C'est joli ici... [PV]

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Le premier soldat descendit une nouvelle volée de marches sur une vitesse plutôt normale, ni trop rapide ni trop lente. A sa suite, le nouveau cobaye fraîchement débarqué des Ex-Etats-Unis lui emboîtait le pas, en regardant avec intérêt chaque recoin de la nouvelle pièce. En dernier dans la file indienne, le second agent de sécurité tenait toujours son arme dans ses deux mains, au cas où le spécimen perdrait son self control.

Enfin arrivés au niveau du sol, les trois personnages se dirigèrent vers une sorte de comptoir. Derrière, une secrétaire dans la trentaine, bien coservée, avec une blouse blanche. Brian pensa instinctivement qu'il la mangerait bien toute entière, vêtements compris.

"Bonjour, je suis l'agent de sécurité Cornell du pôle de recherche de Seattle, voici mon badge. Vous avez certainement reçu un fax avant hier?"

La jeune femme examina le badge de l'agent, puis le lui rendit avant de consulter son ordinateur. Elle était polie et souriante. Derrière ses lunettes, elle avait de jolis yeux verts en amande. Ses cheveux étaient magnifiquement attachés par un chignon sophistiqué. Si Brian avait su lire, il aurait mémorisé le nom de la jeune femme, inscrit sur son badge: "Karen Shelton, paramedical secretary" avec en dessous, en gros, le logo de la Genetics Corporation, ainsi qu'une petite photo. Elle semblait remarquer l'intérêt soudain de Brian pour ce badge, lorsqu'elle répondit à l'Agent Cornell.

"Oui, la livraison du cobaye d'étude S-361-MOL, civilement appelé Brian Mulray. Vous avez les papiers nécéssaires?"

L'agent tendit une enveloppe scellée à la jeune secrétaire qui l'ouvrit, il en avait un double pour la personne qui se chargerait de Brian. Ce dernier s'exprima alors, personne ne l'écouta...

"C'est joli ici..."

La jeune femme leva son regard sur lui, et, amusée de cette phrase insolite, lui adressa un sourire timide. Elle venait de comettre l'irréparable. Chez nombre de personnes souffrant de troubles psychologiques agravés, un sourire peut-être considéré comme une invitation. Dans le cas présent, l'agent Cornell l'avait oublié, et c'est ainsi que Brian sauta littéralement le comptoir pour sauter sur la pauvre Karen...

La jeune femme poussa un cri d'effroi alors que le cobaye lui tombait dessus, grand et lourd, elle avait du mal à se débattre. Une chance pour elle, il était toujours attaché par sa camisole, et surtout, il portait sa muselière. Si ce morceau de cuir ne lui avait pas été mis, Brian lui aurait certainement déjà dévoré la moitié du visage au moment où les deux agents le tirèrent en arrière, l'asaisonant comme il se doit de coups de tonfa, puis lorsqu'il tomba au sol, de coups de pieds. La jeune secrétaire, encore terrorisée, ne se releva pas tout de suite, elle assista à la correction du cobaye alors que celui-ci la regardait en poussant des grognements sauvages...

A la fin de la bastonnade, les deux agents remirent le cobaye debout sur ses jambes. Sa camisole était maintenant moins blanche qu'à son arrivée. L'agent Cornell s'excuse auprès de Karen pour l'incident qui venait de se produire. Il lui dit:

"Nous on commence à connaitre le lascar, on a l'habitude de ce genre de réaction. Mais peut-être serait-il bon que nous puissions rencontrer l'une des personnes qui s'occupera de lui, afin de lui transmettre les procédures de précautions."

Encore toute chamboullée, Karen répondit en tremblant encore un peu:

"Oui, vous avez raison. Je vais appeler l'agent Maboroshi, elle sera sûrement amenée à "dresser" votre... votre cobaye..."

Elle n'osait pas dire le mot "monstre", tout comme elle n'osait plus le regarder à présent, de peur de croiser son regard de bête sauvage en rut. Elle se contenta d'appeler l'agent Maboroshi, et lui expliqua brièvement la situation. Après avoir raccroché, elle fit signe aux deux agents américains de patienter, en indiquant un banc non loin. Cornell la remercia chaleureusement puis il tira par l'épaule le cobaye vers le banc.

Si Karen avait osé relever les yeux, elle aurait vu que Brian n'arrivait plus à détacher les siens d'elle. Un coup de matraque bien placé dans ses jambes l'aida cependant à changer d'avis.
Sur le banc, Brian était installé entre les deux soldats. Cornell était sceptique. Une femme pour s'occuper de lui, c'était vraiment pas une bonne idée. Mais quand elle aurait connaissance du fauve, elle changerait sûrement d'avis...

"Vivement qu'on nous le prenne, celui-là, çà nous fera des vacances, à Seattle..."

Commenta l'agent Spade, jusqu'ici silencieux. La GC de Londres n'avait pas encore conscience du poids qu'ils enlevait au pôle de Seattle, et de la dangerosité de l'énergumène qu'ils récupéraient...

"ouais... De sacrées vacances, même..."

