, pourquoi avait-elle peur ? Ce n’était qu’un baiser, après tout. Un baiser, rien de plus. Et cette bulle, ce tête-à-tête, le feu qui brûlait ses entrailles et dévorait son coeur….Iwëne savait pertinemment que tout ceci n’était que pure imagination, une simple image artificielle de leur amour. Mais cette sensation d’étouffement semblait si…réelle. Si douloureuse et captive de ses chairs.
Une question persistait dans son esprit : Pourquoi changeait-elle d’avis ? Ce pont qui les séparait, elle et Fraust, était-il si dur à traverser ?
Au comble du désespoir, Iwëne se mit à chercher dans les yeux du jeune homme une réponse à ses questions, un indice sur la nature de son appel au secours. Lorsqu’elle plongea littéralement son regard dans ce bleu intense, si lumineux et prospère, elle comprit. Avec effroi. Avec émotion.
Imaginez… Imaginez une descente brutale à laquelle vous ne vous attendez pas ; vous tombez de votre nuage : une véritable chute libre. Imaginez… Imaginez une douche froide, gelée, tellement glaciale que vous n’arrivez plus à frissonner, tellement réel que votre corps vous brûle de l’intérieur. Et bien, imaginez un mélange de ces deux malaises réunis. Voila ce que ressentait Iwëne.
En face d’elle, si près d’elle , se trouvait un inconnu. Un parfait inconnu. Et que faisaient-ils, ensembles, enlacés l’un à l’autre, près à s’offrir un semblant d’amour ?
Celui que la jeune femme connaissait, celui que la jeune femme désirait, ce n’était pas cet homme. C’était le Fraust du passé… celui qu’elle avait aimé. Celui qu’elle avait perdu, il y a longtemps déjà.
L’étranger lui ressemblait, c’est vrai. Il y avait bien quelques trais, quelques similitudes avec le garçon rebelle et farouche d’autrefois… Et pourtant… il semblait si différent. Non, en réalité, ils étaient si différents, tout deux. Comment, cet homme, pouvait-il aimer la femme en face de lui sans même connaître ses goûts, ses peurs, ses ambitions et tout ce qui faisait d’elle ce qu’elle était aujourd’hui ? Et comment, de surcroît, pouvait-elle en faire de même avec cet individu, cet inconnu ?
Inconsciemment, les deux jeunes gens se raccrochaient à l’espoir improbable de retrouver l’adolescent qu’ils connaissaient. Mais, en bonne procédure de recherche, il fallait avouer que le duo se dirigeait sur une mauvaise piste. Quel est donc l’intérêt de commencer par la fin lorsque le début n’est pas acquis ?
Certaines personnes s’embrassent volontairement, sans raison et sans connaître leur compagnon du jour ; sans l’aimer avec un grand A. Ce genre de relation débute, pour la plupart, par un flirt ou un coup de foudre – rien de plus. Mais cela n’a jamais de grande conséquence sur leur vie. Ces baisers ne sont ni plus ni moins que le commencement d’une liaison simplette, sans avenir tracé.
Mais pour Fraust et Iwëne, la situation était bien différente de ces cas presque « banals », si j’ose dire. Leur relation était si complexe, si délicate, qu’eux même se perdaient dans cet assemblage de sentiments, d’états d’âme brumeux. Un baiser, même le plus anodin, aurait une répercussion alarmante sur leur avenir de couple. Il était rocambolesque de s’engager aussi hâtivement. Avant de s’embrasser, avant de se toucher, avant tout ça, Iwëne avait encore besoin de temps. Ne serait-ce qu’un instant de répit. Elle avait beau être persuadée d’aimer cet inconnu, de vouloir le chérir et le garder à ses côtés ; il n’était encore qu’un étranger. Et si Iwëne ne faisait pas toute une cérémonie fastueuse à propos de la « loi du premier baiser » - qui n’était pas tout à fait le premier si on prenait en compte leur relation antérieure- il lui était difficile de confier ses lèvres au premier venus. Timide, réservée et sensible, certes. Mais elle était avant tout prudente. Il y avait eu bien trop de souffrance dans sa triste vie pour prendre de tels risques. Plus jamais elle ne serait téméraire dans un domaine tel que l’amour.
Une dernière fois, elle se posa la question. Avait-elle vraiment envie de commencer par la fin ? La réponse était : non. Ce serait une erreur. Une erreur qu’elle regretterait ardûment.
Mieux valait retourner au début ; les choses étaient assez compliquées comme ça.

