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 Récits d'une vie.

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MessageSujet: Récits d'une vie.   Récits d'une vie. EmptyDim 1 Avr - 12:07

[HRP]Moment de solitude comme tant d'autres. Question qu'il se pose...[/HRP]


"La vie n'est que paix pour les hommes. La vie n'est que bonheur pour le monde. La vie est un jardin d'amour pour toutes les personnes...

Et moi ? Pourquoi suis je différent ? Qu'ai je fais ?

La vie n'est que cruauté envers MOI !

Pourquoi dois je ressentir la souffrance des gens ? Leur ai je demander ce qu'ils avaient ? Je ne veux de mal à personne, à rien. Et pourtant, je ressens cet écoulement continue de souffrance, que les gens déversent en mon coeur. On appel cela des sentiments, des émotions. Qu'est ce réellement ? En ai je déja eu ? Je ne me souviens pas. Peut être en ai je encore ? Je ne sais pas. Il serait possible qu'il m'en reste ? Mais où sont ils ? Je ne les retrouverai jamais enfoui sous ceux des hommes.

"Dans la plaine
Naît un bruit.
C'est l'haleine
De la nuit.
Elle brame
Comme une âme
Qu'une flamme
Toujours suit."
(Extrait de "Les Djinns" de Victor Hugo)


Le seul moyen pour moi d'appaiser mes moeurs est à présent de me tenir loin du monde. Je ne parle plus qu'a mes feuilles, en écrivant des poésies. La plupart sont "triste", encore un mot que je ne comprend pas, aux yeux des gens. Ce ne sont que des miroirs de ma vie. Ma vie est donc "triste" ?

Quand une personne est triste, d'autres la console ...

Qui viendra consoler ma vie ?"
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MessageSujet: Re: Récits d'une vie.   Récits d'une vie. EmptyLun 9 Avr - 13:15

"Berlin, 2047, marché du samedi, un début de mois d'Aout."

Il faisait chaud dans la grande avenue principale. Le soleil avait fait de cette large rue un grand brasier ardent, où toutes les petites fourmis humaines luttaient pour trouver leur nourriture sous cette chaleur insoutenable. Un flot continue et ininterrompu de personnes descendait la voie, s'arretant ci et là aux différentes étales, où vendeurs et escrocs tentaient de liquider leur produit, appatant le consommateur en vociférant plus fort et plus longtemps que le voisin. "Elle est bonne ma viande !!!!" - "Il est tendre mon gigot, il est tendre !!!!". Et le client accourrait, attiré par la bonne odeur des biens de l'un, ou par les hurlements féroces des vendeurs. Parfois, des acheteurs contents de leur proie se voyaient suptiliser leur marchandise par des petits voleurs, et se mettaient a courir après ces derniers en appelant a l'aide d'un grand "Au voleur, ce chien m'a piqué ma bou-fe !!!"

En somme, ceux qui aimaient le bruit et se faire mal aux oreilles trouvaient leur place dans ce marché. Capharnaum incroyable. Il valait mieux aussi pour le petit acheteur de se munir de courage. Le soleil était fort, et la moindre faiblesse dans la jambe pouvait l'obliger a tomber, et donc l'emmener vers une mort certaine : le pietinement des autres personnes. Monde égoïste.

Matteo, qui était de passage dans la capitale, explorait les petites ruelles. Il evitait le monde, son pouvoir le faisant vivre le martyr quand il était trop entouré. Il avait entendu parlé d'un grand marché, très connu dans le coin pour sa richesse en tout et n'importe quoi, et avait décidé de l'éviter. Il était contraint de rester aux alentours, et de ne pas trop s'approcher, au risque d'en souffrir atrocement.

Il fallait s'en douter, Matteo avait un sens de l'orientation médiocre, et avait beaucoup de mal a se repérer. Ainsi, il dévalait des rues, a la recherche de la sortie de la ville. Il faut dire que c'était très mal indiquer aussi ! Pensant toucher au but, Matt' se mit a courir. Il tournait a gauche, a droite, et, après un virage de trop, il se retrouva dans l'allée principale. Le nombre de personnes n'avait pas baissé, peut être avait il augmenter ? Très vite, un grand nombre d'émotions envahirent la tête du Mutant. Impossible de controler le flot et la puissance, Matteo reçut des décharges de souffrance surpuissantes. Il ne pouvait plus bouger. Une chose s'empara de lui. Quelque chose le tirait, lui prenait une partie de lui même.

Mon oeil !!!! AAAAAH MON OEIL !!!

Ce qu'on lui prenait c'était son oeil. Brulé, mort, il ne voyait plus que du gauche. Il se dépécha de s'éloigner, et s'assis dans un coin. Il avait perdu une partie de lui même...
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