Une bonne dizaine de minutes plus tard une silouhette apparut de nul part. C'était comme si Maboroshi Hitori avait été un fantome accompagnée d'un bref courant d'air car rien ni personne ne la vit apparaître, tout ce que l'on pouvait savoir c'était qu'elle n'était pas la et que maintenant oui. Dans ses vetements noir, la belle ressemblait a un croc mort, de plus Hitori n'avait pas oublié d'aller chercher son sabre aux motifs gothique et morbide. Un katana aussi beau que dangereux que la jeune tueuse affectionnait tout particulièrement. Le message laissé dans son portable indiquait que l'individu a récupérer était incroyablement dangereux, aussi la jeune femme cru bon de s'armé au cas ou il y aurait une confrontation.

Une fois arrivée sur les lieux la demoiselle déboutonna les trois boutons du haut de son long manteau noir, découvrant alors sa poitrine . Il faisait plutot chaud dans le coin, ou bien alors c'était peut etrel'utilisation de son pouvoir qui lui donnait cette impression...Oui, ces derniers temps le fait d'utiliser ses pouvoirs était étrange car cela donnait lieu a certains effets secondaire comme de la chaleur, un mal de crane ou un ésoufflement, enfin la n'était pas le sujet car la maintenant la demoiselle aveugle se trouvait devant un cobye incroyablement dangereux qui semblait se comporter plus comme une bete que comme un etre humain.

Malgré son apparence de frele jeune femme Hitori dégageait une étrange impression de froideur et de danger. Il était donc facile de comprendre que meme si elle n'en avait pas l'air la jeune tueuse était quelqu'un de très qualifié dans l'art du combat, mais surtout de l'assassinat. D'ailleurs Hitori se demandait bien pourquoi il y avait besoin d'un gradé pour cette mission alors que n'importe qui aurait pu s'en charger seul. Le type en question avait beau etre dangereux, avec une camisole de force et une muselière il ne pouvait pas faire grand chose, mais il est vrai que notre jeune demoiselle était incapable de voir les vetements du prisonniers puisqu'elle était aveugle et donc sans se poser plus de questions sa voix froide et agréable a la fois se fit entendre dans les lieux.

« Je suis Maboroshi...Je viens pour la livraison du paquet »

« Livraison du paquet » voilà ce que représentait ce monstre aux yeux de la belle, une simple livraison, ni plus ni moins. Après tout dans sa vie elle en avait cotoyer des types dangereux, d'ailleurs elle meme étaiit très loin d'etre un enfant de coeur avec le nombre de personne qu'elle avait abattu de sang froid. Le palmarès de la jeune guerrière était certainement beaucoup plus gros que cet homme qui bientôt serait une chose de combat parfaite pour les missions de la GC. Hitori l'ignorait encore, mais bientôt il lui incomberait la responsabilité de dresser cet animal sauvage qui pouvait se révélé extrèmement destructeur et utile. Ce Brian était comme un surdoué des chemins ensanglanté que pouvait prendre un combattant. Que dis-je? Cet homme la ne pouvait etre considéré comme un guerrier car il n'était meme pas humain...Mais alors est qu'il fallait le voir comme un chien de garde qui attaquerait a la moindre volonté de son maitre...? Si tel était le cas alors cela serait parfait pour la future directrice des lieux.

Encore une fois notre jeune amie réaujusta ses lunettes de soleil pour ensuite reprendre la parole...

« J'imagine qu'il doit s'agire de la personne qui se trouve entre vous deux n'est pas? »

La belle était aveugle, pourtant sans meme voir ni entendre le « paquet » elle avait facilement devinné qui il était. Il dégageait une impression bizarre qui était presque bestiale et donc il n'était pas très difficile de le différencier des autres. Une combattante comme Hitori n'avait aucun mal a savoir qui était qui, car contrairement au commun des mortels la jeune femme ne se fiait pas qu'a ses yeux lors des combats et des missions. Pour le reste c'est un loong silence qui suivirent les paroles de la demoiselle au chapeau, cela était compréhensible car dabord la tueuse faisait une entré digne des plus grand vampire de films d'horreur, puis elle parlait d'une voix froide comme si tout ceci était parfaitement normmal. La jeune tueuse avait des manières bizarre et pour dire vrai elle était quelqu'un de très étrange tout court. Les gardes devaient certainement se demander de quelle manière miss Maboroshi avait put arrivé ici sans que personne ne la voit ni l'entende. Quant au nouveau venu, lui il était déjà confronté au genre de personne qu'il rencontrerait a la GC. Des personnes qui pouvait etre succulente et juteuse mais bien plus puissante et dangereuse que lui. Mais peut etre que cela ne faisait que lui mettre l'eau a la bouche a lui qui possédait une psychologie trop détraquée pour ressentir un sentiment parfaitement rationel tel que la peur.

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L'agent Cornell sursauta lorsque la voix de la jeune femme s'éleva dans l'air. Il ne l'avait pas vu arriver, le bougre. Aussitôt, il se leva et se présenta:

"Mademoiselle, agents Cornell et Spade du site de Seattle..."