-------------------------------------------------------------------------------------

Alors que leurs lèvres s’apprêtaient à se frôler, à s’unir, la belle mutante tourna doucement le visage, au dernier moment. En toute logique, la bouche de Fraust se retrouva en contact avec la joue de la jeune femme. Déconcertant. C’était sans doute le mot d’ordre actuel de ses pensées.
Pour se faire pardonner, Iwëne lui devait des explications. Se rapprochant un peu plus du recteur, elle lui murmura quelques mots à l’oreille :
-Fraust… Je t’en pris, ne prends pas ça pour un refus de ma part…Je... Je m’aperçois juste… que ni toi ni moi ne nous connaissons vraiment… J’ai la conviction de t’aimer. Mais, inconsciemment, c’est l'ancien Fraust que je recherche, et toi l'ancienne Iwëne. Celle de la Genetics Corporation, celle d’il y a six ans. Mais aujourd'hui, peut-être ne suis-je pas celle qui t’est promise... ? Nous brusquons sans doute les choses… Nous sommes trop… optimistes ?
Difficile de trouver les mots jutes dans ces instants pénibles et embarrassants. Comment exposer la situation telle qu’elle était réellement, sans blesser son interlocuteur, sans paraître trop brutale et cassante ? Iwëne ne voulait de faux espoirs. Ni pour elle, ni pour lui. Et pourtant, elle souhaitait y croire encore… en cette fameuse retrouvaille tant attendue.
-J’ai très envie de te connaître, d’apprendre qui tu es. Mais ce n’est pas comme cela que je le veux, ou tout du moins, pas encore. Que sais-je de ta vie, de tes souhaits futurs ? Et toi, que sais-tu de moi ? Qui es-tu, Fraust ? Qui sommes nous ? Qui sommes nous l’un pour l’autre ? Tant de questions… Oh, oui… Tant de questions qui méritent une réponse…
Le regard vague et indécis, elle parcourait hâtivement la salle des yeux, sans vraiment prendre conscience du décor. Ce n’est que lorsqu’elle distingua dans ce fouillis d’étudiants, de danseurs, de personnel et grands nombres de mutants, les portes d’entrées, imposantes et baroques en ce soir de Saint Valentin, qu’une idée germa dans son esprit.
Desserrant son étreinte, la jeune femme mit fin au contact charnel qui les unissait, Fraust et elle. D’une voix douce mais décidée, la conclusion se fit entendre.
-Parler… Nous n’en avons presque jamais eu l’occasion. Pourtant, c’est peut-être le point le plus important, le pilier même de ce que nous entreprenons. Il est temps d’apprendre, de s’apprendre. Mais ce n’est pas un lieu très approprié, ici. Et je crois que si l’on s’éclipse, personne ne nous en voudra… Allez, suis-moi.
Et, sans demander permission, sans même attendre une quelconque réponse, opinion ou que sais-je encore, Iwëne s’empara de la main de Fraust et l’entraîna avec rapidité en direction des portes d’entrées. Ils étaient enfin prêts à rattraper le temps perdus…

-------------------------------------------------------------------------------------

Une danse. Une danse hésitante et quelques paroles échangées… Peu de choses avaient suffit à ranimer les convictions d’Iwëne, à briser son armure d’impassibilité. Si peu de choses…
Comme quoi, mêmes les murs les plus rudes, les barrières les plus solides, finissent par céder sous un assaut de volonté, de détermination. Et d’amour.