Cà avait le mérite d'être bref et clair. Brian quant à lui, avait une étrange impression en regardant cette femme. Une impression tout à fait inhabituelle. Cette femme dégageait quelque chose qui imposait le respect, et peut-être que le monstre avait sentit que ce serait elle qui aller lui servir de maîtresse pendant les prochains temps. Mais c'était sans compter sur la testostérone particulièrement active du cobaye, le poussant à toujours agir bestialement en présence d'individus femelles. Des pulsions en quelque sorte. Mais pour le moment, Brian se tenait tranquille, les durs coups de matraque lui faisait encore mal au dos.

"Oui, c'est lui. Soyez extrêmement prudente avec la bête, il est souvent en proie à des pulsions d'une grande violence. Le mieux est d'éviter de lui enlever sa muselière sans raison, il vous sauterait à la gorge... Mais voici son dossier de suivit, avec la liste des précautions à prendre."

L'agent tendit une enveloppe de couleur kraft à la jeune femme, ignorant que celle-ci était aveugle. Mais voici quand même ce qu'elle trouverait à l'intérieur:

Citation :: Dossier de suivit du cobaye S-361-MOL:

Jour 1: Le cobaye est très instable psychologiquement, il est quasiment impossible de s'approcher à moins de 5 mètres sans qu'il ne vous saute à la gorge. Etat de dégénérescence mentale avancé diagnostiqué. Le sujet fait preuve d'anthropophagisme de façon continue. Si on ne lui donne pas de la viande crue, il devient encore plus agressif. Personne n'ose s'approcher de sa cage.

Jour 5: Le sujet a encore mordu quelqu'un, cette fois-ci une mutante psychique. Peu de temps après l'avoir mordu, il présentait les mêmes symptômes de mutation que la mutante en question, et faisait preuve de télékinésie.

Jour 21: Après une foultitude d'analyse, nous avons enfin trouvé comment le sujet ingère les pouvoirs. Son estomac à une faculté surprenante à synthétiser l'ADN de l'organisme dévoré, et à s'en approprier momentanément les spécificités. Le phénomène d'absorption des pouvoirs est néanmoins limité dans le temps, à la durée de la digestion.

Jour 34: Début du dressage du sujet. Les méthodes déployées sont semblables à celles utilisées par nos maîtres-chiens. Le système de récompense marche très bien surtout avec une pièce de viande crue.

Jour 58: Le sujet recommence à utiliser la parole. Son vocabulaire est encore très primaire, et il continue néanmoins à pousser des grognements. Sa violence se calme lorsqu'on le bat violamment. Il reconnait ses maîtres et leur obéit plus facilement qu'aux inconnus. Une phase de familiarisation avec chaque personne amenée à le cotoyer est systématique, sans quoi il redevient violent et agressif.

Jour 87: Le sujet progresse bien dans son élocution. Il a encore certaines pulsions en face d'un individu de sexe féminin. On constate un fort taux de testostérone par litre de sang. Ses facultés d'absorption de pouvoir se sont améliorées, il lui suffit de manger l'équivalent d'une main humaine pour être en mesure d'utiliser un pouvoir pendant 8 heures.

Jour 89: Le sujet est prêt à quitter le site de Seattle. Note à ceux qui poursuivront l'éducation du sujet: il est plus réceptif qu'on peut le penser, et surtout très attentif. Il sent l'agressivité et y répondra de même s'il n'est pas attaché dans une camisole de force. Vous trouverez dans ses effets personnels un costume qu'il affectionne particulièrement. Ne le lui mettez que lorsqu'il peut être libre d'agir comme il le souhaites!

Prudence particulière notamment si le sujet est entourés d'inconnus, de femmes ou d'enfants, et surtout s'il n'est pas muselé. Une simple main tendue ou un simple sourire lui suffisent comme signal pour passer à l'attaque. Le port quasi-permanent de la muselière est recommandé, sauf repas et missions en milieu ennemi. Donnez lui exclusivement de la viande crue à manger, ou des produits d'origine animale. Enfin, lorsque le sujet est agressif, la nicotine semble le calmer. Vous trouverez un paquet de sa marque favorite de cigarettes dans ses effets personnels. Je vous rappelle que la plus grande prudence est de rigueur avec cet individu!

Bon courage pour la suite, cordialement, le professeur Richardson

L'enveloppe transmise, l'agent Cornell poussa en avant le cobaye et tendit la clé du cadenas de sa muselière à Hitori.

"Voila, je vous souhaites bon courage pour la suite, vous allez en avoir besoin. Un conseil, montre-lui qui est le maître, n'hésitez pas, ou il croira toujours être le plus fort et vous dominer."

Sur ces dernières recommandations, les deux agents saluèrent la jeune femme et repartirent vers l'héliport, sacrément soulagés du fardeau dont ils venaient de se débarraser.

Brian était face à la jeune femme. Il reniflait son parfum, observait ses formes généreuses. Cependant, il s'abstint instinctivement de lui sauter dessus, sentant trop bien que çà ne serait pas bon pour lui. Il semblait soulagés et en même temps troublé que les deux agents soient partis, car eux il les connaissait. Ici, Brian ne connaissait encore personne à part la secrétaire et cette femme. Il continua à observer Hitori en japant légèrement...