[Hors-RP : End for me ^______^ la suite dans peu de temps !]
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MessageSujet: Re: [Bal de St Val'] Le Bar   [Bal de St Val'] Le Bar EmptyVen 14 Sep - 22:30

Ne pas s'étrangler ! Ne surtout pas s'étrangler en écoutant les mots. Alors là tout le monde faisait très fort ce soir ... D'abord le recteur, homme respectable et responsable si l'en est, alors cet homme faisait une déclaration à mademoiselle le professeur adepte de la souffrance. Professeur que Twilight voyait encore courir en agitant les bras pour l'encourager à nager plus rapidement que Naflin. Alors donc le recteur lui faisait une déclaration d'amour. Déjà cela suffisait pour rendre Twi malade. Il ne pouvait pas imaginer que Fraust ait une vie sentimentale, tout comme il ne pouvait pas l'imaginer en train de prendre sa douche ou en train de se curer le nez. Non cela ne se faisait pas. Par contre, il parvenait très bien à imaginer d'autres personnes sous la douche, mais là n'est pas le débat (pour trouver qui est imaginé par Twi .... lisez un prochain post dans un autre lieu).

Ensuite il y avait la sadique de service, la professionnelle de l'effort inutile, la diététicienne par le vide, j'ai nommé Iwëne. La voila qui sourit, déjà quelque chose absolument terrifiant pour son élève. Il ne l'avait jamais vue sourire avant ce jour. Et là, de la voir sourire comme cela à tout le monde, enfin tout le monde sauf lui (il n'allait donc pas mourir dans d'atroces souffrances) tout en murmurant des mots qu'il sentait doux à l'oreille du recteur, c'était une expérience bien plus terrible que le cours. Oui le cours, vous savez le truc où Twi s'était ridiculisé au moins deux fois (et dans lequel Naflin est prié de poster). Et bien là il trouvait cela pire, mille fois pire. Non, son professeur ne devait pas fleurter avec quelqu'un, c'était trop dur pour les nerfs de ses élèves. Un prof ne fleurte pas, il aime ou il est célibataire, mais il ne fleurte pas. Et surtout pas devant ses élèves ...

Enfin, et là il était franchement déçu, son ami. Bon d'accord son petit ami officiel, celui qu'il surnommait "petit ange" et qu'il mourrait d'envie de voir sous la douche (là n'est pas la question bande de pervers). Oui, ce garçon que Twi trouvait si touchant, si mignon, si adorable, si ... enfin bon si tout ... et bien il osait proposer de les laisser seuls tranquilles ! Mais il était totalement stupide ! Il venait de perdre au moins une centaine de points sur l'échelle de l'estime de Twilight. Oui, Twi avait une échelle de l'estime, cette échelle partait de 0 (cloporte insignifiant) et allait jusqu'à "très haut" (être parfait) et là, Julian, venait de tomber de son "presque très haut" pour arriver à "haut, mais pas encore assez pour être presque très haut". Autant dire que Twi était déçu (comment je l'ai déjà dit ?) Et maintenant il allait se venger de ce spectacle ignoble.

Oui se venger, il allait faire comprendre à tout ce petit monde que non ! On ne se faisait pas ainsi remarquer sans craindre le courroux du mutant. Car en plus d'être totalement perturbé par la scène d'amour entre ses profs. Scène qu'il aurait classifiée interdite au moins de 18 ans, pas pour les actes, mais pour les mots. Mots ridiculement mièvres et insipides, à croire qu'avec l'âge on pensait rationnellement quand il s'agissait d'amour. Mais Twi ne pensait pas quand il voulait parler d'amour, non il agissait, c'était beaucoup plus efficace. (Essayez un peu au lieu de critiquer). Et maintenant il allait mettre un terme à tout cela ! Oui il allait le faire, avec une jolie phrase bien cassante pour tout ce petit monde. Enfin, sauf pour Julian, petit être fragile et qu'il se devait de protéger.


Tu plaisants Julian ! Les laisser seuls ? Non on est à notre fête, c'est à eux de ne pas nous perturber avec leurs déclarations mièvres et inutiles. S'ils ont envie de sortir ensemble ok, mais je ne veux aucun détail. Franchement, ils sont trop vieux pour que leur vie sentimentale puisse m'intéresser !

Voila c'était dit, alors récapitulons et expliquons le texte. Tout d'abord il avait fait comprendre que la présence des profs n'était pas la bienvenue. Ensuite il avait clairement précisé que leur façon de faire était mauvaise et idiote. Enfin il avait fait savoir qu'il considérait Fraust et Iwëne comme des vieillards, croulant sous le poids des ans. (Que personne ne me dise que pour un gosse de 15 ans, un mec de 25 n'est pas vieux...)

Et alors qu'il allait donner le coup de grâce, la mise à mort, la sanction finale. Soit un joli : "Qu'ils couchent ensemble et on sera tranquille", très spirituel, vous en conviendrez. Son prof sortit, le laissant là, sur sa fin. Il soupira de colère, elle n'avait pas le droit de le couper dans son élan ! Mais en même temps, le recteur allait partir aussi et Twi pourrait peut-être enfin offrir son cadeau à son ange ... Il fixa le recteur avec un regard noir, il allait partir quand ? Il se dépêchait oui ou non ... Franchement, les adultes ... Il fallait toujours les aider à prendre des décisions.


P*** mais rattrapes là !
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MessageSujet: Re: [Bal de St Val'] Le Bar   [Bal de St Val'] Le Bar EmptyVen 14 Sep - 23:18

Tous deux étaient sur le pont, ce fameux pont qu'ils devaient traverser pour se retrouver, se réunir enfin après toutes ces années passées si loin... Fraust avait fait la moitié du chemin, et les planches imaginaires du pont craquaient un peu sous ses pieds. Il pouvait voir Iwëne, face à lui, à encore quelques mètres... Et soudain, les planches de bois éclatèrent, les cordes cédèrent, et le pont se rompit... Et Fraust tomba avec lui...

Ce fût à peu près l'effet que lui fit le mouvement de recul de l'enseignante en moléculaire, alors qu'il s'apprêtait à l'embrasser. Un geste ô combien symbolique et important, un premier baiser, bien qu'en réalité et chronologiquement, çà ne fût pas vraiment le premier. Mais l'important, c'est que ce baiser, destiné aux lèvres d'Iwëne, manqua son point d'atterissage et acheva son envol sur la joue de la demoiselle... Et çà, ce revirement de situation, eut l'effet d'un énorme coup de poing dans le bas-ventre du jeune homme.
Oui, Fraust était sonné. Alors que tout laissait penser qu'ensemble, ils allaient enfin se réunir, que Iwëne avait quasiment donné son accord implicite à une retrouvaille amoureuse, le monde s'effondrait autour du Mutant électrique. Très très très rapidement, deux sentiments: la gêne, celle d'avoir visiblement mal agit, mais aussi la frustration, celle de s'être "pris un vent" monumental. Vexé, oui, Fraust l'était, mais surtout, il ne comprennait pas, il ne comprennait plus... Tout était parfait, absolument tout, alors pourquoi?

Iwëne s'expliqua. Fraust était tellement mal qu'il n'entendit pas la moitié de ce qu'elle disait, il était absolument ailleurs, comme si ce coup l'avait catapulté sur une autre planête. Néanmoins, il saisit à de nombreux reprises le mot "inconnus", ou encore "Qui?"... Le recteur revint alors un court instant sur terre, le temps de rassembler son esprit, très éparpillé, et d'essayer de comprendre ce que lui disait la jeune femme...

Mais non, définitivement, Fraust ne pouvait pas comprendre, sans doute aussi ne voulait-il pas comprendre, ne pas tomber encore plus bas que l'abysse dans lequel il était déjà. Jamais il n'aurait cru entendre Iwëne lui dire qu'ils étaient deux inconnus l'un pour l'autre, et il n'en revenait pas d'entendre çà de la bouche de celle qui le connaissait sans doute le mieux au monde, avec Angèle. Vous est-il déjà arrivé que la personne que vous aimez vous dise que vous n'êtes plus que des inconnus? C'était exactement ce qui arrivait à Fraust, et croyez le, cela lui fit très mal... Son coeur tambourinait dans sa poitrine, avec une force incroyable, si fort que le recteur posa une main contre son torse pour essayer en vain de calmer son organe vital. C'était vraiment terrible, ce qui vivait à l'instant Fraust. Non seulement, il n'y avait plus de pont, mais le fossé qui les séparait était devenu gouffre...