Sans trop attendre Hitori prit ce que lui tendait l'agent pour se le glissé sous le bras puis mettre sa main gauche dans sa pochoe, ainsi non seulement le bras droit tenait le katana mais il possédait aussi la paperasse. La demoiselle n'avait pas grand chose a dire a ces types qui paréssaient si soulagé d'etre débarassé de Mulray Brian. La jeune femme tourna alors son visage vers celui du nouveau cobye, avec ses lunettes noire il était impossible de voir quoi que ce soit et donc notre cher cannibale ne pouvait se rendre compte de la cécité de la belle.

Tournant les talons Hitori prit la parole d'un ton sec et tout aussi froid que tout a l'heure, il s'agissait d'un ordre qu'elle adréssait au nouveau venue, "monsieur le paquet a livré".

« Allez! Venez et ne trainez pas. »

La jeune femme avait tourné le dos a cet homme qui croyait etre une bete, cela était peut etre une erreur, mais ce n'était pas grave car de toute façon si elle se faisait attaquer la tueuse sentirais l'ennemi arrivé et ne ferait qu'une bouché de lui. Cette femme était vraiment étrange, oui il y avait quelque chose en elle qui mettait le corps des gens en alerte, de plus en la regardant on devinnait tout de suite que si on l'attaquait par derrière les chances de gagner ou de lui faire quoi que ce soit étaient aussi mince que si on l'attaquait par devant.

Le pauvre Brian n'était pas tombé sur une personne de son niveau pour ce qui était du rapport de force, aussi s'il avait le meme instinc que les animaux il s'abstiendrait de faire quoi que ce soit a la belle demoiselle qui paréssait succulente. Enfin, il y avait tout de meme quelque chose chez Hitori qui devait rebuter ce fauve car elle sentait la fleur d'oranger et non pas la viande fraiche. Normal la première chose que notre héroine avait faite c'était de prendre une douche et elle n'avait malheureusement pas prit le savon a la lavande...

Enfin bref, après son ordre la jeune femme commença a avancer doucement et calmement bien a son rythme. Après tout les cellules n'étaient pas si loin que cela et ce n'était pas la peine de se presser pour rien.

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Brian commença à suivre sa nouvelle maîtresse, non sans avoir préalablement retourné sa tête en direction des deux soldats. Ils étaient bel et bien partis. Le cobaye s'était habitué à leur présence, aussi en ne les voyant pas revenir, il compris qu'ils ne reviendraient jamais.

L'homme suivit donc la jeune femme blonde (et appetissante ^^), en marchant au même rythme qu'elle. Elle lui tournait effectivement le dos, mais pourtant il ne l'attaquerait pas.

Pourquoi? Pour deux raisons au moins. La première était ce qu'il avait sentit tout à l'heure, quelque part Brian avait un tout petit peu de crainte pour cette femme, comme un animal face au chef de la meute. La seconde, c'était cette sorte de bâton qu'elle tenait à la main. Autrement interprété, une arme de correction, comme les matraques des agents américains. Ces deux facteurs suffirent à le dissuader.
De plus, il avait pris conscience qu'avec cette satané muselière, il n'était pas aussi dangereux qu'il le souhaiterait, il se sentait bridé. Tant pis, il se rabattrait sur autre chose...

"J'ai faim..."

Grogna le cobaye, après un gargouillement de son estomac-synthétiseur d'ADN. Mélange de désir et de provocation envers sa maîtresse, l'animal essayait de la tester, tel un loup bousculant le chef de la meute, par provocation. Il se sentait inférieur, c'était évident, mais pas complêtement impuissant, ou du moins il voulait le vérifier.

Et puis en fait, il avait vraiment faim...

Il avait faim...Et alors? Qu'est que la jeune femme en avait a faire de ca? Pour elle Brian Mulray n'était rien d'autre qu'un paquet a livré et en bon état si possible. Et donc toujours aussi froide que d'habitude Hitori ne prit même pas la peine de lui répondre, cela aurait été gâché de la salive pour rien. Il pouvait tester sa nouvelle maîtresse autant qu'il le voulait, la jeune fille s'en fichait complètement car a ses yeux Brian n'était qu'un petit fauve qu'il fallait dresser correctement et rien de plus. La demoiselle n'éprouvait aucune crainte envers cet homme et elle n'allait certainement pas se préoccupé de son estomac. Ce n'était pas a elle de le nourri mais plutôt aux gardes de sa cellule.

Don sans broncher la jeune tueuse continua a marcher sans qu'aucun son ne sorte de sa bouche, elle ignorait totalement l'animal qui la suivait. Une fois arrivée devant l'ascenseur Hitori appuya sur le bouton pour le faire venir et s'adossa contre le mur en attendant. Brian Mulray pouvait avoir aussi faim qu'il le voulait et s'en plaindre tout autant mais il ne mangerait que lorsqu'il la GC déciderait de le nourrir et pas avant.

La belle réajusta encore une fois ses lunettes, puis abaissa son chapeau pour que seul la partie inférieur de son visage soit visible, chose qui la rendait plus sombre en apparence. Brian pouvait tester Hitori autant qu'il le voulait, cela ne changerais rien car aux yeux de la belle il n'avait pas encore assez d'importance pour que ses provocations soient prise en compte et de part le silence d'Hitori il avait bien du le comprendre. Après un léger silence Hitori prit la parole pour expliquer quelque chose au paquet a livré.

« Je n'aime pas parler pour rien dire, raison pour laquelle je ne t'ai pas répondu, deuxièmement j'aime beaucoup le silence alors évite de parler inutilement. »

Sa voix avait été calme et douce. Après tout notre jeune héroïne avait suffisamment de charisme pour se faire respecter sans pour autant se montrer désagréable avec qui que ce soit. D'ailleurs comme vous avez du le remarquer Hitori s'était toujours montrer assez diplomatique lorsqu'elle s'adressait a quelqu'un.

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Brian aurait espéré que sa nouvelle maîtresse l'ammènerai dans un endroit où il y aurait à manger, que ce soit une salle de repas avec de la nourriture ou une cage de cobayes inutiles où il aurait pu se rassasier. Au lieu de çà, sa maîtresse ne répondit pas, ce qui créa une sorte de froid où Brian n'osa plus faire un bruit. Il continua de suivre la jeune femme jusqu'à cette cage qui sert à monter les étages en appuyant sur un bouton...

Quand le sujet compris qu'elle ne lui permettrait pas de manger, il rumina en grognant pendant quelques secondes, puis commença à planter ses dents sur sa langue et ses lèvres. Il s'appuya alors lui aussi au mur, imitant la maîtresse, alors que son sang commençait à couler de ses bouche. Brian le suçota mais quelques gouttes coulaient tout de même sur son menton puis sur son cou. Au début lorsqu'il faisait cela avec sa muselière, à Seattle, les médecins croyaient qu'il avait une hémorragie importante, et ils lui enlevait ce masque. De cette manière, Brian a pu en bouffer quelques uns, malgré les bastonnades qui suivaient ce genre d'évênements...

Une goutte de sang tomba au sol, formant un petit rond écarlate sur le carrelage blanc. Bon d'accord, il avait envie de voir si sa nouvelle maîtresse aurait la même réaction que ses anciens maîtres. Après tout, il fallait bien qu'il s'intègre à ce nouvel environnement, et pour cela, il fallait bien qu'il sache comment réagissait les gens ici.

Du sang...Et alors qu'est qu'Hitori en avait a faire que ce cobye saigne ou non. Pour elle le livré était la seule et unique chose a faire donc elle ne se préoccupait pas non plus de savoir s'il était blessé. Son travail n'était pas de jouer les baby sitter et elle ne le ferait certainement jamais.Ce que Brian ne comprenait pas c'était que pour l'instant il n'avait pas montré ses véritables qualités, aussi Hitori ne portait aucun interet a ce type qui était supposer etre si dangereux.

La jeune tueuse avait compris que c'était du sang qui était tombé contre le sol et cela malgré sa cecité. Il lui suffisait de se servire de ses oreilles et de son odorat pour comprendre tout cela. Brian...Un etre sensé etre stupide était en trin de la mettre a l'épreuve...Cela en était presque hilarant, un homme comme lui devrait un jour vouloir se mesurer a son propre maitre et Hitori devait certainement s'en mefier, surtout si sa force grandissait encore mais pour l'instant une chose était sur...Avec une muselière ou sans muselière Brian n'était pas de taille et il ne pourait meme pas toucher Hitori. Pour l'instant son destin était simplement de se délécté de l'apparence de la belle et d'essayer d'atteindre son niveau.

Enfin c'était tout de meme dommage car l'animal venait de salire un sol propre et tout blanc, la femme deménage allait devoir repasser derrière monsieur le colis. En tout les cas Brian avait eut sa réponse de part la simple inaction d'Hitori. Mais celle ci prit tout de meme la parole en posant doucement sa main sur la muselière de brian tout en approchant son visage du sien.

« Tu est un monstre...Mais grace a moi tu sera bien plus que cela et tu aura meme la permission d'atteindre ce ciel arrogant qui te regarde de si haut a chaque jour que tu passe sur ce monde de froideur, oui tu sera bien plus qu'un animal ou un etre humain. »

Pour l'instant Hitori n'était qu'une simple employée mais quelque chose lui disait que bientôt son post serait celui de directrice, cela n'était qu'une toute petite question de temps. La belle s'était adresser a cette bete féroce d'une manière incroyablement douce, comme s'il méritait plus de considération qu'un simple cobye. En fait dans la tete d'Hitori ce qui allait arrivé c'était une nouvelle ère ou tout les mutants seraient maitre de ce monde et ou elle, elle serait au sommet.Et puis Brian pouvait interpréter ce petit moment comme une sorte d'invitation a crée des liens entre une dominatrice et un dominé.

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Brian fixa cette goutte de sang tombée au sol, puis regarda la jeune femme. Il commençait à croire qu'il était tombé chez des gens soit plus intelligents que ceux de Seattle, soit plus insensibles. Dasns les deux cas, ils commençaient en tout cas à regretter Seattle, car ici, depuis qu'il suivait sa maîtresse, il n'avait pas eu l'occasion de s'amuser. C'était un peu ennuyeux...