Fraust était réellement perdu, il se sentait presque comme dans le coma, entre deux états. Sur l'instant, il était incapable d'aligner ses pensées, de prononcer le moindre mot, ou de bouger. Un élève l'interpella de façon impétueuse et même grossière, pour lui dire de s'activer à suivre la demoiselle qui allait partir, mais Fraust resta sans réaction. Iwëne finit par le tirer par la main pour lui faire quitter la salle de bal, et le recteur n'opposa toujours pas de résistance... Trop dure avait été la chute...

[Post incomplet, seconde partie dans les couloirs. End pour Iwëne et Fraust]
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MessageSujet: Re: [Bal de St Val'] Le Bar   [Bal de St Val'] Le Bar EmptyVen 14 Sep - 23:34

Julian ravisa son avis par rapport à ce qui se passait au moment même entre Iwëne et Fraust. Visiblement, ce n’était pas aussi bien parti qu’il le croyait car la jeune femme n’avait, il lui semblait, pas accepté le baiser de monsieur le recteur. Voilà qui devait être un coup dur pour le pauvre mutant électrique ! Sa cavalière finit par l’entraîner à sa suite, sans doute dans le but d’avoir une longue discussion sur le comment et le pourquoi de leur situation actuelle, tandis que Twilight semblait ne pas apprécier du tout la scène qui se déroulait sous leurs yeux, ce qu’il expliqua clairement en prétendant que la vie sentimentale des adultes ne l’intéressait pas, ou plutôt que ces adultes en question étaient trop vieux pour que cela l'intéresse. Mouais… D’accord, ils avaient les cheveux blancs, mais quand même de là à les traiter de vieux… Le mutant aux vecteurs commençait de plus en plus à croire que son petit ami avait une dent contre l’un ou l’autre ou même les deux. Ils n’avaient jamais vraiment parlé des adultes entre eux à vrai dire… Ce n’était pas le sujet le plus passionnant du monde pour deux adolescents !

Twi finit donc son discours par un soupir colérique et y ajouta en prime un regard noir et une phrase peu délicate pour le recteur. Pour un peu, Julian aurait été scandalisé…

- Et ben dis donc, qu’est-ce qu’ils t’ont fait pour que tu fulmines comme ça ? demanda-t-il, mi-amusé, mi-intrigué.
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MessageSujet: Re: [Bal de St Val'] Le Bar   [Bal de St Val'] Le Bar EmptySam 15 Sep - 18:07

Et voila les deux vieux qui partent ... Enfin ce n'était pas trop tôt pour la patience du jeune mutant. Twilight était heureux qu'ils soient enfin partis. Maintenant la fête était à eux. Aux élèves ! Il jeta un regard pervers à Julian qui se demandait visiblement ce que Fraust et Iwëne lui avait fait. Il hésita à répondre, mais après tout, il pouvait très bien le faire...

Ils m'énervent, leur petit jeu du je t'aime moi non plus me tape sur les nerfs ! Mais maintenant ils sont partis, donc on va s'amuser...

Et voila, il allait montrer à Julian comment on pouvait s'amuser dans la vie. Et puis ensuite il aviserait. Mais avant toute chose, le cadeau. Et oui, tout le monde devait l'avoir oublié, mais Twi savait exactement ce que contenait le paquet et se félicitait déjà de la rougeur des joues de son ange quand il en verrait le contenu.

Mais le Twilight étant un animal joueur il comptait bien profiter de la situation. Alors tout d'abord se diriger vers le paquet. Puis une fois à coté de l'emballage, un beau carton de dimensions étonnantes (soit 30x40x10cm), il prit un verre contenant un liquide bleu. Et il but une gorgée de ce breuvage. Miam, un petit cocktail maison, pas trop fort, mais très bon et très sucré. Ensuite tendre le verre à Julian.