Jusqu'à ce que sa maîtresse pose sa main sur son masque muselière, avant de lui parler. Contrairement à ce que l'on aurait pu penser, Brian comprit sinon les mots, du moins le sens global de ses paroles. Il sourit. Décidément elle n'avait pas compris la nature exacte de son nouvel animal de compagnie, aussi il décida pour la première fois depuis son arrivée, de faire une phrase avec plus de 4 mots...

"Il n'y a pas ciel, madame... Il n'y a pas dieu non-plus... Vous et moi sommes pareils. Ni humains, ni animals, juste monstres..."

Il sourit de plus belle. Elle se croyait certainement très supérieure au rebut qu'elle avait devant elle, elle pouvait le considérer comme un monstre ou une bête, mais dans le fond, Brian savait qu'ils étaient de la même race, la race des prédateurs.
Malgré qu'il y ait toujours ce jeu de domination auquel la jeune femme gagnait haut la main, cette idée prédominait chez le cobaye américain. Finallement, peut-être était-ce une bonne chose qu'on l'ait envoyé ici, commençait-il à penser. Car si cette femme était de sa race, alors sûrement qu'elle lui permettrait, à un moment ou à un autre, de faire couler le sang sans le punir, parce que là est leur destin de chasseurs, de manger ceux qui leurs sont inférieurs dans la chaîne alimentaire.
Certes, pour Hitori il ne s'agissait pas de manger ses ennemis mais de les anéantir. Mais dans cette perspective, elle devenait tout comme lui, une personne qui par son existence, trouble l'existence des êtres qui lui sont inférieurs...

Finallement, Brian commençait à bien aimer cette femme. Le "ting!" de l'ascenceur retentit et la porte s'ouvrit. Sans attendre qu'on le lui demande, Brian entra dans l'ascenceur, il n'était pas si bête et dégénéré qu'il voulait bien le laisser croire aux autres... Là réside la force du chasseur, dans le fait de faire crorie qu'il est inoffensif, pour mieux vous piéger...

"Vous montez, madame?"

Demanda t-il avec un sourire carnassier, en se serrant et s'appuyant contre le fond de la cabine...

L'animal venait de parler...De plus il disait qu'Hitori et lui étaient pareille. C'était vraiment très amusant et de part les réactions du paquet Hitori commenca a se dire qu'au final elle l'aimerait bien ce petit chien de chasse. Son but n'était que de détruire etrien d'autre. Pour lui les reves n'existaient pas, l'espoir n'était que poussière et le sang ainsi que les larmes et les cris d'agonie suffisait a satisfaire son appétit, mais voilà la différence entre ce monstre et Hitori c'était qu'elle, elle avait un reve, un but bien précit et lui ne désirait que destruction, de part ce fait il était une arme parfaite. Mulray Brian...Un homme bien intéressant finalement...

Une fois que le paquet invita la demoiselle a entrer dans l'ascenseur Hitori laissa s'échapper un légé sourire pour ensuite accompagner son paquet. Ce brian serait vraiment quelqu'un de destructeur et il y avait des chance pour qu'il soit très utile dans peu de temps. Finalement la belle n'avait meme pas encore testé ses capacités et déjà elle lui donnait autant d'importance qu'un générale de l'escadron rouge. Vu sa dangerosité et sa facon d'etre il devait bien etre aussi redoutable qu'un générale après tout.

* Finalement la GC fait parfois de bon choix avec leur cobyes *

Sans plus faire de bruit Hitori appuya sur un boutton et attendit d'etre arrivée en haut pour ensuite reprendre le chemin. Mais quelque chose lui trottait tout de meme dans la tete...Brian n'avait pas vraiment comprit qui était Hitori aussi elle voulait remédier a cela et prit encore une fois la parole après s'etre réajusté ses lunettes.

« Mais sache que toi et moi somme très différent. Nous nuisons aux autres de part notre nature et notre cruauté, sauf que toi tu veux détruire et moi construire. Le rang que je cherche a atteindre surpasse celui des simple monstres que nous somme. Je serait comme une déesse...Oui une ignoble déesse qui aura le pouvoir sur tout les marché de ce monde et pour cela je suis prete a vendre mon ame au diable car dans l'avenir que je veux construire il n'y a aucune place pour les dominateurs...Oui le seul dominateur sera moi. »

Brian devait maintenant comprendre que les aspirations d'hitori était incroyablement plus grande que les sienne et ceux de part sa supériorité au niveau de la force, mais aussi parce qu'elle était une femme et non une vrai monstre contrairement a ce que ce fauve voulait croire. Hitori se fichait de détruire pour le plaisir, si elle était cruelle c'était simplement parce qu'elle en avait besoin et c'était avec une main de fer qu'elle controlerait ce destin qui était le sien mais aussi aux autres mutants.

Hitori avait été manipulé trop longtemps et maintenant c'était a son tour de décider pour les autres et de les faire vivre dans la meme peur que celle qu'elle ressentait avant.

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Brian était vraiment loin d'être idiot. Il avait remarqué le changement d'attitude de sa maîtresse dans l'ascenceur, et cet infime changement de comportement n'était pas du tout passé inaperçu, bien au contraire. Mais pour tout dire, il n'avait pas saisi la nature de ce revirement de situation, jusqu'au moment où elle reprit la parole.

Brian haussa les épaules. Il n'avait aucune idée de ce que c'était que de poursuivre un but, un rêve, ou ce genre de choses, c'était même le dernier de ces soucis. Ce jeune homme vivait dans l'instant, et puis il n'avait pas encore la faculté de se projeter dans le futur, pour lui, sa seule source de motivation était de manger. Et apparement, ce n'était pas prêt de changer. Si la maîtresse l'avait compris, elle pourrait faire de lui un très bon chien-chien à sa mémère. De par son conditionnement, que pouvait-il faire de mieux, après tout?

Il sortit à son tour de l'ascenceur, et finit par dire:

"Moi vous aiderai... Mais, j'ai faim."

Voila à quoi se résumait les ambitions de Brian. Manger, dormir. Que demande le peuple?! Il ne demandait effectivement qu'à aider Hitori dans sa tache, à condition d'avoir le gîte et surtout le couvert. Finallement, il ne coutaient pas si chers que çà, les services de ce monsieur ^^

Les mots du sauvage plaisaient déjà a Hitori...Il disait qu'a partir du moment ou elle le nourissait il ferait ce qu'elle lui demanderait. Finalement les relations entre ces deux etre ne se passeraient pas si mal que cela. En fait aux yeux de brian Hitori devait certainement etre une sorte de chef de meute ce qui l'encourageait a la suivre. C'était vraiment tant mieux car en plus des assassins comme lui seraient très utile a la GC. Enfin la demoiselle avait toujours un travail et celui ci commencait a durer, aussi elle se dépécha de quitter l'ascenceur pour se diriger vers les cellules, le seul problème c'était qu'elle prenait le chemin le plus long et donc il y aurait encore beaucoup de chose qui se passerait entre le monstre et elle.

Se passant encore une fois les mains sur quelque mèches rebelle qui dépassaient du chapeau noir la jeune femme continua d'avancer avec le cobye qui normalement devait etre en trin de marcher derrière elle. La mission était simple et amener le paquet dans sa cellule ne serait pas bien long. Mais ce que la tueuse se demandait c'était pourquoi ne pas poursuivre les expérience sur un tel spécimen a Seattle plutot qu'a londre...? Cela leur aurait apporter du bénéfices et pas mal de promotion s'ils avaient obtenue quelque chose de lui. Peut etre que ces gens des Etats unis étaient trop lache ou incompétent pour faire quoi que ce soit, enfin toujours est-il que ce type était la et qu'il était une véritable mine d'or alors pourquoi s'en pleindre.

Lorsqu'elle deviendrait directrice de la GC Hitori comptait augmenter les capacités intelectuelle de ce cher brian. Pour elle meme un animal devait etre intelligent, car plus on était intélligent plus on était dangereux et efficace, de plus avoir plus que quatre mot en conversation serait plutot amusant vue qu'elle comptait garder ce type comme garde du corps permanent mais aussi comme assassint professionnel. Enfin, vous l'aurez deviner Brian avait de l'avenir et s'il restait fidèle a la jeune blonde il deviendrait encore plus fort et pourrait manger bien plus de personne qu'il ne l'aurait jamais imaginé.

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Brian avait remarqué que le regard de sa maîtresse sur lui commençait à devenir moins froid et moins distant. A la voir là, çà semblait évident qu'elle comptait bien sur lui pour la suite, et qu'elle lui donnerait une place de choix à ses côtés, qui lui permettrait de se faire des repas ultra-gastronomiques très souvent. Une sacré aubaine quoi.

L'homme suivait Hitori avec un entrain certain. Il sentait bien que sa vie ici serait très différente de celle qu'il avait eu à Seattle. Là bas, il n'avait aucune liberté de mouvement, était surveillé en permanence, cantonné à un rôle de sujet d'étude. Ici à Londres, tout était bien parti pour qu'il puisse se remettre dans sa peau de chasseur et de prédateur, le seul rôle qu'il puisse aimer jouer. Le seul dans lequel il se sente bien, vivant... Et si en plus, faire cela lui apportait de la reconnaissance, alors ce n'était qu'encore mieux.

Oui, tout serait différent ici, c'était évident.

Une poignée de questions subsistaient tout de même dans son esprit. Il n'avait pas très bien compris le statut de sa maîtresse au sein de la GC, à part le fait qu'elle ambitionne un poste supérieur. Ensuite, il n'avait pas encore eu l'occasion de voir si il y avait d'autres personnes comme elle ici, d'autres prédateurs. De toute façon, son épopée ici ne faisait que commencer, et ce n'est que pendant les tout prochains jours que Brian pourrait se faire une idée de tout cela.

Il continua donc de suivre simplement Hitori, en regardant chaque nouveaux couloir, chaque nouvelle pièce traversée, avec la curiosité d'un enfant... En gardant tout de même un oeil sur sa maîtresse pour ne pas la perdre...