Si tu bois à ce verre tu connaitra mes pensées.

Puis tendre le paquet avec un grand sourire joyeux. Comme si le contenu n'était pas du tout gênant pour le jeune homme. Comme si le paquet ne contenait pas : une tunique blanche, une ceinture de soie blanche, des rubans de soie blanche, soit la panoplie du parfait petit ange. Et comme s'il n'allait pas demander à son ange personnel d'essayer la tenue, si possible en sa présence d'ailleurs... Non rien de tout cela ne se voyait sur le visage joyeux de Twilight.
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MessageSujet: Re: [Bal de St Val'] Le Bar   [Bal de St Val'] Le Bar EmptySam 15 Sep - 19:23

Regard pervers de Twilight, sourire de Julian. C’était presque une équation mathématique. Au début ce genre de sourire effrayait un peu le mutant aux vecteurs, mais à présent il avait l’habitude et trouva ça plutôt amusant. Quand son petit ami lui donna l’explication qu’il attendait sur son comportement envers les deux adultes, il songea qu’en fait ça ressemblait de loin, mais très loin, entendons nous bien, à ce qu’eux même faisaient avant de se déclarer, à savoir jouer au chat et à la souris, ou bien à je t’aime moi non plus pour reprendre l’expression du biopsychokinésiste.

Le jeune homme aux mèches colorées suivit du regard son Twitwi, qui se dirigeait vers le paquet qui avait éveillé sa curiosité un peu plus tôt, et qu’il avait momentanément oublié au profit d’une première danse avec son aimé. A présent la curiosité revenait au galop. Que pouvait donc contenir ce mystérieux paquet ? Il était relativement grand, et donc par proportionnalité le cadeau devait être plutôt grand aussi. Julian espérait que Twilight ne s’était quand même pas trop ruiné, mais vu sa folie du shopping, on pouvait se demander comment il faisait pour ne pas encore se trouver dans la dèche.

Occupé à percer le mystère du cadeau, le jeune homme sembla se réveiller quand l’autre garçon lui tendit un verre qui contenait une substance bleue des plus étranges qui ressemblait plus à un médicament contre la toux qu’à un cocktail. Il en but cependant une gorgée, et se préparait à subir le contrecoup comme son petit ami tout à l’heure, mais cette boisson là semblait moins forte, et le goût était même plutôt agréable. Il en reprit une petite gorgée, se lécha la lèvre supérieure, puis reposa le verre et se saisit avec délicatesse du paquet de tous les mystères. Twilight semblait tout joyeux, et Julian s’efforça de ne pas imaginer les pires choses possibles, comme par exemple une combinaison de cuir noir dans le style sadomasochiste…

Il ouvrit donc soigneusement la boîte, en prenant son temps, puis fois le couvercle soulevé, il jeta un coup d’œil à l’intérieur. Le contenu se trouvait être tout blanc, et donc difficile à identifier. Pour avoir une meilleure vue, le mutant se pencha carrément au dessus de la boîte, et réussi à en identifier le contenu. Un grand sourire plus tard, il releva la tête vers Twilight et rougit légèrement.

- Je me sens bête, je sais pas quoi dire à part… merci.

Julian était plutôt ému, et cela se voyait à ses yeux. En effet, c’était également le premier cadeau qu’il recevait, c’était en quelque sorte un moment symbolique, qui restera sans doute graver dans sa mémoire et son cœur et qui se réveillera à chaque fois que la tenue serait sorti de l’armoire. Il referma la boîte, et alla embrasser Twilight, puis le serra contre lui. Il sentait quelque chose d’humide sur sa joue, et se sépara légèrement de son aimé.

- Désolé, je crois je deviens trop émotif,
s’excusa-t-il en se passant une main sur la joue pour essuyer ses petites larmes de joie, tout en continuant à sourire. En ce qui concerne ton cadeau… il est un peu plus particulier, je ne peux pas te le donner ici… Mais patience, tu l'auras...