Hitori était maintenant fatiguée de marcher dans les couloirs de la GC. Mulray était bien marrant, mais pour l'instant lui comme elle avaient envie d'etre dans leur quartier bien tranquillement, la ou ils auraient paix et tranquilité. Il se faisait de plus en plus tards et les couloirs étaient de moins en moins peuplé, ainsi cela évitait a Brian de regarder qui que ce soit et de perdre de son sang froid ce qui allait plutot bien avec le moment. La tueuse pourrait donner une correction au monstre mais pour l'instant elle ne s'en sentait pas l'envie.

La belle réajusta ses lunettes, regarda encore une fois Brian malgré le fait qu'elle ne puisse vraiment le voir, puis se passa une main dans les cheveux avant de changer son katana de main. Finalement la livraison se passait sans aucun problème, malgré la méfiance que les gens avaient a l'encontre de ce cher Mulray. Enfin, on a toujours tendance a exagéré lorsqu'on arrive pas a geré les choses dangereuse. Mais pour l'heure Hitori se posait des questions existenciel et cela était aussi en rapport avec son nouveau post. Tandis qu'énormément de questions se bousculaient dans sa tete la jeune tueuse marchait toujours vers les cellules de Brian avec pour espoir des les trouver un peu plus rapidement que cela...

Le sommeil gagnait a nouveau notre jeune héroine qui n'avait pas beaucouop dormit, aussi une fois ce boulot terminé elle irait se reposer dans ses appartements, mais une chose lui tardait a nouveau...Lever sa la a nouveau contre Fraust qui en si peu de temps était devenur une obsessiob a battre. Cet homme ne devait pas etre invincible et malgré la noblesse de sa cause. Si Hitori était incapable de vaincre ce type alors elle ne pourrait pas avancer dans son reve de grandeur.

Heureusement Fraust était un ennemi définitif et la belle aurait de nombreuse chance de montrer de quel facon elle comptait vivre et massacré ceux qui s'opposait a eux, Fraust serait bien sur la première persone a souffrir de la volonté destructrice d'Hitori, de plus Brian serait un atout dans cette guerre entre le recteur et la future directrice. La genetics corporotion allait s'agrandir et devenir plus forte pour étendre son pouvoir, pour ensuite écraser ses opposant et enfin disposer de tout les mutant de la faculté.

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Brian suivait la jeune femme, encore et encore. Mais c'était long, trop long!! Il commençait à en avoir plus qu'assez de marcher sans s'arréter, il avait aussi mal dau dos de par la position de ses bras et épaules, il en avait vraiment marre quoi... D'ailleurs, il ne se gêna pas pour le faire remarquer:

"C'est long..."

Bien sûr, notre jeune ami Brian ne savait pas qu'Hitori et lui avaient emprunté le chemin le plus long. Mais cette longueur commençait à l'énerver. Aussi il recommença à se mordre la langue, jugeant que çà valait sans doute mieux que de bondir sur sa maîtresse ou le premier nigaud venu.

Décidément, c'était un vrai dédale de couloirs cet endroit, pire qu'un labyrinthe! Un tournant à gauche, un virage à droite, non vraiment, çà n'en finissait plus, si bien que Brian commençait à se demander si la jeuen femme qu'il suivait ne s'était pas perdue. Cette pensée arracha un sourire indescriptible et taché de sang au jeune homme...

Hitori trouvait elle aussi que ces couloirs étaient incroyablement long, aussi elle continuait de marcher de plus en plus agacée de ne pas trouver son chemin...Finalement la jeune femme n'était pas dutout la personne la mieux avisée pour se travail, elle qui connaissait si mal les lieux, mais bon la belle avait déja vu ou se trouvait les cellules une fois et donc elle finirait bien par arrivé a ce lieu si convoité qu'était la prison de Mulray Brian. D'ailleurs ce qu'il ne savait pas c'est qu'au moment meme ou il arriverait dans sa cellule, sa vie, ainsi que sa vision du monde changerais a tout jamais car un combat contre Hitori était a prévoir.

Le monde que Mulray connaissait était beau car simple et seulement jaleonné de sang, en bref tout ce qu'il pouvait bien aimer, sauf qu'a ses coté Hitori avait besoin d'une bete féroce un peu plus humaine que cela et pour cette raison la belle lui montrerait une partie de ce qu'elle était et ce que signifiait etre un guerrier et rechercher l'honneur dans sa route. Grace a Hitori ce monde si simple que ,l'animal connaissait déja, s'agrandirrait et serait illuminé pour montrer ou se trouvait la plus grande route de sang et de destruction. Brian en s'humanisant un peu plus de part son combat contre Hitori conprendrait mieux ce qu'était l'ambition, les reves mais aussi le bonheur de détruire une personne aussi bien moralement que physiquement, oui la tueuse allait faire de cette bete le diable en personne et créerait une arme redoutable et qui sait plus redoutable qu'elle meme...

En se passant quelque peu les mains dans les cheveux la jeune tueuse tourna la tete vers un couloirs famillier...Une odeur de cigarette, ce qu'elle detestait, la meme que celle du couloir des cellules. La belle venait de trouver son chemin et enfin le combat entre l'Homme et la bete pourrait débutter derrière des barreau bien solide et sous les poussiéreux et obscure plafond d'une prison de détention pour cobye de haute sécurité.

[tu commence le topic dans les cellules]