Il ponctua sa dernière phrase malicieux, et reprit le verre de cocktail bleuté pour le finir d'une traite.
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Twilight Taboï
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MessageSujet: Re: [Bal de St Val'] Le Bar   [Bal de St Val'] Le Bar EmptyDim 16 Sep - 15:52

Twilight attendait le verdict avec un peu d'anxiété. Il se demandait si ce cadeau allait faire plaisir à son ange. Mais a priori cela semblait bien partit. Julian regardait le paquet avec les yeux d'un chat devant une soucoupe de lait et il semblait mourir d'envie de le prendre. Après un examen attentif du contenu, la tension sembla se relacher sur les épaules de Twi. Son ange était content, il aimait. Il en pleurait même de joie. Alors là c'était super. Mais avait-il bien compris ce que c'était ? Twi ne voulait pas se poser d'autres questions. Il décida de ne pas lui demander si cela lui plaisait réellement et s'il allait le mettre pour le moment. Il savoura l'instant. L'instant présent.

L'instant qui devenait finalement assez étonnant. Pourquoi Julian le regardait-il avec cette lueur dans les yeux, il n'avait pas le droit, seul Twi pouvait le faire. Et en plus pourquoi proposait-il un cadeau qu'il ne pouvait pas offrir, un cadeau en privé ? Etrange, réellement étrange. Se pourrait-il que ? Non c'était impossible, pas Julian, ce n'était pas à lui de faire ça. Non ! Il ne voulait pas que ... enfin si en y réfléchissant il voulait que, mais l'ange ne voulait pas et ... puis zut alors, tant pis. Il aurait un beau cadeau et c'était tout ce qui comptait. Mais il était impatient de savoir ce que c'était. Le mieux pour cela était de proposer une retraite anticipée et une fuite en direction d'un endroit plus calme ... non ?


Tu me sembles bien nerveux mon ange. Que m'as-tu préparé comme cadeau ? C'est indiscret de le demander ? Peut-être veux-tu aller ailleurs pour qu'on en parle, et que je le découvre...

Et hop un petit clin d'oeil suivit d'un sourire et l'affaire était réglée. Julian allait-il vouloir lui donner son cadeau maintenant ?
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Julian Archer
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Julian Archer


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MessageSujet: Re: [Bal de St Val'] Le Bar   [Bal de St Val'] Le Bar EmptyDim 16 Sep - 16:50

Julian sourit devant l’incrédulité passagère de l’expression de Twilight, et, presque machinalement, se resservit un verre du cocktail bleu et bizarre. Il n’avait aucune idée de ce que c’était, mais c’était rudement agréable sur la langue, et il fallait qu’il étanche sa soudaine soif !

Finalement son petit ami se mit à parler, et le mutant aux vecteurs décida d’arrêter de boire autre chose que de l’eau pour le restant de la soirée, de peur que la boisson contienne assez d’alcool pour lui tourner la tête rapidement.

- Un cadeau assez spécial, que je ne saurais pas vraiment définir. La question pourrait-être indiscrète si nous étions pas les seuls à en parler et… oui, il faudrait aller ailleurs si tu veux le connaître,
déclara-t-il, avant d’embrasser de manière un peu plus approfondie que d’ordinaire son Twitwi.

Il lui prit ensuite la main, et lui fit un grand sourire.

- Je te laisse guider l’expédition, pouffa-t-il, attendant de se faire entraîner vers d’autres lieux par son cavalier. Puis il sembla se rendre compte de quelque chose, et lâcha son petit ami l'espace d'un instant pour s'emparer de son cadeau.
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Twilight Taboï
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MessageSujet: Re: [Bal de St Val'] Le Bar   [Bal de St Val'] Le Bar EmptyLun 17 Sep - 23:41

La flemme de poster un RP pour dire qu'on sort ... on va directement dans les couloirs ...

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MessageSujet: Re: [Bal de St Val'] Le Bar   [Bal de St Val'] Le Bar Empty

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